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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 08:15

(dépêches)

Dépêches sur le renoncement de Jean Sarkozy à la tête de l'EPAD


http://www.lexpress.fr/actualite/politique/jean-sarkozy-recule-pour-mieux-rebondir_797823.html
Jean Sarkozy recule, pour mieux rebondir?
Par LEXPRESS.fr, publié le 23/10/2009 07:38 - mis à jour le 23/10/2009 08:15

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AFP PHOTO POOL BERTRAND LANGLOIS

Jean Sarkozy sur le plateau de France 2, jeudi soir.

La presse n'est pas dupe du renoncement de Jean Sarkozy à la présidence de l'établissement public d'aménagement de la Défense, et certains semblent lui prédire un bel avenir politique.

"Jean plus fort que Nicolas le père? Le jeune homme de 23 ans présenté comme immature en économie a fait preuve d'un grand sens politique, hier, sur France 2", écrit Yann Marec dans les colonne de Midi libre, après que le fils du président de la République a renoncé, jeudi soir, à briguer la présidence de l'établissement public d'aménagement de la Défense (Epad).

"C'est un grand bond dans l'avenir qu'il a effectué en montrant que dans son fonctionnement, il y avait de l'apaisement. De la sagesse aussi. Et de la responsabilité. Ça ressemble presque à du panache", affirme le journaliste.

Et vous, que pensez-vous de la décision de Jean Sarkozy? Participez à notre sondage...Et Hervé Fabre (La Voix du Nord) enfonce le clou : "Le père peut être cependant rassuré sur les capacités du fils à tirer parti d'un échec". Et, selon lui, "on entendra encore parler de Sarkozy Junior, sans doute dès 2011, lorsqu'il s'agira (...) de la présidence du Conseil général des Hauts-de-Seine".

"Il a renoncé mais il n'a rien lâché", constate également Olivier Picard dans les Dernières Nouvelles d'Alsace. "Ce jeune homme de 23 ans qui, a aucun moment, n'a laissé paraître le moindre doute sur l'essentiel, ses capacités et sa légitimité à occuper des fonctions qui supposent de l'expérience et des compétences. En d'autres termes, il a coupé court au vrai débat".

Jean Sarkozy "s'enlève une grosse épine du pied, il se libère pour l'avenir", souligne également Francis Lachat (Courrier Picard). "Il accepte de faire une pause dans son cursus, de redescendre d'un échelon, dans le but évident, et assumé, de rebondir dans l'avenir", insiste-t-il également.

"En cinq minutes à peine, Jean Sarkozy nous a tout fait: l'innocent persécuté, le fils obéissant, l'élu dévoué à ses électeurs, l'homme blessé, le jeune mûri dans l'épreuve, le politique porteur d'une ambition. Du très grand art. Son père en plus blond, plus jeune et plus calme", Francis Brochet (Le Progrès). Et d'ajouter: "la gauche se réjouit? Les inconscients!"

"L'hyper-président n'est pas hyper tout puissant"

Dans le Télégramme, Hubert Coudurier qualifie de "malins les sarkozystes". "Prestation impeccable du fiston qui sort grandi de l'épreuve. Les commentateurs noteront que Sarko 1er a reculé, ce qui lui arrive rarement. Mais une étoile est née", clame-t-il.

Le constat paraît nettement moins élogieux dans les colonnes de Libération, qui explique que "le renoncement de Jean Sarkozy à la présidence de l'Epad montre autre chose". "Il sonne comme un aveu. Celui d'un Président qui a compris qu'il est allé un peu trop loin dans l'exercice personnel de son pouvoir", note Fabrice Rousselot.

Jean-Michel Helvig (la République des Pyrénées) a le même sentiment. Selon lui, "l'hyper-président n'est pas hyper tout puissant". L'éditorialiste estime que "Jean Sarkozy, manifestement incompétent pour la fonction, était devenu le symbole d'un système aux antipodes de "l'Etat irréprochable" voulu par Nicolas Sarkozy durant sa campagne présidentielle". Alors, selon lui, "l'accusation de népotisme s'annonçait comme un lourd fardeau d'ici la fin de son mandat".

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http://www.lexpress.fr/actualite/politique/jean-sarkozy-en-renoncant-a-la-presidence-de-l-epad-j-ai-fait-le-choix-de-la-raison_797546.html
Jean Sarkozy: "En renonçant à la présidence de l'Epad, j'ai fait le choix de la raison"
Par LEXPRESS.fr, publié le 22/10/2009 20:37 - mis à jour le 22/10/2009 20:47

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Le fils du chef de l'Etat retire sa candidature pour la présidence de l'Epad. Il justifie son choix par souci d'éviter toute "victoire entachée" d'un "soupçon de favoristisme".

Jean Sarkozy, fils cadet du chef de l'Etat, a annoncé jeudi sur France 2 qu'il renonce à briguer le 4 décembre la présidence de l'Epad, établissement public de La Défense. Il a dit qu'il se présenterait vendredi à l'élection du représentant des Hauts-de-Seine au conseil d'administration de l'Epad.

A France 2, il a expliqué qu'il ne voulait pas d'une "victoire entachée" d'un "soupçon de favoritisme".

