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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 17:16

(dépêches-blog)



http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/2-_Convention_ampoules_cle7ec3ee.pdf
http://www.afe-eclairage.com.fr/uploads/documentation/10059-ext.pdf
http://www2.ademe.fr/servlet/getBin?name=E5ED89B20FFEC669692BE702F5D8CA051234196358232.pdf
http://www.inrs.fr/inrs-pub/inrs01.nsf/IntranetObject-accesParIntranetID/OM:Document:7DADA2C3E57F988FC12571B2002336A5/$FILE/ed984.pdf
http://www.osram.fr/osram_fr/OSRAM_le_groupe/Developpement_durable/Mercure/Nettoyer_les_traces_de_Mercure/Test_de_la_lampe_cassee/index.html
http://khepra.free.fr/loup_voyou/index.php/des-cimetieres-dampoules-et-plein-de-mercure-autour/2005/06/10/
http://www.osram.fr/osram_fr/OSRAM_le_groupe/Developpement_durable/Mercure/En_savoir_plus_sur_le_Mercure/index.html
http://www.stielec.ac-aix-marseille.fr/cours/abati/compens.htm
http://www.agirpourlenvironnement.org/pdf/contenuCO2longue.pdf


http://www.agoravox.fr/enquetes-participatives/article/faut-il-stocker-des-ampoules-a-58304
par Eric Lombard
mardi 30 juin 2009 - 26 réactions
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Faut-il stocker des ampoules à incandescence ?
Alors que le top départ d’une conversion massive de nos lampes est donné aujourd’hui  (30 juin), certains se demandent si les bénéfices annoncés sont bien réels et si l’impact des lampes fluo-compactes sur l’environnement et la santé n’a pas été minimisé. Qu’en est-il vraiment ? Faut-il suivre le mouvement ou résister en stockant des ampoules à incandescence ?

Au terme de cette enquête, il apparaît que les questions soulevées ne sont pas sans fondement. Il est donc conseillé d’appliquer le principe de précaution et de ne changer les ampoules qu’avec parcimonie :

<!--[if !supportLists]-->-  <!--[endif]-->Remplaçons les ampoules les plus utilisées (plus d’une heure par jour) par des fluo-compactes,  mais cherchons les bonnes affaires pour ne pas les payer plus qu’elles ne valent. Et recyclons les en fin de vie.

<!--[if !supportLists]-->-  <!--[endif]-->Pour toutes les autres, ne faisons rien tant qu’elles tiennent le coup. Au besoin, prévoyons quelques ampoules à incandescence de rechange.

 
Le mouvement est lancé : les bonnes vieilles ampoules à incandescence vont peu à peu disparaître des linéaires pour céder la place aux lampes basse consommation, principalement fluo-compactes. C’est une décision européenne reprise en France de manière volontariste par le Grenelle de l’environnement.<!--[if !supportEmptyParas]--><!--[endif]-->

Pas un big-bang, mais presque …<!--[if !supportEmptyParas]--><!--[endif]-->

La convention passée entre l’état et les parties prenantes précise en effet que les ampoules de 100 W et plus seront bannies au 30 juin 2009, celles de 75 W au 31 décembre, celles de 60 W au 30 juin 2010, etc. Mais attention, ni les spots, ni certaines lampes halogènes, ni les lampes spéciales ne sont concernées, du moins pour l’instant (Détails sur le site de l’AFE).<!--[if !supportEmptyParas]--><!--[endif]-->

Dans un récent avis, l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) résume les enjeux. Le remplacement programmé devrait permettre d’économiser 6 TWh (6 milliards de kWh) par an à l’horizon 2016, soit un peu plus d’1% de la consommation électrique française. Il devrait permettre également d’éviter "près de 1 million de tonnes" de CO2, soit un peu moins de 0.2% des émissions françaises de gaz à effet de serre. Enfin, les lampes fluo-compactes seront recyclables à 93%.<!--[if !supportEmptyParas]--><!--[endif]-->

Mais au-delà des objectifs louables d’économie, cette vaste opération constitue sans aucun doute une aubaine pour les fabricants et importateurs de lampes. En substituant des produits vendus autour de 1 € par d’autres vendus autour de 8 €, leurs chiffres d’affaire et leurs bénéfices vont exploser, d’autant que le coût de fabrication des fluo-compactes ne dépasserait pas 2 $ (1.50 €).<!--[if !supportEmptyParas]--><!--[endif]-->

C’est dans ce contexte que sont nées un certain nombre de controverses sur l’opportunité de l’opération, d’autant plus qu’une autre technologie plus prometteuse, les LEDs (diodes électroluminescentes), pourrait prendre le relais dans quelques années.<!--[if !supportEmptyParas]--><!--[endif]-->

 

Les controverses<!--[if !supportEmptyParas]--><!--[endif]-->

Controverse N° 1 : Les lampes fluo-compactes contiennent du mercure qui est volatile et toxique.

Elles en contiennent en effet 3 mg en moyenne, 5 mg maxi. Comme il s’en est vendu environ 30 millions en 2008, cela fait 90 kg de mercure, soit seulement 0.05% des 188 tonnes consommées chaque année en France, mais qui risquent néanmoins de se retrouver un jour dans la nature.

- soit parce qu’on casse une ampoule chez soi.

