« L’ancien ministre promène sa parka rouge, bien visible pour les caméras de télévision, de défilé et en défilé. Le conseiller salue la performance. Entre ces deux-là, une alliance est scellée, pleine de doubles fonds et d’arrière-pensées, comme toujours avec Patrick Buisson. » (Ariane Chemin et Vanessa Schneider, "Le mauvais génie de Nicolas Sarkozy", éd. Fayard, paru le 18 mars 2015).
L’actuel président du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez se présente à la présidence de son parti Les Républicains (LR), et probablement, il sera élu dès le premier tour ce dimanche 10 décembre 2017, car il est très populaire parmi les militants LR. Adepte d’une droite dure, refusant obstinément d’appeler clairement à voter pour Emmanuel Macron contre Marine Le Pen (au contraire du candidat François Fillon), Laurent Wauquiez rêve avant tout de lui, rêve d’atteindre le Graal de la politique française, l’Élysée.
Certes, l’élection d’Emmanuel Macron, à 39 ans, lui a donné un petit coup de vieux, lui qui a déjà 42 ans (donc 47 ans en 2022), mais il est sans doute le plus en mesure d’être le rescapé de cette vague de "dégagisme" qui a emporté la grande majorité de la classe politique d’avant 2017 : tous ses concurrents sont bien plus âgés que lui. De plus, en devenant le président d’une des régions les plus prospères de France, il est un élu majeur des "territoires".
Revenons à son ascension exceptionnelle. D’abord, il a suivi de très brillantes études : le lycée Louis-le-Grand, puis le lycée Henri-IV à Paris, Normale Sup., premier à l’agrégation d’histoire (1997), après une maîtrise d’histoire (mémoire sur "Le Flambleau des Mille et une nuits et l’Orient des Lumières, 1704-1798"), puis l’IEP Paris (1998), un DEA de droit public (1999) et enfin, l’ENA, sorti major en 2001 (promo Mandela !) et choisissant le Conseil d’État. Bref, un parcours typique de la méritocratie républicaine sous la Ve République, avec un petit côté cracheur dans la soupe lorsque qu’on s’en prend aux "zélites".
Son parcours politique est aussi brillant que ses études. Il a commencé dès 1997 en faisant un stage auprès du maire d’Yssingeaux, président du conseil général de Haute-Loire et Ministre des Affaires sociales, le centriste Jacques Barrot, élu député depuis longtemps dans ces terres près du Puy-en-Velay. Peut-être par ce premier contact avec la politique par la voie centriste, le jeune Laurent Wauquiez s’est montré centriste et soucieux des questions sociales.
Au début de sa carrière politique, il a même essayé de se présenter dans une sorte de parrainage avec Sœur Emmanuelle, parce qu’il avait passé son stage de l’ENA à l’ambassade de France au Caire. Le centrisme, il l’a aussi "pratiqué" dans l’un de ses premiers travaux de haut fonctionnaire (auditeur au Conseil d’État) à sa sortie de l’ENA, en 2003, comme l’un des rapporteurs de la Commission sur la laïcité présidée par le centriste Bernard Stasi qui a conclu à la nécessité d’interdire le voile islamique et tout autre objet pouvant faire penser à la religion dans le milieu scolaire.
Dès juin 2002, Jacques Barrot en a fait son "dauphin" en le plaçant comme suppléant dans sa circonscription qu’il a conquise de nouveau aux élections législatives de 2002. Jacques Barrot était encore loin de renoncer à son siège de député puisqu’il venait d’obtenir son bâton de maréchal en compensation à son ralliement à l’UMP : président du très pléthorique groupe UMP à l’Assemblée Nationale, plus nombreux que le groupe LREM en 2017 (365 sièges contre 308).
À l’issue des élections européennes du 13 juin 2004 et de la nomination d’une nouvelle Commission Européenne, Jacques Barrot a dû démissionner de son siège de député car il fut nommé Vice-Président de la Commission Européenne (chargé des transports puis de la justice) le 22 novembre 2004 par le Président Jacques Chirac (jusqu’au 31 octobre 2009).
