(dépêches)
Mort du présentateur de journal télévisé Roger Gicquel à 77 ans le 6 mars 2010
http://lci.tf1.fr/people/2010-03/roger-gicquel-est-mort-5760859.html
Roger Gicquel est mort
Par D.H. (et agence), le 06 mars 2010 à 22h19, mis à jour le 06 mars 2010 à 22:56
Le journaliste Roger Gicquel, présentateur-vedette du JT de TF1 dans les années 1970, est décédé samedi des suites d'un infarctus, à l'âge de 77 ans.
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Le 15 mars 1977, pendant le JT, Roger Gicquel demande aux téléspectateurs d'éteindre la lumière pour analyser l'impact sur la consommation d'électricité. © LCI/INAIl avait eu pour consigne de personnaliser la grand messe du 20 heures alors que naissait la concurrence entre TF1 et France 2. Il avait donc pris pour habitude de commencer son JT par un édito, donnant son avis sur tout. Un exercice impensable de nos jours, mais qui a fait son succès à l'époque. Le journaliste Roger Gicquel, présentateur-vedette du journal télévisé de 1975 à 1980, est décédé samedi des suites d'un infarctus, à l'âge de 77 ans, a annoncé sa famille à l'AFP.
Vidéo
46 secondes
En 1977, Roger Gicquel fait éteindre les lumières - 46 secondes En 1977, Roger Gicquel fait éteindre les lumières
En 1977, pendant le JT, Roger Gicquel demande aux téléspectateurs d'éteindre la lumière pour analyser l'impact sur la consommation d'électricité. Regardez cette vidéo extraite des archives de l'Ina.
Publié le 01/02/2007
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Sa carrière, il l'avait débutée en Normandie, au Parisien libéré (ex Parisien) en Normandie... après avoir été d'abord steward au sein de la compagnie UTA et comédien de 1953 à 1960. Accepté pour faire des bouts d'essai à Paris, il est pris pour faire le remplacement de l'information de la nuit conduite par Raymond Mockel sur France Inter. Repéré, il passe à la revue de presse de 8h30 (1968-1973), dont il est grand reporter à partir de 1969. A l'éclatement de l'ORTF en 1974, dont il est devenu directeur de l'information, il est propulsé, sans aucune expérience, au 20 heures.
"La France a peur"
C'est là qu'il invente ce nouveau style de JT très personnalisé. Il reste célèbre pour sa phrase d'ouverture du journal du 18 février 1976 : "La France a peur", qui soulignait l'émotion provoquée par le meurtre du petit Philippe Bertrand par Patrick Henry. "Je crois qu'on peut le dire aussi nettement. La France panique depuis qu'hier soir, une vingtaine de minutes après ce journal, on a appris l'horreur: un enfant est mort, un doux enfant au regard profond, assassiné, étranglé ou étouffé, on ne sait pas encore, l'autopsie ne l'a pas complètement révélé, par le monstre qui l'avait enlevé pour de l'argent".
Après six ans de collaboration avec la première chaîne, las d'occuper la même fonction et gêné par sa célébrité, Roger Gicquel décide d'arrêter le JT en 1981. Il ne quitte pas l'audiovisuel pour autant. Producteur de documentaires d'actualité, il tient une chronique sur Europe 1 jusqu'en 1982. De 1983 à 1986, il produit et anime l'émission "Vagabondages" sur TF1, au cours de laquelle il reçoit des personnalités du monde socio-culturel. Disparaissant de nouveau du petit écran, il retourne à la radio, en tant que chargé de la revue de presse du week-end sur France-inter, de 1987 à 1994. Entre temps, il revient à la télévision, sur France 3-Ouest, où il anime l'émission hebdomadaire "En flânant", grâce à laquelle il retrouve la Bretagne de son enfance (après être né dans l'Oise). L'émission s'arrête en 1997. Depuis, Roger Gicquel avait poursuivi la ballade en écrivant. Il est notamment l'auteur "Tous les chemins mènent en Bretagne" (1998) et plus récemment "Croisières et escales en Bretagne" (2007).
Il a "marqué l'histoire du journal télévisé et de l'information", a déclaré Michel Drucker à l'AFP. "'La France a peur', c'est lui. Il avait un ton, il ne séparait pas l'info du commentaire, prenait l'info à son compte", a déclaré l'animateur dans les coulisses des Victoires de la musique qu'il co-animait samedi soir. Roger Gicquel "était un très bon journaliste. Il a été le journaliste star entre Léon Zitrone et Patrick Poivre d'Arvor", a-t-il ajouté.
Par D.H. (et agence) le 06 mars 2010 à 22:19
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http://www.lepoint.fr/actualites-insolites/2010-03-06/roger-gicquel-le-presentateur-vedette-du-jt-dans-les-annees-70/918/0/431065
Publié le 06/03/2010 à 22:15 - Modifié le 06/03/2010 à 23:36 AFP
Roger Gicquel, le présentateur-vedette du JT dans les années 70, est décédé
Le journaliste Roger Gicquel, présentateur-vedette du journal télévisé dans les années 1970, est décédé samedi des suites d'un infarctus, à l'âge de 77 ans, a annoncé sa famille à l'AFP.
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Le journaliste Roger Gicquel, présentateur-vedette du journal télévisé dans les années 1970, célèbre pour sa phrase d'ouverture d'un JT "La France a peur", est décédé samedi des suites d'un infarctus, à l'âge de 77 ans, a annoncé sa famille à l'AFP.
Né le 22 février 1933 à Thiers-sur-Thève (Oise), Roger Gicquel est d'abord steward au sein de la compagnie UTA et comédien de 1953 à 1960, avant de débuter sa carrière de journaliste au Parisien-libéré en 1961.
