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2 mai 2007 3 02 /05 /mai /2007 18:28
(Dépêches)



PARIS (Reuters) - A une semaine du second tour, Ségolène Royal a déclaré dimanche qu'elle ne s'interdisait rien quant à la composition de son futur gouvernement si elle accède à l'Elysée.

Interrogée sur Canal+ sur la possibilité qu'elle choisisse François Bayrou comme Premier ministre, la candidate du PS, du MRC et du PRG a déclaré : "Je ne m'interdis rien".

"Je pense que ce n'est pas ce qui se passera mais je ne m'interdis rien sur le choix de mon Premier ministre", a-t-elle ajouté.

Dimanche 29 avril 2007, 13h36



PARIS (AP) - François Hollande a estimé dimanche que l'UDF ne faisait pas partie d'une potentielle majorité présidentielle de Ségolène Royal présidente car le parti centriste n'a pas "rejoint le pacte présidentiel" de la candidate socialiste.

"La majorité présidentielle, ce sont les partis politiques qui ont adhéré au pacte présidentiel", a réaffirmé le premier secrétaire du Parti socialiste, invité du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI avec l'ancien Premier ministre Alain Juppé.

"Pour le moment, il y a les forces de gauche, mais il n'y a pas d'autres partis qui se sont aujourd'hui manifestés pour constituer la majorité présidentielle", a poursuivi François Hollande, soulignant que le futur chef de l'Etat devrait "forcement tenir compte" des résultats des législatives "pour constituer ainsi son gouvernement".

De son côté, Alain Juppé a estimé que "la totalité des forces de l'UMP, les trois quarts des parlementaires UDF et quelques personnalités de gauche" formaient "le contour de ce qui sera la majorité présidentielle" en cas de victoire de Nicolas Sarkozy. "Tous ceux qui soutiendront (son) projet présidentiel seront dans la majorité présidentielle".

En ce qui concerne le fonctionnement des institutions, l'ancien Premier ministre s'est dit "tout à fait hostile à ce qu'on change de République", mais "pas du tout hostile à ce qu'on encadre (l'article) 49.3 à condition qu'on trouve des mécanismes pour éviter le blocage parlementaire". Il a réaffirmé son ouverture à l'introduction d'une part de proportionnelle dans les élections.

"Nous sommes tout à fait prêts à l'évolution", a-t-il déclaré, mais "nous tiendrons bon sur le fait majoritaire parce que les ménages à trois en politique, ça ne marche pas".

Interrogé sur la principale qualité du candidat de l'UMP, Alain Juppé a répondu: "la capacité de parler vrai", refusant "par élégance" de citer le principal défaut de Ségolène Royal, tandis que François Hollande jugeait que "le défaut de Nicolas Sarkozy, c'est qu'il dit ce qu'il pense, ce qui veut dire qu'il fera ce qu'il dit, et c'est suffisamment inquiétant pour s'en alarmer aujourd'hui".

Dimanche 29 avril 2007, 20h26





PARIS (Reuters) - Ségolène Royal redit, dans un entretien accordé au Monde, qu'elle ne s'interdit pas de prendre François Bayrou comme Premier ministre si elle est élue et de sceller un accord de gouvernement avec toutes les composantes d'une majorité présidentielle.

La candidate socialiste précise, dans cette interview que le quotidien publie lundi, qu'il y aura des accords de désistement aux élections législatives en juin si le dirigeant centriste rejoint sa majorité présidentielle.

"Si une majorité présidentielle se constitue, ainsi qu'un gouvernement, il faudra un accord entre organisations pour constituer une majorité parlementaire, capable de mettre en oeuvre le pacte présidentiel", explique-t-elle.

Selon elle, c'est aujourd'hui à François Bayrou de se définir. "S'il vient sur la majorité présidentielle, il fera partie de la majorité présidentielle. Comme toutes les autres forces politiques qui ont appelé à voter pour moi", dit-elle.

A la question pourriez-vous prendre François Bayrou comme Premier ministre, elle répond : "Je l'ai déjà dit: par définition, je ne m'interdis rien."

Priée de dire si, à ses yeux, le Parti socialiste est prêt à de tels accords, Ségolène Royal répond : "C'est la dynamique politique qui va le définir. Là, je construis une majorité présidentielle dans la cohérence, la clarté, le respect des partenariats et les valeurs du progrès économique, social et écologique."

Lundi 30 avril 2007, 12h02




PARIS (AFP) - A six jours du scrutin, Ségolène Royal, qui veut "sortir des schémas traditionnels", mise sur le social-démocrate Dominique Strauss-Kahn pour attirer l'électorat de François Bayrou tout en cherchant à rassurer son aile gauche.

Dominique Strauss-Kahn "pourrait être un très bon Premier ministre, si tel est mon choix", a déclaré lundi la candidate socialiste dans un entretien au Monde daté de mercredi.

La remise en selle par Ségolène Royal de l'ancien ministre des Finances, écarté en début de campagne après des primaires socialistes durant lesquelles il n'avait pas épargné sa rivale, est désormais acquise.