Jean Sarkozy a dénoncé une "campagne de manipulation et de désinformation" autour de sa candidature à la présidence de l'Epad, ajoutant avoir fait le "choix de la raison" en y renonçant.

"On a parlé d'intrigues, de manoeuvres" et "de choses fausses", a-t-il dénoncé. "Je ne cours pas après les honneurs", en renonçant à la présidence de l'Epad, "j'ai fait le choix de la raison", a-t-il insisté.


REUTERS/Olivier Pon

Jean Sarkozy ne briguera pas la présidence de l'Epad.

L'arrivée programmée de Jean Sarkozy à la tête du plus grand quartier d'affaires européen avait provoqué une vive émotion dans les milieux politiques, à gauche mais aussi à droite, ainsi que dans l'opinion publique.

Néanmoins, le fils cadet du chef de l'Etat pourrait être élu vendredi à Nanterre administrateur de l'Epad par la majorité UMP-NC du conseil général des Hauts-de-Seine, étape précédant l'élection à la présidence de l'Epad, prévue le 4 décembre.

La fin d'une polémique

La candidature de Jean Sarkozy à l'Epad a provoqué la colère des élus de gauche qui y ont vu du "népotisme". Le président lui-même était monté au créneau pour défendre son fils. A travers lui, "c'est moi qui suis visé", avait assuré Nicolas Sarkozy dans son interview au Figaro du 16 octobre.

Le président du MoDem François Bayrou avait pour sa part qualifié d'"abus de pouvoir énorme" cette candidature. Et à droite aussi, des élus avaient fait part de leur scepticisme. La candidature de Jean Sarkozy est "légitime" mais "pas opportune", avait lâché Pierre Cardo, député UMP des Yvelines.

L'ambition du jeune homme à prendre la tête de l'Epad se heurtait également à l'incompréhension du public.

Selon un sondage CSA paru dans Le Parisien/Aujourd'hui en France vendredi dernier, près des deux tiers des Français (64%) et plus de la moitié des sympathisants de droite (51%) critiquaient cette candidature.

Reprenant dimanche la proposition d'un député PS, le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, avait indiqué que les neuf fonctionnaires siégeant au conseil d'administration de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense (Epad) pourraient ne pas participer à l'élection du président.

Mais les élus de l'opposition avaient assuré que cela ne changerait rien à l'affaire.



http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/10/22/la-classe-politique-salue-le-courage-et-la-sagesse-de-jean-sarkozy_1257680_823448.html#ens_id=1052464&xtor=AL-32280151
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-823448,50-1257680,0.html
La droite salue la "maturité" de Jean Sarkozy, la gauche sa "lucidité"
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 22.10.09 | 21h25  •  Mis à jour le 23.10.09 | 08h47


'annonce du renoncement de Jean Sarkozy à briguer la tête de l'EPAD a été unanimement saluée par la classe politique, jeudi 22 octobre, l'UMP mettant en avant son "courage" tandis que le PS se réjouissait du fait que le fils du chef de l'Etat ait "reculé" face à la pression populaire.


 
Brice Hortefeux, ministre de l'intérieur, a affirmé que Jean Sarkozy avait pris "une décision courageuse et d'apaisement". "C'est une démarche personnelle qui l'honore", a-t-il poursuivi. Selon lui, "on ne pouvait imaginer" que la candidature du fils cadet du chef de l'Etat à la présidence du plus important quartier d'affaires d'Europe créerait "une polémique de cette nature". Il y a eu des "mensonges, du mépris, de l'arrogance et de la stupidité", a-t-il ajouté.

Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, a estimé qu'il avait "fait preuve de maturité". "Je crois que les millions de Français qui l'ont écouté aujourd'hui ont compris ce soir pour quelle raison la majorité UMP-Nouveau centre du département était derrière lui et considère qu'il a parfaitement la légitimité, la maturité, il en a fait la preuve ce soir, pour être candidat", a-t-il déclaré. "Simplement, il ne voulait pas une candidature sur laquelle pèse le soupçon, et le soupçon de favoritisme", a ajouté M. Lefebvre, qualifiant la campagne qui a été menée de "pas ragoûtante, c'est le moins que l'on puisse dire".

FROMANTIN : "IL ÉTAIT TEMPS D'ARRÊTER CE CIRQUE"

Jean-Christophe Fromantin, maire DVD de Neuilly-sur-Seine, fait entendre sa différence : "Les deux dernières semaines m'ont rappelé la campagne de [David] Martinon à Neuilly pendant les municipales de 2008". "Comme la candidature de David Martinon, celle de Jean Sarkozy n'avait pas de sens, il n'y avait pas de projet dans les débats. Il était temps d'arrêter ce cirque qui n'avait aucun sens, ni logique ni fondement."

Hervé Marseille, conseiller général des Hauts-de-Seine (Nouveau Centre) estime que "ce candidat dont on disait qu'il était trop jeune, qu'il n'avait pas assez d'expérience, a donné là une belle preuve de maturité, en disant qu'il avait tiré des conséquences, et qu'il ne voulait pas voir la situation empirer".

