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23 mai 2020 6 23 /05 /mai /2020 03:05

« Dans un monde où les drames sont quotidiens et les catastrophes s’enchaînent, un vent d’espoir, et de folie, souffle et dérègle les esprits ; c’est l’irruption soudaine des objets connectés qui donnent au citoyen la fierté d’être plus intelligent grâce à l’intelligence artificielle et d’en faire bénéficier sa santé et sa sécurité. Il est même prêt à croire qu’un jour, la mort sera vaincue ! Le transhumanisme est en marche… » (Claude Huriet, "Journal international de bioéthique et d’éthique des sciences", 2018/3-4, vol.29 pp.7-13).


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L’ancien sénateur centriste de Nancy Claude Huriet fête ses 90 ans ce dimanche 24 mai 2020. C’est l’occasion de revenir sur sa trajectoire politique et intellectuelle au niveau national. En fait, n’évoquer que l’aspect politique de Claude Huriet est un tort et donne un aperçu très parcellaire du professeur Huriet : en effet, avant de se lancer dans la vie politique, Claude Huriet était avant tout un médecin, agrégé, professeur des universités, et ancien chef du service de néphrologie du CHU de Nancy. En d’autres termes, Claude Huriet est un éminent "mandarin", qui a goûté un peu de la chose politique.

Il faut dire que la ville de Nancy a une sérieuse tradition d’avoir des médecins parmi ses élus, notamment comme ORL (André Rossinot), dentiste (Jacques Baudot), etc. Il y en a beaucoup et je ne peux donc pas tous les citer (à une certaine époque, on parlait même d’un clan des "arracheurs de dents"). Ce n’est pas propre à Nancy d’ailleurs, Grenoble a eu son "grand" maire également médecin pendant la période gaullienne, plus tard, un chef de service et patron de club de rugby (candidat malheureux), et aujourd’hui, Grenoble a "donné" un Ministre de la Santé (Olivier Véran)…

Et sur le plan national et même international, il y en a aussi pas mal, de médecins passionnés par l’action politique, je n’en cite que quelques-uns qui me viennent à l’esprit mais j’en oublie beaucoup : Marat, Paul Lafargue, Georges Clemenceau, Jean Leonetti, Bernard Debré, Jean-Marie Le Guen, Jean-François Mattei, Claude Malhuret, Philippe Douste-Blazy, Michlèle Delaunay, Bernard Kouchner, Alain Bombard, Albert Michallon, Max Micoud, Françoise Paramelle, Jérôme Cahuzac, Alexandre Minkowski, Léon Schwartzenberg, François Bachelot, Michèle Barzach, Philippe Juvin, Xavier Emmanuelli, Bernard Accoyer, Arthur Paecht, Jean-Claude Étienne, Jacques Bompard, Salvador Allende, Félix Houphouët-Boigny, Dominique Voynet (tiens, au fait, savez-vous que Dominique Voynet a été nommée le 1er janvier 2020 …directrice générale de l’Agence régionale de santé de Mayotte, si performante en temps d’épidémie ? cela ne s’invente pas !), etc. Et je n’ose ajouter Marcel Petiot, Joseph Mengele, Bachar El-Assad, Che Guevara… 

Revenons au professeur Claude Huriet. Il a eu une carrière politique assez intéressante, même si ce n’était pas le cœur de son existence, je la résume rapidement : il fut président du conseil général de Meurthe-et-Moselle de mars 1982 à mars 1988 (réélu en 1985), et surtout, il fut sénateur de Meurthe-et-Moselle de septembre 1983 à septembre 2001 (réélu en 1992). Comme il n’était pas, à cette époque, un "politicien", il a eu quelques difficultés à éviter quelques renversements. Il a ainsi été "renversé" au conseil général par un autre élu centriste, Jacques Baudot, à l’époque adjoint à Nancy, qui a conquis la présidence du conseil général (il l’a été de mars 1988 à mars 1998, puis le conseil général est passé à gauche), ce dernier a aussi été élu sénateur à partir de 1992.

Dans les années 1980, au sommet de son influence politique en Meurthe-et-Moselle, Claude Huriet avait nourri aussi quelques ambitions sur la mairie de Nancy mais y a vite renoncé avec l’hostilité de JJSS qui fut un élu influent en Lorraine dans les années 1970. Cassant la grande tradition nancéienne de l’instabilité des maires, André Rossinot est resté maire de Nancy de 1983 à 2014, soit pendant cinq mandats. En mars 1989, Claude Huriet s’est finalement fait élire maire de Vroncourt, une petite commune rurale de 200 habitants, jusqu’en 2005.

