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29 janvier 2020 3 29 /01 /janvier /2020 03:06

« Comme toujours avec le Président de la République, la conversation fut agréable. Nous partageons une vision sur bien des enjeux, mais aujourd’hui, j’acte une divergence majeure. (…) Entre l’appartenance à un appareil politique et l’engagement pour la ville qui m’a fait, je choisis de rester fidèle aux Parisiennes et aux Parisiens en maintenant ma candidature librement. Cette nécessaire clarification me donnera la plus grande légitimité pour porter un projet humaniste et démocratique de transformation de Paris. » (Cédric Villani, le 26 janvier 2020 à Paris).


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Dissidence, double candidature, exclusion. Les prochaines élections ont un parfum d’ancien monde, celui des appareils politiques et des diktats au fond d’un bureau… ou plutôt, d’un politburo.

Dans seulement un mois et demi, ce sont les élections municipales en France. Elles auront lieu les 15 et 22 mars 2020, pour les deux tours. Il n’est pas trop tard pour qui ne sont pas encore inscrits sur la liste électorale de leur commune puisque le dernier délai n’est plus le 31 décembre 2019 mais le 7 février 2020, ce qui donne cinq semaines aux mairies de remettre à jour leur liste d’électeurs.

Le gouvernement aborde ces élections dans les pires conditions politiques et sociales : la réforme des retraites a laissé le paysage social dans un champ de ruines et les grèves ne sont pas encore terminées, des gilets jaunes ont encore manifesté le 19 janvier 2020, les manifestants anti-PMA se mobilisent également avec l’examen du projet de loi de bioéthique au Sénat en première lecture… Et pourtant, jamais la France n’a créé autant d’emplois industriels depuis des années, jamais la France n’a produit de nouveaux créateurs d’entreprises (qui ne sont seulement pas des auto-entrepreneurs) depuis des années, jamais la France n’a attiré autant d’investisseurs étrangers qu’aujourd’hui.

Alors que la bonne tenue de la liste de la majorité menée par Nathalie Loiseau aux élections européennes de mai 2019 avait donné beaucoup d’assurance au pouvoir au point d’imaginer que les élections municipales seront un nouveau tremplin pour LREM avant l’élection présidentielle, le gouvernement souhaite "sauter" l’épreuve électorale et ne se préoccuper que de son calendrier propre. Au départ, LREM avait simplement regardé les très bons scores de sa liste européenne dans les grandes villes, mais la situation a complètement changé car il ne s’agit plus d’une élection nationale mais d’une élection local avec des enjeux locaux et des notoriétés et réputations de personnalités.

Dans tous les cas, il sera toujours très difficile d’interpréter politiquement les résultats des élections municipales car ce sont d’abord quelque 36 000 batailles électorales très spécifiques à chaque commune. Mais on ne peut cependant pas dire que les enjeux de politique nationale y sont absents puisque lors des précédentes élections municipales en mars 2014, le principal parti d’opposition, LR, avait gagné de nombreuses villes de plus de 9 000 habitants, ce qui avait conduit François Hollande a nommé Manuel Valls à Matignon (contre toute attente et toute logique).

LREM aurait voulu faire de ces échéances l’acte un de l’implantation locale d’un mouvement politique qui n’a pour l’instant que des parlementaires (nationaux ou européens) et des élus locaux qui ne sont que des "transfuges" (sans connotations négatives) d’autres partis (des ralliements donc, mais pas des élections).

La réalité, c’est que les comportements des militants LREM à ces élections municipales sont complètement confus. J’avais déjà regretté l’absence de ligne politique claire lors des élections municipales de mars 2008 pour le MoDem qui était alors sur sa lancée des plus de 18% de François Bayrou à l’élection présidentielle de 2007 : des candidats MoDem faisaient alliance avec des listes UMP dans certaines villes, d’autres candidats MoDem avec des listes PS (parfois même d’union de la gauche), bref, c’était assez confus. Mais le comportement des candidats LREM en 2020 est encore bien plus confus puisque dans certaines grandes villes, il y a parfois plusieurs listes LREM ! On peut citer notamment Paris, Strasbourg, Biarritz (avec deux ministres candidats et adversaires !), etc.

