Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 15:25

(dépêches)



Nicolas About, président du groupe centriste au Sénat, quitte le MoDem et soutient la liste UMP de Valérie Pécresse aux régionales



http://www.lefigaro.fr/politique/2010/01/25/01002-20100125ARTFIG00374-ile-de-france-le-patron-des-senateurs-centristes-rallie-pecresse-.php
Ile-de-France : le patron des sénateurs centristes rallie Pécresse

R. G.
25/01/2010 | Mise à jour : 07:50 | Commentaires  25 | Ajouter à ma sélection
Nicolas About «conteste la décision de Bayrou de ne négocier qu'avec la gauche».
 
Et de deux ! Six mois après que le sénateur Michel Mercier ait claqué la porte du MoDem, dont il était trésorier, pour rejoindre la majorité et le gouvernement, le parti de François Bayrou perd un président du groupe centriste au Sénat.

Dans une tribune, publiée dans nos colonnes, Nicolas About annonce se mettre «en congés» du MoDem pour rejoindre les listes de la chef de file de l'UMP Valérie Pécresse. Où il figurera en quatrième position dans les Yvelines. Pour autant, il assure qu'il «ne démissionne pas» du MoDem. Il expliquait dimanche «ne pas contester à François Bayrou le fait d'avoir des ambitions présidentielles», mais sa «décision de ne négocier qu'avec la gauche, dans une stratégie antisarkozyste incompréhensible pour les élus municipaux» souvent alliés avec l'UMP.

Interrogé à chaud, l'entourage de François Bayrou qualifiait dimanche soir de «non-événement» cette décision. Proche du président du MoDem, la sénatrice Jacqueline Gourault avouait ne pas être réellement surprise. «Nicolas About avait déjà déclaré être un MoDem de droite ! Sa décision n'est donc pas une surprise. Il fait partie de ces personnes qui pensent que lors de scrutins, il n'y a de salut que dans la sécurité de l'élection», dit-elle.


«Accord pourles sénatoriales»

Pour Bernard Lehideux, président sortant du groupe centriste à la région Ile-de-France, «Nicolas About a toujours eu un comportement très personnel. Aujourd'hui, il est devenu président du groupe centriste au Sénat. Son ralliement à l'UMP fait sans doute partie de l'accord qui avait été passé au moment de son élection et que, du même coup, il a sans doute noué un accord pour les prochaines sénatoriales».

Délégué national du MoDem et numéro deux sur la liste Paca, Christophe Madrolle se montre plus sévère. «Certains préfèrent un strapontin bien chaud au sein de l'UMP ou du PS quand d'autres veulent porter bien haut les couleurs humanistes, démocratiques et écologistes. Nicolas About a fait le premier choix, je ne peux que le regretter», dit-il.

LIRE AUSSI

» TRIBUNE - About : «Pourquoi je rejoins Valérie Pécresse»

http://www.lefigaro.fr/editos/2010/01/25/01031-20100125ARTFIG00372-pourquoi-je-rejoins-valerie-pecresse-.php
Pourquoi je rejoins Valérie Pécresse

Par Nicolas About
25/01/2010 | Mise à jour : 07:10 | Commentaires  4 | Ajouter à ma sélection

Nicolas About : «Enfermé dans une posture d'opposition systématique au gouvernement, le MoDem délaisse chaque jour un peu plus l'esprit de proposition et d'action, qui est pourtant au cœur de l'identité centriste, au profit d'une logique de protestation pure et simple»
TRIBUNE - Le sénateur des Yvelines, membre du MoDem et président du groupe Union centriste du Sénat, justifie son choix de soutenir la tête de liste UMP aux élections régionales en Ile-de-France.
 
En Ile-de-France plus encore qu'ailleurs, l'enjeu des élections régionales à venir est majeur. Car leurs résultats pèseront à l'évidence sur l'avenir d'une région capitale singulièrement atone depuis douze ans. Aussi, plus que jamais, la campagne qui s'ouvre ne peut-elle se résumer à une simple lutte politicienne. Ce que souhaitent les Franciliens, c'est qu'elle soit l'occasion de proposer des solutions concrètes et efficaces aux difficultés qu'ils rencontrent chaque jour.

Cette campagne d'idées, portée par des convictions fortes, les hommes et les femmes qui partagent les valeurs humanistes du centre sont prêts à s'y engager. Force est pourtant de le constater, la stratégie et l'organisation actuelle du MoDem ne leur permettent pas de le faire. Enfermé dans une posture d'opposition systématique au gouver-nement, notre mouvement délaisse chaque jour un peu plus l'esprit de proposition et d'action qui est pourtant au cœur de l'identité centriste au profit d'une logique de protestation pure et simple.

Ces valeurs de liberté, de justice et de responsabilité qui sont les nôtres, je ne me résigne pas à les voir disparaître de la scène politique, qu'elle soit nationale ou francilienne. Elles méritent en effet mieux que des candidatures de simple témoignage et des alliances de pure opportunité. Rien ne serait pire que de voir se répéter le scénario des dernières européennes : nombreux sont les hommes et les femmes qui se sont alors détournés d'un mouvement qu'ils avaient vu naître avec espoir en 2007 et dans lequel ils ne se reconnaissent désormais plus.

À mes yeux, les élections régionales sont bien plus qu'un énième tour d'échauffement en vue des échéances présidentielles à venir. C'est pourquoi je me mets en congé de mon mouvement et je rejoins aujourd'hui Valérie Pécresse pour faire campagne à ses côtés. Dans son projet pour l'Ile-de-France, je retrouve non seulement le souci de justice et l'attention à la personne qui font l'idéal centriste, mais aussi la volonté de donner à ces valeurs une traduction concrète en proposant des solutions originales et pragmatiques.

Il est en effet grand temps d'agir. La multiplication des problèmes quotidiens pèse sur les Franciliens, et d'abord sur les plus faibles d'entre eux. Car lutter contre les inégalités pour relancer l'ascenseur social, c'est d'abord mettre fin à la pénurie de logement, à la sclérose des transports ou au sous-développement de l'alternance. Le temps de trajet, l'accès à une formation de qualité ou les conditions d'hébergement, voilà en effet les premiers des discriminants qui pèsent sur les Franciliens.

À ces maux, nous devons apporter des réponses rapides et concrètes, sans céder à la tentation de l'idéologie. Parce que je me refuse à diaboliser la voiture individuelle que les Franciliens utilisent faute de transports en commun, je soutiens le projet de Valérie Pécresse de créer une voie de plus sur les grands axes de la région pour y faire circuler les voitures propres, les taxis et des bus reliant la banlieue à la banlieue.

Parce que je crois au mérite et à la promotion sociale, je suis favorable à la multiplication des internats d'excellence partout en Ile-de-France, aux bourses de reprise d'études à l'intention des jeunes qui ont quitté l'école pour gagner leur vie ou bien encore à la création d'écoles « Sup de Pro » qui prépareront les bacheliers professionnels à devenir des chefs d'entreprise. La première responsabilité d'une région compétente en matière de lycées et de formation professionnelle, c'est de permettre aux talents de s'épanouir partout, à tout âge et dans toute leur diversité.

Parce qu'à mes yeux, le rôle des pouvoirs publics est de protéger les Français confrontés à la crise, je soutiens l'idée d'un plan de relance régional qui appuiera les efforts du gouvernement au lieu de les freiner par esprit partisan. Nous avons le devoir d'agir ensemble pour préserver nos emplois et préparer la reprise.

Au seuil d'une année qui s'annonce difficile, les Franciliens ont besoin d'une région active et responsable, qui s'engage réellement à leurs côtés au quotidien sans pour autant s'affranchir des principes d'une gestion saine et durable. Je sais qu'ils peuvent compter sur Valérie Pécresse pour agir en ce sens dès mars prochain. Fidèle aux convictions et aux valeurs qui m'ont toujours guidé, je mènerai donc à ses côtés le combat pour construire une Ile-de-France à échelle humaine.

http://www.lefigaro.fr/politique/2010/01/25/01002-20100125ARTFIG00378-bayrou-assume-le-risque-de-l-independance-.php
  
Régionales : la stratégie à risques de Bayrou
Rodolphe Geisler
25/01/2010 | Mise à jour : 10:01 | Commentaires  26 | Ajouter à ma sélection

«Nous voulons une alternance, mais, par pitié, pas façon union de la gauche comme il y a vingt ans», a lancé François Bayrou, dimanche matin, devant 1 500 cadres centristes réunis à la Maison de la chimie, à Paris. Crédits photo : AFP
Le MoDem doit faire face à une nouvelle défection dans ses rangs.
 
François Bayrou pourrait faire sienne la devise de la Ville de Paris : «Fluctuat nec mergitur » (le bateau tangue, mais ne coule pas) ! À en croire l'applaudimètre des quelque 1 500 cadres centristes, réunis dimanche matin à la Maison de la chimie de Paris pour le lancement officiel de la campagne du MoDem, la détermination, voire l'enthousiasme, des militants orange semble intacte. Pourtant, dans leur grande majorité, tous ont conscience que la séquence des régionales sera difficile.

Depuis les européennes, le parti de François Bayrou peine à se relever. Crédité dans les sondages de 9 % environ au niveau national, il reste loin, très loin du PS et d'Europe Écologie. Et doit faire face à des défections dans ses rangs.

 

Départ fracassant
 

Après le départ fracassant il y a une semaine de responsables orange de Poitou-Charentes, qui ont rejoint les listes de la socialiste Ségolène Royal, c'est au tour du patron du groupe centriste au Sénat, Nicolas About, de quitter le navire. Et de rejoindre, cette fois, l'équipe de l'UMP Valérie Pécresse en Ile-de-France. Il l'annonce aujourd'hui au Figaro.

