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1 juillet 2007 7 01 /07 /juillet /2007 11:00

Paru dans Agoravox du 1er juillet 2008 cet article de Bernard Dugué. J'y inclus aussi les 132 réactions actuellement écrites.

http://www.agoravox.fr/article_tous_commentaires.php3?id_article=41670


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La centrale implosive à électrolyse, solution définitive à la crise de l’énergie ?

La centrale à électrolyse et implosion est une invention originale dont je présente le principe sans préjuger si les calculs la rendent possible, ni si techniquement c’est réalisable voire rentable. La centrale à électrolyse est ainsi nommée pour la différencier de la centrale à hydrogène dont le principe, comme pour celui du moteur à hydrogène, est la combustion de ce gaz qui est utilisé alors comme un combustible ordinaire, à l’instar du gaz naturel. La centrale à électrolyse fait appel à un autre principe que je vais tenter d’exposer en quelques lignes.


Première étape
, l’électrolyse. Lorsqu’on place deux électrodes de charges opposées dans un bac rempli d’eau, il se produit une réaction électrochimique où est libéré un mélange d’hydrogène et d’oxygène. Le bilan de la réaction est le suivant : H2O (liquide) à 2 H2 (gaz) + O2 (gaz). Imaginons qu’on puisse récupérer ce mélange dans sa composition finale, soit une molécule d’oxygène gazeux pour deux molécules d’hydrogène gazeux.

Deuxième étape
, la turbine à « moteur dépressif », qu’on peut nommer aussi moteur à implosion. Le principe d’une centrale électrique est de produire de l’électricité à partir d’une turbine dont le fonctionnement est inverse de celui du moteur électrique. Ce dernier produit de l’énergie mécanique lorsqu’on le branche sur une source d’électricité. C’est devenu tellement courant qu’on oublie le moteur électrique présent dans la tondeuse, le séchoir, le rasoir… sauf quand ça tombe en panne. Cette électricité, il faut la produire par une inversion du processus en utilisant une turbine qui, lorsqu’on lui fournit de l’énergie mécanique, génère un courant. C’est ce qui se passe dans les centrales électriques ou tout simplement un groupe électrogène ; la turbine étant couplée à un ordinaire moteur à explosion comme on en trouve dans tous les véhicules automobiles. Or et c’est cela l’astuce essentielle, la centrale à électrolyse n’utilise pas l’explosion, mais l’implosion.

Il est temps d’utiliser notre mélange d’hydrogène et d’oxygène. Admettons qu’on puisse remplir avec le mélange une sorte de dispositif analogue à un cylindre, mais de taille conséquente. Il suffit de quelques étincelles et la réaction inverse se produit, le mélange redevient liquide et il se crée une dépression. Qui dit dépression dit force mécanique. Le piston au lieu d’être repoussé par l’explosion est aspiré par la dépression. Cela se passe comme dans les vieilles ventouses de grand-mères qu’on appliquait sur le dos pour soigner quelques maux. Un bout de coton imbibé d’alcool qu’on allume et place au fond d’un pot en verre. Il suffit alors d’appliquer le pot sur le dos (attention à la position du corps) et avec l’oxygène consommé par la combustion, une dépression se crée, aspirant la peau pour un effet thérapeutique plus ou moins garanti. Revenons à notre centrale à électrolyse. Imaginons que pratiquement tout l’oxygène et l’hydrogène aient réagi. Cela fait une dépression proche du vide. Il suffit alors de concevoir ce moteur à implosion qui en fonctionnant permettra de générer de l’électricité par la force mécanique. C’est d’ailleurs tout le secret de cette réussite que l’invention du « moteur à implosion ». C’est une innovation car, en effectuant une recherche sur Google, le moteur (précisons, de recherche) donne deux dizaines de liens. Notamment une analyse de la dette publique alimentée sous le gouvernement Jospin, ou alors sur quelques processus spéculatifs ou encore le fédéralisme ; bref, on est très éloigné du sujet et Google de suggérer une requête sur le moteur à explosion. Comme quoi, le moteur à implosion n’existe pas parce que personne ne l’a inventé jusqu’à ce jour exceptionnel où il est présenté en exclusivité sur Agoravox.

Troisième étape
, le bouclage électrique. Le problème c’est que pour électrolyser l’eau, il faut de l’énergie électrique. Mais ça tombe pile poil, la turbine fournit l’électricité nécessaire à l’électrolyse. Il suffit de quelques fils pour alimenter la chambre à électrolyse qui produira le mélange gazeux détonnant et implosif, celui-ci étant alors canalisé vers les moteurs à implosion dans lesquels il sera injecté pour créer de l’électricité dans les turbines.

Bilan final.
Voilà la présentation de la centrale à électrolyse. Maintenant, deux questions se posent dans un ordre évident. D’abord, quel est le bilan énergétique ? On sait qu’il faut réinjecter un pourcentage de l’électricité produite par la force mécanique dépressive pour l’électrolyse qui devra alimenter les turbines. En plus la réaction de formation de l’eau est exothermique. La chaleur peut aussi être récupérée et figurer au bilan énergétique en faisant tourner d’autres turbines (comme dans une centrale nucléaire où c’est la vapeur d’eau qui fait tourner la machine). Si ce pourcentage est de 40 alors c’est gagné, le rendement est de 60. Par exemple, 400 watts sont utilisés pour l’électrolyse et 600 watts sont produits en sortie pour être envoyés sur le réseau électrique. Je n’ai aucune idée du résultat, je laisse les ingénieurs faire le calcul. Mais si le pourcentage est de 110, par exemple, alors autant plier l’affaire. La centrale ne peut pas fonctionner, à moins qu’elle soit alimentée par une source extérieure (le but d’une centrale est pour l’instant de produire et non pas consommer de l’électricité, ce qui n’exclut pas de proposer la centrale consommatrice d’énergie comme une œuvre d’art conceptuelle). En supposant que le bilan soit favorable, l’affaire devient une question purement technique et économique. Sous réserve que la question du refroidissement soit résolue car. Il faudra évaluer le coût de ce dispositif sachant qu’il ne consomme pas de combustible fossile, mais qu’il faut quand même le fabriquer. Tout dépend alors du coût de production du kWh calculé avec les critères classiques, investissement, amortissement, fonctionnement…

Voilà donc ce qui pourrait être l’invention du siècle ou, à défaut, une idée de sketch, genre le gars qui toute sa vie cherche à faire fonctionner le moteur à dépression et qui finit par l’avoir, sa dépression ! Ingénieurs, à vos calculettes ! Quoique cette idée est tellement simple qu’il serait étonnant qu’elle n’ait pas déjà été étudiée. Et puis il existe le mur du second principe interdisant que ça puisse fonctionner, à moins que ce principe ne soit pas applicable dans ce cas de figure. Ce qui, en plus d’être considéré comme inventeur du siècle, me vaudrait un prix Nobel sous réserve que je puisse fournir une théorie nouvelle. Ce n’est pas gagné. Mes neurones ont trop chauffé, mais sait-on, cet été sera frais alors, j’y réfléchirai. Ce serait franchement idiot de passer à côté du Nobel.

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Par Bernard Dugué
mardi 1er juillet 2008
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