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11 mai 2007 5 11 /05 /mai /2007 08:29
(Dépêches)



Dominique Strauss-Kahn invite le PS à tout remettre à plat

PARIS (Reuters) - Pour renouer avec la victoire, le Parti socialiste doit "tout remettre à plat" et retrouver le lien "qu'il n'aurait jamais dû perdre" avec la réalité économique et sociale du pays, a déclaré Dominique Strauss-Kahn jeudi soir à Paris.

"Ce soir je vais vous parler d'avenir, je vais vous parler de victoire et de gauche conquérante", a-t-il déclaré.

"Les Français veulent une gauche efficace, les Français veulent une gauche crédible, les Français veulent une gauche concrète (...) une gauche du réel pas de l'idéologie (...) efficace pas incantatoire (...) une gauche qui règle (les) problèmes, pas une gauche qui ressasse les solutions d'hier", a-t-il affirmé.

L'ancien ministre de l'Economie s'exprimait, quatre jours après la défaite de Ségolène Royal, devant une centaines de partisans réunis dans l'Est parisien pour un dîner de soutien à la candidature aux législatives de son bras droit, Jean-Christophe Cambadélis.

"Je vis la situation d'aujourd'hui comme en 1969", a-t-il expliqué, faisant allusion au scrutin présidentiel qui avait vu la gauche être éliminée dès le premier tour et avait constitué la première étape vers la construction du nouveau PS, né deux ans plus tard au congrès d'Epinay.

"Tout doit être remis à plat. Tout doit être reconsidéré (...) Pas de tabou", a-t-il exhorté à deux jours d'un Conseil national - le Parlement du PS - à Paris.

"Ce qui compte, c'est que le Parti socialiste retrouve son lien qu'il n'aurait jamais dû perdre avec la réalité économique et sociale de notre pays", a insisté Dominique Strauss-Kahn, qui se voit en chef de file des sociaux-démocrates au sein du PS.

Dans son allocution d'une trentaine de minutes dans un restaurant chinois, l'ancien candidat à l'investiture présidentielle socialiste n'a pas manqué d'égratigner Ségolène Royal tout en réservant ses flèches - indirectes - les plus dures à la direction du PS et à son premier secrétaire, François Hollande.

"VIEILLES HAINES RECUITES"

Il a reconnu avoir eu un "visage dur" dimanche soir sur les plateaux de télévision mais s'est défendu de s'être composé un "visage de la vengeance" contre la candidate.

La cause de la défaite, "ce n'est pas la campagne, la défaite elle vient de loin", a-t-il poursuivi, en se plaçant dans le sillage de François Mitterrand, battu en 1965, non candidat en 1969 mais victorieux 22 ans plus tard.

En ce jour anniversaire, il s'est souvenu que pour préparer le succès du 10 mai 1981, "il y avait à la fois - et il faut ça pour la victoire - une stratégie, un projet et un parti".

La stratégie ? "Une alliance de toute la gauche sans préalable idéologique". Le projet ? "Changer la vie, 110 propositions pour changer la vie. Cela c'est un projet à la hauteur du socialisme". Le parti ? Un PS qui, tournant le dos aux "vieilles haines recuites", était "devenu un parti de débat en phase avec les Français".

Vingt-cinq ans plus tard, "l'unanimisme comme stratégie et l'habilité comme méthode cela finit par avoir des conséquences", a-t-il déploré.

A un mois des législatives, il a martelé à plusieurs reprises "il faut se battre", se déclarant à nouveau "disponible" pour aider les candidats socialistes.

"Je me refuse de considérer aujourd'hui que la démocratie est un jeu et qu'une fois qu'on a élu un président de la République ce n'est même pas la peine d'aller aux législatives", a-t-il exhorté.

A plus long terme, il faut construire "ce Parti socialiste dont la France a besoin dont l'objectif électoral doit être au moins les 30% qui sont aujourd'hui sa cible naturelle", a déclaré Dominique Strauss-Kahn, comme pour prendre date pour la prochaine présidentielle.

"Un parti rénové sur les idées, renouvelé sur les hommes et les femmes qui se fixe l'objectif de recueillir le tiers l'électorat dans notre pays c'est à cela que moi, en ce 10 mai, je vous invite."

Jeudi 10 mai 2007, 23h02



Dominique Strauss-Kahn prend date

PARIS (AP) - Objectif: prendre date et effacer ses déclarations de dimanche soir. Après la défaite de Ségolène Royal, Dominique Strauss-Kahn s'est défendu jeudi soir d'avoir voulu "attaquer" la candidate et a appelé le PS à "commencer" sa "reconstruction" en le plaçant devant deux scénarios, le "rose" ou le "noir", se "rénover" ou finir comme la SFIO.