Troisième sur la liste à Paris, Virginie Votier reconnaît que «la partie ne sera pas facile». «Là, ce qu'il faut faire, c'est tenir bon la barre, garder le cap, et protéger le capitaine», dit-elle. En vue de 2012 ? Vice-président du MoDem, Jean-Luc Bennahmias ne dit pas autre chose. «On passe cette élection, qui est une élection structurante, et, après, on passera très vite à la présidentielle», explique l'eurodéputé.

Plus prosaïquement, un autre cadre reconnaît qu'«on serre les dents en attendant 2012». Un nouvel échec électoral du MoDem - après les législatives, les municipales et les européennes - ne devrait «pas détricoter le lien personnel qu'a tissé François avec les Français» pour la présidentielle, veut croire un proche. «Pour cela, il doit rester cohérent avec lui-même et défendre notre autonomie», ajoute-t-il.

Dimanche, donc, devant ses cadres, François Bayrou a gardé le cap qu'il s'est fixé depuis maintenant 2002. Et a défendu la ligne indépendante et autonome de son parti au premier tour des régionales. «Peut-être serait-il plus confortable d'aller sur telle ou telle liste. Mais je dis non ! Nous assumons, au nom du pluralisme, notre indépendance. Oui, c'est un risque ! Mais il n'y a pas de vie sans risques», a-t-il lancé sous des applaudissements nourris.

«Nous voulons une alternance, mais, par pitié, pas façon union de la gauche comme il y a vingt ans», a lancé le président du MoDem. Après une longue critique en règle contre les «dérapages» de la politique du chef de l'État - il estime qu'à l'occasion des régionales «les électeurs peuvent envoyer un message à ceux qui nous dirigent» -, François Bayrou a appelé à «un réveil de tous les républicains de tous bords».

«Tous ensemble, nous devons envoyer [à Nicolas Sarkozy] ce message : stop ! Vous êtes en train de mettre à mal notre idéal [de la France] et, parfois aussi, sa langue…», a-t-il poursuivi sous les rires de l'assistance. Mais, promis, répète-t-il, il ne pense pas encore à 2012…

LIRE AUSSI

» Ile-de-France : le patron des sénateurs centristes rallie Pécresse

» TRIBUNE - About : «Pourquoi je rejoins Valérie Pécresse»





Partager cet article
Repost0
18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 11:07

(dépêche)


François Bayrou va à la pêche aux voix


http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Bayrou-contre-le-renoncement-163472
Politique |  9 Janvier 2010

Bayrou contre le renoncement
Le leader cenriste en appelle à l'honneur de ses militants avant des régionales difficiles, où les centristes s'avanceront sans alliés.

 Paru dans leJDD
 François Bayrou remonte ses troupes avant les régionales. (Maxppp)

C’est l’avertissement de François Bayrou à ses troupes, quand il vient doper l’honneur et le moral des militants avant la bataille des régionales. "Le renoncement, c’est comme un toboggan. Au début, vous êtes confortablement assis, puis vous lâchez les mains et vous ne pouvez plus vous arrêter." Ainsi le chef harangue-t-il dans sa tournée des popotes. Il était cette semaine à Marseille et à Angoulême, il sera la semaine prochaine à Lyon et puis à nouveau à Marseille pour présenter une tête de liste en Paca que ses Sudistes cherchent encore… "J’aime ça, et ça fait plaisir aux militants que je vienne les voir." Ces militants qu’il envoie à la bataille seuls, sans alliances à droite ni à gauche, puisque le MoDem a choisi l’autonomie, au risque d’être laminé.

Pas d’exception à la ligne d’"autonomie"
Mais Bayrou est fier, il ne veut pas qu’on dise qu’il a renoncé à aller au combat électoral comme ses anciens amis passés au Nouveau Centre, qui s’abritent derrière des listes UMP. Inlassablement, il répète à ses troupes que le centre est "une grande famille politique", et qu’ils n’ont pas mis tout ce temps à s’émanciper de la "soumission" à la droite pour retomber dans la "soumission à la gauche".

Jeudi soir, il est venu délivrer le message en plein cœur du Poitou-Charentes pour bien démontrer qu’il n’y aurait "pas d’exception" picto-charentaise à la ligne d’autonomie. Ségolène Royal a beau avoir proposé cinq places éligibles aux centristes, et l’un des leurs, Alexis Blanc, a beau être tenté de céder à ses sirènes, Bayrou a rappelé la ligne : "Le centre a besoin de s’affirmer et de manifester clairement son indépendance." Fermez le ban, les 200 militants présents ont approuvé, à l’unanimité moins une abstention, la ligne autonome dans le fief royaliste. Voilà Blanc et Royal prévenus. Si le centriste de Charente-Maritime franchit le Rubicon, il ne pourra plus se réclamer du MoDem. "Il n’y a pas de formation politique qui ne fasse pas respecter ses décisions, sinon, c’est un bazar", a lancé le président du MoDem à la presse, en sortant de la réunion à huis clos à laquelle Alexis Blanc n’était pas venu.

En 2007, quand il a choisi de ne pas appeler à voter pour Nicolas Sarkozy, sans pour autant rejoindre Royal, Bayrou savait que le chemin serait difficile, que les années d’opposition seraient dures, que l’âme humaine n’aime guère renoncer aux honneurs. Mais le Béarnais n’a pas l’intention de dévier de sa route pour quelques postes de conseillers régionaux. "On est là pour avoir le volant, pas pour avoir des strapontins", lance souvent Bayrou. Il n’a pas renoncé à ses ambitions plus élevées.

             Cécile Amar - Le Journal du Dimanche

Samedi 09 Janvier 2010

Et aussi
 Des élus Modem s'allient à Royal
 Martine Aubry, opposante en chef
 Aubry pense à Mitterrand
 Régionales: Ceux qui affichent la couleur
 UDF, un sigle très convoité
 Modem: Royal s'entête



Partager cet article
Repost0
11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 11:42

Comprendre le centrisme dans la France de décembre 2009 est un test intellectuel très difficile. Pas sûr que l’électeur puisse s’y retrouver dans les nouvelles chapelles créées à la suite du tremblement de terre du 21 avril 2002 et de l’élection de Nicolas Sarkozy du 6 mai 2007.


yartiudf01En quelques semaines, voici que se complique la guerre de positions à laquelle la famille centriste anciennement réunie sous la bannière de l’UDF participe de manière très feutrée.
 
 
Guerre de positions
 
La dernière information du centre vient de… l’UMP. L’ancien ministre giscardien Hervé de Charette a annoncé le mardi 8 décembre 2009 sur RTL qu’il quittait l’UMP, dans laquelle il n’était plus à l’aise, pour rejoindre les troupes du Nouveau centre. Hervé de Charette a un petit intérêt par rapport à d’autres : malin, il avait déposé à l’INPI la marque de l’UDF en 2004.
 
Était-ce une initiative concertée avec Hervé Morin, ministre actuel et président du Nouveau centre justement, qui a annoncé quelques jours plus tôt (le 29 novembre 2009) son intention de rebaptiser son parti UDF lors de son prochain conseil national le 12 décembre 2009 ?
 
Entre temps, empêtré dans un isolement de plus en plus pesant, lors du congrès du MoDem à Arras le week-end dernier, son président François Bayrou réaffirmait son opposition à une alliance avec les socialistes et cherchait à séduire de nouveau les sympathisants du centre droit déçu par le sarkozysme.
 
Cinq mois auparavant, le 27 juin 2009, le sénateur centriste Jean Arthuis, ancien ministre d’Alain Juppé, transformait son association "Rassembler les centristes" qu’il avait créée le 16 juillet 2008 à la suite de sa démission du MoDem après les municipales de mars 2008 en parti politique sous l’appellation "Alliance centriste". Jean Arthuis n’a pour l’instant aucune intention d’adhérer au Nouveau centre.
 
De son côté, Pierre Méhaignerie, ancien ministre balladurien et figure historique du centrisme breton, réunissait ses troupes le 9 décembre 2009 pour savoir quoi faire encore au sein de l’UMP et refusait déjà d’envisager le label UDF à un Nouvel centre qu’il subodorerait un peu trop libéral et pas assez démocrate-chrétien.
 
 
Reparlons de l’UDF
 
En décembre 2007, il y a deux ans, j’exprimais mes regrets de la mort de l’UDF décidée à l’occasion du congrès fondateur du MoDem.
 
Rappelons en quelques lignes ce qu’était l’UDF.
 
Le 1er février 1978, juste avant les élections législatives, pour contrebalancer le RPR de Jacques Chirac en guérilla interne au sein de la majorité, l’UDF est créée sur l’insistance du Président Valéry Giscard d’Estaing sous forme d’une confédération de partis politiques (qui gardent donc leur existence légale) : les républicains indépendants de Michel Poniatowski, le Centre des démocrates sociaux de Jean Lecanuet (qui devient président de l’UDF jusqu’au 30 juin 1988) et les radicaux valoisiens de Jean-Jacques Servan-Schreiber.
 
Les RI deviennent par la suite Parti républicain (dirigé à partir de 1982 par François Léotard puis Gérard Longuet) puis à partir du 24 juin 1997, Démocratie libérale (dirigée par Alain Madelin élu contre Gilles de Robien).
 
Le CDS est dirigé par Jean Lecanuet, puis à partir de 1982 par Pierre Méhaignerie jusqu’au congrès de Vincennes en décembre 1994 où lui succède François Bayrou. Il devient Force démocrate le 25 novembre 1995 à Lyon.
 
Après la "décennie JJSS", le Parti radical valoisien est dirigé par les trois personnalités Didier Bariani, André Rossinot et Yves Galland pendant une vingtaine d’années.
 