Thierry Solère, vice-président UMP du Conseil général des Hauts-de-Seine et proche du jeune homme, rend hommage à la maturité : "Il a fait preuve de maturité et de sa capacité à écouter l'opinion, et il a pris ses responsabilités." "Nous, conseillers généraux des Hauts-de-Seine, avons fait confiance à Jean Sarkozy. Il est légitime en tant qu'élu du département. Mais on a asisté depuis plus de dix jours à une campagne de dénigrement contre Jean Sarkozy."


Benoist Apparu, secrétaire d'Etat au logement et à l'urbanisme et à ce titre tutelle de l'EPAD, a salué pour sa part le "courage" et la "grande maturité politique" de Jean Sarkozy. Le député UMP Gilles Carrez s'est dit "très impressionné par la qualité du travail" de Jean Sarkozy dans les Hauts-de-Seine. "Donc la première chose que je veux dire c'est que Jean Sarkozy est un conseiller général qui fait remarquablement son travail", a déclaré le rapporteur de la commission des finances. "A partir du moment où ses qualités ne pourront dans l'avenir que s'imposer, j'estime qu'il a pris une décision très sage en renonçant à la présidence de l'EPAD", a-t-il ajouté.

EMMANUELLI : "MÉDICALEMENT PARLANT, C'EST RASSURANT"

Pour le porte-parole du PS Benoît Hamon, la décision de Jean Sarkozy n'a au contraire rien de personnel. Il estime que c'est le président de la République qui a "reculé" devant "l'indignation" des Français et a demandé à son fils Jean Sarkozy de "renoncer". "C'est bien qu'il soit revenu sur terre" et "ait reculé sur une décision qui était inacceptable et incompréhensible", a insisté M. Hamon.

Pour Henri Emmanuelli (PS), Jean Sarkozy a eu "un accès de lucidité. Médicalement parlant, c'est rassurant. C'est une grave erreur qu'ils étaient en train de commettre".

Claude Bartolone (PS) fait part de sa surprise face à ce renoncement : "C'est vraiment que la pression de l'opinion publique a dû être plus forte que ce que je ressentais. Dans la population, on sentait que cette caricature était devenue une caricature du système de Sarkozy père. C'est plutôt un recul stratégique. Il va falloir démontrer que c'est une simple posture et que c'est la politique cachée par tout ce système qu'il va falloir continuer à combattre."

"Je pense que c'est sage de sa part. Il a entendu les réactions des uns et des autres", a déclaré le socialiste Didier Migaud, président de la commission des finances de l'Assemblée nationale, dans les couloirs du Palais-Bourbon.

L'intervention du jeune conseiller général des Hauts-de-Seine a été immédiatement saluée par la conseillère générale (PCF) des Hauts-de-Seine, Nadine Garcia, elle-même candidate à la tête de l'établissement. Elle a évoqué "une grande victoire de tous ceux qui se sont mobilisés contre cet acte de népotisme". Selon la conseillère générale de Nanterre, les nombreuses réactions qui ont accompagné cette candidature, "en France et à l'étranger", ont "tourné le pays en ridicule".

La vice-présidente du Front national (FN), Marine Le Pen, a affirmé : "Je crois que Nicolas Sarkozy commence à se rendre compte que son attitude de mépris et de cynisme à l'égard de l'indignation légitime qui avait saisi le peuple ne pouvait plus durer." "Il recule sur la nomination de son fils. Cela démontre que quand les Français se font entendre, ils peuvent influer sur un pouvoir qui se prend pour monarchique", a ajouté la vice-présidente du FN.

http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/10/22/jean-sarkozy-renonce-a-la-presidence-de-l-epad_1257664_823448.html#ens_id=1052464
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-823448,50-1257664,0.html
Jean Sarkozy renonce à la présidence de l'EPAD
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 22.10.09 | 20h11  •  Mis à jour le 23.10.09 | 07h37


ean Sarkozy a annoncé jeudi 22 octobre au journal de France 2 qu'il renonçait à briguer le 4 décembre la présidence de l'EPAD, établissement public de La Défense pour échapper aux soupçons de népotisme qui pèsent sur cette promotion programmée. Estimant que le fait d'être candidat à une élection n'était jamais "une erreur", le fils cadet du chef de l'Etat a dénoncé la "campagne de manipulation et de désinformation" qui l'avait finalement amené à faire le "choix de la raison".

 
"Je ne veux pas d'une victoire qui porte le poids d'un tel soupçon. Je n'accepte pas que ce soupçon de favori, de passe-droit ou de traitement de faveur puisse peser", a ajouté Jean Sarkozy, 23 ans, conseiller général des Hauts-de-Seine et étudiant en deuxième année de droit. "Je serai candidat au poste d'administrateur de l'EPAD [qui se tient vendredi] mais si je suis élu je ne briguerai pas la présidence".

Sa candidature à la direction du premier quartier d'affaires d'Europe avait provoqué un tollé au sein de l'opposition et semé le trouble jusque dans les rangs de la majorité où l'on redoutait les répercussions électorales de cette polémique. Le président du MoDem François Bayrou avait pour sa part qualifié d'"abus de pouvoir énorme" cette candidature. Face à cette levée de boucliers, le président était lui-même monté au créneau pour défendre son fils. A travers lui, "c'est moi qui suis visé", avait assuré Nicolas Sarkozy dans son interview au Figaro du 16 octobre.

