« On voit bien qu’on est dans un monde qui est en rupture profonde et au fond, dont l’une des caractéristiques que nous ne devons pas oublier, ce qui fait notre force, je veux dire un pays qui retrouve aussi le fil du couple innover/produire, parce que la production de demain n’est pas celle d’hier. (…) Je suis convaincu que le levier de l’innovation est clef pour produire parce qu’il faut, en la matière, n’avoir aucune nostalgie. » (Emmanuel Macron, le 12 octobre 2021).
Le Président de la République Emmanuel Macron a présenté le mardi 12 octobre 2021 au Palais de l’Élysée le Plan France 2030 qui vise à investir massivement dans la recherche française. L’idée est de faire émerger les futurs champions technologiques de demain et d’accompagner les transitions de nos secteurs d’excellence, automobile, aéronautique et espace. Dans un discours très long (plus d’une heure trente), qu’on pourra lire ou écouter dans son intégralité ici, le chef de l’État, ou plutôt, le chef de la startup Nation a détaillé les dix objectifs technologiques avec une dotation de 30 milliards d’euros, un montant sanctuarisé, dont 3 à 4 milliards d’euros seront dépensé dès 2022 et un plan construit avec l’Europe. Emmanuel Macron veut tourner la page de la crise sanitaire en regardant loin devant lui, dans neuf ans.
On pourra toujours rappeler qu’au même moment, le groupe Volkswagen vient d’investir 75 milliards d’euros pour sa recherche (l’enjeu de l’électrique nécessite des sommes colossales), et regimber en disant que l’État se serait souvent "trompé" dans l’anticipation technologique (Minitel, Diesel, etc.). Sans compter l’échec récent du non développement du vaccin contre le covid-19 par les chercheurs français.
Mais ce serait refuser de regarder le positif. Le positif, c’est que ce plan de 30 milliards d’euros se surajoute aux autres plans d’investissements de demain, celui de Nicolas Sarkozy en 2009 et celui de François Hollande en 2013. Quant aux choix technologiques, c’est faire du French bashing de dire que l’État s’est beaucoup trompé : le programme nucléaire français qui a permis de préserver une indépendance énergétique rare dans la plupart des pays étrangers, les projets d’Airbus, d’Ariane (Ariane 6 est en conception, lanceur plus puissant qu’Ariane 5, au moment où des entreprises de milliardaires entrent avec fracas dans le marché du spatial, pourtant très difficile d’accès), la construction navale, les voitures électriques, etc. ont montré que la France, bien avisée, est une pionnière d’excellence dans les nouvelles technologies s’il y a une volonté politique durable qui la soutient.
Probablement que de cette matinée, on retiendra le retournement de tendance sur le réinvestissement dans le secteur nucléaire après une dizaine d’années de mode visant à réduire la part du nucléaire dans la production électrique. La raison devait l’emporter : d’une part, le nucléaire ne peut pas être remplacé que par les énergies renouvelables (éolien et solaire) qui nécessitent de rouvrir des centrales à charbon ou autre, classiques, très polluantes ; d’autre part, face aux bouleversements climatiques et à l’objectif de réduire les émissions de CO2, le nucléaire est devenue l’énergie la plus verte (paradoxalement !), d’autant plus que le remplacement du pétrole par l’électricité dans l’énergie automobile va rendre nécessaire la construction de nouvelles centrales nucléaires. À l’exception des candidats Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon, la plupart des autres candidats susceptibles de concourir en 2022 ont proposé au contraire d’accroître le parc nucléaire français. Le premier à avoir posé courageusement cette question a été François Bayrou, en tant qu’Haut-Commissaire au Plan, qui a mis en garde contre la pénurie d’électricité à moyen terme et qui a proposé de compléter voire de renforcer le parc nucléaire.
Le discours du 12 octobre 2021, certes très long, a l’avantage d’être très construit. Emmanuel Macron a d‘abord exposé les trois défis majeurs, ses deux convictions pour l’avenir, les dix objectifs technologiques, les cinq conditions de réussite à sécuriser, enfin les quatre points de méthodologie.