Parallèlement à ces trois partis politiques, des "groupuscules" se sont agglomérés à l’UDF avec leur existence propre : le Parti social-démocrate d’André Santini (qui a fusionné avec le CDS en 1995 pour former Force démocrate) qui représente les socialistes qui ont refusé le programme commun et l’alliance avec les communistes, les clubs giscardiens Perspectives et Réalités transformés le 1er juillet 1995 en Parti populaire pour la démocratie française (présidé par Hervé de Charette qui le transforme le 25 avril 2002 en "Convention démocrate" au sein de l’UMP), et les adhérents directs de l’UDF repris par Charles Millon (ancien du Parti républicain) au début des années 1990.
 
Le 31 mars 1996, une alliance entre François Bayrou et François Léotard permet à ce dernier de prendre la succession de Valéry Giscard d’Estaing à la présidence de l’UDF, en s’opposant à la candidature d’Alain Madelin.
 
En mars 1998, le coup de tonnerre des alliances dans certaines régions de membres de Démocratie libérale avec le Front national fait quitter Démocratie libérale de l’UDF qui se choisit comme nouveau président François Bayrou dès le 17 septembre 1998. Notons qu’à cette époque, les repères sont flous : anciens du PR, François Léotard, Gérard Longuet, Alain Lamassoure et Gille de Robien restent dans l’UDF de François Bayrou alors qu’ancien du CDS, Claude Goasguen rejoint Alain Madelin à Démocratie libérale.
 
À la différence de son fonctionnement antérieur, l’UDF devient à partir de 1998 un réel parti politique, avec fusion des structures initiales dans un seul et même parti. Seul le Parti radical valoisien obtient exceptionnellement le maintien d’une existence propre (qu’il obtient également au sein de la future UMP).
 
Le tremblement de terre politique du 21 avril 2002 qui voit Jean-Marie Le Pen qualifié pour le second tour de l’élection présidentielle est l’occasion en or saisie par Alain Juppé et Jacques Chirac dès le 23 avril 2002 pour unifier définitivement les deux partis de la majorité présidentielle, l’UDF et le RPR, en une Union pour la majorité présidentielle qui se transforme quelques mois plus tard, le 17 novembre 2002 au Bourget, en Union pour un mouvement populaire, reprenant la sémantique européenne du Parti populaire européen dans lequel elle se situe.
 
Cette idée de fusionner la droite républicaine et le centre est vieille de plus d’une décennie puisqu’elle prend naissance avec l’initiative des "rénovateurs" en avril 1989. En 2002, Nicolas Sarkozy y est hostile mais ne fait rien contre l’initiative.
 
L’opération fonctionne mieux que prévu puisque la plupart des UDF historiques rejoignent l’UMP : Philippe Douste-Blazy (qui est l’un des acteurs du ralliement et devient secrétaire général aux côtés d’Alain Juppé président), Pierre Méhaignerie, Jacques Barrot, Valéry Giscard d’Estaing, René Monory, François Léotard, Gérard Longuet, André Rossinot, Adrien Zeller, Hervé de Charette, etc.
 
François Bayrou, quelques rares parlementaires centristes comme Bernard Bosson (pourtant son rival au congrès de Vincennes en 1994 pour prendre la présidence du CDS) et surtout la plupart des militants et des sympathisants de l’UDF refusent cette fusion.
 
L’UDF résiduelle parvient quand même à préserver son groupe à l’Assemblée Nationale en juin 2002, grâce notamment à l’élection de nouveaux jeunes députés comme Jean-Christophe Lagarde (à Drancy), Nicolas Perruchot (à Blois), Rodolphe Thomas (en Normandie). Hervé Morin est élu président de ce groupe face à Maurice Leroy.
 
Entre 2002 et 2007, l’UDF est un parti assez étrange qui cherche difficilement son non-alignement vis-à-vis de l’UMP, refuse la participation gouvernementale tout en laissant Gilles de Robien, encore UDF, ministre, allant même à voter pour certains la censure contre le gouvernement de Dominique de Villepin. Le 29 janvier 2006, la ligne autonomiste de François Bayrou est définitivement adoptée au cours d’un congrès extraordinaire à Lyon provoqué par une demande d’explication de Gilles de Robien (qui ne vient finalement pas à Lyon).
 
C’est tout naturellement que l’UDF soutient la candidature de François Bayrou en avril 2007, candidature basée essentiellement sur son opposition à Nicolas Sarkozy mais des membres de l’UDF soutiennent dès le premier tour la candidature de Nicolas Sarkozy comme André Santini et Gilles de Robien.
 
Après son échec du premier tour (malgré un très beau score), François Bayrou annonce son intention de ne pas voter pour Nicolas Sarkozy au second tour, prenant de revers tous ses amis de centre droit. La quasi-totalité des députés UDF soutiennent Nicolas Sarkozy au second tour et sont candidats uniques de la majorité présidentielle en juin 2007 (seuls Jean Lassalle et Gilles Artigues restent fidèles à François Bayrou). Le MoDem est créé dès la fin de l’élection présidentielle le 10 mai 2007.
 
La scission se fait mécaniquement aux élections législatives de juin 2007 entre les partisans de la ligne traditionnelle de l’UDF d’avant 2002 (loyauté à l’alliance UDF-RPR) et la ligne autonomiste dure incarnée par François Bayrou prêt à s’allier avec la gauche, les écologistes et les socialistes pour s’opposer à Nicolas Sarkozy.
 
Les députés UDF réélus au sein de la majorité s’investissent dans une structure qu’ils appellent Nouveau centre (créé le 29 mai 2007) et dont l’origine constitue un talon d’Achille important. En deux ans, jamais le Nouveau centre n’a réussi à prouver sa spécificité politique, n’étant pas le plus contestataire au sein de la majorité présidentielle, ni sa capacité d’existence électorale hors de l’UMP (il n’a pas osé partir seul lors des élections européennes de 2009 et régionales de 2010, scrutins dont le mode de scrutin proportionnel facilite pourtant l’autonomie électorale).
 
Quant à l’UDF canal historique, le 30 novembre 2007 à Villepinte, les adhérents votent la mise en sourdine de ce parti pour une période de trois ans (jusqu’en fin 2010) pour des raisons essentiellement patrimoniales, déléguant au MoDem la responsabilité de l’action. Cette mise en coma artificiel de l’UDF est déplorée son inspirateur et ancien président Valéry Giscard d’Estaing qui remarque paradoxalement la nécessité de deux partis au sein de la majorité (alors qu’il avait encouragé et soutenu la création de l’UMP en 2002 et soutenu la candidature de Nicolas Sarkozy).
 
Mais alors, à qui appartient l’UDF ?
 
 
Point de vue politique
 
Sur le plan des positions politiques et des stratégies politiques, le Nouveau centre pourrait avoir la pertinence de se revendiquer de l’UDF, à savoir, étant un parti de centre droit associé au grand parti majoritaire d’essence gaulliste au pouvoir et participant de ce fait au gouvernement.
 
Objection 1 : C’était valable pour la période d’avant 2002. Or à partir de 2002, la ligne autonomiste a été de plus en plus développée jusqu’à un refus de gouverner avec l’UMP.
 
Objection 2 : Beaucoup de personnalités qui représentaient l’UDF (historiquement, politiquement, philosophiquement, moralement) ont décidé d’adhérer à l’UMP en 2002, faisant valoir que l’UMP n’était pas seulement la continuation du RPR mais également celle de l’UDF. Par conséquent, le Nouveau centre n’aurait pas plus de pertinence à vouloir reprendre le sigle UDF que l’UMP elle-même.
 
 
Point de vue du droit des associations
 
Le droit des associations donne évidemment raison à François Bayrou et au MoDem sur l’utilisation de l’UDF. Le 30 novembre 2007, la plupart des dirigeants du Nouveau centre avaient déjà quitté l’UDF et n’ont donc pas pu prendre part au vote confiant le destin de l’UDF au MoDem.
 
La résolution finale adoptée le 30 novembre 2007 à Villepinte est assez claire : « L’UDF, formation politique au titre de l’article 4 de la Constitution, est membre fondateur du Mouvement démocrate auquel elle adhère pour une période transitoire de trois ans, en tant que personne morale. À dater du 1er décembre 2007, tout adhérent de l’UDF est adhérent du Mouvement démocrate. L’UDF délègue aux instances du Mouvement démocrate la responsabilité de l’action et de l’expression communes. Les autres instances nationales et locales de l’UDF s’intègrent aux instances correspondantes du Mouvement démocrate. Pendant cette période transitoire, les intérêts juridiques, matériels, moraux, les idées et les valeurs de l’UDF seront garantis et administrés par un bureau de vingt à trente membres désignés par le congrès, sur proposition du Président dont le mandat est prorogé. ».
 
Notons qu’il existe donc toujours un bureau de l’UDF, désigné le 30 novembre 2007 et composé de 26 membres dont sept ont quitté le MoDem (dont Jean Arthuis) et un s’est mis en congé du MoDem (le ministre Michel Mercier, toujours adhérent au MoDem, une situation aussi floue que celle de Gille de Robien entre 2002 et 2007).
 
Aucune objection de ce point de vue, seul le bureau de l’UDF pourrait faire changer les choses mais ceux qui ont quitté le MoDem sont-ils juridiquement toujours membres du bureau de l’UDF ? Le lien entre l’UDF et le MoDem est-il une équivalence ou seulement une implication ?
 
 
Point de vue du droit de la propriété intellectuelle
 
Assez malin dans sa démarche, Hervé de Charette a déposé à l’Institut National de la Propriété Intellectuelle (INPI) le sigle UDF, Union pour la démocratie française, le 8 mars 2004 (publié le 16 avril 2004) en tant que représentant de sa Convention démocrate (amusant de voir que son site Internet rassemble de vagues informations sur le MoDem, l’UDF, le Nouveau Centre et l’Union centriste et propose entres autres des liens publicitaires sur François Bayrou !).
 
L’enregistrement de la marque se fait pour une période de dix ans renouvelable. Hervé de Charette devrait donc pouvoir disposer de la marque UDF jusqu’en 2014 et a déjà fait savoir le 8 décembre 2009 qu’il ne s’opposerait pas à son utilisation par le Nouveau centre.
 