- soit parce qu’elles n’aboutissent pas, ou pas intactes, dans la filière de récupération qui a été mise en place par Récylum.<!--[if !supportEmptyParas]--><!--[endif]-->

Les vapeurs de mercure sont toxiques. La valeur limite d’exposition professionnelle en France est de 50µg/m3, en moyenne pendant 8 heures par jour, 5 jours par semaine. Si on casse une lampe contenant 5 mg de mercure dans une pièce de 10 m2 (25 m3), à supposer qu’on laisse le temps au mercure de se disperser dans la pièce (ce qu’il ne faut évidemment pas faire, voir ici la conduite à tenir), la concentration théorique atteindra 200 µg/m3. Si on aère efficacement la pièce et qu’on élimine les débris, la concentration va retomber rapidement. Dans le test fait par Osram dans une pièce de 35 m2 (!), la concentration n’a pas dépassé 25 µg/m3 et est retombée à 0 après quelques minutes d’aération.<!--[if !supportEmptyParas]--><!--[endif]-->

Un article du Canard enchaîné avait lancé l’alerte en 2005, mettant l’accent sur les risques liés au recyclage d’un produit aussi fragile et aussi facile à mettre à la poubelle. Pour l’instant, le taux de retour est en effet faible - mais cela peut s’expliquer par la durée de vie de ces lampes dont la commercialisation est récente<!--[if !supportEmptyParas]--><!--[endif]-->

Les fabricants de leur côté font valoir que l’électricité économisée par les lampes fluo-compactes provient souvent (mais peu en France) de centrales à charbon et que le charbon contient du mercure. Globalement, le bilan serait positif. Il y aurait moins de mercure dans les lampes que dans le charbon qu’on évite de brûler. C’est sans doute pour cette raison que l’UE n’a pas relevé de contradiction avec sa stratégie de réduction du mercure adoptée en 2005. Mais pourtant les risques sont différents : on ne respire pas directement ce qui sort des cheminées des centrales thermiques, alors que quand on casse une ampoule, on a le nez dessus !<!--[if !supportEmptyParas]--><!--[endif]-->

Première raison donc d’appliquer le principe de précaution et de limiter nos achats d’ampoules au mercure.<!--[if !supportEmptyParas]--><!--[endif]-->

 

Controverse N° 2 : Les lampes fluo-compactes émettent des radiations électromagnétiques qui ne seraient pas sans danger.<!--[if !supportEmptyParas]--><!--[endif]-->

Les composants électroniques utilisés pour éviter le scintillement génèrent des champs électromagnétiques de basse fréquence (30-60 kHz). Il y a un pic à l’allumage, puis le champ décroît. A plus d’1 m, il est noyé dans le bruit de fond. Entre 1m et 20 cm, il est inférieur aux normes en vigueur pour ce domaine de fréquences. Mais selon les mesures du Criirem il y aurait un problème à moins de 20 cm. Comme il n’existe pas de protocole de mesure normalisé pour effectuer les mesures aussi près de la source, celles-ci n’ont pas été validées. L’ADEME a donc saisi l’AFSSET (Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail) pour officialiser une méthode. En attendant le résultat de nouvelles mesures, il vaut mieux ne pas trop s’approcher …<!--[if !supportEmptyParas]--><!--[endif]-->

Le Comité scientifique des risques sanitaires émergents et nouveaux (CSRSEN/SCENIHR) de la Commission européenne a émis un avis en septembre 2008 sur les effets des lampes basse consommation sur la santé. S’il ne trouve rien à redire sur les champs électromagnétiques, il indique par contre que « la seule propriété des lampes fluorescentes compactes qui puisse éventuellement représenter un risque supplémentaire est le rayonnement ultraviolet et de lumière bleue émis par ces appareils. Dans le pire des cas, ce rayonnement pourrait aggraver les symptômes de quelque 250 000 personnes au sein de l’UE souffrant de maladies cutanées rares qui les rendent extrêmement sensibles à la lumière. (…) L’utilisation de lampes basse consommation à double enveloppe ou d’autres technologies similaires atténuerait les risques tant pour la population générale que pour les patients sensibles à la lumière. »<!--[if !supportEmptyParas]--><!--[endif]-->

 

Controverse N° 3 : La substitution ne sert à rien, car en hiver, il faut compenser la chaleur des ampoules à incandescence par un supplément de chauffage.<!--[if !supportEmptyParas]--><!--[endif]-->

On trouve beaucoup de réponses fantaisistes dans les forums. Cela n’est pas étonnant, car la question est complexe. En l’absence d’étude sérieuse, voici ce qu’on peut affirmer :<!--[if !supportEmptyParas]--><!--[endif]-->

- de par le principe de conservation de l’énergie, toute énergie émise par une ampoule, qu’elle soit thermique ou lumineuse contribue "in fine" à chauffer la pièce dans laquelle elle se trouve. La seule énergie qui s’échappe est la lumière qui sort par les fenêtres quand elles ne sont pas obturées par des rideaux ou des volets. Le reste contribue à chauffer la pièce et se dissipe plus ou moins vite par les parois selon la qualité de leur isolation, de la même manière que la chaleur produite par les radiateurs.
<!--[endif]-->

- la question débattue est de savoir si la chaleur générée par l’allumage d’une ampoule à incandescence modifie la marche du chauffage de la pièce ?

La réponse dépend du mode de régulation du chauffage : régulation générale par sonde extérieure, par sonde intérieure, régulation individuelle par radiateur. Dans le premier cas, l’éclairage est sans influence sur le chauffage, dans le second, seul l’éclairage de la pièce où se situe la sonde a un impact. Dans le dernier cas, l’ADEME indique que dans un appartement de 80 m2 chauffé par des convecteurs électriques, le besoin de chauffage supplémentaire induit par le changement des ampoules serait de 75 kWh par an. Les habitants de ce logement moyen n’économiseraient donc que 200 kWh (au lieu de 275) sur une consommation liée à l’éclairage de 365 kWh.

