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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 04:13

(dépêche)



Sarkozy, Dati et MAM aussi visés par des menaces de mort

Société 03/03/2009 à 14h54

Avant Alain Juppé lundi, Nicolas Sarkozy, Rachida Dati, Michèle Alliot-Marie et Christine Albanel ont reçu la semaine dernière des lettres accompagnées d’une balle de 9 mm.

97 réactions

Des lettres de menaces de mort, accompagnées chacune d’une balle de 9 mm, ont été adressées en fin de semaine dernière par un ou des inconnus au Président Nicolas Sarkozy, à la ministre de la Justice, Rachida Dati, à celle de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, et à la ministre de la Culture et de la Communication, Christine Albanel. Le parquet et les ministères concernés ont confirmé l'information aujourd'hui.

Un même courrier avec une balle de 9 mm a été adressé hier lundi au maire UMP de Bordeaux et ancien Premier ministre Alain Juppé.

Cette lettre-type intitulée «courrier unique pour tous et toutes», porte les mentions «vous n’êtes que des morts en sursis» et «vous croyez disposer de nos vies, eh bien non, c’est nous qui disposons de la vôtre et de celles de vos familles et amis.»

Selon Sud-Ouest, l'écrit, d'une vingtaine de lignes, évoquerait aussi «terre-solidarité» et contiendrait la phrase «vous croyez disposer de nos vies et bien non, c'est nous qui disposons de la vôtre et de celles de vos familles et amis.»

Deux élus UMP ont récemment reçu le même type de courrier. En fin de semaine dernière, le sénateur de Lozère Jacques Blanc, maire de La Canourgue, a reçu une lettre accompagnée d’une cartouche de 9 mm.

Deux semaines auparavant, le sénateur-maire de Béziers (Hérault), Raymond Couderc, avait aussi reçu un tel courrier accompagné d’une balle de calibre 38. Nicolas Sarkozy était également nommé dans ce courrier.

(Sources AFP et Reuters)



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13 février 2009 5 13 /02 /février /2009 09:12

(dépêches)




Un corps découvert dans le Danube pourrait être celui de l'étudiante française disparue

LEMONDE.FR avec AFP | 12.02.09 | 22h56  •  Mis à jour le 12.02.09 | 22h59

Un corps de femme, découvert jeudi 12 février sur les bords du Danube près de Budapest, pourrait être celui d'Ophélie Bretnacher, l'étudiante française disparue en décembre dans la capitale hongroise, selon la police locale."Nous ne pouvons pas exclure qu'il s'agisse du cadavre de l'étudiante française", a expliqué un porte-parole, ajoutant que l'enquête se poursuivait.

Selon l'édition en ligne du quotidien hongrois Nepszabadsag, la police pense qu'il y a de "grandes chances" qu'il s'agisse de la jeune Française. "Vue la forme du corps et les vêtements, il y a de grandes chances que ce soit le corps d'Ophélie Bretnacher", explique une source sitée par le quotidien hongrois. La police a demandé une autopsie et des tests d'ADN pour identifier la victime et déterminer les circonstances de sa mort.

Ophélie Bretnacher, 22 ans, a disparu dans la nuit du 4 décembre dans la capitale hongroise après avoir passé la soirée dans une discothèque du centre de Budapest avec des amis. Son sac à main, contenant ses papiers d'identité et son téléphone portable, avait été retrouvé sur un pilier du pont des Chaînes, reliant les deux rives de la capitale hongroise.



Disparition d'Ophélie : un corps retrouvé à Budapest

Créé le 12/02/09 - Dernière mise à jour le 13/02/09 à 8h08

Un corps de femme a été découvert jeudi soir sur les bords du Danube, au sud de Budapest. "Il y a de grandes chances que ce soit le corps d'Ophélie Bretnacher", l'étudiante française disparue en décembre dernier dans la capitale hongroise, affirme la police hongroise.

Les tests ADN permettront de savoir s'il s'agit bien d'Ophélie. Précisions de Guillaume Biet.    Les parents sont sous le choc mais attendent les résultats des tests ADN. Précisions de Guillaume Biet. 