Je reviendrai sur son mandat de sénateur et disons-le clairement, il aurait pu, et j’ose, il aurait dû être ministre un jour (évidemment ministre de la santé), mais l’occasion politique lui a manqué. Barriste, membre des réseaux barristes (REEL), il l’aurait été certainement si Raymond Barre avait été élu à l’élection présidentielle de 1988. Il aurait pu être appelé par Édouard Balladur en 1993, mais il avait une concurrente inattaquable pour le ministère de la santé, Simone Veil, numéro deux du gouvernement.

Durant ses mandats de sénateur, Claude Huriet n’était pas un homme d’appareil, il n’était pas membre du CDS (je crois qu’il a même eu un moment l’étiquette d’adhérent direct de l’UDF), mais tous les dirigeants nationaux du CDS le soutenaient à Paris (et il me semble qu'il siégeait même au bureau politique du CDS) car il était un membre influent du groupe de l’Union centriste au Sénat. Cela ne l’a pas empêché d’avoir été victime de ses "amis" locaux, se pensant incontournable, il a été battu aux élections sénatoriales de septembre 2001 (il a alors été nommé Conseiller d’État en service extraordinaire de 2002 à 2006).

Dans "Le Républicain lorrain" du 27 février 2011, Claude Huriet est revenu sur son échec de septembre 2001 : « À l’époque, j’étais très actif pour la bioéthique. On m’a dit que ça m’a éloigné du terrain. C’est faux, je m’occupais beaucoup des maires et des communes. Pendant la campagne, on me répétait à l’envi que j’étais sûr de repasser. Que c’était Philippe Nachbar qui était en danger. Résultat des courses, tous les électeurs de ce bord ont mis le paquet sur lui, et moi, j’ai perdu ! ».

Pour ce fils de pharmacien qui joue de temps en temps du violoncelle, son engagement politique ne peut se concevoir sans la triple carrière de médecin : praticien, chercheur et enseignant. En 1970, il a créé le Centre d’hémodialyse de Nancy, où ont été réalisées les premières transplantations rénales. Il a aussi fondé l’Association lorraine pour le traitement de l’insuffisance rénale.

Les travaux scientifiques de Claude Huriet lui ont apporté une grande réputation, ce qui l’a amené à être élu deux fois président du prestigieux Institut Curie du 6 décembre 2001 au 7 décembre 2013 (fonction qui est bénévole et qui l’occupa très activement après son échec au Sénat). Il est par ailleurs membre de l’Académie lorraine des sciences, président du Cancéropole d’Île-de-France de 2004 à 2007 (puis vice-président de 2007 à 2013). Ainsi que membres d’autres instances plus ou moins utiles. Il fut aussi le premier président de l’Office national des accidents médicaux en 2002, président de l’Union hospitalière du Nord-Est de 1996 à 2016, et vice-président de la Fédération hospitalière de France à partir de 1996.

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Je reviens à son mandat de sénateur qui trouvait un véritable sens avec son activité scientifique. Pendant ses mandats de sénateur, Claude Huriet fut membre de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (comme l’est actuellement Cédric Villani), et vice-président de la commission des affaires sociales (il fut aussi questeur du Sénat).

En dix-huit ans, il fut un parlementaire très actif. Il a été l’auteur d’une vingtaine de propositions de lois et de nombreux rapports parlementaires, notamment un rapport d’information sur la politique de lutte contre le cancer avec Lucien Neuwirth déposé en juin 2001. Claude Huriet a aussi beaucoup travaillé sur l’affaire du sang contaminé (comment l’éviter dans l’avenir), sur la veille sanitaire avec la création de l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement en 2000, sur les thérapies géniques et cellulaires, sur la CMU (couverture maladie universelle), sur le don d’organes, sur la PMA et le diagnostic prénatal, sur le clonage…

Là aussi, ne nous cachons pas la vérité : certains sénateurs n’ont pas fait grand-chose de leur mandat au Sénat, plus focalisés par les considérations locales (je n’en citerai pas mais j’ai des noms !), mais d’autres sénateurs sont au contraire très productifs grâce à la nature même de leur mandat sénatorial. Loin des intempéries politiciennes et populaires, loin des postures qui ressemblent à un jeu de rôle stérile, ceux qui veulent bosser peuvent vraiment bosser en profondeur, dans la sagesse du temps, sur des sujets très importants que les députés auraient beaucoup de mal à initier s’ils n’avaient pas une prise directe avec un fait-divers, un point d’actualité, etc. Claude Huriet voulait faire avancer les questions d’éthique médicale dans la législation, et il a réussi.

En effet, Claude Huriet est l’auteur de la première loi de bioéthique, avec un corapporteur (le sénateur socialiste du Rhône Franck Sérusclat), appelée "loi Huriet", la loi n°88-1138 du 20 décembre 1988 relative à la protection des personnes qui se prêtent à des recherches médicales. Claude Huriet faisait partie de l’opposition au gouvernement socialiste de Michel Rocard mais ce sujet dépasse largement les clivages politiques traditionnels. Le projet de loi de bioéthique actuellement en attente est l’un des lointains textes complémentaires à cette première loi de bioéthique.

