« Lorsque nous nous sentons parfois enfermés dans les divisions, les dissensions, les intrigues, nous n’avons qu’une chose à faire : monter un peu plus haut, nous élever, regarder le but. Et alors, nous verrons que nous sommes profondément d’accord. Nous ressemblons à ces voyageurs qui, dans la montagne, se voient pris dans les nuages et dans le brouillard. Eh bien, on n’a qu’une chose à faire : monter, monter plus haut, et quand on monte plus haut, on trouve l’air pur, la lumière libre et le soleil. » (Léon Blum, le 21 avril 1919). Troisième partie.
Après avoir évoqué la première partie de l’existence de Léon Blum, le haut fonctionnaire littéraire puis le député tribun, j’évoque maintenant son engagement au parti socialiste.
Alfred Dreyfus et Jean Jaurès
Indigné par l’injustice, ce fut très logique que Léon Blum s’activa à regrouper les intellectuels pendant l’affaire Dreyfus. Victime collatérale de cette action, Maurice Barrès, qu’il n’a pas réussi à convaincre de soutenir le capitaine Alfred Dreyfus de l’injustice, dont Léon Blum appréciait pourtant le talent littéraire. Ce fut par ce militantisme qu’il rencontra Jean Jaurès en 1897 qu’il aida à créer le journal "L’Humanité" en 1904 et à réaliser l’unité des socialistes au congrès des 23 au 25 avril 1905 à Paris avec la création de la SFIO (Section française de l’Internationale ouvrière) qui a regroupé les deux partis socialistes concurrents, celui de Jean Jaurès et celui de Jules Guesde (représentant le marxisme).
L’assassinat de Jean Jaurès le 31 juillet 1914 fit de Léon Blum son continuateur politique. Il s’impliqua activement dans la vie politique, d’abord en dirigeant le cabinet d’un ministre socialiste pendant l’union sacrée, ensuite en s’engageant dans la vie interne de la SFIO.
Responsable du programme de la SFIO
Son action politique "sérieuse" ne démarra réellement qu’après la Première Guerre mondiale. Après un discours commémorant le troisième anniversaire de la mort de Jean Jaurès dont il se proclama l’héritier, il décida de s’engager dans la bataille électorale en 1918 après avoir déposé une motion au 15e congrès de la SFIO des 6 au 10 octobre 1918. Il est alors désigné président de la commission chargé du programme de la SFIO.
La SFIO s’était divisée pendant la guerre entre le pacifisme et le soutien à l’union sacrée dans l’effort de guerre, puis sur l’adhésion, ou non, à la IIIe internationale (on peut donc se rendre compte que la division des socialistes en multiples courants ne date pas de la dernière pluie mais est séculaire !).
Lors du 16e congrès extraordinaire de la SFIO, le 21 avril 1919, Léon Blum a ainsi prononcé, à l’âge de 47 ans, son premier grand discours socialiste qui le fit découvrir comme un grand orateur : « Nous n’avons eu qu’une ambition : faire un travail de mise au point, mettre au point l’ensemble de doctrines qui est le patrimoine commun de tous les socialistes par rapport à cet événement nouveau qu’est la guerre, actualiser, si je puis dire, le programme traditionnel du socialisme en fonction de cet événement formidable, qui doit tout dominer et qui est la guerre. S’il y a un dessein d’ensemble dans la composition du programme, c’est celui-là. ».