C'est à Csepel, dans le sud de Budapest, que la police hongroise a retrouvé le corps d'une femme, jeudi soir, vers 18 heures, sur les bords du Danube. Selon le site internet du quotidien hongrois Nepszabadsag, les policiers sont assez affirmatifs sur l'identité du corps retrouvé.

"Il y a de grandes chances que ce soit le corps d'Ophélie Bretnacher", affirme notamment un commandant de police, cité dans l'article. A l'appui de ses affirmations, il cite "la forme du corps et les vêtements". La police, qui a demandé une autopsie à des médecins légistes et des tests ADN pour "identifier la victime" et "déterminer les circonstances de sa mort", précise : "la seule chose visible c'est que le corps a séjourné dans l'eau pendant plus de deux mois".

Ophélie Bretnacher a disparu dans la nuit du 4 décembre dans la capitale hongroise après avoir passé la soirée dans une discothèque du centre de Budapest avec des amis. Dans le cadre de son enquête, la police avait diffusé les images des caméras de vidéo surveillance retraçant son dernier trajet :

La jeune Française de 22 ans achevait à Budapest un Master de finances dans le cadre du programme européen d'études Erasmus. Son sac à main, contenant ses papiers d'identité et son téléphone portable, avait été retrouvé sur un pilier du pont des Chaînes, reliant les deux rives de la capitale hongroise.


Disparition d'Ophélie Bretnacher: la police hongroise a découvert un corps

Créé le 12.02.09 à 22h24 | Mis à jour le 12.02.09 à 22h45  | 16 commentaires

Ophélie Bretnacher, 22 ans, a disparu à Budapest en Hongrie depuis le jeudi 4 décembre./DR

ENQUETE - Jeudi soir, les autorités disaient qu'elles «ne pouvaient pas exclure» qu'il s'agisse de celui de l'étudiante française disparue...

La police de Budapest a découvert ce jeudi soir un corps de femme sur les bords du Danube, près de Budapest. Et les autorités ont déclaré qu’elles ne pouvaient «pas exclure qu’il s’agisse du cadavre de l’étudiante disparue en décembre» dans la capitale hongroise.

La police a été alertée vers 18h00 locales (17h00 GMT) par des bateliers qui ont aperçu un corps de femme sur les bords du fleuve à Csepel, dans le sud de Budapest, a ajouté le porte-parole de la police. Il a ajouté que l'enquête se poursuivait et qu'il ne pouvait donner aucune autre information jeudi soir sur cette découverte.

Ophélie Bretnacher, 22 ans, a disparu dans la nuit du 4 décembre dans la capitale hongroise après avoir passé la soirée dans une discothèque du centre de Budapest avec des amis. Son sac à main, contenant ses papiers d'identité et son téléphone portable, avait été retrouvé sur un pilier du pont des Chaînes, reliant les deux rives de la capitale hongroise.

La jeune Française achevait à Budapest un master de finances dans le cadre du programme européen d'études Erasmus.

Selon l'édition en ligne du quotidien hongrois Nepszabadsag, la police pense qu'il y a de «grandes chances» qu'il s'agisse de la jeune Française. Le journal citait jeudi soir le commandant de police Gabor Toth déclarant «que vue la forme du corps et les vêtements, il y a de grandes chances que ce soit le corps d'Ophélie Bretnacher». «La seule chose visible c'est que le corps a séjourné dans l'eau pendant plus de deux mois», a déclaré l'officier de police: .

La police a demandé une autopsie à des médecins légistes et que des tests d'ADN pour identifier la victime et déterminer les circonstances de sa mort.


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17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 02:21

(dépêches)


Un adolescent étouffé par un sac plastique devant la même scène sur internet

17 déc 2008 - il y a 1 heure 39 min

Un adolescent de 15 ans est mort suffoqué par un sac en plastique dont il s'était emballé le visage avec du ruban adhésif, après avoir vu une scène similaire sur internet, a-t-on appris mercredi auprès des gendarmes qui évoquent "un jeu qui a mal tourné".

Les faits, révélés par le site internet du quotidien Ouest-France, se sont déroulés le 3 décembre au domicile de l'adolescent à Lesneven (Finistère).

