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30 mai 2007 3 30 /05 /mai /2007 12:19
(Dépêches)



Vladimir Poutine critique l'Occident sur les droits de l'homme

MOSCOU (AP) - Le président russe Vladimir Poutine a accusé mardi l'Occident de pratiquer le deux poids deux mesures sur les droits de l'homme à l'issue d'entretiens à Moscou avec le Premier ministre portugais José Socrates, dont le pays exercera la présidence de l'Union européenne à partir du 1er juillet.

Le maître du Kremlin n'en est pas à ses premières déclarations acerbes à l'égard de l'Occident et de ses critiques sur la démocratie et les droits de l'homme en Russie. Ses propos font écho aux échanges aigres-doux qui avaient marqué le sommet UE-Russie organisé les 17 et 18 mai à Samara, où la chancelière allemande Angela Merkel avait notamment évoqué la manière dont Moscou traitait les opposants.

"La peine de mort dans certains pays occidentaux, les prisons secrètes et la torture en Europe, les problèmes avec les médias dans certains pays européens, les lois sur l'immigration dans certains Etats européens qui ne correspondent pas aux normes du droit international: est-ce que ce sont également des valeurs communes", a lancé M. Poutine en conférence de presse. "Parlons franchement dans ce domaine (...) sans arrogance, comme des partenaires", a-t-il ajouté.

Le sommet de Samara avait mis en évidence des tensions entre l'UE et la Russie et n'avait permis aucune avancée sur le dossier central de l'embargo russe sur les exportations de viande polonaise. Un différend qui a conduit Varsovie à bloquer le lancement des négociations sur un accord de partenariat UE-Russie l'an dernier.

Lors d'une réunion au Kremlin avec M. Socrates, M. Poutine a toutefois espéré que la présidence portugaise de l'UE donne "une nouvelle impulsion aux relations entre la Russie et ses partenaires européens".

Mardi 29 mai 2007, 21h10



Poutine prévient : "la mise en oeuvre du projet américain de bouclier antimissile transformerait l'Europe en poudrière"

La Russie a procédé avec succès à l'essai d'un missile balistique intercontinental modifié.

L'engin a atteint sa cible sur la presqu'île du Kamtchatka à plus de 6.000 kilomètres. Cet essai intervient dans un contexte tendu : le président russe Vladimir Poutine a prévenu mardi que la mise en oeuvre du projet américain de bouclier antimissile transformerait l'Europe en "poudrière".

Vladimir Poutine a évoqué le problème avec le Premier ministre portugais José Socrates dont le pays occupera la présidence tournante de l'Union européenne au 1er juillet. "J'ai signalé au Premier ministre notre inquiétude autour des relations avec quelques pays de l'ouest. Je voudrais dire tout d'abord que certains d'entre eux ne veulent pas ratifier l'accord de non prolifération des armes en Europe. Et aussi nous sommes opposé aux objectifs américains de déployer le système anti-missile" a déclaré Vladimir Poutine. Moscou voit dans la mise en place du bouclier antimissile une atteinte directe à sa sécurité nationale.

De son côté, Washington affirme qu'il s'agit de se protéger de ce que l'administration Bush appelle les Etats voyous, à savoir l'Iran ou la Corée du Nord. Le bouclier prévoit l'installation d'une dizaine de rampes de fusées interceptrices en Pologne et d'une station radar sur le territoire tchèque. Dans chaque cas les négociations bilatérales sont encore en cours. Le projet est décrié par de nombreux polonais et tchèques qui craignent d'être pris pour cible en cas de conflit.

Euronews, le mardi 29 mai 2007, 20h46



Le bouclier US ferait de l'Europe une poudrière, estime Poutine

MOSCOU (Reuters) - Le président russe Vladimir Poutine a prévenu que l'Europe risquait de se transformer en "poudrière" avec la mise en oeuvre du projet américain de bouclier antimissile, contre lequel la Russie affirme avoir testé avec succès un nouveau missile à têtes multiples.

"Nous considérons qu'il est nocif et dangereux de transformer l'Europe en poudrière et d'y accumuler de nouvelles armes", a dit Poutine à l'occasion de la réception au Kremlin du Premier ministre portugais, José Socrates.

"Cela crée des risques nouveaux et inutiles pour l'ensemble du système des relations internationales et européennes", a-t-il ajouté en prenant à témoin son hôte, dont le pays assurera à compter du 1er juillet la présidence tournante de l'Union européenne.

Les Etats-Unis présentent leur projet de bouclier antimissile comme une nécessité pour se protéger des tirs éventuels d'"Etats voyous", le qualificatif dont ils affublent l'Iran ou encore la Corée du Nord.

Le projet prévoit l'installation d'une dizaine de rampes de fusées interceptrices en Pologne et d'une station radar en République tchèque.

