PARIS (AP) - Le ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy a rappelé lundi que l'introduction de la proportionnelle au Parlement était "une demande de l'UDF depuis le début".
Les déclarations de Ségolène Royal sur la proportionnelle comme une perche tendue au FN "fait un peu peur: il faut qu'elle sache que l'UDF a demandé depuis le début, depuis des dizaines d'années, une partie de proportionnelle parce que cela fait partie du programme des centristes", a-t-il expliqué sur LCI.
"Ne pas penser aux Verts, aux extrêmes de son coté, à l'UDF c'est faire une erreur politique", a lancé le ministre des Affaires étrangères venu de l'UDF. "Cela s'appelle le pluralisme: il est bon pour le respect de tous les électeurs que toutes les tendances soient représentées au Parlement".
Quant à la position de François Bayrou qui a débattu avec Ségolène Royal, M. Douste-Blazy a constaté que "tous les UDF et tous les députés de l'UDF, pratiquement tous, sont du coté de Nicolas Sarkozy". "Il y a une majorité présidentielle ouverte, l'UDF a sa place, a toujours eu sa place dans le centre droit".
Interrogé sur le débat du 2 mai entre les deux candidats, le ministre des Affaires étrangères a souligné que Ségolène Royal "depuis six mois repousse la confrontation entre les deux projets". "J'ai hâte de voir, je ne me fais pas de souci, je sais que ce candidat, que je soutiens, est le fruit d'une expérience très forte et un projet mûrement réfléchi et beaucoup travaillé", a-t-il ajouté.
Lundi 30 avril 2007, 9h58
PARIS (AP) - Le conseiller politique de Nicolas Sarkozy, Patrick Devedjian, estime qu'"il faut accepter les revendications de ses partenaires" au sujet de l'introduction d'une dose de proportionnelle, revendication de longue date de l'UDF, qui serait "en débat" avec l'UMP.
"Nicolas Sarkozy en a déjà parlé notamment à propos du Sénat où elle existe et où on pourrait l'accroître, et il en a parlé dans la relation avec les centristes", a rappelé Patrick Devedjian lundi sur Canal+. Des centristes qui "ne cessent de (lui) tendre la main" avec 21 sur 29 députés qui l'ont rejoint.
Pour l'ancien ministre, le reproche adressé à Brice Hortefeux, qui avait évoqué le premier l'introduction de la proportionnelle, réside dans le fait de "l'avoir fait à un mauvais moment: cela avait l'air de s'adresser au FN alors que ce n'est pas le sujet mais peut être le sujet avec les centristes".
"C'est un sujet de débat entre l'UMP et les centristes éventuellement, mais pas avec le FN, qui n'appartient pas à la majorité présidentielle", a ajouté le député des Hauts-de-Seine.
Par contre, "il ne faut pas augmenter le nombre des députés" qui est aujourd'hui de 577, mais "il faudra supprimer une partie des députés tels qu'ils sont élus actuellement", a proposé Patrick Devedjian.
Lundi 30 avril 2007, 11h09
commenter cet article …