"Il s'agit d'un jeu qui a mal tourné. Il était seul chez lui un mercredi après-midi et recherchait des vidéos sur internet", a expliqué le capitaine de la compagnie de gendarmerie de Landerneau, Régis Garat.

L'adolescent a été retrouvé inanimé dans sa chambre après avoir "visionné une vidéo spécifique où une femme asiatique jouait à un jeu dangereux amenant à la suffocation avec un sac plastique sur la tête", a-t-il dit.

"Le lien n'est plus activé", a précisé le capitaine Garat.

L'ordinateur de l'adolescent a été saisi mais, d'après le rapport d'expert, l'enfant était "un ado qui surfait normalement".

Le collégien "n'était pas du tout fragile. Il était épanoui, bien dans sa famille, bien à l'école et n'avait pas du tout de prédispositions suicidaires", ont encore déclaré les enquêteurs.

Ceux-ci interrogent, plutôt de manière préventive, les élèves du collège de Lesneven, où il était scolarisé, pour voir si l'adolescent "en avait parlé" ou "s'il pratiquait ce jeu avec des amis".

Une cellule psychologique a été mise en place dans l'établissement scolaire.

Le Parquet a confirmé les faits mais a précisé n'avoir ouvert aucune information sur l'affaire qui reste pour l'instant du ressort de la gendarmerie.

Pour les enquêteurs, il s'agit d'un "accident" et il est difficile d'y voir des suites judiciaires.

La famille a donné l'autorisation aux gendarmes de porter le drame à la connaissance du public afin de lever un doute sur les circonstances de la mort de l'adolescent, souligner "ce type de phénomène" et "faire de la pédagogie", a-t-on encore expliqué à la compagnie de Landerneau.


Un homme retrouvé découpé, sans tête: son ex écrouée

17 déc 2008 - il y a 37 min - tian - LePost 

Mardi, la suspecte principale dans l'affaire de l'homme découpé et sans tête, a été mise en examen et écrouée, selon Europe 1.

Un homme retrouvé découpé, sans tête: son ex écrouée

Cadavre sans tête du Loiret: une femme mise en examen pour "homicide volontaire" à Orléans
Deux ans avec sursis pour une mère accusée d'avoir assassiné sa fille handicapée
Rixe au Plessis-Robinson: 2 jeunes mis en examen et écroués
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C'est quoi cette histoire?

En octobre, un employé de la DDE avait découvert le corps d'un homme découpé et sans la tête dans des sacs poubelles déposés au bord de la RN 87, à Dordives, dans le Loiret.

Le corps de l’homme avait été identifié comme étant celui d’un ancien gardien d’immeuble, âgé de 60 ans, demeurant à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine).

Qui est la suspecte?

Une femme de 56 ans, voisine de la victime, qui avait été placée en garde à vue après l'identification du cadavre.

Pourquoi a-t-elle été incarcérée?

Au cours de la perquisition du domicile de la suspecte, les enquêteurs ont découvert une trace de sang appartenant à la victime, toujours selon Europe 1.

Elle entretenait une relation avec l’ancien gardien d’immeuble et est la dernière personne a l'avoir vu vivant.

D’après une source proche de l’enquête, la suspecte n’est toujours pas passée aux aveux.

Voir la vidéo : Un homme retrouvé découpé, sans tête: son ex écrouée
L'homme retrouvé découpé a été identifié
Un corps découpé et sans tête retrouvé dans le Loiret
Loiret: un employé de la DDE découvre un corps découpé
Un ado meurt étouffé en imitant une vidéo sur le Net: "Il a mis du scotch pour tenir le sac"
Incendie mortel à Pantin: "Il m'a montré les photos de ses amis morts sur son portable"





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16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 00:58

(dépêche)



Disparition d'Ophélie: "J'offre 7.700 euros pour toute info sérieuse sur ma fille"

disparition, disparition Ophélie, Appel à témoins, erasmus, Reims, Marne

Par La rédaction du Post
le 15/12/2008, vu 3961 fois, 13  

Sur Le Post, le père d'Ophélie, disparue à Budapest (Hongrie), dit qu'il "a aussi mis en place un téléphone spécial" et confie son angoisse.

7.700 euros: c'est la somme que sont prêts à payer les parents d'Ophélie pour "toute information sérieuse" sur la disparition de leur fille.