Venu soutenir la candidature de Jean-Christophe Cambadélis aux législatives à Paris lors d'un banquet dans un restaurant chinois du XXe arrondissement, DSK est longuement revenu sur ses déclarations de dimanche soir, où il avait évoqué une "très grave défaite" et s'était aussitôt déclaré "disponible" pour mener la rénovation du PS. Une sortie très critiquée au PS.

"J'ai dit dimanche soir que pour moi c'était une défaite et certains ont crié au scandale. Mais moi, je crois qu'une des responsabilités d'un dirigeant politique, c'est de dire la vérité. La politique, ça ne peut pas être un théâtre d'ombres", a-t-il répliqué. Il s'est défendu de toute "attaque contre Ségolène Royal", assurant avoir "fait campagne" en sa faveur et fait "acclamer" son nom lors de 36 meetings. "Je n'accepte pas de leçon sur la campagne et sur la façon dont je l'ai menée!"

Mais "sur le fond, je persiste et je signe. Cette défaite est incontestable, c'est la troisième défaite d'affilée", a-t-il martelé. "On pouvait l'emporter et cette défaite, elle est grave". Mais c'est à François Hollande plutôt qu'à Ségolène Royal qu'il l'a implicitement imputée, rendant même "hommage" à la candidate pour sa campagne et pour avoir "fait bouger les lignes".

"La défaite, pour moi, elle vient de loin", a-t-il dit, "l'unanimisme comme stratégie et l'habileté comme méthode, ça finit par avoir des conséquences", "nous nous sommes petit à petit éloignés du réel", a-t-il lancé au patron du PS. Il a notamment dénoncé sa proposition de créer une CSG-retraite, une "incompréhension complète de ce qui se passe dans notre société". Il a également regretté que le PS ait été "silencieux sur le vieillissement" ou "gêné sur le nucléaire" durant la campagne.

Face à cela, Dominique Strauss-Kahn a appelé de ses voeux "une gauche du réel, c'est-à-dire une gauche qui s'occupe du fonctionnement de l'économie et des entreprises". "Il faut commencer la reconstruction", a-t-il exhorté. Le PS a en effet selon lui le choix entre "deux scénarios". Il y a un "scénario noir, dont la première étape c'est un Parti socialiste qui petit à petit devient une sorte de SFIO", puis qui "subit le sort du Parti communiste: une histoire, une culture et finalement un astre mort".

Ou alors il y a le "scénario rose", avec un PS "rénové idéologiquement, qui s'ancre dans le réel. Ce socialisme du réel, je l'ai appelé la sociale-démocratie", a exposé l'ancien ministre de l'Economie. "Ce qui compte, c'est que le Parti socialiste retrouve son lien qu'il n'aurait jamais dû perdre avec la réalité économique et sociale de notre pays". "Son "objectif électoral doit être au moins d'atteindre les 30% qui sont aujourd'hui sa cible naturelle", a-t-il estimé.

"Ce soir, je veux vous parler d'avenir, je veux vous parler de victoire et je veux vous parler de gauche conquérante", a-t-il plaidé, prenant date. "Je veux que nous soyons capables de rebâtir tous ensemble une gauche capable de conquérir le pouvoir".

A un mois du premier tour des législatives, il s'en est pris au président élu Nicolas Sarkozy. "Vouloir mettre en place une présidence à l'américaine, c'est bien le signe qu'on veut mettre en place une société à l'américaine", a-t-il déploré. "Il n'y a pas d'automaticité pour les législatives", a-t-il tonné, "il faut se battre".

Jeudi 10 mai 2007, 22h28



Ségolène Royal préférée des Français pour mener les législatives

PARIS (Reuters) - Ségolène Royal est la personnalité préférée des Français pour conduire la campagne du Parti socialiste pour les élections législatives du mois prochain, selon un sondage OpinionWay pour Le Figaro et LCI publié jeudi.

D'après cette enquête, 40% des personnes interrogées estiment que l'ex-candidate à l'élection présidentielle doit mener la campagne socialiste. La proportion passe à 68% parmi les électeurs ayant voté pour elle au premier tour.

Dominique Strauss-Kahn, ancien prétendant à l'investiture présidentielle du PS, arrive en deuxième position avec 28% (11% des électeurs PS du premier tour).

François Hollande, premier secrétaire du parti, recueille 9% (15% des électeurs PS), devant Laurent Fabius à 3% (0% des électeurs PS).

Les électeurs de François Bayrou placent également Ségolène Royal en première position avec 41% devant Dominique Strauss-Kahn à 36%.

Le sondage a été mené les 9 et 10 mai auprès d'un échantillon de 1.114 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Jeudi 10 mai 2007, 22h01



DSK veut créer une gauche "crédible et efficace"

PARIS (Reuters) - Dominique Strauss-Kahn se déclare disponible pour, à long terme, rénover le Parti socialiste et, dans l'immédiat, soutenir les candidats du PS aux élections législatives du mois prochain.

