« Tu auras de la peine. J’aurai l’air d’être mort et ce ne sera pas vrai… (…) Tu comprends. C’est trop loin. Je ne peux pas emporter ce corps-là. C’est trop lourd. (…) Mais ce sera comme une vieille écorce abandonnée. Ce n’est pas triste les vieilles écorces… » (Saint-Exupéry, 1943).
Une vieille écorce. Un bout d’ongle, des cheveux coupés… C’était exactement ainsi que j’ai compris ce qu’était le corps sans vie de mon grand-père, lorsque, triste, je suis allé le voir une dernière fois. En redécouvrant le conteur, j’ai retrouvé l’expression parfaitement juste pour parler d’un simple cadavre : une vieille écorce abandonnée. Le souffle était parti ailleurs…
Encore un aviateur qui n’a pas terminé sa vie dans son lit. Il y a soixante-quinze ans, le 31 juillet 1944, Antoine de Saint-Exupéry (sans tiret à l’état-civil, avec pour son éditeur), entré dans la Résistance après avoir rejoint les États-Unis, a fait un de ces tours de reconnaissance en vue d’un débarquement en Provence (prévu le 15 août 1944). Après avoir décollé d’un aéroport près de Bastia et fait une boucle jusqu’au-dessus d’Annecy, il a disparu ce jour-là et il a fallu attendre le 27 septembre 2003 pour retrouver et officiellement identifier des parties de son avion, probablement abattu par un avion ennemi au large de Marseille. Sa gourmette en argent a été repêchée le 7 septembre 1998 par un marin marseillais. Il avait 44 ans, né le 29 juin 1900 à Lyon. À deux ans près, il avait le même "âge" que Joseph Kessel (1898-1979), autre passionné d’aviation, et à un an près, le même "âge" que Jean Mermoz (1901-1936)…
Dans une lettre retrouvée le jour de sa disparition adressée à son ami résistant, alpiniste et architecte grenoblois, Pierre Dalloz (1900-1992), l’écrivain expliquait son amertume, en guise de testament involontaire : « Ici, on est loin du bain de haine mais, malgré la gentillesse de l’escadrille, c’est tout de même un peu la misère humaine. Je n’ai personne, jamais, avec qui parler. C’est déjà quelque chose d’avoir avec qui vivre. Mais quelle solitude spirituelle ! Si je suis descendu, je ne regretterai absolument rien. La termitière future m’épouvante. Et je hais leurs vertus de robots. Moi, j’étais fait pour être jardinier. ». Une gravité et une tristesse qu’on pourrait déceler, avec étonnement, sur le visage de Saint-Exupéry, loin d’être celui d’un candide enfant, comme s’il avait vécu trop rapidement, les traits du visage presque sévères marquant une expérience quasiment désabusée de la vie.
Passionné de Saint-Exupéry, Patrick Poivre d’Arvor (dont la grand-mère fut une grande amie de l’épouse de Saint-Ex’) a confié à "Var-Matin" le 25 février 2018 en déplacement à Saint-Raphaël, ce que représentait pour lui Saint-Exupéry : « Un exemple de ce qu’est le panache à la française, de ce qu’est le génie, l’héroïsme, le courage, enfin des valeurs qui parfois semblent un peu en jachère ou en déshérence alors qu’elles restent magnifiques. Autant de valeurs qui fabriquent un homme et qui fabriquent une nation. Donc pour moi, Saint-Exupéry est l’image de la France. À la fois la France du courage, de l’aventure et aussi de la réflexion. À l’image de tout ce qu’il a écrit avec ses valeurs d’humanisme. (…) On en a vraiment besoin. À savoir, la tolérance, ne pas faire de distinction entre les êtres, d’où ils viennent, leurs conditions sociales, [etc.]. ».
Saint-Exupéry, à sa disparition, était déjà un grand écrivain. Ses premiers livres de témoignages et de reportages ont été des succès éditoriaux : "Courrier Sud" (1929), "Vol de nuit" (1931), Prix Femina, "Terre des hommes" (1939), Grand Prix du roman de l’Académie française, "Pilote de guerre" (1942), "Lettre à un otage" (1943), "Citadelle" (posthume, 1948). Il avait raté l’École navale (l’oral, pas l’écrit, car il était un crac en maths), il avait raté aussi Centrale, alors, il est devenu pilote d’avion chez Latécoère, puis reporter à "Paris-Soir", puis de nouveau pilote à l’Aéropostale. Son métier l’a fait parcourir le monde. Trop jeune pour faire la Première Guerre mondiale (il a commencé son service militaire en avril 1921 à Strasbourg), il fut mobilisé pour la Seconde Guerre mondiale et après l’armistice de 1940, refusant la défaite de la France, il s’exila à New York pour s’engager dans la Résistance et encourager les Américains à entrer en guerre.
