(dépêches)
Hervé de Charette quitte l'UMP
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/herve-de-charette-claque-la-porte-de-l-ump_834155.html?XTOR=EPR-181
Majorité
Hervé de Charette claque la porte de l'UMP
Par Eric Mandonnet, publié le 07/12/2009 à 11:33 - mis à jour le 07/12/2009 à 11:54
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L'ancien ministre de Jacques Chirac trouve le parti présidentiel trop à droite.
L'ancien ministre des Affaires étrangères de Jacques Chirac, Hervé de Charette, annoncera mardi 8 décembre qu'il quitte l'UMP, jugeant le parti trop à droite. Il sera l'invité de RTL à 7h50. Député du Maine-et-Loire, ce membre fondateur de l'UMP a longtemps été proche de Valéry Giscard d'Estaing.
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http://www.lexpress.fr/actualite/politique/l-opa-de-morin-sur-l-ex-udf-affole-les-centristes_832345.html
L'OPA de Morin sur l'ex-UDF affole les centristes
Par Emilie Cailleau, Eric Mandonnet, Thierry Dupont, publié le 01/12/2009 à 14:34 - mis à jour le 01/12/2009 à 23:05
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Hervé Morin, président du Nouveau centre, veut récupérer le sigle de l'ancienne UDF. Un coup de force auquel s'opposent le Modem et les autres chapelles du centre.
REUTERS/Benoit Tessier
Le président du Nouveau Centre veut rebaptiser son parti l'UDF.
Le Nouveau centre, allié de l'UMP, veut récupérer le nom de l'UDF. Hervé Morin, son président, l'a annoncé lundi 30 novembre devant des journalistes. "Une OPA" assumée par le ministre de la Défense qui compte l'officialiser lors du conseil national de son parti à venir à Paris, le 12 décembre prochain.
Derrière cette annonce, Hervé Morin cherche à donner plus de visibilité à sa formation, qui regroupe les centristes ralliés à la majorité présidentielle en 2007. Pour gagner en notoriété, il suffirait donc de renouer avec l'héritage de l'UDF, cette formation créée en 1978 pour soutenir l'action de Valéry Giscard d'Estaing.
Le 30 novembre 2007, un congrès extraordinaire de l'UDF avait voté la délégation des responsabilités politiques du parti aux instances du MoDem, nouvellement créé. Un bureau de 30 membres avait alors été chargé de veiller au nom et au patrimoine de l'ancien parti pour une période transitoire de trois ans, jusqu'en 2010.Problème, le Nouveau centre ne fait pas partie du bureau de 30 membres, qui gère aujourd'hui l'existence juridique de l'UDF (voir encadré). Celui-ci est composé d'une majorité de membres du MoDem et d'une minorité de centristes proches du sénateur de la Mayenne, Jean Arthuis.
"L'UDF a tenu un congrès en novembre 2007 par lequel il a décidé de déléguer au MoDem son activité et sa reponsabilité politique et de se mettre en sommeil pendant trois ans, rappelle Bernard Lehideux, conseiller régional d'Île-de-France (MoDem), joint par LEXPRESS.fr. Or M. Morin ne fait pas partie de cette instance. Il ne peut donc pas revendiquer un sigle dont il n'a pas la maîtrise."
L'ambition du patron du Nouveau centre, revendiquée depuis l'université d'été du parti, relèverait plus d'une marotte sans fondement que d'une annonce politique sérieuse, pour le démocrate. "C'est comme si je voulais prendre la marque du Parti radical de Jean-Luis Borloo, alors que je n'en suis pas membre!", ironise-t-il.
L'aventure personnelle d'Arthuis...
Dans sa quête, Hervé Morin ne peut guère compter sur l'appui de Jean Arthuis. L'ancien ministre des Finances d'Alain Juppé a refusé de rejoindre le Modem comme le Nouveau centre. Il a créé un mouvement autonome, l'Alliance centriste, avec le but avoué de fédérer les différentes chapelles centristes. Il s'apprête d'ailleurs à conduire une liste autonome aux régionales dans les Pays de la Loire.