Combatif pour répondre aux accusations contre les socialistes qui, selon leurs détracteurs, n’auraient pas prévu la guerre, Léon Blum a donné les premiers éléments de langage pour s’en défendre : « Nous avons prédit que la guerre sortirait d’une façon à peu près inévitable de la concurrence capitaliste. (…) Nous avons prédit, nous n’avons pas cessé de répéter, que le système des alliances, l’impérialisme colonial, la diplomatie secrète aggraveraient, rapprocheraient encore le danger permanent de guerre qui était contenu dans la société capitaliste elle-même. (…) Nous établissons qu’à tous égards, la guerre nous a donné raison. Nous montrons qu’au cours de la guerre, et dans les moments les plus aigus du péril, c’est à des solutions plus ou moins directement inspirées de l’esprit socialiste qu’il a fallu recourir. (…) Par conséquent, il ne faut pas attendre de nous, après la guerre, non seulement un reniement, mais même un fléchissement quelconque de notre doctrine. Bien au contraire, nous sortons de la guerre plus certains que jamais que nous détenons la vérité et plus nettement que jamais, plus haut que jamais, nous proclamons notre but final : le parti socialiste a pour objet la révolution sociale. ».
On voit ainsi poindre l’extrême arrogance politique de Léon Blum, sur laquelle ses détracteurs ne manquèrent pas d’insister (« plus certains que jamais que nous détenons la vérité » !) mais ce discours a redonné confiance et fierté aux militants socialistes un peu déconfits idéologiquement après la guerre et orphelins de Jean Jaurès : ils venaient de trouver en Léon Blum un nouveau tribun.
Le discours du 21 avril 1919, qui reçut de très grandes ovations dans la salle, fut immédiatement édité en brochure. La légende Blum était née.
Des mots pour le socialisme : pas d’envie mais justice et pitié
En 1919, Léon Blum a publié "Pour être socialiste" où il a défini son socialisme : « De quoi est né le socialisme ? De la révolte de tous ces sentiments blessés par la vie, méconnus par la société. Le socialisme est né de la conscience de l’égalité humaine, alors que la société où nous vivons est tout entière fondée sur le privilège. Il est né de la compassion et de la colère que suscitent en tout cœur honnête ces spectacles intolérables : la misère, le chômage, le froid, la faim, alors que la terre (…) produit assez de pain pour nourrir tous les enfants des hommes (…). Il est né du contraste à la fois scandaleux et désolant, entre le faste des uns et le dénuement des autres, entre le labeur accablant et la paresse indolente. Il n’est pas, comme on l’a dit tant de fois, le produit de l’envie, qui est le plus bas des mobiles humains, mais de la justice et de la pitié, qui sont les plus nobles. » (1919).
Il reprenait l’interrogation de ses détracteurs sur ce socialisme : « Pourquoi travaille-t-on ? Pour gagner de l’argent, pour épargner, pour transmettre à ses enfants le fruit de son épargne. Quand vous aurez supprimé ces deux stimulants de la paresse humaine, le désir du gain et l’héritage, vous aurez tout bonnement rejeté l’animal humain à son apathie atavique. Il ne travaillera plus que pour satisfaire ses besoins élémentaires, ou bien il ne travaillera plus que par contrainte. État de production indéfiniment raréfiée, ou bien état de travaux forcés et de chiourme, votre cité socialiste aboutira nécessairement à l’un ou à l’autre. Choisissez… » (1919).
Et il y répondait ainsi : « Où a-t-on appris qu’un célibataire, qu’un homme ou qu’une femme sans enfants fussent moins actifs, moins industrieux, moins âpres au gain, qu’un père de famille ? (…) La vérité est, tout simplement, que, par un secret instinct de moralité, nous sommes moins honteux de rapporter à nos enfants qu’à nous-mêmes notre appétit personnel de lucre. (…) Gagner de l’argent, c’est le véritable idéal humain, le seul que proclame et qu’essaie de réaliser une société pervertie. Conquérir pour notre compte la plus large part des privilèges que l’argent représente ou permet d’acquérir, c’est le programme de vie que le spectacle contemporain nous propose. (…) J’ai pour ma part une vue moins désespérée ou moins méprisante de l’humanité. (…) C’est pour gagner de l’argent (…) qu’on achète et qu’on revend, qu’on agiote et qu’on spécule. Le désir du gain forme et entretient cette écume, cette fermentation putride que nous voyons s’étaler la surface de la vie économique. (…) En quoi la société se trouvera-t-elle appauvrie quand nous l’aurons nettoyée de toutes ces initiatives parasitaires ? Elles déplacent arbitrairement la richesse, elles ne la créent pas. Vous trouverez le symbole de cette fausse activité dans un mouvement de hausse ou de baisse de la Bourse, qui fait passer dans la poche des uns l’argent des autres, mais qui ne modifie pas d’un sou le capital foncier du monde. (…) En la supprimant, (…) nous n’aurons pas altéré ou ralenti la vie sociale, nous l’aurons assainie au contraire, nous l’aurons guérie d’une maladie, d’une infection. » (1919).
