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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 19:12

(dépêches)



Les autres titres de l'actualité sur France Culture

Décès de Jacqueline Baudrier : L'ancienne présidente de Radio France est décédée à l'âge de 87 ans, alors que l'actuel PDG, Jean-Paul Cluzel, vient de confirmer son départ et l'arrivée de Jean-Luc Hees au mois de mai prochain.


Jacqueline Baudrier sur Wikipédia

Jacqueline Baudrier était une journaliste française née le 16 mars 1922 à Beaufai (Orne) et décédée le jeudi 2 avril 2009. Elle a eu des responsabilités à l'ORTF ainsi que sur plusieurs chaînes et a présidé Radio France de 1975 à 1981.

Après des études à la Sorbonne, elle a occupé de nombreux postes/emplois successivement :

Chroniqueuse politique à la RTF (1950-1960). Elle a longtemps été une des grandes voix de la radio française (d'Actualités de Paris à Paris Inter, qui deviendra France Inter).
Reporter pour la télévision (1960-1962). Présentatrice d'Inter Actualités sur France Inter.
Rédactrice en chef des journaux parlés de l'ORTF (1962-1968). Gaulliste, elle est contestée par les journalistes en mai-juin 1968. À l'issue de la crise, elle est nommée directrice de l'information parlée en remplacement de Pierre Fromentin.
Directrice de l'information de la deuxième chaîne de télévision (1969 à 1972).
Directrice de la régie de la Une (1973).
Premier Président-Directeur général de Radio-France (1975-1981).
Ambassadrice et déléguée permanente de la France auprès de l'UNESCO (1981 à 1985).
Membre de la Commission nationale de la communication et des libertés, la CNCL (qui précède le CSA). (1986 à 1989).
Présidente du comité d'orientation des programmes de La Cinquième. (à partir de 1994). 
 
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Catégories : Journaliste française | Dirigeant de télévision | Animatrice de télévision française | Animatrice de radio française | Naissance en 1922 | Naissance dans l'Orne

Dernière modification de cette page le 2 avril 2009 à 18:38.


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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 10:04

(verbatim)




DOCUMENT - La lettre d'adieu de Jean-Paul Cluzel à France Inter

Publié le 02/04/2009 à 12:42 - Modifié le 02/04/2009 à 12:55 Le Point.fr
Par Emmanuel Berretta

Jean-Paul Cluzel n'a pas été reconduit à la tête de Radio France.

Jean-Paul Cluzel a appris mercedi soir, au téléphone, par le secrétaire général de l'Élysée Claude Guéant, qu'il ne serait pas reconduit à la tête de Radio France. Il a écrit jeudi matin, en guise d'adieu, une lettre à l'ensemble de ses collaborateurs. Lepoint.fr s'est procuré le courrier. En voici l'intégralité :



Mesdames, Messieurs,

Le président de la République a bien voulu m'informer qu'il s'apprêtait à proposer à l'accord du CSA et à l'avis des commissions compétentes des deux Assemblées Jean-Luc Hees pour me succéder à la présidence de Radio France à compter du 12 mai prochain. Sans préjuger des décisions de ces institutions, je lui adresse mes félicitations. Il avait quitté Radio France en mai 2004 à la suite d'un accord amiable. Les termes en ont été scrupuleusement respectés de part et d'autre. La passation des dossiers s'effectuera dans un esprit professionnel, au service de Radio France, à laquelle je reste profondément attaché.

Avant que ne s'achève mon mandat, je voudrais ici vous proposer mon bilan et vous faire part de mes convictions pour faire de Radio France un acteur essentiel du monde numérique.

Au cours des dernières années, Radio France est devenue le premier groupe radiophonique français, passant devant ses concurrents privés sur tous les critères. Ces succès sont dus à votre talent et à votre travail. Ils ont d'autant plus de valeur qu'ils se situent dans un paysage où l'audience globale du média radio a eu tendance à s'effriter. Ils sont le fruit du renouvellement de toutes les grilles, y compris celle du Mouv', qui est en cours. Radio France, plus que tout autre, a su repérer et mettre à l'antenne de nouveaux talents, qu'ils soient journalistes ou producteurs. Tous les personnels d'antenne et ceux de l'administration ont su se mobiliser pour faire une radio résolument moderne.

Ces succès ont été conduits dans le respect scrupuleux des budgets et dans le souci de maîtriser les coûts. La trésorerie au 31 mars s'élève au niveau inégalé de 87 millions d'euros. Cela devrait permettre à Radio France de financer la part qui lui reviendra dans la réhabilitation de la Maison de la Radio, sans obérer le fonctionnement ni le développement des chaînes et des formations musicales. Une négociation serrée a ramené le coût des principaux lots du chantier de 325 à 240 millions d'euros. Cela aboutit au prix très raisonnable de 2.300 euros au mètre carré, comprenant les équipements techniques et la construction du nouvel auditorium de 1.400 places et son orgue.

La réhabilitation de la Maison de Radio France est entrée dans sa phase concrète. Elle durera jusqu'en 2015/2016. Au-delà de la nécessaire mise en conformité aux normes de sécurité, il s'agit de réaliser un outil performant et adapté au monde des médias numériques. Dès 2012, l'avancement du chantier permettra, si cela est confirmé par mon successeur, aux rédactions de France Inter, de France Info et au Multimédia d'être rassemblées dans la même partie du bâtiment, face à la Seine. La proximité de cette échéance devrait être, selon moi, l'occasion de préparer et d'impulser une nouvelle organisation qui rapproche les forces éditoriales. Son objet serait d'affronter une concurrence qui s'annonce redoutable dans le monde de l'information, tout en renforçant la spécificité et la pertinence du service public.

Le dialogue social a été rénové. Un nombre d'accords sans précédent a été signé, portant sur des champs aussi divers que les mécanismes d'augmentation générale des salaires, la protection complémentaire, la formation, les carrières ou la réduction des inégalités entre hommes et femmes, sans oublier le chantier de la "diversité". Une nouvelle possibilité s'offre de renouveler le "contrat social" de Radio France : suite à la récente loi sur l'audiovisuel, le conseil d'administration sera prochainement saisi des conséquences sur les conventions collectives de la dissolution de l'Association des employeurs du service public (AESPA). N'est-ce pas l'occasion de négocier une évolution dans les automatismes de carrières, le paritarisme ou la définition souvent obsolète des métiers ? Ces caractéristiques sont devenues au fil des ans un frein à la capacité collective de placer le service public en tête de la révolution des médias.

Le projet "Horizon 2015", que je remettrai à mon successeur et qu'il lui appartiendra de valider, insistera aussi sur la nécessité de renforcer l'identité de Radio France et la complémentarité de ses chaînes. L'objectif pourrait être de faire de Radio France un "bouquet" proposant une offre globale : "news", culture, musique, proximité locale, jeune, en s'appuyant sur toutes les chaînes, profondément ancrées dans le multimédia, à l'image de cette référence qu'est la BBC.

La convergence numérique ne doit pas être vécue comme une menace, mais comme une opportunité. Radio France doit être présente sur tous les supports appelés à se développer : radio numérique terrestre, téléphones portables, ordinateurs et tous les nouveaux appareils "nomades". Il faut valoriser et rendre disponible et accessible l'offre de Radio France partout dans l'univers numérique, sous des formats et des durées personnalisables par chaque usager.

Enfin, la construction de l'auditorium de Radio France et celle de la Philharmonie de Paris à La Villette offrent une occasion unique aux formations de prendre une place accrue dans la vie musicale française et internationale, en accentuant leurs complémentarités et en élargissant les publics. Il faut saisir cette chance.

Je souhaite un plein succès à mon successeur. Et vous, chers amis de Radio France, j'aurai, avant de partir le 12 mai prochain, l'occasion de vous remercier du bonheur professionnel que vous m'avez apporté pendant ces cinq années.

Jean-Paul Cluzel




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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 09:40

C’est désormais officiel, Jean-Luc Hees deviendra le nouveau patron de Radio France alors que son prédécesseur, Jean-Paul Cluzel, candidat éconduit, laisse une maison en très bon état.


Ce n’était pas un poisson d’avril. Le 1er avril 2009 au matin, le président de Radio France Jean-Paul Cluzel a reçu un coup de téléphone du secrétaire général de l’Élysée Claude Guéant pour l’avertir qu’il ne serait pas reconduit à un second mandat. Un coup de fil confirmé dès le début de la soirée par "Le Monde".


Décision prise

En effet, comme prévu par la nouvelle loi sur l’audiovisuel public, Nicolas Sarkozy a décidé de proposer Jean-Luc Hees au Conseil supérieur de l’audiovisuel pour succéder à Jean-Paul Cluzel le 12 mai 2009. Cette annonce aura lieu dans la journée du 2 avril 2009.

Le CSA devrait entériner cette décision (quel argument recevable pourrait-il sérieusement invoquer contre une nomination présidentielle ?) ainsi que les commissions parlementaires concernées au Parlement (il faut l’absence d’un rejet des trois cinquièmes).

Cette annonce met fin aux nombreuses rumeurs qui fleurissaient ces trois derniers mois.


Beaucoup de succès à l’actif de Jean-Paul Cluzel

Jean-Paul Cluzel avait espéré jusqu’au bout sa reconduction.

Il l’avait encore déclaré le 27 mars 2009 sur Canal Plus en affirmant que les reproches qu’on lui faisait (une malheureuse photo pour le calendrier d’Act’Up et les impertinences de l’humoriste Stéphane Guillon qui tient une chronique quotidienne sur France Inter) étaient très négligeables par rapport aux grands succès qu’il a obtenus en cinq ans de mandat : pacification des relations sociales malgré une gestion plus rigoureuse des deniers de l’État (le budget de Radio France provient essentiellement de la redevance), hausse régulière de l’audience des stations et en particulier de France Inter, mise en ligne d’un site Internet performant pour France Info, préparation de la radio numérique et démarrage du grand chantier de la rénovation de la Maison de la Radio.

Jean-Paul Cluzel, étiqueté chiraquien mais se revendiquant centriste, pourrait penser avec raison que cette décision présidentielle est profondément injuste. Mais les considérations politiques ne récompensent pas toujours (rarement ?) les compétences techniques. Car elles prennent en compte d’autres aspects qui dépassent la gestion même d’un organisme.


Trop d’indépendance ?

Les reproches à propos de Stéphane Guillon sont très significatifs d’ailleurs : on confond souvent l’humour et l’analyse politique (les Guignols de l’Info aussi, qui ont fêté leurs vingt ans). Ce qu’on peut se permettre par l’humour pourrait être odieux par le sérieux d’un éditorial.

La réalité, c’est que Jean-Paul Cluzel se refusait à toute intervention auprès des journalistes. Lui apportait sa vision de la radio et la mettait en œuvre ; les journalistes faisaient leur boulot. C’était peut-être un handicap sous le regard de l’Élysée.

Une indépendance confirmée par cette anecdote qui en dit long : prévu bien avant la polémique sur Dominique Strauss-Khan, un livre coédité par Radio France qui recueille les chroniques de Stéphane Guillon sur Canal Plus est sorti le 19 mars 2009 (juste après le Salon du Livre de Paris). Une date bien mal venue, en pleine polémique et avant la décision présidentielle. Aucun collaborateur n’a osé avertir Jean-Paul Cluzel de cette parution et ce n’est que la veille de la sortie que Stéphane Guillon lui a adressé un exemplaire du livre (au lendemain de son entretien avec Nicolas Sarkozy !).


Quelques imprudences de communication

Jean-Paul Cluzel a commis certainement quelques erreurs de communication depuis de début de l’année. Sa participation imprudente au calendrier d’Act’Up avait surpris la plupart des employés de Radio France alors qu’il pensait l’avoir fait sous le sceau de l’anonymat (ce qui ne l’a pas empêché de l’assumer pleinement). Il a senti la nécessité de plus s’investir dans les médias pour présenter les bons résultats de sa société (il est vrai qu’en grand commis de l’État, Jean-Paul Cluzel est peu connu du grand public).

Le 1er avril 2009 au matin, avant le coup de téléphone fatal, Jean-Paul Cluzel répondait encore aux questions du journal "Le Monde" et avait ironisé, certainement très maladroitement, sur Jean-Luc Hees : « Lui qui est si moderne et dont les capacités stratégiques sont bien connues ? (sourire) Cet homme qui, il y a quelques années lors d’un comité de direction de Radio France, avait déclaré : "L’Internet, c’est la mort de la radio !" ? Moi, je crois au contraire qu’Internet constitue une formidable opportunité à saisir pour notre média. ».

On imagine la tête de Claude Guéant en lisant cette réponse alors que Jean-Luc Hees était considéré comme le candidat de l’Élysée. Peut-être un élément pour précipiter les événements et en finir avec les supputations ? Car le Président de la République devait au départ revoir très prochainement Jean-Paul Cluzel pour lui faire part de sa décision. Un coup de téléphone a semblé maintenant suffisant.


Qui est Jean-Luc Hees ?

Jean-Luc Hees, qui a 57 ans, est un journaliste qui connaît bien la radio publique. Il a été longtemps correspondant de France Inter à Washungton. Il a publié des livres sur la politique américaine qu’il connaît bien comme cette histoire des Présidents américains ou cet essai sur Barack Obama à la suite de ses chroniques dans "Charlie Hebdo".

Ensuite, il présenta longtemps le journal de treize heures sur France Inter, ce qui le fit connaître du grand public.

De 1997 à 2004, Jean-Luc Hees fut directeur de France Inter. Il fut remercié par Jean-Paul Cluzel lorsque ce dernier arriva à la tête de Radio France. Ce sera d’ailleurs avec beaucoup d’amertume qu’il lui laissera les clefs de la maison car il y a eu incompatibilité entre les deux hommes.

Selon Jean-Paul Cluzel, Jean-Luc Hees n’a jamais eu beaucoup de projets pour la radio et n’a pas vraiment montré de réelle vision à long terme.

Depuis deux ans, Jean-Luc Hees assurait sur Radio Classique (la concurrente de France Musique) une émission culturelle "Hees bien raisonnable" puis la tranche matinale.


Hees pion de l’Élysée ?

Le nouveau président de Radio France sera-il un Hees pion de l’Élysée ? Lui-même s’affirme ni de droite ni de gauche, mais il a publié une histoire de la campagne présidentielle de 2007 au titre évocateur : "Sarkozy Président ! Journal d’une élection" (éditions du Rocher).

Il est certain que pour Jean-Luc Hees, cette nomination à un âge déjà avancé de sa carrière constitue en quelques sortes une consécration qu’il ne devra qu’à la seule volonté du Président de la République. Sera-t-il pour autant un relais de l’Élysée auprès des rédactions ? C’est peu probable car lui-même journaliste sait que l’indépendance des journalistes est une donnée ancrée dans leur forte personnalité. Les journalistes l’ont souvent montré : ni allégeance ni rébellion.


Hees, nouveau manager

Ayant accompli la majeure partie de sa carrière à France Inter, Jean-Luc Hees pourrait sans doute bénéficié d’un préjugé favorable de la part des salariés qui préféreraient toujours un personnage maison plutôt que le parachutage d’une personnalité qui ne connaît pas la société (comme par exemple Jean-Marie Cavada).

