« Il ne m’appartient pas, monsieur le président Mélenchon, il n’appartient d’ailleurs en vérité à aucun d’entre nous, de remettre en cause le texte constitutionnel et le principe fondamental de l’indépendance de la justice. Si vous voulez porter le débat sur l’indépendance de la justice sur le terrain politique, convenons-en, ce sera un débat politique. Mais dans l’accomplissement des procédures judiciaires, je le dis, mesdames et messieurs les députés, avec le plus grand calme : dans l’accomplissement des procédures judiciaires, la justice est évidemment indépendante et il nous appartient de faire prévaloir ce principe. » (Édouard Philippe, le 16 octobre 2018 dans l’hémicycle).
La vieillesse est un naufrage, écrivait le Général De Gaulle pour parler du Maréchal Pétain, son ancien "mentor". Je ne sais pas si le président Jean-Luc Mélenchon vieillit (il a 67 ans), mais il est déjà en plein naufrage. "Président" parce qu’il est le président du groupe FI à l’Assemblée Nationale, et en tant que tel, il a droit au titre de président chaque fois qu’un ministre, qu’un député ou même, que le Président de l’Assemblée Nationale s’adressent à lui dans l’hémicycle.
Cette semaine qui vient de passer a été catastrophique pour son image politique. Les sondages de fin de semaine sont catastrophiques pour lui : dans l’un d’eux, il est présenté que 51% de ses sympathisants auraient désapprouvé son comportement, 76% pour l’ensemble des sondés.
Difficile de l’éviter dans les actualités car à chaque jour, un nouvel épisode, un nouveau rebondissement, chacun plus surréaliste que le précédent. Le Président Emmanuel Macron a gagné son pari : faire son remaniement ministériel le plus discrètement possible. Jean-Luc Mélenchon l’a grandement aidé. Mais quelle mouche a-t-elle donc piqué le président de FI ?
Autant le dire ici, sans détour, et sans surprise, je n’apprécie pas beaucoup Jean-Luc Mélenchon. Je n’apprécie pas ses idées politiques, peut-être même aucune, sauf peut-être ce qu’il dit sur une politique de la mer. Je n’apprécie pas non plus l’homme, qui est discourtois, impoli, brutal, violent, inutilement agressif, toujours dans l’invective, toujours prêt, non sans une sorte de "sadisme" malsain, à humilier ses interlocuteurs plus faibles. Cela donne une idée de son "humanisme" qu’il a mis tant en avant ces dernières années (il y a ceux qui parlent et ceux qui font), un mot qu’il a voulu honteusement préempter mais qui, heureusement, ne s’est pas laissé faire ! On ne se dit pas humaniste. On l’est ou l’on ne l’est pas. On agit ou l’on n’agit pas en tant que tel.
Mais avant de continuer ici, je lui concède néanmoins deux atouts très séduisants qui ont probablement contribué à le porter à 19% au premier tour de l’élection présidentielle de 2017.
Son premier atout, c’est un esprit indépendant, et penser par soi-même n’est pas forcément très fréquent dans le monde politique actuel chargé, et même saturé d’éléments de langage. La lecture de son blog depuis de nombreuses années, et bien avant son départ du PS en novembre 2008, montre à quel point il a des convictions, sait les exprimer et n’a pas peur de ne pas aller dans le sens du poil (de son parti, de la mode, de son électorat, etc.). En ce sens, il participe à l’enrichissement du débat politique, au même titre que des personnalités comme Raymond Barre, Simone Veil, Bernard Stasi, Philippe Séguin, François Bayrou, etc.
Tiens, pour prendre un exemple, gardons François Bayrou. En mars 2007, François Bayrou talonnait Ségolène Royal dans les sondages et la perspective d’un second tour présidentiel entre lui et Nicolas Sarkozy devenait plausible. La plupart des responsables UMP et PS, refusant de voir leur dualité bousculée, attaquèrent alors François Bayrou sur son manque de crédibilité à pouvoir obtenir une majorité à l’Assemblée Nationale après son éventuelle élection à l’Élysée. Un seul a contesté cet argument : Jean-Luc Mélenchon, pourtant encore apparatchik et sénateur du PS au long cours, qui lâchait simplement : dès que François Bayrou sera élu, tout le monde viendra picorer dans sa main ! Pour un pourfendeur de la Cinquième République, il montrait au moins qu’il l’avait bien comprise.