I. Trois défis majeurs
Emmanuel Macron a d’abord évoqué trois défis majeurs : le défi climatique (« qui nous conduit à complètement repenser nos modes d’organisation collective » : production, énergie, industrie, déplacements, consommation, alimentation), le défi démographique (« colossal » et « un peu un impensé de nos politiques publiques »), et le défi des inégalités (qu’il « ne faut pas négliger », renforcé par « l’explosion des déséquilibres », due à la fois par « l’hyperfinanciarisation » et par « l’accélération des technologies numériques », qui crée « des chocs démocratiques », « un choc géopolitique » et « une forme de choc anthropologique » par « la révolution des usages »).
Au-delà des grandes dissertations, Emmanuel Macron y a inséré quelques petits éléments de compréhension immédiate, comme sur les masques alors qu’il rappelait que le monde était ouvert : « Je suis heureux de vous retrouver tous avec des masques aujourd’hui, je serai encore plus heureux le jour où vous n’en aurez plus, ça voudra dire qu’on sera totalement débarrassés de l’épidémie. Je n’oublie pas qu’il y a dix-huit mois, nous étions tous soumis au manque de masques. Personne ne pensait qu’on pouvait manquer de masques, c‘était l’une des choses qui avait le moins de valeur ajoutée. (…) Quand il y a de la dépendance et qu’on se retrouve dans des situations où il n’y a plus de coopération, c’est le drame. (…) On doit rebâtir les termes d’une indépendance productive, française et européenne. ».
Parmi les leçons de la crise sanitaire, il y a l’innovation et la rapidité des solutions technologiques (comme le vaccin) : « L’innovation est une source de solution pour mieux vivre, pour projeter une nation, un continent et peut-être le monde entier, vers des solutions qui sont bonnes pour l’humanité. ».
Il a aussi défini le "mal français" : « Notre triple déficit : déficit de croissance potentielle, déficit public, déficit du commerce extérieur. Ce triple déficit se nourrit depuis des décennies. La clef pour y répondre, c’est d’avoir une stratégie macroéconomique d’innovation industrielle qui permette justement de produire ces résultats. ».
Pondéré par les réussites françaises (esquisse d’une défense et illustration de son bilan économique) : « On ne part pas de nulle part. (…) La France est redevenue depuis deux ans le pays le plus attractif d’Europe. La France recrée des emplois industriels depuis deux ans, alors qu’elle en détruisait depuis 2008. La France est aujourd’hui en sortie de crise à un niveau d’emplois qu’elle n’avait pas connu depuis quinze ans. (…) On s’est mis à réinvestir sur la recherche et l’enseignement supérieur. Il y a des vraies réformes organisationnelles qui sont portées par nos universités, nos organismes de recherche. Le classement de Shanghai, qui est ressorti cet été, montre qu’on est quand même en train de revenir complètement dans la bataille. ».
Malgré la réussite du plan France Relance de 100 milliards d’euros de l’an dernier (dont 70 milliards d’euros sont déjà engagés), Emmanuel Macron a voulu renforcer les investissements d’avenir : « L’extraordinaire accélération du monde que nous sommes en train de vivre m’a conduit à penser que tout ce qu’on a fait là n’est pas suffisant et que si on reste à ce rythme et à ce niveau d’intensité (…), nous ne rattraperons pas notre retard, ou surtout, nous nous laisserons distancer dans les dix ou quinze ans qui viennent. ».
II. Deux convictions
Il a alors exprimé deux convictions pour l’avenir.
Première conviction : « Innovations de rupture, innovation technologique et industrialisation sont beaucoup plus liées qu’on ne l’avait intuité jusqu’alors. (…) Quand on se désindustrialise, on perd de la capacité à tirer de l’innovation dans l’industrie et donc, de l’innovation, même incrémentale, et c’est celle-ci qui nourrit le dialogue avec les innovations de rupture. C’est un continuum où tout se tient. (…) C’est une des raisons pour lesquelles nous avons (…) une innovation en santé qui a perdu des rangs au niveau de la compétition internationale. (…) L’opposition que j’entends encore beaucoup dans nos débats publics entre les startups et l’industrie, est une opposition du XXe siècle. Elle est éminemment fausse. Notre pays va se réindustrialiser par des startups technologiques et ce qu’on appelle le Deep Tech. Et nos grands groupes industriels vont survivre, se transformer et gagner la partie grâce à l’innovation de rupture de startups qu’ils auront incubées ou qu’ils auront rachetées ou aves lesquelles ils auront des partenariats. ».