Bien sûr, le nom de Saint-Exupéry évoque le titre d’un autre livre que je n’ai pas encore mentionné et sur lequel je voudrais m’appesantir ici : "Le Petit Prince". Comme des centaines de millions d’enfants dans le monde, j’ai découvert petit ce texte magique, une forte intensité, une forte densité mais aussi une grande tristesse. Au fond, voici un conte triste, qui se termine très mal. Le style est clair, court, épuré. Il est compréhensible de tous.
Le texte, les dessins, je serais bien incapable de me rappeler l’âge quand je les ai connus, lus, entendus. L’édition était plus vieille que moi, elle était chez moi avant moi, et il est probable que je l’ai relu de nombreuses fois quand j’étais enfant (et l’on me l’a lu au début). J’étais fasciné aussi par les dessins de ce Petit Prince. Ce texte d’une effroyable authenticité, sans fard, crû, est une émotion à chaque phrase.
Et puis, l’adolescence m’a fait quitter cet univers magique. Comme beaucoup de textes "étudiés" (disons découverts) enfant, "Le Petit Prince" est venu s’échouer dans ma mémoire dans un casier scolaire à préserver, certes, mais sans y revenir. Disons-le clairement, ce n’est qu’il y a quelques mois que j’ai redécouvert le texte. Quelle honte de ne pas l’avoir relu plus tôt ! La même honte m’avait déjà envahi en relisant Jacques Prévert il y a une vingtaine d’années. Quelle richesse, quelle densité, quelle émotion et évidemment, quelle humanité que ce texte si précieux.
Dans son petit résumé du livre, Jean-Joseph Julaud proposait en 2008 cet effet de la relecture : « La rose, ses épines et ses caprices, les personnages devenus des petites planètes résignées, le renard pédagogue dans le théâtre des humains, c’est mille chemins nouveaux qu’on identifie parce qu’on les a déjà parcourus. Et puis vient le temps des relectures tardives, surprenantes parce qu’on trouve encore dans l’aventure du Petit Prince la trace de ce qu’on a pu être, ou voulu être. On se retrouve sur son chemin, jusqu’au bout, jusqu’à sa fin, bouleversante et simple. ».
Saint-Exupéry n’a jamais su qu’il venait d’écrire l’un des textes les plus lus au monde, qu’il n’y a que la Bible comme livre à avoir été plus traduit : "Le Petit Prince" a déjà été traduit dans plus de trois cent vingt langues, jusqu’au dialecte du village où l’auteur aviateur s’était échoué dans le désert de Libye. Cent quarante-cinq millions d’exemplaires ont été vendus. Et cela continuera encore. En France, ses œuvres ne sont pas entrées dans le domaine public le 1er janvier 2015, soixante-dix ans après sa mort, car il a été reconnu en 1948 "mort pour la France" (comme Apollinaire) et ses "droits" ont été prorogés jusqu’au 1er janvier 2033.
Saint-Exupéry n’a pas su que "Le Petit Prince" allait être un véritable phénomène de société à l’échelle mondiale, car il n’a pas démarré "très fort". Comme il était aux États-Unis, les deux premières éditions (une française et une anglaise) sont sorties le 6 avril 1943 à New York (éd. Reynal & Hitchcock). Sept jours plus tard, Saint-Exupéry a rejoint les Forces françaises libres à Alger. Il a fallu attendre la fin de la guerre, le 30 novembre 1945, pour que sortît l’édition à Paris (chez Gallimard). J’ai eu la chance, d’ailleurs, de faire ma relecture adulte dans une édition nouvelle (proposée par le petit-neveu de l’aviateur, Frédéric d’Agay), qui reprend les aquarelles de l’auteur incluses dans l’édition américaine d’origine, qui avaient été parfois modifiées dans les éditions françaises suivantes en l‘absence des originaux.
Les dessins de Saint-Exupéry sont aussi importants que le texte, dans ce chef-d’œuvre. Et l’œuvre originale se suffit à elle-même. Les tentatives nombreuses d’en faire des adaptations nouvelles (autres illustrations, bandes dessinées, films, pièces de théâtre, etc.) m’ont toujours paru aussi inutiles que prétentieuses. La pureté du Petit Prince se ressent dans la pureté même de l’œuvre.
Saint-Exupéry était un ingénieur, en quelques sortes, à la fois un technicien comptable et un créateur imaginatif. Il a d’ailleurs déposé une quinzaine de brevets dans le domaine de l’aviation, et adorait les mathématiques. Dans "Le Petit Prince", il s’en prenait aux « grandes personnes qui ne s’intéressent plus qu’aux chiffres », il s’y incluait.