Contrairement à ce qu’on a pu imaginer, Laurent Wauquiez n’est pas devenu député par cette simple démission. Il a fallu organiser une élection législative partielle et il fut élu député de Haute-Loire le 4 juillet 2004 au second tour avec 62,4% des voix, à l’âge de 29 ans. Il commença alors son implantation locale au Puy, dans le cadre d’un parachutage réussi, grâce à cette consécration électorale.
Constamment réélu dans d’excellentes conditions (58,1% dès le premier tour le 10 juin 2007 et 64,0% au second tour le 17 juin 2012), il resta député de Haute-Loire jusqu’au 19 juillet 2017 (il renonça à se représenter en juin 2017 à cause du cumul des mandats), il fut élu maire du Puy-en-Velay du 14 mars 2008 au 29 janvier 2016 et surtout, fut élu président du conseil régional de la nouvelle grande région Auvergne-Rhône-Alpes depuis 4 janvier 2016. C’est ce dernier mandat (local) qui lui assure paradoxalement une légitimité nationale, comme un grand ministre-président de Land allemand. À la tête de la région qu’il dirige d’une manière fort autocratique, selon certains témoignages, Laurent Wauquiez se voudrait le défenseur du peuple contre l’État, quitte à réduire les aides des demandeurs d’emploi en refusant des aides de l’État pour la formation professionnelle.
Politiquement, ses préoccupations sociales ne furent que du vent. Son obsession, c’est sa carrière. Naturellement, Laurent Wauquiez s’est donc rapproché dès 2005 de Nicolas Sarkozy (devenu président de l’UMP) dans l’optique de l’élection présidentielle de 2007. Il a travaillé en 2004 pour François Fillon, alors Ministre de l’Éducation nationale, dans une mission parlementaire sur l’attribution des bourses pour les étudiants. François Fillon fut ensuite le responsable du programme présidentiel de Nicolas Sarkozy.
Dès 2005, Laurent Wauquiez fut affecté par Nicolas Sarkozy, au sein de l’UMP, auprès de Brice Hortefeux (un élu aussi d’Auvergne), alors secrétaire général délégué de l’UMP. Et dès le 21 septembre 2006, Laurent Wauquiez a sorti un livre de témoignage du jeune député arrivant au Palais-Bourbon ("Un Huron à l’Assemblée Nationale") : « Le Huron est un personnage inventé par Voltaire. Il arrive en France avec un œil neuf et amène le lecteur à remettre en question ses idées reçues. (…) Il a voulu secouer la poussière en détaillant, avec le regard décapant d’un jeune élu, le fonctionnement de la vie politique française avec ses absurdités, ses moments déconcertants et ses aspects attachants. Avec le style d’une autopsie, plein d’humour et d’anecdotes, il raconte pour la première fois la vie quotidienne d’un député. » (éditeur Privé).
Après l’élection de Nicolas Sarkozy à la Présidence de la République, Laurent Wauquiez fut nommé membre des gouvernements de François Fillon dès l’âge de 32 ans, entre le 18 juin 2007 et 10 mai 2012 (pour l’anecdote, pendant ce temps, ce fut son suppléant, Jean-Pierre Marcon qui l’a remplacé à l’Assemblée Nationale, et qui est l’actuel président du conseil départemental de la Haute-Loire, depuis le 20 juin 2014).
Comme Porte-parole du gouvernement (du 18 juin 2007 au 18 mars 2008), Laurent Wauquiez a innové et a proposé la diffusion de sa conférence de compte-rendu du conseil des ministres, ce qui a accru sa notoriété. Rappelons que le Premier Ministre sortant Dominique de Villepin avait auparavant proposé que les séances du conseil des ministres fussent filmées et diffusées à la télévision (ce qu’aucun Président de la République n’aurait jamais accepté !).
Laurent Wauquiez a sans cesse "grimpé" dans la Sarkosie : Secrétaire d’État auprès de Christine Lagarde chargé de l’Emploi du 18 mars 2008 au 13 novembre 2010, Ministre délégué auprès de Michèle Alliot-Marie chargé des Affaires européennes du 14 novembre 2010 au 23 juin 2011, enfin, remplaçant Valérie Pécresse appelée au Budget, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche du 29 juin 2011 au 10 mai 2012. À l’Emploi, il a réalisé la fusion de l’ANPE et de l’ASSEDIC en créant Pôle Emploi en janvier 2009.
