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8 juin 2007 5 08 /06 /juin /2007 20:29
(Dépêches)





Les projets de loi sur la justice et sur l'économie débattus en premier au Parlement, précise François Fillon

PARIS (AP) - La réforme de la justice et le projet de loi sur la fiscalité seront les deux premiers textes soumis au Parlement après les législatives, précise François Fillon dans un entretien au "Parisien/Aujourd'hui en France" de vendredi.

"Le texte sur les peines plancher et les mineurs récidivistes sera débattu par le Sénat dès le début de la session. Le texte travail-emploi-pouvoir d'achat le sera au même moment par l'Assemblée nationale", détaille le Premier ministre.

Deux autres projets de loi suivront "immédiatement", à savoir celui sur le service minimum dans les transports en commun et celui sur l'indépendance des universités.

Après les législatives des 10 et 17 juin, le Parlement doit siéger en session extraordinaire au mois de juillet pour adopter les premiers projets du président Sarkozy.

Jeudi 7 juin 2007, 21h50




Contrat unique : il y aura une loi si les partenaires sociaux n'avancent pas, prévient François Fillon

PARIS (AP) - Le gouvernement a donné jusqu'à la fin de l'année aux partenaires sociaux "pour avancer" sur le dossier du contrat de travail unique et il pourrait décider de légiférer "s'il n'y avait pas de progrès", prévient François Fillon dans un entretien au "Parisien/Aujourd'hui en France" de vendredi.

"On a toujours dit que, sur les questions qui toucheraient au droit du travail, on respecterait scrupuleusement la loi qui vient d'être votée et qui prévoit que les partenaires sociaux ont un délai pour traiter eux-mêmes le problème avant que le législateur ne s'en saississe", explique le Premier ministre.

"Sur le contrat de travail, on leur a donné, grosso modo, six mois pour avancer et on leur a dit aussi, que s'il n'y avait pas de progrès durant ces six mois, le gouvernement prendrait ses responsabilités", prévient M. Fillon. "C'est fondamental."

Le contrat de travail unique à durée indéterminée est une des promesses de campagne de Nicolas Sarkozy. Il souhaite que la "flexisécurité" à la française contribue au retour du plein-emploi en France.

Jeudi 7 juin 2007, 22h13



Mesures fiscales, attaques contre la gauche : François Fillon enfonce le clou à Béziers

BEZIERS (AP) - Mesures fiscales pour doper le pouvoir d'achat, peines planchers pour les multirécidivistes et abaissement de la majorité pénale, ode à l'identité nationale et à la valeur travail... Le Premier ministre François Fillon a revisité jeudi soir à Béziers les thèmes chers à Nicolas Sarkozy.

A trois jours du premier tour des élections législatives, il a exhorté les électeurs lors d'un meeting au Parc des Expositions de Béziers à donner au président "une majorité d'action".

Alors que l'UMP et le Nouveau centre caracolent en tête dans les sondages, François Fillon s'est autorisé sans le dire une victoire par anticipation: "La valeur travail est de retour! C'en est fini de la dévalorisation du mérite".

Principale nouveauté: la déduction des intérêts d'emprunts de l'impôt sur le revenu pour l'achat ou la construction d'une résidence principale "pourra être cumulée avec le prêt à taux zéro". "Près de 60% des emprunteurs bénéficieront pleinement de cette mesure, qui, pour chaque ménage, tournera autour de 1.500 euros d'avantage fiscal", a rappelé le député de la Sarthe, candidat dimanche à sa succession.

La détaxation des heures supplémentaires sera effective "dès l'été" et "les heures supplémentaires seront par ailleurs majorées de 25%", a-t-il poursuivi. Il a également insisté sur la suppression des droits de succession, là aussi cet été, la défiscalisation des salaires des étudiants et l'abaissement du bouclier fiscal à 50%.

Aux critiques de François Bayrou, président de l'UDF-Mouvement démocrate, qui ne croit pas au financement de ces mesures, François Fillon a rétorqué que "l'augmentation du travail est la condition de tout: de la relance de l'emploi, de la relance de la croissance".

Par ailleurs, le Premier ministre a de nouveau attaqué la gauche. "N'en déplaise à la gauche, ce n'est pas en partageant le travail et en vantant le temps libre que l'on défend nos emplois, nos industries et nos agriculteurs", a-t-il lâché devant 2.000 sympathisants.

Moins virulent cependant que lors du meeting de Lyon, il a "invité la gauche à reconnaître qu'elle doit bien avoir une petite part de responsabilité dans son échec du 6 mai comme dans celui du 21 avril 2002 (...) Si je suis parfois dur avec elle, je ne le serai jamais autant qu'elle a pu l'être avec Nicolas Sarkozy contre lequel elle a mené une campagne outrancière", a-t-il lancé.