Objection 1 : Le dépôt de la marque et son enregistrement par l’INPI ne préjugent pas de sa pertinence légale. En 2004, Hervé de Charette n’était plus membre de l’UDF puisque membre de l’UMP, ne représentait donc plus l’UDF, ni sa Convention démocrate ne représentait l’UDF puisqu’elle aussi adhérente à l’UMP. Seul le bureau national de l’UDF pouvait agir au nom de l’UDF. Cet enregistrement de la marque est donc facilement contestable devant les tribunaux.
 
Objection 2 : Un argument développé par Hervé Morin (utilisation d’une marque tombée en désuétude) peut au contraire s’appliquer contre lui puisqu’il ne s’agit que des marques, pas de l’existence de parti politique. Or, le dépôt par Hervé de Charette de la marque UDF en mars 2004 sans qu’il ne l’ait utilisée pendant plus de cinq ans rend également caduc son dépôt et peut donc être repris par n’importe qui voulant l’exploiter.
 
L’initiative d’Hervé de Charette a la même pertinence que si j’avais déposé moi-même le nom d’un grand groupe industriel qui aurait été mon employeur quelques années avant (mais plus maintenant) et qui aurait oublié de se protéger (ce qui paraît invraisemblable dans le monde économique).
 
La seule chose qu’on pourrait évoquer d’un point de vue juridique est la négligence des dirigeants de l’UDF depuis 1978 de ne pas avoir déposé la marque, négligence d’autant plus grande pour François Bayrou qu’il se trouvait très isolé depuis 2002 (Il avait pourtant, me semble-t-il, bien verrouillé juridiquement la création de Force démocrate en 1995).
 
 
L’UDF, un parti éclaté en chapelles
 
Concrètement, l’UDF d’avant 2002 a donc explosé en quatre ou cinq groupes :
 
1. Les membres du MoDem qui étaient UDF avant 2007.
2. Ceux qui ont choisi d’adhérer à l’UMP dès sa création en avril 2002.
3. Ceux qui ont choisi de quitter François Bayrou pour soutenir Nicolas Sarkozy en avril 2007 et qui ont créé le Nouveau centre.
4. Ceux qui refusent la stratégie de François Bayrou mais aussi d’Hervé Morin et qui tentent de réunifier les centristes en créant encore plus de division, comme Jean Arthuis et son Alliance centriste.
5. Quelques électrons libres qui ont quitté François Bayrou depuis avril 2007 (ou plus tard) et qui ne savent pas se définir dans l’état actuel du paysage politique, comme Gille de Robien (ancien maire d’Amiens), Pierre Albertini (ancien maire de Rouen), Jean-Louis Bourlanges (ancien député européen) ou encore Jean-Marie Cavada (qui a créé le 14 janvier 2008 un groupuscule sans notoriété, "Alliance citoyenne pour la démocratie en Europe").
 
À l’instar d'Hervé de Charette, certains anciens UDF pourraient aussi être tentés de quitter l’UMP, mais sans savoir pour quoi faire, le Nouveau centre ne paraissant pas, pour eux, un parti vraiment construit. Parmi eux, deux personnalités importantes s’interrogent depuis longtemps, Pierre Méhaignerie et aussi Jean-Pierre Raffarin.
 
 
Une exception dans la division
 
Étrangement (ce sont toujours les subtilités feutrées du Sénat), seul le groupe de l’Union centriste au Sénat maintient un semblant d’unité où des sénateurs du MoDem (comme Jean-Marie Vanlerenberghe, Denis Badré, Didier Borotra, Jean-Jacques Jégou et Jacqueline Gourault) côtoient des sénateurs adhérents au Nouveau centre (comme Jean-Paul Amoudry, Pierre Fauchon, Catherine Morin-Desailly et Yves Pozzo di Borgo) ou à l’Alliance centriste (comme Jean Arthuis).
 
Le groupe compte 29 sénateurs (dont 9 du MoDem, 10 du NC et 7 de AC) et est présidé par Nicolas About (MoDem) depuis la nomination de son prédécesseur Michel Mercier au gouvernement le 23 juin 2009.
 
Ce groupe aurait pu s’agrandir en rajoutant les dix-sept membres du groupe du Rassemblement démocratique, social et européen (ancien groupe de la Gauche démocratique rassemblant tous les radicaux, valoisiens de l’UMP comme de gauche du PRG) qui avaient envisagé en décembre 2008 une fusion des deux groupes au Sénat pour s’opposer à la double suprématie de l’UMP et du PS.
 
 
Et l’avenir ?
 
L’important, cela reste évidemment la situation de fait et pas des arguties juridiques.
 
Et la situation de fait, c’est que l’UDF n’existe plus, pour deux raisons au moins : le départ des parlementaires UDF vers l’UMP en 2002 et la volonté de François Bayrou de vouloir nouer des alliances à gauche à partir de 2007.
 
Vouloir faire renaître politiquement l’UDF est vain et même stupide : j’ai en souvenir la tentative très grossière de Charles Pasqua de vouloir faire ressusciter le premier parti de De Gaulle par son RPF ("Rassemblement du peuple français").
 
Rien n’empêcherait non plus Nicolas Dupont-Aignan de transformer son mouvement "Debout la République" en RPR ou en UDR, mais pour quel intérêt ?
 
Le Nouveau centre brandit des sondages de notoriété : l’UDF serait plus connue pour les gens que le Nouveau centre. La belle affaire ! À ce compte-là, Jean Arthuis pourrait aussi demander à donner à son Alliance centriste l’appellation de Nouveau centre.
 
Je déplore toujours cette disparition politique de l’UDF. Les agitations actuelles ne feront rien pour la faire réexister, c’est sûr. L’électorat est même lassé par ces batailles qui ne servent que les ambitions de quelques uns en oubliant leurs électeurs qui ont besoin d’un projet, de valeurs, de direction à suivre dans un monde si mouvant et si incertain.
 
Un vrai bouleversement serait à attendre si des anciens UDF de l’UMP décidaient de quitter en masse l’UMP pour créer un parti à la fois loyal et distinct secrétant son propre projet. C’était un peu l’objet de mon poisson d’avril de 2008 où j’imaginais Jean-Pierre Raffarin à la tête de cette dissidence. C’était oublier un peu vite l’élection du Président du Sénat qui n’a pourtant pas été en sa faveur malgré sa loyauté au sein de l’UMP.
 
 
Alors, pourquoi vouloir reprendre une étiquette vieille de trente et un ans ?
Est-ce ainsi qu’on peux proposer un projet d’avenir ?
Parler des années 2010 avec un label des années 1970 ?
 
Finalement, l’UDF n’appartient plus à personne.
Elle appartient à l’histoire politique française.
Et à elle seule.
 
 
 
Sylvain Rakotoarison (11 décembre 2009)
 
 
Pour aller plus loin :
 
 
 
 
 
 
 
 
 
(Illustration "UDF transformée en MoDem" : Farid Taha cité par Luc Mandret).
 
_yartiudf02.jpg 

http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/a-qui-appartient-l-udf-66531

http://www.lepost.fr/article/2009/12/11/1835575_a-qui-appartient-l-udf.html

http://rakotoarison.lesdemocrates.fr/article-99

http://www.centpapiers.com/a-qui-appartient-ludf/10871/




 

Partager cet article
Repost0
8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 13:53

(dépêche)


L'ancien ministre Hervé de Charette voudrait faire renaître l'ancienne UDF

Hervé de Charette quitte l'UMP et relance l'UDF

Politiques 08/12/2009 à 11h31

Le député du Maine-et-Loire a annoncé sur RTL qu'il autoriserait le Nouveau Centre d'Hervé Morin à utiliser le sigle de l'ancien parti giscardien.

79 réactions

Hervé de Charette le 10 juillet 2007 à l'Assemblée nationale (© AFP Jacques Demarthon) 

Le député du Maine-et-Loire Hervé de Charette a expliqué mardi qu’il quittait l’UMP pour rejoindre le Nouveau Centre afin de faire renaître «une UDF nouvelle» car, selon lui, aujourd’hui l’ancien parti giscardien «manque cruellement à la vie politique».

«Aujourd’hui, je constate que l’UDF, ce parti de centre droit, manque cruellement à la vie politique, a déclaré l’ancien ministre giscardien sur RTL. Et je crois que c’est une des explications fortes du malaise politique qui existe actuellement dans la majorité».

Il a affirmé que lui-même «ne se sent(ait) pas bien» dans le parti présidentiel.

«Je pense que pour les prochaines échéances politiques, reconstituer l’UDF, naturellement l’UDF d’aujourd’hui, l’UDF nouvelle, c’est une priorité», a plaidé M. de Charette, dépositaire du sigle UDF qu’il a fait enregistrer en 2004 à l’Institut national de la Propriété industrielle (INPI).

Interrogé sur le fait de savoir s’il autoriserait le Nouveau Centre, le parti d’Hervé Morin partenaire de l’UMP, à utiliser ce sigle il a répondu: «Oui, bien sûr». «Il faut, a-t-il dit, qu’on essaie de travailler ensemble à faire l’UDF d’aujourd’hui à partir de ce qu’est le Nouveau Centre qui est une jeune pousse. Il y a là les éléments d’un nouveau départ qui me paraît utile pour le centre droit en France».

Estimant que l’UMP avait échoué à devenir «le grand parti de la droite et du centre», le député du Maine-et-Loire s’en est pris en particulier au débat sur l’identité nationale estimant qu’on prenait les électeurs «pour des billes» en lançant cette consultation avant les régionales.

«Quand je vois qu’on en est à l’extrémité de se passionner pour cette affaire des minarets, j’ai honte», a-t-il dit. Selon lui, «on ne peut pas refuser de laisser leur place et leur libre-choix à ceux qui ont une religion, même si elle n’est pas la mienne ou la vôtre».