Interrogé sur France Inter, l'ancien ministre de l'Economie a plaidé "le collectif et la rénovation", précisant que s'il entendait porter les idées social-démocrates au sein du PS, il n'en souhaitait absolument pas l'implosion.

"Le Parti socialiste est mon parti, j'y tiens et je veux le faire vivre", a expliqué le député du Val-d'Oise.

"Mais qu'il faille porter cette idée social-démocrate, de socialisme du réel, de socialisme (...) crédible, oui. J'ai tenté de le faire, insuffisamment apparemment, (...) mais je continuerai à le faire", a-t-il ajouté.

"Les Français doivent avoir en face d'eux une gauche crédible et efficace, peu importe les alliances".

Pour Dominique Strauss-Kahn, "il y a des causes de fond" à la défaite présidentielle de Ségolène Royal face à Nicolas Sarkozy dimanche dernier.

"L'échec vient de loin et repose sur le fait que les Français ont compris que nous ne sommes plus dans le monde d'il y a vingt ans. Ce n'était pas un problème d'idéologie mais un problème de réel", a-t-il expliqué.

"Il faut être crédible sur les questions économiques et sociales et pas incantatoire. Les Français veulent une gauche efficace pas une gauche qui ressasse des positions d'hier", a-t-il insisté.

"Nous n'avons pas donné aux Français le sentiment que nous étions ancrés sur les questions réelles" - un constat "sévère" dont il prend sa part "parce que tous ceux qui d'une manière ou d'une autre ont dirigé ce parti en sont responsables".

TOUJOURS "EN COLÈRE"

"Je suis disponible pour deux choses. Pour intervenir sur le fond et faire en sorte que nous retrouvions la crédibilité que nous pouvions avoir", a expliqué Dominique Strauss-Kahn, dont l'offre de services quelques minutes après l'annonce de l'échec de Ségolène Royal dimanche a choqué nombre de socialistes.

"Dimanche, j'étais un peu en colère, je le suis toujours d'ailleurs, parce qu'on devait gagner. On ne peut pas se permettre de perdre quand on veut défendre ceux qui risquent de souffrir", a-t-il fait valoir.

"Je pense que nous avons besoin de changer de projet, de méthode, de stratégie et d'organisation. Moi, ce que j'ai dit c'est que j'étais disponible pour ça", a souligné l'ancien candidat à l'investiture présidentielle du PS.

"Et je suis disponible à plus court terme pour les législatives parce qu'il y a beaucoup de mes amis - 577 - qui sont candidats dans les circonscriptions. Dans la mesure où je le pourrai et où ils me le demanderont, je veux les aider et aider les socialistes à avoir le meilleur score possible".

Dominique Strauss-Kahn devait prononcer un discours jeudi soir à Paris lors du lancement de la campagne législative de son bras droit, Jean-Christophe Cambadélis.

Vendredi soir, il doit réunir ses partisans à la veille du Conseil national du PS, qui décidera de la stratégie à venir pour les scrutins des 10 et 17 juin.

Sous la houlette de François Hollande, la direction du PS compte mettre en place une équipe collégiale pour mener la bataille, une solution qui n'a pas les faveurs de Dominique Strauss-Kahn qui rejette tout "comité théodule".

Jeudi 10 mai 2007, 11h35




46% des internautes considèrent que le résultat de Ségolène Royal est pour elle un échec "limité"

Aux yeux des internautes qui se sont exprimés*, l'élection présidentielle de 2007 marque d'abord l'échec de la gauche dans son ensemble.

Pour les internautes, le second tour s'inscrivait dans les résultats du premier. 63% considèrent que la victoire de Nicolas Sarkozy ne fait que " confirmer " un résultat en gésine dans le premier tour. Le score historiquement bas des candidats de gauche laissait en effet peu de place à l'inconnu dans le résultat final du 6 mai. 71% des internautes n'ont d'ailleurs manifesté aucune surprise à l'annonce de l'élection de Nicolas Sarkozy, y compris les internautes proches de la gauche. Même si l'écart entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal leur a paru plus élevé que ce qu'ils attendaient.

Il n'empêche. Compte tenu des résultats du premier tour, les internautes ont tendance à relativiser la contre-performance de Ségolène Royal au second. 46% des internautes considèrent que le résultat de Ségolène Royal est pour elle un échec " limité ", alors que 37% y voient un " grand " échec. Aux yeux des internautes, le résultat de l'élection présidentielle marque d'abord la défaite de la gauche (48%) avant d'être celle du Parti socialiste (34%) et enfin, seulement, celle de Ségolène Royal (14%). Il est vrai que le score de Ségolène Royal au premier tour fut plus élevé que ne l'a jamais été celui de Lionel Jospin. Sa qualification pour le second tour lavant par dessus-tout l'affront de l'élimination du 21 avril 2002.