L'organisation, peu après le premier tour de la présidentielle, d'un déjeuner en tête-à-tête, très médiatisé, dans un restaurant parisien puis la présence, comme principal orateur, de Dominique Strauss-Kahn, vendredi à Lyon, dans un meeting de Ségolène Royal en ont été l'illustration.

Pour sa part, Dominique Strauss-Kahn a également consacré cette réconciliation en apportant, lors de ce meeting, un soutien appuyé à Mme Royal: "en France quand on est de gauche, quand on est démocrate, on vote pour Ségolène. Il est temps que la gauche se lève, pour qu'une femme soit élue présidente de la République".

Sur le papier, après le 22 avril, la gauche est perdante. Ségolène Royal doit donc absolument séduire les 7 millions d'électeurs de François Bayrou. Pour gagner dimanche prochain, il lui faut faire la synthèse d'aspirations contradictoires entre la vieille culture socialiste et l'exigence d'une voie médiane entre la gauche et la droite.

En adoubant DSK qui représente au sein du PS le courant social-démocrate, Mme Royal fait coup double, rassurant les militants quand à la place du parti socialiste à ses côtés mais aussi confortant sa tactique de la main tendue aux centristes.

A plusieurs reprises, pendant la campagne du 1er tour, François Bayrou, avait indiqué ainsi qu'il pourrait choisir un Premier ministre de gauche s'il accédait à l'Elysée, exprimant son estime pour DSK.

Dans l'attente de la prise de position du candidat de l'UDF, elle a également redit lundi qu'elle ne s'interdisait pas de le nommer à la tête d'un futur gouvernement.

"Une douzaine de fois, François Bayrou a manifesté son accord avec ce que je disais", a-t-elle martelé évoquant le débat qu'elle a eu samedi avec lui.

Face à son rival UMP, Nicolas Sarkozy, qu'elle a accusé d'être "l'homme du passé et du passif", Ségolène Royal entend "sortir des schémas traditionnels". "Il y a quelque chose à inventer, j'ai senti que le moment est venu. La politique a un besoin profond de rénovation. J'ai donné un contenu et une preuve à cette rénovation", a-t-elle assuré.

Elle entend ainsi apporter sa propre valeur ajoutée de "candidate libre" à un total arithmétique de voix plutôt juste pour la gauche.

La candidate doit également faire la synthèse d'aspirations contradictoires avec son aile gauche. "Les valeurs de ceux qui m'ont soutenue ne sont pas oubliées. Je les ai tous reçus ou contactés car je veux que leur idéal et leurs bonnes idées rejoignent le pacte", a-t-elle déclaré, rendant notamment hommage à Arlette Laguiller.

Comptant sur l'antisarkozysme viscéral des 10,5% d'électeurs de l'extrême-gauche et des Verts, elle a assuré que "la gauche n'est pas inquiète" de son ouverture au centre car elle sait qu'il faut éviter à la France "cinq années de droite dure".

Par Suzette BLOCH, le lundi 30 avril 2007, 17h30




PARIS (AP) - Vraie annonce ou signal aux électeurs UDF? Dans un entretien au "Monde" publié lundi, Ségolène Royal confie que Dominique Strauss-Kahn, homme "talentueux et imaginatif", "pourrait être un très bon Premier ministre", prenant soin d'ajouter: "si tel est mon choix".

"Dominique est présent à mes côtés à sa demande et je m'en félicite. C'est un homme talentueux et imaginatif. Il pourrait être un très bon Premier ministre, si tel est mon choix", glisse la candidate socialiste, mystérieuse. Mais alors qu'on lui demande si elle pourrait aussi choisir François Bayrou, elle ajoute: "je ne m'interdis rien".

Alors qu'on l'interrogeait peu après à son "QG" de campagne, la prétendante à l'Elysée est restée évasive. "Je dis très clairement les choses comme je les pense, avec ma liberté de parole et ma liberté de jugement, et voilà, j'ai dit cela, et je vous le confirme". Ajoutant: "Vous aurez des indications" sur le gouvernement avant le 6 mai.

Dans un entretien au mensuel "Tribune juive", Dominique Strauss-Kahn dit son entier soutien à la candidate du PS. "Je ferai tout ce qu'elle estime utile que je fasse avec enthousiasme et détermination", promet-il. Mardi soir, il devait être présent à son grand meeting-concert au stade Charléty à Paris, selon son entourage.

Selon un sondage Ifop publié lundi, le député du Val d'Oise arrive en tête des "Premiers ministrables" préférés des Français avec 54%, dont 65% des sympathisants de gauche et 45% des partisans de droite.

Mercredi dernier, Ségolène Royal avait déjeuné en tête à tête avec DSK dans un restaurant du VIIe arrondissement de Paris. Agé de 57 ans, l'ancien ministre de l'Economie fait partie des "Premiers ministrables" les plus souvent cités au PS, avec Michel Sapin, Pascal Lamy ou Jean-Louis Bianco. Dominique Strauss-Kahn avait déjà participé à un déplacement et à un meeting de la candidate dans les Ardennes le 16 mars. Vendredi dernier, il a pris la parole à son meeting de Lyon.