Il a fallu attendre dix ans pour prouver qu’il avait raison : sans parti organisé, venant de (presque) nulle part, Emmanuel Macron, dans la foulée de son élection présidentielle (très large !), a gagné plus de 300 sièges aux élections législatives. C’est évidemment plus facile de gagner ainsi lorsqu’on est positionné au centre de l’échiquier politique (comme Emmanuel Macron ou François Bayrou) qu’à un extrême.
Je reste persuadé, parce que la logique de l’élection présidentielle est ce qu’elle est, déterminant le paysage politique des cinq prochaines années, que l’élection de Jean-Luc Mélenchon ou de Marine Le Pen aurait la même conséquence législative parce que les électeurs ne peuvent qu’être cohérents en deux mois seulement d'intervalle (rappelons aussi qu’en 1981, beaucoup prédisaient que François Mitterrand n’aurait pas, non plus, de majorité socialiste).
Revenons à Jean-Luc Mélenchon et passons à son second atout, lui aussi très grand. Il a le talent de l’art oratoire. Il sait faire des discours, il a une voix agréable, qui porte bien, il sait y mettre un contenu intéressant, intellectuel, cultivé, et il sait faire vibrer. Par curiosité, j’avais voulu "goûter du Mélenchon". Lors de la campagne présidentielle de 2012, j’étais allé dans un stade à Grigny un dimanche après-midi, pour l’écouter. C’était une réunion visiblement principalement communiste, avec vente de saucisses-frites le long du chemin, un stade très peu rempli. Et j’ai vibré aussi ! Tout ce qu’il disait était aberrant, mais il le disait bien, très bien. C’est en ce sens, un homme de la pure tradition de la Troisième République, capable de parler sans micro, à l’improviste. C’est un atout majeur dans une campagne politique, évidemment.
Et en 2017, il avait réussi à rajouter un atout supplémentaire, la bienveillance. Dans les débats à la télévision, il faisait figure de bonhomme bienveillant, souriant. Hélas, cette image était totalement artificielle et quand la nature revient au galop, elle le fait parfois avec une certaine violence. C’est ce qu’il s’est passé cette semaine passée à laquelle je voudrais revenir pour essayer de comprendre. Chaque fois, des faits, qui ont suscité des réactions, avec des contre-réactions, et ainsi de suite, continuant, pendant que d’autres faits nouveaux arrivaient. Le bonheur des chaînes d’information continue et des malades d’addiction de Twitter !
Reprenons donc la chronologie.
Le mardi 16 octobre 2018 dès 7 heures du matin, une série de perquisitions a eu lieu chez Jean-Luc Mélenchon, certains de ses proches et au siège de son parti, FI. Une perquisition est toujours très violente. Cette information en elle-même pouvait susciter deux sentiments contradictoires : d’une part, un peu de compassion pour ceux qui les ont subies ; d’autre part, un peu d’indifférence ou de prudence avec cette idée que le justice fait son devoir. Et dans tous les cas, quand on aspire aux plus hautes fonctions, on la respecte. On peut comprendre qu'une telle action judiciaire traumatise.
Réaction face à ces perquisitions : au lieu de rester dans la discrétion, Jean-Luc Mélenchon au contraire en a fait une affaire d’État et s’est victimisé à outrance. Autant le dire ici, il a complètement débloqué. Il a filmé les perquisitions, il a été violent, a agressé verbalement les forces de l’ordre, s’est déclaré être le "premier opposant" (sans parvenir pourtant au second tour), être "sacré", ou même, carrément, être "la République" elle-même (ego, quand tu nous tiens !).