Ce résultat est-il cependant suffisant pour la placer en position de force au sein de la gauche ? Les internautes la jugent, de fait, plutôt légitime dans son ambition de prendre la tête de l'opposition : 41% (contre 30% d'avis contraire) souhaitent qu'elle conduise la campagne du Parti socialiste pour les élections législatives, une proportion qui monte à 59% chez les internautes proches de la gauche.

Jeudi 10 mai 2007, 11h0



Les législatives s'annoncent difficiles pour la gauche non socialiste

PARIS (AP) - Après la défaite de Ségolène Royal, la gauche se prépare à passer cinq nouvelles années dans l'opposition. Pour la gauche non socialiste, toujours divisée, les législatives du mois de juin s'annoncent particulièrement difficiles.

Les scores très faibles du premier tour de la présidentielle -Olivier Besancenot a fait le meilleur résultat avec 4,08%- et la défaite du PS, qui tentera de sauver en juin ses quelque 150 députés sortants, ne placent en effet pas les petits partis en position favorable, alors qu'ils sont déjà défavorisés par le mode de scrutin majoritaire.

Le PCF et les Verts peuvent espérer faire élire des députés, mais les autres tenteront essentiellement d'utiliser la tribune médiatique de la campagne et, aussi, de percevoir un financement public. Un parti dont au moins cinquante candidats ont obtenu 1% des voix touche en effet une aide publique de 1,66 euros par an et par suffrage, un chiffre qui devrait être réévalué cette année.

Le Parti communiste, qui compte tout juste 20 députés sortants, espère pouvoir maintenir l'existence de son groupe, synonyme de moyens d'expression élargis. Mais "ça me semble difficile", reconnaît Michel Laurent, chargé de la préparation des législatives au PCF.

Les communistes veulent présenter des candidats dans toutes les circonscriptions de métropole, à quelques exceptions près en cas d'accord local avec le Parti socialiste, les Verts ou d'autres représentants de la gauche antilibérale. Au-delà de ces accords exceptionnels, la règle restera "comme toujours le désistement républicain", précise M. Laurent à l'Associated Press.

De leur côté, les Verts, engagés depuis de longs mois dans une négociation difficile avec le PS, semblent faire leur deuil de leurs ambitions de faire élire un groupe de 20 députés à l'Assemblée nationale. Devant les journalistes, Noël Mamère évoquait déjà l'idée de "constituer un groupe avec nos partenaires du Parti communiste, des radicaux de gauche et du Mouvement républicain et citoyens de Jean-Pierre Chevènement, à l'image de ce que nous avions constitué entre 1997 et 2002", dans la majorité de la gauche plurielle.

Le Parti socialiste semblait prêt mardi à offrir de ne pas présenter de candidats face aux Verts dans une dizaine de circonscriptions, dont celle des trois députés Verts sortants (Martine Billard et Yves Cochet à Paris, et Noël Mamère à Bordeaux-Talence).

Les Verts, qui affirment ne pas avoir reçu de proposition ferme, ont décidé mardi à l'issue d'une réunion de leur Conseil national interrégional (CNIR, le "parlement" du parti) de poursuivre les négociations jusqu'à dimanche dans l'espoir d'améliorer les propositions qui leur sont faites.

José Bové, soutenu par quelques responsables des Verts et de plusieurs partis de la gauche antilibérale, propose lui depuis plusieurs semaines des candidatures unitaires pour les législatives. Mais ses 1,32% au premier tour de la présidentielle ne le placent pas en position de force pour fédérer ses anciens partenaires antilibéraux, même si quelques accords devraient effectivement se conclure dans quelques circonscriptions.

Dès le soir du second tour, Olivier Besancenot annonçait que la Ligue communiste révolutionnaire présenterait ses propres candidats. La LCR entend se présenter dans 450 circonscriptions et en arrêtera la liste au cours du week-end. Quelques candidatures antilibérales d'union devraient cependant être validées.

Quant à Lutte ouvrière, elle n'entend pas participer à ces accords et prévoit de présenter ses propres candidats dans la quasi-totalité des circonscriptions.

Mardi 8 mai 2007, 21h32



Manuel Valls pour "l'apparition d'une nouvelle génération" à la tête du PS

PARIS (AP) - Manuel Valls a appelé mardi de ses voeux "l'apparition d'une nouvelle génération à la tête du Parti socialiste" dans les mois qui viennent, après la défaite à l'élection présidentielle dimanche.

"Je ne vous cache pas que j'ai été un peu choqué par ce que j'ai vu dimanche sur les plateaux télévisés. Il y avait les mêmes qui expliquaient notre défaite", a déclaré le député-maire d'Evry (Essonne) sur France-Info. "C'était les mêmes qui l'avait expliquée en 2002, c'était les mêmes qui l'avait expliquée en 1995".

