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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 18:04

(dépêches)




http://fr.news.yahoo.com/63/20090825/tpl-lefebvre-nomm-secrtaire-d-etat-la-co-5cc6428.html
Lefebvre nommé secrétaire d'Etat à la Consommation?
il y a 8 heures 25 min

 Nina Simone - LePost             Buzzer ! Imprimer Frédéric Lefebvre Lire la suite l'article
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Dans un confidentiel du Parisien ce matin, on apprend que Frédéric Lefebvre, pourrait être nommé aujourd'hui secrétaire d'Etat à la Consommation:

"Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, qui n'est plus député depuis qu'en juillet André Santini a récupéré son fauteuil de parlementaire pourrait être nommé aujourd'hui secrétaire d'Etat à la Consommation auprès d'Hervé Noveli dans le cadre d'un mini remaniement gouvernemental dont pourrait aussi faire partie le sénateur de Corse Paul Giaccobi."


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http://fr.news.yahoo.com/13/20090825/tot-le-modem-serait-il-passe-avec-armes-89f340e.html

http://fr.news.yahoo.com/3/20090825/tpl-conseil-rentree-cfb2994.html
Ambiance studieuse au conseil des ministres de rentrée
il y a 3 heures 22 min

             Buzzer ! Imprimer Le conseil des ministres de rentrée s'est déroulé mardi matin dans une atmosphère de "travail", ont indiqué les membres du gouvernement, à quelques heures de la réunion du président de la République avec les patrons des banques. Lire la suite l'article
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"On a retrouvé un président de la République en pleine forme, déterminé, et nous allons continuer à beaucoup travailler (...) comme on l'a fait d'ailleurs tout l'été", a résumé à la sortie Hubert Falco, le secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens combattants.

Sourire aux lèvres, les autres membres du gouvernement n'ont pas fait de commentaire, à l'exception de Benoist Apparu. Le secrétaire d'Etat au Logement et à l'Urbanisme a précisé que le chef de l'Etat avait distribué "quelques éléments de félicitations sur ce qui s'est passé cet été", décrivant "un président de la République assez content du travail des ministres cet été, et puis effectivement derrière du sérieux, du boulot".

Nicolas Sarkozy a notamment évoqué sa réunion avec les responsables des banques françaises prévue ce mardi après-midi "en disant que, bien évidement, il serait d'une fermeté absolue, qu'on ne pouvait pas avoir d'un côté un chômage qui monte, des Français qui n'ont pas de SMIC qui augmente, et de l'autre côté des banquiers qui s'en mettent plein les poches", a ajouté M. Apparu.

Principal texte au menu du conseil des ministres, le projet de loi portant sur le redécoupage des circonscriptions législatives, présenté par le secrétaire d'Etat à l'Intérieur et aux Collectivités territoriales, Alain Marleix, destiné à ratifier l'ordonnance du 29 juillet dernier.

Cette dernière remodèle 70 circonscriptions sur les 577 que compte la carte électorale française, dont 33 sont supprimées. Il s'agit, selon le gouvernement, de répondre à la demande du Conseil constitutionnel afin de réduire les disparités démographiques apparues depuis le dernier redécoupage de 1986. Le texte prévoit 556 sièges de députés pour les départements, 10 pour collectivités d'outre-mer et 11 pour les Français de l'étranger.

"Ces nouvelles dispositions prendront effet lors du prochain renouvellement général de l'Assemblée nationale" en 2012, précise la présidence de la République dans un communiqué. AP






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6 août 2009 4 06 /08 /août /2009 14:26

(dépêche-blog)




A LIRE : LES CINQ PAGES RELATANT SON ARRIVEE AU MINISTERE DU BUDGET A TELECHARGER ICI.




Les gouvernements sont des prisons dorées !

Par Alain Lambert le jeudi 23 juillet 2009, 21:48 - Politique - Lien permanent

Christine Boutin furieuse. Yves Jégo malheureux. Je tais les noms de ceux qui souffrent probablement en silence. Par pudeur sans doute, je ne me suis jamais exprimé sur le sujet. Pourtant, j’ai mon idée la-dessus et depuis longtemps. Elle n’est cependant compréhensible que par ceux qui ont vécu cette expérience. Accepter d’entrer dans un gouvernement est en fait d’une rare sottise. Sans doute la vanité y est-elle pour quelque chose. Mais le pire est surtout le consentement donné sans avoir le temps de la réflexion. Généralement, vous êtes appelé tard le soir pour vous entendre dire que vous allez sauver la France et que, tel le pompier dans sa caserne, vous devez bondir au secours du Pays et accepter, sur le champ, une mission que personne d’autre ne saura mieux que vous remplir. Par curiosité, par faiblesse, ou par orgueil, vous finissez par accepter. Dès le lendemain, vous mesurez l’étendue de cette folie. Vous abandonnez votre famille, votre siège au Parlement, votre fonction de Maire ou de Président d’Assemblée, votre activité professionnelle et parfois l’estime de vos vrais amis. Mais il est trop tard pour reculer car vous êtes dans la seringue et personne ne comprendrait un renoncement immédiat. Ce serait pourtant le plus sage. Pour soi même et pour le Pays. Vous pourriez ainsi poser les conditions de votre engagement, obtenir des éclaircissements sur la politique que vous aurez à mener, savoir au moins le « pion » de qui vous devenez. L’erreur est en effet de croire que votre personne puisse compter pour un tout petit iota. Que nenni, vous êtes l’alibi d’un système tellement emmêlé que personne n’en décrypte la logique, si elle existe. En tout cas, vous devenez un avatar sans le savoir.

Comme il n’y a aucune solide raison qui justifie votre nomination, il n’en existe pas davantage pour votre éviction. Elle se produit comme l’épluchure d’un fruit qui se gâte progressivement. Malheureusement pour vous, vous êtes une personne douée d’un cœur, d’une conscience, et d’un brin de sensibilité. Et vous trouvez rude le mauvais moment à passer. S’enchainent immédiatement les problèmes matériels de votre nouvelle condition d’ex ! Votre famille s’est habituée à vivre sans vous. Heureusement, elle vous accueille comme l’enfant prodigue. Quant au reste, votre ancienne fonction, votre job, le confort matériel auquel vous vous étiez insidieusement habitué s’envolent ou leur disparition vous apparait soudain au grand jour. Sans compter la séparation brutale et douloureuse d’avec les équipes avec lesquelles vous venez de partager des jours et de nuits de labeurs épuisants.

Inutile d’ajouter que le téléphone et les amis les plus zélés qui ne cessaient de vous trouver des mérites incommensurables brillent par leur assourdissant silence. Il faut des mois pour se remettre d’une telle épreuve. Probablement ne s’en remet-on jamais totalement car la frustration est trop violente pour ne pas laisser des traces profondes en vous. Généralement on vous a forcé à faire en partie ce que vous vous refusiez avant d’imaginer. Et les seuls mérites dont vous pourriez, éventuellement, vous prévaloir sont totalement inconnus de l’opinion. Alors vous restez seul. Seul. Avec votre remord d’avoir un soir, une nuit, accepté d’entrer dans un univers que vous croyiez doré et qui n’était, en fait, qu’une prison ! Plusieurs années après, vous découvrez, mais un peu tard, que ce jour de tristesse était en fait jour de délivrance. Bon courage, Christine, Yves et les autres.



ET ALLEZ LIRE LES CINQ PAGES RELATANT SON ARRIVEE AU MINISTERE DU BUDGET A TELECHARGER ICI.