L'ambition du jeune homme à prendre la tête de l'EPAD se heurtait également à l'incompréhension du public. Selon un sondage CSA paru dans Le Parisien/Aujourd'hui en France vendredi dernier, près des deux tiers des Français (64 %) et plus de la moitié des sympathisants de droite (51 %) critiquaient cette candidature.

http://www.lemonde.fr/politique/article_interactif/2009/10/20/jean-sarkozy-frederic-mitterrand_1256449_823448.html#ens_id=1052464
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-823448,50-1256449,0.html
Article interactif
A l'UMP "le mode de gouvernance est plus proche de Poutine que de De Gaulle"
LEMONDE.FR | 20.10.09 | 16h45  •  Mis à jour le 21.10.09 | 11h06


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"J'ai voté pour l'UMP, par pour une dynastie"
Népotisme, hégémonie ou bling-bling... Des termes de militants UMP qui, sur LeMonde.fr, se disent déçus par l'accumulation des affaires.

Sarkozy plus proche de Poutine que de De Gaulle par Nicolas R
Dans ma fédération c'est l'embarras et la langue de bois. Il faut défendre le Président malgré ses actes choquants et provocateurs, tel est le mot d'ordre "non officiel". Je suis de droite certes, j'ai voté Sarkozy avec enthousiasme certes, mais il y a eu tromperie sur la marchandise. Et c'est l'avis de mes amis adhérents aussi. Nous ne nous sommes pas engagés en politique pour mettre au pouvoir un clan, une famille, un groupe d'amis "bling-bling" se croyant tout permis. Le mode de gouvernance actuel est plus proche de Poutine que de De Gaulle.

Dans nos groupes de discussions, hélas ! même si tout le monde sait cela, une grande partie essaie de défendre ce président au nom du parti. Ne confondons pas le parti et l'homme ! L'homme n'est pas défendable, il donne une mauvaise image de la France et de la droite. On ne peut pas continuer ainsi. Une opposition interne UMP doit se lever ! On ne peut défendre l'indéfendable, justifier l'injustifiable, sinon on rentre dans un système autocratique dans lequel le chef a le droit de faire ce que bon lui plaît. Après 17 ans, pour la première fois, j'envisage de ne pas renouveler mon adhésion.

L'UMP, un stalinisme de droite par Christian T
L'UMP fonctionne selon le principe marxiste du centralisme démocratique. La tête parle et toute la structure doit s'aligner. Je suis un gaulliste, j'ai parfaitement conscience qu'il y a aussi des centristes, des radicaux, des républicains et des libéraux, mais il n'y a plus que ce courant ultralibéral qui ait droit de cité. Pour que la droite ne soit plus isolée du peuple, pour éviter les effets culte de la personnalité autour de Sarkozy aujourd'hui et d'un autre demain, il faut refaire des partis politiques pour chaque courant historique de la droite (gaulliste, centriste et libéral). L'hégémonie de l'UMP nous amène à un stalinisme de droite. Sur l'EPAD, j'ai un fils du même âge que Jean, en 3e année de droit après élimination de médecine par un numérus clausus imbécile, et qui lui est obligé de faire des petits boulots pour financer partiellement son autonomie.

J'ai rendu ma carte par Maxime C
Jeune actif, issu des "quartiers populaires" comme on dit, j'ai adhéré en 2007 pour soutenir Nicolas Sarkozy. J'ai même eu quelques responsabilités aux Jeunes Pop'. Je croyais en sa vision du travail, du mérite et de la modernisation de la politique, nationale et internationale.

Et puis, j'ai encaissé... J'étais dubitatif sur le bouclier fiscal, je voyant pas en quoi cela favoriserait la France "qui se lève tôt"... Mais j'ai soutenu, me disant que le meilleur allait arriver. L'ouverture, je me suis dit pourquoi pas, il fallait rassembler tout les Français. Mais là, Jean Sarkozy, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase ! Et nous sommes nombreux à le penser dans ma fédération (les Bouches-du-Rhône). La valeur travail, le mérite, entre Bolloré, Lagardère, Dassault et Bouygues, Joassain (maire d'Aix intronisant sa ville au Sénat) je trouvais ça fort de café, mais je continuais à croire en l'UMP national. Mais maintenant Sarkozy c'est décidé, je rends ma carte, et nous sommes nombreux de mes amis à faire de même...

Népotisme par Sylvain L
Je suis un adhérent UMP de longue date. J'ai également été collaborateur d'un député UMP. Mon positionnement politique est donc clair. Mais comment ne pas être ébranlé par l'affaire Jean Sarkozy, que je ressens comme un révélateur. Comment nier qu'il s'agit de népotisme, et donc d'une atteinte à la démocratie ? Les discours des lieutenants du président masquent mal une gêne évidente. Je suis en colère lorsque j'entends ces élus tenter de renverser le sens du scandale en criant à la "chasse à l'homme". De qui se moque-t-on ? En ce qui me concerne, un virage est pris. Je ne peux soutenir directement ou indirectement une telle pratique du pouvoir. Et j'invite ceux qui ressentent cette colère à faire de même et l'exprimer aux instances de l'UMP.