La nomination d’un journaliste à la tête de Radio France rendra évidemment plus importante encore sa première décision : le choix du prochain directeur général délégué. L’actuel directeur général délégué Martin Ajdari devrait en effet quitter ses fonctions à la fin du mandat de Jean-Paul Cluzel pour en principe devenir directeur général de l’Opéra de Paris auprès de Nicolas Joel (Jean-Paul Cluzel avait été lui-même nommé directeur général de l’Opéra de Paris par Jack Lang en 1992).

La question demeure cependant celle-ci : un simple animateur de radio est-il capable de manager une entité de 4 000 employés dotée d’un budget de 600 millions d’euros ? Nommée à la tête de Radio France par François Mitterrand lors de son accession au pouvoir en 1981, Michèle Cotta, chroniqueuse sur RTL, s’était posé la même question car elle avait connu le même sort et la même angoisse, qu’elle oublia bien vite en devenant dès l’année suivant présidente de la Haute autorité de l’audiovisuel.


Après tout, même sans expérience, cela dépend d’abord de la personnalité.


Bonne route à Radio France !


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (2 avril 2009)


Pour aller plus loin :

Radio France et Jean-Paul Cluzel, nouveau symbole de l’indépendance ?

Jean-Luc Hees nommé PDG de Radio France.

Radio France, le bon élève de l’audiovisuel.

Jean-Paul Cluzel sur Canal Plus.

Rumeurs sur la nomination de Jean-Luc Hees.

Quand Jean-Luc Hees dirigeait France Inter.

La réforme de l’audiovisuel public.




L'ADIEU DE JEAN-PAUL CLUZEL
AUX SALARIES DE RADIO FRANCE




LIRE AUSSI ICI
SUR PHILIPPE VAL
DIRECTEUR DE FRANCE INTER ?










http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=53986

http://fr.news.yahoo.com/13/20090402/tot-nouvel-hees-pris-radio-france-89f340e.html

http://www.lepost.fr/article/2009/04/02/1480724_nouvel-hees-pris-a-radio-france.html

Une de LePost du 2 avril 2009.

http://rakotoarison.lesdemocrates.fr/article-34

http://www.centpapiers.com/nouvel-hees-pris-a-radio-france/6477/

http://www.kydiz.com/article/2222-Nouvel-Hees-pris-a-Radio-France.htm




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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 02:24

(dépêches)




Candidat de l'Élysée, Jean-Luc Hees, est-il l'homme de la situation pour Radio France ?


Publié le 02/04/2009 à 12:34 - Modifié le 02/04/2009 à 13:43 Le Point.fr
Par Emmanuel Berretta

Jean-Luc Hees a été officiellement désigné comme le candidat de Nicolas Sarkozy pour succéder à Jean-Paul Cluzel à la présidence de Radio France © CAPMAN/SIPA

Comme lepoint.fr le révélait dès le 17 mars , Jean-Luc Hees a été officiellement désigné jeudi comme le candidat de Nicolas Sarkozy pour succéder à Jean-Paul Cluzel à la présidence de Radio France. Commence donc pour lui un parcours qui passe par une audition devant le CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) lequel est saisi par le gouvernement officiellement pour "avis conforme". Officieusement, la conformité est à prendre dans l'autre sens : le CSA est prié de se conformer à la décision du président de la République. Et quoi qu'en dise Michel Boyon, le président du CSA, on ne voit pas comment neuf "sages", tous nommés par des politiques, peuvent éventuellement entraver la volonté d'un chef de l'État élu au suffrage universel direct... De ce point de vue, les institutions sont déséquilibrées. Même Dominique Baudis, l'ancien président du CSA, en convient : "Dans ce cas de figure, le CSA n'a aucune légitimité à s'opposer à une décision politique", confiait-il mardi dernier au point.fr.

Jean-Luc Hees affrontera ensuite les commissions compétentes de l'Assemblée nationale et du Sénat. Là, la partie sera plus difficile. Au Parlement, on n'est jamais à l'abri d'une avanie. Pour peu que les élus de la majorité veuillent faire souffler un vent de fronde, la nomination de Jean-Luc Hees peut partir en sucette. Comptons toutefois sur les "whips" à la française, à savoir les présidents de groupe UMP (Jean-François Copé chez les députés et Henri de Raincourt au Sénat) pour tenir leurs troupes et éviter qu'une majorité des 3/5 se constitue pour écarter le candidat pressenti. Mais au Sénat, l'UMP n'est pas majoritaire et devra composer avec les centristes du RDSE (Rassemblement démocratique et social européen). Christine Albanel est bien placée pour savoir à quel point ceux-ci sont habiles à obtenir une contrepartie quand il s'agit de mêler leurs voix à celles de l'UMP. Interrogé par lepoint.fr sur l'opportunité de nommer Jean-Luc Hees à Radio France, Jean-François Copé déclarait le 16 mars : "Je n'ai aucun avis sur lui car je ne l'ai jamais rencontré de ma vie."

Quinze mois de négociations syndicales devant lui

Mettons que Jean-Luc Hees traverse sans encombre cette route semée d'embuches. Dans quelle situation cet ancien cadre de France Inter va-t-il retrouver la Maison ronde ? Jean-Paul Cluzel, le président sortant, n'a pas manqué de mérites en renouvelant les voix (Nicolas Demorand et Isabelle Giordano sur France Inter, Ali Badou sur France Culture...) qui ont permis à France Inter et à France Culture de se propulser à des niveaux d'audience enviables. Malheureusement pour Jean-Luc Hees, la paix sociale dans une maison où les syndicats sont prompts à s'enflammer reste à reconstruire. En effet, l'adoption de la loi audiovisuelle a eu pour conséquence de faire tomber la fameuse convention collective de l'audiovisuel public ( voir la liste des avantages en cliquant ici ), négociée, en 1982, au début du septennat de François Mitterrand (poussé par les communistes présents dans son premier gouvernement) quand celui-ci se montrait encore généreux avant le tournant de la rigueur... La renégociation de cette convention va plonger Jean-Luc Hees dans des tracas que le malheureux n'imagine même pas ! Il en a pour 15 mois. Gageons que la machine à tracts va fonctionner à plein régime à Radio France... Ces moindres dépenses présidentielles seront scrutées minutieusement et aussitôt ébruitées en cas d'excès.

Est-il taillé pour les négociations syndicales ? Son parcours de journaliste culturel ou de correspondant à l'étranger à Washington n'en fait pas, a priori , un négociateur né. Mais c'est à lui de savoir s'entourer des compétences idouanes. Et c'est sur ce critère et uniquement sur celui-ci qu'il faudra le juger. Donc, à ce stade, les moqueries sur ses "incompétences administratives" qu'on entend ici ou là sont un peu faciles...

La laisse du politique sera-t-elle lâche ou tendue ?

Reste pour lui à gérer l'épineux dossier de sa relation aux politiques. Désigné par Nicolas Sarkozy - qu'il a rencontré en tête à tête -, peut-il développer une ligne éditoriale autonome du pouvoir en place, d'autant qu'il pilotera Radio France lors de la prochaine campagne présidentielle ? À l'Élysée, autant le dire sans détour, le climat "anti-UMP" qui règne au sein de France Inter n'a pas facilité la vie de Jean-Paul Cluzel. Pour autant, le chef de l'État a bien conscience qu'il ne transformera pas France Inter en une officine de son parti politique... La rédaction ne l'admettrait pas et les auditeurs non plus. "Nous souhaitons que France Inter se désectarise", glissait en aparté au point.fr il y a quelques semaines un proche conseiller du président de la République. On peut être de gauche et ouvert à d'autres idées. C'est une question d'équilibre. Ça, Cluzel n'a pas réussi à le faire." La place accordée à l'humoriste Stéphane Guillon sera sans doute débattue. Jean-Luc Hees ne passe pas pour particulièrement "liberticide". Son passé d'ancien patron de France Inter (1997-2004) plaide plutôt en sa faveur. C'est grâce à lui que furent mises à l'antenne quelques "langues de vipères", telles Pascale Clark, Stéphane Bern, Frédéric Bonnaud, Philippe Val...

Les chantiers de l'avenir

Enfin, Jean-Luc Hees va se coltiner de nombreux chantiers techniques et stratégiques : Radio France a besoin d'une stratégie dans le numérique qui va être la grande affaire de demain. La RNT (Radio numérique terrestre) permettra une meilleure couverture du pays et de mêler des données au signal sonore. L'avantage que Radio France tirait de sa couverture exceptionnelle du territoire va s'effriter... Hees devra également aborder le dossier du Mouv', la radio "jeun's" du groupe public, dont la localisation (absurde) à Toulouse entraîne une série d'inconvénients (surcoût des déplacements Paris-Toulouse, vieillissement des équipes...) que Jean-Paul Cluzel avait sériés mais pas eu le temps de réparer. Quant à la gestion des quatre formations musicales de Radio France (deux orchestres symphoniques qui ont tendance à se marcher dessus, un choeur et la maîtrise), elle exige des compétences spécifiques et doivent s'inscrire dans une politique musicale globale repensée depuis le ministère de la Culture. C'est d'ailleurs ici que le bât blesse : Jean-Luc Hees a reçu la semaine dernière un appel amical de Christine Albanel, la ministre de la Culture, qui venait prendre contact avec son futur interlocuteur. Jean-Luc Hees est resté très froid. Il estime qu'il n'a de compte à rendre qu'à Nicolas Sarkozy. Christine Albanel en est froissée. Et en plus, elle a su par une indiscrétion ce que Jean-Luc Hees médisait dans son dos... Ça commence mal !



Sarkozy étrenne ses nouveaux pouvoirs en proposant Hees à la tête de Radio France


Politique
Publié le 02/04/2009 à 11:19 - Modifié le 02/04/2009 à 14:03 AFP

Nicolas Sarkozy a étrenné ses nouveaux pouvoirs en matière d'audiovisuel public, en proposant le journaliste Jean-Luc Hees pour diriger Radio France et succéder à Jean-Paul Cluzel, a annoncé ce dernier, dont le mandat expire le mois prochain.

Nicolas Sarkozy a étrenné ses nouveaux pouvoirs en matière d'audiovisuel public, en proposant le journaliste Jean-Luc Hees pour diriger Radio France et succéder à Jean-Paul Cluzel, a annoncé ce dernier, dont le mandat expire le mois prochain.

"Le président de la République a bien voulu m'informer qu'il s'apprêtait à proposer à l'accord du CSA, et à l'avis des commissions compétentes des deux Assemblées, Jean-Luc Hees pour me succéder à la présidence de Radio France à compter du 12 mai", écrit M. Cluzel, 62 ans, dans une lettre au personnel du groupe, reproduite jeudi par Le Monde.

"Sans préjuger des décisions de ces institutions, je lui adresse mes félicitations", poursuit M. Cluzel, à la tête de Radio France depuis 2004.

L'Elysée n'avait fait aucun commentaire jeudi en milieu de journée.

La nouvelle loi sur l'audiovisuel, promulguée début mars, prévoit un nouveau mode de nomination pour les présidents des groupes audiovisuels publics. C'est désormais au pouvoir exécutif de proposer un nom au Conseil supérieur de l'audiovisuel, qui doit donner un avis conforme, puis aux commission parlementaires compétentes qui doivent réunir une majorité des 3/5 pour refuser cette candidature. Le CSA était auparavant directement responsable de ces nominations.

Jean-Luc Hees, 57 ans, sans étiquette politique de l'avis de ces anciens collaborateurs, a été une des voix de France Inter pendant 30 ans et a dirigé cette station à partir de 1997 avant d'en être débarqué en 2004 à l'arrivée de M. Cluzel.

Haut fonctionnaire qui a dirigé aussi bien Radio France International que l'Opéra de Paris, Jean-Paul Cluzel était candidat à sa succession, et pouvait faire valoir des taux d'audience en hausse récente sur la radio phare du groupe, France Inter, et notamment sur la très stratégique tranche matinale. "Je me suis battu jusqu'à la dernière minute", a-t-il confié jeudi à l'AFP.

Le patron de Radio France, qui ne fait pas mystère de son homosexualité, avait reconnu le mois dernier "une erreur d'appréciation" pour avoir posé torse nu et déguisé en catcheur pour un calendrier au profit de l'association de lutte contre le sida Act Up.

Selon Le Canard Enchaîné, Nicolas Sarkozy aurait vivement critiqué Jean-Paul Cluzel, le 27 février en petit comité, notamment à propos de ces photos et des chroniques acerbes de l'humoriste Stéphane Guillon.

Selon le site internet de Télérama, M. Cluzel a appris mercredi le choix présidentiel lors d'un appel téléphonique de Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, alors même qu'il accordait une interview à l'hebdomadaire culturel.

Le ton de l'interview avait alors changé, et M. Cluzel avait aussitôt revendiqué laisser à son successeur "une maison en très bonne santé".

Mais Jean-Paul Cluzel estime aussi dans cette interview "avoir sans doute eu le tort de ne pas rencontrer suffisamment le président de la République" pour faire valoir son bilan.

"On voit bien l'esprit parfaitement compréhensible dans lequel souhaite travailler le président de la République. C'est d'avoir une totale confiance entre les responsables d'entreprises publiques et lui même car il souhaite avoir à la SNCF ou à Radio France des personnes avec lesquelles il puisse établir une relation plus directe", a déclaré M. Cluzel jeudi à l'AFP.




France Télévisions, Radio France : les avantages des journalistes remis en cause


Publié le 30/03/2009 à 10:17 - Modifié le 30/03/2009 à 10:22 Le Point.fr
Par Emmanuel Berretta

Les salariés du service public ont obtenu 5 jours de congés en plus des 25 jours ouvrés par an.

Coup sur coup, à France Télévisions et à Radio France, la convention collective de l'audiovisuel public est tombée. C'est la conséquence directe de la loi audiovisuelle dont l'un des objectifs vise à regrouper les 42 filiales de France Télévisions en une "entreprise unique" dont les avantages sociaux doivent être renégociés (ainsi que près de 250 accords d'entreprise !). Par ricochet, la dissolution législative des sociétés France 2, France 3 et RFO a conduit à la dissolution de l'AESPA (Association des employeurs de l'audiovisuel public) qui comprenait également Radio France, l'INA et RFI. L'AESPA étant défunte, il ne fait guère de doute que le pdg de Radio France, Jean-Paul Cluzel, dénoncera à son tour la convention collective de l'audiovisuel public. La loi donne 15 mois aux partenaires sociaux pour négocier une nouvelle convention. Faute d'accord, les salariés de l'audiovisuel public se verront appliquer le minimum légal.

Pour comprendre l'enjeu, énumérons les avantages sociaux de la convention collective dont bénéficient les salariés au-dessus du minimum légal. D'abord, en termes de primes et indemnités, les employés de France Télévisions et Radio France bénéficient d'une somme d'argent en cas de mariage et de naissance. Il existe également une prime de fin d'année, une prime de risque, d'exploit et un supplément familial. Quand un salarié en remplace un autre dont le salaire est supérieur, le remplaçant se voit verser une indemnité d'au moins 7,5 % du salaire de base. La prime d'ancienneté augmente de 5 % tous les 5 ans au lieu de 2 % dans le régime général des journalistes. Après huit ans d'ancienneté, les salariés possèdent 5 jours de congés supplémentaires. Les conjoints qui sont dans la même entreprise ont le droit aux congés simultanés. Les fêtes religieuses juives et musulmanes offrent des autorisations d'absence.

Des congés exceptionnels en cas de décès, adoption, légitimation...