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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 23:26

(verbatim)




JORF n°0144 du 24 juin 2009 page 10274

texte n° 1

DECRET
Décret du 23 juin 2009 relatif à la composition du Gouvernement

NOR: HRUX0901923D

Le Président de la République,
Vu l'article 8 de la Constitution ;
Vu le décret du 18 juin 2007 portant nomination du Premier ministre ;
Vu le décret du 19 juin 2007 relatif à la composition du Gouvernement ;
Sur proposition du Premier ministre,
Décrète :

Article 1

M. Jean-Louis Borloo est nommé ministre d'Etat, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat.
Mme Michèle Alliot-Marie est nommée ministre d'Etat, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés.
M. Brice Hortefeux est nommé ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales.
M. Xavier Darcos est nommé ministre du travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité.
M. Eric Woerth est nommé ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'Etat.
M. Luc Chatel est nommé ministre de l'éducation nationale, porte-parole du Gouvernement.
M. Bruno Le Maire est nommé ministre de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche.
M. Frédéric Mitterrand est nommé ministre de la culture et de la communication.
M. Michel Mercier est nommé ministre de l'espace rural et de l'aménagement du territoire.
M. Henri de Raincourt est nommé ministre auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement.
M. Christian Estrosi est nommé ministre auprès de la ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi, chargé de l'industrie.

Article 2

Mme Valérie Létard est nommée secrétaire d'Etat auprès du ministre d'Etat, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat.
M. Jean-Marie Bockel est nommé secrétaire d'Etat à la justice.
M. Hervé Novelli est nommé secrétaire d'Etat chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services et de la consommation.
Mme Rama Yade est nommée secrétaire d'Etat chargée des sports.
M. Hubert Falco est nommé secrétaire d'Etat à la défense et aux anciens combattants.
Mme Nadine Morano est nommé secrétaire d'Etat chargée de la famille et de la solidarité.
M. Pierre Lellouche est nommé secrétaire d'Etat chargé des affaires européennes.
Mme Nora Berra est nommée secrétaire d'Etat chargée des aînés.
M. Benoît Apparu est nommé secrétaire d'Etat chargé du logement et de l'urbanisme.
Mme Marie-Luce Penchard est nommée secrétaire d'Etat chargée de l'outre-mer.

Article 3

Il est mis fin aux fonctions de :
Mme Rachida Dati, garde des sceaux, ministre de la justice.
M. Michel Barnier, ministre de l'agriculture et de la pêche.
Mme Christine Boutin, ministre du logement.
Mme Christine Albanel, ministre de la culture et de la communication.
M. Roger Karoutchi, secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement.
M. André Santini, secrétaire d'Etat chargé de la fonction publique.
M. Bernard Laporte, secrétaire d'Etat chargé des sports.
M. Yves Jégo, secrétaire d'Etat chargé de l'outre-mer.

Article 4

Le secrétaire d'Etat chargé du développement de la région capitale est délégué auprès du Premier ministre.
Le secrétaire d'Etat chargé des transports, la secrétaire d'Etat chargée de l'écologie et le secrétaire d'Etat chargé du logement et de l'urbanisme sont délégués auprès du ministre d'Etat, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat.
Le secrétaire d'Etat à la justice est délégué auprès de la ministre d'Etat, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés.
Le secrétaire d'Etat chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services et de la consommation est délégué auprès de la ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi.
La secrétaire d'Etat chargée de la politique de la ville, la secrétaire d'Etat chargée de la famille et de la solidarité et la secrétaire d'Etat chargée des aînés sont déléguées auprès du ministre du travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité.

Article 5

Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait à Paris, le 23 juin 2009.

Nicolas Sarkozy

Par le Président de la République :

Le Premier ministre,
François Fillon
   


 
Composition du nouveau gouvernement   
 
Publié le 23-06-09 à 20:42

Sur la proposition du Premier ministre, le Président de la République a nommé :

- M. Jean-Louis BORLOO ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat ;

- Mme Michèle ALLIOT-MARIE ministre d’Etat garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés ;

- M. Brice HORTEFEUX ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales ;

- M. Xavier DARCOS ministre du travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité ;

- M. Eric WOERTH ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’Etat ;

- M. Luc CHATEL ministre de l’éducation nationale, porte-parole du Gouvernement ;

- M. Bruno LE MAIRE ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche ;

- M. Frédéric MITTERRAND ministre de la culture et de la communication ;

- M. Michel MERCIER ministre de l’espace rural et de l’aménagement du territoire ;

- M. Henri de RAINCOURT ministre auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement ;

- M. Christian ESTROSI ministre auprès de la ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, chargé de l’industrie ;

- Mme Valérie LETARD secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat, ministre de l’écologie et du développement durable ;

- M. Jean-Marie BOCKEL secrétaire d’Etat auprès du ministre de la justice et des libertés ;

- M. Hervé NOVELLI secrétaire d’Etat chargé du commerce, de l’artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services et de la consommation, auprès de la ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi ;

- Mme Rama YADE secrétaire d’Etat chargée des sports, auprès de la ministre de la santé et des sports ;

- M. Hubert FALCO secrétaire d’Etat à la défense et aux anciens combattants, auprès du ministre de la défense ;

- Mme Nadine MORANO secrétaire d’Etat chargée de la famille et de la solidarité, auprès du ministre du ministre du travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité ;

- M. Pierre LELLOUCHE secrétaire d’Etat chargé des affaires européennes, auprès du ministre des affaires étrangères et européennes ;

- Mme Nora BERRA secrétaire d’Etat chargée des aînés, auprès du ministre du travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité ;

- M. Benoît APPARU secrétaire d’Etat, chargé du logement et de l’urbanisme, auprès du ministre d’Etat, ministre de l’écologie et du développement durable ;

- Mme Marie-Luce PENCHARD secrétaire d’Etat chargée de l’outre-mer, auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales.

- M. Christian BLANC, secrétaire d’Etat chargé du développement de la région capitale auprès du Premier ministre.

Par ailleurs,

Bernard KOUCHNER
Christine LAGARDE
Patrick DEVEDJIAN
Valérie PECRESSE
Hervé MORIN
Roselyne BACHELOT
Eric BESSON
Laurent WAUQUIEZ
Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET
Dominique BUSSEREAU
Fadela AMARA
Alain MARLEIX
Anne-Marie IDRAC
Alain JOYANDET
Chantal JOUANNO
Martin HIRSCH
sont confirmés dans leurs fonctions.


Au total 8 ministres ont quitté le gouvernement.
8 nouveaux sont nommés.

à télécharger :
http://www.elysee.fr/download/?mode=press&filename=23.06_Nomination_Gouvernement.pdf


Remaniement ministériel : la composition du nouveau Gouvernement

23.juin2009

Sur proposition du Premier ministre, le président de la République a nommé, le 23 juin, huit nouveaux ministres. Huit ministres ont quitté le Gouvernement.

D'après le communiqué de l'Elysée

Sur la proposition du Premier ministre, le président de la République a nommé :

Jean-Louis Borloo ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer, en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le climat ;

Michèle Alliot-Marie ministre d’Etat Garde des sceaux, ministre de la Justice et des Libertés ;

Brice Hortefeux ministre de l’Intérieur, de l’Outre-mer et des Collectivités territoriales ;

Xavier Darcos ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille et de la Solidarité ;

Eric Woerth ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat ;

Luc Chatel ministre de l’Education nationale, porte-parole du Gouvernement ;

Bruno Le Maire ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche ;

Frédéric Mitterrand ministre de la Culture et de la Communication ;

Michel Mercier ministre de l’Espace rural et de l’Aménagement du territoire ;

Henri de Raincourt ministre auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement ;

Christian Estrosi ministre auprès de la ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, chargé de l’Industrie ;

Valérie Létard secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie et du Développement durable ;

Jean-Marie Bockel secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Justice et des Libertés ;

Hervé Novelli secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation, auprès de la ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi ;

Rama Yade secrétaire d’Etat chargée des Sports, auprès de la ministre de la Santé et des Sports ;

Hubert Falco secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens Combattants, auprès du ministre de la Défense ;

Nadine Morano secrétaire d’Etat chargée de la Famille et de la Solidarité, auprès du ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille et de la Solidarité ;

Pierre Lellouche secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes, auprès du ministre des Affaires étrangères et européennes ;

Nora Berra secrétaire d’Etat chargée des aînés, auprès du ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille et de la Solidarité ;

Benoît Apparu secrétaire d’Etat, chargé du Logement et de l’Urbanisme, auprès du ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie et du Développement durable ;

Marie-Luce Penchard secrétaire d’Etat chargée de l’Outre-mer, auprès du ministre de l’Intérieur, de l’Outre-mer et des Collectivités territoriales.