Parallèlement, son influence au sein de l’UMP n’a cessé de grandir. En mars 2010, il fut chargé avec NKM du projet de l’UMP pour l’élection présidentielle de 2012, mais il fut remplacé par Bruno Le Maire lorsque Jean-François Copé fut désigné secrétaire général de l’UMP en 2010.
Après avoir créé en 2008 son micro-parti (Nouvel oxygène), Laurent Wauquiez a créé en avril 2010 un courant au sein de l’UMP appelé "La Droite sociale" (qui a regroupé une cinquantaine de parlementaires UMP), qui n’a de "social" que le mot (visiblement, il est un adepte de la méthode Coué). Laurent Wauquiez a voulu bâtir sa notoriété sur ses préoccupations sociales alors qu’il a toujours exprimé des propos volontairement antisociaux.
Ainsi, Laurent Wauquiez a fustigé les « dérives de l’assistanat » considéré comme « le cancer de la société française » le 8 mai 2011 sur BFM-TV, provoquant la polémique. Or, cette polémique lui a été favorable, peut-être pas sur le fond (car le modèle social français jouit d’un relatif consensus national) mais sur la forme : on sait que les provocations ont toujours le but de faire accroître la notoriété.
Après l’échec de l’UMP de 2012, "La Droite sociale" a réussi un beau score lors du congrès du 18 novembre 2012 sur fond de déchirures entre copéistes et fillonistes, avec sa motion qui a recueilli 21,7% des militants de l’UMP, soit en deuxième place derrière "La Droite forte". Dans le duel fratricide de l’UMP, il ne s’est pas beaucoup "mouillé", même s’il a soutenu François Fillon au point d’être son éventuel vice-président en cas d’élection (aux côtés de Valérie Pécresse candidate au poste de secrétaire générale). Malgré l’échec de François Fillon et la victoire autoproclamée de Jean-François Copé, il fut finalement désigné vice-président de l’UMP en janvier 2013.
Sur le fond, la stratégie de Laurent Wauquiez est assez simple à comprendre : il veut obtenir l’adhésion des classes moyennes (ce qui a fait cruellement défaut à Nicolas Sarkozy en 2012), et cela en fustigeant non pas les plus riches, mais paradoxalement les plus pauvres, ceux qui ne travaillent pas et qui reçoivent des aides sociales !
Ainsi, malgré son soutien au TCE en 2005, il s’est montré de plus en plus eurosceptique et a défendu l’idée d’un protectionnisme européen (fermer les frontières économiques hors de l’Europe). Dans le cadre de la campagne des élections européennes de 2014, Laurent Wauquiez a réclamé la sortie de la France de l’Espace de Schengen et le retour à une Europe des Six (dans son livre très démagogique "Europe, il faut tout changer" publié le 3 avril 2014).
Laurent Wauquiez considèrait que taper sur l’Europe est un moyen de gagner l’adhésion des classes moyennes. Quelques mois avant sa mort, son ancien mentor Jacques Barrot, chaud partisan de la construction européenne et pleurant même d'émotion lors de l’attribution du Prix Nobel de la Paix le 12 octobre 2012 à l’Union Européenne, fut scandalisé par tant de simplifications : « L’Union Européenne mérite mieux que ce livre inspiré par je ne sais quel populisme en cours aujourd’hui. On y trouve tous les ingrédients qui nous renvoient au siècle dernier avec un protectionnisme qui a montré ses limites en attisant la peur de l’autre. » ("Les Échos").
Parallèlement, Laurent Wauquiez a fortifié son image de "droite dure" en s’opposant frontalement en 2013 au mariage homosexuel et en prenant la tête des défenseurs des racines chrétiennes de la France, combat d’autant plus crédible qu’il était maire du Puy-en-Velay (réélu triomphalement avec 69,8% dès le premier tour le 23 mars 2014), l’une des villes de départ du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Ce n’est donc pas un hasard si, après sa déception au sujet de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson a trouvé en Laurent Wauquiez un nouvel espoir pour incarner sa propre idéologie de droite extrême : « [À l’UMP], il a déjà repéré son prochain poulain. Il n’a pas quarante ans, une ambition dévorante, un goût de la provocation qui se lit sur son visage. Il s’appelle Laurent Wauquiez. (…) Le garçon a déjà une belle carrière derrière lui (…). Mais il veut davantage, aller plus vite, rejoindre le cercle fermé des présidentiables. (…) Laurent Wauquiez choisit de se vouer corps et âme à ce "nouveau populisme chrétien" que Patrick Buisson encense dans les colonnes du "Monde". » (Ariane Chemin et Vanessa Schneider, "Le mauvais génie de Nicolas Sarkozy", éd. Fayard, paru le 18 mars 2015).
