Bruno, Alain, Nathalie, Nicolas, Jean-François, Jean-Frédéric et François sont dans un bateau…
Ce jeudi 13 octobre 2016 soir a eu lieu, organisé par TF1, RTL et "Le Figaro", le premier débat de la primaire LR ("primaire de la droite et du centre"). C’était le premier exercice pour cette partie de l’échiquier politique, puisque le seul précédent concerne la primaire socialiste d’octobre 2011. Trois journalistes ont officié, Gilles Bouleau (TF1), Élizabeth Martichoux (RTL) et Alexis Brézet ("Le Figaro").
Petite analogie avec les six protagonistes de la primaire socialiste d’octobre 2011. On peut mettre sur le même plan les trois éléphants PS de 2011, à savoir François Hollande, Ségolène Royal et Martine Aubry, et les trois "grands" candidats LR, dont c’est d’ailleurs la dernière tentative en 2017, à savoir Alain Juppé, Nicolas Sarkozy et François Fillon (avec le risque que François Fillon dévisse comme Ségolène Royal).
Ensuite, les "seconds couteaux". D’abord, la "jeune génération" qui prend date pour l’avenir : Manuel Valls et Arnaud Montebourg en 2011, Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire en 2016. Puis, le candidat périphérique, Jean-Michel Baylet, du Parti radical de gauche, en 2011 (il est redevenu ministre depuis quelques mois) et (moins connu que Jean-Michel Baylet), Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate, héritier politique de Christine Boutin. Quant à Jean-François Copé, c’est l’intrus de la primaire LR, il ne gagnera pas, il est déjà très connu, et il ne se placera pas plus pour l’avenir car plus personne n’en veut. Les motivations de sa présence restent donc "énigmatiques" !
Tout laissait craindre un débat inutile ou ennuyeux. Déjà, le nombre des protagonistes, sept, un de plus que la primaire socialiste d’octobre 2011. Ensuite, les animosités mutuelles entre certains intervenants. Enfin, la nécessité de montrer une certaine stature politique qui inhibe généralement toute discussion authentique.
Et pourtant, j’ai été très agréablement surpris par ce débat télévisé. La règle de ne parler qu’une minute par question, avec réponse de trente secondes en cas de mise en cause par un autre, avec des questions pas forcément identiques en fonction des orateurs, a permis un débat plutôt vif, avec même quelques échanges entre les candidats.
On pourra certainement regretter que l’Europe, thème majeur, n’ait pas été parmi les thèmes abordés, ni le thème écologique, avec la transition énergétique, mais je me suis réjoui que le thème du terrorisme et de la sécurité n’a pas été un exutoire pour idéologues du FN mal assumés. Bien au contraire, à part Jean-François Copé, tous ont été plutôt mesurés et prudents.
Cette première prestation a surtout permis de placer le décor, de connaître les psychologies et de commencer à comprendre que la primaire LR, ouverte à tous les électeurs, les 20 et 27 novembre 2016, concerne donc tout le monde, d’une manière ou d’une autre, même ceux qui ne sont ni de droite ni du centre. D’ailleurs, sur ce sujet, les partisans de Nicolas Sarkozy craignent un afflux massif de gens dits de gauche pour favoriser Alain Juppé, mais cet apport, sans doute réel (c’est encore à voir) est (selon les enquêtes d’opinion) compensé par un apport de même ampleur de potentiels électeurs du Front national qui favoriseraient Nicolas Sarkozy.
En fait, l’enjeu était différent entre d’une part, les deux "géants" de la primaire, dont on dit qu’ils seraient naturellement au second tour (c’est à voir) et les autres qui voudraient démontrer qu’ils pourraient, eux aussi, arriver au second tour.
J’aurai l’occasion ultérieurement de revenir sur les programmes des uns et des autres. On dit généralement qu’ils sont à peu près de même nature, et c’est sans doute vrai sur le fond.