Lors du passage de 40 à 39 heures en 1982, les salariés du service public ont obtenu 5 jours de congés en plus des 25 jours ouvrés par an. En cas de travail de nuit, la compensation est de 20 % au lieu de 15 % dans le régime général. Pour ceux qui sont présents les jours fériés, il existe un repos compensateur de 15 jours ouvrés par an (travaillés ou pas).

La convention collective prévoit aussi des cas de congés exceptionnels : 3 jours en cas d'adoption ou de légitimation, 5 jours en cas de décès d'un conjoint ou concubin, 5 jours en cas de décès d'un enfant. Et si besoin, deux jours supplémentaires si l'événement se tient hors de la métropole. Les employés ont également le droit à 7 jours supplémentaires (mais cette fois sans solde). Les parents qui élèvent leur enfant seul peuvent prendre leur demi-journée le jour de la rentrée scolaire. En cas de maladie des enfants, les salariés peuvent s'absenter 6 jours (pour un enfant), 9 jours (pour deux enfants) et 12 jours (pour 3 enfants).

La réintégration garantie après exercice d'un mandat parlementaire

Les collaborateurs du service public peuvent prendre deux ans renouvelables de congés sans solde et jusqu'à six mois, ils ont l'assurance de retrouver l'emploi précédemment occupé. En cas de détachement pour exercer un mandat parlementaire, la garantie de réintégration en résidence est assurée, et l'ancienneté dans la maison conservée.

Le salarié de Radio France ou France Télévisions muté dans les DOM-TOM a 20 jours de frais de transport mobilier, des nuitées d'hôtel et la couverture de ses frais de restaurant. Il perçoit en outre une indemnité d'installation.

Possibilité de congés sans solde pendant 3 ans

En cas de maladie, l'intégralité du salaire est versée durant les trois premiers mois, puis réduite de 50 % les trois mois suivants. La même garantie est valable pour ceux qui partent en cures thermales.

Dans le cas où survient un accident du travail ou une maladie professionnelle, la rémunération est intégralement versée pendant deux ans, puis à 50 % l'année suivante (le supplément familial est maintenu). Si le travailleur est affecté d'une incapacité permanente, il possède un droit de reclassement prioritaire. En cas d'inaptitude au travail, la convention collective prévoit la possibilité d'un congé sans solde de 3 ans, ou un temps partiel de 3 mois renouvelables deux fois. Dans le régime général, l'employeur peut licencier le journaliste inapte au travail.

Ceux qui sont envoyés en mission dans les pays à risque ont le droit à un examen médical préalable. En cas de décès d'un journaliste durant son activité ou durant ses congés, ses héritiers perçoivent une allocation de 9 mois de salaire en plus des capitaux de la CNRCP.

10 fois le salaire mensuel pour un journaliste mort sur le terrain

Le service public audiovisuel couvre généreusement les risques exceptionnels des journalistes envoyés en "zone d'émeutes", en "zone de guerre", dans les régions touchées par une "épidémie", en cas de reportage sous-marin, de spéléologie ou de haute montagne, ou dans des "contrées peu explorées" (comme la jungle amazonienne ou l'Arctique), de même qu'en cas "d'essai d'engin". Si dans toutes ses situations, le journaliste décède ou subit une incapacité totale permanente, l'employeur couvre le risque pour un capital égal à 10 fois le salaire annuel. Pour tous les autres cas d'accident du travail, le capital est égal à cinq fois le salaire annuel, sans compter les frais de rapatriement. Quand l'invalidité est partielle, le capital versé dépend du taux d'invalidité.

Dans le cas d'un licenciement, le préavis est de trois mois (contre deux dans le régime général) et durant le préavis, l'autorisation d'absence est de 70 heures par mois (contre 50 heures dans le régime général). L'indemnité de licenciement est majorée en fonction de l'ancienneté (entre 4/12e et 7/12e du salaire annuel). En cas de départ à la retraite, le régime général ne prévoit aucune indemnité. Mais dans l'audiovisuel public, le retraité a droit à une somme (de un à quatre mois de salaire) après 20 ans d'ancienneté. Si le montant annuel de la retraite est inférieur à 60 % des 12 derniers mois, une compensation est également versée.

Des syndicats inquiets pour leurs avantages

Les syndicats sont très inquiets quant à leurs propres droits. À commencer par le paritarisme qui oblige l'employeur à consulter les syndicats lorsque des postes deviennent vacants et à devoir débattre avec eux des mobilités et des promotions. Idem pour les sanctions disciplinaires, les recrutements externes et les licenciements. De même que les syndicalistes ont le droit à des absences rémunérées lors des congrès ou des réunions syndicales à l'échelon national sans aucune limitation (c'est l'article 3-5 de l'avenant audiovisuel public).

Voici donc ce qui va devoir être renégocié tant à France Télévisions qu'à Radio France. Bon courage !

43 COMMENTAIRE(S)
sam-jm
Trop, c'est trop
mardi 31 mars | 15:16
Avons-nous besoin d'autant de radios et de chaînes de TV gérées (si mal) en principal, avec l'argent des contribuables ? Quelle différence entre ces radios et ces chaînes TV publiques et le privé ? En ce qui concerne FR3, il conviendrait de la rebaptiser CGT3, ce serait plus honnête.

jibe
Pas exact
mardi 31 mars | 15:15
Les journaliste de l'audiovisuel public dépendent de la seule convention collective nationale de travail des journalistes, qui comporte quelques articles qui leur sont spécifiques mais pas les avantages que vous prétendez. Renseignez-vous mieux !

alban 54
Merci, M. Berretta
mardi 31 mars | 14:55
Voici un vrai article, sans parti pris, de l'information pure. Il semble en effet que la négociation va être serrée. On note que là aussi, les syndicats ont leur mot à dire pour les remplacements, les embauches... comme pour le syndicat du livre. Ainsi, les français qui parlent d'une information à la botte de Sarko, et les moutons qui surenchérissent et phantasment sur cette désinformation, ceux-là savent aujourd'hui que les médias audiovisuels et écrits sont de fait depuis des décennies "contrôlés" par les syndicats. Remettre ce système en cause, c'est-à-dire amener un peu d'impartialité et de neutralité dans le système, cela s'appelle, selon M. Aubry, porter atteinte aux libertés fondamentales. CQFD. On est au moins sûrs d'une chose, il y aura grève sur les chaînes publiques ! Ce qui serait bien, M. Berretta, c'est un article dans Le Point faisant une étude comparative des avantages divers et variés des régimes spéciaux, en regard du régime général. Au moins, on comprendrait mieux de quoi N. Sarkozy parlait, et cela ouvrirait les yeux des Français lambda qui payent sans savoir, et trouvent des excuses, notamment aux fonctionnaires. Une dernière remarque : certains s'étonnent du ton de la majorité de la presse (parlée ou écrite) vis-à-vis de Sarko... maintenant, ils se poseront moins de questions. Merci encore...

Teepeec
Informations pertinentes
mardi 31 mars | 13:41
Bravo pour ces informations ! C'est du vrai travail d'investigation journalistique. Après chacun peut se forger son opinion. Effectivement, quand on apprend que les syndicats donnent un avis paritaire sur le recrutement et avancement des salariés de France Télévisions et Radio France, on comprend mieux la raison du ton politique de ces entités. En tant que citoyen contribuable, je souhaite que tout cette opacité insidieuse cesse et que l'on sache si l'on écoute et regarde une émission objective ou orientée. Il sera très dur pour la France de se relever de ces 50 dernières années d'intrication politico-syndicales. Les Français ont besoin d'informations qualitatives de ce type pour mieux connaitre le système dans lequel ils vivent, et comprendre le décallage avec le discours officiel.

YF
Pseudo-avantage
mardi 31 mars | 12:46
Pour info, à ancienneté équivalente, quand un journaliste de TF1 gagne 3 000 euros nets par mois, un journaliste de France 2 en gagne 2 400, un journaliste de France 3 en gagne 2 100. Lorsqu'on prend ensuite les journalistes vedettes, je vous laisse méditer sur le salaire des uns et des autres : * Ferrari (TF1) 70 000 euros mensuels * Pernault (TF1) 50 000 euros mensuels * Chazal (TF1) 25 000 euros mensuels * Pujadas (France 2) 12 000 euros mensuels Sources : Quid, L'Express, VSD.

nila
@Poupoule
mardi 31 mars | 11:28
Il ne faut pas parler de ce qu'on ne connaît pas, d'abord. Si les documentaires vous ennuient, allez sur M6. Et de plus, si ce que vous dites était vrai, je ne vois pas où est le problème. La télé ne doit être faite que pour les jeunes dans votre genre ?

Mumus
Nid de frelons
mardi 31 mars | 09:58
C'est un véritable coup de pied dans un nid de frelons et la bataille va faire rage ; ces "salariés" super protégés et nantis bénéficient d'avantages hors normes. D'aucun prétendent qu'ils ont été conquis par la "lutte" ; mais quelle lutte ? Il s'agit plutôt de complicité des gouvernances socialistes, qui ont ainsi plombé le service public pour leur cause et leurs militants, idem pour l'éducation nationale ; moi j'appelle cela de l'abus de biens sociaux.

gerardclermont
Faveurs au frais du contribuable !
mardi 31 mars | 09:09
Le contribuable est la vache à lait de France télévision. Il serait temps que les journalistes de ces entreprises soient traités comme leurs collègues et non comme des privilégiés. Le journaliste de France Télévision est-il supérieur à celui de M6 ? Mme Pulvar est-elle supérieur à L. Lagache ? Certainement pas. Stop aux faveurs et avantages payés par le contribuable !

ouaf ouaf
La fourmilière
mardi 31 mars | 08:30
Quand on lit l'article, on constate qu'il est tellement facile de faire des discours de gauche avec de tels avantages. Les donneurs de leçon sont toujours du même bord, et toujours aussi hypocrites. Il est aisé désormais de comprendre pourquoi l'augmentation continuelle de la redevance TV, de l'attitude de Mamère et Bayrou. NS a donné un vrai coup de pied dans cette fourmilière de bobos privilégiés et coûteux !

tarass74
C'est l'hôpital qui se f... de la charité
mardi 31 mars | 08:10
Nos chers journalistes (chers, dans les deux sens du terme) nous bassinent les oreilles avec les privilèges et avantages que s'octroient les grands patrons (40 en France) ainsi que les banquiers... ils feraient bien, nos chers journalistes, de balayer devant leur porte ! quand on connaît les conditions de travail et de rémunération de certaines administrations, nos chers journalistes feraient mieux d'annuler tous leurs privilèges et avantages sociaux ! il est tellement plus simple de s'occuper des affaires de son voisin ou de son prochain ! Faites comme je dis, ne faites pas comme je fais !




INFO LEPOINT.FR - Pour Radio France, le candidat de Sarkozy est Jean-Luc Hees

Publié le 17/03/2009 à 12:00 - Modifié le 18/03/2009 à 08:21 Le Point.fr
Par Emmanuel Berretta

Nicolas Sarkozy aurait proposé au journaliste Jean-Luc Hees de postuler à la présidence de Radio France © CAPMAN/SIPA

L'affaire semble conclue : Nicolas Sarkozy aurait proposé au journaliste Jean-Luc Hees de postuler à la présidence de Radio France. Et celui-ci a accepté. Pour Jean-Paul Cluzel, l'actuel président dont le mandat arrive à terme en mai, le choix du chef de l'État est cruel. Jean-Luc Hees avait été, en 2004, écarté de France Inter par... Jean-Paul Cluzel. À l'époque, pour justifier sa décision, ce dernier avait avancé des résultats d'audience défaillants. Il avait remplacé Jean-Luc Hees par l'un de ses fidèles lieutenants, Gilles Schneider.

Jean-Luc Hees, 57 ans, actuellement à l'antenne de Radio Classique, la radio de Bernard Arnault - pdg de LVMH et ami du Président -, correspond au profil dessiné par Nicolas Sarkozy dans l'avion qui le ramenait du G20 à Rome : "un journaliste ni de droite ni de gauche". Il s'est tenu, en effet, tout au long de sa carrière, entamée en 1972 au sein de l'ORTF, loin de toute chapelle politique. Son terrain de prédilection se situe plutôt aux États-Unis, qu'il connaît bien pour avoir été correspondant de France Inter à Washington. On ne lui connaît qu'un seul ouvrage de politique intérieure : Sarkozy président ! Journal d'une élection (éditions du Rocher), un regard assez neutre sur la présidentielle d'où perce, parfois, une certaine admiration pour l'énergie et le toupet du candidat Sarkozy.

Un parcours du combattant avant d'être nommé

Il sera le premier postulant à se soumettre à la procédure de nomination telle que définie dans la loi audiovisuelle promulguée le samedi 7 mars 2009. Dans un premier temps, il sera entendu par le Conseil supérieur de l'audiovisuel, auquel il présentera un projet pour Radio France. Les Sages voteront ensuite à bulletin secret à la majorité simple sur la candidature de Jean-Luc Hees. Si le vote est négatif, son chemin s'arrête là et Nicolas Sarkozy devra proposer aux Sages un autre candidat. Un scénario toutefois assez improbable...

Si le CSA approuve la candidature de Jean-Luc Hees, celui-ci sera ensuite auditionné par chacune des commissions compétentes de l'Assemblée nationale et du Sénat. Chacune délibérera et procédera à un vote. Si aucune majorité qualifiée (3/5) ne s'oppose à sa nomination, il sera alors nommé par décret lors du conseil des ministres suivant. Le décret sera assorti d'un rapport dans lequel le conseil des ministres justifiera son choix.

Le nom de Jean-Luc Hees ne devrait pas soulever de polémiques à Radio France tant l'héritage de l'ancien patron d'Inter (1997-2004) en fait le contraire d'un apparatchik. C'est grâce à lui que furent mises à l'antenne les voix de Pascale Clark, Stéphane Bern, Frédéric Bonnaud, Philippe Val...





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1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 20:24

(dépêches)


Radio France : Cluzel remercié, Hees pour le remplacer

LEMONDE.FR | 01.04.09 | 19h27  •  Mis à jour le 01.04.09 | 20h15

Jean-Paul Cluzel, PDG de Radio France, ne sera pas reconduit à la fin de son mandat à la mi-mai. L'Elysée l'annoncera, jeudi 2 avril, dans un communiqué et proposera le nom de Jean-Luc Hees au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) pour le remplacer. M. Cluzel a été averti de cette décision mercredi matin par un coup de téléphone de Claude Guéant, le secrétaire général de l'Elysée. Le 17 mars, l'actuel PDG de Radio France avait été reçu par Nicolas Sarkozy, qui avait laissé "les choses en suspens" concernant son éventuel renouvellement.

Pour être nommé, M. Hees devra passer plusieurs étapes, comme le prévoit la nouvelle loi sur l'audiovisuel public. Il sera d'abord entendu par le CSA, auquel il présentera un projet pour Radio France. Les "Sages" voteront ensuite à bulletin secret à la majorité simple sur sa candidature. Si le vote est négatif, M. Hees n'aura aucun recours et M. Sarkozy devra proposer un autre candidat. Si le CSA approuve la candidature de M. Hees, celui-ci sera ensuite auditionné par chacune des commissions compétentes de l'Assemblée nationale et du Sénat, qui délibéreront et procéderont à un vote. Si aucune majorité qualifiée (trois cinquièmes) ne s'oppose à sa nomination, il sera alors nommé lors du conseil des ministres suivant.