Côté justice, François Fillon a annoncé la présentation "dans quelques jours" du projet de loi contre les délinquants multirécidivistes. Fidèle au nouveau style élyséen, il s'est placé dans l'urgence: "Nous allons faire ce que nous avons dit. Et le train du changement et de l'action est déjà lancé (...) La rupture, les Français la veulent tout de suite!"

Le Languedoc-Roussillon semble porter chance à l'UMP. Nicolas Sarkozy avait en effet tenu son dernier meeting de l'entre deux-tours, le jeudi 3 mai, à Montpellier, trois jours avant son élection. Les électeurs du Languedoc-Roussillon ont voté à 54,1% pour Nicolas Sarkozy au deuxième tour. A Béziers, son score a atteint 59,18%.

Jeudi 7 juin 2007, 22h29



Le projet de "TVA sociale" relancé à la rentrée, confirme François Fillon

PARIS (AP) - L'étude sur la création d'une "TVA sociale" sera relancée à la rentrée pour "taxer un peu les importations" au profit de la protection sociale, confirme François Fillon dans un entretien au "Parisien/Aujourd'hui en France".

"On relance l'étude sur la TVA sociale" en septembre, affirme-t-il. "Il peut être utile de taxer un peu les importations pour qu'elles participent au financement de la protection sociale", explique le Premier ministre, "car faire supporter au seul travail des Français le coût de cette protection sociale, c'est handicaper notre économie".

Projet de Nicolas Sarkozy, la TVA sociale consiste en une hausse de la TVA et une baisse simultanée des cotisations sociales. Cette question sera au menu de la grande conférence sur l'emploi et le pouvoir d'achat qui doit se réunir à la rentrée.

Le chef du gouvernement ajoute que son équipe proposera également à la rentrée "une série de réformes qui visent à améliorer la compétitivité de l'économie française". Ces réformes "vont moderniser l'organisation du travail, alléger les réglementations qui pèsent sur les entreprises", précise-t-il.

Jeudi 7 juin 2007, 22h32



Fillon confirme sur les fonctionnaires et la franchise médicale

PARIS (Reuters) - François Fillon confirme le projet du gouvernement de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite et l'instauration d'une franchise médicale en 2008.

"Nous proposerons une série de réformes qui visent à améliorer la compétitivité de l'économie française. Des réformes qui vont moderniser l'organisation du travail, alléger les règlementations qui pèsent sur les entreprises. On relance l'étude sur la TVA sociale", déclare le Premier ministre dans une interview à paraître vendredi dans Le Parisien-Aujourd'hui en France.

"Il peut être utile de taxer un peu les importations pour qu'elles participent au financement de la protection sociale. Car faire supporter au seul travail des français le coût de cette protection sociale, c'est handicaper notre économie", estime-t-il.

A la question de savoir comment ces réformes seront financées, François Fillon répond : "Par un effort de réduction de la dépense publique qui est indispensable non seulement à la tenue de nos engagements et à la réduction de la dette, mais tout simplement à la compétitivité de notre économie".

"On tiendra, là aussi, nos engagements: le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, une franchise médicale qui est à l'étude, et la réorganisation de l'Etat pour réduire son train de vie", dit-il.

"Avec une fusion d'organismes comme l'ANPE et l'UNEDIC , la révision de la carte judiciaire. Dans le budget 2008, on doit pouvoir recueillir les premiers fruits d'un certain nombre de restructurations", juge le chef du gouvernement.

Vendredi 8 juin 2007, 0h25



Coût total des mesures économiques et fiscales : 11 mds EUR, selon Fillon

PARIS (AFP) - François Fillon affirme que le coût total des mesures économiques et fiscales présentées par le gouvernement (défiscalisation des heures supplémentaires, déduction d'intérêts d'emprunts immobiliers...) est de "11 milliards d'euros", dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France à paraître vendredi.

Dans le même entretien, M. Fillon compare le duo exécutif qu'il forme avec le président de la République à "une équipe" où Nicolas Sarkozy est "le pilote" et lui-même "le co-pilote".

"Depuis un mois, nous avons pris toutes les décisions ensemble. (...) Ma conception, c'est celle d'une équipe extrêmement soudée qui agit de concert, et pas d'une cohabitation au sommet", explique le Premier ministre.

François Fillon a par ailleurs assuré jeudi soir qu'il "respecte la gauche" même s'il est parfois "dur" avec elle, tout en ironisant sur le fait qu'elle soit "fragile" et "susceptible", en allusion aux réactions du PS aux piques qu'il lui décoche.

