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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 00:53

(dépêches)


 « Je suis le garant de la Constitution » Ravalomanana Marc

Madagascar Tribune/lundi, 26 janvier 2009 / R. C.  

 « Je ne supporte aucune violation de la Constitution dont je suis le garant ». Fermeté des propos et démonstration de force. Le retour au pays du chef de l’Etat a été ponctué hier, par une ferme reprise en main de la situation, suivie d’un bain de foule sur les seize kilomètres séparant l’aéroport d’Ivato à son domicile privé à Faravohitra.

« Je ne supporte aucune violation de la Constitution dont je suis le garant. Nous sommes arrivés au seuil de saturation car aucun gouvernement au monde n’accepterai la confiscation du pouvoir de cette manière. » Propos plus que fermes du chef de l’Etat, hier en milieu d’après- midi, à sa descente d’avion de retour d’Afrique du Sud. De même, un ordre formel a été donné, sur le champ, au Premier ministre et à l’ensemble du gouvernement pour qu’« ils rétablissent l’ordre et protègent la Constitution ». A l’endroit du camp adverse, précisément de Rajoelina Andry qui n’a jamais été cité nommément, Ravalomanana Marc l’a aussi intimé l’ordre de remettre les choses à l’endroit. Se faisant même plus menaçant, il rappelle qu’il faut attendre les élections, s’il souhaite accéder au pouvoir. Et s’il y arrive !

Sérénité

A propos du maire d’Antananarivo, le chef de l’Etat devait dire qu’« il sait désormais ce qui l’attend ». Aux conseillers et à l’entourage de Rajoelina Andry, il les a exhortés, une fois encore, à prodiguer plus de conseils pour qu’il retrouve la raison.

Aux Malgaches, après un appel à la sérénité, il les a rassurés que « le pouvoir ne tolère pas les coups d’Etats d’où qu’ils viennent, de l’intérieur comme de l’extérieur ». Faisant ainsi allusion à la connexion entre le maire d’Antananarivo et des gens de l’extérieur. Enfin, le président est revenu sur le sommet de l’Union africaine à Ivato en juillet : « les yeux du monde sont braqués sur nous, il y va de l’honneur de notre pays, ce n’est pas le moment de faiblir, nous allons relever le défi ». Autrement dit, tout obstacle sera écarté, voire éliminé quel qu’il soit.



Madagascar: les locaux de la radio nationale en feu suite à une manifestation

26 janvier 2009 - il y a 24 min

Les locaux de la radio nationale malgache (RNM) à Antananarivo ont été saccagés lundi par des partisans du maire de la capitale Andry Rajoelina et étaient en feu en milieu de journée, à la suite d'un rassemblement de l'opposition, a constaté un journaliste de l'AFP.

Plusieurs milliers de partisans du maire d'Antananarivo, qui s'est érigé ces derniers jours en principal opposant du président malgache Marc Ravalomanana, ont afflué lu+ndi depuis la place du 13 mai, où le maire avait appelé à un rassemblement, vers le Palais de justice de la capitale.

Quelques centaines d'émeutiers se sont alors attaqués au siège de la radio nationale, situé à proximité, sortant ordinateurs, meubles et dossiers et mettant le feu au bâtiment qui était rapidement entouré d'une épaisse fumée, a constaté l'AFP.

Des voitures situées dans la rue avoisinante ont également été endommagées.

M. Rajoelina entretient des rapports tendus avec le régime de M. Ravalomanana depuis son élection à la mairie en décembre 2007, mais le bras de fer s'est fortement durci depuis la fermeture par le gouvernement le 13 décembre 2008 de sa télévision privée Viva.

Plusieurs milliers de partisans du maire s'étaient rassemblés lundi matin dans le centre de la capitale malgache, après l'appel lancé par M. Rajoelina à une "grève générale" contre le régime.

Dans d'autres quartiers de la ville, des partisans de M. Rajoelina avaient également érigé des barrages routiers, paralysant la circulation, selon des témoins qui ont également fait état de la présence de forces de l'ordre dans la ville.

Samedi, le maire d'Antananarivo avait appelé à la "grève générale" à compter de lundi et à un rassemblement de l'opposition.

Dans son discours, il avait appelé "les fonctionnaires, les étudiants et tout le peuple tananarivien à la grève générale pour lundi", depuis la place du 13 Mai, lieu symbolique de la contestation malgache.

Les partisans de M. Ravalomanana se réunissaient en 2002 sur cette place lors de la crise politique profonde et meurtrière qui avait vu l'accession au pouvoir de ce dernier, réélu en décembre 2006.

Ecourtant un voyage à l'étranger, le chef de l'Etat est rentré dimanche soir à Antananarivo et a déclaré vouloir "rétablir l'ordre" et "sauvegarder la République" à Madagascar.

Dans un communiqué, M. Ravalomanana a estimé que "l'appel à la révolte et à la désobéissance civile" lancé par le maire "correspondait à un coup d'Etat" et "foulait au pied les valeurs de la Constitution et des institutions de la République".



Madagascar: des manifestants incendient un bâtiment de la télévision

26 janvier 2009 - 16h49

Des milliers de manifestants exigeant la démission du gouvernement de Madagascar sont descendus lundi dans les rues d'Antananarivo et ont saccagé et incendié des immeubles de télévision d'Etat pour protester contre l'apparente fermeture d'une station de radio de l'opposition.

Quelques heures plus tard, le maire de la capitale Andry Rajoelina, chef de l'opposition, est apparu sur une chaîne privée indépendante pour appeler au calme. Il a affirmé que deux manifestants avaient été tués et deux ou trois blessés, sans donner de précisions. Ces informations n'étaient pas confirmées dans l'immédiat.

Lors des incidents, un immeuble de la télévision d'Etat a été détruit et pillé. Un peu plus tard, on pouvait voir de la fumée s'échapper d'un deuxième bâtiment du complexe de la télévision. Policiers et pompiers n'étaient visibles nulle part et ne répondaient pas aux appels téléphoniques. Selon des témoins, des manifestants ont également incendié un dépôt pétrolier et les locaux d'une chaîne de télévision privée liée au président Marc Ravalomanana.

Le cabinet de Marc Ravalomanana a accusé Andry Rajoelinade vouloir renverser le gouvernement et promis d'agir de façon décisive pour "rétablir l'ordre". Peu après, la radio de l'opposition quittait les ondes.

Les partisans de l'opposition sont descendus dans la rue exigeant la démission du gouvernement et demandant le rétablissement de la radio. Certains ont commencer à se livrer à des pillages.

Andry Rajoelina accuse le gouvernement de gaspiller l'argent public et menacer la démocratie. Il a demandé la démission de Marc Ravalomanana, se disant prêt à prendre la relève. Ce week-end, il avait appelé à la grève générale à partir de lundi. Il est apparu lundi dans la journée sur une place du centre de la capitale, entouré de ses partisans en orange, la couleur de la révolution ukrainienne de 2004 dont il s'inspire.

La France a dit suivre lundi "avec attention" la situation à Antanarivo. "Nous appelons au respect de l'ordre constitutionnel et des principes démocratiques et considérons que seul un dialogue politique entre les parties permettra une solution pacifique à cette crise", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Frédéric Désagneaux lors d'un point de presse électronique.

L'ambassade de France à Madagascar a diffusé à ses ressortissants "des conseils de prudence, les incitant à éviter sauf raisons impératives de se rendre dans le centre de la capitale". "A titre de précaution, les établissements français scolaires, de recherche et de coopération sont restés fermés" lundi, précise le Quai d'Orsay.





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