On ne l'a plus vue depuis le jeudi 4 au soir, vers 3h du matin, quand elle a quitté un bar du centre-ville où elle fêtait la Saint-Nicolas avec des amis du même programme Erasmus qu'elle.

Les parents d'Ophélie, à Budapest (Hongrie).

Ce week-end, la police hongroise, qui ne privilégie aujourd'hui aucune piste tout en s'interrogeant sur une chute dans le Danube, a continué ses recherches dans le Danube, en vain.

Sur Le Post, le père d'Ophélie, depuis Vienne, en Autriche, où il vit sa femme et son jeune fils, fait le point ce lundi:

Avez-vous du nouveau?
"Rien."

Vous avez décidé d'offrir une récompense?
"Oui, de 7.700 euros. On y pensait depuis un moment, et, après concertation avec plusieurs personnes, on a pensé que ça avait du sens. C'est une intitiative personnelle, parallèle à l'enquête de police."

Vous avez aussi mis en place un numéro spécial?
"Exactement. Le 00 36 70 65 06 616. C'est le portable de la meilleure amie d'Ophélie à Budapest que nous allons récupérer pour qu'il serve seulement aux appels pour Ophélie. Nous nous attendons à avoir des appels farfelus, ça ne va pas être facile, mais on va gérer. On veut retrouver notre fille."

Vous privilégiez la piste d'un enlèvement?
"Oui. Si on ne privilégie pas la piste d'un enlèvement, c'est qu'on croit qu'elle est tombée dans le Danube et qu'on n'a plus d'espoir de la retrouver vivante. Or, nous avons encore espoir de la retrouver vivante."

Quels éléments vous font penser à un enlèvement?
"Il y a des indices troublants, que je ne développerai pas pour ne pas gêner l'enquête policière. Mais une chose est sûre: Ophélie n'avait aucune raison de tomber de ce pont dans le Danube."

Vous tenez le coup?
"C'est dur. On est angoissés. On essaie de rester positifs. Et les très nombreux messages de soutien que nous recevons nous aident."

Ce lundi, la police hongroise poursuit ses recherches dans le Danube.

Le pont Lanchid, à Budapest (Hongrie), où le sac d'Ophélie a été retrouvé.

(Sources: 20 minutes, Le Post)



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13 décembre 2008 6 13 /12 /décembre /2008 13:16

(dépêche)


Trois enfants meurent dans l'incendie de leur appartement près de Lyon

Samedi 13 décembre 2008 - 13h42 - Jérôme DAQUIN 

Trois enfants âgés de 5 à 8 ans ont trouvé la mort samedi matin dans l'incendie à l'origine inconnue de leur appartement de Saint-Priest (Rhône) dans la banlieue de Lyon, suscitant une vive émotion dans le quartier.

Les deux soeurs aînées et un de leurs petits frères ont péri lors du sinistre qui a fait également deux blessés graves: le père des enfants, brûlé aux mains, ainsi que leur grand-mère, qui a été intoxiquée, ont été hospitalisés, tout comme la mère, plus légèrement atteinte.

Deux autres garçons du couple, âgés de 4 et 2 ans, sont en revanche sains et saufs. Ils ont été transportés à l'hôpital mère-enfants de Lyon pour être pris en charge par une cellule psychologique.

La cause de l'incendie, qui s'était déclaré un peu avant O8H40 et qui a été maîtrisé en "environ un quart d'heure", selon les pompiers, n'était pas connue samedi en début d'après-midi.

Au pied de l'immeuble, qui date des années 60, un bloc de quatre étages peint en gris clair, une centaine de personnes, majoritairement des femmes, certaines portant le foulard, sont rassemblées, souvent en larmes. Elles regardent, hébétées, cette grosse tâche noire, béante, au dernier étage: la chambre où les trois enfants ont péri, et une autre fenêtre, plus petite, au contour également noirci.

Malgré le froid, tous restent là, cherchant à comprendre. Un policier vient leur expliquer que l'enquête seule permettra de déterminer les causes du sinistre. "Ce sera long", prévient-il avant d'inviter les gens "à rentrer chez eux". En vain.