Mais il y a de vraies différences sur la méthode pour réformer. Jean-François Copé a mobilisé le Général De Gaulle pour annoncer qu’il voulait légiférer par ordonnances (pour quelle raison ?) et surtout pas par référendums (comme le voudrait Nicolas Sarkozy). Il y a incontestablement des tenants de la méthode dure (et étrangement, le plus "radical", au niveau économique, est François Fillon) et des tenants de la méthode douce (Alain Juppé, échaudé par les grèves de décembre 1995, a peut-être, réellement, changé).
D’ailleurs, la présentation des propositions économiques sociales, tant par les journalistes que par les candidats, sauf, peut-être François Fillon, a été biaisée : c’était presque une punition pour la rédemption. À part François Fillon, personne n’a mis en perspective d’une part les raisons et d’autre part les objectifs d’une véritable révolution sociale (sur la durée du temps de travail, sur l’âge de la retraite, sur la fin des régimes spéciaux des retraites, sur la baisse du nombre de fonctionnaires, sur la baisse des dépenses publiques, sur la baisse du déficit, etc.). Cela donne à ces candidats (dont le gagnant à la primaire serait, dit-on, gagnant à l’élection présidentielle) comme une forme de masochisme électoral qui voudrait qu’on réduise les "acquis sociaux" (car il s’agit bien de cela) sans expliquer les raisons et les logiques.
Contentons-nous donc ici, très modestement, de rester sur le ressenti, sur la psychologie, sur la communication, et faisons le tour des sept candidats, par ordre de leur présence sur le plateau, de gauche à droite.
1. Bruno Le Maire
Seul homme ayant volontairement délaissé sa cravate (Nicolas Canteloup, sur LCI, dans une très hilarante séance improvisée à l’issue du débat, imaginait que sa cravate avait été bloquée au fond du canapé pliable de Karine Le Marchand !), Bruno Le Maire est sans conteste celui qui a perdu le plus de ce débat. Non seulement il a été décevant, mais je pense qu’il s’est complètement discrédité pour de longues années.
Je l’avais cru très intellectuel, très intelligent, avec tous les bagages pour être un brillant premier de classe, et je me suis aperçu que tout cela n’était que surface, malgré le livre pavé programme de plus de mille pages !
La raison ? Elle est double. Sur son attitude, d’abord : il veut être le candidat du renouveau. D’accord ! Il est plus jeune que la plupart de ses concurrents, mais est-ce suffisant ? Coué semble venir à sa rescousse : il est le candidat du renouveau ressassé à toutes les sauces, pour tous les sujets, dans tous les contextes, non seulement, cela commence vite à lasser et à énerver, mais le vide, le creux devient de plus en plus patent.
Car sur le fond, ensuite, la vacuité est là : à la question très précise des 500 000 emplois publics qu’il compte supprimer en cinq ans, Bruno Le Maire a été un très mauvais élève (on imagine mal qu’il a fait l’ENA !). Il a répondu en parlant de supprimer… les emplois aidés ! Ses grands concurrents se sont regardés avec un petit sourire de jubilation. Bruno Le Maire s’est enfoncé dans un véritable marais de flou et d’incompétence très étonnant de sa part.
Il n’a pas été difficile pour Nicolas Sarkozy et aussi (je crois, mais j’ai un doute), pour Alain Juppé, de dire que les emplois aidés n’étaient pas des emplois publics, et qu’il n’avait pas su répondre à la question. Avec une telle insignifiance intellectuelle (je le répète, totalement inattendue de sa part), Bruno Le Maire a fait la démonstration que sa candidature n’était que du vent. Non seulement il ne sera pas choisi (il y a peu de chance) mais il n’ira pas non plus à Matignon, en tout cas, aucun de ceux qui étaient présents sur le plateau, ne prendra ce risque.
Sur l’état d’urgence, il a été, là aussi, très mauvais. Bruno Le Maire n’est donc qu’une star de communication, pas un homme d’État sérieux, exactement comme Emmanuel Macron, sauf qu’Emmanuel Macron le fait mieux…
S’il n’y avait qu’un seul enseignement à garder de ce débat, ce serait celui-ci : la dégringolade intellectuelle de Bruno Le Maire. Une candidature seulement pour l’ego mais pas du tout préparée pour l’avenir de la France. Que ceux qui ont été séduits ouvrent donc maintenant les yeux.