Christian Blanc, secrétaire d’Etat chargé du Développement de la Région capitale auprès du Premier ministre.

Par ailleurs,

Bernard Kouchner
Christine Lagarde
Patrick Devedjian
Valérie Pécresse
Hervé Morin
Roselyne Bachelot
Eric Besson
Laurent Wauquiez
Nathalie Kosciusko-Morizet
Dominique Bussereau
Fadela Amara
Alain Marleix
Anne-Marie Idrac
Alain Joyandet
Chantal Jouanno
Martin Hirsch
sont confirmés dans leurs fonctions.

Au total huit ministres ont quitté le Gouvernement. Huit nouveaux sont nommés.




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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 17:40

(dépêche)


Le gouvernement que devrait présenter Sarkozy

LE MONDE | 23.06.09 | 15h53  •  Mis à jour le 23.06.09 | 17h33

Nicolas Sarkozy mettait dans l'après-midi de mardi 23 juin la dernière main au remaniement ministériel. Une réunion avec François Fillon et le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, a permis de caler le dispositif, qui doit être annoncé mercredi 24 juin dans la matinée et qui reste soumis à d'ultimes arbitrages. Il pourrait faire des annonces dès ce soir.

 
Selon nos informations, la ministre de la justice, Rachida Dati, élue eurodéputée, serait remplacée par le ministre de l'éducation nationale, Xavier Darcos. Ce dernier serait remplacé par Luc Chatel, actuel porte-parole du gouvernement et secrétaire d'Etat à l'industrie et la consommation.

Michel Barnier quitte l'agriculture pour siéger à Strasbourg et sera remplacé par le sénateur du Rhône Michel Mercier, président du groupe Union centriste au Sénat et trésorier du MoDem de François Bayrou.

Comme il l'a lui-même annoncé, Frédéric Mitterrand, directeur de la villa Médicis, à Rome, va être nommé ministre de la culture, en remplacement de Christine Albanel, qui quitte le gouvernement après la sanction de la loi Hadopi par le Conseil constitutionnel.

Christine Boutin, ministre du logement, quitte son poste et devrait devenir ministre en charge des prisons, après que le chef de l'Etat a qualifié de "honte de la République" la situation en France. Elle pourrait être remplacée par Marc-Philippe Daubresse, député UMP du Nord.

Tout n'est pas arbitré sur l'industrie. M. Chatel pourrait être remplacé par le député Patrick Ollier à moins que Nathalie Kosciusko-Morizet ne récupère ses affectations en plus de l'économie numérique.

L'entrée de Patrick Ollier au gouvernement permettrait à sa compagne, Michèle Alliot-Marie, ministre de l'intérieur, de mieux accepter la venue comme secrétaire d'Etat chargé de la sécurité de Christian Estrosi, député-maire de Nice. Et éventuellement celle du député du Rhône Dominique Perben, qui pourrait devenir secrétaire d'Etat chargé de la réforme des collectivités territoriales.

Claude Allègre, ancien ministre de l'éducation de Lionel Jospin, pressenti pour devenir ministre de l'innovation et de l'industrie avant les élections européennes, pourrait hériter en lot de consolation d'un haut commissariat.

Les locataires du Quai d'Orsay ne changeraient pas d'affectation.

Roger Karoutchi, ministre chargé des relations avec le Parlement, devrait sortir du gouvernement. Il serait remplacé par le sénateur de l'Yonne, Henri de Raincourt, président du groupe UMP.

Jean-Louis Borloo et Chantal Jouanno devraient conserver l'environnement. Valérie Pécresse serait maintenue à la recherche et aux universités, tandis que Christine Lagarde et Eric Woerth resteraient à l'économie et au budget.

L'emploi, géré par le secrétaire d'Etat Laurent Wauquiez, resterait attaché à Bercy en dépit des souhaits formulés par le ministre du travail, Brice Hortefeux.

Pour ne pas trop mettre à mal la parité homme-femme dans le gouvernement, Nicolas Sarkozy chercherait à faire entrer une femme, qui pourrait être Malika Benlarbi, sous-préfète chargée de mission pour la politique de la ville auprès du préfet de Paris.

L'entrée du député (Nouveau Centre) Maurice Leroy est encore en débat. Rama Yade resterait au gouvernement, mais il n'est pas exclu qu'elle aille au ministère des sports.

Françoise Fressoz, Sophie Landrin et Arnaud Leparmentier
Article paru dans l'édition du 24.06.09


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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 09:49

Le Président de la République parle officiellement aux parlementaires. Une rupture dans la tradition républicaine de la France. Première partie à propos de son incidence sur les institutions.


C’est toujours difficile d’écrire dans le feu de l’instant que tel ou tel discours fera date. Pourtant, il était assez prévisible que le discours qu’a prononcé le Président de la République Nicolas Sarkozy à l’ensemble du Parlement réuni en Congrès le 22 juin 2009 à Versailles serait historique parce que tout simplement, il a inauguré un nouvel usage des institutions. Nicolas Sarkozy l’a d’ailleurs fait remarquer avec une certaine solennité et émotion au début de sa déclaration.


Au fait, depuis quand ?

Historique, donc, parce que depuis le début de la III
e République, aucun Président de la République n’était autorisé à s’adresser directement aux parlementaires. Il ne pouvait communiquer qu’à l’aide de messages lus simultanément par le Président de l’Assemblée Nationale et le Président du Sénat dans les deux chambres du Parlement, les parlementaires écoutant debout. François Mitterrand avait beaucoup utilisé ce droit et René Coty l’avait également fait pour faire pression sur les députés afin d’aider le Général De Gaulle à revenir au pouvoir le 29 mai 1958.

Mais reprenons la même erreur (pas seulement journalistiques) entendue ces derniers jours. C’est ainsi qu’on peut juger du degré de connaissances historiques. Depuis quand le Président de la République ne s’est-il plus exprimé devant les parlementaires ? France 3 disait 1875, repris par beaucoup de dépêches dès juillet 2008 et repris aussi par le Président de la République. Direct 8 parlait de 1848 tandis que BFM TV de Louis Napoléon Bonaparte. Or, l’interdiction faite au Président de la République de se rendre physiquement chez les parlementaires date du 13 mars 1873. À l’époque, Albert de Broglie, monarchiste, tentait par ce moyen détourné d’empêcher Adolphe Thiers, Président de la République à l’origine monarchiste puis devenu républicain, de gagner à sa cause les députés monarchistes. Étrangement, cette mesure d’interdiction était donc à visée antirépublicaine. Le contraire de ce qui se dirait aujourd’hui.


Les critiques de l’opposition

Les critiques de la gauche et du MoDem sont hélas de faible sincérité. Elles sont de plusieurs ordres.

1. La première a trait à un débat qui est clos depuis près d’un an : la possibilité offerte au Président de la République de parler devant le Parlement réuni en Congrès a été l’une des multiples mesures de la réforme des institutions. J’y étais à l’époque hostile, mais elle est désormais inscrite dans la Constitution et devient règle suprême à respecter de tous. Elle ne sera probablement jamais remise en cause, les successeurs de Nicolas Sarkozy n’y ayant aucun intérêt (au minimum, ils pourront s’abstenir de tout discours comme avant).