Martine David, maire (PS) de Saint-Priest, venue sur place, est violemment interpellée par un jeune du quartier, très en colère: "Vous leur avez refusé un appartement plus grand. Une famille de cinq enfants, dans un F3! C'est votre faute". L'élue, escortée d'un adjoint, quitte les lieux, en larmes. Un peu plus tard, surmontant son émotion, elle fera part de son désarroi.

"C'était une famille locataire de l'OPAC" (Office HLM), explique une voisine, Nora Othman, conseillère municipale, très connue dans le quartier. "Les gens réagissent très fort parce qu'ici, dans ce quartier, nous sommes comme une famille. Nordène, Linda et Yacine, ces enfants qui sont morts, nous les avons vus jouer, nous les avons gardés, nous sommes tous bouleversés".

"Ce sont des jeunes voisins qui, alertés par les cris venant de l'intérieur de l'appartement et la fumée, ont donné l'alerte et qui ont tenté d'intervenir", explique-t-elle.

Selon elle, c'est grâce à eux si les deux plus jeunes, "Mohamed Amin et Jawed ont pu être sauvés".

Une autre voisine, anonyme, raconte en pleurant, une mésaventure survenue au jeune Yacine, décédé: "Il y a trois mois, il était tombé de son balcon, au quatrième étage, et il n'avait rien eu! Et maintenant, il est mort..."

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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 02:23

(dépêche)



« Ophélie avait tout réussi, elle n’a pas pu se suicider »

DISPARITION.

Depuis une semaine, Ophélie Bretnacher, une Française de 22 ans qui poursuivait ses études à Budapest (Hongrie), n’a plus donné de nouvelles à ses proches. Francis, son père, assure « avoir toujours l’espoir de la retrouver vivante ».

Propos recueillis par Jean-Marc Ducos | 11.12.2008, 07h00 

UNE SEMAINE après la disparition, le 4 décembre, à Budapest (Hongrie) d’Ophélie Bretnacher, 22 ans, une brillante étudiante française en master en analyse financière, élève de Sup de co Reims, l’inquiétude grandit. Son père, Francis, 44 ans, est rentré à Vienne, en Autriche, où il travaille.

Une dizaine de policiers hongrois sont en train de décortiquer les images des caméras de surveillance des hôtels, des banques, des restaurants sur l’itinéraire supposément emprunté par Ophélie dans la capitale hongroise. Un travail fastidieux pour retrouver trace du parcours de la jeune femme après son départ de la discothèque Portside de Cuba qu’elle a quittée un peu avant 3 heures. Ophélie a été vue à 2 h 52 aussi dans les environs de la place Deak Ferenc, au centre de Budapest. La jeune femme marche d’un bon pas et porte son sac à main, retrouvé intact sur un pilier du pont des Chaînes. Elle ne semble pas être suivie. Une certitude, son téléphone portable n’a pas reçu ou émis de coup de fil après sa sortie de la boîte de nuit où elle avait passé la soirée avec d’autres étudiants. Les chauffeurs de taxi, les amis proches d’Ophélie ainsi que tous ceux qui ont participé à la soirée ont été interrogés par les enquêteurs. Son père, Francis, nous confie ses doutes et ses angoisses.

Dans quel état d’esprit êtes-vous en ce moment ?

Francis Bretnacher. Lorsque nous avons appris sa disparition, nous avions deux choix : nous laisser abattre ou nous lancer dans l’action. Nous avons opté pour la deuxième solution. S’il y avait quelque chose à faire pour elle, c’était dans l’urgence, pas dans plusieurs semaines. Avec mon épouse et les frères d’Ophélie, on s’est donné les moyens d’agir et surtout, on pourra se dire que nous avons tout fait pour la retrouver en mobilisant amis, parents, médias et l’ambassade de France à Budapest.

Comment s’est passé votre entretien avec la police hongroise ?

En parfaite transparence. Je crois qu’ils ont compris notre détermination à aider notre fille. Nous avons eu une très bonne impression et ils ont déjà fait un travail énorme. Nous avons toujours l’espoir de la retrouver vivante.

Votre fille, Ophélie, a-t-elle pu commettre le pire, la thèse du suicide étant envisagée parmi d’autres ?