Dans ce dernier cas, c’est à dire quand chaque radiateur possède une régulation individuelle, la réponse dépend aussi de la position de l’ampoule. Si l’ampoule est au plafond, son allumage ne modifierait pas la marche de la régulation de la pièce (mais probablement celle de la pièce située au dessus).<!--[if !supportEmptyParas]--><!--[endif]-->

- quand le logement est chauffé au gaz ou au fioul, la compensation éventuelle de l’énergie électrique par une énergie fossile oblige à s’enquérir du bilan CO2. Si, comme les antinucléaires, on prend en compte le contenu marginal en CO2 de l’électricité (600 à 700 g CO2/kWh), il n’est pas inintéressant de remplacer une part de la consommation électrique par un peu plus de chauffage aux énergies fossiles (dont le contenu en CO2 n’est que de 200 à 300 g CO2/kWh). Sinon, on estimera qu’il n’est pas indiqué de remplacer du courant électrique d’origine essentiellement nucléaire et hydraulique (40 à 90 g CO2/kWh) par des énergies fossiles brûlées à domicile. (note ADEME/RTE)<!--[if !supportEmptyParas]--><!--[endif]-->

Cette controverse est donc fondée. Les promesses d’économies d’énergie ne seront pas entièrement tenues : dans la plupart des cas, le chauffage devra compenser au moins une partie de la chaleur fournie aujourd’hui par les ampoules à incandescence (mais a priori sans impact négatif sur les émissions de CO2).<!--[if !supportEmptyParas]--><!--[endif]-->

 

Controverses N° 4 : Les lampes fluo-compactes créent de la puissance réactive, qui réduit les économies d’électricité escomptées

Ce n’est pas un inconvénient pour les particuliers qui ne sont pas facturés pour ça, mais c’en serait un pour la collectivité, car la puissance réactive augmente les pertes en ligne.

Il est difficile de se faire une opinion, les fabricants de lampes ne communiquant pas sur ce sujet. J’ai donc procédé à des mesures de cosφ sur des lampes de deux marques. J’ai trouvé des valeurs voisines de 0.6, c’est-à-dire bien inférieures à la valeur de 0.8 en dessous de laquelle EDF facture un supplément à ses clients industriels. Il faudrait bien sûr faire plus de mesures, mais on peut d’ores et déjà affirmer que les économies annoncées sont en partie neutralisées par cet effet. De combien ? Cela devra être évalué.<!--[if !supportEmptyParas]--><!--[endif]-->

 

Vrai ou faux ? <!--[if !supportEmptyParas]--><!--[endif]-->

- Les lampes fluo-compactes produisent une lumière blafarde.
Faux. Les lampes fluo-compactes peuvent produire une lumière froide ou chaude (bleutée ou jaune). Cette caractéristique sera indiquée sur les emballages à partir de septembre 2010.

- On ne peut pas utiliser de variateur.
Vrai. Mais les fabricants commercialisent maintenant des fluo-compactes compatibles avec les variateurs. Cette caractéristique est signalée par un logo sur l’emballage.

- Les lampes fluo-compactes éclairent moins bien.
Faux. Ce sont les tables de correspondance entre anciennes et nouvelles lampes qui sont parfois imprécises. Il faudra s’habituer à parler en lumens, et non plus en watts. En attendant, ne pas hésiter à choisir des puissances un peu plus fortes.

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Que faire ?<!--[if !supportEmptyParas]--><!--[endif]-->

Sylvie, une mère de famille interviewée par Capital (M6, 11 mai 2009) a remplacé toutes les lampes de sa maison pour la jolie somme de 694.40 €. Elle est heureuse d’avoir fait un geste pour l’environnement, mais est consciente qu’elle ne rentabilisera sans doute jamais son investissement. Fallait-il être aussi extrémiste ?<!--[if !supportEmptyParas]--><!--[endif]-->

Sûrement pas ! Je conseille un calcul simple, en oubliant un instant les économies d’énergie, puisqu’elles ne sont pas aussi importantes qu’on veut bien le dire. Les données que j’utilise sont des valeurs moyennes officielles, que chacun peut ajuster à son idée.

Une lampe à incandescence dure 1000 heures et coûte 1 €. Une lampe fluo-compacte de 8000 heures de durée de vie annoncée achetée 8 € ne reviendra donc au final pas plus cher. Mais à condition de l’utiliser 8000 heures, c’est-à-dire au moins 1 heure par jour pendant 20 ans !<!--[if !supportEmptyParas]--><!--[endif]-->

Conclusion pratique : le changement des ampoules utilisées plus d’une heure par jour est forcément gagnant, et d’autant plus gagnant qu’on paiera les fluo-compactes moins de 8 €.<!--[if !supportEmptyParas]--><!--[endif]-->

Trouver des prix bas ne devrait pas être trop difficile, car la convention passée entre le ministère et les enseignes de la distribution et du bricolage prévoit « une opération promotionnelle de très grande ampleur en 2009 ». Une autre piste est donnée par le site suisse topten.ch qui recommande les lampes Ikea, bon marché et de bonne qualité. Mais attention aux importations mal contrôlées. Les marques de fabricant ou de distributeur offrent une certaine garantie de qualité, même si beaucoup de leurs lampes sont aussi fabriquées en Chine.<!--[if !supportEmptyParas]--><!--[endif]-->

Inversement, l’intérêt n’est pas évident pour toutes les ampoules utilisées peu souvent (caves, greniers, pièces inutilisées, résidences secondaires …) ou fréquemment mais pendant de courtes durées (WC, couloirs, salles de bains …). D’une part, toutes les fluo-compactes ne supportent pas les allumages fréquents ni ne donnent leur pleine puissance immédiatement, d’autre part, le jeu n’en vaut pas la chandelle. Ni économiquement, ni, on l’a vu, du point de vue de l’environnement. L’ADEME contactée pour cette enquête conseille, pour ces utilisations, de garder les vieilles ampoules jusqu’à ce qu’elles grillent.<!--[if !supportEmptyParas]--><!--[endif]-->