Donc, selon Manuel Valls, "de toute façon, dans les mois qui viennent, il faudra des changements profonds et l'apparition d'une nouvelle génération à la tête du Parti socialiste. Je crois que cela va de soi".

Mardi 8 mai 2007, 11h02



Dominique Strauss-Kahn "disponible" pour la rénovation et les législatives

PARIS (AFP) - Dominique Strauss-Kahn a redit jeudi sa disponibilité pour "deux choses": permettre au PS de retrouver de la "crédibilité" et "à plus court terme" participer à la campagne des législatives.

Après les critiques au PS contre ses commentaires de dimanche soir après la défaite de Ségolène Royal, Dominique Strauss-Kahn a expliqué sur France Inter qu'il était "un peu en colère", car la gauche "devait gagner".

Le député du Val-d'Oise a déploré que le PS n'ait pas "assez fait de travail de rénovation depuis 2002" et se soit laissé bercer par "tout un tas d'illusions" (victoire aux régionales et aux européennes de 2004, crise du CPE...).

Selon lui, "les socialistes se sont éloignés du réel" alors que les Français veulent "une gauche efficace, crédible".

"Je suis disponible pour deux choses: pour intervenir sur le fond et faire en sorte que nous retrouvions la crédibilité que nous devons avoir, et à plus court terme pour les législatives". "Je veux aider les socialistes à avoir le meilleur score possible et le plus d'élus possible" à l'Assemblée nationale.

"Mon mot d'ordre, c'est le collectif et la rénovation", a-t-il dit.

Dominique Strauss-Kahn a également exprimé la volonté de "favoriser l'émergence d'une nouvelle génération", "de nouvelles têtes".

Jeudi 10 mai 2007, 9h27



Dominique Strauss-Kahn ''disponible'' pour ''le collectif et la rénovation'' du PS

PARIS (AP) - "Oui, je pense qu'il faut rénover et je suis disponible pour ça", a affirmé jeudi Dominique Strauss-Kahn, prônant "le collectif et la rénovation" pour retrouver une gauche "crédible et efficace".

"Oui, je pense qu'il faut rénover et je suis disponible pour ça. Sans doute d'autres ne le sont pas et veulent continuer sur la ligne qui a été celle qu'on suivie jusqu'à maintenant et que je crois erronée", a déclaré le député du val d'Oise sur France-Inter. "Et je ne vois pas en quoi se dire disponible au service de son parti est quelque chose qui serait indécent", a-t-il ajouté en référence aux critiques déclenchées par ses propos dimanche soir lors de la soirée électorale.

"Le problème, c'est que ce n'est jamais le bon moment. Ce n'est jamais le bon moment pour dire 'ça ne va pas, on s'est trompé, il faut regarder les choses en face'", a-t-il précisé.

L'échec de la présidentielle "vient de loin et repose sur le fait que les socialistes se sont éloignés du réel. Les Français ont compris que nous ne sommes plus dans le monde d'il y a 20 ans", a ainsi estimé DSK. "Nous n'avons pas donné aux Français le sentiment que nous étions ancrés sur les questions réelles qui sont celles de la société".

Reconnaissant dresser un constat "sévère" dans lequel il affirme prendre "largement (sa) part", l'ancien ministre de l'Economie de Lionel Jospin a estimé que le PS devait refonder sa ligne idéologique avant de songer à des alliances. "Ce n'est pas un problème d'alliance, ce n'est pas un problème de combinaisons, c'est un problème de fond", a-t-il jugé, précisant que son "mot d'ordre" était "le collectif et la rénovation", respectivement pour les législatives et cette refondation.

"La présidentielle est derrière nous, et les présidentiables aussi. Ce qui compte aujourd'hui, à mon avis, ce ne sont pas les personnes, c'est, justement, ce que la gauche est capable de dire aux Français", a-t-il encore déclaré, affirmant que la question du leadership au PS "n'est pas tranchée de (son) point de vue".

"Il y a un Premier secrétaire du Parti socialiste, il y a une ancienne candidate à l'élection présidentielle, il y a des anciens Premiers ministres, il y a beaucoup de responsables", a expliqué le député du Val d'Oise. "Moi je souhaite quelque chose de collectif. Pour cela nous avons des instances, il faut les faire vivre".

Jeudi 10 mai 2007, 9h57



Dominique Strauss-Kahn se dit doublement disponible au PS

PARIS (Reuters) - Dominique Strauss-Kahn se déclare disponible à double titre : à long terme, pour rénover le Parti socialiste et, dans l'immédiat, pour soutenir les candidats PS aux législatives.