Moscou y voit une atteinte directe à sa sécurité nationale.

MISSILE INVULNÉRABLE?

D'après des experts militaires russes, le test de missile effectué mardi s'inscrit dans le cadre de la "réaction hautement efficace" promise récemment par Poutine face au projet américain.

Le premier vice-Premier ministre russe, Sergueï Ivanov, a prévenu que ce missile pouvait briser n'importe quel bouclier.

Interrogé au sujet de ce tir d'essai, Ivanov a déclaré que les "nouveaux systèmes tactiques et stratégiques (russes) peuvent surpasser tout système de défense antimissile existant ou à venir", a rapporté l'agence Interfax.

"Donc du point de vue de la défense et de la sécurité, les Russes peuvent être tranquilles", a-t-il ajouté.

Ce missile RS-24 a été tiré à 10h20 GMT d'une base mobile de lancement sur le cosmodrome de Plesetsk, à environ 800 km au nord de Moscou, a déclaré un porte-parole du ministère de la Défense.

Moins d'une heure plus tard, le commandement russe des forces stratégiques de missile annonçait que le projectile avait atteint sa cible sur le site de Koura, sur la péninsule de Kamtchaka, dans l'Extrême-Orient russe.

Le RS-24 peut être équipé de dix ogives différentes. Il doit remplacer la génération précédente de missiles intercontinentaux russes, les RS-18 et RS-20.

Les missiles à tête multiple sont plus difficiles à intercepter et à détruire complètement.

La Russie a également procédé mardi à un essai de missile courte portée pour son système Iskander-M.

Mardi 29 mai 2007, 18h27




La Russie rejette le projet amendé de résolution sur le Kosovo
 
MOSCOU (AFP) - Le projet amendé de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur le statut du Kosovo "ne convient pas" à la Russie, a déclaré vendredi le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères cité par l'agence Interfax.

"La nouvelle variante du projet de résolution sur le Kosovo ne nous convient toujours pas", a dit Mikhaïl Kamynine. "Nous sommes pour une poursuite des pourparlers afin de trouver un dénouement qui convienne aux deux parties" (Serbie et Kosovo), a-t-il ajouté.

Les Occidentaux ont amendé jeudi à dose minimale leur projet de résolution sur le Kosovo, soutenant toujours le plan de l'ONU pour l'indépendance surveillée de la province serbe.

Dans la nouvelle version du texte, le Conseil de sécurité "soutient" -au lieu de "fait sien"- le plan du médiateur de l'ONU Martti Ahtisaari pour une indépendance surveillée du Kosovo et "appelle à sa totale mise en oeuvre".

Le plan Ahtisaari pour le statut futur du Kosovo équivaut à une indépendance qui s'exercera dans un premier temps sous supervision internationale, civile et militaire.

La Serbie, farouchement opposée à l'indépendance de sa province, est hostile au plan Ahtisaari. Elle est soutenue par son alliée traditionnelle, la Russie, qui peut user de son droit de veto au Conseil de sécurité.

Vendredi 1 juin 2007, 9h06



Vladimir Poutine fustige "l'impérialisme" des Etats-Unis à une semaine du G8

Le président russe a profité d'un entretien avec le président grec Carolos Papoulias à Moscou pour faire une mise au point très claire après l'essai mardi d'un nouveau missile intercontinental russe à têtes multiples

"Ceci est une réponse aux actions unilatérales de certains pays. Nous avons signé et ratifié le traité sur les forces conventionnelles en Europe et nous le respectons. Nous ne sommes pas les initiateurs d'une nouvelle spirale de la course aux armements", déclare le président russe. Mosou critique farouchement le projet de bouclier anti-missile américain en Pologne et en République Tchèque.

George W.Bush et Vladimir Poutine doivent se rencontrer lors du G8 en Allemagne du 6 au 8 juin puis en tête-à-tête aux Etats-Unis les 1er et 2 juillet. Des entretiens qui s'annoncent tendus. De l'armement, à l'état de la démocratie en Russie en passant par le statut du Kosovo, les sujets de frictions ne manquent pas.

Euronews, le jeudi 31 mai 2007, 20h16



Poutine répond à l'"impérialisme" américain par les armes

MOSCOU (Reuters) - Dans une virulente attaque contre l'Occident, le président russe Vladimir Poutine a accusé jeudi les Etats-Unis d'impérialisme en évoquant le spectre d'une nouvelle course aux armements.

Une semaine avant de rencontrer ses interlocuteurs du Groupe des Huit (G8) en Allemagne, Poutine a justifié les tirs expérimentaux de deux nouveaux missiles opérés mardi par la Russie en disant qu'ils constituaient une réaction directe au projet de bouclier antimissile américain en Europe orientale.

