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24 avril 2017 1 24 /04 /avril /2017 06:53

« Au soir du premier tour de l’élection présidentielle, il ne saurait y avoir une minute d’hésitation. Arrivé en tête, un candidat inédit dans notre histoire contemporaine fait face à une vague populiste qui n’a de cesse de grandir. Pour défendre la République et faire barrage à Marine Le Pen, comme avant à Jean-Marie Le Pen, je fais le choix de voter pour Emmanuel Macron (…). Pendant la campagne de l’entre-deux tours, [je défendrai ma] vision de la France. La France qui aime l’Europe, convaincu qu’en sortir et abandonner l’euro signerait l’arrêt de mort de notre compétitivité et affaiblirait dramatiquement le pouvoir d’achat des plus modestes. La France, pays du respect de la personne et de l’ouverture au monde, qui n’imagine pas vivre hors planète comme on cultive les OGM hors sol. La France de la jeunesse qui innove, aime l’entreprise, libère les énergies plutôt que d’appeler à se recroqueviller sur un passé qui n’a jamais existé tel que les nostalgiques le dépeignent. » (Laurent Hénart, président du Parti radical, le 23 avril 2017).


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Les résultats du premier tour de l’élection présidentielle du 23 avril 2017 ont été une surprise par rapport aux sondages. Et cette surprise, c’était justement qu’il n’y avait pas de surprise. Finalement, les préposés aux sondages, très stressés ces dernières semaines, ont pu respirer durant cette soirée électorale. À part la surestimation de l’abstention, les résultats et surtout, l’ordre des différents candidats correspondent à ce que les derniers sondages avaient indiqué.

Je me base ici sur les résultats partiels fournis par le Ministère de l’Intérieur de 97% des électeurs inscrits (les résultats définitifs seront indiqués ici). Les estimations ont annoncé dès 20 heures la qualification d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen pour le second tour, alors que certaines rumeurs, un quart d’heure auparavant, laissaient entendre l’éviction de Marine Le Pen.

Autant le dire clairement, le 23 avril 2017 est un nouveau choc démocratique après celui du 21 avril 2002. Un double ou triple choc : non seulement le candidat socialiste n’est pas qualifié pour le second tour, depuis janvier 2017, c’était envisagé d’avance, mais le candidat de l’opposition républicaine (LR et UDI) non plus, alors qu’il y a encore six mois, cette élection était réputée imbattable pour le candidat LR. Les deux partis gouvernementaux qui se sont alternés équitablement au pouvoir depuis vingt ans seront absents du second tour. Le choc, c’est aussi l’assurance que le futur Président de la République sera mal élu, car les deux candidats du second tour ne représentent même pas, à eux deux, 50% des suffrages exprimés.

Ce choc démocratique a une cause essentielle, le quinquennat désastreux de François Hollande qui laisse une France en très mauvais état, non seulement minée par le chômage (6,5 millions de demandeurs d’emploi) et plombée par sa dette publique (2 200 milliards d’euros), mais aussi atteinte par une crise morale très profonde qui remet en cause la parole du politique en raison des engagements non tenus et des affaires. D’ailleurs, il faut bien observer ceci : depuis vingt ans, chaque fois qu’il y a eu un gouvernement socialiste, cela s’est terminé par un candidat d’extrême droite au second tour de l’élection présidentielle.

Ayant soutenu la candidature de François Fillon, je suis bien évidemment déçu par son résultat, directement attribuable aux conséquences des affaires sur l’électorat. Déçu parce que je considère que François Fillon était celui qui proposait le programme le plus réaliste et le plus efficace pour redresser la France tant économiquement que moralement. Déçu aussi parce que dans le contexte international très tendu où une guerre nucléaire n’est maintenant plus à exclure avec l’irresponsabilité des autorités de la Corée du Nord, François Fillon aurait été un Président de la République immédiatement opérationnel, expérimenté et déjà éprouvé dans sa capacité à affirmer la volonté de la France avec détermination.