Un écho au bling bling qui me gêne par Jacques L
Concernant Jean Sarkozy, je trouve la ficelle trop grosse et je comprends la polémique. On ne peut pas soutenir le mérite républicain et approuver dans le même temps cette nomination du fils du président, qui n'aurait pas été nommé en s'appelant Nicolas Dupont. Oui je suis choqué sur ce coup-là. C'est un écho au bling bling qui me gêne dans cette présidence.

Je n'ai pas voté pour une dynastie par Laurent G
J'ai voté UMP car je considère que ce parti avait de meilleures cartes en main pour piloter économiquement le pays et le soigner de ses maux. Mais je n'ai pas voté pour voir un règne. Je n'ai pas voté pour une dynastie. Je n'ai pas voté pour assister tous les jours à la décrédibilisation de la classe politique. Je n'ai pas voté pour m'entendre dire que la crise est responsable de tout. Je n'ai pas voté pour travailler autant et gagner si peu. Un bilan des actions montrerait simplement qu'en plus de perdre nos valeurs, les engagements tenus ne sont pas au rendez-vous. Ecrire sur les dernières polémiques serait réducteur vis-à-vis de la conception générale de cette politique. La France est devenue égoïste, perd ses lumières et s'enfonce petit à petit dans le noir.

Je voterai sanction par Philippe L
Je suis militant, UMP... enfin je l'étais jusqu'à lundi dernier où j'ai demandé à la fédération de Gironde de me retirer définitivement de leurs fichiers. J'ai toujours voté à droite. Pour les municipales de 2008 j'ai pris ma carte. Je croyais bien faire. J'avais voté Sarkozy aux présidentielles, c'était l'occasion de "régulariser".

J'ai rapidement fait connaissance des quelques élus locaux et encadrants UMP de ma circonscription qui est un fief socialiste. Tout se passait bien. Et puis est arrivée, la Hadopi, contre laquelle je me suis battu bec et ongles. C'est là que je me suis réveillé. Je n'ai trouvé aucun écho de soutien auprès des forces UMP que je côtoyais, sinon une forme de consternation qui j'ai eu du mal à admettre. Plus le gouvernement y allait de ses contradictions, plus les tensions devenaient grandes. Je l'écrivais dans la presse sous forme de commentaires, je criais "au loup" mais à l'UMP tout le monde feignait de ne point être sensible à mes arguments. Dernièrement avec l'affaire Polanski, je me suis dit qu'ils étaient obligés de réagir, pour une fois...

Non, ils ont continué à porter le discours gouvernemental. J'ai décidé à ce moment de me retirer de ce parti, dont les valeurs ne correspondaient plus en rien à celles qui nous avaient unis. L'affaire de l'EPAD n'a fait que confirmer le bien fondé de ma décision. J'ai pour principe de ne pas accepter l'abstention comme alternative de vote. Je ne me retrouve plus nulle part. Contraint, je voterai sanction.

Une république bananière par Eric M.
Je suis un simple militant, titulaire d'une carte, très fortement motivé par la nécessité de réformes de notre pays sclérosé. L'épisode de l'EPAD est pour moi totalement inacceptable, pour plusieurs raisons. La plus forte est l'absence totale de compétence du candidat. Ne pas être capable d'avoir un DEUG de droit et briguer un poste complexe de gestionnaire. C'est faire injure aux étudiants et professionnels de ce pays, qui n'en manquent pas. Ensuite le cumul des mandats. Vouloir un troisième mandat quand on est encore étudiant, ce n'est absolument pas sérieux. Nul ne peut croire qu'il travaillerait sérieusement, nul ne croit qu'il n'y ait pas d'intérêt financier à cumuler les indemnités. Il règne la plus grande hypocrisie des politiques sur ce thème qui devient extrêmement sensible. Enfin l'absence de franchise quant à l'élection et non la nomination. Qui osera croire qu'un élu, dans un fief acquis, oserait s'opposer quand on voit la faible autonomie des ministres ?

Tout ceci est au mieux digne d'une république bananière. Je dis ceci sans aucune agressivité mais avec une réelle déception. Si cette affaire devait aller aller à son terme, ce que je pense malheureusement tant est grande la cécité et l'âpreté des protagonistes, j'en tirerai les conséquences qui s'imposeraient d'elles-mêmes.

L'affaire Jean Sarkozy est édifiante par Romain D.
Jusqu'à présent j'ai toujours soutenu l'action du président de la République qui s'est montré à la hauteur de sa tâche en prenant ses responsabilités aux niveaux national et international. Certes sa personnalité et son allure ne sont pas d'une grande élégance, mais c'est secondaire par rapport au courage dont il fait souvent preuve pour mettre en œuvre les réformes nécessaires.