L’idée de Claude Huriet était de mettre le patient au cœur du dispositif législatif, en le protégeant et lui donnant des droits, en particulier en définissant la notion de consentement éclairé. Cette loi a été en effet le point de départ de toute une série de lois qui furent adoptées généralement à la quasi-unanimité après un temps de préparation très long pour comprendre l’évolution des techniques, les nouveaux besoins, les risques et les protections du citoyen à renforcer. Avec même la notion de révision périodique des lois de bioéthique, puisque la technologie ne fait que progresser. La suite, ce fut la loi n°94-654 du 29 juillet 1994 relative au don et à l’utilisation des éléments et produits du corps humain, à l’assistance médicale à la procréation et au diagnostic prénatal (on y parle ainsi de la dignité de la personne) et la loi n°2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé (on ne peut soigner un patient sans son consentement).

En raison de son action sur la bioéthique introduite dans le travail parlementaire, Claude Huriet a été nommé membre du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) de 1995 à 2001, ainsi que du Comité international de bioéthique de l’Unesco de 2002 à 2006. Par ailleurs, l’Académie nationale de médecine l’a élu en 2015 Membre honoris causa, distinction réservée aux "personnalités de mérite exceptionnel" : « Après Jules Hoffmann, Prix Nobel de Médecine 2011, et Alain Carpentier, père du cœur artificiel, l’Académie distingue cette année Claude Huriet pour rendre hommage à l’engagement d’un médecin au service de l’intérêt commun qui a pour la première fois fait voter une loi réglementant la recherche médicale chez l’Homme. ».

Parmi ses combats récents, la loi qui a autorisé l’expérimentation sur l’embryon humain sous le quinquennat Hollande (j’en avais parlé ici et ). En mars 2013, Claude Huriet s’insurgeait ainsi sur la légèreté du texte qui oubliait la situation récente de la science, avec l’abandon dès 2002 de la recherche sur utilisation thérapeutique des cellules souches embryonnaires humaines (aucun patient n’a été traité ainsi). Tandis que le texte évoquait faussement "des résultats scientifiques importants" et affirmait : « La recherche sur les souches embryonnaires est porteuse d’espoir. » en parlant de "résultats très encourageants". Alors que c’était inexact, un texte très passéiste en retard d’une guerre qui ouvrait une véritable boîte de Pandore (que le projet de bioéthique 2020 a d’ailleurs ouverte encore plus grand). Pour Claude Huriet, le texte qui allait être adopté en août 2013, dans la discrétion de la torpeur estivale, était déconnecté du réel car il ne tenait pas compte des avancées de professeurs Yamanaka et Gordon sur la reprogrammation des cellules souches induites (ce qui leur a valu le Prix Nobel de Médecine en 2012).

Malgré son âge, Claude Huriet continue à participer à des colloques et conférences et à poursuivre ses réflexions dans des publications scientifiques.

Par exemple, dans cet article dans le Journal international de bioéthique et d’éthique des sciences publié en 2018 (voir en tête d’article) où il ironisait sur les illusions du transhumanisme : « Comme tout emballement de l’esprit, la vague d’enthousiasme que déclenche toute nouveauté, ne laisse pas de place à l’interrogation sur le sens du progrès, sur les conséquences bénéfiques pour l’individu et pour la société, et, encore moins, sur les risques éventuels, et sur "le prix à payer". ».

Iil replaçait le débat au niveau de l’éthique sur trois aspirations et trois réponses à ces aspirations. Les aspirations : « Qu’il les exprime ou qu’il les refoule au plus profond de soi-même, tout homme a trois aspirations fondamentales : se survivre, à travers sa descendance, entrevoir son futur, vaincre la souffrance et la mort. ».

Et les réponses : « C’est pour répondre à ces aspirations qu’ont été peu à peu "individualisées" la médecine procréative, la médecine prédictive et la médecine régénérative, dans lesquelles, en quelque sorte, le transhumanisme a "pris racine". Ces trois domaines de la médecine ont connu des innovations technologiques et des progrès considérables. Ils ont fait l’objet de débats scientifiques et éthiques (…). ».

Au-delà de la bioéthique, Claude Huriet a aussi beaucoup travaillé sur l’éthique du chercheur, la fiabilité de ses résultats et la confiance que peut inspirer le monde scientifique. Président du Mouvement universel de la responsabilité scientifique (MURS), l’ancien sénateur constatait lors d’un colloque le 29 janvier 2015 à l’Université de Bordeaux : « La course à l’innovation, aux financements, à la publication (…) constitue un cercle vicieux qui mène au plagiat, à l’erreur. ».