M. de Charette a assuré toutefois qu’il restait «dans la majorité présidentielle». «Evidemment, je continue à soutenir le président, le gouvernement, etc…», a-t-il déclaré.

(Source AFP)




Partager cet article
Repost0
8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 12:43

(dépêche)


L'interview d'Hervé de Charette le 8 décembre 2009 sur RTL : son départ de l'UMP



Hervé de Charette : "Pourquoi je quitte l'UMP"

l'émission du 08 décembre 2009
 retour à l’émission RTL info
08 déc. 2009
Màj 11h11

Le député du Maine-et-Loire, fondateur de l'UMP, était l'invité de Jean-Michel Aphatie mardi matin pour expliquer sa décision de quitter le parti présidentiel. "De mon point de vue, l'UMP est trop à droite. Moi je suis un homme du centre", a déclaré Hervé de Charette, qui annonce qu'il va rejoindre le Nouveau Centre. S'agissant du débat sur l'identité nationale, qui se tient dans la soirée à l'Assemblée nationale, il estime que "c'est mal parti". Avant de lancer : "On ne peut pas prendre les électeurs pour des billes".tous les sonsJean-Michel Aphatie
08 déc. 2009

Le député (ex-UMP) du Maine-et-Loire répond aux questions de Jean-Michel Aphatie
en vidéo
RTL
08 déc. 2009


Hervé de Charette invité de RTL (08/12/09)

Jean-Michel Aphatie : Bonjour, Hervé de Charette.

Hervé de Charette : Bonjour

En mai 2002, après la réélection de Jacques Chirac à la présidence de la République, l'UDF et le RPR ont décidé de créer ensemble l'UMP. Vous avez donné au journal "Le Parisien" une interview sur ce thème, le 17 juillet 2002. La première question était celle-ci, Hervé de Charette : "Vous qui venez de l'UDF, avez-vous hésité avant de rejoindre l'UMP ? " Votre réponse, à l'époque : "Je n'ai pas hésité une seconde. L'UDF est morte d'elle-même. Le temps est venu que la Droite et le Centre se retrouvent ensemble dans un même parti. Je ferai tout pour que l'UMP s'impose". Sept ans ont passé, Hervé de Charette, où en êtes-vous, ce matin ?

C'est tout simple. Aujourd'hui, je constate que l'UDF manque cruellement à la vie politique. L'UDF qui était le parti de l'Europe si nécessaire aujourd'hui, le parti des territoires, de la décentralisation, des élus locaux, de la province française, le parti de la réforme, le parti de la justice sociale, toutes questions qui sont dans l'actualité, eh bien ce parti du Centre-Droit, aujourd'hui, manque cruellement à la vie politique ; et je crois que c'est une explication, en tout cas une des explications fortes du malaise politique qui existe actuellement dans la Majorité et je pense que pour les prochaines échéances politiques, reconstituer l'UDF (naturellement l'UDF d'aujourd'hui, l'UDF nouvelle) c'est une priorité.

Parlons, si vous le voulez bien, Hervé de Charette, de l'UMP puisque c'est votre parti. Vous dites que manque, aujourd'hui en France, le parti de la réforme, le parti de la justice sociale, le parti de l'Europe... L'UMP n'est donc pas cela ?

Ecoutez, l'UMP, nous l'avons créée de bonne foi, vous avez raison de me citer. D'ailleurs, je n'enlève rien de ce que je pensais avec d'autres évidemment  en 2002...

Vous étiez de bonne foi ?

Naturellement.

Vous étiez de bonne foi.

Oui, je le suis aujourd'hui aussi si vous le voulez bien, monsieur Aphatie. Et donc, nous pensions vraiment cela dans le choc, vous vous en souvenez, du succès de Jean-Marie Le Pen, au premier tour de l'élection présidentielle ; et nous avions deux idées à la foi : d'abord, répondre à l'attente de nos concitoyens, on était tous un peu, comment dire, désarmés, choqués par cette situation et en même temps, eh bien en effet, il y avait cette idée qui avait été lancée par Giscard deux ans avant : rassembler ce qui était le RPR et l'UDF dans le grand parti de la Droite et du Centre.

Eh bien, je vais vous dire, aujourd'hui, le bilan est simple, à mes yeux : la première partie de l'objectif a été gagné, réussi ; et d'ailleurs, Nicolas Sarkozy a joué un rôle majeur en 2007 en allant chercher tous les électeurs de Droite qui avaient été entraînés vers l'Extrême-Droite, sans doute par les insuffisances de politique, d'un autre côté ; mais d'autre part, en effet, l'UMP n'est pas à mes yeux, devenu le grand parti de la Droite et du Centre. Voilà.

Peut-on dire, Hervé de Charette, de bonne foi que l'UMP a été un échec ?

On ne peut pas dire ça, non ; on peut dire : de bonne foi puisque vous insistez sur ce mot.

Oui, je voudrais qu'on fasse une interview de bonne foi, ce matin.

Mais il l'est. Je crois qu'on peut dire que ce qui est la réussite de l'UMP, c'est que c'est un grand parti de la Droite française.

Mais vous le quittez !

Mais oui, parce que moi, je suis un homme du Centre et que je veux contribuer désormais à essayer de construire ce que je crois nécessaire à la vie politique française, c'est-à-dire le grand parti de Centre Droit. Vous vous souvenez de cette formule de Chirac : il faut que la Majorité marche sur deux jambes. Eh bien, l'expérience démontre qu'il avait raison.

Comme l'UMP voulait être un parti de la Droite et du Centre, puisque vous le quittez pour créer le Centre, c'est que donc l'UMP est un échec ?

Enfin, le Centre, je ne le crée pas.

Vous rejoignez le Centre ?

Voilà.

L'UMP est un échec ?

De ce point de vue.

Eh bien oui.

De ce point de vue. Mais pour le reste, ça reste un parti qui non seulement joue un grand rôle mais a aussi un grand rayonnement ; et il y a beaucoup d'électeurs.

Trop à Droite l'UMP ?

En tout cas, oui de mon point de vue, il l'est trop. Il l'est trop ? Dans le paysage politique français, évidemment qu'il faut un parti de Droite organisé, efficace, qui marche bien. Simplement moi dans ces structures-là, je ne me sens pas bien ; et vous savez quand je pense à l'Ouest, au Grand-Ouest qui est mon terroir, eh bien je sais ce que les gens pensent, pas tous, mais beaucoup, je les connais. Je crois que leur ressemble, c'est-à-dire que ce sont des gens, des modérés, des gens du Centre qui n'aiment pas un certain nombre d'attitudes et d'expressions, qui sont attentifs à une certaine façon de faire de la politique, eh bien voilà c'est ce que je pense et c'est ce que je veux faire.

Attitudes, expressions ?

Je vais vous donner un bon exemple. Le débat sur l'identité nationale. Je ne dis pas qu'il n'est pas utile. J'attends avec grand intérêt ce que va dire le Président de la République...

... Dans "Le Monde", cet après-midi.

... Dans "Le Monde", cet après-midi. Mais aujourd'hui, ce débat est mal parti. Et il est mal parti parce qu'il n'est pas parti comme nous les gens du Centre, nous aimerions qu'on parle de ces choses-là, de la façon dont on en parle, le style dont on en parle, le moment qu'on choisit pour le faire, tout ça a évidemment une grande importance, et on ne peut pas prendre les électeurs pour des billes.

On ne peut pas prendre... Pardon ?

... Les électeurs pour des billes.

Qui prend les électeurs pour des billes ?

Je ne sais pas mais quand on entend parler à une période électorale, on s'expose...

Ah si, vous parlez... On a dit : de bonne foi !

Quand on lance un débat comme ça, on s'expose ou bien on prend beaucoup de précaution, et je pense moi que ces précautions n'ont pas été prises.

Je vais le formuler à votre place, Hervé de Charette, le Président de la République prend les électeurs pour des billes ?

Ah non.

Alors qui ?

Mais ce n'est pas lui qui a lancé le débat. C'est le ministre de l'identité nationale et de l'immigration qui l'a annoncé.

Tout seul, de sa propre initiative ?

Ah ça, vous lui poserez la question, invitez-le !

Ah oui, il vient demain.

Mais de la façon dont il l'a fait !

Il vient demain.

Eh bien, c'est parfait. Donc vous lui posez cette question. On va bien voir ce qu'il va répondre.

On lui posera la question. Bien sûr.

Mais en tout cas, moi je pense que la façon dont c'est parti : un débat sûrement utile au pays. Et d'ailleurs, tout le monde finalement a suivi après une hésitation ; tout le monde a dit : il faut participer à ce débat. Mais il faut aussi que ce débat ait - comment dire -  l'allure, la dignité qui convient ; et quand je vois qu'on en est à l'extrémité de se passionner pour cette affaire des minarets, j'ai honte. Je vous le dis franchement ; parce que notre pays ne peut pas refuser de laisser leur place et leur libre-choix à ceux qui ont une religion, même si elle n'est pas la mienne ou la vôtre.

Le Président de la République est intervenu devant le conseil national de l'UMP, le 28 novembre dernier. Vous étiez encore membre de l'UMP, avez-vous été choqué que le Président de la République intervienne comme ça devant un parti politique ? Certains ont dit, ça n'est pas dans la tradition de la Vème République.

Ca c'est vrai que ça n'est pas dans la tradition ; mais c'est ainsi qu'est le Président de la République, c'est ainsi qu'il voit le fonctionnement des institutions et donc, c'est son droit le plus strict.

Ah son droit, oui ! Mais vous, votre opinion ?

Moi, ça ne me choque pas.

D'accord. D'un mot parce que le temps est un peu passé : vous allez donc rejoindre le Nouveau Centre. Vous avez déposé...