Agé de 57 ans, M. Hees, qui a une longue carrière à la Maison de la radio, où il est entré en 1972, avait été évincé en 2004 par M. Cluzel, lors son arrivée à la présidence de Radio France. Longtemps correspondant aux Etats-Unis, il anima ensuite plusieurs émissions culturelles sur la radio publique avant d'être nommé directeur de France Inter entre 1997 et 2004. Actuellement, M. Hees anime une émission sur Radio Classique.

Daniel Psenny




Jean-Paul Cluzel : "Mon bilan à la tête de Radio France est positif"

LEMONDE.FR | 01.04.09 | 10h03  •  Mis à jour le 01.04.09 | 19h54

Cette interview a été réalisée avant que Jean-Paul Cluzel ne soit informé de sa non-reconduction à la tête de Radio France.

Jean-Paul Cluzel, vous êtes l'actuel PDG de Radio France. Vous militez pour un nouveau mandat, mais le président de la République va sans doute nommer prochainement Jean-Luc Hees à votre place. Comment vivez-vous cette situation ?

Aucun combat n'est perdu avant la fin de la bataille ! Mon bilan est positif, tant sur le plan des audiences que dans le domaine social et financier. Le groupe Radio France est redevenu le premier du pays alors qu'il était en troisième position lors de mon arrivée il y a cinq ans.

Estimez-vous Jean-Luc Hees capable de gérer une maison aussi complexe ?

Lui qui est si moderne et dont les capacités stratégiques sont bien connues ? (sourire) Cet homme qui, il y a quelques années lors d'un comité de direction de Radio France, avait déclaré : "L'Internet, c'est la mort de la radio !" ?

Moi, je crois au contraire qu'Internet constitue une formidable opportunité à saisir pour notre média. Nous devons nous adapter à cette réalité. Ce dossier est déjà bien enclenché et j'exposerai prochainement aux responsables de l'Etat un dossier complet sur cette problématique.


Le Président de la République, que vous avez rencontré mi-mars, vous a t-il expliqué son choix de ne pas renouveler votre mandat ?

Non. Nous avons parlé de principes qui nous sont chers, ceux d'Hubert Beuve-Méry qui soulignait qu'une information se doit d'être honnête, précise et vérifiée. Ce que le Président reproche aux médias en général, pas à Radio France en particulier, c'est de ne pas être assez strict sur ces principes. Il estime également que certains journalistes et humoristes manquent parfois de respect à celles et ceux qui dédient leur vie au bien public. C'est un reproche parfois recevable.

Stéphane Guillon travaille sur l'une de vos antennes. Vous ne vous êtes pas senti visé par ce reproche ?

Le problème vient de la distinction qui n'est pas toujours nette à la radio entre journaliste et humoriste. L'auditeur, qu'il soit simple citoyen ou Président de la République, peut être tenté de faire l'amalgame entre un éditorial politique et le billet d'humeur parfois excessif qui le suit.

Nicolas Sarkozy ne vous a pas adressé de reproches précis ?

Nous avons eu une discussion sérieuse entre gens sérieux ! Nous avons parlé de Pierre Desproges puis le Président a évoqué L'Oreille en coin, émission qui l'a visiblement marqué. Il m'a enfin dit que l'on se reverrait rapidement pour qu'il me fasse part de sa décision.

De quoi êtes-vous le plus fier après cinq à la tête de Radio France ?

D'une atmosphère sociale pacifiée, de chantiers en mouvements et bien sûr d'audiences positives. Les grilles de nos sept stations ont été pour certaines profondément modifiées, et le public a approuvé ces changements.

France Info dispose désormais d'un site internet digne de ce nom, Inter a évolué par petites touches, Culture reste un formidable réservoir de jeunes talents et sa grille est plus lisible, France Bleu a changé son rythme, adopté un ton plus pro et gagné 1 % d'audience en quelques mois.

FIP se porte historiquement bien et attend beaucoup du numérique. Concernant France Musique, la station doit affronter une concurrence redoutable avec Radio Classique. Son audience actuelle, autour de 1,5 %, n'est pas à la hauteur de ses qualités.

Reste Le Mou'v, station qui doit désormais viser les 18-30 ans et qui bénéficiera d'une nouvelle grille en septembre.

Propos recueillis par Alain Constant




Frédéric Schlesinger, directeur de France Inter

"Une radio de gauche, cela me fait rire"

LE MONDE | 01.04.09 | 07h51

Frédéric Schlesinger, vous êtes directeur de France Inter. Certaines chroniques de Stéphane Guillon provoquent la colère de responsables politiques. Quelle est votre position sur ce sujet ?

Guillon est à l'antenne pendant trois minutes. Après lui, l'invité politique dispose de quarante minutes. Guillon ne me fait pas rire tous les jours, il se plante de temps en temps. Et alors ? Inter propose plus d'une cinquantaine d'émissions différentes et reste une vraie station généraliste.

La récente chronique de Guillon sur DSK a pris une ampleur inattendue. Comment l'expliquez-vous ?

Les radios privées sont ravies des polémiques qui peuvent naître autour d'Inter, surtout en cette période électorale ! On oublie que sur RTL, Laurent Gerra a eu des mots terribles pour DSK, tout comme Nicolas Canteloup sur Europe 1 à propos de Martine Aubry. Cela étant dit, je ne suis pas choqué lorsque le président de la République se plaint d'une chronique. Chacun est libre d'apprécier ou pas nos programmes. L'important pour les 500 professionnels qui travaillent sur Inter, c'est d'être fiers de cette station. Je crois que c'est le cas.

France Inter est-elle en lutte contre le pouvoir en place ?

Le fait que Nicolas Sarkozy soit au pouvoir n'a rien à voir avec les succès d'audience de la station. Depuis mai 2006, Inter a gagné environ un demi-million d'auditeurs. Toutes les tranches horaires ont progressé en audience. Sur notre antenne, les débats sont contradictoires et les opinions variées. Un exemple ? Nos trois chroniqueurs économiques : Bernard Maris (6 h 50) de Charlie Hebdo, Dominique Seux (7 h 20) des Echos et Philippe Lefébure (7 h 48) se succèdent sans se marcher dessus. Lorsque j'entends dire qu'Inter est une radio de gauche, cela me fait rire. Ces dernières années, nous avons réussi à gommer le côté un peu gris de cette station de service public. Nous avons ouvert les fenêtres, investi tous les domaines culturels. A mes yeux, Inter est une véritable radio alternative, autrement dit différente des autres. Ce n'est pas une radio rebelle comme j'ai pu l'entendre, mais plutôt impertinente. Inter n'attaque pas le pouvoir mais elle est sans concession face à tous les pouvoirs. Et les responsables politiques n'ont pas peur de venir parler chez nous !

L'importance des chroniques humoristiques est-elle une nouveauté sur votre antenne ?

Inter n'a pas le monopole de l'humour, mais il existe une vieille tradition : Pierre Desproges et Luis Rego dans "Le Tribunal des flagrants délires" allaient très loin. Dans un autre style, "L'Oreille en coin" a marqué les esprits. Aujourd'hui, outre les chroniques de Guillon ou Porte, une émission comme "Panique au Mangin Palace" perpétue à sa façon cette tradition.

Propos recueillis par Alain Constant
Article paru dans l'édition du 22.03.09

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30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 14:51

(dépêche)


deportebane | 12 mars, 2009 20:28

RADIO FRANCE INTERNATIONALE CONDAMNEE POUR LE SCANDALEUX LICENCIEMENT D’ALAIN MENARGUES

Publié le 10-03-2009

La cour d’appel de Paris vient de condamner Radio France Internationale (RFI) à verser des centaines de milliers d’euros d’indemnités au journaliste Alain Ménargues, licencié en 2004 parce qu’il avait osé rappeler une évidence, le caractère raciste de l’Etat d’Israël.

Alain Ménargues était directeur-général adjoint de RFI en octobre 2004, lorsqu’une campagne vénimeuse fut lancée contre lui par le lobby sioniste, qui disposait déjà, à cette époque, de puissants relais à l’intérieur de la station. Le responsable de la communication de RFI, par exemple, est l’un des animateurs de l’Association pour le Bien-Etre du Soldat Israélien, spécialisée dans la collecte d’argent pour l’armée israélienne.

Le crime de Ménargues ? Avoir rendu compte, de longue date, des crimes de l’armée israélienne au Proche-Orient, que ce soit dans ses reportages ou dans ses livres. Alain Ménargues connaît bien la région, pour avoir été notamment correspondant de Radio-France à Beyrouth pendant de nombreuses années.

Alain Ménargues a ainsi révélé, dans son livre « Les secrets de la guerre du Liban », comment, lors du massacre des Palestiniens à Sabra et Chatila en 1982 à Beyrouth, l’armée israélienne ne s’était pas contentée de fournir un soutien logistique à ses supplétifs des milices phalangistes (fascistes) libanaises, mais qu’elle avait aussi participé, directement, aux éxécutions sommaires de civils palestiniens désarmés.

Dans un autre livre, « Le Mur de Sharon », paru en 2004 (avant d’être mis sous le boisseau), Ménargues explique, entre autres, comment l’idéologie sioniste fondatrice de l’Etat d’Israël conduit inexorablement à une politique d’exclusion des populations non juives, palestiniennes.

L’accusation d’antisémitisme fut alors brandie, terrorisant les plus pleutres des journalistes de RFI, c’est-à-dire pas mal de monde quand même, et Ménargues fut promptement viré. Depuis lors, les éliminations ou mises à l’écart des émissions ou éléments suspects se sont succédées à RFI, dont la direction, confiée à Ockrent, la femme du ministre des Affaires étrangères Kouchner, licencie maintenant par charettes entières.

Alain Ménargues avait rapidement porté plainte, devant le tribunal des Prud’hommes, pour ce licenciement abusif. Il avait perdu.

Mais cinq ans après les faits, la Cour d’appel de Paris vient d’inverser le jugement de première instance, et nous ne pouvons que nous en féliciter.

Elle a jugé qu’il n’y avait pas de cause réelle et sérieuse au renvoi d’Alain Ménargues. En conséquence, elle a condamné RFI à payer à Alain Ménargues, outre ses indemnités conventionnelles de licenciement -qui dépassent un mois de salaire par année de présence chez les journalistes professionnels-, une somme de 200.000 euros de dommages et intérêts.

Alain Ménargues est actuellement journaliste indépendant et écrivain installé au Caire.

CAPJPO-EuroPalestine

Posté dans Le nettoyage ethnique de la Palestine, antisionisme, Palestine vaincra, Le despotisme talmudique, RFI, D’ALAIN MENARGUES . Commenter: (0). Rétroliens:(0). Permalien




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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 08:49

(dépêche)


Radio France - Jean-Paul Cluzel sans langue de bois

28/03/2009

Jean-Paul Cluzel, PDG de Radio France, était l'invité ce vendredi 27 mars du "Grand Journal" de Michel Denisot sur Canal +. Avec une rare franchise, Jean-Paul Cluzel, qui a rencontré récemment Nicolas Sarkozy, a évoqué les sujets qui ont fait polémique ces dernières semaines. Il a également défendu avec beaucoup d'émotion la cause de la lutte contre le SIDA et a expliqué les raisons qui l'ont poussé à poser dans un calendrier.

Alors que son mandat arrive à échéance en mai prochain, Jean-Paul Cluzel, PDG de Radio France, était l'invité ce vendredi 27 mars du "Grand Journal" de Michel Denisot sur Canal +. Candidat à sa propre succesion, Jean-Paul Cluzel a défendu son bilan à la tête de Radio France. "Dans mon cas je trouve qu'il est plutôt bon", a t-il expliqué. Il a souligné les bonnes audience des stations du service public, ainsi que la baisse des journées de grève et sa gestion rigoureuse. Jean-Paul Cluzel a également expliqué qu'il avait rencontré récemment Nicolas Sarkozy. Ce dernier sera chargé de nommer le prochain PDG de Radio France, et des rumeurs font état de la possible nomination de Jean-Luc Hees à la tête de Radio France. "Le Président de la République ne juge pas par rapport à la taille de mes tatouages ou par rapport au rire sur France Inter. Il ne m'a jamais dit qu'il n'allait pas me renouveler (...) Il m'a dit que sa décision n'est pas prise", a expliqué Jean-Paul Cluzel.

Interrogé sur les chroniques de Stéphane Guillon, et en particulier celles consacrées à Dominique Strauss-Kahn et Martine Aubry, et tandis que Le Canard Enchaîné rapportait au début du mois de mars des propos virulents qu'aurait tenu Nicolas Sarkozy à l'encontre de Jean-Paul Cluzel (lire RadioActu du 04/03/2009), ce dernier a précisé sa position. "Sur l'humour, nous avons parlé des qualités respectives de Pierre Desproges et de Stéphane Guillon. Nous avons parlé d'un phénomène qui est évident : quelle est la place de l'humour dans les médias aujourd'hui ? L'humour, qui n'est pas de l'information, a une place très importante dans les médias (...) Pour tout le monde, il y a des limites à l'humour. Il y a des moments où l'humour ne me fait pas rire", a expliqué Jean-Paul Cluzel, ajoutant que Stéphane Guillon est "un garçon formidablement intelligent. Moi je suis gay, pour être plus clair : homosexuel. Et quand on me traite de pédé, je n'aime pas ça. Parfois, il y a la manière dont on fait de l'humour qui peut blesser les gens. Mais je crois que la rubrique de Stéphane Guillon fait beaucoup rire, parce que la France et le monde ont besoin de rire".

Concernant une éventuelle nomination de Jean-Luc Hees au poste de PDG de Radio France, Jean-Paul Cluzel a expliqué que Nicolas Sarkozy "n'a pas cité son nom. Je n'ai pas encore pris le Canard Enchaîné ni même le Monde pour le Journal Officiel. Si la partie n'était pas ouverte, je ne serais pas devant vous aujourd'hui". Répondant à Michel Denisot sur la possibilité d'être nommé pour un second mandat par Nicolas Sarkozy, Jean-Paul Cluzel a expliqué que "prêter des intentions au Président de la République, si c'est une intention gentille comme celle-ci, je la lui prête bien volontiers". Interrogé sur ses opinions politiques, Jean-Paul Cluzel a expliqué que "si j'avais à me définir, je me qualifierais plutôt comme centriste", rappelant qu'il avait été nommé à la tête de l'Opéra de Paris dans les années 90 par François Mitterrand. Enfin, Jean-Paul Cluzel a évoqué le calendrier vendu au profit de la lutte contre le SIDA et dans lequel il a posé torse nu. "Je ne regrette pas une seule seconde, parce que au fond, quel est l'important dans ce calendrier ? C'est le calendrier pour la lutte contre le SIDA. Le SIDA, c'est un mort dans le monde toutes les 16 secondes. En France, c'est deux jeunes de 16 à 24 ans contaminés tous les jours. Si on peut regretter d'avoir posé pour une cause comme ça, alors le monde est à l'envers et la vie ne vaut plus la peine d'être vécue", a expliqué avec beaucoup d'émotion Jean-Paul Cluzel. "Et franchement si c'est sur des choses comme ça qu'on nomme les patrons de l'audiovisuel public, je ne suis pas candidat. On m'a reproché de m'excuser. Je ne suis pas excusé sur ce calendrier. J'ai dit que je n'ai simplement pas réalisé que je posais anonyme et que je pourrais être reconnu. Mais à la réflexion, je n'ai pas le début d'un regret. Ca fait un quart de siècle que le monde vit avec le SIDA, alors si un président peut monter qu'il a des tatouages et que ça fait parler de la cause, qu'est-ce que j'ai à regretter ? Rien !", a expliqué Jean-Paul Cluzel.