Bon, le sentiment d’injustice a le "droit" de l’avoir rendu hors de lui, de simples excuses auraient pu clore l’incident. Cela dénote quand même une certaine fragilité et surtout, une incapacité à exercer le pouvoir. Il faut du calme, maîtriser ses nerfs, quand on veut diriger un grand État. Comment se comporterait-il devant des interlocuteurs qui ne lui diraient pas des choses agréables ? Je n’ose pas imaginer le désastre en termes de gouvernance. Cela clôt définitivement l’hypothèse Mélenchon à l’Élysée.
Mais au lieu de faire profil bas, toute la journée, il a continué à crier au complot ! Et à rendre Emmanuel Macron responsable de cette perquisition. Non seulement c’est institutionnellement stupide de proclamer cela, mais en plus, l’intérêt d’Emmanuel Macron, même si j’ai écrit qu’il avait finalement gagné dans sa tentative de "remaniement discret", à l’origine, c’était d’être écouté avec son allocution télévisée de la soirée, sans pollution d’autres événements qui pourraient en réduire la portée (il avait dû déjà reporter d’une journée à cause des inondations mortelles de l’Aude).
Durant les questions au gouvernement l’après-midi du 16 octobre 2018, Jean-Luc Mélenchon s’en est pris au Premier Ministre Édouard Philippe, faute de mieux, et, à la stupeur générale, les députés RN n’ont pas cessé de l’applaudir. Ce n’est pas nouveau : JLM avait refusé de choisir clairement et explicitement au second tour entre la fille de JMLP et celui qu’il considère son ennemi numéro un. Il n'avait que parlé de voter contre le FN, sans préciser plus, et encore, il a mis plusieurs jours avant de le dire.
Christian Schoettl, le maire de Janvry qui avait fait parler de lui en refusant les nouveaux rythmes scolaires imposés par Vincent Peillon, s’est posé la question, dans son blog, le 17 octobre 2018 : « Que dirions-nous si une personne issue de la communauté des gens du voyage bousculait un procureur ? Quelle indignation généralisée se ferait-elle jour si un grand patron injuriait un policier et le conspuait dans l’exercice de ses fonctions ? Quelle serait la réaction collective si le front national applaudissait et soutenait bruyamment François Fillon à l’occasion des perquisitions dont il a bénéficié ? ».
Contrairement à ce que des militants aveugles de Jean-Luc Mélenchon répandent dans les réseaux sociaux, FI n’est pas le seul parti ayant subi des perquisitions. Loin de là. C’était le cas de François Fillon, de Nicolas Sarkozy, du RN aussi, et même, c’est important de la dire car il est au pouvoir, le MoDem. Le soir du 16 octobre 2018 sur BFM-TV, François Bayrou réagissait d’ailleurs avec beaucoup de prudence en disant qu’une perquisition était effectivement toujours violente et qu’il pouvait le dire car il en avait vécu une en octobre 2017.
Le mercredi 17 octobre 2018, Jean-Luc Mélenchon fut très méprisant envers une journaliste qui, avec son accent du Sud-ouest, l’avait mis en face de ses contradictions. En réaction, et plus par humour que sérieusement car elle n’envisage pas que sa démarche aboutisse, la députée LREM Laetitia Avia a annoncé le lendemain qu’elle déposerait une proposition de loi visant à sanctionner …la glottophobie, qui est l’acte de détester et discriminer les personnes sur leur accent. Ce qui est amusant en surréaction, c’est de voir tous ceux qui ont levé leur bouclier à cette initiative, alors que ce n’était qu’une simple riposte en forme de boutade face à l’un des nombreux signes du naufrage de Jean-Luc Mélenchon.
Après une audition chez le juge le jeudi 18 octobre 2018, où il constata que de nombreux journalistes poireautaient à l’attendre dans la rue, et une déclaration pour raconter son audience, Jean-Luc Mélenchon, en surajoutant encore l’écho médiatique, a tenu une conférence de presse le vendredi 19 octobre 2018 après-midi pour continuer à se victimiser, à crier au complot macronien, etc.