L'ancien ministre de l'Economie, interrogé sur France Inter, a répété sa volonté de "porter les idées social-démocrates" au sein d'un PS dont il ne souhaite "absolument pas" l'implosion.

"Je ne crois pas que la scission serve quiconque. Je ne la souhaite absolument pas. Le Parti socialiste est mon parti, j'y tiens et je veux le faire vivre", a-t-il expliqué.

"Mais qu'il faille porter cette idée social-démocrate, de socialisme du réel, de socialisme (...) crédible, oui. J'ai tenté de le faire insuffisamment apparemment. Chacun agit à la mesure de sa propre force mais je continuerai à le faire", a-t-il ajouté.

"Je suis disponible pour deux choses. Pour intervenir sur le fond et faire en sorte que nous retrouvions la crédibilité que nous pouvions avoir", a expliqué Dominique Strauss-Kahn, dont l'offre de services quelques minutes après l'annonce de la défaite de Ségolène Royal dimanche a surpris, voire choqué, au sein du PS.

"Je pense que nous avons besoin de changer de projet, de méthode, de stratégie et d'organisation. Moi ce que j'ai dit c'est que j'étais disponible pour ça", a souligné l'ancien candidat à l'investiture présidentielle du PS.

"Et je suis disponible à plus court terme pour les législatives parce qu'il y a beaucoup de mes amis - 577 - qui sont candidats dans les circonscriptions. Dans la mesure où je le pourrais et où ils me le demanderont, je veux les aider et aider les socialistes à avoir le meilleur score possible" lors des scrutins de juin.

Jeudi 10 mai 2007, 9h05


Emmanuelli plaide pour la refondation du PS

PARIS (AFP) - Henri Emmanuelli, député socialiste des Landes, a plaidé pour la "refondation idéologique et politique" du PS, en se disant "prêt à aider les socialites à se reconstruire".

"C'est au PS de prendre l'initiative de fabriquer ce grand parti progressiste et vient qui veut", a-t-il expliqué sur LCI. Interrogé sur une éventuelle ouverture vers le centre, M. Emmanuelli a estimé que "c'est à François Bayrou de savoir s'il se sent dans le camp conservateur ou s'il se sent dans le camp progressiste".

Auparavant, pour les élections législatives de juin, il faut "rassembler nos forces et faire taire nos amertumes", a-t-il dit. Le député des Landes a appelé les socialistes, après la défaite de Ségolène Royal, à "éviter les caricatures, éviter les règlements de compte et museler les égos".

Selon lui, "la bataille des législatives" n'est pas perdue, car la victoire de Nicolas Sarkozy "est trop éclatante pour être durable". "Il va y avoir des déconvenues, c'est évident", a-t-il prédit.

La "refondation idéologique et politique" du PS qu'il appelle de ses voeux, et qui nécessite "du temps", doit se faire "avec des matériaux nouveaux", a-t-il dit, en estimant que "les références du Parti socialiste datent dans l'histoire et dans le temps".

Henri Emmanuelli a condamné les violences sporadiques depuis l'élection de Nicolas Sarkozy, en affirmant que "ceux qui font cela travaillent en réalité pour la droite la plus dure".

Mercredi 9 mai 2007, 10h51



Vacances de Nicolas Sarkozy : "image éclatante" du "pouvoir de l'argent", selon Henri Emmanuelli

PARIS (AP) - Les vacances de Nicolas Sarkozy sont l'"image éclatante" du pouvoir politique confié "au pouvoir de l'argent", a estimé mercredi matin Henri Emmanuelli.

"Je pense que les Françaises et les Français ont confié le pouvoir politique au pouvoir de l'argent. Nous en avons l'image éclatante", a déclaré le député socialiste des Landes sur LCI. "Ça n'étonnera que ceux qui ne l'avaient pas compris ou qui faisaient semblant de ne pas le comprendre".

Henri Emmanuelli a également affirmé que la victoire de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle était "trop éclatante pour être durable". "Il va y avoir des déconvenues, c'est évident", a-t-il prédit.

Par ailleurs, à propos du prochain retour de Johnny Hallyday en France, le député socialiste a estimé que "ce n'est pas Johnny qui revient en France". "Ceux qui étaient partis en réalité, ils fuyaient la solidarité. Maintenant qu'ils ont le sentiment que la solidarité sera moindre, eh bien ils reviennent".

Mercredi 9 mai 2007, 9h10



Royal et Strauss-Kahn en concurrence pour rénover la gauche et le PS

PARIS (AFP) - Une bataille interne feutrée s'est engagée pour conduire la rénovation du PS après la défaite du 6 mai à l'élection présidentielle, avec, seuls en première ligne, Ségolène Royal et Dominique Strauss-Kahn en net désaccord sur l'interprétation des résultats.