Non, ce n’est pas envisageable un seul instant. Ophélie avait tout réussi dans sa vie, sa vie scolaire, sa vie universitaire et sa vie sentimentale. C’est une fille heureuse et avec un avenir tout tracé. Elle a de nombreux amis qui ont multiplié les démarches pour nous aider. C’est très touchant de leur part. Ses derniers examens partiels étaient bons et elle enchaînait cette formation à Budapest par un stage dans un grand cabinet d’expertise financière en Autriche. Ophélie n’a pas pu se suicider.

« Elle avait trouvé sa voie »

Pouvez-vous nous décrire qui est votre fille ?

Une fille au top ! La trajectoire de ses études est sans l’ombre d’un problème. Elle a fait une terminale S, puis les classes préparatoires aux grandes écoles avant de choisir Sup de co Reims. Elle avait trouvé sa voie et, surtout, c’est une enfant qui savait ce qu’elle voulait faire. A Sup de co, elle a hésité entre les ressources humaines et le marketing, et finalement, c’est l’audit financier qui l’a emporté dans ses choix. Elle a aussi le projet de partir en Amérique latine comme volontaire international en entreprise pour achever de se perfectionner. Elle est une fille romantique, attentionnée et prévenante.

Comment envisagez-vous l’avenir ?

Je n’ose pas encore y penser. Je sais que plus le temps passe, plus les chances de la retrouver vivante diminuent, mais je ne peux m’y résoudre. Plus dure sera sans doute la chute pour notre famille…

Le Parisien


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3 décembre 2008 3 03 /12 /décembre /2008 10:59

(dépêche)


Affaire Grégory: la justice ordonne la réouverture de l'enquête 24 ans après
3 déc 2008 - il y a 3 heures 1 min

La cour d'appel de Dijon a ordonné mercredi la réouverture de l'enquête dans l'assassinat du petit Grégory, près d'un quart de siècle après la découverte de son corps en octobre 1984 dans les eaux de la Vologne (Vosges), afin de rechercher des traces d'ADN sur les scellés.

"La cour d'appel a décidé la réouverture de l'instruction et (...) l'expertise des scellés en vue de rechercher et de trouver des traces d'ADN", a déclaré à la presse Me Marie-Christine Chastant-Morand, avocate de Christine et Jean-Marie Villemin, à l'issue d'un délibéré prononcé à huis clos.

Les parents du petit Grégory, qui aurait près de 30 ans aujourd'hui, souhaitent que les enquêteurs recherchent des traces d'ADN, notamment sur la cordelette qui a servi à ligoter l'enfant, compte tenu "des progrès de la science dans le domaine de la génétique", a précisé leur avocate.

Les scellés, notamment l'anorak de l'enfant, son bonnet et les cordelettes, ont été montrés à la presse.

La chambre d'instruction de la cour d'appel a également désigné un magistrat instructeur en la personne de son président, Jean-François Pontonnier.

Ce dernier "devra désigner le ou les experts et le laboratoire en charge d'effectuer ces investigations", a de son côté expliqué Me Thierry Moser, autre avocat des parents Villemin.

Selon lui, "un bilan scientifique de ces investigations peut être espéré en mai ou juin 2009".

Cette réouverture suscite "beaucoup d'espoirs" pour les Villemin, "qui mènent depuis près d'un quart de siècle un combat inlassable et admirable pour la recherche de la vérité et pour la justice", ont déclaré leur avocats.

Grégory, âgé de quatre ans, avait été retrouvé mort le 16 octobre 1984 pieds et poings liés dans la Vologne. Le lendemain du meurtre, les parents ont reçu une lettre anonyme: "Ton fils est mort. Je me suis vengé".

L'affaire, l'une des plus médiatisées de l'après-guerre, a donné lieu à un véritable feuilleton judiciaire.

Un temps suspecté de ce crime, après avoir été mis en cause en novembre 1984, Bernard Laroche, cousin de Jean-Marie Villemin, a été inculpé d'assassinat et écroué, avant d'être remis en liberté en février 1985. Il avait été tué par Jean-Marie Villemin peu après.

L'avocat de Marie-Ange Laroche, Me Gérard Welzer, a demandé quant à lui une "réouverture totale" de l'enquête sur le meurtre du petit Grégory, incluant également l'examen des cassettes du +corbeau+.