2. La deuxième critique est en rapport avec le cadre : à Versailles. De là à rappeler les Versaillais soutenus par Thiers, la cour de Louis XIV et divers autres symboles plus monarchiques que républicains. C’est sans doute se tromper de débat. D’une part, Nicolas Sarkozy ne voulait pas ne pouvoir s’exprimer qu’à Versailles, mais au contraire devant chacune des chambres, au Palais Bourbon ou au Palais du Luxembourg. C’est la moulinette des députés qui a restreint l’accès du Président exclusivement au Congrès à Versailles. D’autre part, Nicolas Sarkozy a été l’invité du Parlement, il n’était donc pas le maître à Versailles, et c’était assez étrange que Bernard Accoyer, Président du Congrès car Président de l’Assemblée Nationale, se rendait à l’hémicycle du château de Versailles accompagné de ses quatre gardes républicains alors que Nicolas Sarkozy, Président de la République, s’y rendait seul, juste bordé de gardes républicains (respectant le chef de l’État par la couleur blanche de leur culotte !), avec donc plus de simplicité protocolaire que le quatrième personnage de l’État (en revanche, Bernard Accoyer a raccompagné Nicolas Sarkozy à la fin de son discours avec les quatre gardes républicains).

3. La troisième critique, qui est le prétexte au refus de débat des socialistes et de François Bayrou, c’est l’absence de Nicolas Sarkozy dans le débat qui a suivi. Il se trouve que le Président de la République, le voudrait-il, assister au débat, qu’il n’y aurait pas le droit, le règlement du Congrès excluant totalement cette possibilité (conformément à la Constitution : le règlement a été adopté le matin du 22 juin 2009 et le Conseil Constitutionnel l’a déclaré conforme à midi, parfois, les institutions sont très rapides). D’ailleurs, d’un point de vue pratique, il serait très hasardeux de faire asseoir le Président de la République dans l’hémicycle : à quel endroit ? sur les bancs du gouvernement, ce qui présidentialiserait encore plus le régime ? sur un fauteuil spécialement conçu pour lui et assimilé à un trône ? C’est la présence même du chef de l’État (constitutionnellement irresponsable au contraire du gouvernement) pendant le débat qui aurait fait évoluer en profondeur la V
e République dans le sens que les critiqueurs contestent justement !


En retard d’une bataille…

Curieusement, les grands perdants des élections européennes (PS et MoDem) ont montré beaucoup de mauvaise foi pour cette innovation institutionnelle pour laquelle je suis moi aussi réticent. Mauvaise foi et surtout, retard d’un débat. Retard d’un an. Au lieu de cette réaction (celle de ne pas participer au débat qui a suivi, quelle piètre idée du débat parlementaire), ils auraient eu pourtant l’occasion de s’exprimer sur le fond, sur la crise, sur les remèdes pour s’en sortir…

L’argument de Nicolas Sarkozy évoqué dans sa déclaration peut convaincre : au même titre que l’institution du septennat, l’interdiction d’un tel discours relevait d’une des spécificités françaises très circonstancielles attribuées aux débuts monarchistes de la III
e République (bien incompréhensibles à l’étranger, mais qu’importe le regard des étrangers, après tout). Principalement, son origine n’était plus d’actualité : la République est bien ancrée, incontestable, la nature républicaine du pays n’est plus remise en cause depuis longtemps et par conséquent, l’interdiction était anachronique. Pourquoi pas, tant que cela reste exceptionnel et solennel ?


Y a-t-il augmentation de la présidentialisation ?

Le régime s’est-il présidentialisé pour autant ? Sans doute de façon symbolique. Ceux qui connaissent suffisamment bien le fonctionnement des institutions depuis au moins la Présidence de Georges Pompidou peuvent attester que depuis 1969, le Président de la République s’occupe de tout, des nominations de leur parti, des détails des lois les plus anecdotiques… que ce soient Pompidou, Giscard d’Estaing, Mitterrand, Chirac… ou Sarkozy. Il suffit de relire les carnets très éloquents de Michèle Cotta pour s’en convaincre. Rien de nouveau donc dans cette prétendue présidentialisation du régime qui a cependant été renforcée avant tout par l’adoption du quinquennat et de la concomitance des élections présidentielle et législatives.

La fonction de Premier Ministre est-elle en péril avec ce discours présidentiel à Versailles ? Contrairement au constitutionnaliste Didier Maus qui affirmait sur LCP le 22 juin 2009 que d’autres mesures iraient encore dans le sens d’un régime présidentiel à l’avenir, je pense que non. Le Premier Ministre sera toujours utile pour aller au charbon, pour défendre un projet de loi contesté en pleine nuit. J’imagine mal Nicolas Sarkozy convoquer sans cesse le Congrès pour un oui ou pour un non, d’autant plus qu’il n’a le droit (pour l’instant) qu’à une fois par an. Il faut plutôt comparer ce discours au Congrès avec les vœux télévisés de fin d’année ou l’ancienne interview traditionnelle du 14 juillet sous Mitterrand et sous Chirac. Une occasion solennelle d’une nouvelle communication présidentielle.

La possibilité d’un discours du Président de la République au Congrès pourrait en revanche devenir conflictuelle en cas (toujours possible) de cohabitation.

Pourquoi mes inquiétudes exprimées en 2008 ont-elles donc autant diminué ? Parce que le discours du 22 juin 2009 est avant tout prononcé dans un esprit d’humilité et de dialogue. Loin de profiter du succès (incontestable, j’y reviendrai) de son parti aux élections européennes, Nicolas Sarkozy s’est adressé au-delà des parlementaires à la nation toute entière pour faire le point et donner une vision qui manquait jusque là.


Dans le second article sur le discours au Congrès, j’évoquerai le fond.


Aussi sur le blog.


Sylvain Rakotoarison (23 juin 2009)


Pour aller plus loin :

Texte du discours de Nicolas Sarkozy le 22 juin 2009 à Versailles.


Vidéo du discours de Nicolas Sarkozy le 22 juin 2009 à Versailles.


Le Président de la République, persona non grata depuis 1873.


L’adresse présidentielle aux parlementaires selon le gouvernement.


L’adresse présidentielle aux parlementaires selon les parlementaires.


L’adresse présidentielle aux parlementaires définitivement votée.



(Illustration : section PS d’Halluin).








http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-discours-historique-de-nicolas-57986

http://www.lepost.fr/article/2009/06/23/1591188_le-discours-historique-de-nicolas-sarkozy-du-22-juin-2009-1b-les-institutions.html

http://rakotoarison.lesdemocrates.fr/article-67

http://www.centpapiers.com/le-discours-historique-de-nicolas-sarkozy-du-22-juin-2009-1-les-institutions/8505/






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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 04:45

(dépêches)


http://actu.orange.fr/articles/a-la-une/Frederic-Mitterrand-dit-qu-il-va-etre-nomme-ministre-de-la-Culture-selon-collaborateur.html
à la uneROME (AFP) - 23/06/09 12:51Frédéric Mitterrand dit qu'il va être nommé ministre de la Culture, selon collaborateur
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Frédéric Mitterrand a annoncé mardi son départ de la Villa Médicis de Rome dont il est directeur, affirmant qu'il allait être nommé ministre de la Culture du gouvernement de Nicolas Sarkozy, selon l'un de ses collaborateurs, sous couvert de l'anonymat.

 
Photographe : Stephane de Sakutin AFP/Archives :: Frédéric Mitterrand à la cérémonie des Molières à Paris, en avril 2009agrandirphoto : Stephane de Sakutin , AFP

Frédéric Mitterrand "a réuni ce matin ses collaborateurs puis les pensionnaires de la Villa pour leur annoncer son départ en raison de sa nomination au poste de ministre de la Culture", a déclaré à l'AFP ce collaborateur, confirmant une information du site internet du Nouvel Observateur.

Le neveu du président François Mitterrand ne sera donc resté que quelques mois à la Villa Médicis où il avait pris ses fonctions de directeur en septembre dernier, succédant au scénographe Richard Peduzzi.

http://actu.orange.fr/articles/politique/Remaniement-gouvernemental-incertitudes-au-ministere-de-la-Culture.html
Remaniement gouvernemental: incertitudes au ministère de la Culture
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La ministre de la Culture Christine Albanel a déclaré mardi qu'"il n'y a pas beaucoup de choses qui filtrent" sur le prochain remaniement mais qu'en ce qui la concerne, elle assumera ses responsabilités "jusqu'à la dernière seconde, avec conviction".