La candidate malheureuse a déclaré à l'AFP vendredi que, comme elle l'avait annoncé en mai 2006, elle ne serait pas candidate à sa réélection le mois prochain comme députée des Deux-Sèvres, mais elle s'est rangée parmi "les leaders de l'opposition", montrant ainsi qu'il faudrait compter avec elle.

De son côté, Dominique Strauss-Kahn, battu par Mme Royal dans la compétition interne pour l'Elysée, s'est placé jeudi soir en champion de la rénovation de la gauche, disputant ce statut à la présidente du Poitou-Charentes.

Ces prises de position interviennent à la veille d'un Conseil national du PS qui doit tirer les premières leçons de la sévère défaite de la gauche à la présidentielle et préparer la campagne des législatives.

A sa permanence de campagne vendredi, Mme Royal s'est présentée "comme l'un des leaders de l'opposition". Elle refuse toujours de considérer la victoire de Nicolas Sarkozy comme une défaite.

Selon elle, les 17 millions de voix recueillies le 6 mai constituent "un socle, un mouvement, un souffle qui autorise toutes les espérances".

Ségolène Royal a précisé qu'elle allait "s'engager pleinement dans la campagne des législatives", après avoir reçu énormément d'invitations de candidats à venir les soutenir. Quant à sa stratégie à l'égard du PS, "j'en parlerai le moment venu", a-t-elle ajouté, ne souhaitant pas provoquer "de la friture sur la ligne".

La candidate a justifié sa non-candidature aux législatives par le souci de "s'appliquer à elle-même le non-cumul des mandats", qu'elle avait défendu lors de la campagne. Certains de ses proches, comme Jean-Louis Bianco, avaient plaidé en ce sens, d'autres, tel Patrick Mennucci, ont dit "regretter" sa décision et espérer qu'elle "change d'avis".

Pour sa part, Dominique Strauss-Kahn continue de disputer à l'ex-candidate le terrain de "la rénovation". Jeudi soir, il s'est attaché à "redresser le message" qu'il avait envoyé dimanche en commentant sans détour l'échec des socialistes et qui avait été compris comme une critique de la candidate.

Lui rendant hommage pour avoir "fait bouger les lignes", il a concentré ses attaques sur le premier secrétaire François Hollande. Pour le député du Val-d'Oise, les sources de la défaite sont à rechercher dans "l'unanimisme comme stratégie et l'habileté comme méthode" au sein de la direction du PS.

Comme Mme Royal - qui avait glissé le 6 mai à quelques journalistes que M. Strauss-Kahn serait son Premier ministre si elle était élue -, l'ancien ministre affirme que "tout doit être remis à plat, tout doit être reconsidéré", et sans "tabou", pour reconstruire la gauche, qui se trouve selon lui dans la situation de 1969, avant la refondation du PS et après l'élimination du socialiste Gaston Defferre au 1er tour de la présidentielle.

Appelant ses amis à appeler un chat, un chat, et une défaite, une défaite, DSK entend dès maintenant travailler pour bâtir "une gauche efficace, une gauche crédible, une gauche concrète".

Par Thierry MASURE, le vendredi 11 mai 2007, 20h25  



Ségolène Royal ne se représentera pas aux législatives

PARIS (AP) - Ségolène Royal ne se représentera pas aux élections législatives de juin dans la circonscription des Deux-Sèvres qu'elle occupe depuis 1988, a-t-on appris vendredi auprès de son ancien diecteur de campagne Jean-Louis Bianco.

"J'ai plaidé contre (une candidature) mais elle était hésitante", a précisé M. Bianco à l'Associated Press. "Elle n'aura aucun mal à exister politiquement".

L'ancienne candidate socialiste à la présidentielle avait annoncé dès mai 2006 qu'elle ne se représenterait pas dans son fief de la deuxième circonscription des Deux-Sèvres, afin de se mettre en conformité "avant l'heure" avec l'interdiction du cumul des mandats qu'elle souhaitait faire voter une fois élue à l'Elysée. Ségolène Royal est présidente de la Région Poitou-Charentes depuis avril 2004.

Françoise Billy, première secrétaire fédérale du PS des Deux-Sèvres, a fait part à la fois d'un "peu de tristesse de voir notre députée quitter son secteur de Melle qu'elle affectionnait particulièrement" et "en même temps une grande fierté de la voir s'appliquer les règles qu'elle aurait souhaité mettre en place si elle avait été élue et qu'elle ne manquera pas un jour de promouvoir sur la scène politique". "Cette application du non-cumul est quelque chose de très fort!", a-t-elle dit.

Vendredi 11 mai 2007, 12h10



Les Verts rejettent un accord avec le PS pour les législatives

PARIS (Reuters) - Les Verts ont rejeté l'accord électoral que leur proposait le Parti socialiste pour les législatives, a-t-on appris auprès d'une porte-parole à l'issue d'un Conseil national interrégional du mouvement.