L'ex UDF aujourd'hui
Le Nouveau centre a été créé le 29 mai 2007 par des dissidents de l'Union pour la Démocratie Française (UDF).
Le MoDem a été créé le 10 mai 2007 par François Bayrou, alors président de l'UDF.
Aujourd'hui, le Nouveau centre est allié à la majorité, alors que le MoDem est dans l'opposition.Une initiative très mal accueillie par le Nouveau Centre. "Arthuis joue un jeu perso, tempête François Sauvadet, président du groupe NC à l'Assemblée. J'en appelle à son esprit de responsabilité. Il y a en politique un principe de réalité: l'Alliance centriste n'a pas de réalité et ne forgera pas d'avenir aux centristes. La division n'a jamais fait progresser. C'est pourquoi on lui tend la main pour qu'il nous rejoigne."
Ces manoeuvres autour de la vénérable UDF inquiète même ceux qui l'avaient quittée dès 2002 pour participer à la création de l'UMP. Pas plus que Bayrou, Pierre Méhaignerie, à la fibre démocrate-chértienne, ne souhaite le succès de l'OPA d'Hervé Morin et du Nouveau Centre. Trop marqués Parti républicain à son goût... Le député d'Ille-et-Vilaine devrait réunir les siens le 9 décembre pour faire le point sur leur situation.
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http://www.lexpress.fr/actualite/politique/villepin-veut-incarner-une-alternative-republicaine_824436.html
Villepin veut incarner "une alternative républicaine"
Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 28/10/2009 07:23 - mis à jour le 28/10/2009 07:37
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A la maison de l'Amérique latine, à Paris, Dominique de Villepin a vivement critiqué "l'esprit de cour" et le bilan de mi-mandat de Nicolas Sarkozy.
Dominique de Villepin n'a pas attendu le jugement du procès Clearstream pour relancer sa carrière politique. L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a fustigé mardi soir "la concentration du pouvoir" qui conduit à "l'esprit de cour" et s'est posé, devant ses partisans réunis à la Maison de l'Amérique Latine à Paris, comme "une alternative républicaine" à Nicolas Sarkozy.
Devant près d'un millier de membres du Club Villepin, il a estimé que la France "ne peut plus vivre avec une concentration du pouvoir, une personnalisation du pouvoir qui nuit à son efficacité".
AFP/Thomas Coex
Dominique de Villepin à la Maison de l'Amérique Latine à Paris, le 27 octobre 2009
"Nous le voyons avec l'esprit de cour. Quand nous vivons à l'ère d'une démocratie d'opinion où jour après jour, ce sont les polémiques qui font l'actualité, nous ne répondons pas aux préoccupations des Français", a dit M. de Villepin, tout juste dégagé des longues auditions du procès Clearstream.
"Il n'est pas besoin de grand débat sur l'identité nationale"
"Une polémique chasse l'autre. On l'a vu récemment avec un certain nombre d'affaires qui ont occupé le devant de la scène", a-t-il dit en allusion aux polémiques sur les écrits de Frédéric Mitterrand et les ambitions de Jean Sarkozy.
En référence à la dernière controverse en date - l'ouverture d'un débat sur l'identité nationale préconisée par le ministre de l'Immigration Eric Besson - l'ex-locataire de Matignon a lancé: "il n'est pas besoin de grand débat sur la République, sur l'identité nationale. Il est simplement nécessaire de faire vivre les principes qui sont les nôtres: liberté, égalité, fraternité".
Qualifiant le rassemblement "d'acte fondateur", il a proposé, entouré de sa garde rapprochée, une "alternative républicaine", "au-delà des clans", tout en admettant que "cela ne se construit pas en un jour". "Merci pour aujourd'hui et merci pour demain", a-t-il lancé, sous les applaudissements, en référence à la présidentielle de 2012.
"La République est en danger"
S'il a rendu une fois hommage à l'action de Nicolas Sarkozy, sur la présidence française de l'Union européenne, M. de Villepin s'est livré, pendant près d'une demi-heure, à une attaque en règle du bilan à mi-quinquennat du chef de l'Etat.