"Cette gauche m'accuse ces jours-ci d'avoir eu des mots durs à son égard. Je ne la savais pas si fragile et si susceptible", a déclaré le Premier ministre à Béziers (Hérault), où il était venu soutenir les candidats UMP du Languedoc-Roussillon aux élections législatives.

Il a jugé "étrange" de "recevoir des leçons de modération de la part de ceux qui en manquent si souvent", en soulignant que "l'affable François Hollande", premier secrétaire du PS, avait parlé de "débauchage" des personnalités de gauche entrées au gouvernement et l'avait traité "d'aide de camp" du président Nicolas Sarkozy.

Dans l'entretien au Parisien/Aujourd'hui en France, M. Fillon précise: Le coût "n'est pas de 15 milliards", comme le dit le patron du PS François Hollande, "mais de 11 milliards" d'euros.

Selon lui, le coût est "entre 5 et 6 milliards pour les heures supplémentaires, 3 milliards pour l'accession au logement et 1,7 milliard pour les droits de mutation" (succession).

"S'agissant du bouclier fiscal" à 50% des revenus, "nous estimons que le coût sera peu élevé parce que, s'il fonctionne, il réduira la fuite des capitaux" et "la réduction ISF pour les investissements dans les PME coûtera environ 500 millions", ajoute-t-il.

"La défiscalisation du travail étudiant" représente, elle, "30 millions" d'euros, poursuit M. Fillon.

"Avec tout cela, et ce qui suivra en septembre, il s'agit d'aller chercher le point de croissance supplémentaire que les autres pays ont et qui nous manque. Notre objectif, c'est donc de provoquer un choc de confiance et de croissance", réaffirme-t-il.

M. Fillon a par ailleurs précisé qu'à l'automne, le gouvernement allait proposer "une série de réformes qui visent à améliorer la compétitivité de l'économie française, des réformes qui vont moderniser l'organisation du travail, alléger les règlementations qui pèsent sur les entreprises".

"On relance l'étude sur la TVA sociale", a-t-il confirmé. "Il peut être utile de taxer un peu les importations pour qu’elles participent au financement de la protection sociale", à l'instar de ce qui a été décidé par l'Allemagne.

"Car faire supporter au seul travail des français le coût de cette protection sociale, c'est handicaper notre économie", a ajouté le Premier ministre.

Enfin, M. Fillon réaffirme dans Le Parisien/Aujourd'hui en France que le projet de fusion entre Gaz de France et Suez est "valable", mais qu'il y a "d'autres options", avec l'Algérie ou EDF par exemple.

Jeudi 7 juin 2007, 22h55



DSK sur les mesures Sarkozy : "un chèque" des plus pauvres aux plus riches

SARCELLES (AFP) - Dominique Strauss-Kahn a estimé jeudi que le "sens profond" des "lois scélérates" que prépare Nicolas Sarkozy, c'est que "ceux qui travaillent dur et qui gagnent peu vont faire un chèque à ceux qui gagnent le plus", lors d'une réunion publique à Sarcelles.

"La rupture ça va être la cassure, la création de deux France avec ceux qui profitent des mesures annoncées par le gouvernement et ceux qui ne peuvent pas en profiter et pour qui ça va aller de plus en plus mal", a déclaré le dirigeant socialiste, candidat à sa propre succession dans la 8ème circonscription du Val-d'Oise.

Revenant sur les différentes mesures annoncées ces derniers jours par le gouvernement, M. Strauss-Kahn s'en est d'abord pris à la franchise sur le remboursement des frais de santé qui va aboutir, selon lui, à la mise en place d'une sécurité sociale "à deux vitesses, où ceux qui peuvent sont soignés et ceux qui ne peuvent pas payer sont moins bien soignés".

Selon lui, c'est le tiers des Français les plus riches qui vont bénéficier de la mesure sur la réduction des droits de succession.

Devant quelque 200 sympathisants, le leader socialiste a également estimé que la mesure sur les emprunts immobiliers n'allait pas aider les Français à devenir propriétaires puisque la plupart de ceux qui vont en profiter sont déjà propriétaires.

Cette mesure aura pour conséquence "de transférer de l'argent de ceux qui ne sont pas propriétaires vers ceux qui sont propriétaires", a-t-il affirmé.

Sur la défiscalisation des heures supplémentaires, qui "va coûter très cher, 6 milliards d'euros", le candidat socialiste a estimé que "dans la réalité, le salarié ne peut pas choisir de travailler plus" et que les chômeurs auront de "plus en plus de mal à trouver un emploi."