L’idée du Petit Prince est assez ancienne, même si son origine est diversement imaginée. Le narrateur est bien l’auteur lui-même, qui, le 30 décembre 1935, échoua dans le désert de Libye et a dû réparer son avion, errant pendant trois jours et il fut sauvé par des nomades. Cet aspect autobiographique ne fait guère de doute. Le Petit Prince serait son frère François mort l’été 1917. La rose si capricieuse, à protéger des vents et du mouton, serait sa femme Consuelo (1901-1979) avec qui il s’était marié le 22 avril 1931. Le personnage du Petit Prince, Saint-Exupéry le dessinait tout le temps quand il s’ennuyait et on l’aurait alors encouragé à écrire un texte autour de ce personnage.
Les prémices du Petit Prince se trouvaient déjà dans "Terre des homes", décrivant ses voisins au cours de son voyage en train vers Moscou : « Entre l’homme et la femme, l’enfant, tant bien que mal, avait fait son creux et il dormait. Mais il se retourna dans le sommeil, et le visage m’apparut sous la veilleuse. Ah ! quel adorable visage ! Il était né de ce couple-là une sorte de fruit doré. Il était né de ces lourdes hardes cette réussite de charme et de grâce. Je me penchai sur ce front lisse, sur cette douce moue des lèvres, et je me dis : voici un visage de musicien, voici Mozart enfant, voici une belle promesse de la vie. Les petits princes des légendes n’étaient point différents de lui. ».
Dans cette œuvre, Saint-Exupéry a évoqué les plus graves sujets humains : l’amour, la mort, l’amitié, la souffrance, la solitude, le sens à la vie (à quoi cela sert-il de posséder tant d’étoiles si c’est juste pour les compter sans bouger de son fauteuil ?). Saint-Exupéry a tenté de reprendre les perspectives humaines sous l’œil des enfants, un regard où le vrai est pur, authentique, sincère.
Je propose ici quelques citations très fortes, à lire et à relire, surtout, à méditer.
La définition de l’amour, sentiment singulier : « "Si quelqu’un aime une fleur qui n’existe qu’à un exemplaire dans les millions et les millions d’étoiles, ça suffit pour qu’il soit heureux quand il les regarde. Il se dit : "Ma fleur est là quelque part…". Mais, si le mouton mange la fleur, c’est pour lui comme si, brusquement, toutes les étoiles s’éteignaient ! Et ce n’est pas important ça !". Il ne peut rien dire de plus. Il éclata brusquement en sanglots. (…) Je ne savais pas trop quoi dire. Je me sentais très maladroit. Je ne savais comment l’atteindre, où le rejoindre… C’est tellement mystérieux, le pays des larmes ! ».
Dans "Terre des hommes", Saint-Exupéry en a donné une autre définition, très connue : « Aimer, ce n’est pas se regarder l’un l’autre, c’est regarder ensemble dans la même direction. ».
L’équivalent pour l’amitié : « Tu regarderas, la nuit, les étoiles. C’est trop petit chez moi pour que je te montre où se trouve la mienne. C’est mieux comme ça. Mon étoile, ça sera pour toi une des étoiles. Alors, toutes les étoiles, tu aimeras les regarder… Elles seront toutes tes amies. (…) Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire ! ».
L’amitié est l’un des thèmes majeurs de ce petit conte : « Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince : "S’il te plaît… apprivoise-moi !" dit-il. "Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n’ai pas beaucoup de temps. J’ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître". "On ne connaît que les choses que l’on apprivoise, dit le renard. Les hommes n’ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n’existe point de marchands d’amis, les hommes n’ont plus d’amis. (…) Il eût mieux valu revenir à la même heure (…). Je découvrirai le prix du bonheur ! Mais si tu viens n’importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m’habiller le cœur… Il faut des rites". ».
Avec les roses, c’est pareil. L’amour s’installe comme l’amitié : « Le petit prince s’en fut revoir les roses : "Vous n’êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n’êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisées et vous n’avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n’était qu’un renard semblable à cent mille autres. Mais j’en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde". Et les roses étaient bien gênées. "Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu’elle vous ressemble. Mais à elle seul elle est plus importante que vous toutes, puisque c’est elle que j’ai arrosée. (…) Puisque c’est elle que j’ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c’est ma rose". ».
Et le secret du renard s’exprime comme dans un évangile : « Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. (…) C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. (…) Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose… ». Au-delà du style, l’aspect biblique se retrouve aussi avec le serpent qui semble ici l’oméga et pas l’alpha de l’humanité.
Le même secret dit autrement : « J’ai toujours aimé le désert. On s’assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n’entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence… "Ce qui embellit le désert, dit le petit prince, c’est qu’il cache un puits quelque part…". Je fus surpris de comprendre soudain ce mystérieux rayonnement du sable. (…) Ma maison cachait un secret au fond de son cœur… "Oui, dis-je au petit prince, qu’il s’agisse de la maison, des étoiles ou du désert, ce qui fait leur beauté est invisible !". "Je suis content, dit-il, que tu sois d’accord avec mon renard". ».