"Les Français ont le sentiment que le temps passe et que rien ne change" avec des réformes imposées "d'en haut" et "sans résultat", a-t-il dit, estimant qu'avec la spirale du "chômage" et de la "dette", "oui, la République est en danger".
Sans citer son rival, il a dénoncé "la France qui stigmatise" et "l'incapacité à corriger sa copie au jour le jour". "L'entêtement, et j'en sais quelque chose, n'est pas toujours de bon conseil", a-t-il plaisanté dans une allusion à son fiasco sur le CPE en 2006.
M. de Villepin a aussi reproché à M. Sarkozy de créer un "déséquilibre institutionnel" alors que président et Premier ministre doivent "chacun compléter le travail de l'autre". Dans une courte allusion au procès Clearstream, il a réclamé le respect de "l'indépendance du système judiciaire".
Outre les députés estampillés villepinistes comme François Goulard, Jean-Pierre Grand ou Jacques Le Guen, étaient présents l'ex-ministre de Jacques Chirac, Marie-Anne Montchamp, et le président de Debout la République Nicolas Dupont-Aignan, tout comme son épouse Marie-Laure de Villepin, une bonne partie de son ancien cabinet à Matignon, ou encore la chanteuse Dani.
En raison de l'affluence dans les salons de la Maison de l'Amérique Latine, M. de Villepin a dû prononcer un second discours devant ses partisans retenus au rez-de-chaussée.
"Ceux qui osent encore prétendre que tu es un homme seul sont vraiment dans l'erreur", a lancé l'ex-ministre Brigitte Girardin qui, sans évoquer l'échéance de 2012, a promis de l'alimenter, via le Club Villepin qu'elle préside, en "propositions concrètes fin 2010".
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En supplément
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http://www.lexpress.fr/actualite/politique/jean-arthuis-veut-rassembler-les-centristes-en-vue-des-regionales_831419.html
Jean Arthuis veut rassembler les centristes en vue des Régionales
Par Tefy Andriamanana, publié le 27/11/2009 à 18:13 - mis à jour le 27/11/2009 à 18:57
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REUTERS/Charles Platiau
Jean Arthuis (gauche) veut unir des partis centrises en vue des Régionales.
Le sénateur de la Mayenne veut constituer des listes communes du Nouveau Centre au MoDem.
La famille centriste va-t-elle s'unir pour les Régionales? Jean Arthuis, sénateur de la Mayenne, voudrait rassembler les différents partis du centre, comme le Nouveau Centre, le MoDem et son propre mouvement, l'Alliance Centriste. Issu de l'UDF, Jean Arthuis a quitté le MoDem après les municipales 2008, mais n'a pas pour autant rejoint le Nouveau Centre. Au Sénat, il siège au sein du groupe Union Centriste qui regroupe toutes les tendances du centre.
Il dit vouloir conduire dans les Pays de la Loire une liste d'union des centristes et souhaite que d'autres listes de ce type voient le jour partout en France. Il affirme également vouloir obtenir plus de 10% des voix et ainsi se maintenir au second tour sauf si ce maintien joue en faveur du Front national.
"Pas de priorité" pour les alliances
Un tel rassemblement paraît hypothétique. Le Nouveau Centre a déjà conclu mardi un accord d'union dès le premier tour avec l'UMP, notamment en Île-de-France. Pour Jean Arthuis, joint par LEXPRESS.fr, ce n'est pas un obstacle. Dans sa région, les Pays-de-la-Loire, "il y a comme un hiatus entre la direction du parti et la base", dit-il. Il évoque aussi des discussions en cours en Alsace et en Bretagne.
Président du Conseil général de la Mayenne, il dirige le département avec l'UMP. Il dit pourtant n'avoir "pas de priorité" en matière d'alliance pour les Régionales. Il se dit disposé à participer à des exécutifs avec la liste "qui partage le plus" ses idées. "Mais le plus important, ce n'est pas de savoir si on va s'allier avec Pierre ou Paul, c'est de savoir quel projet on va défendre", ajoute-t-il, évoquant notamment la décentralisation.