Une fois exprimé cela, ces résultats sont paradoxalement un soulagement, celui d’éviter un second tour de cauchemar entre les deux extrêmes, entre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon qui aurait rendu fous des dizaines de millions de Français. Soulagé aussi parce que la qualification de Marine Le Pen pour le second tour n’était pas une évidence, contrairement à ce que racontaient les médias depuis trois ans, la plaçant presque systématiquement en tête de tous les sondages. Elle n’est pas en tête, et c’est en quelques sortes un petit honneur dans le déshonneur.


Le taux de participation (78,2%)

Je n’étais pas inquiet des sondages qui laissaient entrevoir environ 30% d’abstention. Elle est de 21,8%, ce qui correspond à une participation tout à fait normale pour le scrutin majeur de la vie démocratique française. À cet égard, ce taux de participation très satisfaisant est un désaveu de la volonté de Jean-Luc Mélenchon mais aussi de Benoît Hamon de changer nos institutions : l’élection présidentielle est plébiscitée par le peuple, la remettre en cause serait un véritable acte antidémocratique.


Emmanuel Macron (23,9%)

Alors qu’Emmanuel Macron craignait de ne pas être qualifié pour le second tour, il a été assez imprudent cette soirée du premier tour, en s’affichant avec son épouse, en remerciant sa famille, et en rappelant de façon très narcissique le chemin parcouru depuis le 6 avril 2016 et la création de son parti En Marche. Pourtant, la bataille n’est pas terminée. Il s’est comporté comme s’il avait déjà remporté l’élection. Même Jean-Claude Juncker et Angela Merkel l’ont félicité alors qu’il n’a pas encore gagné. C’est très imprudent de vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.

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Son vrai challenge va être de convaincre les Français qu’il est capable de gouverner, et c’est une autre paire de manches que de montrer ses dents brillantes. Il suffit d’écouter Gérard Collomb parler sur France 2 pour se dire qu’il lui faudrait faire taire certains de ses soutiens qui vont lui faire perdre des milliers de voix à chaque minute de temps de parole.

La déclaration publique d’Emmanuel Macron n’a pas été meilleure. Il veut rester sur son programme alors qu’il a besoin d’élargir son assise (son programme, seulement 23% des Français y souscrivent), et il ne doit surtout pas évoquer sa majorité parlementaire. Toute personnalité politique qui évoque les élections législatives (c’est valable encore plus du côté de LR) signifie qu’elle fait l’impasse sur le second tour.

C’est donc l’erreur à ne pas commettre, croire que le second tour est déjà gagné et passer à autre chose. En revanche, cela ne l’exonère pas de rassurer les Français sur les choix de son futur gouvernement : imagine-t-on un Gérard Collomb Premier Ministre ? ou un Richard Ferrand ? Personne n’est vraiment rassuré, surtout quand on entend Philippe Poutou appuyer là où cela fait mal, avec son style inimitable : « Macron a récupéré tous les toquards de la politique ! ».

Enfin, terminons en disant que la première place au premier tour n’a jamais garanti l’élection au second tour : François Mitterrand en 1974, Valéry Giscard d’Estaing en 1981, Lionel Jospin en 1995, furent en tête du premier tour et battus au second tour.


Marine Le Pen (21,4%)

Marine Le Pen a réussi son pari du premier tour, celui d’être qualifiée pour le second tour, malgré les affaires. On ne peut donc pas ne pas lui reconnaître cette réussite, mais il faut reconnaître que cette réussite est assez faible. Depuis deux ou trois ans, on la prédisait toujours en tête du premier tour et plus proche des 30% que des 20%.

Si Marine Le Pen, incontestablement, a obtenu dans l’absolu le plus grand nombre de voix dans toute l’histoire du FN, il faut aussi admettre qu’elle n’a finalement fait que 3% de plus qu’en 2012, ce qui reste faible et ne lui donnait aucune garantie automatique de se retrouver au second tour. Surtout, on est loin des 28% obtenus au niveau national lors des dernières élections générales, les élections régionales de décembre 2015.

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Comme certains socialistes qui avaient effacé la rose et le logo du PS lors d’élections passées, Marine Le Pen avait soigneusement enlevé toute mauvaise connotation (la mention du FN par exemple) jusqu’à son patronyme (dans la propagande officielle, "Le Pen" ne figurait même pas en première page qui se contentait de "Marine", le patronyme était cité une seule fois, de manière discrète, avec la signature).