L’air de rien, Saint-Exupéry a donné accessoirement quelques leçons de gouvernance politique : « Car le roi tenait essentiellement à ce que son autorité fût respectée. Il ne tolérait pas la désobéissance. C’était un monarque absolu. Mais, comme il était très bon, il donnait des ordres raisonnables. (…) "Si j’ordonnais à un général de voler d’une fleur à l’autre à la façon d’un papillon, ou d’écrire une tragédie, ou de se changer en oiseau de mer, et si le général n’exécutait pas l’ordre reçu, qui, de lui ou de moi, serait dans son tort ? (…) Il faut exiger de chacun ce que chacun peut donner, reprit le roi. L’autorité repose d’abord sur la raison. Si tu ordonnes à ton peuple d’aller se jeter à la mer, il fera la révolution. J’ai le droit d’exiger l’obéissance parce que mes ordres sont raisonnables". ». C’est le principe du despotisme éclairé.
Une leçon économique pour réussir dans les affaires, non sans un certain cynisme plein d’amertume : « Quand tu trouves un diamant qui n’est à personne, il est à toi. Quand tu trouves une île qui n’est à personne, elle est à toi. Quand tu as une idée le premier, tu la fais breveter : elle est à toi. Et moi, je possède les étoiles, puisque jamais personne avant moi n’a songé à les posséder. ».
Ce qui est devenu une véritable critique de la société de consommation qui pousse sa logique jusqu’à l’absurde : « C’était un marchand de pilules perfectionnées qui apaisent la soif. On en avale une par semaine et l’on n’éprouve plus le besoin de boire. "Pourquoi vends-tu ça ?" dit le petit prince. "C’est une grosse économie de temps, dit le marchand. Les experts ont fait des calculs. On épargne cinquante-trois minutes par semaine". "Et que fait-on de ces cinquante-trois minutes ?". "On en fait ce que l’on veut…". "Moi, se dit le petit prince, si j’avais cinquante-trois minutes à dépenser, je marcherais tout doucement vers une fontaine…". ».
Serait-il aussi partisan de la décroissance ? En tout cas, cette phrase flirtant avec l’absurde s’en rapprochait : « Droit devant soi on ne peut pas aller bien loin… ».
Et aussi une leçon de démographie, pour en finir avec tous ceux qui disent que la Terre est trop petite aux milliards d’humains qui la peuplent : « Les hommes occupent très peu de place sur la Terre. Si les deux milliards d’habitants qui peuplent la Terre se tenaient debout et un peu serrés, comme pour un meeting, ils logeraient aisément sur une place publique de vingt milles de long sur vingt milles de large. On pourrait entasser l’humanité sur le moindre îlot du Pacifique. Les grandes personnes, bien sûr, ne vous croiront pas. Elles s’imaginent tenir beaucoup de place. Elles se voient importantes comme des baobabs. Vous leur conseillerez de faire le calcul. Elles adorent les chiffres ; ça leur plaira. ».
La beauté qui compense la tristesse : « Sur ta si petite planète, il te suffisait de tirer ta chaise de quelques pas. Et tu regardais le crépuscule chaque fois que tu le désirais… "Un jour, j’ai vu le soleil se coucher quarante-quatre fois !". Et un peu plus tard tu ajoutais : "Tu sais… quand on est tellement triste on aime les couchers du soleil….". "Le jour des quarante-quatre fois, tu étais donc tellement triste ?". Mais le petit prince ne répondit pas. ».
Et si le Petit Prince était revenu en Petite Princesse ? Je termine sur cette évocation de l’enfance qui pourrait être une description de Greta Thunberg : « Si alors un enfant vient à vous, s’il rit, s’il a des cheveux d’or, s’il ne répond pas quand on l’interroge, vous devinerez qui il est. Alors soyez gentils ! Ne me laissez pas tellement triste : écrivez-moi vite qu’il est revenu… ».
Aussi sur le blog.
Sylvain Rakotoarison (29 juillet 2019)
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Pour aller plus loin :
Michel Déon.
Antoine de Saint-Exupéry.
Joseph Kessel.
Edgar Morin.
Boris Vian.
Anne Frank.
Michel Serres.
Léonard de Vinci.
Jacques Rouxel.
George Steiner.
Maurice Druon.
Maurice Bellet.
Eugène Ionesco.
Robert Merle.
"Soumission" de Michel Houellebecq.
Vivons tristes en attendant la mort !
"Sérotonine" de Michel Houellebecq.
Sérotonine, c’est ma copine !
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Les 90 ans de Jean d’O.
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