(dépêches)
http://www.lefigaro.fr/politique/2009/03/06/01002-20090306ARTFIG00007-royal-s-eloigne-du-parti-socialiste-pour-preparer-2012-.php
Royal s'éloigne du Parti socialiste pour préparer 2012
F.-X. B.
05/03/2009 | Mise à jour : 22:09 | Commentaires 179 | Ajouter à ma sélection
Crédits photo : AFP
La présidente de Poitou-Charentes se recentre sur sa région.
«Stop !» Ségolène Royal ne veut plus parler du PS. Ni même d'ailleurs de son courant, «L'espoir à gauche», dont elle se considère juste comme «l'inspiratrice». «Mes amis sont dans la direction du PS, c'est très bien. Si on me propose des missions, c'est très bien. Si on ne m'en propose pas, c'est très bien aussi. Mais maintenant, stop ! La période du congrès est terminée», dit-elle, pressée de faire comprendre qu'elle a tourné la page des affrontements de Reims.
Horizon immédiat : sa région, Poitou-Charentes, où elle veut «expérimenter des solutions à portée nationale», comme le plan photovoltaïque qu'elle y a récemment lancé et dont une campagne d'affichage fait la promotion dans le métro parisien. Elle a aussi prévu de se rendre début avril à l'université de Dakar au Sénégal pour y prononcer un discours sur l'Afrique. Une réponse au discours de Nicolas Sarkozy sur «l'homme africain». Elle organisera également en septembre sa fête de la fraternité, dans le prolongement de celle du Zénith, l'année dernière. Sur son agenda, elle a bloqué des dates jusqu'au mois de novembre pour des événements locaux. «Mais il ne s'agit pas pour moi de me retirer de la politique nationale», prévient-elle.
Horizon plus lointain : l'élection présidentielle de 2012 qu'elle a en ligne de mire depuis le soir de sa défaite face à Nicolas Sarkozy en 2007. D'ici là, les socialistes peuvent bien réorganiser le PS comme ils l'entendent et rejouer à l'infini la guerre des courants, ils devront de toute façon compter avec elle. «Ségolène Royal sifflera la fin de la récréation quand arrivera la présidentielle», assure un membre du parti. Même les proches de l'ex-candidate reconnaissent que son seul objectif est de se représenter en 2012. «Bien sûr qu'à terme c'est ça», a d'ailleurs reconnu Najat Belkacem sur Canal +.
En attendant, il lui faut se résigner à assumer la baisse de popularité que provoque son retrait de l'avant-scène socialiste. Assumer et gérer. Car sans les sondages positifs qui avaient largement contribué à porter sa candidature face à Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius, difficile de rééditer le coup des primaires. Or dans le même temps, c'est Martine Aubry qui en profite. Certes, pas de façon éclatante, mais la première secrétaire arrive tout de même en deuxième position derrière Olivier Besancenot dans le rôle de meilleur opposant à Nicolas Sarkozy.
http://www.lefigaro.fr/debats/2009/03/06/01005-20090306ARTFIG00006-au-ps-rien-n-est-regle-.php
Au PS, rien n'est réglé
05/03/2009 | Mise à jour : 22:01 | Commentaires 9 | Ajouter à ma sélection
«Les diverses familles socialistes se regardent en chiens de faïence, et, au sein même de ces familles, l'atmosphère n'est pas à la franche camaraderie.» Crédits photo : AFP
L'éditorial de Paul-Henri du Limbert
Quand François Hollande dirigeait le PS, il s'était fait une spécialité de perdre les élections majeures mais de gagner les scrutins intermédiaires. La présidentielle, les législatives, c'était pour la droite. Les régionales, les municipales, les cantonales, c'était pour la gauche. Ceux qui maniaient la métaphore footballistique disaient que François Hollande était «le champion du monde des matchs amicaux». Avec Martine Aubry, les choses vont peut-être changer. Et pas forcément en bien pour les socialistes.
Car ce n'est pas du tout au son du clairon qu'ils abordent le scrutin européen de juin prochain. D'abord parce que le congrès de Reims n'a pas pansé les plaies du parti, ensuite parce que l'Europe n'est pas franchement le sujet sur lequel il est le plus à l'aise. La plupart des sondages accordent pour l'instant un avantage aux listes de l'UMP, qui n'en revient pas elle-même puisqu'on lui assure chaque jour, sondages à l'appui, que la politique de Nicolas Sarkozy déplaît au plus grand nombre. Si le PS réussissait à perdre les européennes, qui font traditionnellement l'objet d'un «vote défouloir» contre les majorités en place, il faudra bien admettre que, pour le parti de Martine Aubry, la situation est encore plus grave qu'on le croyait.