2. Alain Juppé
La position du favori des sondages Alain Juppé est un peu différente des autres. Il suffisait de ne pas faire de vague pour que sa prestation fût réussie. En ce sens, l’objectif a été atteint. Notamment pour expliquer que sa condamnation (ancienne) ne relevait pas d’un enrichissement personnel et que les juges avaient bien noté qu’il ne devait pas être le bouc émissaire d’une affaire très collective (en clair, qu’il payait pour Jacques Chirac).
Sur les questions économiques et sociales, il était loin d’avoir été brillant. Plutôt effacé, et quand il a exposé ses propositions, il s’est un peu emmêlé les pédales (sur la dégressivité des indemnités chômage). Sur les questions internationales, en revanche, Alain Juppé a repris le dessus incontestablement et a confirmé par là la raison de sa candidature, à savoir, redonner de l’autorité à l’État et à la fonction présidentielle.
Donc, j’aurais tendance à dire qu’Alain Juppé a fait le minimum nécessaire, mais qu’il n’a pas brillé, il n’a pas donné "envie". Les premières phrases ont même été un peu ampoulées, mais il était un peu plus détendu par la suite (le contraire de François Fillon).
3. Nathalie Kosciusko-Morizet
Seule femme de la primaire, Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) pouvait avoir toutes les difficultés à se faire respecter par des responsables politiques souvent victimes de sa franchise tranchante. Elle a montré une réelle ouverture et un vrai renouveau (pas seulement en surface comme Bruno Le Maire).
Elle a été la seule à rappeler que la primaire s’adressait aussi au centre (Alain Juppé n’a pas fait ce rappel) et à présenter une vision de la France moderne, celle qui sortirait des schémas sociaux d’après-guerre. Notamment sur deux sujets : la retraite, qu’elle soit avant tout calculée par points et qu’importe les différents statuts au cours d’une carrière. Et sur les contrats de travail : ce qu’il faut, selon elle, c’est tout miser sur les travailleurs indépendants qui vont créer la richesse de demain.
NKM a surtout reproché à ses concurrents de vouloir ajuster des curseurs (fiscalité, code du travail, etc.), alors qu’il faudrait carrément changer de curseurs pour adapter le pays au monde actuel. C’est également la candidate la plus réaliste, celle qui part le plus de la réalité du terrain.
Cette prestation est donc, pour elle, très réussie. Non seulement elle n’a fait aucune faute (au contraire de Bruno Le Maire) mais elle a montré une certaine crédibilité à naviguer dans la "cour des grands", une certaine aisance à débattre.
Je reste d’ailleurs convaincu que si sa victoire à la primaire n’est évidemment pas envisageable (pour plusieurs raisons), c’est elle, de tous les candidats, qui aura le plus à gagner de cette primaire, comme ce fut le cas de Manuel Valls et Arnaud Montebourg lors de la primaire socialiste d’octobre 2011. Ne serait-ce que parce que la candidature de Bruno Le Maire s’est effondrée durant ce débat.
Elle sera une candidate redoutable à Matignon lors du prochain quinquennat, alors même que Jean-Pierre Raffarin, le même jour, ce 13 octobre 2016, sur BFM-TV, a trouvé que Valérie Pécresse ferait une excellente Premier Ministre d’un futur Président Alain Juppé…
4. Nicolas Sarkozy
Position assez particulière de l’ancien Président de la République Nicolas Sarkozy, mis en situation d’égalité alors qu’il a été le "patron" de ceux qui, aujourd’hui, lui contestent la candidature à l’élection présidentielle.
S’il s’est montré assez souvent crispé et tendu, je trouve qu’il s’est tout de même pas mal débrouillé. Il n’a pas eu de difficulté, par exemple, de faire la réplique à ceux qui, comme Jean-François Copé, parlaient de leur déception de 2007. Il suffisait qu’il rappelât que tous (ou presque) ont été ses ministres, et donc ont participé au quinquennat 2007-2012.