 
Photographe : Denis Charlet AFP/Archives :: La ministre de la Culture Christine Albanel à l'inauguration du musée de la dentelle le 11 juin 2009 à Calais.agrandirphoto : Denis Charlet , AFP

"On ne sait pas exactement où on en est, il n'y a pas beaucoup de choses qui filtrent en réalité mais je considère que cela aura été de toute façon un honneur d'être ici, d'assumer ces responsabilités. Je le fais jusqu'à la dernière seconde avec conviction", a déclaré la ministre à quelques journalistes à la veille du remaniement qui doit intervenir mercredi matin.

Comme un journaliste lui demandait si cela voulait dire "jusqu'à demain", la ministre a répondu: "peut-être jusqu'à demain, ou plus tard". "La décision ne m'appartient pas. C'est tout ce que je peux dire. Je suis au gouvernement aussi longtemps que j'y suis. Je porte mes projets avec conviction", a déclaré Mme Albanel.

"Je peux dire que j'ai fait vraiment de mon mieux depuis deux ans. Tout m'a passionné. Maintenant tout va être la décision du président de la République".

Lire aussi
Sarkozy annonce un remaniement gouvernemental pour mercredi
Xavier Bertrand: engager la responsabilité du gouvernement n'a "rien d'évident"
Fillon simple témoin au discours de Sarkozy devant le Congrès
lire la suite Elle était interrogée en marge d'un point de presse au ministère sur une opération destinée à familiariser les enfants avec le livre dès leur plus jeune âge.

Christine Albanel pourrait faire partie des ministres concernés par le remaniement.

http://actu.orange.fr/articles/politique/Sarkozy-annonce-un-remaniement-gouvernemental-pour-mercredi.html
politiqueVERSAILLES (AFP) - 22/06/09 16:00Sarkozy annonce un remaniement gouvernemental pour mercredi
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Nicolas Sarkozy a annoncé lundi, devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles, qu'il procèderait "mercredi" au remaniement du gouvernement.

 
Photographe : Rémy de la Mauviniere AFP :: Le président Nicolas Sarkozy avec le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer, le 22 juin 2009 au château de Versaillesagrandirphoto : Rémy de la Mauviniere , AFP

"Mercredi nous procèderons à un remaniement", a déclaré le chef de l'Etat, sans autres détails.

Ce remaniement gouvernemental, que de nombreuses sources gouvernementales prédisent "a minima", vise notamment à remplacer Rachida Dati (Justice) et Michel Barnier (Agriculture), tous deux élus députés au Parlement européen.

 

 

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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 04:03

(dépêche)



Sarkozy réunit le 22 juin le Congrès à Versailles sur son programme européen et ses réformes

LEMONDE.FR avec AFP | 11.06.09 | 19h06  •  Mis à jour le 11.06.09 | 19h43

Nicolas Sarkozy a décidé de réunir le 22 juin l'Assemblée nationale et le Sénat en Congrès à Versailles pour présenter ses propositions en matière de politique européenne, ainsi que son projet économique et social après le scrutin européen du 7 juin, a annoncé jeudi 11 juin l'Elysée.

"A l'occasion des élections européennes, les Français ont exprimé leurs convictions mais aussi leurs attentes. Le président de la République souhaite exposer les orientations qu'il leur propose tant pour ce qui est de notre politique européenne que pour ce qui concerne son projet économique et social", indique la présidence dans un communiqué.

"A cette fin et après avoir consulté le premier ministre et les présidents des deux assemblées, il a décidé, en application de l'article 18 de la Constitution, de réunir le Parlement en Congrès à Versailles lundi 22 juin 2009", conclut le texte.

C'est la première fois que le chef de l'Etat s'exprimera devant les deux assemblées, comme le lui en donne le droit la Constitution depuis sa réforme votée le 22 juillet 2008.

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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 04:37

(verbatim)


Extrait des Mémoires d'Alain Poher : "Trois fois Président"

" Les bons rapports existant entre le Sénat et le gouvernement n’empêchèrent pas que se déroule une lutte sévère, en 1971, contre une loi adoptée par l’Assemblée nationale. Et une page importante du droit constitutionnel fut alors écrite.

Tout commença quand le préfet de police de Paris, sur injonction du ministre de l’Intérieur, M. Raymond Marcellin, refusa aux fondateurs de l’association des Amis de La Cause du Peuple (c’était le nom d’un journal trotskiste) la délivrance du récépissé de la déclaration qu’ils avaient faite lors de cette création. La situation était telle que cette association se trouvait considérée comme non existante. Simone de Beauvoir et Michel Leiris attaquèrent aussitôt ce refus devant le tribunal administratif de Paris, qui fit droit à leur requête en annulant cette décision du préfet. Le ministre de l’Intérieur n’en appela pas au Conseil d’Etat pour attaquer ce jugement, mais préféra utiliser une autre stratégie : changer la loi de telle façon que ce refus - et d’autres du même genre éventuellement à venir – devienne légal. Le 11 juin 1971, le gouvernement adopta donc un projet de loi tendant à compléter les dispositions de la très ancienne et vénérable loi sur les associations du 1er juillet 1901 (…)
 
 Quand cette loi arriva au Sénat, elle fut aussitôt rejetée. Notre assemblée considérait en effet, dans une large majorité, qu’elle ne pouvait porter atteinte au droit d’association. Ce n’étaient pas les dispositions mêmes de la loi qui nous gênaient, mais l’usage abusif qui pouvait en être fait. On pouvait pratiquement interdire toute association jugée politiquement gênante au motif de l’un quelconque des critères invoqués, car ils étaient assez vagues pour être utilisés " à toutes les sauces ", si je puis dire. Autre point gênant : cette loi instituait un contrôle préventif exécuté par un juge, alors que celui-ci a habituellement un rôle répressif. Cela revenait à amener le judiciaire à sanctionner un " délit d’intention ", ce qui était par essence contraire au droit français.

La loi repartit donc… et nous revint, par le système de la navette. Ainsi fut-elle trois fois rejetée avant d’être finalement adoptée en quatrième et dernière lecture par l’Assemblée nationale, le 30 juin. Le gouvernement avait eu gain de cause.

Je songeai alors à saisir le Conseil constitutionnel.
 
Auparavant, je pris la précaution de téléphoner à Gaston Palewski, président de ce Conseil, pour lui demander ce qu’il pensait de ma démarche.

Il n’hésita pas : " Si le général, père de la Constitution, était encore au pouvoir, jamais il n’aurait accepté un tel texte. Il faut faire comprendre à Pompidou qu’il n’est pas de Gaulle, lui donner une leçon, le rappeler à l’ordre… " C’est le gaullisme historique qui s’exprimait par sa voix. Il se trouvait que cet avis s’accordait avec mes préoccupations.

Le 1er juillet, je saisis donc le Conseil constitutionnel. (…)

Depuis sa création, le Conseil constitutionnel ne s’était prononcé que sur la régularité du fonctionnement des pouvoirs publics. (…) Je lui demandai, moi, de juger si une loi était conforme non pas à la Constitution – dans aucun de ses articles il n’était fait référence à la liberté d’association – mais à son préambule, qui renvoie à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 ainsi qu’au préambule de la Constitution de 1946.

Le Conseil constitutionnel, conformément à mon vœu, se pencha donc sur la loi Marcellin en fonction du préambule, considérant que celui-ci et la Constitution formaient un " bloc de constitutionnalité ".

Le 16 juillet, il déclara inconstitutionnelles certaines des dispositions de la loi, au motif qu’elles étaient contraires au préambule de la Constitution, lequel proclamait le droit d’association.

Une telle décision était d’une importance capitale : elle reconnaissait au Conseil constitutionnel le rôle de protecteur des droits et des libertés, consacrait l’usage du " bloc constitutionnel " et renforçait ainsi à la fois le prestige et l’autorité de ce Conseil, désormais agissant comme une sorte de Cour suprême. "
 
Alain Poher.

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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 14:51

(verbatim)




Séance du Sénat du 1er octobre 1998


Allocution du président d'âge

M. le président. Mes chers collègues, c'est la première et dernière fois que je suis à cette place. J'ai appréhendé ce moment, car je mesure l'immense honneur qui m'est fait, même s'il est tout à fait involontaire, de la part des autres comme de moi-même, puisque je le dois uniquement au bénéfice de l'âge, selon l'expression si impropre mais consacrée.