Rappelant que le PS a perdu trois fois de suite l'élection présidentielle, l'ancien challenger de Ségolène Royal a martelé: "il faut que ce parti change". "On a besoin d'inventer ce que c'est que d'être de gauche au XXIe siècle" pour espérer l'emporter dans cinq ans, a-t-il ajouté.

"Pourquoi la gauche, au premier tour de l'élection présidentielle, a eu le score le plus faible de la Ve République?", s'est-il demandé. Parce que les Français ont eu l'impression qu'on leur racontait "la même chose qu'il y a cinq ans", a-t-il dit.

Estimant que Nicolas Sarkozy avait eu "l'air d'avoir un discours cohérent et la volonté d'avancer" lors de la campagne, il a précisé: "j'en connais dans cette salle qui ont voté Sarkozy pour des raisons que je ne peux pas approuver mais que je peux comprendre".

Vendredi 8 juin 2007, 0h25



Bernard Kouchner est arrivé au Mali, 1e étape de sa tournée en Afrique

BAMAKO (AFP) - Le chef de la diplomatie française est arrivé jeudi au Mali, première étape d'une tournée africaine qui l'emmenera ensuite au Tchad et au Soudan où il évoquera la crise du Darfour, "dossier prioritaire" du nouveau ministre.

Il s'agit du premier déplacement en Afrique de Bernard Kouchner, nouveau ministre des Affaires étrangères nommé il y a moins de trois semaines.

Jeudi soir à Bamako, le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a rendu hommage à deux socialistes, François Mitterrand et Michel Rocard, notamment sur la question de l'immigration, et a "oublié" dans son discours le président Nicolas Sarkozy.

"Je me souviens de la phrase de mon Premier ministre socialiste (...) Michel Rocard: on ne peut pas accueillir toute la misère du monde, mais la France doit en prendre plus que les autres sa part", a déclaré M. Kouchner lors d'un discours improvisé à la résidence de l'ambassadeur de France.

"Eh bien, la France en prendra plus que les autres sa part", a ajouté M. Kouchner, semblant prendre ses distances avec la ligne ferme voulue par M. Sarkozy sur la question de l'immigration.

"J'ai été de ceux qui poussent plutôt les gens à immigrer et qui les accueillent avec bonheur en France", a-t-il poursuivi, ajoutant: "mais il y a une nécessité pour les deux pays (France et Mali, ndlr)" de parvenir à "un équilibre".

Auparavant, l'ex-ministre socialiste a rendu hommage à l'ancien président François Mitterrand pour son discours de la Baule en 1990 lors du 16e sommet franco-africain "qui a aidé à installer en Afrique la démocratie avec tous les obstacles que vous connaissez".

Le ministre n'a cité Nicolas Sarkozy qu'après qu'un de ses proches, un Franco-malien vivant à Bamako, lui eut fait remarqué cet "oubli".

Bernard Kouchner a alors repris le micro en souriant : "Il y a quelqu'un que j'ai oublié de citer, quand même en ma fonction, et qui aujourd'hui au G8 réalise une performance exceptionnelle et qui demain fera parler de l'Afrique au G8, j'ai oublié de citer, saluer et remercier le gouvernement français et son président Nicolas Sarkozy".

Le ministre français sera vendredi à l'investiture du président malien, et devrait à cette occasion rencontrer plusieurs chefs d'Etat ou de gouvernement africains comme le burkinabè Blaise Compaoré ou le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro.

A partir de samedi, le chef de la diplomatie française se consacrera à la crise du Darfour, province de l'ouest du Soudan, pour laquelle il a promis "un plan et toute une démarche française".

L'ancien "french doctor" se rendra d'abord à Gozbeida dans l'est du Tchad, déstabilisé par la guerre au Darfour, pour visiter des camps de réfugiés soudanais et de déplacés tchadiens, soit "près de 400.000 personnes en tout".

Dimanche, une rencontre est prévue avec le président tchadien Idriss Deby Itno à Ndjaména, et dans la soirée M. Kouchner s'envolera pour Khartoum où les autorités refusent toujours l'envoi au Darfour d'une mission hybride ONU-UA d'environ 20.000 hommes, accusant les puissances occidentales de vouloir recoloniser le Soudan par le biais d'une force de l'ONU.

Quelques 200.000 personnes sont mortes depuis février 2003 de la guerre civile et de ses conséquences au Darfour selon l'ONU, et plus de 2,1 millions d'autres ont été déplacés, mais ces chiffres sont contestés par Khartoum.

Vendredi 8 juin 2007, 0h43
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