Donc, je veux bien préciser : je reste dans la Majorité présidentielle évidemment ; je continue à soutenir le Président, l'action du gouvernement, etc

Vous avez déposé à l'INPI - Institut National de la Propriété Industrielle - en 2004, le sigle UDF ; permettrez-vous au Nouveau Centre d'utiliser ce sigle ?

Oui, oui, bien sûr. Au contraire mais il faut que nous essayons de travailler ensemble à faire l'UDF d'aujourd'hui, à partir de ce qu'est le Nouveau Centre, qui est - comment dire - c'est une jeune pousse ; mais en même temps, il y a là les éléments d'un nouveau départ qui me paraît utile pour le Centre Droit en France.
 
Hervé de Charette, ancien ministre, ancien membre de l'UMP, qui ne veut pas "qu'on prenne les électeurs pour des billes", qui était sur ce siège juste avant Eric Besson qui prend donc les électeurs pour des billes, selon Hervé de Charette, tout ça c'était sur RTL ce matin.

Vincent Parizot : Quand vous êtes entré dans le studio, Hervé de Charette, vous étiez à l'UMP, quand vous en sortez, c'est-à-dire maintenant, vous n'y  êtes plus, en tout cas dans votre tête. C'est une espèce de sas politique ce studio ?

Non, non, il ne faut pas dire ça : l'adhésion à un parti c'est quelque chose de formel et de juridique. Mais je peux vous dire que j'ai écrit aujourd'hui même à Xavier Bertrand, le secrétaire général, et j'ai eu hier au téléphone Jean François Copé avec qui j'ai eu une conversation amicale et chaleureuse.

Et Nicolas Sarkozy ?

Ah non, le Président de la République a lui-même décidé la création d'un parti du Centre dans la Majorité présidentielle.

Le Nouveau Centre ?

Oui.

Merci beaucoup.

Auteur : Jean-Michel Aphatie

Son :
http://media.rtl.fr/online/sound/2009/1208/5931106675_Le-depute-ex-UMP-du-Maine-et-Loire.mp3

Audio :
http://media.rtl.fr/online/video/2009/1208/5931107009_Herve-de-Charette-invite-de-RTL-08-12-09.mp4





Partager cet article
Repost0
7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 13:45

(dépêches)


Le MoDem de François Bayrou refuse l'alliance à gauche avec Ségolène Royal

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/le-modem-reuni-a-arras-pour-definir-sa-strategie-des-regionales_833867.html
Le MoDem réuni à Arras pour définir sa stratégie des régionales
Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 05/12/2009 à 11:00 - mis à jour le 05/12/2009 à 11:11

   | Imprimer | Envoyer par e-mail |
Partager
 
 
 
 
 
 
 |  | Voter (0)| Commenter (14)
Le parti de François Bayrou tient son congrès ce week-end à Arras. Objectifs: définir un projet politique clair pour les régionales et rassurer les militants sur la main tendue à gauche.


AFP/archives/Miguel Medina

François Bayrou participant à une réunion de préparation au sommet de Copenhague. Paris, 21 novembre 2009.

Le Mouvement démocrate de François Bayrou tient ce week-end à Arras (Pas-de-Calais) un congrès destiné à valider son projet politique dans la perspective des prochaines échéances électorales et d'un éventuel rapprochement avec des partis de gauche auxquels il a tendu la main.

"Ce projet est dédié à tous ceux qui craignent que leurs enfants aient une vie plus difficile que la leur, pour qu'ils soient assurés qu'il existe un chemin qui rendra la vie dans notre pays plus équilibrée", écrit le président du MoDem en préambule du projet qui sera soumis à l'examen des adhérents.

Ce document de 45 pages présente à la fois les "valeurs" du MoDem et plus de 200 propositions politiques.

Quelque 1 500 adhérents du parti centriste sont attendus entre vendredi et dimanche à Arras où sera également évoquée la question des régionales en présence des dix-sept têtes de liste déjà désignées dont Alain Dolium, chef d'entreprise issu des banlieues, candidat surprise du MoDem en Ile-de-France.

"Ce projet, c'est l'état de notre réflexion sur ce qu'il faut faire pour la France. Il entend apporter une réponse à la question principale, celle de l'alternance", a précisé M. Bayrou.

"C'est aussi un élément du dialogue républicain nécessaire, que j'ai appelé le parlement de l'alternance, qu'il conviendra d'avoir avec toutes les forces qui souhaitent ce changement et dont aucune ne peut être aujourd'hui majoritaire à elle seule", a-t-il ajouté en référence à son offre de dialogue aux partis de gauche.

Certaines personnalités de gauche ont entamé ce dialogue avec le MoDem autour des eurodéputés Vincent Peillon (PS) et Daniel Cohn-Bendit (Europe Ecologie).

D'autres, comme la première secrétaire du PS Martine Aubry ou la secrétaire nationale des Verts, Cécile Duflot, sont restés en retrait, arguant des positions "fluctuantes" ou "floues" du parti centriste.


AFP/Miguel Medina

Daniel Cohn-Bendit et François Bayrou à une réunion avant le sommet de Copenhague à Paris le 21 novembre 2009

"On leur dit aujourd'hui, 'nous, on a fait le travail'", répond M. Bayrou.

"Si les Verts et le PS font de même, cela aidera à la transparence du débat", ajoute son alter ego, Marielle de Sarnez.

La concrétisation du projet politique du MoDem était également très attendu par les militants, dont certains, attachés à l'indépendance de leur parti, avaient été déstabilisés par la main tendue à la gauche.

"Une autre vision" que celle de Nicolas Sarkozy

Dans un sondage BVA-Canal+ du 20 novembre, 39% des sympathisants MoDem se prononçaient pour l'indépendance de leur parti, 33% avec le Nouveau Centre (partenaire de la majorité présidentielle), 20% avec les Verts et 8% avec le PS.

A ceux de chez nous qui viennent de la droite, je leur dis: 'de l'autre côté du mur, il y a des gens avec qui vous pouvez travailler' et aux gens de gauche je dis: 'n'oubliez pas qu'il y a des gens avec des valeurs républicaines qui n'en peuvent plus de ce que fait Sarkozy, y compris dans la droite républicaine'", dit M. Bayrou.

Pour lui, la publication du projet politique des démocrates - après son adoption par le congrès- "est particulièrement intéressante dans la perspective des régionales que M. Sarkozy entend nationaliser".

"Alors que le gouvernement nous explique qu'on ne peut pas faire autrement, nous montrons qu'il existe une autre vision", explique M. Bayrou.

L'ex-candidat à la présidentielle ne se hasarde pas à un pronostic électoral pour son parti disant ne pas "confondre sondage et résultat". De récents sondages créditaient le MoDem de scores allant de 6 à 8% des intentions de votes.

Il explique avoir choisi des têtes de liste capables d'être "présidents de région", ayant pour mission de "convaincre et de gagner" et pas "d'être dans le témoignage".

Partager l'info :       


http://www.lexpress.fr/actualite/politique/le-modem-a-t-il-perdu-la-bataille-de-l-opinion_833492.html
Le MoDem a-t-il perdu la bataille de l'opinion?
Par Tefy Andriamanana, publié le 03/12/2009 à 18:40 - mis à jour le 03/12/2009 à 19:26

   | Imprimer | Envoyer par e-mail |
Partager
 
 
 
 
 
 
 |  | Voter (6)| Commenter (23)

REUTERS/Charles Platiau

François Bayrou, président du MoDem, pense toujours avoir ses chances pour 2012.

A la veille de l'ouverture de son congrès, le MoDem semble connaître un passage à vide. Les régionales s'annoncent mal. Des sondeurs livrent leur analyse sur l'avenir du parti. 

Le MoDem plie mais ne rompt pas (encore). Il ouvrira demain son Congrès à Arras. L'occasion de revenir sur une année 2009 mouvementée.

Dépassé aux élections européennes par les listes d'Europe Ecologie, le parti centriste perd aussi pied dans les sondages. Dans le dernier baromètre Opinionway, 22% des sondés pensent que François Bayrou peut remporter la présidentielle de 2012. Il est talonné par Bertrand Delanoë, maire PS de Paris, et Ségolène Royal qui obtiennent un score de 21%.  Dominique Strauss-Khan est très loin devant avec 52%.

La montée d'Europe Ecologie est un des principaux dangers pour le MoDem. Bruno Jeanbart, directeur des études politiques d'Opinionway, contacté par LEXPRESS.fr, note la "très grande porosité" entre les électorats centriste et écologiste.

L'électorat MoDem "s'est radicalisé"

De même, le sondeur juge qu' "une candidature de Dominique Strauss-Kahn en 2012 réduirait l'espace de François Bayrou". Le directeur général du FMI est actuellement en tête des sondages d'opinion. A l'inverse, Bruno Jeanbart juge qu'"un PS plus à gauche ouvre un espace fort" pour le MoDem.

Cette concurrence entre le PS et le MoDem est d'autant plus forte que l'électorat du MoDem penche de plus en plus à gauche. Joint par LEXPRESS.fr, Roland Cayrol, fondateur de l'institut CSA et directeur de recherche au Cevipof,  estime que cet électorat "s'est radicalisé". "Aux trois quarts, ils défendent l'alliance à gauche" explique-t-il

Et l'électorat MoDem est moins "bobo", limité aux classes moyennes, qu'on ne l'imagine. Certes, "le MoDem est faible dans la classe ouvrière, faible dans les banlieues" admet Roland Cayrol. Mais il séduit aussi "chez les employés et une petite partie des agriculteurs" dit-il.

Un parti trop personnalisé?

L'autre critique adressée au MoDem, c'est sa personnalisation excessive autour de François Bayrou. "Le Modem aujourd'hui, c'est clairement François Bayrou" juge Roland Cayrol. 