Le petit tohu-bohu provoqué Rue de Solferino par l'établissement des listes européennes prouve qu'au sein du PS rien n'est réglé. Depuis le congrès de Reims, en novembre, une petite trêve artificielle s'était produite. On entendait moins s'échanger de noms d'oiseaux et on voulait croire que le parti s'était remis au travail dans un semblant d'unité. Finalement, on se trompait.
Les diverses familles socialistes se regardent en chiens de faïence, et, au sein même de ces familles, l'atmosphère n'est pas à la franche camaraderie. Chez les royalistes, certains s'interrogent sur la stratégie personnelle de l'ancienne candidate et commencent à prendre leurs distances. Rester avec elle, c'est rester dans la minorité, ce qui n'est jamais plaisant. Dans la majorité du parti, les alliances de circonstances nouées lors du congrès de Reims, et dont la seule vocation était de barrer la route à Royal, commencent lentement mais sûrement à se fissurer. Le nouveau porte-parole, Benoît Hamon, y contribue grandement. Arrivé en quatrième place lors de la compétition de l'automne, ce représentant de l'aile gauche parle comme s'il avait gagné.
Le PS se remet donc à vivre au rythme quotidien des petites phrases.
Tout cela ne constitue évidemment pas le décor idéal pour engager la fameuse rénovation dont chacun parle depuis des années. Il est vrai que Nicolas Sarkozy ne lui facilite pas la tâche. Sa popularité est plus faible que celle de Martine Aubry, mais force est de constater qu'il occupe, encore et toujours, tout l'espace. Et on attend toujours de savoir ce que serait la singularité d'une gestion de la crise financière par les socialistes. Doubler le montant du plan de relance ? Oui, mais c'est le genre d'arguments que l'on emploie quand on est spectateur, et non acteur. Et voilà bientôt sept ans que le PS n'est plus qu'un spectateur.
http://www.lefigaro.fr/politique/2009/03/17/01002-20090317ARTFIG00039-fabius-seul-sur-son-chemin-presidentiel-.php
Fabius, seul sur son chemin présidentiel
Nicolas Barotte
20/03/2009 | Mise à jour : 13:43 | Commentaires 72 | Ajouter à ma sélection
Si Laurent Fabius (ici en novembre 2008) est l'un des alliés principaux de Martine Aubry, il n'est plus à la direction du parti. Une position particulière au sein du PS. Crédits photo : Benoit DECOUT/REA
L'ancien premier ministre sera l'orateur du groupe PS mardi lors du débat sur l'Otan.
L'une des bêtes noires de la droite s'appelle Laurent Fabius. C'est ce que les proches de l'ancien premier ministre répètent à l'envi. Parfois, c'est vrai. Lundi, le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, l'a particulièrement ciblé. Alors que le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, a comparé dimanche le leader d'extrême gauche Olivier Besancenot à un «rapace» qui cherche à récupérer les mouvements sociaux, Lefebvre a repris le mot à son compte : «M. Fabius, je le mets dans la même catégorie : la catégorie des rapaces.»
Il faut dire que le député de Seine-Maritime ne se prive pas pour appuyer là où cela fait mal. Dimanche, il s'était inquiété de «mouvements profonds et effectivement radicaux de révolte » liés à la crise. Après Ségolène Royal qui évoquait le souvenir de la «Révolution française», c'est un autre responsable socialiste de premier plan qui agite le chiffon rouge.
La première secrétaire du PS, Martine Aubry, n'étant pas parlementaire, c'est lui mardi qui sera l'orateur principal de l'opposition lors du débat sur la place de la France dans l'Otan. Un sujet sur lequel Ségolène Royal travaille beaucoup aussi.
Dans le PS post-congrès de Reims, Laurent Fabius occupe une place particulière. Présent et absent. Il est l'un des alliés principaux de Martine Aubry, mais il n'est plus à la direction du parti. Apprécié pour sa compétence, il est toujours aussi peu aimé des sympathisants de gauche. Et comme d'habitude, on se méfie au PS des arrière-pensées qu'on lui prête. «Le problème de Laurent, c'est que lorsqu'il est là, tout le monde se demande pourquoi il est là, et quand il n'est pas là, tout le monde regrette qu'il ne soit pas là», commente son plus proche conseiller, Guillaume Bachelay.
«Inch Allah !»
Illustration à l'Assemblée nationale. Depuis l'automne, Laurent Fabius y est particulièrement actif, quitte à faire de l'ombre au président du groupe Jean-Marc Ayrault. «Là, il force un peu», affirme un député proche de Ségolène Royal qui, comme beaucoup d'autres, est persuadé que Laurent Fabius lorgne sur le poste à la tête du groupe du député maire de Nantes. Les proches de l'ancien premier ministre démentent. «Il veut montrer qu'il est utile», explique-t-on. L'entourage d'Aubry se demande aussi pourquoi «faire une révolution de palais» pour remplacer Ayrault qui ne fait pas d'ombre à la première secrétaire.
