« Tout cela n’est rien comparé à ce que je vois dans ma tête ! » (MC Escher).
L’artiste néerlandais Maurits Cornelis Escher est mort il y a cinquante ans, le 27 mars 1972 à l’âge de 73 ans (il est né le 17 juin 1898). Auteur de plus de 2 500 dessins, lithographies, gravures, etc., il est connu pour être une sorte d’auteur de l’absurde, utilisant son talent pour le dessin et l’art décoratif au service d’un travail très étudié et sophistiqué sur la géométrie et la physique, mais aussi sur les motifs récurrents.
J’ai découvert MC Escher grâce à un livre d’art des éditions Taschen sorti dans les années 1980 que je m’étais offert par curiosité principalement mathématique plus qu’artistique. J’ai tout de suite été séduit par les clins d’œil, les illusions, les facilités ou au contraire, les difficultés de composition, et finalement, et surtout, par le style très reconnaissable de MC Escher, même si lui-même ne s’enfermait pas dans un seul style.
MC Escher a eu très jeune ce don du dessin, et il en a réalisé en effet avec des styles assez différents, du surréalisme, de l’expressionnisme, du cubisme, de l’art nouveau, etc.
Voyageur européen, il s’est installé en Suisse et en Italie où il a fondé une famille, puis la guerre l’a conduit à regagner les Pays-Bas où il a réalisé la grande partie de ses œuvres les plus connues (entre 1941 à 1964). Il s’est lié d’amitié avec le mathématicien et physicien Roger Penrose (né en 1931, Prix Nobel de Physique 2020). Il s’est aussi lié avec le mathématicien Harold Coxeter (1907-2003), spécialiste de la géométrie des coniques, qui l’a beaucoup inspiré.
Dans ces œuvres qui l’ont rendu célèbre, MC Escher utilisait surtout des figures destinées à faire illusion, de manière assez géniale dans ses dessins. Il prenait un thème plutôt classique et moulinait la perspective du dessin dans le but de créer un malaise visuel, un malaise pour l’entendement et le raisonnement, ou pour l’interprétation. Ainsi, il a décliné de différentes manières le Ruban de Möbius, ou ses variantes comme l’a proposé Roger Penrose : le Triangle de Penrose, le Carré de Penrose, etc. jusqu’aux escaliers de Penrose qui inspirèrent ses meilleures compositions.
D’autres œuvres connues de MC Escher s’inspirent des arts décoratifs et flirtent aussi tant avec l’art islamique qu’avec les fractales, chargées également d’illusions pour passer par exemple du jour à la nuit, ou d’un oiseau à un canard.
Je propose ici très simplement, dans l’ordre chronologique, quelques échantillons de son œuvre, d’abord quelques dessins et gravures non pas plus classiques mais plus "ordinaires" et intégrés dans son époque (cubisme, surréalisme, etc.), réalisés pendant sa jeunesse, et ensuite, des œuvres chargées d’illusions savantes, construites avec un talent géométrique indéniable. La totalité de ces reproductions proviennent du site répertoire Wikiart.org.
Aussi sur le blog.
Sylvain Rakotoarison (26 mars 2022)
http://www.rakotoarison.eu
Pour aller plus loin :
Site Wikiart.org.
Maurits Cornelis Escher.
Pierre Soulages.
Christian Boltanski.
Frédéric Bazille.
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Rembrandt dans la modernité du Christ.
Jean-Michel Folon.
Alphonse Mucha.
Le peintre Raphaël.
Léonard de Vinci.
Zao Wou-Ki.
Auguste Renoir.
Reiser.
https://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20220327-escher.html
https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/l-esthetique-geometrique-geniale-240437
http://rakotoarison.canalblog.com/archives/2022/03/23/39402154.html
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