L'affaire Jean Sarkozy est édifiante. Pour un président qui parle d'une démocratie exemplaire où les nominations se feront sur le mérite (car il s'agit bien d'une nomination lorsqu'on demande à un conseiller UMP de voter pour ou contre le fils du président), c'est scandaleux et injurieux pour les citoyens qui ont voté pour lui et pour tous les jeunes de mon âge qui sont bac +5 à bac +8 et qui cherchent du travail. Je n'ai rien contre Jean Sarkozy, qui a sûrement du talent et un enthousiasme sincère, mais il n'a certainement pas la formation, l'expérience et donc la carrure pour assumer ce poste.



 [-] fermer ""Ces polémiques n'ébranlent pas nos convictions""
"Ces polémiques n'ébranlent pas nos convictions"

Un soutien franc et massif par Jean D.
Ma fédération, la fédération Rhône-Alpes, soutient très fortement M. Mitterrand et Jean Sarkozy. Ils sont victimes d'une cabbale médiatique comme nous l'a rappelé, entre autre, le président de ma fédération, Jean Carle. Mitterrand est homosexuel et non pédophile. Et Jean Sarkozy a parfaitement le droit de se présenter à n'importe quelle élection, je ne vois pas au nom de quoi on pourrait l'empêcher.

Jean Sarkozy est légitime par Simon A.
Je prendrai dans l'ordre les différents point évoqués par votre appel à témoignage :

1- Le président de la République française (alias Nicolas Sarkozy) serait en difficulté : nous pensons que ce n'est pas le cas. Il suffit d'observer les résultats des élections de Corbeil-Essonne (après une annulation judiciarisée que nous trouvons très étrange), Rambouillet et Poissy (dont le candidat PS est battu dans la ville dont il est le maire). Il est certain que la stratégie du président, "Union dès le premier tour", va porter ses fruits lors des régionales.

2- EPAD : nos concitoyens vont se rendre très vite compte de la légitimité de Jean Sarkozy pour un poste non rémunéré. Il serait un peu fou de voir un communiste postuler pour coordonner le plus grand quartier des affaires d'Europe (le monde à l'envers) avec pour camarades de banquet les plus grands patrons de France.

3- Frédéric Mitterrand : comme la majorité des Français, nous refusons de hurler avec le FN et de leurs fidèles soutiens.

4- La mise en place de la taxe carbone : le plus difficile sera pour le PS lors des régionales avec les Verts qui trouvaient (comme Rocard) que ce n'était pas assez.

Un bilan incroyable en si peu de temps tant au niveau national que mondial !

Le bilan politique positif ne doit pas être masqué par les rumeurs par Frédéric de B.
Nicolas Sarkozy a placé sa présidence sous le signe des réformes, la plupart majeures comme la réforme de la carte judiciaire ou celle du juge d'instruction. Certaines visent à reconsidérer le fonctionnement structurel de la France comme la réforme des collectivités territoriales. Nicolas Sarkozy a donc démontré son aptitude à moderniser la France, en dépit du conservatisme des corporations. Il a su faire bouger les mastodontes assoupis. Sa présidence européenne est un succès et il est parvenu à faire adopter (enfin !) un traité constituant l'UE. Son énergie déployée face à la crise financière dès l'automne 2008 a été bénéfique pour la France.

Face à cela, la plupart des critiques, souvent hystériques, qui lui sont adressées me paraissent bien déplacées. Il serait vraiment souhaitable que la vie politique prenne de la hauteur en France, la recherche obsessionnelle de la polémique devenant lassante.

En revanche, son talon d'Achille, c'est son incapacité à résister aux sirènes du "people", du "bling-bling" ou de certains passe-droits (son fils à la tête de l'EPAD). Ceci est d'autant plus regrettable que, tout bien considéré, il a au bout de 2 ans 1/2 un bilan infiniment plus riche que celui de M. Chirac.

Que de remuménage pour pas grand-chose ! par Antoine C.
Les récentes polémiques, je les vis très bien. Elles passent au-dessus de la tête de beaucoup de gens et de militants. L'affaire Mitterrand est une non-affaire. On a ressorti un extrait d'un écrit complètement sorti de son contexte. Un livre vendu a près de 200 000 exemplaires en 2005.

L'affaire Jean Sarkozy est plus délicate. Mais le bilan de Nicolas Sarkozy est plutôt positif, beaucoup de promesses de la campagne présidentielle ont été mises en application : le bouclier fiscal, la défiscalisation des heures sup', ministère de l'immigration, réforme des retraites, RSA...

Enfin, je pense que nous sommes, nous en tant que militant UMP, assez bien entendus par le président puisque depuis le début de l'année 30 % d'adhérents supplémentaires sont venus gonfler les rangs de notre mouvement populaire.

Je n'ai qu'un seul regret sur le bilan de président à mi-mandat : Nicolas Sarkozy s'était fait élire sur un programme de droite décomplexé et je regrette un peu depuis une dérive vers le centre/centre-gauche dans la manière dont notre pays est gouverné.

Une "belle" orchestration médiatique de plusieurs "non événements" par Alain P.
Nous assistons à une "belle" orchestration médiatique de plusieurs "non événements", mais quel est le vrai regard de la presse et des médias sur l'action politique de fond ? Quelle est aujourd'hui la réalité économique, sociale et politique de notre pays ? Ces sujets-là n'intéressent pas les médias semble-t-il, car nous sommes plutôt moins mal lotis que nos principaux compétiteurs.