"Nous ne sommes pas les instigateurs de cette nouvelle phase de la course aux armements", a déclaré Poutine lors d'une conférence de presse donnée au Kremlin au côté du président grec Karolos Papoulias.

"Il est inutile de craindre les actes de la Russie: ils ne sont pas agressifs, a-t-il assuré. Ce sont de simples réactions aux actes unilatéraux durs et injustifiés de nos partenaires, et ils visent à préserver l'équilibre des forces dans le monde."

Les propos de Poutine, qui devraient convenir à nombre de ses compatriotes en cette année où ont lieu des élections législatives, sont les derniers en date d'une série d'invectives adressées aux pays occidentaux.

Mardi, la Russie a procédé aux tirs expérimentaux d'un nouveau missile intercontinental à ogives multiples et d'un nouveau missile de croisière. Des généraux russes estiment qu'ils suffiront à garantir la sécurité du pays durant les quarante prochaines années.

LA RUSSIE "OBLIGÉE" DE CRÉER DE NOUVEAUX MISSILES

"Nos partenaires sont en train de truffer l'Europe orientale de nouvelles armes", a dit le chef du Kremlin. "Que sommes-nous censés faire ? Nous ne pouvons pas y assister passivement."

Moscou s'inquiète du projet de Washington de déployer des éléments de son système de défense antimissile en Pologne et en République tchèque. Les Etats-Unis affirment vouloir prévenir ainsi des attaques d'"Etats parias" tels que l'Iran, mais la Russie parle de menace pour sa propre sécurité.

"Il y a, de la part de certains acteurs internationaux, une volonté évidente de dicter leur volonté à tout le monde sans se conformer au droit international", a poursuivi le président russe. "Le droit international est remplacé par des considérations politiques."

"A nos yeux, cela ne diffère en rien d'un diktat, cela ne diffère en rien de l'impérialisme."

Poutine et le président américain George Bush auront l'occasion d'aborder ensemble leurs points de désaccord les 1er et 2 juillet aux Etats-Unis.

Poutine a dit que la Russie avait été obligée de construire de nouveaux missiles parce que les Etats-Unis s'étaient retirés du traité sur les missiles antibalistiques (ABM) pour développer leur projet de bouclier antimissile.

"Nous les prévenons que nous riposterons pour maintenir l'équilibre stratégique dans le monde, a-t-il dit. Nous avons procédé à l'essai d'un nouveau missile balistique stratégique à têtes multiples ainsi qu'à celui d'un nouveau missile de croisière, et nous continuerons d'améliorer notre potentiel."

Jeudi 31 mai 2007, 19h18




Condoleezza Rice juge la diplomatie russe datée

La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a jugé jeudi que l'attitude diplomatique actuelle de la Russie appartenait quelque peu au passé, soulignant la perplexité de Washington vis-à-vis du rejet russe du projet de bouclier antimissile américain en Europe.

"Nous souhaitons un partenariat du XXIe siècle avec la Russie, mais, parfois, la Russie semble penser et agir selon les termes (...) d'une autre ère", a déclaré la chef de la diplomatie américaine à Potsdam, en Allemagne.

Les relations entre la Russie et les Etats-Unis sont actuellement des plus délicates, notamment en raison du projet américain d'installer un bouclier antimissile en Pologne et en République tchèque pour protéger l'Europe d'éventuels tirs balistiques du Moyen-Orient. Moscou, inquiet de voir Washington oeuvrer dans son ancienne zone d'influence, voit dans ce système une menace pour son propre dispositif de dissuasion dans la région. Une méfiance qui relance la crainte d'une course à l'armement rappelant celle de la Guerre froide.

Dans ses déclarations, Condoleezza Rice a fait référence jeudi aux principaux griefs actuels de Washington à l'encontre de Moscou, notamment au recul démocratique connu depuis l'accession de Vladimir Poutine à la présidence. "Des institutions démocratiques et une société ouverte ne sont pas une source de faiblesse", a-t-il déclaré. "Pas plus que la liberté de parole et la liberté de la presse ne sont une nuisance".

Elle a affirmé que les Etats-Unis entendait respecter la Russie et donc prendre en compte les divergences existant entre les deux pays. "De ce point de vue, nous trouvons que la récente diplomatie russe concernant les missiles est difficile à comprendre", a-t-elle précisé.

Jeudi, Vladimir Poutine a expliqué que des tests de nouveaux missiles russes avaient été pratiqués en réponse au projet de bouclier américain. Faisant clairement référence aux Etats-Unis, il a également dénoncé l'"impéralisme" dans la conduite des affaires mondiales et assuré que la Russie renforcerait son potentiel militaire pour maintenir un équilibre stratégique mondial.

Vendredi 1 juin 2007, 2h09


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