Ces confusions, ces doubles candidatures ne doivent pas inquiéter les démocrates. Après tout, les électeurs trancheront. Du reste, comment s’offusquer que deux membres du même parti se combattent dans un élection municipale alors qu’on a eu le comble avec deux candidats RPR à l’élection présidentielle de 1995 ; Édouard Balladur et Jacques Chirac ? Il ne me semble pas qu’Édouard Balladur fût exclu du RPR en 1995, et il a même aidé Philippe Séguin, un ancien rival pour les élections municipales à Paris en mars 2001.

Pour l’électeur qui se fierait uniquement à des préoccupations de politique nationale, ce serait complètement illisible et incompréhensible. On comprend néanmoins qu’au-delà des légitimes ambitions de personnes (pas de vie politique sans ambitions personnelles), il y a aussi ce fameux "en même temps" du mouvement du Président Emmanuel Macron qui rend les choses très délicates : les LREM d’origine de gauche privilégient l’alliance à gauche et les LREM d’origine du centre et de droite privilégient l’alliance avec le centre et la droite.

L’enjeu politique est pourtant très clair avec ces élections municipales : au-delà des élections sénatoriales de septembre 2020 (renouvellement de la moitié du Sénat, ce qui aura une incidence en cas de révision de la Constitution qui nécessite une majorité des trois cinquièmes des parlementaires), c’est bel et bien la pérennité de LREM, en tant que mouvement politique, qui est en jeu, c’est-à-dire son implantation sur le terrain, communes après communes, afin de durer et d’exister au-delà d’Emmanuel Macron.

Historiquement, sous la Cinquième République, un seul nouveau mouvement politique, créé ex nihilo, sans rattachement à aucune philosophie politique, sans aucune tradition historique, a eu cette pérennité : ce sont les gaullistes (UNR, UDR, RPR, UMP, LR). Tous les autres, issus de l’ambition d’un seul, ont périclité après le retrait de leur leader (Jean-Pierre Chevènement, Philippe de Villiers, Charles Pasqua, Catherine Lepage, Brice Lalonde, Bruno Mégret, etc.).

Pour les mouvements créés ex nihilo encore présents, ces élections municipales donneront une idée de leur espérance de vie : LREM (Emmanuel Macron), FI (Jean-Luc Mélenchon), DLF (Nicolas Dupont-Aignan), Les Patriotes (Florian Philippot), Générations (Benoît Hamon), et d’autres (je ne vais quand même pas citer François Asselineau qui n’a jamais vraiment existé dans le paysage politique français, je le place plutôt à côté des Nicolas Miguet, ces genres de personnages qui cherchent à utiliser la vie démocratique à des fins exclusivement narcissiques).

On regardera donc surtout attentivement la situation des grandes villes dont l’enjeu politique dépasse le seul enjeu local. Par exemple, Grenoble a été la seule ville de plus de 100 000 habitants à avoir été conquise par les écologistes en mars 2014 (court-circuitant la liste socialiste qui voulait prendre la succession de l’équipe de Michel Destot). Qu’en sera-t-il en mars 2020 ?

Car le premier enjeu est le score des écologistes : leur capacité à gagner seuls une élection au scrutin majoritaire. Or, je crois que les médias sont allés un peu vite en besogne avec le score d’Europe Écologie Les Verts (EELV) aux élections européennes de mai 2019. Certes, 13,5% des voix avec 49,9% de participation, c’était honorable, avec la troisième place, mais cela restait quand même un score assez faible pour espérer obtenir plus de 50% des voix. Ce signifie seulement que dans certaines communes, les écologistes pourraient faire de bons résultats.