D’un point de vue programmatique, Marine Le Pen a obtenu ce qu’elle voulait, le débat surréaliste entre la France qui veut l’Europe et la France qui veut se replier sur elle-même. Alors que le débat présidentiel devrait porter sur quelles réformes proposer pour redresser la France.


François Fillon (19,9%)

Grosse déception chez François Fillon qui croyait sans doute se redresser spectaculairement comme il l’avait fait la dernière semaine avant le premier tour de la "primaire de la droite et du centre". Les affaires ont définitivement plombé sa campagne. Il a fait sa déclaration dans l’honneur, de manière très claire, en appelant à voter pour Emmanuel Macron. Pas d’hésitation chez lui : ceux qui doutaient de ses valeurs morales devraient donc avoir honte de leurs critiques à ce sujet. Il ne pouvait y avoir aucune ambiguïté, son long parcours l’avait largement déjà prouvé. Bravo à lui pour cette clarté.

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L’autre élément qu’on peut évoquer, c’est qu’il est resté sur le fil des 20%, comme dans les sondages. Cela reste bas, très bas même, mais il n’y a finalement eu que 2% entre lui et Marine Le Pen (à peine 550 000 voix !). Et Christian Estrosi avait raison lorsqu’il a dit sur France 2 que ce faible retard aurait pu être rattrapé si François Fillon avait plutôt ciblé Marine Le Pen et pas Emmanuel Macron dans sa campagne de premier tour. Trop persuadé que la présence de Marine Le Pen au second tour était inéluctable, il a cru que son adversaire du premier tour était Emmanuel Macron. La réalité est le contraire. L’absence d’attaque contre Marine Le Pen a permis à celle-ci, au contraire, de prospérer d’un point de vue intellectuel et programmatique sur des mesures complètement loufoques.

Le déballage va nécessairement avoir lieu chez les responsables LR. Ainsi, Christian Estrosi, sur France 2, a fustigé Sens commun qui avait pris beaucoup trop d’importance dans la campagne de François Fillon et qui aujourd’hui, refuse de prendre position entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen.

Ayant renoncé à la langue de bois, Jean-François Copé n’a, de son côté, pas hésité à dénoncer Nicolas Sarkozy qui a empêché tout plan B dans la candidature LR. Selon lui, François Fillon était prêt à s’effacer en début mars 2017, quand sa future mise en examen devenait certaine, et il n’y avait qu’un seul candidat possible, Alain Juppé, mais Nicolas Sarkozy aurait tout fait pour empêcher cette candidature de rassemblement. Faute de consensus sur un remplaçant, François Fillon a bien dû poursuivre la campagne. Sa détermination était donc forcée.

Beaucoup de responsables LR lorgnent maintenant au-delà du second tour, ce qui, à mon sens, est une erreur. Le second tour sera difficile. Ils imaginent qu’ils pourront gagner les élections législatives et imposer une cohabitation avec Emmanuel Macron à l’Élysée. Sauf que toute l’habileté d’Emmanuel Macron a été de s’attirer le concours de personnalités de droite et de gauche et il serait bien curieux qu’il ne puisse pas réussir à trouver une majorité dans la future Assemblée Nationale élue les 11 et 18 juin 2017. À condition d’avoir déjà été élu le 7 mai 2017.


Jean-Luc Mélenchon (19,6%)

La réaction de Jean-Luc Mélenchon et des mélenchonistes est à l’opposé de l’image qu’ils auraient souhaité montrer : mauvais joueurs, maniant la mauvaise foi. Refusant d’admettre leur défaite avant minuit, alors qu’ils étaient en quatrième position, ils ont refusé de dire ce qu’ils feraient le second tour. Pourtant, le 22 avril 2012, dès les premières minutes de la connaissance des premiers résultats, Jean-Luc Mélenchon avait appelé à voter pour François Hollande inconditionnellement. Il faisait moins le difficile face à Nicolas Sarkozy qu'aujourd'hui face à Marine Le Pen...