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27 novembre 2008 4 27 /11 /novembre /2008 15:02

(dépêche)

 

 

 

Grenoble: la famille de l'étudiant tué par un schizophrène porte plainte contre X

Jeudi 27 novembre 2008 - 07h18

 

La famille de Luc Meunier, l'étudiant tué le 12 novembre à Grenoble par un schizophrène, a annoncé mercredi qu'elle déposait plainte contre X afin de déterminer les "fautes" administratives et médicales ayant "rendu possible" le meurtre de leur proche.

 

"Nous avons déposé plainte contre X auprès du doyen des juges d'instruction pour homicide involontaire", a déclaré mercredi devant un groupe de journalistes, Me Hervé Gerbi, entouré de ses clients, les parents, la soeur et la compagne de Luc Meunier, dans son cabinet grenoblois.

Cette plainte vise à "déterminer la responsabilité pénale de toute personne qui, par ses négligences ou fautes caractérisées, a rendu possible le meurtre de Luc Meunier" par Jean-Pierre Guillaud, un schizophrène de 56 ans échappé de l'hôpital psychiatrique, a ajouté l'avocat.

"Nous avons considéré que le parcours médico-judiciaire de M. Guillaud est entaché par des manquements caractérisés à des obligations professionnelles administratives médicales et des accumulations d'imprudences et de négligences successives", a-t-il dit.

Avant le meurtre de Luc Meunier, M. Guillaud, hospitalisé en psychiatrie depuis les années 80, a été l'auteur de "sept ou huit agressions" à l'arme blanche, dont deux en 1995 et en 2006 pour lesquelles il a été reconnu pénalement irresponsable, assure Me Gerbi sur la base du dossier et d'éléments récupérés en marge de la procédure.

"Notre première réaction a été l'abattement. Face aux premiers éléments de l'enquête, c'est plutôt l'effarement", a dit le père de l'étudiant, Jean-Pierre Meunier, un ingénieur de 64 ans.

"Il y a une telle succession de récidives, de rapports extrêmement alarmants, et que ça n'ait été accompagné de pratiquement aucun suivi dans la surveillance de ce Monsieur, ça me laisse totalement désarçonné", a-t-il poursuivi, ajoutant: "je suis effaré, tout le monde doit être effaré".

"Je ne dirais pas que je n'en veux pas à ce meurtrier. Il nous a fait tellement de mal que la vengeance n'a aucun sens, on n'est pas du tout là dedans", a encore assuré le père de la victime.

"Mais il ne faut pas que ça recommence. Toute l'action qu'on entame, a-t-il souligné, c'est pour essayer que ça ne soit plus possible".

 

 

 

 

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27 novembre 2008 4 27 /11 /novembre /2008 14:31

(dépêche)

 

 

 

Elle va bientôt mourir et laisse ses enfants à une famille d'accueil: "Je vais très bien, merci"

Mercredi 26 novembre 2008 - 20h24 - LePost

 

Elle est chez elle, avec ses enfants, qui jouent dans la salle.

 

"Je vais très bien, merci" affirme au Post Marie-Laure, 36 ans.

Cette maman de 4 enfants va bientôt mourir d'un cancer fulgurant qui s'est dernièrement rapidement généralisé. Du coup, elle fait tout pour assurer l'avenir de ses enfants, comme le révèle Libération.

Celle qui, au départ, a voulu faire parler d'elle, reconnaît être "un peu dépassée par les événements."

Sur Le Post, Marie-Laure raconte:

Comment vous sentez-vous?

"Je vais très bien, merci, vraiment. Juste un peu dépassée par les événements. Je reçois beaucoup de messages de soutien. C'est énorme, ça me touche, et ça me fait bizarre aussi. Je ne pensais pas que cette histoire prendrait ces proportions. Même si ça fait plaisir et que ça me réconforte, je ne m'attendais pas à ce que ça aille aussi loin."

C'est vous qui avez voulu faire parler de vous au départ?

"Oui, tout à fait. J'ai voulu contacter la presse locale."

Pourquoi?