"On a rejeté la proposition qui nous était faite de 13 circonscriptions", a déclaré dimanche Anne Souyris, porte-parole nationale des Verts.

Le PS avait proposé un accord portant sur 14 circonscriptions plus une avec un candidat apparenté Verts.

"On était bien conscients qu'avec 1,5% des suffrages à la présidentielle et dans l'état des forces du PS qui n'avait pas gagné l'élection présidentielle, on ne pourrait peut-être pas avoir un groupe comme on l'espérait, mais au moins avoir négocié des vraies circonscriptions ensemble et ça a été très difficile avec des fins de non recevoir tout le temps", a-t-elle expliqué.

"Les Verts se sont sentis assez humiliés par ce type de processus et se sont dits que peut-être il fallait tourner une nouvelle page et essayer de fabriquer d'autres dynamiques et arrêter d'essayer toujours de courir derrière un partenaire qui ne nous traitait pas très bien", a-t-elle ajouté.

Les Verts vont donc présenter leurs propres candidats "dans toutes les circonscriptions" aux législatives, précise Anne Souyris.

"Grosso modo, il y aura un pacte de non agression sur un certain nombre de circonscriptions" et notamment sur celles des trois députés Verts sortant, explique-elle.

Noël Mamère (Gironde), Yves Cochet (Val d'Oise) et Martine Billard (Paris) ne se verront pas opposer de candidats socialistes, explique-t-elle.

Des accords "locaux" seront conclus et acceptés nationalement, explique-t-elle. Au total, les députés écologistes pourraient se retrouver avec "cinq-six" circonscriptions sans candidat socialiste en face.

MENACE D'ECLATEMENT

Dominique Voynet, ex-candidate des Verts à la présidentielle, aurait souhaité voir l'accord appliqué, même si elle ne le trouvait pas satisfaisant, a précisé la porte-parole.

C'est également le cas de Noël Mamère.

"Il fallait tenir compte du principe de réalité, déclare le député-maire de Bègles, dans un entretien au quotidien Le Parisien à paraître lundi. On ne peut pas demander au PS d'être plus généreux qu'il ne peut l'être."

"Quatorze circonscriptions réservées, on peut toujours demander plus. Mais faire capoter un accord par excès de gourmandise, c'est une erreur", estime-t-il.

"Au moment où il est urgent d'envoyer un signe de rassemblement à gauche face au danger Nicolas Sarkozy, il n'y a rien de pire que cette attitude de repli", ajoute-t-il.

"Les Verts commettent aujourd'hui une grave erreur. Après les législatives, il faudra des explications".

Le député-maire de Gironde estime que la position adoptée dimanche "fait planer la menace de l'éclatement" du parti écologiste entre les centristes et les socialistes.

"Certains partent déjà chez François Bayrou", affirme-t-il. "Cette fermeture risque d'en pousser d'autres vers le Parti socialiste".

Dimanche 13 mai 2007, 23h10



Guigou pour une "vraie refondation" du PS après les législatives

PARIS (Reuters) - La socialiste Elisabeth Guigou estime nécessaire une "vraie refondation" du Parti socialiste après les élections législatives et demandé l'arrêt de "la guerre des chefs" au sein du parti.

"Nous avons cinq ans devant nous. Ne bousculons pas les échéances. Il y a d'abord les législatives. Juste après, travaillons tous ensemble parce qu'on a besoin d'une vraie refondation et pas d'une refondation sur des histoires d'appareils où on ferait du nombrilisme, où on continuerait à se regarder entre nous plutôt que de parler aux Français", a déclaré la députée de Seine-Saint-Denis sur Canal +.

Elle a jugé inutile un congrès du PS avant celui prévu en 2008.

"Je crois pas qu'il faille un congrès avant les élections municipales (en 2008 ndlr). Surtout, il faudra fixer un congrès quand nous aurons quelque chose à dire de nouveau aux Français", a-t-elle dit.

"Après les législatives, prenons le temps d'analyser, d'aller au fond des choses, sans acrimonies personnelles. On en a assez de la guerre des chefs", a dit l'ancienne ministre de la justice qui se représente aux législatives du mois prochain.

"Les militants ont soif d'unité, a-t-elle fait valoir. Ils veulent qu'on s'adresse aux problèmes des Français. Par ailleurs, ils veulent que les têtes changent, que la politique soit représentée par une grande diversité. (...) Nous avons des jeunes talentueux mais qu'on ne montre pas assez."

"Un parti qui réussit, c'est un parti qui montre qu'il représente la diversité de la société française. A partir de là, on fera et la rénovation des idées - c'est fondamental - et la rénovation dans les visages et dans les façons de faire la politique", a-t-elle ajouté.

Dimanche 13 mai 2007, 14h32






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