Nathalie Kosciusko-Morizet a aussi des mots très durs contre lui, le 5 décembre 2014 sur RTL : « On ne lutte pas contre le Front national sur le terrain du Front national. (…) Je pense que c’est une faute morale et politique de vouloir courir après. ».
En septembre 2014, le retour politique de Nicolas Sarkozy lui a donné un atout formidable. En effet, face aux autres barons de l’UMP (François Fillon, Alain Juppé, Gérard Larcher, Valérie Pécresse, Bruno Le Maire, Jean-François Copé, Jean-Pierre Raffarin, Xavier Bertrand, François Baroin, etc.), Laurent Wauquiez ne faisait pas le poids : trop jeune (au point de se teindre les cheveux en blanc !), pas assez expérimenté (pas de poste ministériel régalien), et surtout, trop agaçant (sans liant ni convivialité, au contraire d’un Nicolas Sarkozy ou d’un Jean-François Copé capables de cliver mais capables aussi de rassembler, d’encourager, de remercier, de solliciter, etc.). Avec Nicolas Sarkozy comme protecteur, le voici propulsé, encouragé et aidé.
En effet, après la victoire interne de Nicolas Sarkozy à la présidence de l’UMP, Laurent Wauquiez fut d’abord nommé secrétaire général de l’UMP (puis de LR) le 5 décembre, jusqu’au 15 décembre 2015, en binôme avec Nathalie Kosciusko-Morizet, elle nommée à la vice-présidence déléguée. On voit bien que le "casting" de Nicolas Sarkozy était assez clair : un pas à droite et un pas à gauche, seul moyen de marcher.
Or, en raison des propos trop "indépendants" de NKM (préparant sa candidature à la primaire LR de novembre 2016), Nicolas Sarkozy s’est séparé de NKM le 15 décembre 2015 et l’a remplacée par Laurent Wauquiez devenu vice-président délégué (seul) puis (à partir du 29 novembre 2016) premier vice-président de LR. Laurent Wauquiez fut même président par intérim de LR du 23 août 2016 au 29 novembre 2016 lors de la campagne de la primaire LR, car Nicolas Sarkozy, candidat, a démissionné de la présidence de LR (poste qui est resté vacant depuis un an, jusqu’à cette élection interne de décembre 2017).
Soutenant Nicolas Sarkozy à la primaire LR, Laurent Wauquiez a pu ainsi être de plus en plus considéré comme son héritier politique et son dauphin. Ayant en charge la gestion de LR depuis trois ans, évidemment, il connaît donc très bien les cadres et les militants de ce parti, mieux que ses concurrents. Cela ne lui a pas fait que des amis puisque la plupart des autres dirigeants de LR ou de ses collègues au conseil régional sont très sévères contre son arrivisme en le traitant de nombreux qualificatifs : "Judas", "Tueur", "narcissique obsessionnel", "monarque napoléonien", "clientéliste", et même "Laval aux petits pieds" !
Bruno Le Maire a affirmé en juillet 2016 : « Laurent Wauquiez règne par la terreur ! ». Ce qui est au moins vrai au conseil régional où les élus même de la majorité le craignent pour ses chantages à la subvention. On le voit aussi dans sa manière de gérer la région en déléguant la protection de la nature aux associations de chasseurs au lieu d’aider la Fédération Rhône-Alpes de la protection de la nature, ou encore en voulant « fermer les formations fantaisistes comme celles des métiers du cirque et des marionnettistes », ce qui a montré une ignorance incroyable de l’importance des métiers culturels et du spectacle en France dans l’économie nationale.