Séparation des communistes
Au 17e congrès de la SFIO à Strasbourg des 25 au 29 février 1920 fut décidé le retrait de la SFIO de la IIe Internationale (approuvé par 92% des adhérents).
Le 18e congrès de la SFIO à Tours du 25 au 30 décembre 1920 marqua durablement l’histoire du socialisme puisque 3 252 voix voulaient adhérer à l’Internationale communiste et 1 022 le refusèrent. La scission entre communistes (SFIC puis PCF) et socialistes (SFIO puis PS), minoritaires à Tours, fut un élément fondateur et en quelques sortes, permit au socialisme de rassurer les électeurs bourgeois que le risque communiste pouvait être endigué par les socialistes eux-mêmes, plus "raisonnables".
Léon Blum a expliqué son opposition farouche à la IIIe Internationale de cette manière : « Le bolchevisme s’est détaché du socialisme comme certaines hérésies se sont détachées de religions pour former des religions nouvelles. (…) C’est parce que le bolchevisme a confondu la prise de pouvoir avec la révolution, le moyen avec la fin, qu’il oriente toute sa tactique vers cette conquête du pouvoir, sans tenir compte, ni des circonstances, ni des conséquences, qu’aujourd’hui encore, la volonté du gouvernement des Soviets est tendue vers la conservation du pouvoir politique absolu, bien qu’il se sache hors d’état d’en tirer la transformation sociale. » (cité par Jean Lacouture dans sa biographie consacrée à Léon Blum publiée le 1er octobre 1977 au Seuil).
À cause de ses actionnaires, le journal "L’Humanité" revint aux communistes et la SFIO s’est dotée d’un nouveau journal, "Le Populaire", qui fut dirigé par Léon Blum jusqu’à sa mort et qui fut sa tribune politiquequasi-quotidienne pendant près de trente ans.
Paul Faure prit la direction de la SFIO jusqu’en 1940, pacifiste, candidat malheureux à l’élection présidentielle du 10 mai 1932 contre Albert Lebrun (114 voix contre 633, ainsi que 12 pour Paul Painlevé et 8 pour Marcel Cachin, communiste), Ministre d’État pendant le Front populaire du 4 juin 1936 au 14 janvier 1938 et du 13 mars 1938 au 8 avril 1938, il s’était opposé juste avant la Seconde Guerre mondiale à Léon Blum qu’il considérait belliqueux, avait soutenu les accords de Munich et s’était rallié au régime de Vichy. Sous l’Occupation, le résistant Daniel Mayer a ensuite repris le contrôle de l’appareil SFIO dans le but de l’intérêt aux mouvements de résistants.
L’éloignement des communistes a permis aux socialistes de se rapprocher des radicaux, dès les élections suivantes, à savoir en mai 1924 lors de la victoire du Cartel des gauches mené par Édouard Herriot, soutenu par la SFIO sans pour autant participer.
Leader et bouc émissaire
Si Léon Blum n’a jamais été à la tête de la SFIO (ce fut Paul Faure qui en était le secrétaire général de 1920 à 1940), il a toujours été, dans les années 1920 et 1930 son principal leader, par son charisme, son éloquence, sa capacité à convaincre, et par son énergie. Ce fut donc normal qu’il fut l’une des premières cibles des cyniques et des polémistes.