Faut-il faire des stocks en prévision de cette éventualité ? L’ADEME ne le préconise pas, mais on peut le faire, de manière raisonnable - pas plus d’une pour trois - car la technologie va évoluer très vite. On peut en tous cas garder les ampoules à incandescence remplacées plutôt que les jeter.<!--[if !supportEmptyParas]--><!--[endif]-->

Pour terminer, un petit coup de projecteur sur les lampes halogènes haute efficacité. Vendues quelques €, elles durent plus longtemps et sont plus économes que les ampoules à incandescence, sans présenter les inconvénients des fluo-compactes. Elles peuvent représenter un bon compromis, à condition de les trouver effectivement chez les détaillants.<!--[if !supportEmptyParas]--><!--[endif]-->

Remerciements : le déclic de cette enquête m’a été donné par l’article d’Eugène Wermelinger dans Agoravox : Ampoules basse consommation, mais haute dangerosité ? Merci également à Liberty, fergus, lapa, roger_imotep, Truk, jacques, dont j’ai suivi les pistes indiquées dans leurs commentaires.

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Crédit photo : zetson
 Mots-clés Environnement Santé

http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/ampoules-basse-consommation-mais-50219
par eugène wermelinger (son site)
lundi 19 janvier 2009 - 105 réactions
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Ampoules basse consommation, mais haute dangerosité ?
 « On croyait bien faire en achetant (cher) des ampoules à économies d’énergie. Erreur !
Ces mini-usines d’éclairage contiennent du mercure et émettent de puissants champs électromagnétiques.
Elles coûtent 4 fois plus cher que les ampoules classiques, mais on nous dit partout qu’il ne faut plus acheter que des ampoules basses consommation parce qu’elles protègent la planète et durent plus longtemps.
Estampillées "Ecolo" un peu vite, ces ampoules sont pourtant de véritables bombes à retardement car elles contiennent une quantité non négligeable de mercure à l’état gazeux et parce qu’elles émettent des champs magnétiques et des radio fréquences.

Elles fonctionnent exactement comme les tubes fluorescents : une décharge électrique provoque la collision d’électrons avec des ions de vapeur de mercure, générant un rayonnement ultraviolet par excitation des atomes de mercure. L’innovation technique est basée sur l’adjonction d’un circuit électronique intégré comprenant un starter et un ballast (transformateur) . Le ballast électronique émet des champs magnétiques de basses fréquences entre 50 et 500 Hz ainsi que des hautes fréquences entre 20 et 60 kHz destinées à corriger le défaut inhérent à cette technologie, qui est de diffuser une lumière papillotante.

Alerté par des porteurs de pacemaker ayant subi des interférences électromagnétiques à proximité de ces ampoules, Pierre le Ruz, directeur scientifique du centre de recherche et d’informations indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques ( CRIIREM) , a vérifié : " nous avons, entre autres, mesuré des radiofréquences harmoniques jusqu’à 200V par mètre, alors que les valeurs limites en vigueur est de 27V/m."

http://www.generationbio.fr/files/cd4424411abea5481b12a8d0d382b20a-301.html

L’électro-pollution ainsi générée entraîne une diminution de la mélatonine, une hormone qui induit le sommeil, régule l’humeur et inhibe la prolifération des cellule cancéreuses. La revue scientifique The Lancet a publié dès 1978 une étude reliant diminution de la mélatonine et cancer du sein. D’autres études ont montré qu’il en est de même pour l’hypertrophie bénigne de la prostate, le cancer de la prostate, de l’ovaire, du col de l’utérus, du poumon, de l’estomac, de la thyroïde et le cancer colorectal.

Autres conséquences à court terme : troubles du sommeil, excitabilité, irritabilité et hyperactivité. Il faut donc éviter les ampoules basse consommation, notamment à côté de la tête. Mieux vaut opter pour les bonnes vieilles ampoules à incandescence. Quitte à réduire la durée d’éclairage pour économiser les ressources de la planète en allant nous coucher plus tôt !

Annie Lobé »
La fée électricité" Santé publique Editions

http://terredefemme.com/des-ondes-electromagnetiques-dans-les-ampoules-basse-consommation-par-annie-lobe.html
http://www.aufaitmaroc.com/fr/mavie/bien-etre/article/les-lampes-a-economie-denergie-dangereuses-pour-la-sante/

« Attention à la casse !!!
Chaque lampe basse consommation contient 0,05mg de mercure. En les cassant on s’expose donc à respirer des vapeurs toxiques. Alors qu’il faudrait inciter les consommateurs à faire très attention en manipulant ces lampes.
Les vendeurs se gardent bien de nous donner de telles précisions. Comme pour tous les produits dangereux, leur recyclage est obligatoire. Il est d’ailleurs payé par les consommateurs à raison de 0,20 E ht par ampoule.

Actuellement, seulement 36% des ampoules jetées seraient recyclées tandis que les ventes ont presque doublées en 4 ans pour représenter environ 25 millions d’unités. C’est donc une énorme quantité de mercure qui se retrouve dans la nature. » Il y a peu d’années les thermomètres médicaux à mercure ont été supprimés et voilà qu’on n’a porté aucune attention à ces ampoules !