Sur les affaires, il a aussi assuré (ce qui est vrai) qu’en trente-sept ans de vie politique, il a toujours eu le casier judiciaire vierge. C’est vrai, mais il est malgré tout mis en examen et les risques que Les Républicains courent d’une péripétie judiciaire en pleine campagne présidentielle n’est cependant pas à prendre à la légère.
Sur la réduction de 300 000 emplois publics, il a été convaincant en disant que pour moitié, il ferait comme lors de son premier mandat, à savoir non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, sauf pour la sécurité et la justice, et l’autre moitié, un contrat entre l’État et les collectivités locales pour une réduction du nombre des fonctionnaires territoriaux.
Enfin, Nicolas Sarkozy a montré son professionnalisme dans sa capacité à débattre à la télévision, plutôt à l’aise, n’hésitant pas à apostropher ses concurrents, en les tutoyant et en les appelant par leur prénom, comme un chef d’équipe. Néanmoins, au contraire d’avant 2012, aucun de ses rivaux de la primaire n’a semblé impressionné par lui, craint par lui. Son autorité naturelle n’est donc plus celle d’un Président, comme il savait l’exploiter pour avoir gain de cause.
5. Jean-François Copé
Cela faisait deux ans et demi qu’il s’était fait oublier des médias et cela a réussi. Du coup, son retour dans l’arène fait ressentir comme un petit parfum de naphtaline, comme si on revenait au siècle passé, à l’époque des dinosaures.
Il faut bien l’avouer. Jean-François Copé avait une tête-à-claques et il l’a gardée. Il a eu ce ton de l’insolent qui aurait raison mais qui serait incompris. Il a fait le fanfaron durant tout le débat. Plus il parlait, moins il était convaincant. Quelle misère pour un homme qui était convaincu qu’il serait élu Président en 2017 ! Passer du rôle de challenger au rôle de …guignol.
Son leitmotiv, c’était la "droite décomplexée" en oubliant complètement que la primaire serait aussi celle du centre. Il n’a pas hésité à cibler Nicolas Sarkozy à plusieurs reprises, notamment sur sa mise en examen, lui rappelant que lui, il est totalement hors de cause dans l’affaire Bygmalion.
Les mesures qu’il a suggérées n’avaient pas beaucoup de crédibilité (pourquoi veut-il recruter 50 000 policiers de plus ?) et ses affirmations souvent à l’emporte-pièce, souvent péremptoires.
C’était le candidat qui faisait donc le plus sourire durant ce débat. Et il a été mouché par une collusion inattendue entre Nicolas Sarkozy et François Fillon sur la loi sur la burqa dont Jean-François Copé revendiquait la paternité. C’était, sur ce sujet, assez injuste car à l’époque, il avait dû ferrailler pour la faire admettre, mais cela faisait aussi plaisir qu’il fût remis à sa place par Nicolas Sarkozy qui lui a dit sur un ton même pas condescendant : tu n’as rien imposé au Président de la République et au Premier Ministre !
6. Jean-Frédéric Poisson
C’était l’inconnu qui s’était invité à la soirée. Après le débat, Nicolas Canteloup imaginait les questions des internautes : "mais qui est ce monsieur à la cravate rouge ?". Il est coutumier d’utiliser son patronyme et comment ne pas sourire lorsque l’on entend, juste après le débat, la journaliste de LCI Camille Colin interviewer Jean-Frédéric Poisson ?
En fait, pas si inconnu que cela. Il est député des Yvelines, travailleur, et ceux qui, par exemple, ont suivi tous les débats parlementaires sur la fin de vie pouvaient apprendre à le connaître. Homme consciencieux et posé, il a fait figure de modération et de calme dans l’agitation politique ambiante. Il rassurait.
Il s’est détaché de tous les candidats lorsqu’il a voulu aborder le thème européen (il est souverainiste et était contre le Traité de Maastricht, mais Alain Juppé lui a fait savoir que s’il ne voulait pas de déficit public, ce n’était pas pour Maastricht mais pour ses enfants).