C’était par exemple le cas à Montpellier où la candidate investie par EELV, Clothilde Ollier est donnée favorite au premier et au second tours dans les sondages. Mais c’était sans compter sur la grande capacité politicienne des écologistes à s’autodétruire, puisque justement, EELV a retiré son soutien à cette candidate qui ne semblerait pas être exactement sur la même longueur d’onde que Yannick Jadot ! À mon avis, cela n’empêcherait certainement pas la victoire annoncée de l’ex-candidate écologiste, mais elle ne pourra pas être mise au crédit de EELV.

Dans les sondages, beaucoup de grandes villes donneraient de très beaux scores aux écologistes : Paris, Bordeaux, Lyon, Grenoble, Montpellier, Perpignan, Nantes, etc.

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Ce n’est peut-être pas dans les résultats des listes écologistes qu’il faut voir que les écologistes ont le vent en poupe, mais plutôt dans les programmes municipaux de toutes les listes dans toutes les communes, quelle que soit la tendance politique : tout a été repeint en vert, en développement durable, en mobilités douces, en circuit court, en rénovation urbaine, en chasse des dioxydes de carbone, en chasse au gaspillage, etc. Finalement, si c’est tant à la mode, c’est parce que les électeurs le demandent. Or, je trouve que c’est la meilleure réussite de la tendance écologiste : qu’elle ne soit pas portée par un mouvement unique, exclusif, à la fois désordonné et quasi-totalitaire, mais par l’ensemble du spectre politique. C’est en tout cas le moyen le plus efficace pour qu’il y ait des réalisations concrètes à court terme.

L’autre enjeu, c’est la survie des deux principaux partis de gouvernementaux qui ont été bousculés par l’arrivée du macronisme, LR et le PS. LR ne semble pas craindre la disparition complète. Le PS, c’est moins sûr, à part les candidats sortants (Lille, Paris, Nantes, etc.), je ne suis pas certain que des électeurs voteraient pour une liste socialiste si les candidats n’avaient pas l’expérience ou la notoriété qui leur permetteraient de passer au-dessus du seul sentiment partisan.

Ce sera là le problème d’ailleurs de LREM : ce mouvement arrivera-t-il à remplacer des élus sortants qui, pour la grande majorité d’entre eux, sont appréciés de leurs électeurs ?

Prenons Paris. Si l’on en croit le sondage réalisé à Paris du 13 au 17 janvier 2020 par Ifop-Fiducial pour "Le Journal du Dimanche" et Sud Radio et publié le 19 janvier 2020, la situation de Benjamin Griveaux, tête de liste LREM à Paris serait plus qu’incertaine. En effet, Anne Hidalgo (liste PS-PCF) serait en tête avec 25% des intentions de vote, suivie de Rachida Dati (liste LR) avec 19%, Benjamin Griveaux (liste LREM-UDI) avec 15%, David Belliard (liste EELV) avec 14% et Cédric Villani (liste LREM dissidente) avec 13%. Les listes de FI et du RN ne seraient créditées que de 5% d’intentions de vote. Parmi les autres listes, celle de l’ancien conseiller en communication (!) de François Hollande recueillerait …1% des intentions de voix (soit le bruit de fond pour l’échantillon des 995 électeurs parisiens sollicités).

Quant au sondage plus récent réalisé par Odoxa pour "Le Figaro" et publié le 26 janvier 2020, Anne Hidalgo arriverait toujours en tête avec 23% d’intentions de vote, Rachida Dati en deuxième avec 20%, puis Benjamin Griveaux 16%, David Belliard 14,5% et Cédric Villani 10%. Pour le second tour, deux configurations d’alliance ont été testées. La première avec la seule fusion gauche-écologistes qui donnerait à Anne Hidalgo 39% d’intentions de vote (en tête donc elle serait élue), suivie de Rachida Dati avec 27%, Benjamin Griveaux 19% et Cédric Villani 15%. La seconde configuration, ce serait d’avoir également une alliance des deux listes LREM, ce qui ferait Anne Hidalgo+David Belliard avec 40% d’intentions de vote et Benjamin Griveaux+Cédric Villani avec 29%. Mais cette dernière configuration est peu probable en raison de la détermination de Cédric Villani à aller "jusqu’au bout".