Ce thème de la responsabilité scientifique et de l’éthique du chercheur est très actuel avec cette pandémie du covid-19 : autant le dire, les communications et affirmations péremptoires du professeur Didier Raoult et de son équipe ont particulièrement choqué le monde scientifique car elles allaient contre un principe d’éthique bien établi mais qui méritait d’être formulé.

En fait, c’était déjà chose faite justement le 26 janvier 2015 à Bordeaux avec la signature de la "Charte nationale de déontologie des métiers de la recherche" à l’initiative des plus grands centres de recherche : CNRS, lnserm, INRA, IRD, INED, Institut Pasteur, Cirad, INRIA, Institut Curie, Conférence des présents d’université, etc. On y lit deux choses intéressantes.

D’une part, sur la méthodologie employée : « La description détaillée du protocole de recherche, dans le cadre de cahiers de laboratoire ou de tout autre support, doit permettre la reproductibilité des travaux expérimentaux. Tous les résultats bruts (qui appartiennent à l’institution) ainsi que l’analyse des résultats doivent être conservés de façon à permettre leur vérification. ».

D’autre part, sur la communication au public : « La liberté d’expression et d’opinion s’applique dans le cadre légal de la fonction publique, avec une obligation de réserve, de confidentialité, de neutralité et de transparence des liens d’intérêt. Le chercheur exprimera à chaque occasion à quel titre, personnel ou institutionnel, il intervient et distinguera ce qui appartient au domaine de son expertise scientifique et ce qui est fondé sur des convictions personnelles. La communication sur les réseaux sociaux doit obéir aux mêmes règles. ».

Lors de la conférence inaugurale d’un autre colloque, intitulé "L’intégrité scientifique en action", organisé le 23 février 2017 à la faculté de droit de Nancy, le professeur Claude Huriet a fait un petit historique de l’intégrité des scientifiques, remontant jusqu’à la Conférence générale de l’Unesco en 1974, dans sa 18e session, sa "recommandation concernant la condition des chercheurs scientifiques" : « Les États membres ne devront pas perdre de vue que, pour être efficace, la recherche scientifique exige des chercheurs qui l’accomplissent des qualités d’intégrité et de maturité alliées à d’éminentes qualités morales et intellectuelles. » (article 10).

Il a défini les missions d’un Office pour l’intégrité scientifique en cours de création qui serait l’institution médiatrice pour s’occuper des problèmes d’intégrité dans les activités de recherche (avec notamment des actions de prévention, de dépistage et de sanction). Claude Huriet donnait les différentes possibilités d’atteinte à l’intégrité scientifique : « Un groupe de travail, mis en place dans le cadre du rapport Corvol, a établi une liste qui, excluant les erreurs de bonne foi, comporte une vingtaine de rubriques, depuis la fabrication, l’embellissement ou la falsification de données, les conflits d’intérêts, le plagiat, jusqu’à un management trompeur de la demande de financement, ou le manque de respect dans le traitement des collaborateurs : abus d’autorité, harcèlement, discrimination, diffamation. ».

On peut donc comprendre à quel point Claude Huriet a su anticiper des périodes de crises dans lesquelles peuvent naître, dans les espaces médiatiques du grand public, des polémiques scientifiques d’autant plus stériles et dangereuses qu’elles concernent la santé et surtout la vie de nombreuses personnes touchées par le coronavirus SARS-CoV-2. Une de ces polémiques pourrait d'ailleurs prendre fin avec cette étude publiée le 22 mai 2020 dans une revue scientifique à comité de lecture à la réputation mondiale, "The Lancet", qui affirme : « L'utilisation de l'hydroxychloroquine ou de la chloroquine n'est associée à aucune preuve d'amélioration, mais plutôt à une augmentation du risque d'arythmie ventriculaire. ». En tout cas, l’expérience de l’actualité récente laisse entendre qu’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir afin d'atteindre ce graal qu'est l'intégrité scientifique…


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (22 mai 2020)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
La Charte de déontologie des métiers de la recherche (à télécharger).
Claude Huriet.
André Rossinot.
La dernière loi de bioéthique.
Jean Lecanuet.
Bernard Remy.
Miss Corny.
Sœurs de Saint-Charles.
Joyeux drilles.
Charles Choné.
Bernard Bosson.
Le CDS.
La construction européenne.
Marie-Jeanne Bleuzet-Julbin.
Olivier Lejeune.
Roger Mari.

_yartiHurietClaude03




http://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20200524-claude-huriet.html

https://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/claude-huriet-a-l-origine-des-224623

http://rakotoarison.canalblog.com/archives/2020/05/16/38297806.html




 

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