D'après les derniers résultats, l'ordre d'arrivée pour le vote du PS du 20 novembre 2008 est le suivant :
Ségolène Royal : 42,45%
Martine Aubry : 34,73%
Benoît Hamon : 22,82%
L'arithmétique joue donc un sérieux mauvais tour à Aubry et Delanoë puisqu'Aubry aurait dû avoir autour de 50% par rapport au vote du 6 novembre 2008.
Faudrait-il encore un troisième vote pour aboutir à la désignation finale ?
Benoît Hamon devrait soutenir Aubry, mais comme l'arithmétique ne fonctionne pas, est-ce utile ?
A l'évidence, Aubry représente la "vieille gauche", celle des éléphants, alors que Royal, sans doute maladroitement, représente le renouvellement. Les enjeux idéologiques ne semblent pas vraiment de mise, c'est plus la conception d'un parti qui est en jeu et des individualités.
A mon avis, s'ils étaient subtils, les dirigeants socialistes arrêteraient les frais et donneraient à Royal la place de première secrétaire car arrivée largement en tête lors de deux votes. Le PS pourrait ainsi montrer un semblant de réconciliation en intégrant toutes les "factions" dans la même direction.
Sans cela, en allant jusqu'au bout du conflit, le PS serait durablement meurtri et divisé, exactement comme le RPR entre chiraquiens et balladuriens qui ont mis sept ans avant de se ressouder... Avis aux amateurs de divisions...
SR
http://www.lepost.fr/article/2008/11/21/1332772_royal-en-tete-pour-la-seconde-fois.html
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