Mais j'ai aussi constaté que le privilège de l'âge, comme l'on dit, donne parfois une liberté de ton et de parole que j'ai appréciée.

En premier lieu, je souhaiterai la bienvenue à nos nouveaux collègues du Sénat de la République. Cette maison ira au-delà de leurs espérances. Ils y trouveront au moins trois choses.

Tout d'abord, ils y trouveront le talent. Quand le talent est associé à la fois à la conviction et à la compétence, il se passe quelque chose d'exceptionnel. Un silence se fait autour de l'orateur, un voile enveloppe l'hémicycle et ouvre la voie à ce qu'il faut bien appeler l'admiration. Ces moments existent, et j'espère que, comme moi, vous les savourerez, mes chers collègues.

Il y a eu, et il y aura encore, de grands personnages au Sénat. Ne voulant pas en dresser une liste trop longue et nécessairement incomplète, je ne nommerai que les présidents Monnerville, Poher et Monory. J'en profite aussi pour saluer nos anciens collègues qui ne retrouveront pas l'hémicycle qu'ils ont, comme moi, apprécié. Souvenons-nous que tous ces hommes avaient choisi le Sénat pour s'exprimer.

Puisque nous sommes à quelques pas du Panthéon, le Sénat peut leur être reconnaissant d'avoir porté si loin la fonction politique. Qu'ils acceptent les hommages des sénateurs ici présents. C'est d'abord eux, ou leurs successeurs de même trempe, que verront nos nouveaux collègues. Si je les évoque, c'est pour faire comprendre que la place à leur côté n'est pas toujours facile à prendre. Nous sommes un certain nombre à avoir moins l'expérience des tribunes ou des maniements d'idées, à ne posséder ni le verbe ni l'éloquence et, par conséquent, à avoir quelques réticences à prendre la parole dans cette enceinte chargée d'histoire.

La deuxième chose que nos nouveaux collègues trouveront au Sénat, c'est la modernité.

Le Sénat est une assemblée moderne. L'impulsion de notre président a été déterminante dans cette modernisation, notamment dans les nouvelles technologies d'information et de communication.

S'il fallait une preuve de cet élan, je conseillerai à tous d'aller visiter une exposition remarquable qui se tient au musée du Luxembourg, une exposition à base d'images « Média Sénat » : le Sénat sur écran, le Sénat interactif, comme l'on dit aujourd'hui, avec un mini-hémicycle et des murs d'images impressionnantes. J'adresse toutes mes félicitations à ceux qui ont conçu cette exposition.

La troisième chose que les nouveaux sénateurs découvriront, c'est le dévouement et la compétence de nos collaborateurs. Mes remerciements s'adressent à tous les fonctionnaires qui nous entourent, nous conseillent et nous aident avec une compétence remarquable. Je remercie aussi nos assistants, nos collaborateurs au positionnement difficile, mais dont nous ne saurions plus nous passer.
Voici donc ce que nos nouveaux collègues découvriront : talent, modernité, compétence, au service de la démocratie parlementaire.

Je terminerai en leur soufflant quatre conseils.

Le premier porte sur les nouvelles technologies.

Je me suis senti trop âgé pour m'initier au maniement de l'ordinateur et d'Internet, mais j'en ai fait profiter mes collaborateurs. Toutefois, ce qui m'est apparu comme inaccessible doit faire partie de votre quotidien, mes chers collègues. Il est impératif de ne pas laisser se creuser un fossé entre le représentant et les représentés, les élus et les électeurs, notamment les jeunes. Je sais que quelques sénateurs - je pense à MM. Laffitte et Trégouët - sont des internautes ; ce sont eux qui ont raison. Je dis donc aux nouveaux sénateurs, quel que soit leur âge : « Allez vers la modernité ! »

Le deuxième conseil concerne le cumul des mandats. (Ah ! sur les travées socialistes.)

Même si la vie politique m'a conduit à me retirer successivement de mes mandats locaux, j'ai été, comme certains d'entre vous, maire, président de conseil général, sénateur. Il serait imprudent de ne pas faire un geste, et je suis certain que le Sénat le fera. Mais il serait terrible de supprimer le lien entre l'élu national et le terrain, et je sais que le Sénat le garantira. Il ne faut ni blocage ni crispation. (Applaudissements sur les travées de l'Union centriste, du RPR et des Républicains et Indépendants, ainsi que sur certaines travées du RDSE.)

Le troisième conseil a trait à la dispersion.

Mettre fin au cumul ne supprimera en rien le risque de dispersion, car cette maison est extrêmement riche en événements. Il se passe toujours quelque chose entre la séance publique, les réunions de groupe, les réunions de commission, les réunions de groupes d'étude et d'amitié, les commissions d'enquête et les missions d'information. Il n'y a pas beaucoup d'autres lieux où tout soit possible, dans un espace si réduit : les auditions de ministres, de présidents ou des plus hauts responsables d'entreprises publiques ou privées, de tous les secteurs.

Le Sénat est une fourmilière. (Exclamations sur les travées du groupe communiste républicain et citoyen ainsi que sur les travées socialistes.)

M. Michel Charasse. Une grenouillère !

M. le président. Gare aux tentations et aux dispersions ! Je voudrais conseiller aux nouveaux sénateurs d'avoir un cheval de bataille, un thème de prédilection dans lequel ils deviendront de vrais spécialistes, avec, au maximum, deux à trois selles de rechange, des domaines d'intérêt dans lesquels ils s'investiront. Au-delà, c'est pure folie.

Le quatrième conseil vise l'Europe.

Comme beaucoup d'autres ici, je ne me suis pas assez investi sur les questions européennes. Je vais profiter de cette liberté de ton que donne l'âge, mes chers collègues, pour vous dire que c'est impardonnable. Nous sommes tous coupables de cette situation, et j'aimerais que les nouveaux sénateurs soient, sur ce point, radicalement différents.

N'importe quel observateur pourrait se rendre compte du décalage considérable entre un débat sénatorial sur les collectivités locales, débat précis au cours duquel chacun déjoue les pièges de l'autre, et un débat européen, qui reste souvent, convenons-en, généraliste et superficiel. Nous tournons en rond. Nos connaissances restent, au mieux, approximatives. Une mécanique se met alors en place. L'Europe paraît lointaine et compliquée. Dès lors, faute d'avoir fait cet effort indispensable, nous abandonnons l'Europe aux experts, puis nous critiquons ces derniers, alors que les premiers responsables, c'est vous, c'est nous. Nous allons à Bruxelles comme, autrefois, les collégiens allaient voir leur instituteur, la tête basse. Nous y allons peu assurés et nous rentrons plus penauds encore. Mais les premiers responsables ne sont ni les textes ni les technocrates de Bruxelles ; ce sont ceux qui n'ont pas fait l'effort de les lire ou de les comprendre.

Tout reste à faire dans ce domaine.

J'en ai terminé. C'est la première et la dernière fois que je prends la parole à cette tribune présidentielle. Alors, si je devais définir en une phrase le Sénat, je vous dirais que c'est l'expérience au service de la démocratie moderne.
Quand l'âge avance, on goûte avec émotion ces petits moments d'éternité.

J'ai essayé d'être à la hauteur de l'événement et de transformer cet honneur qui m'est fait en un simple moment de bonheur d'homme. Ce sera certainement l'un des derniers de ma carrière politique. (Applaudissements sur les travées de l'Union centriste, du RPR, des Républicains et Indépendants et du RDSE, ainsi que sur certaines travées socialistes.)

Election du président du sénat

M. le président. L'ordre du jour appelle le scrutin pour l'élection du président du Sénat.

Conformément à l'article 3 du règlement, cette élection a lieu au scrutin secret à la tribune.
Si la majorité absolue des suffrages exprimés n'a pas été acquise au premier ou au deuxième tour de scrutin, au troisième tour, la majorité relative suffit.