L'"affaire Jean Sarkozy" ? N'est-il pas élu par ses concitoyens ? N'aurait-il, au prétexte de son nom, aucun droit pour solliciter un autre mandat ?  L'"affaire Mitterrand" ? Faudrait-il qu'il implore à genoux la "bonne presse" et "la gauche", pour que l'on arrête de focaliser sur une interprétation "nationaliste" de ses écrits et de ses "convictions" ?

Que propose la "souveraine gauche" pendant ce temps ? Peu de choses non ? Et pourtant elle est "adulée" par les médias.

Ces polémiques n'ébranlent pas nos convictions par David B.
Précisons d'abord que ces polémiques n'ébranlent pas nos convictions, ni notre engagement. Le bilan du président, à mi-mandat, est bon même si nous en attendons encore plus. C'est son action qui détermine notre engagement. Concernant les polémiques, elles ne résultent que d'une désinformation orchestrée par les médias. Ils parlent de "nomination" alors qu'il s'agit d'une "élection", de "jeunes garçons" lorsqu'il s'agit de "garçons"... et que dire de l'affaire Dray ? Ce qui est positif c'est que dans ces périodes de polémiques, les échanges avec nos élus sont plus importants car ils veulent savoir ce que pensent les militants et nous donnent des informations. Cela permet souvent de remettre certaines vérités en place et de se rendre compte que ce que dit le "20 heures" n'est pas toujours vrai.

On est rassuré pour le futur par Jean-Jacques L.
Quand on est militant de l'UMP et que l'on voit avec quel acharnement la plupart des médias Internet se gargarisent des polémiques jetées en pâture à leurs internautes on ne peut être que rassuré pour le futur. Lorsque l'on a rien à mettre en face du gouvernement que l'injure et la suspicion c'est signe d'une très grande faiblesse de l'opposition.

http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/10/22/pourquoi-nicolas-sarkozy-ne-veut-pas-perdre-la-maitrise-de-l-epad_1257371_823448.html#ens_id=1052464
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-823448,50-1257371,0.html
Pourquoi Nicolas Sarkozy ne veut pas perdre la maîtrise de l'EPAD
LE MONDE | 22.10.09 | 14h14  •  Mis à jour le 22.10.09 | 14h14


arvis de la Défense, tour Opus 12, 12e étage. Vue imprenable sur tout Paris. Vestibule en marbre blanc, cloisons de verre pour laisser passer la lumière : c'est le siège de l'EPAD, l'Etablissement public d'aménagement de la Défense. Jean Sarkozy devrait y faire son entrée, après son élection attendue, vendredi 23 octobre, comme représentant du conseil général des Hauts-de-Seine au conseil d'administration de l'EPAD. Ce sera la première étape de son accession annoncée au poste de président de l'établissement public, le 4 décembre.


 
Les lieux sont clairs et infiniment plus transparents que ne l'ont été, pendant cinquante ans, les comptes de cet "établissement atypique et qui a vocation à le rester" constatait en avril 2007, Philippe Séguin, le premier président de la Cour des comptes. La juridiction financière signait alors un réquisitoire cinglant contre les "anomalies comptables" de l'EPAD qu'elles avaient pointées dans des rapports successifs depuis 1992.

Créé par le général de Gaulle, l'EPAD a mené depuis 1958, pour le compte de l'Etat, la plus grande opération d'urbanisme du siècle. Au prix de quelque 6 000 expropriations sur Nanterre, Puteaux et Courbevoie, l'établissement a engendré la Défense, ses 3,2 millions de m2 de bureaux et ses 71 tours, en le hissant au premier rang des quartiers d'affaires en Europe.

"Irrégularités"

Mais cette entreprise s'est déroulée dans la plus grande opacité. En marge du rapport de 2007 qui porte sur la période 1995-2006, Philippe Séguin pointait une longue liste de "contentieux coûteux" pour l'EPAD avec les promoteurs, des "ambiguïtés et irrégularités dans le financement des opérations et la conclusion des marchés" en matière de voirie. La Cour dénonçait également une "présentation des comptes (...) toujours pas conforme aux lois" et "la permanence de nombreuses et graves irrégularités comptables".

Si ces observations n'ont jamais entraîné de poursuites judiciaires, des affaires concernant les liens de l'établissement avec certains promoteurs de la Défense sont en cours d'examen devant la justice.

Avant même le dernier coup de semonce de la cour des Comptes, Nicolas Sarkozy, parvenu à la tête du département des Hauts-de-Seine, en 2004 a vite compris le risque politique qu'il y avait à laisser perdurer un mode de fonctionnement aussi peu "sain". Lorsqu'il entreprend en 2005 de "réinventer la Défense", il est ministre de l'intérieur et de l'aménagement du territoire et songe à briguer la présidence de la République. Il veut faire du renouveau de la Défense une vitrine de son action politique. La remise en ordre des finances de l'EPAD ira de pair avec sa prise de contrôle.