Bruno Jeanbart estime lui qu'il n'y a "une petite fraction" des sympathisants MoDem qui "déconnectent" le parti de son leader, 7 à 8% selon lui. Essentiellement, des personnes qui "ne se reconnaissent pas dans le clivage gauche-droite" dit-il. Mais il rappelle que "le potentiel d'attractivité du MoDem et de François Bayrou ne sont pas les mêmes".

Cela dit, Bruno Jeanbart estime que cette personnalisation n'est pas forcément un risque pour le MoDem.  D'un coté, la personnalisation "limite le potentiel" du parti aux élections locales du fait du manque de personnalités connues.

De l'autre, le sondeur juge que cette mise en avant "ne remet pas en cause le potentiel d'attractivité de François Bayrou" pour 2012. Ce dernier en prendra bonne note.

Partager l'info :       

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/l-alliance-du-modem-avec-la-droite-est-impossible_833604.html
MoDem
"L'alliance du MoDem avec la droite est impossible"
Par Tefy Andriamanana, publié le 04/12/2009 à 11:21 - mis à jour le 04/12/2009 à 16:41

   | Imprimer | Envoyer par e-mail |
Partager
 
 
 
 
 
 
 |  | Voter (0)| Commenter (15)

AFP PHOTO STEPHANE DANNA

Pour le vice-président du Mouvement Démocrate (MoDem) Jean-Luc Bennhamias, "l'alliance avec la droite est impossible".

Alors que le Mouvement Démocrate de François Bayrou tient à Arras son congrès programmatique, le député européen Jean-Luc Bennhamias, vice-président du parti, revient sur les enjeux de la réunion.

Qu'attendez vous de ce Congrès?

Ce congrès sera l'occasion de présenter de manière concrète les propositions du parti pour les Français. Nous allons parler de notre conception de l'humanisme, de l'entreprise et du salariat et du développement durable. C'est un débat qui doit se faire avec la population et non contre.

Un "petit livre orange" sur notre projet sera également présenté. Tout cela est issu du travail de notre eurodéputé Robert Rochefort.

Aux régionales, faudra-t-il s'allier priotairement avec la gauche ou la droite?

L'alliance avec la droite est impossible ou alors je ne comprends plus le discours de François Bayrou et de Marielle de Sarnez. L'alliance avec la gauche est potentiellement possible mais il faut qu'une certaine partie de la gauche arrête de mettre des tabous ici et là. Le problème ne vient pas de nous. Dans les sondages, on voit que 80% de notre électorat suit notre stratégie.

Y-a-t-il un problème de démocratie interne au MoDem?

Moi, je n'ai jamais aucune difficulté d'expression au Modem. Je parle à des gens qui sont avides d'apprendre des choses. Je ne connais pas beaucoup de partis où les militants peuvent autant s'exprimer. Suite aux résultats aux européennes, nous avons réglé nos problèmes en famille dans nos instances dirigeantes. Durant le Congrès, le MoDem mettra ses idées sur la place publique mais la parole sera libre.

Partager l'info :       



http://www.lexpress.fr/actualite/politique/segolene-royal-propose-une-alliance-a-francois-bayrou_833971.html
Ségolène Royal propose une alliance à François Bayrou
Par LEXPRESS.fr, publié le 06/12/2009 à 10:25 - mis à jour le 06/12/2009 à 10:54

   | Imprimer | Envoyer par e-mail |
Partager
 
 
 
 
 
 
 |  | Voter (3)| Commenter (13)

AFP PHOTO / JEFF PACHOUD

La présidente du Poitou-Charente Ségolène Royal a proposé publiquement samedi au Modem une alliance de premier tour aux régionales.

La présidente socialiste de la région Poitou-Charentes promet au leader du Modem "cinq places éligibles" dans son fief régional.

Ségolène Royal (PS) a proposé publiquement samedi au Modem une alliance de premier tour aux régionales, en lui garantissant "cinq places éligibles" en Poitou-Charentes, a-t-elle indiqué à l'AFP qui l'interrogeait sur "l'arc central" pour l'alternance suggéré par François Bayrou.

"Il a raison, il faut faire cet arc central", a déclaré Mme Royal, interrogée par l'AFP. "Pourquoi attendre les prochaines élections?", a-t-elle interrogé en relevant que "cinq places permettront de pouvoir constituer un groupe à la région".

La responsable socialiste, qui a indiqué avoir fait cette proposition au MoDem local, dit espérer que "le Modem central donnera son aval à cette innovation politique".

L'ancienne candidate à l'Elysée est "prête à rencontrer le président François Bayrou" et elle veut "faire de sa région un laboratoire du rassemblement, des altermondialistes au MoDem".

Elle fait valoir les points communs avec le projet de Bayrou, citant "éducation, valeurs, développement durable, identité".

Interrogée sur de possibles divergences avec la ligne de la direction du PS, elle a répondu: "il faut bien qu'il y ait des pionniers".

"Il faut se rassembler, j'ai fait cette proposition aux partenaires de gauche, aux communistes, à un certain nombre de Verts, à la société civile", a poursuivi la présidente et candidate indiquant qu'il y aurait un ouvrier de Fabris, équipementier automobile de Châtellerault, "en place éligible dans la Vienne".

Silence radio au Modem

François Bayrou n'a pas voulu réagir, interrogé par l'AFP à Arras où le MoDem tient son congrès.

"C'est tout?", a déclaré un autre responsable du MoDem, Jean-Luc Bennahmias, au sujet des cinq places éligibles proposées par Mme Royal.

Celle-ci a par ailleurs indiqué à l'AFP qu'elle ne participerait pas à la convention nationale de ratification des listes PS qui doit se réunir samedi prochain à Tours.

Martine Aubry, numéro un du Parti, a constamment prôné le rassemblement de la gauche au premier tour, demandant à François Bayrou de la "clarté dans son projet politique".

L'ouverture au MoDem est défendue par un ancien lieutenant de Mme Royal, l'eurodéputé Vincent Peillon, avec qui elle s'est heurtée à Dijon, lors d'une réunion du courant l'Espoir à gauche.

Partager l'info :       

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/le-modem-dit-non-a-l-offre-de-segolene-royal_833994.html
Le Modem dit "non" à l'offre de Ségolène Royal
Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 06/12/2009 à 12:43 - mis à jour le 06/12/2009 à 13:40

   | Imprimer | Envoyer par e-mail |
Partager
 
 
 
 
 
 
 |  | Voter (5)| Commenter (36)

AFP PHOTO / JEFF PACHOUD

La vice-présidente du MoDem Marielle de Sarnez, le 14 novembre 2009 à Dijon.

"Nous irons sous nos propres couleurs" lors des élections régionales, a affirmé Marielle de Sarnez. Elle répondait à l'offre d'alliance de premier tour formulé par la présidente du Poitou-Charentes.

La vice-présidente du MoDem Marielle de Sarnez a répondu dimanche à l'offre publique d'alliance électorale formulée samedi par Ségolène Royal, en expliquant que le parti centriste irait "aux élections régionales" sous ses "propres couleurs".

L'ex-candidate PS à la présidentielle a proposé publiquement samedi au Modem une alliance de premier tour aux régionales de mars en lui garantissant "cinq places éligibles" en Poitou-Charentes, région qu'elle préside.

"Même si nous apprécions toujours les signes d'ouverture, je vais vous faire une confidence et vous le savez bien, nous irons aux élections régionales sous nos propres couleurs", a expliqué l'eurodéputée MoDem à la tribune du congrès du Modem à Arras, sans citer le nom de Mme Royal.

Nous serons autonomes et en même temps, nous sommes et resterons ouverts au dialogue
Et cela, a-t-elle précisé, "parce que nous somme fiers de ce que nous portons, parce que nous croyons au pluralisme, parce que nous croyons que c'est bien que les Français aient le choix au premier tour des élections".

"Nous serons autonomes et en même temps, nous sommes et resterons ouverts au dialogue, ouverts à la construction de rassemblements nouveaux car nous savons que sans ces rassemblements nouveaux, rien ne sera possible", a ajouté Mme de Sarnez.

"Nous pouvons faire les deux dans le même temps, affirmer ce que nous sommes, le montrer, le démontrer, le proposer aux Français et en même temps être en capacité de dialoguer avec d'autres au-delà des frontières habituelles de la vie politique française", a-t-elle conclu.

Partager l'info :       

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/malgre-le-refus-de-bayrou-royal-maintient-sa-main-tendue-au-modem_834153.html
Malgré le refus de Bayrou, Royal maintient sa main tendue au MoDem
Par LEXPRESS.fr, publié le 07/12/2009 à 11:26 - mis à jour le 07/12/2009 à 12:15

   | Imprimer | Envoyer par e-mail |
Partager
 
 
 
 
 
 
 |  | Voter (1)| Commenter (1)

AFP PHOTO / JEFF PACHOUD

Ségolène Royal veut toujours s'allier avec les centristes dès le premier tour des régionales.

Ségolène Royal "ne baisse pas les bras" et veut toujours une alliance au premier tour des régionales avec le MoDem. Mais les centristes de François Bayrou restent sourds à ses appels.

François Bayrou, président du MoDem, a éconduit Ségolène Royal. Samedi, cette dernière avait proposé aux centristes une alliance dès le 1er tour des Régionales en Poitou-Charentes, région qu'elle préside.

Invité lundi matin sur Europe1, le président du MoDem a rappelé le vote des militants à ce sujet. "Les adhérents et militants du MoDem de Poitou-Charentes ont délibéré avec les autres, et à l'unanimité ils ont dit: 'notre présence au 1er tour de ces élections ne se discute pas'", a-t-il dit.

Le député des Pyrénées-Atlantique a assuré l'avoir dit à Ségolène Royal "en privé, depuis déjà des semaines et des semaines". "Je pense avoir été d'une clarté absolue, je pense qu'elle a parfaitement compris, je pense qu'elle sait exactement de quoi il s'agit," a-t-il expliqué.