Il va être procédé au tirage au sort de six scrutateurs titulaires et de trois scrutateurs suppléants, qui opéreront le dépouillement du scrutin.

Sont désignés :
Scrutateurs titulaires : M. Paul d'Ornano, Mme Nelly Olin, MM. Lucien Lanier, Charles Ginésy, Jean Chérioux et Henri Weber.

Scrutateurs suppléants : MM. Jean-Louis Carrère, Roger Besse et Mme Odette Terrade.

Les sénateurs qui ont reçu une délégation voudront bien venir voter soit à l'appel de leur nom, soit lorsque le nom du délégant sera appelé.

La liste des délégations de vote régulièrement adressées à la présidence a été remise à MM. les secrétaires afin qu'ils puissent procéder au contrôle.

Il va être procédé à l'appel nominal de nos collègues en appelant tout d'abord ceux dont le nom commence par une lettre tirée au sort ; il sera ensuite procédé à un nouvel appel des sénateurs qui n'auront pas répondu au premier appel de leur nom.

Je vais tirer au sort la lettre par laquelle commencera l'appel nominal.

(Le sort désigne la lettre U.)

M. le président. Je vous rappelle que des bulletins de vote sont à votre disposition dans la salle des conférences.
Ces bulletins devront être mis dans l'urne sous enveloppe.
Pour vous permettre d'aller retirer les bulletins de vote qui sont à votre disposition dans la salle des conférences, la séance est suspendue pendant quelques instants.

(La séance, suspendue à seize heures quinze, est reprise à seize heures trente.)

M. le président. La séance est reprise.

Le scrutin pour l'élection du président du Sénat est ouvert.
Il sera clos quelques instants après la fin de l'appel nominal.
Huissiers, veuillez commencer l'appel nominal.

(Il est procédé à l'appel nominal.)

M. le président.
Le premier appel nominal est terminé.
Il va être procédé au nouvel appel.

(Le nouvel appel a lieu.)
M. le président. Personne ne demande plus à voter ?...
Le scrutin est clos.

J'invite Mme et MM. les scrutateurs qui ont été désignés au début de la séance à se rendre dans la salle des conférences pour procéder au dépouillement du scrutin.
La séance est suspendue pendant l'opération de dépouillement du scrutin.

(La séance, suspendue à dix-sept heures vingt-cinq, est reprise à dix-sept heures cinquante.)

M. le président. La séance est reprise. Voici le résultat du premier tour de scrutin pour l'élection du président du Sénat ::

Nombre de votants  319
Nombre de suffrages exprimés  309
Majorité absolue  155

Ont obtenu :
M. Christian Poncelet : 118 voix.
M. René Monory : 102 voix.
M. Claude Estier : 72 voix.
Mme Hélène Luc : 17 voix.

Aucun candidat n'ayant obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés, il y a lieu de procéder à un deuxième tour de scrutin.

M. Josselin de Rohan. Je demande la parole.
M. le président. La parole est à M. de Rohan.
M. Josselin de Rohan. Monsieur le président, au nom du groupe du Rassemblement pour la République, je demande une suspension de séance d'une heure. (Protestations sur les travées socialistes et sur celles du groupe communiste républicain et citoyen.)
M. Charles Pasqua. C'est un minimum ! (Sourires.)
M. le président. Nous allons donc interrompre nos travaux ; nous les reprendrons à dix-neuf heures.
La séance est suspendue.

(La séance, suspendue à dix-sept heures cinquante-cinq, est reprise à dix-neuf heures.)

M. le président. La séance est reprise.
Mes chers collègues, nous devrions procéder au deuxième tour de scrutin pour l'élection du président du Sénat...
M. Jacques Dominati. Je demande la parole.
M. le président. La parole est à M. Dominati.
M. Jacques Dominati. Monsieur le président, au nom du groupe des Républicains et Indépendants, je demande une suspension de séance jusqu'à vingt et une heures trente. (Protestations sur les travées socialistes ainsi que sur celles du groupe communiste républicain et citoyen.)
M. Michel Mercier. Je demande la parole.
M. le président. La parole est à M. Michel Mercier.
M. Michel Mercier. Monsieur le président, au nom du groupe de l'Union centriste, je formule la même demande que M. Dominati. (Exclamations sur les mêmes travées.)
M. le président. En conséquence, mes chers collègues, nous allons interrompre nos travaux ; nous les reprendrons à vingt et une heures trente.
La séance est suspendue.

(La séance, suspendue à dix-neuf heures cinq, est reprise à vingt et une heures trente.)

M. le président. La séance est reprise.
Il va être procédé au deuxième tour de scrutin pour l'élection du président du Sénat.
M. Jean Faure. Je demande la parole.
M. le président. La parole est à M. Faure.
M. Jean Faure. Monsieur le président, avec beaucoup d'humilité et de courage, je suis obligé de vous demander, au nom du groupe des Républicains et Indépendants, du groupe du Rassemblement démocratique et social européen et du groupe de l'Union centriste, une nouvelle suspension de séance, jusqu'à vingt-deux heures quinze. (Protestations sur les travées socialistes.)
M. Jean-Louis Carrère. Il faut consulter le Sénat !
M. le président. Mon cher collègue, il m'avait été indiqué que le Sénat pourrait reprendre ses travaux à vingt-deux heures. Je souhaite donc que l'on s'en tienne à cet horaire.
La séance est suspendue.

(La séance, suspendue à vingt et une heures trente-cinq, est reprise à vingt-deux heures.)

M. le président. La séance est reprise.
Il va être procédé au deuxième tour de scrutin pour l'élection du président du Sénat.
Je rappelle que, conformément à l'article 3 du règlement, si la majorité absolue des suffrages exprimés n'est pas acquise à ce deuxième tour de scrutin, il sera procédé à un troisième tour, pour lequel la majorité relative suffit.
Il va être procédé à l'appel nominal de nos collègues en appelant tout d'abord ceux dont le nom commence par la lettre U, qui a été précédemment tirée au sort.
Plusieurs sénateurs sur diverses travées. Quels sont les noms des candidats ?
M. le président. Mes chers collègues, je vais suspendre la séance pour vous permettre de retirer les bulletins de vote qui sont à votre disposition dans la salle des conférences.
La séance est suspendue.

(La séance, suspendue à vingt-deux heures cinq, est reprise à vingt-deux heures dix.)

M. le président. La séance est reprise.
Le deuxième tour de scrutin pour l'élection du président du Sénat est ouvert.
Il sera clos quelques instants après la fin de l'appel nominal.
Huissier, veuillez commencer l'appel nominal.

(Il est procédé à l'appel nominal.)

M. le président. Personne ne demande plus à voter ?...
Le scrutin est clos.
J'invite Mme et MM. les scrutateurs qui ont été désignés au début de la séance à se rendre dans la salle des conférences pour procéder au dépouillement du scrutin.
La séance est suspendue pendant l'opération de dépouillement du scrutin.

(La séance, suspendue à vingt-trois heures, est reprise à vingt-trois heures vingt.)

M. le président. La séance est reprise.
Voici le résultat du deuxième tour de scrutin pour l'élection du président du Sénat : :

Nombre de votants  320
Bulletins blancs ou nuls 3  
Nombre de suffrages exprimés  317
Majorité absolue  159

Ont obtenu :
M. Christian Poncelet : 125 voix.
M. Daniel Hoeffel : 109 voix.
M. Claude Estier : 83 voix.

Aucun candidat n'ayant obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés, il y a lieu de procéder à un troisième tour de scrutin.

M. Daniel Hoeffel. Je demande la parole.
M. le président. La parole est à M. Hoeffel.
M. Daniel Hoeffel. Monsieur le président, je voudrais demander une courte suspension de séance pour que la décision logique que je vais prendre puisse être arrêtée avec les groupes qui ont soutenu ma candidature. (Très bien ! et applaudissements sur les travées du RPR.)
M. Emmanuel Hamel. C'est de trop ! (Protestations sur les mêmes travées.)
M. Philippe Labeyrie. Bravo l'Alliance !
M. le président. Le Sénat, pour répondre à votre demande, monsieur Hoeffel, va interrompre ses travaux durant un quart d'heure.
La séance est suspendue.