Mais le vendredi 19 octobre 2018, l’événement mélenchonien du jour fut la sortie de l’enquête sur les factures de sa campagne présidentielle de 2017 par France Info. Réaction immédiate de Jean-Luc Mélenchon : il a demandé à tous ses affidés de "pourrir" le plus possible les journalistes de France Info. Le lendemain, Radio France a annoncé que le groupe déposerait plainte contre Jean-Luc Mélenchon. Cette attitude très irresponsable d’un leader politique (sans précédent dans l’époque récente) a eu pour effet un tweet de soutien à ses journalistes de Sibyle Veil, la présidente de Radio France : « Je salue le professionnalisme et la qualité de leur travail d’investigation pour informer nos auditeurs. ».
L’attaque contre les journalistes de France Info (qui pourrait être interprété comme un véritable appel à la haine) est d’autant plus stupide qu’ils n’y sont pour rien : l’enquête, menée depuis plusieurs mois et dont la date de sortie avait été planifiée il y a trois mois (loin de se douter que ce serait la semaine de perquisition de FI), a été réalisée par la cellule d’investigation de Radio France qui n’est rattachée à aucune station. Elle a fait d’ailleurs l’objet d’une émission plus approfondie le samedi 20 octobre 2018 sur France Inter.
Cette enquête, décidée il y a plus de trois mois, n’a donc rien à voir avec une opération concertée avec la justice contre Jean-Luc Mélenchon (la paranoïa, c’est quand on se croit le centre du monde et que tout tourne autour de soi). En revanche, le calendrier "tombe" opportunément puisque cela pourrait faire comprendre pourquoi il y a eu des perquisitions.
Car que révèle en gros cette enquête ? Que la société de communication qui facturait au candidat Mélenchon ses prestations pendant la campagne présidentielle de 2017 était détenue par sa directrice de communication. Et qu’elle aurait "surfacturé" certaines prestations. Là, je reste dans le conditionnel, l’équipe de Radio France détiendrait l’ensemble des factures et il est assez facile de connaître l’état du marché pour ce genre de prestations (il suffit d’aller voir les factures pour les autres candidats), mais dans tous les cas, c’est à la justice de se prononcer et la présomption d’innocence prévaut jusqu’à une condamnation éventuelle.
Des facturations à des proches, Jean-Luc Mélenchon semble savoir ce que c’est depuis belle lurette, à la belle époque où il était apparatchik du PS et élu de l’Essonne. Le maire de Janvry, Christian Schoettl, qui l’a bien connu parce qu’il a été conseiller général d’opposition lorsque Jean-Luc Mélenchon était sénateur et vice-président du conseil général de l’Essonne chargé de la communication, a republié le 16 octobre 2018 sur son blog (www.christianschoettl.com) une facture, parmi d’autres, qui n’aurait rien de choquant si ce n’est que lorsqu’elle est réglée par l’argent des contribuables, cela nécessite quelques précautions morales (Isabelle Thomas, ancienne égérie étudiante à l’époque des manifestations contre la loi Devaquet en automne 1986, elle avait 24 ans, est devenue militante du PS, élue conseillère régionale PS de 1998 à 2014 et députée européenne PS à partir de 2012, passée chez Hamon en 2017).
Là où cela pourrait commencer à grincer des dents parmi les militants de FI, c’est que cette directrice de la communication, qui fut plus tard la première présidente très contestée de Télé-Mélenchon (appelée "Le Média"), pour réaliser les prestations facturées, elle aurait fait travailler des affidés de FI soit salariés très faiblement, soit bénévolement. De là à l’accuser de gagner beaucoup d’argent sur le dos de travailleurs sous-payés… comme le fait continuellement Jean-Luc Mélenchon quant il s’agit des patrons de grandes entreprises, je n’oserais point le penser. Que Jean-Luc Mélenchon adoptât des méthodes capitalistes tant détestées, ce n’était pas nouveau car il aurait aussi "employé" (fort légalement) des auto-entrepreneurs, statut dont il dénonçait pourtant le principe !