Le budget de l'établissement - 115 millions d'euros aujourd'hui - a toujours été alimenté par des recettes issues de la commercialisation des terrains et des droits à construire versés par les promoteurs. Pendant près de 50 ans, elles ont servi, en totale infraction avec les règles de la comptabilité publique, à financer les travaux d'aménagement et d'entretien du site de la Défense. Aménageur, vendeur et gestionnaire : tandis que l'EPAD était aux prises avec ses trois métiers, l'Etat s'est déchargé sur lui d'une partie du financement des grands travaux de voirie et d'infrastructures qui lui incombait sur le site. Pendant ce temps, les communes de Courbevoie et Puteaux empochaient la manne de la taxe professionnelle sans participer ou presque aux dépenses inhérentes au développement du quartier d'affaires.

Devant l'impéritie de l'Etat et la réticence des élus à payer leur tribut, Nicolas Sarkozy qui prend la présidence de l'EPAD le 1er avril 2005, prêche l'exemple. Désormais, décide-t-il le conseil général des Hauts-de-Seine participera au financement de l'EPAD. Puteaux et Courbevoie n'ont d'autres choix que de suivre.

Parallèlement, Nicolas Sarkozy suscite une proposition de loi déposée par le sénateur (UMP) des Hauts-de-Seine Roger Karoutchi qui crée un établissement public de gestion de la Défense (EPGD), ouvert le 1er janvier 2009. Il s'agit de sous-traiter à une nouvelle structure l'entretien du patrimoine de la Défense (dalles, escalators, espaces publics) en le faisant faire financer par les trois collectivités locales. L'EGPD est aujourd'hui présidé par Patrick Devedjian, le président (UMP) du département, qui cumule également la présidence de l'EPAD.

La réforme Sarkozy a porté ses fruits. Cet automne, la Cour des comptes et la commission des finances du Sénat ont salué les efforts de "clarification de ses comptes." Mais si la comptabilité est plus conforme aux normes, les recettes ne suffisent pas à couvrir toutes les charges.

Reprise en main

En permettant à son fils cadet d'accéder à la tête de l'EPAD, le chef de l'Etat encourt le soupçon de vouloir garder la haute main sur une maison qu'il n'a pas fini de remettre à flot. Pour Bernard Bled, ex-directeur général de l'EPAD, nul doute que placer à la tête de l'établissement Jean Sarkozy est pour "son père le symbole et le point d'orgue" de son plan de renouveau de la Défense.

Nicolas Sarkozy est en effet persuadé que le sauvetage de la Défense dépendra des efforts engagés pour favoriser les transports en commun. La réalisation du projet du Grand Paris qu'il porte malgré les réticences des élus est essentiellement axée sur cet objectif. Mais il faudra continuer à démarcher les promoteurs et les investisseurs. Selon un expert, le rôle de président de l'EPAD est surtout celui d'un "ambassadeur".



Béatrice Jérôme
Article paru dans l'édition du 23.10.09

http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/10/21/christine-lagarde-enchaine-les-lapsus-sur-les-fils-de_1256988_3224.html#ens_id=1052464
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-3224,50-1256988,0.html
Christine Lagarde enchaîne les lapsus sur les " fils de... "
LEMONDE.FR avec AFP | 21.10.09 | 17h54


n pleine polémique sur les fils et filles de... (Jean Sarkozy, Marie Bové), un lapsus de Christine Lagarde, qui a affublé Louis Giscard d'Estaing du prénom de son père, Valéry, a provoqué, mardi 21 octobre, l'hilarité dans l'hémicycle du Palais-Bourbon.

"Monsieur Louis Valéry Giscard d'Estaing…", a lancé la ministre de l'économie, avant de se reprendre, provoquant des rires puis des fous rires sur tous les bancs de l'Assemblée. Le lapsus intervient alors que, dans les couloirs du Palais-Bourbon, les critiques fusent sur la future accession de Jean Sarkozy, fils cadet du chef de l'Etat, à la tête de l'EPAD (La Défense), et que Marie Bové, fille de José, pourrait conduire la liste écologiste aux régionales en Aquitaine.

 
"LUI, C'EST LUI ET MOI, C'EST LOUIS"

Sans se départir de son sang-froid, la ministre a poursuivi, imperturbable, sa réponse sur le Fonds stratégique d'investissement. Mais alors qu'elle achevait son intervention, elle a à nouveau trébuché en s'adressant cette fois à "Olivier Giscard d'Estaing", ce qui a entraîné une nouvelle vague de fous rires. Le seul Olivier fils de… siégeant sur les bancs de l'Assemblée est Olivier Dassault, fils de Serge.

La ministre a rapidement envoyé un petit mot d'excuses à… Louis Giscard d'Estaing. Ce dernier, rompu aux comparaisons avec son père, a pris l'habitude d'en plaisanter. "Lui, c'est lui et moi, c'est Louis", a-t-il déjà lancé.

L'orateur suivant, Gaëtan Gorce (PS), a aussitôt rebondi sur le lapsus de la ministre : "Je vais essayer à la différence de Mme Lagarde de ne pas faire de confusion entre les prénoms… encore que s'agissant du sujet dont je veux parler on pourrait s'y perdre", a-t-il ironisé, avant d'interroger le gouvernement sur l'accession de Jean Sarkozy à la tête de l'EPAD.

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