Ainsi, avec une pointe d’antisémitisme très courante durant cette période, Léon Daudet n’hésitait pas en 1930 à le décrire ainsi : « Léon Blum, le socialiste pour salonnards, a un physique (…) qui tient de la chèvre et du lévrier, une cervelle allemande, et des petites manières chatouillées. Il est instruit, disert et redondant et il est évident qu’avec sa culture allemande, il aspire à jouer les Ferdinand Lassalle, beaucoup plus qu’à faire le bonheur du quatrième état. C’est un de ces intellectuels retors, assez subtils et pas mal absurdes, épris du paradoxe élégant, comme il s’en balade quelques-uns sur le Sinaï. » ("Paris vécu").
Ferdinand Lassalle fut un théoricien socialiste allemand qui s’était opposé à Karl Marx et qui avait fondé le 23 mai 1863 l’ADAV (Allgemeiner Deutscher Arbeitverein : association générale des travailleurs allemands), le premier parti socialiste allemand (et à l’origine de la Ie Internationale fondée le 28 septembre 1864 à Londres), pour s’opposer au Chancelier Otto von Bismarck, qui a finalement fusionné le 22 mai 1875 (congrès de Gotha) avec le parti ouvrier marxiste, le SDAP (fondé le 8 août 1869), pour devenir le SAPD devenu l’actuel SPD au congrès d’Erfurt des 14 au 20 octobre 1891. Il a eu une fin malheureuse puisqu’il est mort à 39 ans le 31 août 1864 de ses blessures reçues lors d’un duel stupide contre celui qui allait épouser son ancienne fiancée.
Léon Daudet renouvela le genre avec les animaux en comparant Léon Blum à une girafe : « ce visage de girafe irritée ; (…) la girafe en veston » ("Termites parlementaires", 1930) ; à une belette : « plongeant son nez dans son mouchoir de dentelle et roulant des yeux de belette foireuse » (1930) ; ou encore à un lévrier : « sorte de lévrier hébreu, minaudant et hautain, à la parole facile et pédante, ex-conseiller d’État et distribuant à ses voisins des tas de conseils » (1933) ; tandis que le comte Armand de Puységur, président de la Ligue nationale antimaçonnique en 1934 et dont le violent antisémitisme (il fut tué par des maquisards) n’avait rien à envier à celui de Louis-Ferdinand Céline, imaginait pour lui un autre animal, marin cette fois, en l’accouplant avec l’hypocrisie : « le coquin juif à gueule d’hypocampe » ("La Trahison des chefs nationaux", 1938). C’est peut-être pour ces antécédents historiques que la comparaison du ministre Éric Besson à une fouine faite par l’humoriste Stéphane Guillon le 22 mars 2010 sur France Inter avait tant choqué…
La révolution pour plus tard…
Lorsque que Léon Blum fut désigné à la tête du gouvernement français, le 4 juin 1936, il avait déjà 64 ans, l’âge qu’a eu François Mitterrand lorsque ce dernier fut élu Président de la République le 10 mai 1981.
Sur la période du Front populaire, entre 1936 et 1938, je propose de se reporter à l’article sur le sujet. Je reprends ici juste le discours de politique générale prononcé par Léon Blum à la Chambre des députés, le 6 juin 1936, où il a évoqué ainsi son gouvernement : « Son programme est le programme commun souscrit par tous les partis qui composent la majorité, et l’unique problème qui se pose pour lui sera de le résoudre en actes. (…) Nous gouvernerons en républicains. Nous assurerons l’ordre républicain. Nous appliquerons avec une tranquille fermeté les lois de défense républicaine. Nous montrerons que nous entendons animer toutes les administrations et tous les services publics de l’esprit républicain. Si les institutions démocratiques étaient attaquées, nous en assurerions le respect inviolable avec une vigueur proportionnée aux menaces ou aux résistances. ».