Ce qui est reposant avec Jean-Frédéric Poisson, c’est qu’il est réfléchi et cohérent et qu’il n’est pas influencé par les modes du moment. Du coup, il est allé à contre-courant parfois : il reste favorable à l’immunité présidentielle pendant l’exercice de son mandat (une telle protection juridique n’est pas populaire en ce moment). Il a fustigé les critiques trop vives contre les syndicats actuels, rappelant que ceux-ci signaient quand même environ 80% des accords d’entreprise, qu’ils étaient nécessaires dans le dialogue social, etc.
Alors qu’il aurait pu se situer à la droite de la droite (avant le débat, il voulait en finir avec le cordon sanitaire contre le FN), Jean-Frédéric Poisson montrait plutôt de la mesure, de la modération imperturbable qui remettait de l’ordre dans les idées rationnelles. Ce qui était aussi le cas à propos du burkini, considérant que l’État n’a pas à dire si des vêtements étaient légaux ou illégaux et rappelant que la loi du 9 décembre 1905 avait pour but de rendre neutre l’État, mais pas les citoyens qui conservaient le droit de croire et le droit d’afficher leur foi.
7. François Fillon
Les gros plans de François Fillon ne l’ont pas aidé, comme s’il était plus âgé qu’Alain Juppé avec ses cernes sillonnant le visage. Mais l’ancien Premier Ministre a fait une belle prestation.
Certes, il n’a pas un charisme fou, au point que Nicolas Canteloup lui a fait dire, dans son sketch : la France est finie, je vous propose le suicide collectif, de partir dans la dignité… Car c’est un peu cela qu’il propose : du sang et des larmes.
Par la manière de s’exprimer, il a pu capitaliser la longue préparation de son projet présidentiel depuis février 2013. Il a un programme cohérent et précis, et il connaît parfaitement la situation économique et sociale. Il a apporté des propositions chiffrées, claires, concrètes. C’est le retour sur investissement de ses années de préparation. Il est sans doute des candidats celui qui est le plus prêt à gouverner immédiatement, le plus opérationnel.
En revanche, ce n’est pas celui qui apportera le plus de rêve pour l’emporter. Sans doute pas. Il peut raisonnablement tabler sur une troisième place (après l’effondrement de Bruno Le Maire) mais il lui sera dur de prétendre atteindre le second tour de la primaire sauf crash inattendu d’un des deux candidats en tête.
Les débats forment les électeurs
Les débats entre les candidats dans une élection restent encore la méthode la plus naturelle pour se faire une idée. Ce débat du 13 octobre 2016 aura montré une certaine uniformité programmatique de LR, mais des personnalités très différentes. Or, toute réforme ne se gagner (ou n’échoue) que par sa méthode, par le savoir-faire de ceux qui gouvernent.
Cinq candidats ont été convaincants, avec leurs atouts et leurs points faibles. Seuls n’ont pas convaincu Bruno Le Maire, la grande surprise de cette soirée, qui a montré une incapacité déconcertante à proposer des mesures concrètes, au-delà de son ode répétitive au renouveau. Et Jean-François Copé, dont la présence à cette compétition relève plus d’une justification narcissique que d’un projet politique collectif (reprenant le slogan de Louis de Funès dans le film "La zizanie", on pourrait dire que son programme est : mon programme se résume en trois points ; premièrement, la sécurité ; deuxièmement la sécurité ; et troisièmement, la sécurité !).
Le deuxième débat de la primaire LR aura lieu le jeudi 3 novembre 2016.
Aussi sur le blog.
Sylvain Rakotoarison (14 octobre 2016)
http://www.rakotoarison.eu
Pour aller plus loin :
Premier débat de la primaire LR 2016.
Alain Juppé.
Nicolas Sarkozy.
François Fillon.
Nathalie Koscusko-Morizet.
Bruno Le Maire.
Jean-François Copé.
Jean-Frédéric Poisson.
L’élection présidentielle 2017.
Primaire socialiste d’octobre 2011.
http://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20161013-primaire-LR.html
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