L'option aurait d'autant plus de sens que Ségolène Royal multiplie depuis une semaine les signaux aux 18,57% d'électeurs de François Bayrou en s'affichant aux côtés de personnalités sociales-démocrates, qui incarnent l'ouverture au centre. DSK a, de plus, des compétences unanimement reconnues, un bilan salué à Bercy (1997-1999), la confiance des partenaires sociaux comme des marchés. Mais reste à savoir si ces propos dans "le Monde" relèvent de l'annonce ou du simple signal.

Il n'est pas certain, en effet, que Ségolène Royal tienne à débuter ses fonctions à l'Elysée avec une cohabitation avec son rival de la primaire au PS, qui apparaîtrait comme son concurrent dans l'exécutif. Lors de leur déplacement dans les Ardennes, elle ne l'avait guère ménagé, multipliant les vexations comme de le reléguer à l'arrière de la voiture officielle. Au PS, certains rappellent aussi que François Mitterrand avait attendu 1988 pour nommer son rival Michel Rocard.

Lundi 30 avril 2007, 20h02




PARIS (AFP) - A J -7 du scrutin du 6 mai, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal ont lancé dimanche de nouveaux appels aux quelque sept millions d'électeurs de François Bayrou qui détiennent la clé du second tour de la présidentielle.

L'enjeu est décisif, car l'un et l'autre ont absolument besoin de leurs voix pour franchir la barre des 50% et remporter l'Elysée.

Selon un sondage TNS Sofres pour RTL et Le Monde, rendu public dimanche, l'avantage va pour l'instant à Mme Royal dans la conquête du vote Bayrou. 31% des électeurs du candidat UDF ont l'intention de voter pour elle, contre 23% pour M. Sarkozy. 7% veulent s'abstenir. 39% n'ont pas encore arrêté leur choix.

En outre, 51% d'entre eux sont plus enclins à juger naturelle l'alliance avec Royal, 33% penchant pour l'alliance à droite.

Dans ce contexte, Nicolas Sarkozy s'est adressé aux électeurs du centre, ainsi qu'aux élus de l'UDF.

De son côté, Ségolène Royal a répété qu'elle pourrait prendre des ministres centristes dans son gouvernement si elle était élue, assurant même ne "rien s'interdire" concernant M. Bayrou.

"Je veux m'adresser aux électeurs du centre, dont les valeurs sont si proches des miennes. Je veux leur dire que leur sensibilité a toute sa place dans la majorité présidentielle que je veux construire et autour de laquelle je veux rassembler les Français", a déclaré le candidat UMP lors de son dernier grand meeting parisien à Bercy, où étaient présents de nombreux parlementaires UDF, de même que le seul ministre UDF, Gilles de Robien.

Une majorité des députés UDF, dont leur chef de file Hervé Morin, ont déjà annoncé qu'ils voteraient pour lui le 6 mai.

"Puisque François Bayrou veut en finir avec l'UDF, je dis aux élus UDF qui me soutiennent qu'ils sont les bienvenus en femmes et hommes libres dans la nouvelle majorité présidentielle que je veux construire", a lancé M. Sarkozy.

Alors que M. Bayrou a annoncé mercredi son intention de créer un nouveau parti, "le parti démocrate" --il pourrait voir le jour dès jeudi, selon le chef de file des sénateurs UDF, Michel Mercier--, M. Sarkozy a souligné qu'il ne voulait "pas en finir avec l'UDF".

"Je la respecte (avec) ses électeurs, ses valeurs, ses idées et ses convictions. Je veux dire à ces Français, à ces élus UDF qui m'honorent en m'apportant leur soutien, que j'ai besoin d'eux", a-t-il lancé.

Pour la première fois, M. Sarkozy a évoqué la possibilité d'introduire une dose de proportionnelle pour l'élection des députés ou des sénateurs, une des revendications notamment de l'UDF et du Front national.

Un peu plus tôt sur Canal Plus, sa rivale socialiste était allée jusqu'à dire qu'elle ne "s'interdisait rien", comme on lui demandait si elle prendrait M. Bayrou comme Premier ministre. "Je pense que ce n'est pas ce qui se passera mais je ne m'interdis rien sur le choix de mon Premier ministre", a-t-elle dit.

Et elle a réaffirmé qu'elle pourrait prendre des ministres centristes dans son gouvernement. La veille, elle avait évité ce sujet lors de son débat avec M. Bayrou, une telle perspective n'étant pas du goût de nombre de socialistes.

"Tous ceux qui viendront sur le pacte présidentiel, qui viendront m'aider à redresser la France (...) ont vocation à faire partie d'un gouvernement", a-t-elle affirmé. Elle s'est également dite "prête" à "compléter" son pacte.

Mme Royal a aussi insisté sur les "points forts de convergence" avec le leader centriste, notamment en matière d'"Etat impartial".

Par Sylvie MALIGORNE, le dimanche 29 avril 2007, 20h36

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