Thibault Leroi (thibault.leroi_at_radioactu.com) pour RadioActu

Thibault Leroi pour RadioActu





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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 05:52

Encore une erreur de journaliste sur un sujet important, l'avenir du Palais de la Découverte.

Dans son édition datée du 26 mars 2009, le journal "Le Monde" annonce dans une courte dépêche la nomination de Claudie Haigneré pour la mission de fusion du Palais de la Découverte et de la Cité de la Villette.

Pour développer, il cite alors une lettre écrite par vingt-sept scientifiques de grand renom dont quatre prix Nobel. Il énumère donc Albert Fert, Claude Cohen-Tannoudji et Jean-Marie Lehn, mais se glisse aussi... Jean Jouzel, climatologue et glaciologue de l'Institut Pierre Simon de Laplace au CEA.

Je cite :
« dont les prix Nobel Albert Fert, Claude Cohen-Tannoudji, Jean Jouzel ou encore Jean-Marie Lehn ».

Or Jean Jouzel, médaille d'or du CNRS, n'est pas prix Nobel. Et "Le Monde" a oublié de citer François Jacob, de l'Institut Pasteur, lui prix Nobel.

La cause de l'erreur est assez simple... Sur le document fourni à la presse, dans la liste, Jean Jouzel figurait juste après François Jacob (ordre alphabétique).

Oui, mais "Le Monde" n'a pas tout à fait tort non plus car Jean Jouzel est aussi membre du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental) qui a reçu en 2007 le prix Nobel de la Paix avec Al Gore... mais rien à voir avec un prix Nobel scientifique, même si les qualités scientifiques de Jean Jouzel sont incontestables (médaille d'or du CNRS).


Sur le Palais de la Découverte, voir ici.

Sylvain Rakotoarison (25 mars 2009)



http://www.lepost.fr/article/2009/03/27/1473134_le-climatologue-jean-jouzel-nobelise-par-le-journal-le-monde.html

http://rakotoarison.lesdemocrates.fr/article-22

http://www.centpapiers.com/le-climatologue-jean-jouzel-nobelise-par-le-journal-le-monde/6297/








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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 20:20

(dépêches)


http://www.lepoint.fr/actualites-medias/info-lepoint-fr-pour-radio-france-le-candidat-de-sarkozy-est-jean/1253/0/326339
Publié le 17/03/2009 à 12:00 - Modifié le 18/03/2009 à 08:21 Le Point.fr

INFO LEPOINT.FR - Pour Radio France, le candidat de Sarkozy est Jean-Luc Hees
Par Emmanuel Berretta



Nicolas Sarkozy aurait proposé au journaliste Jean-Luc Hees de postuler à la présidence de Radio France © CAPMAN/SIPA

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L'affaire semble conclue : Nicolas Sarkozy aurait proposé au journaliste Jean-Luc Hees de postuler à la présidence de Radio France. Et celui-ci a accepté. Pour Jean-Paul Cluzel, l'actuel président dont le mandat arrive à terme en mai, le choix du chef de l'État est cruel. Jean-Luc Hees avait été, en 2004, écarté de France Inter par... Jean-Paul Cluzel. À l'époque, pour justifier sa décision, ce dernier avait avancé des résultats d'audience défaillants. Il avait remplacé Jean-Luc Hees par l'un de ses fidèles lieutenants, Gilles Schneider.

Jean-Luc Hees, 57 ans, actuellement à l'antenne de Radio Classique, la radio de Bernard Arnault - pdg de LVMH et ami du Président -, correspond au profil dessiné par Nicolas Sarkozy dans l'avion qui le ramenait du G20 à Rome : "un journaliste ni de droite ni de gauche". Il s'est tenu, en effet, tout au long de sa carrière, entamée en 1972 au sein de l'ORTF, loin de toute chapelle politique. Son terrain de prédilection se situe plutôt aux États-Unis, qu'il connaît bien pour avoir été correspondant de France Inter à Washington. On ne lui connaît qu'un seul ouvrage de politique intérieure : Sarkozy président ! Journal d'une élection (éditions du Rocher), un regard assez neutre sur la présidentielle d'où perce, parfois, une certaine admiration pour l'énergie et le toupet du candidat Sarkozy.

Un parcours du combattant avant d'être nommé

Il sera le premier postulant à se soumettre à la procédure de nomination telle que définie dans la loi audiovisuelle promulguée le samedi 7 mars 2009. Dans un premier temps, il sera entendu par le Conseil supérieur de l'audiovisuel, auquel il présentera un projet pour Radio France. Les Sages voteront ensuite à bulletin secret à la majorité simple sur la candidature de Jean-Luc Hees. Si le vote est négatif, son chemin s'arrête là et Nicolas Sarkozy devra proposer aux Sages un autre candidat. Un scénario toutefois assez improbable...

Si le CSA approuve la candidature de Jean-Luc Hees, celui-ci sera ensuite auditionné par chacune des commissions compétentes de l'Assemblée nationale et du Sénat. Chacune délibérera et procédera à un vote. Si aucune majorité qualifiée (3/5) ne s'oppose à sa nomination, il sera alors nommé par décret lors du conseil des ministres suivant. Le décret sera assorti d'un rapport dans lequel le conseil des ministres justifiera son choix.

Le nom de Jean-Luc Hees ne devrait pas soulever de polémiques à Radio France tant l'héritage de l'ancien patron d'Inter (1997-2004) en fait le contraire d'un apparatchik. C'est grâce à lui que furent mises à l'antenne les voix de Pascale Clark, Stéphane Bern, Frédéric Bonnaud, Philippe Val...

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47 COMMENTAIRE(S)
éric
Sarkozy nomme que des gens de gauche
mercredi 18 mars | 16:41
Si la gauche avait été au pouvoir, elle n'aurait jamais nommé une personne de droite. JL Hees est de gauche mais il est compétant et talentueux. J'espère néanmoins qu'il rééquilibrera Inter qui est très à gauche et ne respecte pas les auditeurs de droite ou de centre droit, alors qu'ils paient aussi leur redevance. Quand il était à Inter, il avait mis beaucoup de journalistes de gauche à l'antenne comme JM Apathi, Hondelatte, JM Blier qui est maintenant à FR3, P. Clarck, F. Bonnaud, Val.

flo
Le problème
mercredi 18 mars | 13:10
... n'est pas tant dans la nomination de M. Hees, dont le CV semble en effet plaider pour lui, il est surtout dans la non reconduction de M. Cluzel dont le bilan est très positif ! Pourquoi le changer alors ? Il est tombé en disgrâce auprès du prince de l'Elysée... A la Cour, les carrières se font et se défont au bon plaisir du Prince... Louis XIV aura trouvé un digne héritier...en 2009 !

Hees poire
Pitié, un manager !
mercredi 18 mars | 11:24
Ce qui est désolant, c'est que contrairement à ce que préconise un de ses gourous (Alain Minc, qui pour une fois sur ce coup là a raison), Sarkozy s'apprête à nommer un journaliste à la tête de Radio France. En cette période de crise et de profonds bouleversements du paysage médiatique, ce qu'il faut à une ENTREPRISE publique c'est un chef d'entreprise : quelqu'un qui saura avoir une vue d'ensemble de la stratégie du groupe et des chantiers à lancer pour la mettre en oeuvre (à commencer par le chantier au sens propre du terme de la maison de la Radio). Jean-Luc Hees ferait peut-être un bon directeur général en charge des programmes à Radio France, pas un PDG. Laissons les créatifs s'occuper de contenus et nommons des vrais patrons pour diriger.

herisson
Excellent
mercredi 18 mars | 10:01
Enfin une bonne nouvelle en cette période de morosité. Enfin une bonne nouvelle ! J'adore JLH !

Dupont de Grenelle
Dix ans en arrière
mercredi 18 mars | 09:09
Retour en 1999 et à la camarilla Cavada. Voilà des gens à qui Michel Boyon avait laissé en héritage un total Radio France à 28,4 points d'audience et France Inter à 12,3 (Médiamétrie Avril et Juillet 99). Six mois plus tard -Grille de Hees - en janvier 2010 : 11,3 : 500.000 auditeurs de perdus. La suite : en dessous de 11, jusqu'à 1 million d'auditeurs envolés. Une réussite !

candide
Pas lui
mercredi 18 mars | 08:44
Oh non pas lui ! le seul avantage à tirer de cette nomination serait de ne plus l'entendre sur radio classique !

lola
De toute façon
mercredi 18 mars | 08:27
Sarkozy nous a tellement donné de raisons de nous méfier systématiquement de tout ce qu'il peut faire que même s'il décidait d'éradiquer la faim dans le monde je trouverais qu'il y a un truc louche... C'est que franchement... les boniments de cet homme depuis 10 ans... je connais par coeur ! Hees peut donc bien être ceci ou cela... à la fin, il sera ce que Sarkozy veut qu'il soit et qu'il fasse.

le Gône
Zut alors....
mercredi 18 mars | 07:57
Jean Luc Hees... mais il est aveugle "not" president... c'est le plus Bobo de tous ... plus à gauche que lui y a pas !! Limite Stalinien... en tout cas bien Striskiste !

avoriaz
Piston
mercredi 18 mars | 07:47
Son émission sur radio classique est un bonheur, malheureusement son éventuelle nomination sera entachée parce qu'il sera considéré comme étant l'homme de Sarkozy, alors JLH, conservez votre classe et refusez.

Hermès
Neutralité politique
mercredi 18 mars | 01:19
Je ne suis pas sûr que ses plus grands titres de gloire aient été de donner un micro à Pascale Clark, Frédéric Bonnaud ou Philippe Val le grand actionnaire honteux de Charlie-Hebdo. Espérons quand même qu'il imposera une vraie neutralité politique à France Inter ; comme on devrait naturellement l'entendre sur une radio de service public !



http://www.electronlibre.info/Claude-Gueant-le-communicant,288
Claude Guéant, le communicant flingeur
 
Jean-Luc Hees devrait être intronisé candidat de l’Elysée pour la présidence de Radio France aujourd’hui. Voici le récit d’une basse manoeuvre visant à écarter l’actuel patron de la maison ronde, Jean-Paul Cluzel.



Il flotte un parfum de règlement de comptes dans les couloirs de l’Elysée. Quelques intrigues de communicant et Claude Guéant n’est plus très loin d’avoir la peau de l’actuel président de Radio France, Jean-Paul Cluzel. La recette à l’arsenic utilisée est imparable. Et il faudrait aujourd’hui un revirement brutal et inattendu du président Nicolas Sarkozy pour priver le conseiller spécial de sa vengeance.
L’entreprise de déstabilisation commence lorsque Le Canard Enchaîné publie des propos, attribués au chef de l’Etat, furieux de la manière dont Jean-Paul Cluzel s’est affiché dans un calendrier, exhibant ses tatouages et ses muscles avec son compagnon à ses côtés. Dans le même article, l’hebdomadaire satirique raconte aussi comment une chronique de l’humoriste Stéphane Guillon a irrité le premier des français. Le message est clair, Jean-Paul Cluzel est un pervers doublé d’un laxiste incapable de tenir sa rédaction. La sentence devrait être inéluctable, et c’est d’ailleurs ainsi que le comprend le président de Radio France, qui réagit aussitôt par un communiqué dans lequel il dit ne pouvoir "apporter aucun crédit" à de pareilles allégations.



L’entretien avec le Président
Quelques jours plus tard, les médias s’en donnent à coeur joie en publiant la liste impressionnante des candidats probables à sa succession. Dans le désordre, sont cités Laurent Joffrin, Denis Jeambar, Jean-Marie Colombani, Emmanuel Hoog, David Kessler, Bruno Patino et enfin Christophe Barbier. Chacun des prétendants peut se prévaloir de qualités et de relations pour l’emporter. Seulement voilà, aucun n’a l’assentiment de Claude Guéant. Ce dernier a son idée. Sort alors, sur Lepoint.fr l’information qui va tout faire basculer. Le candidat de l’Elysée est Jean-Luc Hees. Cet ancien directeur de France Inter se voit même adoubé dans un article suivant dans Le Monde, qui ne laisse guère d’illusion à Jean-Paul Cluzel. Pourtant, la veille, Nicolas Sarkozy avait reçu le président de la radio publique lors d’un entretien de près d’une heure. Pendant lequel, comme le rapporte Le Monde, la discussion fut amicale, et sincère. Mais ce que ne raconte pas le quotidien de la mi-journée, c’est la teneur de cet entretien. Or, la vérité sur cette affaire réside dans quelques phrases. Car le Président de la République, fidèle à lui-même, a pris soin d’expliquer à son interlocuteur que ses frasques sexuelles ou calendaires, ne l’intéressaient guère. Mieux, qu’il avait en préparation des textes importants pour faire avancer les droits des homosexuels ! Claude Guéant assistait à l’entretien. A la lumière de cet échange entre Nicolas Sarkozy et Jean-Paul Cluzel, le doute est aujourd’hui permis concernant la véritable identité de celui qui aurait prononcé les paroles rapportées par le Canard Enchainé. Celles qui ont abattu le président de Radio France, alors qu’il comptait sur le renouvellement de son mandat, fort d’un bilan irréprochable : Radio France, sous sa présidence, est devenu le premier groupe radiophonique du pays, gestion rigoureuse, nombre de journées perdues pour fait de grève tombé de 4500 en 2004 à 150 en 2008... Ce qui est loin d’être le cas de Jean-Luc Hees. Sans présager de son action future, il faut bien dire que le choix de Claude Guéant prête à bien des interrogations. Ainsi, Jean-Luc Hees est celui qui a fait venir à Radio France les animateurs les plus mordants de la chaîne : Pascale Clark, Stéphane Guillon, Didier Porte. Il avait aussi choisi Frédéric Bonnot, depuis parti chez Europe 1, et qui serait à nouveau sur le départ.



Aucune trace de la mise à pieds
Voilà qui ne penche guère en faveur de la nomination de Hees. Oui mais, précise le site du Point, Jean-Luc Hees a de la poigne, il a d’ailleurs mis à pieds Didier Porte. Sauf qu’après vérification, il n’y a aucune trace de cette sanction, comme nous l’a confirmé un haut responsable de la station. Pis, alors que le prochain président de la maison ronde aura comme mission principale de réussir le passage de la radio publique sur Internet, Jean-Luc Hees avait déclaré lors d’un comité de direction, alors qu’il était directeur de France Inter : "l’internet est une bêtise et c’est la mort de la radio". On a fait mieux comme profession de foi dans l’avenir numérique pour un média. Le choix de Jean-Luc Hees ne ressemble guère à une sélection par critère de compétence, serait-on tenté de dire. Alors, quelle est donc l’idée que Claude Guéant poursuit en décidant d’imposer son candidat dans cette affaire ? Elle est terriblement banale. Le conseiller de l’Elysée n’a pas digéré le non-renouvellement de la chronique de Jean-Marc Sylvestre - à la rentrée de la saison 2008/2009 - , un de ses proches, et conserve en travers de la gorge celle de Thomas Legrand, dans laquelle il rapportait des rumeurs selon lesquelles les collaborateurs de Claude Guéant préféraient aller discuter au café, car le Palais de L’Elysée aurait été garni de micros par le conseiller spécial - Thomas Legrand n’a jamais affirmé que l’Elysée était garni de micros, mais c’est en ce sens que son édito a été déformé. Tout cela, sous le règne évidemment de Jean-Paul Cluzel.
Selon nos informations, Jean-Luc Hees devrait être reçu par Nicolas Sarkozy aujourd’hui à l’Elysée et si le candidat plaît au Président, il se pourrait même que ce choix soit annoncé dans la journée. Voilà, comment se décide l’avenir des médias publics aujourd’hui !