Pour Jacqueline Gourault, sénatrice du Loir-et-Cher et vice-présidente du MoDem, le projet de Jean Arthuis n'est qu'un "bel idéal". "Il veut faire une liste avec tous les centristes mais il y a déjà un parti qui a dit non", dit-elle évoquant l'accord NC-UMP. Elle écarte donc tout ralliement à ce projet avorté, mais "si des gens de chez M. Arthuis veulent venir chez nous, ils le peuvent", explique-t-elle
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http://www.lexpress.fr/actualite/monde/de-charette-sur-tibehirine-je-ne-suis-pas-sur-de-connaitre-la-verite_773003.html
Assassinat des moines de Tibéhirine
De Charette: "Je ne suis pas sûr de connaître la vérité"
Par Henri Haget, publié le 07/07/2009 11:54 - mis à jour le 07/07/2009 13:37
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Alors que la thèse de l'assassinat des moines de Tibéhirine par le GIA se trouve remise en question après le témoignage d'un ex-général français affirmant que ce massacre est dû à une bavure de l'armée algérienne, le ministre des affaires étrangères de l'époque, Hervé de Charrette, répond aux questions de LEXPRESS.fr.
Que pensez-vous des révélations du général François Buchwalter qui impute l'assassinat des moines de Tibéhirine à l'armée algérienne et qui prétend que le black-out a été décrété dans cette affaire, en dépit des informations fournies à sa hierarchie et à l'ambassadeur de France à Alger sur l'implication des militaires?
Ce genre d'affaires suscite toujours le même type de remontées d'huile destinées à battre en brèche la version officielle. Seize ans après, on trouve encore des gens pour affirmer qu'on ne connaît pas la vérité sur le suicide de Pierre Bérégovoy. Il y a toujours des personnes qui trouvent intérêt à manipuler les informations sur des dossiers sensibles. En tant que ministre des affaires étrangères, je n'ai jamais eu connaissance de cette thèse développée aujourd'hui par monsieur Buchwalter. Pour moi, ce n'est qu'une opinion, celle d'un fonctionnaire parmi tant d'autres.
AFP PHOTO POOL JACQUES DEMARTHON
Hervé de Charette, qui fut ministre des Affaires étrangères de 1995 à 1997, considère le témoignage du général Buchwalter comme "une opinion parmi tant d'autres".
Le gouvernement français a-t-il laissé son homologue algérien gérer cette crise à sa manière? Quelles étaient les consignes au sommet de l'Etat?
Il n'y avait qu'une seule priorité: retrouver les moines vivants. Et nous n'avons jamais pensé que les autorités algériennes pouvaient avoir une autre préoccupation. La cellule de crise qui se réunissait chaque jour au Quai d'Orsay, sous ma responsabilité, avait pour but de rassembler le maximum d'informations. Il n'a jamais été question de dicter une quelconque ligne de conduite aux autorités algériennes.
Le gouvernement de Lamine Zeroual avait donc carte blanche pour régler le problème?
Ce n'est pas aussi carré que ça. Les services secrets français travaillaient, bien entendu, sur cette affaire. Mais, comme vous le savez, ni la DGSE, ni la DST ne dépendent du ministère des affaires étrangères...
En 2003, la plainte déposée par les familles des moines assassinés ne vous a pas incité à vous repencher sur cette tragédie?
Depuis treize ans, je suis sollicité en permanence par des journalistes qui cherchent à réécrire l'Histoire. Je n'ai jamais donné suite. Qu'une procédure judiciaire ait été ouverte en 2003 ne m'ébranle pas davantage.
Est-ce à dire que vous êtes sûr de connaître la vérité sur l'assassinat des moines?
Non. Je ne suis sûr de rien. J'ai une opinion. Mais ce n'est pas mon rôle de chercher à résoudre une enquête judiciaire.
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