Léon Blum a aussi précisé l’alliance des socialistes avec les radicaux : « Je sais très bien que, pour nos amis radicaux, le but n’est pas la transformation du régime social actuel, je sais très bien que c’est à l’intérieur de ce régime et sans penser à en briser jamais les cadres qu’ils cherchent à amender et à améliorer progressivement la condition humaine. En ce sens, ce qui est pour nous un moyen est pour eux un but, ce qui est pour nous une étape est pour eux un terme, mais cela n’empêche pas que nous n’ayons un bout de chemin et peut-être un long bout de chemin à parcourir ensemble ! (…) Si [cette alliance] vous choquait (…), je vous rappellerais qu’elle est aussi ancienne que la République en France (…). Chaque fois que la République a été menacée, elle a été sauvée par cette union de la bourgeoisie et du peuple républicains, et de la masse des travailleurs et des paysans. Cette alliance s’est manifestée sous bien des formes. Cela s’est appelé "le soutien", cela s’est appelé "le cartel", cela s’est appelé "la discipline républicaine", c’est-à-dire cette règle acceptée indistinctement par les uns et par les autres et qui fait que, depuis plus de cinquante ans, au second tour de scrutin, le front s’est formé contre la réaction. » (6 juin 1936).
Le 21 avril 1919, Léon Blum avait pourtant défendu l’idée de la "dictature du prolétariat" (même s’il en appréciait peu l’appellation) : « Lorsqu’un régime nouveau, qu’il soit politique ou social, peu importe, a renversé le régime existant, ce mouvement est condamné d’avance à l’échec s’il s’en remet immédiatement, pour se justifier, aux institutions du régime politique, économique ou social qu’il vient d’abolir. (…) [Les révolutions] ont échoué ou réussi suivant qu’elles ont pris ou non la précaution de ménager, entre la destruction du régime aboli et la construction, l’instauration légale du régime nouveau, cette période intermédiaire de dictature qui, lorsqu’il s’agira de la révolution sociale, sera la dictature impersonnelle du prolétariat. ». Pour illustrer cette idée, il avait cité Léon Gambetta qui n’avait pas encore eu de légitimité populaire lorsqu’il proclama la République le 4 septembre 1870.
Et ce 6 juin 1936, s’adressant à ceux qui auraient eu encore peur de lui, il a voulu rassurer : « Nous sommes socialistes, mais le pays n’a pas donné la majorité au parti socialiste. Il n’a même pas donné la majorité à l’ensemble des partis prolétariens. Il a donné la majorité au Front populaire. Nous sommes un gouvernement de Front populaire, et non pas un gouvernement socialiste. Notre but n’est pas de transformer le régime social, ce n’est même pas d’appliquer le programme spécifique du parti socialiste, c’est d’exécuter le programme du Front populaire. (…) Nous sommes au pouvoir en vertu du pacte constitutionnel et des institutions légales. Nous n’en abuserons pas. (…) Nous demandons que personne ne songe à en abuser contre nous. ».
Dans le prochain et dernier article, je présenterai la dernière partie de la vie de Léon Blum, un vétéran respecté de tous mais rejeté des siens…
Aussi sur le blog.
Sylvain Rakotoarison (03 juin 2016)
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Pour aller plus loin :
François Hollande quatre-vingts ans après.
Daniel Mayer.
Gaston Defferre.
Charles De Gaulle.
Joseph Caillaux.
Aristide Briand.
Pierre Laval.
Guy Mollet.
André Gide.
La Première Guerre mondiale.
Sarajevo.
Le Front populaire.
Léon Blum.
Jean Jaurès.
Pierre Mendès France.
Jean Zay.
John Maynard Keynes.
Le colonel de La Rocque.
Charles Péguy.
Ce qu’est le patriotisme.
Louis-Ferdinand Céline.
Philippe Pétain.
Pierre Laval.
L'Allemagne en 1933.
L'Espagne en 1936.
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