Là où le scandale pourrait être encore plus grand, c’est que cette directrice de communication, dont je ne mentionne pas, à dessein, le nom (parce que je n'aime pas les bashings contre des noms jetés en pâture dans les médias), serait la compagne de Jean-Luc Mélenchon. Précisons que la vie privée des responsables politiques ne m’intéresse pas du tout et que tout le monde a le droit à avoir sa vie affective comme il l’entend et, tant qu’il reste dans le cadre de la loi, il n’y a aucun jugement à avoir, ni même d’information à connaître. Le problème, c'est quand la vie affective a une implication dans la vie publique, et particulièrement quand l'argent public est en cause. Mon conditionnel sur cette liaison est cependant peu utile, puisque, même si de nombreux journaux se sont longtemps autocensurés sur le sujet (notamment "Libération" et "Paris Match"), on retrouve sur Internet des articles de presse qui le révèlent, certain dès avril 2017.
Alors, que penser de tout cela ? Il suffit d’écouter Jean-Luc Mélenchon : il proclame qu’il n’y a pas eu d’enrichissement personnel. Nous voilà bien dans cette situation. C’est lui qui l’évoque et je veux bien le croire, évidemment, lui qui faisait partie des candidats à l'élection présidentielle de 2017 possédant l'un des patrimoines les plus importants (tant mieux pour lui, il n'y a aucun mal à être riche si l'on s'enrichit dans la légalité). Je ne suis pas un juge et donc, je ne pourrais rien dire de pertinent, précisément sur ce sujet, mais je peux comprendre facilement que si j’ai une petite amie que j’enrichis grâce à mon activité, c’est le couple lui-même qui s’enrichit, et donc, moi par la même occasion, ce qui est normal.
Là où c’est moins normal, c’est lorsque les factures, à la fin du cycle, sont finalement remboursées par l’argent des contribuables. Et c’est tout aussi peu normal si les prestations sont réalisées dans les faits par des fidèles amis qui sont prêts à ne pas être payés, ou très faiblement, en retour. J’imagine le ressentiment que pourraient alors avoir mes amis à mon égard.
Si toutes ces informations publiées s’avéraient exactes, cela reviendrait à la même histoire que cette fameuse affaire dont François Fillon fut à la fois la victime et le mauvais héros lors de la dernière campagne présidentielle et dont la culpabilité éventuelle, je le rappelle et j'insiste, n'a encore jamais été établie par la justice. La baudruche Mélenchon se dégonflerait alors d’elle-même, si elle n’était pas déjà dégonflée avec tous ces comportements irrespectueux tant des personnes humaines que des institutions de la République.
Allez monsieur le président Mélenchon, vous voulez la retraite à 60 ans ? Chiche ! Osez déjà prendre la vôtre à 67 ans, il est déjà bien temps. S’énerver ainsi n’est pas bon pour la santé. Il vaut mieux se reposer un peu.
Aussi sur le blog.
Sylvain Rakotoarison (21 octobre 2018)
http://www.rakotoarison.eu
Pour aller plus loin :
Le Radeau de la Méluche.
Pourquoi Mélenchon est-il si confus pour le second tour ?
Marine Mélenchon et Jean-Luc Le Pen.
Premier tour de l’élection présidentielle du 23 avril 2017.
Programme 2017 de Jean-Luc Mélenchon (à télécharger).
Deuxième débat télévisé du premier tour de l’élection présidentielle (4 avril 2017).
Présidentielle 2017 : l’unique débat à cinq.
Benoît Hamon, la "bête noire" de Jean-Luc Mélenchon ?
Jean-Luc Mélenchon, candidat autoproclamé aux amitiés mal assumées.
Pourquoi Mélenchon ne veut pas d'alliance avec Bayrou ?
Christian Schoettl attaque Jean-Luc Mélenchon.
Débat Mélenchon vs Attali et Apparu (25 avril 2013).
Débat Mélenchon vs Cahuzac (7 janvier 2013).
Débat Mélenchon vs Copé (17 novembre 2011).
Débat Mélenchon vs Marine Le Pen (14 février 2011).
Mélenchon, allié objectif de Sarkozy (24 mars 2012).
Mélenchon sur TF1 (5 mars 2012).
http://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20181016-melenchon.html
https://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/le-radeau-de-la-meluche-208825
http://rakotoarison.canalblog.com/archives/2018/10/21/36801134.html