20 mars 2009 Emmanuel Torregano
 0 commentaire. Clefs C. guéant JP Cluzel N. Sarkozy radio france
Publications récentes dans

http://www.lexpress.fr/actualite/media-people/media/radio-france-jean-luc-hees-choisi-par-sarkozy_748010.html
Jean-Luc Hees lorsqu'il était à la tête de France Inter le 16 mai 2000.

Radio France : Jean-Luc Hees choisi par Sarkozy
Par LEXPRESS.fr, publié le 19/03/2009 11:59 - mis à jour le 19/03/2009 14:49

Jean-Luc Hees, journaliste sur Radio Classique, serait le favori du président pour prendre la tête de Radio France en mai prochain.

Nicolas Sarkozy aurait demandé au journaliste actuellement sur Radio Classique Jean-Luc Hees de postuler pour prendre la succession de Jean-Paul Cluzel à la tête de Radio France selon une information du site Lepoint.fr. La loi audiovisuelle entrée en vigueur le 7 mars dernier, prévoit que le conseil des ministres valide désormais les nominations des présidents des sociétés de l'audiovisuel public.

Jean-Paul Cluzel dirige le groupe depuis mai 2004, date à laquelle il a pris la place de Jean-Marie Cavada. Son mandat arrive à terme le 12 mai prochain, et les rumeurs courent sur le nom de son successeur. Selon lepoint.fr, le profil de Jean-Luc Hees correspondrait au souhait formulé par le président de la République de voir "un journaliste ni de droite ni de gauche" à la tête de Radio France.

Si sa candidature est confirmée, Jean-Luc Hees devra dans un premier temps présenter un projet pour Radio France soumis au CSA qui votera ou invalidera sa demande. Si le CSA approuve la candidature de Jean-Luc Hees, celui-ci sera ensuite auditionné par chacune les commissions de l'assemblée nationale et du sénat. Si aucune majorité ne s'oppose à sa nomination, il sera alors nommé par décret lors du conseil des ministres suivant.

Si cette information se confirmait, ce serait un revers douloureux pour Jean-Paul Cluzel, candidat à sa propre succession, qui avait écarté Jean-Luc Hees, en 2004 de la direction de France Inter.

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En supplément
Article - Radio France: bilan positif et changements à l'horizon
Article - France Televisions: Patrice Duhamel en ligne de mire
Article - La face cachée de la loi audiovisuelle
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Observateur Radio - 20/03/2009 11:03:54

Il est exact que la période 2000-2004 a été calamiteuse , période conclue par le départ peu glorieux et précipité - c'est le moins qu'on puisse dire - de JM Cavada. La question n'est pas d'être de droite ou de gauche , d'être journaliste ou homme de programmes, haut fonctionnaire-énarque ou chef d'entreprise, l'enjeu est d'avoir la dimension et les épaules pour piloter ce navire imposant qu'est Radio France . Cette candidature ne fait pas avancer le bateau . Il fallait un saut générationnel avec un homme ou une femme de 45-50 ans et même moins pour aborder la période du numérique , du multimédia et naviguer vers 2015. Raté . Mettons de coté l'appartenance politique :voyez le profil et imaginez, une Nathalie Kosciusko-Morizet PDG de Radio France .Là ça bouge !

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cricri 44 - 19/03/2009 19:16:14

Rien que le fait que ce soit Sarko qui nomme le président me fait peur et me fait craindre le pire! Et puis j'ai pas confiance , quel marché conclu par derrière , qui va t'il faire virer Guillon ? Mermet ?.........??? Sarko prépare sa radio pour sa réelection en 2012, la voix de son maître et aprés ? les télés ??? et le contrôle de l'internet? Pour nos libertés c'est foutu je crois bien!

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CHIFFRES TETUS - 19/03/2009 18:04:43

C'est à juste titre que JP Cluzel avait écarté JL Hees pour ...."résultats insuffisants " en sa qualité de directeur de France Inter . Six mois après son arrivée et sa première grille de programmes France Inter avait (Archives Médiamétrie) perdu 1 point d'audience de 12,3 à 11,3 soit..... 500.000 auditeurs . La suite sera pire . Mr Hees n'a pas été un bon directeur d'Inter . Il n'a aucune qualité -hormis le choix de l'éxécutif- pour être Président . A considérer les années difficiles et certainemment tumultueuses qui s'annoncent à Radio France , il fallait une personnalité , un chef d'entreprise d'une autre envergure pour diriger la radio de service public . Tant pis .

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Machiavel - 19/03/2009 16:36:26

Si c'est exact, c'est assez finement joué de la part de NS, car : 1/ JLH étant clairement de gauche, l'opposition pourra difficilement contester ce choix, surtout si c'est pour lui préférer le renouvellement du président en place, qui est censé, lui, être de droite. 2/ Précisément parce que de gauche et aussi parce qu'il est journaliste et homme de radio, JLH aura sur les personnels de Radio France, très engagés à gauche, une autorité bien supérieure à celle que pourrait avoir n'importe quel président de droite. 3/ Ayant, me semble-t-il, une excellente culture générale et un sens aigü du service public, JLH pourra peut-être infléchir enfin la dérive populiste et scandaleusement anti-pluraliste des programmes, notamment de FI. 4/ Belle revanche personnelle, enfin, pour celui qui avait été remercié par celui-là même auquel il serait ainsi appelé à succéder.

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marquis - 19/03/2009 15:38:32

OUF ! Christophe Barbier resterait donc à l'Express, et pourrait toujours nous éduquer sur les différents plateaux de télé, tels "C dans l'air" ? on a eu peur... un fidèle !

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http://www.lepoint.fr/actualites-medias/radio-france-la-revanche-de-hees/1253/0/327115
Publié le 19/03/2009 - Modifié le 19/03/2009 N°1905 Le Point

Focus - Radio France : la revanche de Hees
Emmanuel Berretta

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Comme nous le révélions dès mardi sur lepoint.fr, Jean-Luc Hees (photo) a accepté de postuler à la présidence de Radio France. Après le refus de Denis Jeambar, Nicolas Sarkozy n’a pas eu grand-peine à convaincre l’ancien patron de France Inter de tenter un retour gagnant au sommet de Radio France. Sarkozy inflige, par là même, un cruel retour de bâton à Jean-Paul Cluzel. Hees fut, en effet, démis de ses fonctions par Cluzel de la tête de France Inter en 2004, victime d’un coup de balai qui emportait également Pierre Bouteiller.

A 57 ans, Jean-Luc Hees n’a pas d’étiquette politique marquée. On ne le savait pas proche du président, même si, depuis son éviction d’Inter, il a retrouvé un micro sur Radio Classique, la station de Bernard Arnault (un ami du chef de l’Etat). Mais ce lien est trop ténu pour expliquer le choix du président. Certes, Jean-Luc Hees n’a rédigé qu’un seul ouvrage politique dont le titre-« Sarkozy président ! » (aux Editions du Rocher)-est assez trompeur. Il ne s’agit pas d’un tract à la gloire du candidat UMP. Hees ne passe pas non plus pour être particulièrement « liberticide ». Au contraire, du temps d’Inter, c’est lui qui a mis à l’antenne une brochette de « langues de vipère » : Pascale Clark, Frédéric Bonnaud (viré par Cluzel), Stéphane Bern, Gérard Lefort, Philippe Val ou Michel Polac... Hees sait aussi manier le bâton. Il infligea une mise à pied de trois semaines à Didier Porte à la suite d’une chronique sur Paul-Loup Sulitzer... Stéphane Guillon sera-t-il surveillé de près ?

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3 COMMENTAIRE(S)
Nolan
Passé ou Avenir ?
vendredi 20 mars | 12:06
A l'ére des enjeux vitaux de la convergence des médias comment nommer un individu qui, alors patron de France Inter, déclarait lui même que "Internet était une bétise" et que la radio n'avait pas besoin de "ça" ... ? Mr Sarkozy ne souhaiterait-il pas laisser "mourir" à son rythme la Maison ronde avant de l'achever... en raison de l'incapacité de son nouveau patron à avoir une VRAIE vision d'avenir ? Il serait toujours temps ensuite "d'assainir la situation" pour mieux servir ses amis des groupes privés ? Radio France et principalement France Inter, n'en déplaise à Mr Hees, n'a jamais eu autant d'auditeurs, le bilan de Mr Cluzel est excellent... mais ne dit-on pas de son chien qu'il a rage lorsque l'on veut l'abattre ? Et si le chien est saint alors il ne reste plus qu'à inoculer le virus ...

thierry
Enfin de l'espoir ?
jeudi 19 mars | 17:43
Il ne me choquerait pas que Radio France après avoir été une radio d'opposition redevienne simplement une radio objective. Hess pourquoi pas !

Chiffres Tétus
"Incontestable?"
jeudi 19 mars | 17:10
Selon un grand quotidien du soir rapportant les propos d'un "conseiller" de l'Elysée, Mr Hees serait "iNCONTESTABLE" . A considérer les résultats Médiamétrie 2000-2004 de son passage à la Direction de France Inter (en forte baisse), M. Hees est tout à fait "contestable" en qualité de Président. C'est à juste titre qu'il a été écarté par JP Cluzel pour "résultats insuffisants". Tout le reste est du bavardage et de la com' pure et simple. De toutes façons Radio France est partie pour vivre des années difficiles.




http://www.lepoint.fr/actualites-medias/radio-france-denis-jeambar-serait-le-favori-de-sarkozy/1253/0/321275
Publié le 27/02/2009 à 13:55 - Modifié le 27/02/2009 à 14:01 Le Point.fr

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Le nom du journaliste Denis Jeambar, ancien patron de L'Express et bref patron d'Europe 1, revient le plus souvent parmi les successeurs potentiels de Jean-Paul Cluzel, dont le mandat à la tête de Radio France expire en mai. Dans l'avion qui le ramenait de Rome, Nicolas Sarkozy a confié à quelques journalistes qu'il souhaitait nommer un journaliste "apolitique" à la présidence de Radio France. Dans ce jeu de cour, Nicolas Sarkozy aime jouer aux devinettes en lâchant quelques indices. Il a éliminé d'emblée quelques noms, dont celui de Jean-Marie Colombani, souvent présenté comme guignant le poste. Jean-Paul Cluzel ne désespère pas de remonter le courant et présentera à Nicolas Sarkozy, en temps et en heure, un bilan et un projet.

Le chef de l'État en a profité pour condamner les chroniques de Stéphane Guillon, humoriste de France Inter, dont les flèches ont atteint Dominique Strauss-Khan et Martine Aubry (attaquée sur son physique).

La présidence de Radio France est le premier des trois postes de l'audiovisuel public soumis à la nouvelle procédure de nomination issue de la loi audiovisuelle. Si Nicolas Sarkozy est à l'initiative, via le Conseil des ministres, sa proposition doit recevoir l'avis conforme du CSA, puis être présentée aux deux commissions compétentes du Parlement et ne pas être rejetée par une majorité aux 3/5es.

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6 COMMENTAIRE(S)
pessoat
Lisser l'information
mercredi 4 mars | 08:35
Certes il y a les caniches et les bouledogues, mais suivant l'expression méchante de Bourdieu, ce seront "les chiens de garde du pouvoir", payés pour lisser l'information.

Faisons un rêve
Une suggestion...
lundi 2 mars | 10:10
Je ne sais pas encore qui remplacera Cluzel à la Présidence de Radio France, mais ce queje souhaite de tout coeur, c'est le remplacement rapide dans "J'ai mes sources" le matin sur France Inter : - Colombe Schneck remplacée par... n'importe qui, de toutes façons ça ne peut pas être pire. - Renaud Revel pourquoi pas remplacé par Emmanuel Berretta ? On y gagnerait en professionnalisme et en qualité des informations... Même si on y perd un peu en rigolade, à leurs dépends...

Papilo.
Oui pour Laurent Joffrin.
samedi 28 février | 22:13
Laurent Joffrin Président de Radio France ? Je dis bravo. J'apprécie beaucoup Laurent Joffrin. Je lui trouve des qualités que j' aime : l'intelligence, la pondération, l'ouverture d'esprit, l'objectivité et le courage car il ose reconnaître des torts à la Gauche et admet parfois que certaines actions de Doite sont intéressantes et utiles pour notre Pays. S'il est nommé à ce poste de très grandes responsabilités, je lui souhaite bonne chance...

Michel 800
Ils devaient s'y attendre ?
samedi 28 février | 14:26
Radio France et surtout France Inter paiera "cash" son persiflage contre la droite... et bingo ! On ne s'attaque pas aux physiques des invités... ils le savent pourtant... Guillon ou pas ! Hélène Jouan devrait commencer à chercher un nouveau job : Europe 1, ou LCP ? Le directeur de l'antenne dont j'ai oublié le nom, alors lui direct au pôle Emploi ! Pour le PDG, je ne sais pas. En vérité, je n'en sais rien ! Voilà pour ne pas pourrir votre W.E..

walkmindz
Ne rions plus
vendredi 27 février | 15:51
On ne peut plus rire de tout avec tout le monde, merci de la fermer. Les lois permettent-elles de légiférer sur la fonction cathartique de l'humour ? La morale, les moeurs et l'argent sont-ils devenus le triumvirat de base du rire moderne ? Certains encéphales dépourvus de zygomatiques affirment que oui, car pour eux ce qui est drôle est la matérialisation de la bêtise crasse, d'autres prouvent cette affirmation dans votre salle de spectacle la plus proche. Nous pourrions pleurer tous ensemble avec plus ou moins d'opportunisme la disparition ? le temps d'un éventuel biopic pour César ? de la mémoire de l'humour à la Desproges, à l'heure où il faut avoir sa carte dans un parti ou en créer un. Mais il faudrait encore plus larmoyer sur les restes de Coluche qui a malencontreusement engendré des professionnels de l'engagement, plus proches du politicien que du marionnettiste du quotidien. Aux jeux des tests de paternité et des portraits robots, on justifie toute notre époque uniquement par le passé proche et moins par l'histoire générale. À croire que la peoplelisation est une visée subjectivement déculpabilisante, qui pourrait avoir sa chaire d'Histoire dans le futur.

Antoine
Mettez-vous d'accord
vendredi 27 février | 15:06
Je sais que vous n'êtes pas les meilleurs amis du monde, mais mettez-vous d'accord ! Renaud Revel annonce Laurent Joffrin, Emmanuel Hoog ou Jean Marie Colombani...




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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 10:44

(dépêches)




http://www.lexpress.fr/actualite/indiscret/radio-france-bilan-positif-et-changements-a-l-horizon_735430.html
Radio France: bilan positif et changements à l'horizon
Par LEXPRESS.fr, publié le 24/01/2009 18:00

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Fort de ses bons résultats d'audience (France Inter, France Culture et France Bleu sont à la hausse), le PDG de Radio France, Jean-Paul Cluzel, dont le mandat expire en mars et qui devrait en toute logique être reconduit dans ses fonctions, compte tenu d'un bon bilan, veut engager une réforme du Mouv' et repenser la place de France Info sur Internet. Info est la seule station du groupe à connaître une légère baisse lors du dernier sondage Médiamétrie.