D’ailleurs, s’il veut empêcher la réélection d’Anne Hidalgo, son vrai défi serait de faire une alliance avec les écologistes au second tour. Je rappelle qu’en cas de second tour, seules les listes ayant obtenu au moins 10% des voix au premier tour peuvent se représenter au second tour, et toute liste ayant obtenu au moins 5% au premier tour peuvent fusionner avec une liste pouvant se représenter au second tour.

Certes, à ma connaissance, les sondages évoqués ne prennent pas en compte la spécificité d’une élection municipale comme à Paris, où le candidat victorieux dépend des dix-sept secteurs (tous les arrondissements sauf les quatre premiers réunis à partir de 2020 en un seul secteur), ce qui en fait plutôt un scrutin de type élection présidentielle américaine.

Ce qui est intéressant dans ces sondages, c’est que Rachida Dait a une capacité à rassembler au second tour (elle augmenterait beaucoup son score), mais insuffisante pour prétendre à la victoire. Dans "Le Monde" du 25 octobre 2019, Rachida Dati avait confié, en parlant de ses camarades LR (le fils de Jean Tiberi conduira à nouveau une liste dissidence dans le 5e arrondissement, avec peut-être son père en fin de liste) : « Il y a des gens dans ma famille politique qui se réveillent tous les matins en se demandant comment ils vont pouvoir me nuire. Cela va être une campagne de chiens. ». Quant aux deux listes LREM, si elles se maintenaient au second tour, elles n’auraient qu’une faible réserve de voix.

Avec les candidats en présence, Anne Hidalgo serait donc la favorite pour sa réélection, et pourtant, elle ne serait pas appréciée des Parisiens puisque dans le dernier sondage cité (Odoxa), 57% des sondés affirment qu’ils ne sont pas satisfaits de son mandat et 63% des sondés répondent non à la question "souhaitez-vous qu’elle soit réélue ?".

La situation parisienne, bien que très particulière, est pourtant très typique des problèmes de LREM : après les résultats des élections européennes de 2019, on disait Paris acquise à LREM, qui était plébiscitée dans les beaux quartiers généralement acquis à LR. Or, c’est oublier que la mécanique électorale ne se satisfait pas que d’un raisonnement arithmétique car la personnalité des candidats qui incarnent un mouvement politique est aussi importante que ce mouvement dans le cas des élections municipales. Typique aussi par sa complexité.

Car une frange modérée de LR (Agir) voulait d’abord faire ses propres listes menées par le jeune député Pierre-Yves Bournazel qui était crédité de 6% d’intentions de vote dans les sondages jusqu’à son retrait et son soutien à Benjamin Griveaux (candidat LREM mais aussi UDI). Or, ces 6% n’ont pas bénéficié à Benjamin Griveaux mais plutôt à Rachida Dati.

Paris est complexe car chaque arrondissement est un univers particulier. Ainsi, le maire du 15e arrondissement, le balladurien Philippe Goujon, très influent car le 15e arrondissement est l’arrondissement le plus habité et l’on ne peut guère gagner Paris sans gagner le 15e. Or, pour l’instant, il hésite sur son soutien, la ligne directrice de Philippe Goujon est : je veux soutenir le meilleur candidat pour battre Anne Hidalgo. Cédric Villani avait commencé à négocier avec lui, Benjamin Griveaux espère le convaincre, peut-être que les bons sondages de Rachida Dati lui feront changer d’avis…

Ce qui est frappant, c’est que la percée de Rachida Dati semble une surprise pour les journalistes. Pourtant, elle a plus d’un titre à être la meilleure représentante des Parisiens, et en particulier le fait d’être maire du 7e arrondissement depuis deux mandats et aussi, le fait de ne pas avoir cherché à affronter François Fillon lorsqu’il a débarqué, en 2012, dans cette circonscription en or comprenant le 7e arrondissement (à l’époque, il se préparait à se présenter éventuellement à la mairie de Paris pour 2014).