 Texte repris de : « Pratique de santé juillet 2008 » -

Il y a un peu plus d’une année j’en ai acheté une demie-douzaine dans un esprit de conscience environnementale. Dès la mise en place, j’ai été incommodé par une lumière trop blanche à ma perception . Aussi n’ai-je monté ces ampoules qu’en binôme avec des ampoules à incandescence. A ma surprise deux d’entre elles ont rendu l’âme au bout de moins d’une année seulement alors que dans le même temps celles à incandescence – pourtant ramenées il y a huit ans de mon déménagement – continuaient leur fonction ! Donc cette durée de vie prédite extra-longue – dix fois celle de l’ampoule classique avec garantie de 3 ans - s’avérait fausse. Statistiquement il m’est interdit d’en conclure que l’argumentation durée est fausse, aussi je compte sur vos témoignages dans vos commentaires pour me faire une idée. Sur l’emballage je trouve un code barre indiquant en premier 6 93, soit la Chine comme origine - avec ses problèmes de protection de leurs ouvriers. Je venais donc de participer à la mise en danger de nos emplois, et d’aggraver le déficit commercial extérieur, modestement bien sûr, mais si on va nous imposer ces normes, cela fera du dégât. Je me demande sincèrement s’il ne serait pas judicieux de me faire un petit stock d’ampoules à l’ancienne, (encore produites en France ?) avant que la loi ne les interdise, ou que l’on n’en trouve tout simplement plus sur le marché.

http://www.eco-sapiens.com/actualite-224-La-fin-des-ampoules-a-filament-en-2010.html

à ouvrir - très conseillé :

http://tf1.lci.fr/infos/jt/0,,3560196,00-dangers-ampoules-basse-consommation-.html

Et pour demain : les ampoules à leds, plus performantes ? Ou y aura-t-il un autre revers à la médaille ? Voir ici :

http://www.demain-la-terre.net/Les-ampoules-a-LEDs



 Mots-clés Energie

Par roger_imotep (xxx.xxx.xxx.85) 19 janvier 19:46 
Bonjour
Bravo Monsieur Eugène pour cet information.
Je suis électricien industriel depuis 40 ans et j’en ai vu des vertes et des pas mures. Et dans le domaine des rayonnements peu importe le principe de précaution, au contraire plus il y de malades, plus cela fera de travail pour les professionnels de santé et de chimie (pharmaceutique). Imaginez le nombres de chomeurs supplémentaires si l’on devait interrompre ce business !

En attendant faites les stocks car après la suppression des lampes à incadescences EDF va modifier la facturation énérgétique en instaurant le comptage de puissances réactives : les spécialistes comprendront. L’ampoules sera plus chére et le courant aussi.

Bizarres que les experts en la matière issus des mêmes écoles ont souvent des conclusions ( ou des occlusions, je ne me rappelle plus du mot qui convient) diamétralement opposés.

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Par Truk (xxx.xxx.xxx.31) 20 janvier 00:52
La pollution au mercure est effectivement un problème (toutes les lampes à décharge en contiennent, d’ailleurs) :

Il y a cinq fois plus de mercure dans la pile de votre montre que dans une LFC !
source : http://fr.ekopedia.org/Ampoule_fluo...

Utilisons moins d’énergie pour résuire nos émissions de mercure.
source : http://www.ec.gc.ca/MERCURY/FR/do.cfm

Des solutions ?
Utilisons des montres mécaniques, produisons moins de dechets, et brossons-nous les dents pour éviter les amalgames dentaires !





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Par Liberty (xxx.xxx.xxx.207) 25 janvier 13:12
[...] Les lampes dites "éco" sont en fait des lampes fluos (ou improprement appelées Néon).
Ce sont des lampes à décharge qui ont toutes [...] le catastrophique inconvénient de créer de la puissance réactive.

Les industriels [...] gardent ce problème sous silence car les fournisseurs d’électricité, comme EDF, ont établi depuis des décennies que les particuliers qui n’utilisaient que très peu de tubes "néon" ou de moteurs et encore moins de grosses installations avec de grosses bobines, produisaient peu de puissance réactive.
Donc ils ne mettent pas de comptage propre à cette puissance, compteur de KVAR.

De fait si ces marchands de soupe mettent sur le marché des objets qui en produisent énormément ils n’en parlent pas puisque à priori EDF ne compte pas cette puissance pour les petits usagers.

N’empêche que cette puissance réactive est catastrophique : elle oblige de prévoir des lignes plus grosses, ainsi que les transfos et de même pour les génératrices.

C’est écologiquement catastrophique, il faut produire plus pour de la puissance qu’on ne voit même pas.
A tel point que EDF facture (très cher) le KVAR sur les gros consommateurs (usines, grandes surfaces etc) lorsque que le facteur phi de l’installation passe en dessous de 0,85.
Or il n’est pas rare que ces lampes se cantonnent à 0,5 de facteur de puissance. [...]

Merci à Roger i-motep


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 2 votes  Par Truk (xxx.xxx.xxx.31) 25 janvier 14:33
Bonjour,

 Pour compenser le facteur de puissance, un condensateur suffit. Certaines LFC en sont équipées.

http://www.standardpro.com/sheets/pdf/Hi-Lights_Octobre_2008_FR.pdf

http://www.ee.bgu.ac.il/ instlab/Experiments/05_FlurLamp/PowerFactor1.pdf

http://www.enertech.fr/docs/Lfc.pdf

http://irc.nrc-cnrc.gc.ca/pubs/cp/lig3_f.html

 

Quand vous achetez une machine à laver, vous vous souciez de son cos phi ?

 

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 0 vote  Par Truk (xxx.xxx.xxx.31) 25 janvier 14:43
Euh désolé pour le message bizarre et pour le lien mort.
Le voici :
Power Factor


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Par fergus (xxx.xxx.xxx.20) 19 janvier 10:32 
Non seulement ces ampoules pourraient en effet se révéler dangereuses, mais il est un fait qu’elles éclairent nettement moins que leur puissance affichée en terme d’équivalence, de l’ordre de 15%.

D’autre part, des spécialistes ont affirmé lors d’un récent débat dans les médias que des LED performants seront utilisables dans les formats d’ampoules traditionnels d’ici à quatre ans. Si cela se confirme, il semble en effet utile d’attendre et de se constituer un stock d’ampoules traditionnelles pour éviter le passage aux ampoules BC laides et inadaptées à de très nombreux luminaires.