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http://www.lexpress.fr/actualite/politique/la-face-cachee-de-la-loi-audiovisuelle_729596.html
L'actualité vue par les blogueurs
La face cachée de la loi audiovisuelle
Par Samuel Authueil , publié le 05/01/2009 15:45 - mis à jour le 07/01/2009 15:03

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Page : 1 sur 2 » La loi audiviosuelle chère à Nicolas Sarkozy a connu bien des vicissitudes à l'Assemblée: son parcours au Sénat, qui commence ce mercredi, ne sera pas non plus une promenade de santé. D'autant que, derrière les mesures les plus spectaculaires, se cachent des mesures qui vont, elles aussi, changer la donne.

La loi audiovisuelle, examinée par les députés, a fait l'objet de beaucoup de commentaires, quasiment tous autour de quelques mesures emblématiques: la nomination du président de France Télévision, la suppression de la publicité, d'abord progressive puis totale. Il y a pourtant d'autres mesures dans ce texte, tout aussi importantes et dont on ne parle pas assez, à tort.

Le pouvoir du président de France Télévisions renforcé

Contrairement à ce que l'on pouvait penser, le texte ne débute pas par la publicité, mais par la réorganisation générale de France Télévisions. L'article 1 prévoit la fusion des 49 entités juridiques du groupe en une seule. C'est une décision majeure, qui a des conséquences énormes sur le fonctionnement de France Télévisions, en bien ou en mal, suivant ce que les dirigeants feront de l'outil.

Dans le cadre actuel, Patrick de Carolis est le président d'une holding, France Télévisions, chapeautant 49 sociétés dotées de la personnalité juridique, et de leurs propres instances décisionnaires. Chacune a son directeur général, ses propres services de gestion et sa propre "personnalité" décrite dans son cahier des charges. Le président de France Télévisions est plus un coordinateur qu'un dirigeant.

La fusion en une société unique va considérablement renforcer les pouvoirs du président et permettre de dégraisser sérieusement les échelons hiérarchiques juste en dessous. On peut espérer que France Télévisions ressemblera moins à une armée mexicaine. Les cahiers des charges sont également fusionnés, ce qui signifie la fin de la "personnalité" de chaque chaîne. Conséquence directe de tout cela, France Télévisions aura une direction transversale par unité de programme, et c'est au sein de ces directions que la différence par chaîne pourra éventuellement se faire. Cela pourra donner une force de frappe bien plus importante pour la production, avec une mutualisation des budgets. La mise en place risque d'être délicate...

L'audiovisuel extérieur, "vitrine de la France", restructuré

On poursuit sur une autre réorganisation, avec l'article 2 qui refond la structure juridique de l'audiovisuel extérieur de la France, avec un regroupement de France 24, RFI et des parts de la France dans TV5 au sein d'une même entité juridique, comme pour France Télévisions, avec un président unique. Ce n'est qu'un épisode de plus d'un feuilleton assez lamentable, qui pourrait s'intituler "les pieds nickelés font de l'audiovisuel", selon le bon mot d'un député socialiste.

Toute l'histoire avait très mal commencé, avec la création de France 24, par la volonté du prince (à l'époque Jacques Chirac). Dès le départ, France 24 est un monstre technocratique, plus créé pour assurer le prestige de la France et de ses dirigeants que pour faire de l'audiovisuel de qualité.

Le précédent épisode du feuilleton a été assez pitoyable, la France ayant dû reculer devant ses partenaires au sein de TV5, dont elle voulait faire une simple filiale de la nouvelle holding. Bref, une tentative d'annexion pure et simple. Nos "partenaires" ne se sont pas laissés faire et nous avons dû reculer. Dans le projet initial, TV5 devait intégrer complètement la nouvelle entité, permettant ainsi un regroupement complet de tous les outils, ce qui donnait un vrai sens à la réforme. TV5 gardant son autonomie, le projet perd un peu, voire beaucoup, de son sens.

La préparation de cette opération a été menée avec tellement de sérieux que l'on s'est aperçu après coup que le nom choisi, "France Monde", était déjà déposé, et que son propriétaire en demandait plusieurs millions... On s'est alors rabattu sur le peu glamour "Audiovisuel extérieur de la France", en attendant de trouver autre chose.

L'audiovisuel extérieur, c'est censé être la vitrine de la France, et c'est finalement assez fidèle: un vaste bazar affichant sans complexe des rêves de grandeurs sans les moyens, le tout avec arrogance et suffisance.

Publicité déguisée

La réforme majeure est la suppression de la publicité sur France Télévisions. En fait, le projet de loi organise la suppression des spots de publicité, pour le reste, on ouvre plutôt les vannes.

L'article 15 de la loi maintient, en les encadrant un peu, les règles du parrainage des émissions. Un marchand d'électroménager qui vous présente la météo, c'est du parrainage. En fait, de la publicité déguisée! Elle est juste interdite pour l'information et les émissions politiques, pour éviter "le risque d'influence d'un annonceur sur le contenu". En revanche, pour le reste, on peut y aller, on se moque complètement du risque d'influence de l'annonceur! Un décret sorti discrètement au moment des fêtes complète le dispositif sur le parrainage en l'ouvrant partiellement aux entreprises du médicaments et lève complètement les restrictions pour les émissions de télé-achat qui pourront citer toutes les marques qu'elles veulent.

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Samuel Authueil tient un blog politique et institutionnel: http://www.authueil.org/

 
En supplément
Article - Radio France: bilan positif et changements à l'horizon
Article - France Televisions: Patrice Duhamel en ligne de mire
Article - La face cachée de la loi audiovisuelle
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iconoclaste - 08/01/2009 23:50:43

La publicité étant plutôt rare la visibilité des annonceurs sera supérieure donc la pression sera moins forte comme cela est prévu. Le manque d'argent est la réalité de tout entreprise. Je ne vois pas de différence fondamentale des lignes éditoriales entre France2 et France3 au niveau de l'information. Un regroupement des moyens est donc logique.

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khawla - 07/01/2009 16:37:23

notre république et presque finis , justise , logement pouvoir d'achat , hopitaux eduction , en ai mal , sauvée nos instititution , conus par leur eficacité , et competanse autre fois filon et la garde , crise , economique , ou ralentisement international cause de guerre , caise vide ou cicilia sarkozy les avidée , et sarko aréte tout , entout cas ele a une niche fiscal , reforme audiauvisiol ou baise de budjet pour detroué un trous , et interdire l'information , les juge sauf la justise qui apatrtien a dieu de triée , c'est ce que a va voir , des mort dans les prison , mort dans les ecol , mort dans les entreprise , mort dans hopital , notre société et agrésive ; notre gouvernement et dangereux pour la société connus civilisée , posée , etr educatives , en s'enfous du reste du monde , vive notre france bleue, et claire

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patrick44 - 07/01/2009 14:55:40

Merci, pour cette exégèse du projet gouvernemental relatif à la réforme du paysage télévisuel. La suppression de la publicité n'est que le cache sexe d'une entreprise beaucoup plus vaste qui aura des répercussions sur toute la chaine "image-infos". Regretter que cette loi puisse être "votée en catimini" c'est reconnaitre que l'attention du public n'a pas été suffisamment attirée sur des points qui, demain, se révèleront essentiels pour la démocratie. Or il est peudouteux que cette dernière ne puisse être valablement gérée par ordonnances.

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Michel - 07/01/2009 13:59:03

Je suis surpris de la qualité de cet article, enfin de l'actualité non commerciale, non politique et non catastrophique, juste de l'information comme j'aime.

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hippo70 - 07/01/2009 13:22:46

Il paraît que les sénateurs vont proposer l'augmentation de la redevance pour compenser la suppression de la publicité demandée par qui ? Sûrement pas par des gens comme moi qui ont de plus en plus de difficultés à boucler les fins de mois. Réformes à tout va et qui ne concernent en rien le Français lambda. Je leur promets un réveil brutal avant mai.

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tikaol - 07/01/2009 12:51:25

Je vous remercie pour cet article qui nous permet d'élargir notre vision sur la réforme de l'audiovisuel, car jusqu'à aujourd'hui, difficile d'entendre parler d'autre chose que de la suppression de la pub! Entre les politiques qui pensent - peut etre- que nous sommes incapables de comprendre, et certains médias qui ne font plus que de l'info conso, ça fait du bien de lire un article qui nous éclaire!!!

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http://www.lepoint.fr/actualites-medias/exclusif-selon-le-projet-de-loi-audiovisuelle-patrick-de-carolis/1253/0/275211
Publié le 18/09/2008 à 16:28 - Modifié le 19/09/2008 à 13:19 Le Point.fr

EXCLUSIF : Selon le projet de loi audiovisuelle, Patrick de Carolis est éliminé !
Par Emmanuel Berretta



Nicolas Sarkozy et Patrick de Carolis © BELZIT JEAN-PIERRE / SIPA

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Une bombe a été lâchée en coulisse ! Le Point s'est procuré la mouture définitive du projet de loi audiovisuelle (en date du 12 septembre), avant examen par le CSA et le Conseil d'État pour avis. Les articles 5 et 6 du projet éliminent tout simplement Patrick de Carolis de la présidence de France Télévisions. Le tour de passe-passe est habile : il est écrit que "les présidents des sociétés France Télévisions, Radio France et de la société en charge de l'audiovisuel extérieur de la France sont nommés par décret pour cinq ans parmi les représentants de l'État (...)". Or, ni Patrick de Carolis, ancien journaliste, ni Jean-Paul Cluzel, patron de Radio France, n'entrent dans cette catégorie. Ce sont des "personnalités qualifiées" désignées par le CSA. La nuance est subtile, mais très nette pour les juristes qui ont rédigé la loi. L'article 6 se contente d'abroger l'article 47-3 qui donnait jusqu'ici le pouvoir de nomination au CSA.

Si le Parlement ne modifie pas l'article 5 du projet de loi, cela signifie que, dès l'entrée en vigueur de la loi, les nouveaux organes de direction doivent être désignés selon la nouvelle loi. Dès lors, Carolis n'est plus habilité à diriger France Télévisions. "Faux !", s'insurge un conseiller au ministère de la Culture, interrogé par Le Point . "Je reconnais que le maintien de Carolis et Cluzel n'est pas explicite dans le projet, mais il résulte, en creux, des dispositions de l'article 22."

À France Télévisions, on doute beaucoup de cette interprétation... D'autant que la précédente version du texte (celle du 3 septembre) était nettement plus claire. Le gouvernement prévoyait expressément de prolonger les mandats de Carolis (jusqu'en 2010) et Cluzel (jusqu'en juin 2009). Sa rédaction ne laissait aucun doute : "Les présidents des sociétés nationales de programmes (...), dont le mandat est en cours à l'entrée en vigueur de la présente loi, exercent les fonctions de président-directeur général de ces sociétés, et ce, jusqu'au terme de leur mandat." Cette version, simple et compréhensible, a disparu. "Rassurez-vous, Carolis restera. Simplement, on s'est rangé à des arguments juridiques du secrétariat général de la présidence", explique-t-on au ministère.

Afin que chacun se forge son opinion en toute connaissance de cause, voici la combinaison des deux articles 5 et 22.

Article 5 : "Les présidents des sociétés France Télévisions, Radio France et de la société en charge de l'audiovisuel extérieur de la France sont nommés par décret pour cinq ans parmi les représentants de l'État, après avis conforme du Conseil supérieur de l'audiovisuel et après avis public des commissions permanentes en charge des affaires culturelles de chaque assemblée parlementaire. Il ne peut être procédé à une nomination lorsque l'addition des votes négatifs dans chaque commission représente au moins trois cinquièmes des suffrages exprimés au sein des deux commissions."

Article 22 : "Pour l'adaptation du conseil d'administration des sociétés mentionnées à l'article 44 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication aux règles de la présente loi, le Conseil supérieur de l'audiovisuel complète dans le mois suivant sa promulgation le collège des personnalités qu'il lui revient de nommer."

NDLR : L'article 44 fait référence aux sociétés France Télévisions et Radio France.


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55 COMMENTAIRE(S)
Pour la neutralité
Désigner les journalistes par le parlement
vendredi 19 septembre | 22:46
[...] Moi je souhaite que les journalistes soient désignés par des commissions du parlement pour refléter la diversité politique de l'assemblée. Ça se fait comme cela dans certains pays étrangers. Comme cela, il y aura des journalistes de droite et de gauche. Et peut être un semblant d'information objective.

gaetanfo
Vu de l'étranger
vendredi 19 septembre | 14:57
Monique estime que l'indépendance n'existe pas. En effet. TV5 a présenté ici (Montréal) quelques émissions politiques, ainsi, évidemment, que les interviews diffusées dans le journal de France 2. Ce qui frappe, c'est le manque de pugnacité des présentateurs - que l'invité soit de gauche ou de droite. J'ai souvenir d'une rencontre entre Sarkozy, candidat à la présidentielle, et des citoyens originaires des banlieues. On leur coupait constamment la parole pour la donner au candidat - qui ne cessait d'aligner d'interminables «anecdotes», sans que jamais on ne l'interrompe. La présentatrice était un cadre de la télévision publique. Je reconnais qu'ultérieurement elle a fait plus équilibré.

Citoyen libre
Un marché de dupes
vendredi 19 septembre | 14:11
Les grandes manoeuvres de 2012 ont déjà commencé. La droite finalise sa machine à gagner et occupe les points stratégiques, pendant que la gauche fignole sa machine à perdre, avec ses représentants people qui viennent faire marrer le bon peuple sur les plateaux de télé. Et puis quand on voit les privilèges financiers scandaleux des députés, notamment des députés européens, on comprend que le plus important est d'accéder, de participer à cette magnifique gabegie nationale, et surtout ensuite d'y rester. Alors la droite, la gauche, franchement, qu'importe.

SIL54
Mais que veut-on ?
vendredi 19 septembre | 13:58
Le service public plus culturel moin gnan-gnan avec des émissions moins dirigées vers des amis du présentateur. Culturel certes, mais les chroniqueurs tuent le culturel, ce ne sont pas des gens impliqués, ce ne sont que des présentateurs d'origine journalistique qui se prennent pour des culturels. Ils ne présentent que des produits faits par d'autres, comme dans les supermarchés pour les promos. Ce n'est pas le fruit de leur travail et il s'en f... royalement, le but c'est de faire de l'audience, et de prendre des parts de marché et de se faire payer plus. Les Courbet, Drucker, les Thomas, tous ces gens ne font pas ce que l'on croit, ils ne font que présenter. En fait ils sont payés des fortunes pour présenter et produire, car ils produisent avec des subventions que nous payons par la redevance.

Pas dupe
@ Caignaert
vendredi 19 septembre | 11:11
Pourquoi les artistes ne sont pas contents de la suppression de la pub, parce qu'ils jouent souvent dedans avec émoluments très élevés à la clé. Et non pour défendre la tv, qu'ils ne regardent pas souvent...

caignaert
Carnot
vendredi 19 septembre | 10:48
[...] je me permets de signaler à Carnot que le projet est soumis pour avis au Conseil d'Etat qui va signaler ce qui ne correspondrait éventuellement pas à la démocratie, ensuite il y aura les députés, les sénateurs et bien sûr et ce sera le cas, le Conseil constitutionnel, il n'est pas interdit de cultiver la sagesse... Je voudrais dire qu'Internet existe... nous avons la possibilité de suivre en direct les débats à l'assemblée nationale . Nous pouvons comparer ces débats avec ce qui en est dit et écrit ensuite , le débat en commission de l'affaire Tapie a été réduit ici et là à "j'ai 65 ans", un peu réducteur alors quand je vois des artistes protester contre la suppression de la publicité je suis bien obligé de penser qu'ils accordent aux téléspectateurs bien peu d'intérêt.