Depuis l’échec très rude de LR à l’élection présidentielle et aux élections législatives de 2017, Laurent Wauquiez fait figure à la fois de renouvellement et d’espoir pour une partie de la droite française cassée en deux entre la tentation FN et la tentation LREM. Lors de sa cinquantaine de déplacements en France durant la campagne interne en automne 2017, Laurent Wauquiez n’a cessé de parler de la "droite" (en sautant comme un cabri) et cela en oubliant le "centre" alors que LR et l’UMP étaient à l’origine un rassemblement "de la droite et du centre".
Du reste, l’un de leader du centre, François Bayrou, n’a pas hésité à dire sur LCP le 7 décembre 2017 (dans "Question d’info") qu’il trouvait très sain que Laurent Wauquiez exprimât aussi franchement sa droite dure dans le paysage politique, car cela permettait une véritable clarification dans le paysage politique.
Celui qui n’a jamais caché des convergences idéologiques avec Marion Maréchal-Le Pen a toujours refusé, entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2017, d’appeler explicitement ) à voter pour le candidat Emmanuel Macron, en ne faisant que demander de voter contre Marine Le Pen. C’est ce refus de se positionner clairement et sans ambiguïté qui a scandalisé Valérie Pécresse (ce qu’elle a dit dans une longue interview publiée par "Le Monde" le 27 novembre 2017).
Dans "Libération", Laurent Joffrin avait raison lorsqu’il a écrit le 21 novembre 2017 : « Laurent Wauquiez récuse toute alliance avec Marine Le Pen. Il vient de répliquer vertement, par un non clair et net aux appels du pied effectués par la cheffe du Front national. S’il reprend les thèmes du FN, on l’aura remarqué, ce n’est pas pour rejoindre le FN. C’est pour lui piquer ses électeurs. Nuance… » (Lettre quotidienne).
En effet, il ne sert à rien de refuser une alliance entre LR et le FN si LR reprend systématiquement les idées du FN avec le risque que "l’original soit meilleur que la copie" (selon le bon mot de Jean-Marie Le Pen). C’est ce disque rayé de l’ultra-droite, déjà produit par Nicolas Sarkozy en début 2012 puis par Jean-François Copé en fin 2012, sous influence, eux aussi, de Patrick Buisson, qui mènera nécessairement "Les Républicains" dans une niche sans issue, en devenant un petit parti politique identitaire, comme le PS est en train de le devenir en 2017.
Ce dimanche 10 décembre 2017, après avoir rallié autour de lui Éric Woerth, Éric Ciotti, Brice Hortefeux mais aussi l’ex-juppéiste Virginie Calmels, Laurent Wauquiez aura face à lui Maël de Calan, proche du maire de Bordeaux Alain Juppé, et Florence Portelli, ancienne porte-parole du candidat François Fillon. Le suspens est à son comble…
Aussi sur le blog.
Sylvain Rakotoarison (08 décembre 2017)
http://www.rakotoarison.eu
Pour aller plus loin :
Laurent Wauquiez.
Laurent Wauquiez et Marion Maréchal-Le Pen, même combat ?
Patrick Buisson.
Rapport de refondation de la droite du 7 novembre 2017 (à télécharger).
Les Républicains en pleine introspection.
Les Républicains, parti des expulsions.
La primaire LR de novembre 2016.
François Fillon.
Alain Juppé.
Nicolas Sarkozy.
François Baroin.
Gérard Larcher.
Jean-Pierre Raffarin.
Xavier Bertrand.
Valérie Pécresse.
Jean-François Copé.
Nathalie Kosciusko-Morizet.
Bruno Le Maire.
Édouard Philippe.
La relance de l’Europe à la Sorbonne.
Emmanuel Macron.
Programme 2017 d’Emmanuel Macron (à télécharger).
Le Président Macron a-t-il été mal élu ?
Audit de la Cour des Comptes du quinquennat Hollande (29 juin 2017).
Les élections sénatoriales de 2017.
La XVe législature de la Ve République.
Les Langoliers.
Forza Francia.
La Ve République.
http://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20170526-wauquiez.html
https://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/laurent-wauquiez-le-disque-raye-de-199482
http://rakotoarison.canalblog.com/archives/2017/12/08/35939452.html
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