Deuxième conviction : « Nous avons un besoin impérieux d’accélérer les investissements publics, créateurs de croissance, d’emplois et d’indépendance industrielle. ». Et cela sans mettre en danger les comptes publics : « Je crois que depuis quatre ans, on a montré qu’on savait consolider les comptes publics sans détruire de la croissance et en baissant même les impôts. (…) Mais dans ce temps d’accélération, il nous faut bâtir les termes d’une crédibilité qui nous permette justement d’accélérer l’investissement public dans l’innovation. ».
III. Dix objectifs technologiques
Dix objectifs technologiques ont été alors définis par le Président de la République pour l’horizon 2030.
Les trois premiers points pour un investissement de 8 milliards d’euros.
1. Développer les réacteurs nucléaires de petites taille, innovants avec une meilleure gestion des déchets, pour 1 milliard d’euros : « Les 200 000 Françaises et Français qui travaillent dans le secteur du nucléaire, c’est une chance parce que c’est ce qui nous permet d’être le pays en Europe qui est parmi ceux qui émettent le moins de tonnes de CO2 par électricité produite. Nous devons réinvestir pour être à la pointe de l’innovation de rupture dans ce secteur. ».
2. Devenir le leader de l’hydrogène vert. Deux "gigafactories" (usines) d’électrolyseurs seront implantées pour produire de l’hydrogène : « On va essayer d’en produire beaucoup en France [de l’hydrogène] pace qu’on a la possibilité de faire de l’électrolyse et, en plus, de faire de l’électrolyse très décarbonée. C’est une énorme chance, c’est ce qui nous permettra d’être un leader. À côté de ça, on a de la très bonne recherche, on a de très bons acteurs : Air Liquide et quelques autres industriels. En plus, on a un tissu de startups, d’équipementiers, d’entrepreneurs, d’innovateurs qui sont prêts à y aller, et qui sont organisés. ».
3. Décarboner notre industrie. L’objectif est de réduire de 35% par rapport à 2015 les émissions de gaz à effet de serre (en 2021, on n’est qu’à 4% de réduction) : « Nous devons massivement investir pour aider [nos grands industriels] à décarboner. Ce sera un investissement public et privé, mais sans un investissement public, c’est impossible, c’est insoutenable. ».
Les deux points suivants pour 4 milliards d’euros.
4. Produire 2 millions de véhicules électriques et hybrides : « Tout ça ne marche que s’il y a une vraie stratégie coopérative, en particulier de nos grands constructeurs. Si les grands constructeurs français ne jouent pas le jeu (…), nous ne réussirons pas cette partie. ». Jouer le jeu, c’est avoir une solidarité de branche, comme c’est le cas dans l’aéronautique.
5. Développer le premier avion à bas carbone : « La France est un grand pays d’aéronautique. (…) Ce premier avion bas carbone (…) doit être un projet français, nous le lançons, mais l’objectif est de l’européaniser au maximum. ».
6. Développer une alimentation saine, durable et traçable pour 2 milliards d’euros : « Nous devons investir dans trois révolutions qui vont en quelque sorte être la suite de la révolution mécanique et de la révolution chimique qu’on a connues : le numérique, la robotique, la génétique. Ce sont les trois transformations essentielles. ».
7. Développer des biomédicaments contre les cancers et les maladies chroniques notamment liées à l’âge : « Il s’agit d’avoir une médecine qui est de plus en plus personnalisée et prédictive. On le sait bien. ».
