Je sais, c'est facile de faire des fautes de français lorsqu'on parle. En écrivant, on peut se relire, corriger, modifier, mais en parlant, surtout si c'est enregistré, c'est trop tard, c'est définitif.
Cependant, peut-on passer à côté d'une grosse faute de français ? Surtout quand elle provient d'un fort en thème (énarque) et aussi d'une des personnalités politiques qui vont compter dans les prochaines années et décennies ?
J'ai nommé le député-maire de Meaux, Jean-François Copé, ancien Ministre du Budget et président du groupe UMP à l'Assemblée Nationale qui semble détenir un pouvoir presque plus important que le pauvre Président de l'Assemblée Nationale Bernard Accoyer un peu dépassé par les événements récents (le PS qui boycotte l'hémicycle le 21 janvier 2009).
Ce 22 janvier 2009 sur Europe 1, en effet, Jean-François Copé a déclaré ceci :
"J'ai décidé, bien que je n'étais pas d'accord au départ parce que je trouvais qu'on avait déjà fait beaucoup d'avancées, de répondre positivement à la proposition de Bernard Accoyer."
Rappelons à monsieur Copé que "bien que" demande toujours du subjonctif, comme "quoique" et la forme tolérée bien qu'impropre "malgré que".
SR.
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