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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 23:03

(dépêches)

http://www.lexpress.fr/actualites/2/jacques-delors-verrait-fillon-ou-juppe-presider-la-commission_749670.html
Jacques Delors verrait Fillon ou Juppé présider la Commission
Par Reuters, publié le 26/03/2009 à 18:41

PARIS - Jacques Delors, président de la Commission européenne de 1985 à 1995, verrait bien François Fillon ou Alain Juppé diriger l'exécutif de l'UE.



Jacques Delors, président de la Commission européenne de 1985 à 1995, verrait bien François Fillon ou Alain Juppé diriger l'exécutif de l'UE, même si le scénario n'est pas d'actualité, le libéral portugais José Manuel Barroso semblant assuré d'un second mandat de cinq ans. (Reuters/Jean-Paul Pélissier)

Un Français - conservateur - à la tête de la Commission ? Le scénario circule mais n'est pas d'actualité, le libéral portugais José Manuel Barroso semblant assuré d'un second mandat de cinq ans après avoir obtenu l'appui non seulement de ses soutiens conservateurs, mais aussi de certains socialistes.

Le président de l'exécutif communautaire sera désigné le 15 juillet par le Parlement européen à la suite des élections européennes du 7 juin, a précisé Hans-Gert Pöttering, président de l'assemblée de Strasbourg.

Un accord politique devrait être scellé lors du Conseil européen des 18 et 19 juin, mais José Manuel Barroso a d'ores et déjà partie gagnée, ou pratiquement.

Le Premier ministre britannique, le travailliste Gordon Brown, la chancelière allemande Angela Merkel et le président du gouvernement espagnol, le socialiste José Luis Zapatero, lui ont apporté leur soutien explicite.

En revanche, Nicolas Sarkozy, qui en avait fait son favori dans un passé récent, s'est ostensiblement abstenu de se prononcer en sa faveur lors du sommet extraordinaire du 1er mars dernier sur la crise économique, même s'il a vanté ses qualités.

Le président français lie le choix du président de la Commission européenne à l'issue du référendum irlandais sur le traité de Lisbonne qui ne devrait intervenir qu'en octobre.

La gestion de José Manuel Barroso, au coeur de la crise économique et financière, a été critiquée en France dans les rangs diplomatiques et au sein de la classe politique.

LA FRANCE BIEN SERVIE

Au Parlement européen, les socialistes français tentent de constituer un front anti-Barroso, lui reprochant notamment son attitude face à la crise, mais aussi son mutisme sur les vols secrets de la CIA. Ils sont cependant relativement isolés.

S'agissant de la crise, "les torts sont partagés", entre la Commission européenne et les Etats, a déclaré jeudi l'ancien ministre français des Finances, Jacques Delors, sur France Inter.

A la question de savoir qui, dans le futur, pourrait prendre les rênes de la Commission, il a répondu : "Je verrais bien des gens comme François Fillon ou Alain Juppé".

Le nom du Premier ministre français est parfois évoqué en coulisses - une fois sa mission achevée à Matignon.

Mais des diplomates européens soulignent combien il serait difficile de confier ce poste à un ressortissant d'un grand pays qui risque d'être accusé par les 21 "petits" pays de l'Union européenne de vouloir constituer un directoire.

En outre, la France est bien servie à l'heure actuelle dans la répartition des postes internationaux prestigieux.

Jean-Claude Trichet préside la Banque centrale européenne (BCE), Pascal Lamy dirige l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et Dominique Strauss-Kahn est directeur général du Fonds monétaire international (FMI).

L'entourage de François Fillon se refuse à tout commentaire.

Quant à l'ancien Premier ministre Alain Juppé, il a dit à Reuters n'être "candidat à rien" mais a réaffirmé sa disponibilité à servir son pays.

L'avis du père de Martine Aubry, premier secrétaire du Parti socialiste, ne manque pas de mordant à l'heure où le PS tente de refaire son unité.

Jacques Delors a choisi de présider le comité de soutien à Vincent Peillon, tête de liste du PS dans le Sud-Est pour les européennes et proche lieutenant de Ségolène Royal.

"Si c'est la gauche qui gagne les élections européennes, vous me réinvitez", a-t-il plaisanté sur France Inter.



http://www.marianne2.fr/Jacques-Delors-plombe-sa-fille-et-pistonne-Francois-Fillon_a177486.html
Jacques Delors plombe sa fille et pistonne François Fillon
Régis Soubrouillard | Jeudi 26 Mars 2009 à 09:50 | Lu 22067 fois
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Drame familial au PS? Peut-être pas encore. Mais les mines risquent d’être sombres ce matin rue de Solferino. Invité à s’exprimer sur France-Inter, Jacques Delors a réservé une belle surprise à sa fille Martine en proposant «ses» candidats pour la présidence de la commission européenne: François Fillon ou Alain Juppé. Martine a dû adorer.



 

 Bayrou, NKM et la liberté de penser
 Le sarkozysme en 5 mots
 Exclusif : hier soir, un Français a adhéré à l'UMP ! Delors qui joue l’ouverture en adoubant François Fillon à la tête de la commission européenne. Sarkozy et l’UMP n’en demandaient sans doute pas tant. Et pourtant, le père de Martine Aubry a osé. Certes ce n’est pas la première fois que Delors marque des buts contre son propre camp. Il est même un orfèvre en l’occurrence, ayant prouvé maintes fois, son «habileté politique. 

Ce matin en direct sur l’antenne de France Inter, l’ancien président de la commission européenne a franchi un nouveau cap. Interrogé par Nicolas Demorand sur son candidat favori pour la présidence  de la commission européenne, Jacques Delors a évoqué un Français.  Refusant, dans un premier temps, de donner un nom.

Fillon et Juppé, les fils préférés de Delors
L’ancien ministre socialiste a très rapidement cédé aux assauts de ses interlocuteurs. Une relance aura suffi : « Je verrais bien des gens comme François Fillon ou Alain Juppé », sans véritablement justifier le choix de ces candidats. Peut-être une certaine austérité  gestionnaire toute « deloriste ».

Jacques Delors a la parole rare - mais ne déçoit jamais...- et c’est mieux ainsi. Au moins pour le Parti Socialiste et Martine Aubry. Pas encore remise de son passage inaperçu au Zénith, elle attendait  sans doute un tout autre soutien paternel en ces temps difficiles. Une phrase aura suffi pour lui plomber sa journée. On est toujours trahi par les siens. Et, en beauté s'il vous plaît.







MOT-CLÉS : aubry, commission européenne, delors, demorand, fillon, france inter, juppé, parti socialiste
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Voir les 142 commentaires
http://www.nationspresse.info/?p=35294
Quand Delors soutient Fillon et Juppé
Posté par Olivier de Granville 28 mars 2009A l’occasion de la sortie de son livre Investir dans le social, l’ancien président de la Commission européenne était hier l’invité de France Inter. Interrogé sur sa préférence pour le futur président de la Commission européenne, l’ex-ministre de l’Economie de François Mitterrand s’est prononcé en faveur de François Fillon et d’Alain Juppé. Le très socialiste père de [...]

A l’occasion de la sortie de son livre Investir dans le social, l’ancien président de la Commission européenne était hier l’invité de France Inter.

Interrogé sur sa préférence pour le futur président de la Commission européenne, l’ex-ministre de l’Economie de François Mitterrand s’est prononcé en faveur de François Fillon et d’Alain Juppé.

Le très socialiste père de la patronne du PS, Martine Aubry,  faisant la promotion de deux Premiers ministres de droite à un poste clef, on aura tout vu.

Ils sont vraiment incorrigibles à l’UMPS…


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