Les anciens grands partis LR et PS pourraient ainsi montrer des signes de résistance voire de résurrection dans de nombreuses villes, à Paris, donc, mais aussi à Nantes, à Lille, à Bordeaux, etc.

Le troisième enjeu concerne les deux grands partis d’aujourd’hui qui sont peu implantés dans les municipalités sortantes : LREM et le RN/FN.

En mars 2014, le FN avait conquis dix communes, ce qui était sans précédent dans l’histoire électorale (Hénin-Beaumont dès le premier tour, Béziers, Fréjus, Hayange, Beaucaire, Le Luc, Le Pontet, Mantes-la-Ville, Villers-Cotterêts et Cogolin), sans compter les deux communes dont la municipalité sortante était déjà d’extrême droite (Orange et Bollène). Le RN compte améliorer ses conquêtes en particulier dans une grande ville comme Perpignan (même si Louis Aliot semble être en perte de vitesse dans les sondages). Cependant, partant de très bas, le RN aurait donc des probabilités non négligeables d’améliorer ses performances de 2014.

Quant à LREM, ce sera également difficile de savoir s’il a gagné ou perdu. Il y a quelques batailles au grand jour, comme Paris, mais il sera difficile dans tous les cas d’y comprendre quelque chose, tant LREM est souvent désuni, avec des listes dissidentes dans certaines grandes villes. Les situations politiques de Bordeaux, Lyon, Metz sont assez compliquée à comprendre, sinon en ne prenant en compte que les ambitions personnelles, et même deux villes qui seront très probablement gagnées par un candidat LR, à Toulouse avec Jean-Luc Moudenc, maire sortant LR d’origine centriste et soutenu par LREM, et à Strasbourg avec Fabienne Keller, ancienne maire LR d’origine centriste (actuellement Agir et élue députée européenne sur la liste de Nathalie Loiseau), les bilans chiffrés seront très difficiles à établir.

D’autant plus difficiles qu’une circulaire du Ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a provoqué la colère des députés LR : celle-ci refuse de prendre en compte l’étiquette politique déclarée des candidats pour les communes de moins de 9 000 habitants. On comprend qu’en ne permettant de faire des statistiques électorales que pour les villes de plus de 9 000 habitants, il serait impossible de connaître le poids électoral respectif des grandes formations nationales. Si beaucoup de listes se présentent sans étiquette comme tel collectif d’intérêt local, d’autres sont politisées et cette politisation, accrue d’ailleurs à cause de la réforme de François Hollande qui a baissé le seuil de 3 500 à 1 000 habitants pour obliger à se présenter sur une liste bloquée non panachable, concerne aussi de nombreuses villes de moins de 9 000 habitants.

Et la situation du gouvernement reste elle-même incertaine en plein enfer social : Gérald Darmanin vient d’annoncer Le 26 janvier 2020 sa candidature pour retrouver la mairie de Tourcoing, et dans quelques jours, le Premier Ministre Édouard Philippe mettra fin au suspens sur sa candidature au Havre.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (27 janvier 2020)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Municipales 2020 (1) : retour vers l’ancien monde ?
Les élections municipales de mars 2014.
Les élections municipales de mars 2008.
Scrutins locaux : ce qui a changé.
Le vote électronique, pour ou contre ?
Les ambitieux.

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http://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20200121-municipales-2020a.html

https://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/municipales-2020-1-retour-vers-l-221108

http://rakotoarison.canalblog.com/archives/2020/01/21/37959661.html






 

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Panique au sommet de l’Etat:M.Grivois avec l’aide de son bras droit M.Son-Forget a diffusé sur des réseaux sociaux des images/vidéos pouvant être diversement appréciées.La dream team a toujours un tour dans son sac pour se montrer à son avantage.Branle-bas de combat :en pleine crise du coronavirus,la ministre de la santé qui ignore tout des campagnes électorales se lance au pied levé à la conquête de la ville de Paris.Ainsi,en macronie,exhibitionnistes,plaisantins,fantaisistes et ambianceurs se succèdent en improvisant,au jour le jour,sur un rythme endiablé :le spectacle est garanti !
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