Max
@ Monique
vendredi 19 septembre | 10:28
Tout à fait d'accord avec vous. Les émissions politiques avec Yves Calvi sont toujours très intéressantes, car il ne pratique pas la langue de bois. Et n'hésite pas à contredire intelligemment ses interlocuteurs. J'espère qu'il prendra du galon.

Max
@ Renata
vendredi 19 septembre | 10:03
Oui, on est en démocratie, et on a même droit de n'être pas d'accord avec vous. Et même de considérer que France 2 n'appartient pas à P. de Carolis... mais à l'Etat. Et c'est à eux de décider avec des professionnels l'orientation de la nouvelle tv publique.

Monique
@Pierre 60, l'indépendance ?
vendredi 19 septembre | 09:31
Elle n'existe pas [...] ils le font savoir (lors d'un interview), par des remarques, réflexions, moues vis à vis de leurs invités selon que ceux-ci sont de droite ou de gauche ! J'ai cessé de regarder, par exemple, le soir3 de 19 h 30 tant il était visible que la journaliste, lorsqu'elle interrogeait S. Royal par ex. buvait du petit lait sans l'interrompre une seule fois, mais lorsqu'elle posait ses questions à un personnage de droite, là nous avions droit aux coupures de la parole à tel point qu'on ne suivait pas les réponses de l'invité ! Je ne voudrais pas faire de pub à qui que ce soit puisque tout cela n'engage que moi mais le meilleur journaliste c'est Yves Calvi, je suis ses émissions régulièrement et pas une seule fois j'ai pu remarquer qu'il était ou de gauche ou de droite, laissant ainsi au téléspectateur son entière liberté de penser ! J'ai connu des journalistes qui faisaient rien que leur métier, comme Jacques Sallebert ou Joseph Pasteur (et bien d'autres) mais c'était un autre temps !

renata
Patrick de Carolis éliminé
vendredi 19 septembre | 08:42
Attention ! Journalistes de tous bords, armez-vous contre le pouvoir en place qui veut vous museler, vous interdire de dire ce que les citoyens ne doivent pas savoir : certes il y a eu de tout temps, des dérives, mais là ! trop, c'est trop ! quant aux Hauts Fonctionnaires, ils sont, par leurs statuts mêmes, aux ordres de l'Etat ! laissons les gens de métier faire leur métier. Sommes-nous encore en démocratie ?



http://www.lepoint.fr/actualites-medias/stephane-guillon-plombe-le-patron-de-radio-france/1253/0/322781
Publié le 05/03/2009 à 12:37 - Modifié le 05/03/2009 à 19:54 Le Point.fr

Stéphane Guillon plombe le patron de Radio France
Par Emmanuel Berretta



Stéphane Guillon (France Inter) © LARTIGE CHRISTOPH/SIPA

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Le palais de l'Élysée tousse, la Maison ronde s'enrhume. C'est en résumé la chronique radio du moment, depuis que, dans l'avion qui le ramenait de Rome, Nicolas Sarkozy a confié au journaliste Bruno Jeudy, du Figaro , son agacement vis-à-vis des chroniques de Stéphane Guillon sur France Inter. L'humoriste a eu le malheur de brocarder le comportement de Dominique Strauss-Kahn envers la gent féminine et a traité Martine Aubry de "buffle". Paradoxe : deux flèches sur des leaders de gauche ont fendu le coeur d'un président de droite...

L'affaire tombe au plus mal pour Jean-Paul Cluzel, patron de Radio France, qui espère être renouvelé dans ses fonctions en mai. En fait, Cluzel traîne, depuis des mois, France Inter, "radio d'opposition", comme un boulet : non seulement Guillon irrite le Château, mais la journaliste politique Françoise Degois (qui suit la gauche), auteure d'un livre d'entretiens avec Ségolène Royal, est devenue la cible de... Martine Aubry ! Un front trop large pour Cluzel, dont les bons résultats ne semblent pas pouvoir changer le sort. Le président de Radio France a rendez-vous avec Christine Albanel demain. "Un rendez-vous qu'il a sollicité il y a une bonne quinzaine de jours, précise-t-on dans l'entourage d'Albanel. La ministre écoutera ce qu'il a à dire."

La photo de la discorde

En outre, Sarkozy n'a guère apprécié la photo du président de Radio France (déguisé en catcheur masqué) parue dans un calendrier pour Act Up. Mercredi 4 mars, en plein conseil des ministres, le chef de l'État a, de nouveau, éructé contre le président de Radio France. Tout le monde était dans ses petits souliers... Le pire, c'est que Cluzel a été piégé. Il pensait faire une photo pour AIDS et s'aperçoit, le jour de la parution, que le calendrier finance Act Up, une association dont il désapprouve les méthodes. Pour dissiper cet orage, Cluzel a sollicité un rendez-vous à Nicolas Sarkozy il y a plusieurs semaines. Il attend toujours une date...

Nicolas Sarkozy a, semble-t-il, déjà un successeur en tête : "un journaliste apolitique". Ni Joffrin, ni Colombani, ni Arlette Chabot... On parle de Bruno Patino, l'un des protégés d'Alain Minc, recruté il y a peu par Cluzel pour diriger France Culture. Naturellement, cette nomination serait vécue comme une trahison... "Je peux vous assurer que Bruno Patino n'a fait aucune démarche en ce sens, affirme l'un de ses proches. Il est d'une fidélité indéfectible à Jean-Paul Cluzel." En "bouffon du roi" prospère (9.000 euros chaque semaine dans Salut les Terriens , sur Canal+), Guillon, lui, est ravi : sa chronique, mise en ligne sur le site de France Inter, enregistre depuis le début de la polémique des scores en croissance exponentielle. Celle consacrée à DSK a été visionnée plus de 453.000 fois, et celle sur Martine Aubry plus de 115.000 fois... La Maison ronde n'a pas fini de tousser.

http://www.lepoint.fr/actualites-medias/radio-france-guillon-plombe-cluzel/1253/0/322910
Publié le 05/03/2009 N°1903 Le Point

Focus - Radio France : Guillon plombe Cluzel
Emmanuel Berretta

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http://www.lexpress.fr/actualite/media-people/media/france-televisions-patrice-duhamel-en-ligne-de-mire_744641.html
France Televisions: Patrice Duhamel en ligne de mire
Par Renaud Revel, publié le 04/03/2009 16:57 - mis à jour le 04/03/2009 17:58

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Tout-puissant patron des programmes de France Télévisions, Patrice Duhamel subit les attaques de Nicolas Sarkozy. Pourra-t-il résister longtemps?

Peut-on tenir longtemps face aux assauts répétés d'un président de la République? Est-il possible de résister indéfiniment aux oukases de Nicolas Sarkozy? C'est la question que doit se poser le patron des programmes de France Télévisions, Patrice Duhamel, que le locataire de l'Elysée a pris en grippe. Et le mot est faible. Voilà des mois, en effet, que le bras droit de Patrick de Carolis encaisse les coups, essuie les remontrances du chef de l'Etat, dont les interventions ont pris, depuis quelque temps, un tour particulièrement musclé.


AFP/POOL REMY DE LA MAUVINIERE

Les relations entre le président et Patrice Duhamel (à gauche) n'ont cessé de se dégrader. Ici à l'Elysée; le 19 février 2008.

Tout a démarré le 17 juin 2008, à l'Elysée, lors d'une banale remise de Légion d'honneur, en l'occurrence au photographe Yann Arthus-Bertrand, à laquelle était conviée une poignée de personnalités du monde de l'audiovisuel. Son discours à peine terminé, Nicolas Sarkozy harponne Patrice Duhamel, à qui il administre une volée de bois vert devant une assistance médusée. Tout y passe: l'incurie des chaînes publiques, l'embauche de l'animateur Julien Courbet (l'une des bêtes noires cathodiques du chef de l'Etat), l'absence de clause d'audience dans les contrats d'animateurs... Remonté comme une pendule, Nicolas Sarkozy va même, ce jour-là, jusqu'à reprocher à Duhamel de ne pas avoir diffusé, sur France 2, un match de l'équipe de France de football, dont la chaîne publique n'avait pourtant pas les droits...

"Homme à abattre"

Depuis cet épisode, le climat s'est dégradé et les incidents n'ont cessé de se multiplier. Au point que ce journaliste, dont beaucoup découvrent et saluent la témérité au fil des semaines, à France Télévisions, semble avoir remplacé Patrick de Carolis dans le rôle de l'"homme à abattre". Si, à l'Elysée, on loue la manière avec laquelle l'ancien producteur des Racines et des ailes a pris à bras-le-corps la réforme audiovisuelle du chef de l'Etat, on brocarde, en revanche, le "mauvais esprit" d'un Duhamel qui ne jouerait pas le jeu.

Du coup, pas un mois sans que cela ne tangue. Un jour, c'est la carrière de Patrick Sabatier qui fait débat et mobilise Nicolas Sarkozy. Un autre, c'est le projet d'émission d'un autre de ses protégés, produc-teur de son métier, qui incite le président de la République à pourchasser Duhamel au téléphone, jusqu'à Vienne où il est alors en week-end... Et, quand il ne parvient pas à ses fins, le chef de l'Etat confie à l'un de ses collaborateurs la tâche de réfléchir à l'avenir des émissions littéraires sur France Télévisions, court-circuitant par là même l'homme fort des programmes.

Ce bras de fer peut-il tourner à l'avantage de Nicolas Sarkozy? Décidés à écarter Patrice Duhamel de la position qu'il occupe, l'Elysée et le ministère de la Culture ont dépêché, il y a peu, des émissaires, afin de proposer au journaliste un poste au CSA, en lui faisant même miroiter l'éventuelle présidence de l'institution: flairant le piège, l'intéressé a poliment repoussé cette promotion en forme de porte de sortie...

Mais là ne devrait pas s'arrêter l'offensive. Dans les difficiles négociations sociales et budgétaires qui s'annoncent entre l'Etat et France Télévisions, Patrice Duhamel pourrait devenir un enjeu. Patrick de Carolis sera-t-il contraint d'écarter son plus fidèle compagnon de route, au nom des intérêts de l'entreprise qu'il pilote? Sur la sellette, en juin 1996, alors qu'il était PDG de France Télévisions, Jean-Pierre Elkabbach avait cru opportun de se séparer de sa garde rapprochée, pensant ainsi sauver sa tête: ce geste, peu reluisant, ne l'avait pas empêché de démissionner quelques jours plus tard, après que Jacques Chirac et Alain Juppé l'eurent lâché.

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En supplément
Article - Radio France: bilan positif et changements à l'horizon
Article - France Televisions: Patrice Duhamel en ligne de mire
Article - La face cachée de la loi audiovisuelle
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un pôv con de français - 06/03/2009 22:36:59

On dirait un gamin qui fait de la provoc pour voir jusqu'où il peut aller, avant que la Mère( patrie ) ,éxédée, ne finisse par lui retourner une calotte!!! Prudence Monsieur le président,la gifle pourrait se révéler fort brutale!

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jagui - 06/03/2009 10:39:04

Il est partout, il veut tout contrôler (justice, médias, finances, logement, entreprises etc...), transformer les français en boeufs décervelés! sa soif de pouvoir(s) n'a d'égale que sa boulimie de voyages aux frais du contribuable; il vocifère, sautille, distribue pèle-mèle les distinctions et les punitions, décide de tout, qui doit payer, ne pas payer, protège les forts et les copains, méprise les cochons de payants; si tu n'es pas d'accord, casse toi pauv.c...! Tenez bon M. DUHAMEL, tôt ou tard la facture lui sera présentée, et elle sera salée!!

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cloclo12 - 05/03/2009 16:14:31

A craindre que notre président ne se mêle de la programmation car vu son niveau au point de vue culture, on nous imposera Clavier, Bigard, Mireille Mathieu, Barbelivien, Gilbert Montagné etc........... Et la rediffusion en boucle des Bronzés et de Jaquouille et n'oublions pas la Carlita....... tellement elle est belle, tellement elle est chanteuse, tellement elle est ma femme.............

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Pierre95560 - 05/03/2009 10:51:45

Petit mot à Patrice, ancien camarade de terminale dans un lycée bien connu près d'une certaine gare St Lazare: Courbe le dos, peut-être, mais tiens bon ! celui que l'on a envoyé à l'Élysée commence à nous casser singulièrement les pieds, et je reste poli, il a son avis sur tout mais n'a de compétence en rien, et puis deux ans c'est finalement vite passé, et au train où cela va il se pourrait même que ce soit plus court.

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gerardclermont - 05/03/2009 09:42:05

Beaucoup ont la mémoire courte car, le patron de la TV publique c'est l'état à 100%. Rappelez vous que Mrs Robert Chapatte et Roger couderc ainsi que Drucker ont été viré de la Tv par le président, que Mme Danielle gilbert a été viré par M.Miterrand parce qu'elle était de chamalieres(ville de Giscard) etc... etc ... Alors, un employé de l'état se doit à certains devoir envers sa hiérarchie. C'est ainsi dans toutes les entreprises et à la TV c'est pareil à droite ou à gauche

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yvon louvain - 05/03/2009 08:33:32

C'est une pratique qui a toujours existé de la part du pouvoir, mais plus discrète, plus cachée aux yeux du grand public. Pour autant, ce n'est pas une raison pour que cela continue. Personnellement, pour éviter ce genre d'interventions, je ne vois qu'une solution: supprimer les chaines publiques. D'autant que celles-ci n'offrent aucune garantie de programmes de qualité. En tout cas pas pour l'instant. Et au moins les Français n'auraient plus à payer de redevance. Solution radicale, je le concède.

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Artémus - 05/03/2009 08:29:27

Le président n'a donc rien de mieux à faire ? La télévision n'est ni un caprice, ni un hobby, c'est un métier dont - à priori - Nicolas Sarkozy ignore tout, à moins qu'il n'ait fait une longue carrière secrète dans ce milieu, parce que le fait d'avoir une télé chez soi & de la regarder ne suffit pas à faire de vous un professionnel de ce média...Jusqu'à preuve du contraire, qu'il s'occupe du reste, cela fera déjà beaucoup.

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charlie - 04/03/2009 22:32:07

ENCOURAGER P DUHAMEL ..........pour le principe .........et qq soit l opinion, o combien parcellaire, que l on peut avoir sur la pertinence de son action ............................................ .les medias , que je critique tant, (cf le nombre de "moderationS"!!) se DOIVENT D ETRE INEDPENDANTS des manies d une puce sauteuse . .......................................................... . le gout , le style ,les scoop , la recherche de l audience sont a apprecier par le lecteur.... . un journal n avait il pas pris pour devise une phrase sur la liberte ......

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lamipe - 04/03/2009 21:26:49

c'est un vrai moulin à vent ,ce president,il brasse ,remue,tonitrue ,cause,bavarde,critique ...mais tout cela l'empêche de réflechir, on va tous dans le mur et ...il remue,ilcause,il cause pour rien,pour rien!!!

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gaivir - 04/03/2009 19:25:33

intox ou info??

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