"Ce qu'elle fait, c'est souvent rigolo"

François Bayrou a aussi estimé qu'avec sa proposition Ségolène Royal faisait "un peu plus de communication que du fond". Selon lui, l'ex-candidate à la présidentielle, dont il avait déjà refusé la main tendue en 2007, "est un acteur souvent démonstratif du jeu politique français" et "ce qu'elle fait, c'est souvent rigolo".

"Je trouve plutôt marrant qu'il soit démontré, y compris par des gestes un peu étranges comme ça", que "quelque chose est en train de changer" à l'égard du centre, a -t-il expliqué. Et il rajoute: "Mais il faut aller encore plus loin parce qu'il faut comprendre que c'est pas de ralliement qu'il s'agit", a-t-il déclaré.

Dimanche, lors du Congrès centriste, la vice-présidente du parti Marielle de Sarnez avait déjà écarté la proposition de Ségolène Royal. "Même si nous apprécions toujours les signes d'ouverture, je vais vous faire une confidence et vous le savez bien, nous irons aux élections régionales sous nos propres couleurs", a-t-elle déclaré.

"Je ne baisse pas les bras"

Des refus qui ne démotivent pas la socialiste. Interviewée sur France Info, la présidente de Poitou-Charentes a réitéré sa proposition d'alliance. "Je ne baisse pas les bras pour autant, vous me connaissez je suis obstinée (...) Quand une cause est juste il faut tenir bon", a-t-elle dit.

Elle a égalemment assuré avoir des soutiens centristes dans sa région. "Il y a une cohérence, un engagement, une loyauté de personnalités centristes de qualité en Poitou-Charentes qui veulent travailler avec nous dès le premier tour, au nom de quoi je vais leur fermer la porte?"  a-t-elle affirmé. Elle a estimé que "François Bayrou doit leur laisser la possibilité maintenant de décider".

Ségolène Royal a promis qu'en cas de victoire de cette alliance, les centristes "pourraient constituer un groupe autonome à l'assemblée régionale". "L'alliance pour permettre des actions concrètes au service des gens ne doit pas empêcher bien entendu une autonomie de pensée", a-t-elle assuré.

Partager l'info :       

http://www.lexpress.fr/actualite/indiscret/l-eloge-de-bayrou-a-freche_833375.html
L'éloge de Bayrou à Frêche
publié le 07/12/2009 à 09:30

   | Imprimer | Envoyer par e-mail |
Partager
 
 
 
 
 
 
 |  | Voter (1)| Commenter (3)
Georges Frêche, défendu par François Bayrou.

Commentaire de François Bayrou sur Georges Frêche, président (divers gauche) de la région Languedoc-Roussillon, contre lequel les socialistes envisagent de présenter une liste en mars: "C'est une grande gueule, mais je l'aime bien. Je n'ai pas sur lui le regard méprisant que portent les états-majors parisiens. Ce qu'il a fait à Montpellier, ce n'est pas rien."

Partager l'info :       






Partager cet article
Repost0
2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 10:26

(dépêche)


La marque UDF demandée pour 2010


http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/12/01/le-nouveau-centre-guigne-la-marque-udf-plus-attirante_1274513_823448.html
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-823448,50-1274513,0.html
Le Nouveau Centre guigne la marque UDF, plus "attirante"
LE MONDE | 01.12.09 | 15h05  •  Mis à jour le 01.12.09 | 16h54


En politique, les vieux pots font encore les bonnes recettes. Deux ans après son baptême, le Nouveau Centre, fondé par d'anciens UDF après leur rupture avec François Bayrou au lendemain de la présidentielle de 2007, s'apprête à changer de nom. Manque de reconnaissance oblige. A peine 30 % des Français, d'après une étude interne, identifient le parti, allié de l'UMP. Pour combler son déficit de notoriété, le président du parti, Hervé Morin, n'a trouvé d'autres solutions que d'utiliser... le nom de son ancien parti, l'UDF.


 
Les dirigeants du Nouveau Centre ont fait réaliser des sondages pour les élections régionales : en associant personnalités nationales et étiquette UDF, le Nouveau Centre parvient à rivaliser avec les scores des candidats UDF de 2004.

Le 12 décembre, Hervé Morin proposera aux cadres, réunis en conseil national, de se récupérer la marque, inscrite dans le patrimoine politique des français. Depuis leur université d'été, les militants du Nouveau Centre arboraient déjà des tee-shirts "Le Nouveau Centre, c'est l'UDF d'aujourd'hui". L'opération est juridiquement complexe. Créée en 1978 par Michel Poniatowski et Jean Lecanuet pour soutenir Valéry Giscard d'Estaing, l'Union pour la démocratie française n'a quasiment plus d'existence politique depuis la création du MoDem en 2007, le nouveau parti de François Bayrou. Membre fondateur du MoDem, l'UDF avait, lors d'un congrès extraordinaire le 30 novembre 2007, délégué la "responsabilité de l'action et de l'expression" au nouveau Parti démocrate. Selon le Nouveau Centre, le droit des associations donnait à l'UDF une existence juridique pendant une période transitoire de trois ans.

Mais le véritable propriétaire de la marque UDF serait Hervé de Charette, ancien UDF, passé en 2002 à l'UMP. L'ancien ministre des affaires étrangères a déposé la marque en mars 2004, au nom de l'association des clubs Perspectives et réalités. Le Nouveau Centre a engagé des négociations avec M. de Charette pour qu'il ne s'oppose pas à l'opération.

Le MoDem contestera-t-il à ses anciens frères centristes l'utilisation du label ? "Je rêve de ça !, avance Hervé Morin. Politiquement, quand on s'affiche à côté des communistes, on ne peut plus se revendiquer de l'héritage de l'UDF. Le Nouveau Centre au contraire est fidèle aux valeurs et au positionnement sur l'échiquier politique de l'UDF." L'enjeu dépasse les élections régionales. Hervé Morin compte bien, en 2012, au premier tour de l'élection présidentielle, être le nouveau candidat de l'UDF.



Sophie Landrin
Article paru dans l'édition du 02.12.09



Partager cet article
Repost0
16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 11:16

(dépêche)


François Bayrou et Daniel Cohn-Bendit bientôt réconciliés ?

http://www.lexpress.fr/actualite/indiscret/retrouvailles-bayrou-cohn-bendit_828211.html
Retrouvailles Bayrou Cohn-Bendit
publié le 16/11/2009 10:00

   | Imprimer | Envoyer par e-mail |
Partager
 
 
 
 
 
 
 |  | Voter (0)| Commenter (0)
Daniel Cohn-Bendit et François Bayrou, bientôt réunis dans un débat.

La photo des retrouvailles est pour le 21 novembre : après leur fameux clash lors de l'émission télévisée consacrée aux élections européennes, François Bayrou et Daniel Cohn-Bendit se retrouveront pour un débat organisé par le second à l'Assemblée nationale. Sujet : le sommet de l'environnement, en décembre, à Copenhague. Le président du MoDem compte ainsi sortir de l'ombre - il s'est astreint à une certaine réserve depuis son échec du 7 juin.

Partager l'info :        
En supplément
Article - Bayrou propose à Cohn-Bendit "un parlement de l'alternance"
Article - Retrouvailles Bayrou Cohn-Bendit
Article - Listes Europe Ecologie cherchent candidats
Article - Sarkozy joue les Verts contre le PS
Article - Corinne Lepage souhaite "un rassemblement entre démocrates et écologistes"



Partager cet article
Repost0
9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 03:39

(dépêche)



Polémique Mitterrand: Bayrou dénonce "les effets de meute de la classe politique"

Politique
AP | 08.10.2009 | 18:40

Le président du MoDem François Bayrou a dénoncé jeudi "les effets de meute de la classe politique" dans la polémique autour du ministre de la Culture Frédéric Mitterrand et de son livre "La mauvaise vie".

"Il y a des moments comme ça où les politiques se forment en meute et puis se jettent sur le même, le même que d'ailleurs on encensait la veille, alors qu'il n'y a rien de nouveau", a déclaré M. Bayrou sur France-Info. "Les effets de meute dans la classe politique sont une des choses les plus déplaisantes".

Pour le président du MoDem, "un homme peut se tromper et a le droit de changer". "Je reconnais ce droit aux gens, y compris aux responsables politiques".

En juin, le président du MoDem avait eu une altercation sur un plateau de télévision avec Daniel Cohn-Bendit, qu'il avait accusé à demi-mots de complaisance envers la pédophilie.

Interrogés sur les passages de "La mauvaise vie" traitant du tourisme sexuel, François Bayrou a évoqué "des passages choquants et par moment bouleversants". "Je n'y ai pas vu d'apologie, mais l'aveu de quelque chose de profondément douloureux", a-t-il souligné.

De manière générale, la polémique autour de Frédéric Mitterrand illustre, selon M. Bayrou, les dérives actuelles de la politique: "communication à l'excès, 'peoplisation', utilisation des gens pour leurs histoires qu'ils mettent en scène, et puis après, naturellement, effet de meute". AP


Partager cet article
Repost0
11 septembre 2009 5 11 /09 /septembre /2009 18:17

(vidéo)





Isabelle Le Bal est une Conseillère Régionale de Bretagne. Elle se présente et présente le bilan du groupe MoDem à la région Bretagne dans un entretien de 5 vidéos. Retrouvez toutes les vidéos d'Isabelle Le Bal sur Breizhio, la chaine vidéo du MoDem breton (sur dailymotion). http://isabellelebal.over-blog.fr/
 
Chaîne : Actu et Politique
Date d'envoi : 10/09/09 07:51
Français




Partager cet article
Repost0


 




Petites statistiques
à titre informatif uniquement.

Du 07 février 2007
au 07 février 2012.


3 476 articles publiés.

Pages vues : 836 623 (total).
Visiteurs uniques : 452 415 (total).

Journée record : 17 mai 2011
(15 372 pages vues).

Mois record : juin 2007
(89 964 pages vues).