8. Investir massivement pour être leader de la production des contenus culturels et créatifs avec trois territoires pour la French Touch, à savoir l’Arc méditerranéen, l’Île-de-France et le Nord (Hauts-de-France) : « Mieux vivre, c’est mieux nous nourrir, mieux nous soigner et pouvoir avoir l’imaginaire qui correspond à ce qu’est cet humanisme français. C‘est ça la France. (…) Les séries, les films que nous regardons sur les plateformes comme Netflix, Amazon, Disney+, plus les jeux vidéo auxquels nos enfants sont confrontés forgent nos imaginaires, nos accès à l’information, mais aussi nos accès à des représentations, à des héros, une forme de nouvelle anthropologie collective. Et c’est une réalité. Et donc, la France d’abord a quelque chose à dire là-dessus parce que nous sommes un pays de littérature, de création, de philosophie. Et ensuite, pace que je pense que les conséquences humaines, anthropologiques et politiques du rapport justement au contenu, à la création et à tout ce qui va se dire, se créer, s’échanger dans le monde en 2030 est essentiel pour nous. ».
9. Lancer une nouvelle aventure spatiale : « Il y a une accélération technologique, industrielle, des usages et de la géopolitique dans le spatial. (…) C’est ce qui d’ailleurs a présidé à nos décisions dans la loi de programmation militaire de créer un nouveau commandement de l’espace au sein justement de notre armée de l’air pour faire face à ces défis. (…) Que la France réussisse à innover dans les nouvelles explorations spatiales, les nouveaux usages et tout ce qui redéfinit les nouveaux termes de la souveraineté et de la confiance dans l’espace. Pour ça, à court terme [2026], nous avons plusieurs objectifs : les mini-lanceurs réutilisables (…), les microsatellites, les constellations de demain et l’ensemble des innovations technologiques et de service qui sont au cœur justement de ce nouvel espace. ».
10. Miser sur les fonds marins : « La France (…) est la deuxième puissance maritime du monde. (…) Je ne parle pas d’exploitation (…), je parle d’exploration. Mais qui peut accepter que nous laissions en quelque sorte dans l’inconnue la plus complète une part si importante du globe ? Et nous avons dans nos zones économiques exclusives, la possibilité d’avoir accès à ces explorations, qui est un levier extraordinaire du fonctionnement de nouveaux écosystèmes, d’innovation en termes de santé, en termes de biomimétisme, etc. Il y a des familles d’innovations derrière, justement, l’exploration des grands fonds marins qui est inouï. ».
IV. Cinq conditions de réussite à sécuriser
Pour réussir le Plan France 2030, Emmanuel Macron veut sécuriser cinq grandes conditions pour réussir.
1. L’approvisionnement en matériaux : « garantir notre approvisionnement en plastiques et métaux et investir dans le recyclage, ce qu’on appelle l’économie circulaire ».
2. L’approvisionnement en composants : « Nous voulons être en capacité de doubler notre production électronique d’ici 2030 et de construire une feuille de route vers des puces électroniques de plus petite taille pour rester un des leaders du domaine. Mais il faut les deux : produire davantage pour réduire notre dépendance et aller vers les plus petites tailles pour, là aussi, vers les applications les plus innovantes, réussir à moins dépendre. ». Un investissement de 6 milliards d’euros est prévu à cet effet.
3. Maîtriser les technologiques numériques souveraines et sûres, reprenant le plan quantique : « On doit sécuriser les briques les plus sensibles et nous devons investir sur les éléments les plus souverains pour sécuriser nos écosystèmes. ».
4. Investir dans nos talents (2,5 milliards d’euros) : « accélérer la formation sur des nouvelles filières ».
5. Assurer un capital pour investir : « Nous dépasserons largement l’objectif de 25 licornes pour 2025. J’ai compris que certains veulent aller au décacorne maintenant, et je suis totalement pour et le maximum. Mais continuer à développer en tout cas des très grands champions français. ». Pour info, une licorne est une entreprise valorisée de 1 à 10 milliards de dollars et une décacorne de 10 à 50 milliards de dollars.
À cet égard, sur le capital des entreprises innovantes, Emmanuel Macron a rappelé un problème très français (manque de gros capitaux à l’innovation) : « L’objectif (…), c’est de permettre à des startups qui sont dans les premières phases, d’industrialiser très vite leur innovation et de monter en un temps le plus rapide possible leur prototype, leur démonstrateur industriel, et donc de pouvoir avoir un investissement de 20, 30, 40, parfois 50 millions d’euros. (…) Au total, ce sont près de 5 milliards d’euros, dont 3 milliards en fonds propres, que nous sommes prêts à injecter pour la croissance de nos écosystèmes de recherche et d’innovation en la matière. ».