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Paradoxement, les mélenchonistes devraient être heureux : ce résultat est historique, flirtant les 20% (seul Jacques Duclos a fait pareille performance en 1969) et à seulement 120 000 voix de François Fillon !


Benoît Hamon (6,3%)

Est-il encore un "grand candidat" ? Tout le monde l’a dit, il a très mal mené sa campagne alors qu’il avait la possibilité, en tant qu’ancien jeune rocardien, de rassembler sa famille politique. Il a continué à être frondeur, à la marge d’un PS paniqué par un tel cheminement, si bien qu’il finit avec un honorable score de candidat écologiste. Manuel Valls est désormais prêt à ramasser à la petite cuillère les derniers morceaux d’un PS vieillissant et sans âme. Dommage, car Benoît Hamon avait apporté une certaine fraîcheur dans le débat politique.


Nicolas Dupont-Aignan (4,7%)

Je me réjouirai si la barre de 5% n’est pas atteinte, car Nicolas Dupont-Aignan, élu classique ayant bien géré sa ville et d’une intelligence et d’un talent largement au-dessus de la moyenne, a utilisé durant sa campagne des ficelles démagogiques particulièrement grossières avec des arguments épouvantablement mauvais. Il a compris, comme Philippe Poutou, qu’il fallait faire des "coups" pour se distinguer des autres candidats.

Sa candidature a-t-elle été la cause de la défaite de François Fillon ? Je pense que non, même s’il est très tentant de vouloir additionner les deux résultats, ce qui aurait hissé François Fillon à la première place (vers 24%). Comme pour Lionel Jospin en 2002, l’échec de François Fillon en 2017 est sur sa propre personne. Les électeurs de Nicolas Dupont-Aignan savaient que la qualification de François Fillon était incertaine. Donc, s’ils avaient voulu voir François Fillon qualifié, ils auraient voté pour lui. S’ils ne l’ont pas fait, c’est qu’ils ne l’auraient de toute façon pas fait, même sans la candidature de Nicolas Dupont-Aignan.

Nicolas Dupont-Aignan a refusé de dire ce qu’il ferait au second tour, se revendiquant d’un patriotisme humaniste et humain, histoire de dire que celui de Marine Le Pen ne le serait pas. Se rangerait-il derrière Emmanuel Macron ? Ce serait assez curieux. D’autres, comme Christine Boutin ou Jean-Frédéric Poisson, ont décidé de ne pas voter pour Emmanuel Macron.


Autres petits candidats

Seuls Jean Lassalle et Philippe Poutou dépassent le 1% selon les résultats partiels. Il y a probablement un résultat injuste pour Nathalie Arthaud qui a toujours respecté ses interlocuteurs (au contraire de Philippe Poutou qui fait près de deux fois plus), mais qui n’a pas de caisse de résonance suffisamment puissante. La participation de François Asselineau (ancien membre de cabinets ministériels dont celui de Françoise de Panafieu) n’a pas plombé la candidate du FN.


Positions pour le second tour

Comme beaucoup d’autres, j’estime qu’il n’y a pas une minute d’hésitation à avoir, il faut voter et faire voter pour Emmanuel Macron afin d’éviter l’élection de Marine Le Pen. Qu’on ne s’y trompe pas : l’élection d’Emmanuel Macron n’est pas une simple formalité. Rien n’est joué, rien n’est acquis. Il n’a recueilli que 23-24%, ce qui signifie que 76% des Français n’ont pas été convaincus par lui et restent au mieux sceptiques sur son discours creux et ses belles phrases de communicant.

Le combat sera difficile et n’a rien à voir avec le duel de 2002. Si Jacques Chirac était parti de plus bas au premier tour (à peine 20%), il était le Président de la République sortant, avec déjà une quarantaine d’années de vie publique derrière lui : tout le monde le connaissait, savait ce qu’il faisait de bien, ses handicaps aussi, et il n’y avait aucune aventure à voter pour Jacques Chirac. Au contraire, voter pour Emmanuel Macron, avec sa maigre expérience, relève d’un grand pari, celui de croire à ce qu’il dit.