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Par Lapa (xxx.xxx.xxx.141) 19 janvier 11:03 
Bonjour,

juste pour signaler quelques incohérences techniques dans vos propos concernant les émissions électromagnétiques :

tout d’abord les rayonnements à 30kHz ne sont pas de la haute fréquence, gamme qui commence à partir de 3 MHz. Il s’agit de basse fréquence (normalisée Low frequency par l’UIT) les 50 et 500Hz sont des ELF (extremment basses fréquence).

Contrairement à ce qui est affirmé, à ces fréquences, les valeurs limites sont, pour le champ électrique proches de 300V/m (public). vous pourrez vérifier sur ces courbes :
http://www.yrh.com/nws/june/1/fr/gr...

le 27V/m concerne les fréquences proches de 100MHz (la FM par ex) ; on en est loin !

ceci étant, c’est un peu idiot de mesurer le champ électrique en basse fréquence puisqu’il s’agit surtout d’un champ magnétique, or à ces fréquences là, nous ne pouvons nous trouver en zone de champ formé et donc le couplage champ électrique et champ magnétique n’est pas fait. Donc il convient, de mesurer le champ magnétique (en A/m ou l’induction en Teslas) le champ électrique seul ne suffit pas.

La bonne méthodologie consiste donc à :

faire une analyse spectrale de l’ampoule en émission pour avoir les fréquences d’oscillation et donc de création de champ magnétique.
mesurer le champ magéntique et adapter la valeur limite à la fréquence d’émission prépondérante (c’est important sinon on dit vraiment n’importe quoi).
Eventuellement, faire la même chose avec le champ électrique (mais ce dernier est logiquement moins contraignant).

Sinon je confirme, OUI ces ampoules puent l’arnaque.






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 5 votes  Par wesson (xxx.xxx.xxx.62) 19 janvier 11:38 
@lapa,

au niveau du rayonnement, ce qui a le plus tendance à emettre dans le domaine des radiofréquences, c’est encore une fois l’alimentation.

En pratique, les alims de ces lampes basse conso sont souvent composés de 2 transistors de commutation donnant sur un transformateur HF composé d’un petit tore de ferrite.

En fait, ça oscille un peu à la fréquence que ça veut, qui peut aller jusqu’a quelques mégahertz. Plus l’alim (donc la ferrite) sera petite, plus la fréquence de travail de l’ensemble sera élevée.

Par manque de matériel je ne puis mesurer le champ électromagnétique autour de ces charmantes ampoules, cependant au niveau de la fréquence, j’en ai une mesurée à 3 MHz.

Donc oui, les alimentations de ces lampes ont le potentiel pour générer des champs électromagnétiques non négligeables dans le domaine spectral des hautes fréquences.



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 3 votes  Par Lapa (xxx.xxx.xxx.141) 19 janvier 12:06 
Pour ma part je n’ai jamais rien mesuré au delà de 100kHz. j’ai pourtant le matériel nécessaire. A vrai dire les émissions les plus fortes au delà de 100 khz dans la bande 100kHz-80MHz sont régulièrement les stations GO. Et encore à Paris on doit pas aller à plus de 0,3V/m ; Aucune ampoule ne m’a fait paraître de pic significatif qui sorte du bruit.

ceci étant je ne les ai pas toutes testées . Je referai quelques essais plus proches.


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 1 vote  Par Ranjo (xxx.xxx.xxx.161) 26 janvier 09:26
Bonjour,

la limite mentionnée sur le lien au dessus ne protege pas de tous les risques.

elle ne sert qu’a proteger de certains risques biologiques , en particulier le risque thermique , ce qui est totalement insuffisant pour tous les effets biologiques et une escroquerie pour les risques liés à la compatibilité électromagnétique.

savez vous pourquoi la courbe remonte vers 300 MHz jusque environ 2GHz ?

c’est parceque cette limite venant de recommandations de l’ICNIRP ne prend en compte dans cette zone que le risque d’echauffement des tissus en profondeur, elle considere donc que dans cette gamme de frequence les ondes vont être absorbée par la peau et donc moins passer dans les tisssus profond !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Les risques augmentent donc avec la fréquence pour la peau contrairement à la tendance de cette courbe, cette courbe est utilisée par les pollueurs en faisant faisant croire qu’elle permet de proteger de tous les risques il s’agit d’une falsification de la realité scientifique ayant pour but de tromper la population.

et de parlons pas des risques de perturbation des appareils electronique dont les 20 millions d’appareils a usage medical d’immunité 3V/m (pour les frequences supérieures a 80Mhz) utilisés en France repondant a la norme 60601-1-2.

Dés 3V/m les ondes pourront tuer en provoquant des dysfonctionnement d’appareil electronique ce niveau est plus de 20 fois inferieur a la courbe citée soit 400 fois en densité de puissance !

les organismes qui diffusent cette courbe en laissant croire qu’elle protege de tous les risques afin de tromper la population en lui disssimulant des risques peuvent etres poursuivi pour tromperie aggravée.

 

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Par wesson (xxx.xxx.xxx.183) 19 janvier 10:52 
Bonjour l’auteur,

ENFIN, Enfin un article qui y voit assez clair sur les couleuvres que l’on tentes de nous faire avaler.

Et non, les ampoules basse consommation ne sont pas la panacée. Et oui, si on en fait le bilan, c’est pour le moins mitigé.

D’une part, ces ampoules basses conso ne sont finalement que des néons, avec juste une technologie un peu différente. Les néons traditionnels ont une cathode dite "chaude", alors que les néons des ampoules basse conso ont elle une cathode "froide". Effectivement, ils consomment un peu moins, mais ont besoin d’une alimentation électronique pour les faire fonctionner, et qui elle même consomme un peu.