V. Quatre principes de méthodologie
Enfin, sur la méthode, le Président de la République a présenté quatre principes : la simplicité, la rapidité, la confiance à l’émergence, la prise de risque. Ce qui fait dire à Emmanuel Macron : « Ce que nous devons accepter, c’est la prise de risque massive. Et donc (…), il y aura beaucoup d’échecs derrière les dix objectifs que j’ai donnés. Il faut qu’il y ait beaucoup d’échecs. La seule chose qui est nécessaire, c’est qu’à chaque fois qu’il y a un échec, il puisse être le plus rapide et le moins coûteux possible. (…) Sortons d’une habitude prise qui consiste à dire que l’échec est un drame (….). Non. On va faire plusieurs paris technologiques et d’acteurs. (…) Mais il faut se mettre en situation de les avoir fait émerger vite, de leur avoir donné les moyens, d’avoir été coopératifs pour faire émerger les nouveaux acteurs, et d’avoir éliminé le plus vite possible nos échecs pour pouvoir rebondir. ».
Et quel est l’enjeu, en définitive ?
Le Président Emmanuel Macron a résumé ainsi l’enjeu majeur : « La clef de tout ça, c’est notre indépendance et la capacité à reprendre en main le destin de la France et de l’Europe. (…) L’objectif de la France de 2030 doit être cela : mieux produire, mieux vivre, mieux comprendre le monde, en servant un humanisme français et européen qui est le cœur de notre message, de notre promesse et de ce que nous avons encore à faire demain. Il convient alors de construire les voies et moyens de le faire en étant plus indépendant en tant que Français et Européen. ».
Ce Plan France 2030 est un plan de sortie de crise sanitaire, cela explique pourquoi il est présenté seulement en fin de quinquennat, après un travail très minutieux de nombreux spécialistes (et étudiants aussi) des secteurs technologiques concernés.
Oui, je suis fier d’avoir voté pour un Président de la République qui se soucie autant de l’avenir de la France et des Français et surtout qui a une vision précise et solide de cet avenir. Il faut comparer avec les autres offres politiques qui ne manqueront pas de venir au fil de ces prochains mois de la campagne présidentielle. Je ne vois pas d’autres candidats aussi soucieux de l’avenir des Français et aussi conscient de ses responsabilités.
Là, ce n’est pas de la démagogie, le financement n’est pas tout, d’autant plus qu’il est largement réparti sur le temps et par cofinancement européen et privé, mais ce qui compte et ce qui a longtemps manqué, c’est l’impulsion politique, le volontarisme. Ce n’est pas la première fois qu’il apparaît, mais celui d’Emmanuel Macron est particulièrement percutant, précis et audacieux. Et il répond à cette interrogation de Bill Gates que j’avais eu la chance de rencontrer au Pavillon Gabriel le 24 octobre 2005 et qui, en louant le génie français dans la recherche scientifique, ne comprenait pas pourquoi les Français ne valorisaient pas leur innovation à grande échelle. C’est ce problème auquel s’attaque franchement Emmanuel Macron : que la valeur ajoutée de nos produits de la recherche reste en France. C'est essentiel pour perpétuer notre modèle social. Il faut savoir produire des richesses si on veut les redistribuer. C'est ce que veut pérenniser Emmanuel Macron.
Aussi sur le blog.
Sylvain Rakotoarison (12 octobre 2021)
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Pour aller plus loin :
Emmanuel Macron, l’homme qui valait 30 milliards.
Le Plan France 2030 qui prépare l’avenir des Français.
Discours du Président Emmanuel Macron sur le Plan France 2030, le 12 octobre 2021 à Paris (texte intégral et vidéo).
Le plan quantique en France.
France Relance, 100 milliards d’euros pour redresser la confiance française.
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35 milliards d’euros pour valoriser le potentiel national (conférence de presse de Nicolas Sarkozy du 14 décembre 2009).
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Texte intégral du discours de Nicolas Sarkozy au Congrès le 22 juin 2009.
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https://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20211012-macron.html
https://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/emmanuel-macron-l-homme-qui-valait-236464
http://rakotoarison.canalblog.com/archives/2021/10/13/39175540.html