La présence d’une candidate issue de l’extrême droite, pour la seconde fois de l’histoire politique, est donc aussi un bon moyen de tester les valeurs des personnalités politiques qui ont soutenu d’autres candidats et doivent faire un choix.

Si le vote blanc de Nathalie Arthaud n’est pas une surprise (Arlette Laguiller avait fait de même en 2002), le refus de s’engager de Philippe Poutou est différent du choix d’Olivier Besancenot en 2002. Pire : le refus de prendre position de Jean-Luc Melenchon, ainsi que ses plus proches (et rares) lieutenants montre une évidence. Pour ces extrémistes de gauche-là, il était plus facile de voter pour Jacques Chirac et pour François Hollande que pour Emmanuel Macron. Comprenne qui pourra.

L’une des taches indélébiles de la carrière politique de Lionel Jospin a été justement de se taire et de refuser de prendre publiquement position pour le second tour en 2002. Au contraire, par exemple, d’un Dominique Strauss-Kahn très clair dès la première heure de la soirée électorale du premier tour, ou même, car il faut les saluer, des communistes en 2002. Pierre Laurent, l’actuel secrétaire général du PCF, au contraire, a été très flou sur ses intentions du second tour.

Car le clivage, dans la classe politique, ne passe pas vraiment entre le vote Le Pen et le vote Macron, ou encore l’abstention ou vote blanc. Mais entre ceux qui appellent à voter clairement pour Emmanuel Macron, en citant le nom du candidat, et ceux qui appellent à voter contre Marine Le Pen …sans dire explicitement de voter pour Emmanuel Macron.

François Fillon, Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin, Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-François Copé, Thierry Solère, Christian Estrosi, Luc Chatel et Rachida Dati ont été très clairs dans leur appel à voter explicitement pour Emmanuel Macron, tout comme, à gauche, Christiane Taubira, Najat Vallaud-Belkacem, Bernard Cazeneuve, Aurélie Filippetti, et Cécile Duflot.

Au contraire, Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau ont refusé d’appeler à voter pour Macron, seulement contre Le Pen, tout comme, à gauche, Pierre Laurent, Benoît Hamon, et aussi Martine Aubry. Pierre Clément et Clémentine Autain ont finalement appelé à voter pour Emmanuel Macron le lendemain.

La France va donc vivre deux semaines de sueurs froides. Aucune manifestation ne sera probablement organisée, contrairement à 2002. Le candidat dit de rassemblement républicain aura donc intérêt de garder humilité et ouverture pour consolider sa position, et racoler avec un peu plus de finesse que de féliciter tous les candidats, sans exception, qui n’ont pas été retenus pour le second tour, de François Asselineau à Philippe Poutou…


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (24 avril 2017)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Résultats officiels du premier tour du 23 avril 2017.
Premier tour de l'élection présidentielle du 23 avril 2017.
Les derniers sondages avant les urnes depuis 1965.
Qui sera nommé Premier Ministre en mai 2017 ?
Macron ou Fillon ?
Le Pen et Mélenchon ?
La Ve République.
Autorité et liberté.
Un Président exemplaire, c’est…
Deuxième débat télévisé du premier tour de l’élection présidentielle (4 avril 2017).
Les propositions des cinq grands candidats (20 mars 2017).
Programme 2017 de François Fillon (à télécharger).
Programme 2017 d’Emmanuel Macron (à télécharger).
Programme 2017 de Benoît Hamon (à télécharger).
Programme 2017 de Jean-Luc Mélenchon (à télécharger).
Programme 2017 de Marine Le Pen (à télécharger).
Le bilan comptable du quinquennat Hollande.
François Fillon.
Emmanuel Macron.
Benoît Hamon.
Jean-Luc Mélenchon.
Marine Le Pen.
Nicolas Dupont-Aignan.
Nathalie Arthaud.
Philippe Poutou.

_yartiPresidentielle2017AU05



http://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20170423-presidentielle2017-au.html

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/politiques-citoyens/article/macron-vs-le-pen-rien-n-est-joue-192257

http://rakotoarison.canalblog.com/archives/2017/04/24/35201910.html

 

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