Avec une quarantaine de députés supposés «fabiusiens», l'ancien premier ministre représente une force incontournable du PS. Mais une force en train de se dissiper. Si le lien affectif est toujours présent, les rapports politiques se distendent. Peut-il encore être candidat à la présidentielle en 2012 ? «À lui de mener son chemin», explique un proche. «Je fais la même réponse depuis quelques années : Inch Allah !», répond un autre. Personne ne sait si c'est possible, mais Laurent Fabius n'a, lui, pas renoncé.
Depuis trois mois, les couloirs du PS bruissent d'une autre histoire : «L'engueulade entre Fabius et Bartolone». Artisan de la victoire d'Aubry au congrès de Reims, Claude Bartolone était depuis des années le bras droit de Laurent Fabius. Après le congrès, celui-ci se plaint auprès de son ami que les fabiusiens ne soient pas assez représentés à la direction. «Nous avons eu une explication musclée», raconte Bartolone. «Je veux aujourd'hui concentrer mes efforts sur la réussite de ce que nous avons fait avec Martine Aubry. Je ne jouerai plus à la même place dans le dispositif de Laurent Fabius.» Tous les deux sont entrés dans une nouvelle phase de leur vie politique.
http://www.lefigaro.fr/debats/2009/03/17/01005-20090317ARTFIG00037-rapace-.php
Rapace
16/03/2009 | Mise à jour : 23:12 | Commentaires 3 | Ajouter à ma sélection
Le billet de Michel Schifres du 17 mars .
Entrant soudainement dans le vocabulaire politique, le mot rapace fait déjà des ravages. M. Chérèque l'utilise à l'égard de M. Besancenot et un sarkozyste vis-à-vis de M. Fabius. On ne discutera pas de la justesse du qualificatif. D'autant que le postier apparaît surtout comme un coucou occupé à construire son nid dans la gauche et que l'ancien premier ministre est connu pour son caractère ondoyant. Mais, quitte à être qualifié de volatile, mieux vaut, en politique, être un carnivore qu'un pigeon. Il n'empêche que les références à la gente animale sont rares dans ce milieu. Certes, Jacques Chirac fut appelé Bison égocentrique, Michel Rocard Hamster érudit et Simone Veil Lièvre agité. Mais c'était au temps où ils étaient scouts. Depuis, plus personne ne les nomme ainsi. Évidemment chaque politicien aspire à connaître la gloire de l'Aigle de Meaux. Sans trop y croire. C'est que s'il est difficile de se faire un nom, il l'est encore davantage d'obtenir un surnom.
http://enooorme.com/atletico-madrid-heitinga-hors-danger+9jyy6d9
Benoît Hamon sexy, Martine Aubry sexiste? - Gala.fr - Il y a 21 jours
Selon la cheftaine du PS, la "bogossitude" du monsieur compense ses échecs au PS
L'énooorme dossier ...
Qui : Martine Aubry - Parti socialiste -
Quoi : Echecs - Sexy -
http://fr.news.yahoo.com/2/20090323/tpl-hamon-le-ps-aurait-prefere-une-salle-ee974b3.html
Hamon: le PS aurait préféré "une salle plus remplie" au Zénith
il y a 7 heures 42 min
Imprimer Le porte-parole du PS Benoît Hamon a reconnu lundi que le PS aurait "préféré une salle plus remplie" lors de son rassemblement pour les libertés au Zénith de Paris dimanche, jugeant que "le Parti socialiste n'est pas encore tout à fait guéri". Lire la suite l'article
Photos/Vidéos liées Des membres du MJS (Mouvement des Jeunes socialistes) assistent le 22 mars 2009 au Zénith …Plus Agrandir la photo Plus de photos Parti Socialiste
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Discussion: Parti socialiste
"On aurait préféré une salle plus remplie, c'est incontestable, mais je pense que le sujet restait bon : là où l'Etat social recule, l'Etat pénal progresse", a déclaré M. Hamon sur Canal+.
Selon l'eurodéputé, le chef de l'Etat a comme "stratégie" pour les élections européennes du 7 juin "d'alimenter la contestation à gauche pour que ceux qui ne sont pas contents se dispersent, et de mobiliser son électorat par la stratégie de la peur".
M. Hamon s'en est pris au député PS de l'Essonne Manuel Valls qui, selon lui, "s'est fait une spécialité, parmi quelques petits commentateurs à Paris, de faire des compliments à Nicolas Sarkozy". Dimanche, M. Valls avait critiqué une tendance à l'"anti-sarkozysme obsessionnel" dans la campagne du PS pour la défense des libertés.
"Ce qui m'énerve, c'est qu'on ait trouvé deux trois types qui, pour se positionner", sont prêts à "taper leur parti", a déclaré M. Hamon.
"Le Parti socialiste n'est pas encore tout à fait guéri", "il faut le rassembler et ne pas faire ce que certains s'amusent à faire en période électorale", a-t-il dit.