Et c’est là ou ça cloche : fabriquer de l’électronique (transistor de commutation, ferrite, condensateur HT, ...), c’est polluant et consommateur en énergie en amont.

Ainsi on se focalise sur la consommation en fonctionnement tout en oubliant la consommation pour la mise en oeuvre.

Pour les led, c’est encore pire : Le semiconducteur employé est du Nitrure d’indium Gallium ou du nitrure de Gallium et du phosphore (pour les led blanches). Les métaux utilisés sont rares, et la fabrication de semiconducteur à partir de ça est extrèmement énergivore. Pire : Même si la LED consomme très peu, son alimentation encore plus complexe va elle consommer de manière significative. Avec une led du commerce de 1 Watt, j’ai pu personnellement mesurer une consommation de 19 Watts. Conclusion : 1 watt pour la LED, 18 watts pour l’alimentation !

Bref, là encore ce n’est pas forcément la solution la plus complexe et la plus technologique qui, finalement est la meilleure du point de vue environnemental.


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 14 votes  Par foufouille (xxx.xxx.xxx.33) 19 janvier 12:19 
"Avec une led du commerce de 1 Watt, j’ai pu personnellement mesurer une consommation de 19 Watts. Conclusion : 1 watt pour la LED, 18 watts pour l’alimentation !"

tu t’es fait rouler grave
une alimen consomme un peu plus que la puissance demande
donc ton alim etait certainement faite pour sortir beaucoup de puissance et pour chauffer
n’importe quel electronicien te feras une alim de 1W
tu peut meme la faire toi meme ou l’acheter en kit


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 3 votes  Par faxtronic (xxx.xxx.xxx.45) 19 janvier 12:50 
a foufouille :

L alim d une lampe avec led est integre dans la lampe.

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 3 votes  Par foufouille (xxx.xxx.xxx.33) 19 janvier 12:54 
bien sur qu’elle integre
mais ca se remplace comme tous les composants electronique
il est probable que le voltage soit tres insuffisant en cas de surchauffe et donc surconsommation
l’alim integre grillera donc tres vite



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 1 vote  Par wesson (xxx.xxx.xxx.183) 19 janvier 15:00 
@foufouille,

Une led en pratique, ça fonctionne sous quelques volts et à courant constant. Il y a 2 stratégie pour arriver à ça à partir du 220V : Alim à transformateur, ou alim à découpage.

A transformateur, c’est lourd (à cause du transfo) et pas vraiment miniaturisable (donc intégrable dans une lampe)
A découpage, plus besoin de (gros) transfo, mais c’est plus fragile. C’est d’ailleurs là aussi qu’est l’arnaque des ampoules basse conso. Le tube a effectivement une durée de vie très supérieure aux lampes à filament, mais son alimentation intégré dégage en général au bout de 1 à 2 ans.Et dans ce cas, l’ampoule est bonne à jeter alors que le tube pourrait encore fonctionner avec une autre alimentation.

et dans tous les cas, les alimentations ont des consommations propres, et un rendement plus ou moins bon. Consommer de l’énergie pour ses propres besoins, c’est une caractéristique intrinsèque de toute électronique, quelque soit les composants et la technologie employée. Dans le cas que j’évoquais, 18 watts de consommation pour une alim de ce genre c’est pas énorme. Cependant, dans le contexte d’un éclairage d’une LED qui ne fait que 1 watt, c’est évidemment excessif.

Et toutes les personnes qui s’y connaissent un peu en électronique savent que ce sera très dur de faire des alims performantes et peu consommatrices pour brancher des LEDS sur le 220V de manière efficace ...




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 2 votes  Par foufouille (xxx.xxx.xxx.191) 19 janvier 18:02 
@ wesson
vu la consommation des led haute puissance 4-5v sous quelques miliamperes, c’est tres facile
hors miniaturisation CMS, ca chauffe pas et ca consomme pas 19w pour 1w
on trouve des kits pour led dans toutes les boutiques d’electroniques
si un appareil electronique chauffe c’est qu’il est fait pour

prend le cas des vielle chaines de 70-80....... increvable


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 1 vote  Par foufouille (xxx.xxx.xxx.191) 19 janvier 18:05 
http://www.gotronic.fr/catalog/kits...

alim pour led


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 1 vote  Par foufouille (xxx.xxx.xxx.191) 19 janvier 18:07 
http://www.gotronic.fr/catalog/opto...

les led
on trouve aussi plus de kit sur conrad.fr


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 1 vote  Par brieli67 (xxx.xxx.xxx.122) 20 janvier 03:25
http://www.pearl.fr/luminaires/lamp...

Faut se tirer quelques fils en 24 V continue à partir de ses éléments Photo- voltaïques ou stocké en accus qui sont encore chers et lourds. On peut supprimer les "transfos" de nombre de nos machines à vaiselle noire....
et moins réchauffer l’athmosphère.....
Sinon dans le "canal" des micro-moteurs à hydrogène... une goutte H2O pour faire tourner votre montre pendant un an. Déja en vente, beaucoup moins chère que celle du député Dray.

Pour les LED, il y a de différentes générations.
http://www.seoulsemicon.com/en/prCe...
En labos de recherche une des découvertes majeures de 2oo5 : des DEL émettant directement de la lumière blanche. Mais mon non Monsieur, on voit toujours rien venir !! Rétention technologique sans nul doutes.

Aux bricoleurs aux jardiniers, les légumes sous LED et en aéroponie par un amateur éclairé
http://www.greenpinelane.com/

A l’étude des serres sous diodes LED alimentées par la photovoltaïque déversant la nuit sans émettre de la chaleur plein plein de photons pour prolonger la photosynthèse de notre verdure.
Dans les galeries marchandes des Grands Magasins, Il y a déjà des salad-shops avec des automates qui produisent 5oo têtes de laitues par jour en hors-sol ;Bientôt les fines herbes des radis des mini-légumes...
Qui sait de la gariguette et des fraises des bois !