Il y reste dix ans, puis intègre en 1971 le service d'information de l'Unicef, où il travaillera deux ans en tant que consultant.
Il se fait connaître à la radio en présentant la revue de presse de France-Inter (1968-1973), dont il est grand reporter à partir de 1969.
Directeur de l'information à l'ORTF entre 1973 et 1974, Roger Gicquel invente un nouveau style de JT, très personnalisé, lorsqu'il devient présentateur vedette du journal de 20 heures sur TF1.
Il reste célèbre pour sa phrase d'ouverture du journal de 20 heures le 18 février 1976 : "La France a peur", qui soulignait l'émotion provoquée par le meurtre du petit Philippe Bertrand par Patrick Henry.
Après six ans de collaboration avec la première chaîne, las d'occuper la même fonction et gêné par sa célébrité, Roger Gicquel avait décidé d'arrêter le JT en 1981.
Il ne quitte pas l'audiovisuel pour autant. Il tient une chronique sur Europe 1, puis produit et anime l'émission "Vagabondages" sur TF1, au cours de laquelle il reçoit des personnalités du monde socio-culturel. Disparaissant de nouveau du petit écran, il retourne à la radio, en tant que chargé de la revue de presse du week-end sur France-inter, de 1987 à 1994.
Dans sa dernière émission, sur France 3-Ouest, il anime l'émission hebdomadaire "En flânant", grâce à laquelle il retrouve la Bretagne de son enfance. L'émission s'arrête en 1997.
Depuis, Roger Gicquel avait poursuivi la ballade en écrivant. Il est notamment l'auteur de "Tous les chemins mènent en Bretagne" (1998) et plus récemment "Croisières et escales en Bretagne" (2007).
Plusieurs personnalités du monde des médias ont salué sa mémoire.
Pour l'animateur Michel Drucker, il a "marqué l'histoire du journal télévisé et de l'information". "Il avait un ton, il ne séparait pas l'info du commentaire, prenait l'info à son compte", a déclaré l'animateur à l'AFP dans les coulisses des Victoires de la musique qu'il a co-animé.
Roger Gicquel "était un très bon journaliste. Il a été le journaliste star entre Léon Zitrone et Patrick Poivre d'Arvor", a-t-il ajouté.
"Il avait une profonde humanité. Il aimait les gens. Il a été le premier à personnaliser l'information avec des éditoriaux", a réagi M. Poivre d'Arvor, dont Roger Gicquel avait été le directeur de l'information à France Inter en 1972.
"Il n'avait aucun amour pour la notoriété et c'est en partie pour cela qu'il a décidé de partir", a-t-il rappelé.
Philippe Gildas, dont Roger Gicquel a également été le patron à France Inter, a salué la mémoire d'un "grand journaliste".
"Il a apporté beaucoup de sentiment et d'humanité à l'information. Il y mettait tout son coeur et sa personnalité", a estimé M. Gildas, qui fait partie des présentateurs qui co-animent les 25e Victoires de la musique.
Pour Guillaume Durand, qui a déclaré "ressentir beaucoup de tristesse", Roger Giquel "a personnifié et incarné le JT. Il avait un ton et un style".
http://www.lemonde.fr/carnet/article/2010/03/07/roger-gicquel-presentateur-vedette-du-journal-televise-est-mort_1315576_3382.html
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-3382,50-1315576,0.html
http://www.youtube.com/watch?v=KBxfS4UNWzc&feature=player_embedded
Roger Gicquel, présentateur vedette du journal télévisé est mort
LEMONDE.FR avec AFP | 07.03.10 | 07h56 • Mis à jour le 07.03.10 | 07h56
l était le présentateur-vedette du journal télévisé dans les années 1970. Il reste célèbre pour sa phrase d'ouverture du journal de 20 heures le 18 février 1976 : "La France a peur", qui soulignait l'émotion provoquée par le meurtre du petit Philippe Bertrand par Patrick Henry. Roger Gicquel , est mort, samedi 6 mars, des suites d'un infarctus, à l'âge de 77 ans, a annoncé sa famille.
Né le 22 février 1933 à Thiers-sur-Thève (Oise), Roger Gicquel est d'abord steward au sein de la compagnie UTA et comédien de 1953 à 1960, avant de débuter sa carrière de journaliste au Parisien-libéré en 1961. Il y reste dix ans, puis intègre en 1971 le service d'information de l'Unicef, où il travaillera deux ans en tant que consultant. Il se fait connaître à la radio en présentant la revue de presse de France-Inter (1968-1973), dont il est grand reporter à partir de 1969.
Directeur de l'information à l'ORTF entre 1973 et 1974, Roger Gicquel invente un nouveau style de JT, très personnalisé, lorsqu'il devient présentateur vedette du journal de 20 heures sur TF1. Après six ans de collaboration avec la première chaîne, las d'occuper la même fonction et gêné par sa célébrité, Roger Gicquel avait décidé d'arrêter le JT en 1981.
Il ne quitte pas l'audiovisuel pour autant. Il tient une chronique sur Europe 1, puis produit et anime l'émission "Vagabondages" sur TF1, au cours de laquelle il reçoit des personnalités du monde socio-culturel. Disparaissant de nouveau du petit écran, il retourne à la radio, en tant que chargé de la revue de presse du week-end sur France-inter, de 1987 à 1994. Dans sa dernière émission, sur France 3-Ouest, il anime l'émission hebdomadaire "En flânant", grâce à laquelle il retrouve la Bretagne de son enfance. L'émission s'arrête en 1997. Depuis, Roger Gicquel avait poursuivi la ballade en écrivant. Il est notamment l'auteur de "Tous les chemins mènent en Bretagne" (1998) et plus récemment "Croisières et escales en Bretagne" (2007).