"Parce que je trouvais que les choses n'avançaient pas assez vite à mon goût. Je voulais placer mes enfants en famille d'accueil. C'était long, toutes les démarches administratives me fatiguaient. Je n'avais plus le temps. Si j'avais eu un an de plus, j'aurai sans doute fait autrement. Là, comme c'est pour bientôt, je voulais avoir mon mois de décembre tranquille, débarrassée de toutes ces contraintes de paperasses."

Quand avez-vous su que vous n'aviez plus beaucoup de temps?

"A la mi-novembre. Les médecins m'ont dit que c'était fini, qu'ils étaient arrivés au bout du traitement, que le cancer s'était propagé partout. Ça a été si vite. En 6 semaines. Il fallait faire vite."

Qu'avez-vous fait?

"On a commencé à chercher une famille d'accueil. On a trouvé. Et demain, on signe avec le conseil général du Loiret l'accord pour placer les enfants."

Vous connaissez cette famille d'accueil?

"Oui, je la connais d'avant, mais je ne savais pas que c'était une famille d'accueil. Ces gens sont très gentils, simples, ce qui était important pour moi, et très agréables. Je suis sereine de savoir que mes enfants seront avec eux."

Et leur papa?

"On est séparés depuis juin, mais on s'entend bien. Il est content aussi qu'on ait trouvé cette famille. De toute façon, vu son métier de chauffeur-routier, et tout, il ne peut pas les élever."

Comment vont vos enfants?

"Bien. Ils ne le prennent pas trop mal a priori. Ils comprennent bien ce qui va leur tomber sur le coin du nez. Je ne leur ai jamais rien caché, depuis le début de ma maladie, début avril. Après, ils n'en parlent pas trop non plus."

Savez-vous que beaucoup de gens louent votre courage?

"J'ai cru comprendre, oui. Mais j'ai toujours été comme ça. Et puis, jai du bol, je suis bien entourée."

Qu'allez-vous faire ces prochains jours?

"Tant que ce n'est pas fini pour moi, je ne réfléchis pas. Je profite du moment présent."

"J'ai reçu beaucoup de mails de gens qui veulent aider cette femme" raconte au Post le journaliste de Libération à Orléans Mourad Guichard.

 

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27 novembre 2008 4 27 /11 /novembre /2008 14:07

(dépêche)

 

 

Brown promet toute la lumière sur une affaire d'inceste qui scandalise la Grande-Bretagne

Mercredi 26 novembre, 19h42


Le Premier ministre britannique a promis mercredi que toute la lumière serait faite sur les raisons pour lesquelles un père incestueux a pu violer ses deux filles pendant plus de 25 ans et leur faire neuf enfants sans être repéré par les autorités. L'homme de 56 ans a été condamné mardi à la prison à perpétuité.

 

"Le pays tout entier sera scandalisé par ces événements indicibles", a déclaré Gordon Brown à la chambre des Communes. "Les gens voudront à raison savoir comment de telles agressions ont pu continuer aussi longtemps sans que les autorités et les services publics en général ne le découvrent et réagissent", a-t-il estimé. "Si le résultat des enquêtes est qu'il faut apporter des changements au système et que le système est en faute, nous changerons le système", a-t-il assuré.

Le juge qui a condamné le père incestueux a affirmé que l'affaire était "la pire qu'(il ait) connue" en 40 ans de service.

L'homme dont l'identité n'a pas été rendue publique afin de protéger celle de ses victimes, a violé ses filles pendant plus de 25 ans, commençant alors qu'elles étaient âgées de 8 et 10 ans. Les deux soeurs ont donné naissance à un total de neuf enfants dont sept ont survécu après la naissance, mais elle ont aussi subi des avortements et fausses couches, selon les autorités.

L'affaire soulève une polémique sur l'efficacité des services sociaux, et publics en général. "Où étaient le personnel médical? Où étaient les travailleurs sociaux? Que faisaient-ils ces 20 dernières années?", a attaqué le chef des Démocrates libéraux, Nick Clegg, dans l'opposition.

Les services sociaux britanniques avaient déjà été montrés du doigt pour l'affaire "Baby P.", où un tout-petit était mort après des mois de torture malgré les visites répétées des services sociaux de Londres. AP

 

 

 

 

 

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