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 3 votes  Par maxim (xxx.xxx.xxx.112) 19 janvier 10:58 
et bien dis donc, heureusement que j’ai fait un bon stock d’ampoules à incandescence .......

il suffit de mettre les bons Watts correspondants à l’utilisation recherchée ,ou mieux ,acheter un potentiomètre linéaire qui permet de règler l’intensité suivant le besoin du moment !

j’ai essayé ces ampoules basse consommation dans le salon et sur les lampes de chevet ,non seulement elles sont trop grandes ,et en plus ,on voit que dalle pour bouquiner !

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 3 votes  Par Halman (xxx.xxx.xxx.244) 19 janvier 17:03 
Tout à fait, pour y voir quelque chose il faut prendre des 25 watt équivalent 120, et encore c’est faiblard.

Il faut donc en mettre au moins une deuxième.

On remplace donc une à incandescence de 100 watts par deux de 25 de consomation mais d’équivalent 120. On consomme donc 50 au lieu de 100 pour un éclairage pas terrible à peine mieux que les cochonneries de néons.

Quand je reçois du monde même avec quatre 120 watts de nouvelle génération dans la salle de séjour les gens se plaignent de ne pas voir grand chose dans leur assiette.

Pour y voir quelque chose correctement, le gain de consommation est donc strictement nul.



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http://khepra.free.fr/loup_voyou/index.php/des-cimetieres-dampoules-et-plein-de-mercure-autour/2005/06/10/
10/06/2005
Des cimetières d’ampoules et plein de mercure autour
Classé dans : consommation, désintoxicant, santé, écologie — @ 11:23
C’est l’un des produits à la mode dans les supermarchés. Et furieusement écolo. Selon leurs fabricants, les lampes fluo-compactes sont cinq fois plus puissantes que nos vieilles ampoules à filament, et durent cinq à six fois plus longtemps.
Merveilleux, à un détail près que se gardent de mentionner la plupart des étiquettes : ces lampes peuvent se transformer en déchets toxiques. Car elles contiennent une redoutable substance, présente à l’état liquide, et mélangée à une poudre fluorescente : du mercure.
Les modèles les plus récents en renferment 3 milligrammes, mais d’autres, jusqu’à 25 milligrammes. Dans une déchetterie, la concentration de ces ampoules quand elles sont cassées, peut assaisonner l’air ambiant ( le mercure est très volatil ) et le sous-sol de plusieurs grammes de ce poison.
Dans les environs de Sarreguemines ( Moselle ), la société Argor, censée retraiter ces lampes à vapeur de mercure, en a stocké près de 250 000 avant de faire faillite voilà quelques mois. Selon un témoin, 20 % de ces ampoules abandonnées étaient cassées. Bilan : environ 750 grammes de mercure répandus sur les sols et dispersés dans l’atmosphère du bâtiment.
Pourquoi les fabricants - Phillips, General Electric, Claude, Osram - se montrent-ils si discrets sur la toxicité ( potentielle ) de ce produit? Réponse du syndicat de l’éclairage : parce que personne - et même pas le ministère de l’Industrie - ne les oblige à l’évoquer. Celui-ci a bien fait classer ( dans deux décrets de 1997 et 2002 ) ces lampes parmi les déchets dangereux. Mais sans imposer cette mention sur les étiquettes.
Résultat : sur 70 millions d’ampoules produites chaque année, seules 15 % d’entre elles sont éliminées et recyclées, en général par les industriels ( au parfum ) qui les utilisent. Les particuliers, faute d’information, les jettent tout bonnement à la poubelle après usage. Des centaines de kilos de mercure sont ainsi mélangés au détritus ménagers…
Le zèle écologique doit éviter de ruiner cet agréable commerce. JC

Le Canard Enchaîné du 1er juin 2005.

http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2009/06/magdi-allam-un-eurod%C3%A9put%C3%A9-sous-haute-surveillance.html#comments
25/06/2009
Magdi Allam, un eurodéputé sous haute surveillance
Lorsqu’il se déplace dans les couloirs du Parlement européen ou lorsqu’il déjeune, on ne peut que le remarquer : Magdi Allam, ancien journaliste d’origine égyptienne, ne se déplace pas sans une nuée de gardes du corps qui forment un rideau défensif. Il faut dire qu’Allam ne fait pas les choses à moitié : les hommes chargés de sa protection rapprochée ne sont pas moins de huit, les frais étant partagés par l’Italie et la Belgique.



Fondateur d’un petit parti, « Protagonisti per l'Europa Cristiana » (nul besoin de traduire…), il s’est fait élire au Parlement européen en s’associant avec l’UDC (l’Union du centre) et siège sur les bancs du PPE (chrétiens-démocrates). S’il est protégé, c’est qu’il a fait l’objet de menaces de la part des islamistes de son pays d’origine à la suite de sa conversion au catholicisme, en mars 2008. C’est même le pape Benoît XVI qui l’a baptisé, en grandes pompes, à Saint-Pierre de Rome, de quoi déclencher l’ire des fondamentalistes de son pays.

Lorsqu’il était journaliste à la Repubblica, il a soutenu la guerre en Irak, ce qui n’était pas précisément la ligne de son journal. Il l’a donc quitté pour rejoindre le Corriere della Sera et il est devenu de plus en plus critique à l’égard de la religion musulmane, jusqu’à sa conversion… Gageons qu’il va mettre de l’animation lors des débats sur l’immigration.




Rédigé le 25/06/2009 à 19:05 dans Parlement européen | Lien permanent

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