(La séance, suspendue à vingt-trois heures vingt-cinq, est reprise à vingt-trois heures cinquante-cinq.)

M. le président. La séance est reprise.
Il va être procédé au troisième tour de scrutin pour l'élection du président du Sénat.
Je rappelle que, conformément à l'article 3 du règlement du Sénat, au troisième tour la majorité relative suffit.
Il va être procédé à l'appel nominal de nos collègues en appelant tout d'abord ceux dont le nom commence par la lettre U, qui a été précédemment tirée au sort.
Mes chers collègues, nous allons interrompre nos travaux durant quelques minutes, afin que vous puissiez retirer les bulletins de vote qui sont à votre disposition dans la salle des conférences.
La séance est suspendue.

(La séance, suspendue à vingt-trois heures cinquante-six, est reprise à minuit.)

M. le président. La séance est reprise.
Le troisième tour de scrutin pour l'élection du président du Sénat est ouvert.
Il sera clos quelques instants après la fin de l'appel nominal.
Huissier, veuillez commencer l'appel nominal.

(Il est procédé à l'appel nominal.)

M. le président. Personne ne demande plus à voter ?...
Le scrutin est clos.

J'invite Mme et MM. les scrutateurs qui ont été désignés au début de la séance à se rendre dans la salle des conférences pour procéder au dépouillement du scrutin.
La séance est suspendue pendant l'opération de dépouillement du scrutin.

(La séance, suspendue le vendredi 2 octobre 1998 à zéro heure quarante, est reprise à une heure.)

M. le président. La séance est reprise.

Voici le résultat du troisième tour de scrutin pour l'élection du président du Sénat :

Nombre de votants : 320
Bulletins blancs ou nuls : 37
Suffrages exprimés : 283

Ont obtenu :
M. Christian Poncelet : 189 voix.
M. Claude Estier : 93 voix.
A obtenu, n'étant pas candidate :
Mme Hélène Luc : 1 voix.

M. Christian Poncelet ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages exprimés, je le proclame président du Sénat. (Mmes et MM. les sénateurs des groupes du RPR, des Républicains et Indépendants, de l'Union centriste et du groupe du RDSE se lèvent et applaudissent longuement.)

Conformément à l'article 1er du règlement, j'invite M. Christian Poncelet à venir prendre place au fauteuil de la présidence. (Nouveaux applaudissements sur les mêmes travées. - M. Christian Poncelet remplace au fauteuil de la présidence M. Kléber Malécot, président d'âge.)

PRÉSIDENCE DE M. CHRISTIAN PONCELET

M. le président. Mes chers collègues, vous me permettrez, en premier lieu, d'adresser mes remerciements à notre doyen d'âge, Kléber Malécot. Riche de sa longue expérience politique, il a su trouver les mots simples et justes pour dispenser des conseils avisés à ceux d'entre nous qui sont nouveaux ici.
Qu'a-t-il dit ? « Adaptez-vous aux nouvelles technologies, investissez-vous davantage dans le suivi des affaires européennes, redonnez aux collectivités locales toute la place qui leur revient dans leur assemblée. » Qu'il en soit très sincèrement remercié.

Je veux également exprimer à mon ami Daniel Hoeffel toute ma reconnaissance pour son attitude digne et républicaine. (Vifs applaudissements sur les travées du RPR, des Républicains et Indépendants et de l'Union centriste, ainsi que sur certaines travées du RDSE.)

Daniel Hoeffel, vous faites honneur à la démocratie ! (Nouveaux applaudissements sur les mêmes travées.)
Vous imaginez aisément, mes chers collègues, l'émotion particulièrement intense qui m'étreint en cet instant. A cette émotion, teintée d'une joie immense, se mêlent un sentiment de reconnaissance et une attitude d'humilité.

Un sentiment de reconnaissance, tout d'abord, envers celles et ceux d'entre vous qui m'ont apporté leur soutien. Je leur exprime ma très profonde gratitude et je leur dis tout simplement, mais du fond du coeur, merci ! Merci de m'avoir accordé votre confiance !

Je suis maintenant le président de tous les sénateurs, quelle que soit leur sensibilité. Je m'attacherai à défendre notre Sénat, institution essentielle de la République. (Vifs applaudissements sur les travées du RPR, des Républicains et Indépendants, de l'Union centriste, ainsi que sur certaines travées du RDSE.)
Pour cette entreprise de redynamisation de l'action et de l'image du Sénat, je sais, mes chers collègues, que je pourrai compter sur votre concours aux uns et aux autres. Cette certitude me réchauffe le coeur et me conforte dans ma démarche.

Je sais aussi que je pourrai également m'appuyer sur la mobilisation de tous les fonctionnaires du Sénat qui sont, comme nous, très attachés à notre institution.

Mais demain est un autre jour. Ce soir, je voudrais conclure mon propos en vous disant une fois encore, mes chers collègues : merci à toutes et à tous, merci de croire en notre destin commun ! (Mmes et MM. les sénateurs des groupes du RPR, des Républicains et Indépendants, de l'Union centriste et du RDSE se lèvent et applaudissent longuement.)


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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 13:37

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27e bataillon de chasseurs alpins  
  
C'est en 1870 que fut créé à Rochefort le 27e bataillon de chasseurs à pied. En 1888 il devient le 27e bataillon alpin de chasseurs à pied. Le bataillon s'étant tout particulièrement distingué pendant la Première Guerre mondiale, reçut la visite du président du Conseil M. Georges Clemenceau. Le tigre qui orne son insigne fut alors adopté. Partout où le bataillon a été engagé, il a fait preuve des plus belles qualités de courage et de dévouement. Ses huit citations, ses deux croix de guerre et sa fourragère aux couleurs de la Légion d'honneur en témoignent. En 1944 ses cadres ont constitué l'ossature du bataillon des Glières qui s'est illustré face à sept bataillons dont deux SS et deux mille miliciens. Il en a conservé la devise : "Vivre libre ou mourir".

IMPLANTATION

Le régiment est implanté à Annecy en Haute-Savoie.
Gare SNCF d'arrivée : ANNECY.

Adresse postale
27e bataillon de chasseurs alpins
Quartier Tom-Morel
8, avenue Capitaine-Anjot
BP 27
74962 Cran Gevrier Cedex
Tél. : 04-50-33-46-45

MISSION - COMPOSITION - MATÉRIELS

Mission

Bataillon de chasseurs alpins appartenant à la 27e brigade d'infanterie de montagne, le 27e BCA est particulièrement adapté au combat en zones montagneuses et urbanisées, notamment en climat rigoureux.

Composition

4 compagnies de combat,
1 compagnie d'éclairage et d'appui,
1 compagnie de commandement et de logistique,
1 unité d'administration et de soutien
1 compagnie de réserve
Matériels

Véhicules de l'avant blindés (VAB), TRM 2000 et 4000, mortiers de 81 LLR, MILAN, ERIX, minimi, FAMAS...

FORMATION - EMPLOIS

Formation

Formation à tous les postes de combat du bataillon. La spécificité alpine se traduit par une pratique assidue, été comme hiver, de la montagne. La section de renseignement du bataillon, héritière des sections d'éclaireurs skieurs, réunit l'élite du bataillon sur le plan montagne et renseignement.

Spécialités et emplois

Pilote VAB et conducteur TC, SPL, PL, VL et moto, tireur missiles et canon, servant mortier, tireur d'élite, graphiste, pilote et moniteur parapente, éclaireur skieur.

Spécialiste : mécanicien, secrétaire, cuisinier... 
 
Lien Interne : Véhicule de l'Avant Blindé(VAB)
Lien Interne : MILAN
Lien Interne : MINIMI
Lien Interne : 27e Brigade d'infanterie de montagne (27e BIM)
Lien Interne : Infanterie
Lien Interne : Fanfare des Troupes de montagne 
 
 

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