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5 juillet 2007 4 05 /07 /juillet /2007 10:36
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5 juillet 2007 4 05 /07 /juillet /2007 10:35
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5 juillet 2007 4 05 /07 /juillet /2007 10:34
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22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 10:44
(Dépêches)



Plus que 6 candidats à la présidence du groupe PS à l'Assemblée


PARIS (Reuters) - Six députés - un chiffre record - seront finalement en lice lundi pour la présidence du groupe socialiste de l'Assemblée nationale.

Sept avaient déposé leur candidature avant la date-limite, vendredi à midi, mais Bruno Le Roux a finalement renoncé, a-t-on appris auprès du groupe PS.

Le député de Seine-Saint-Denis appelle à voter pour Jean-Marc Ayrault, président du groupe, élu en 1997 puis réélu en 2002, a-t-on précisé de même source.

Arnaud Montebourg, proche de Ségolène Royal comme le député-maire de Nantes, est à nouveau candidat après une première tentative en 2002.

Deux candidats sont proches de l'ancien Premier ministre Lionel Jospin: Jean Glavany et Marylise Lebranchu.

Henri Emmanuelli est également sur les rangs. Pilier du Nouveau parti socialiste (NPS), le député des Landes a déjà été président de l'Assemblée nationale et président de la commission des Finances.

Enfin, Philippe Martin, 43 ans, se présente au nom du renouvellement des générations. Membre de la jeune garde entourant Laurent Fabius, le député du Gers concède être "moins capé que les autres" candidats mais promet de travailler de manière "non sectaire" et de "dénicher les pépites dans toutes les sensibilités" du PS.

Pour Benoît Hamon, co-fondateur du courant NPS, il faut à la tête du groupe "un parlementaire en capacité de faire travailler tous les députés ensemble" et surtout qui ne soit "pas issu d'une famille de présidentiable".

Face à une droite "dure sur les questions sociales, nous avons besoin d'une gauche résolue et décomplexée puisque ce mot est à la mode", a déclaré le député européen sur BFM.

Pour la présidence de la commission des Finances, qui selon, la volonté du président Nicolas Sarkozy, sera attribuée à l'opposition, trois candidatures ont été enregistrées : celle de Jean-Marie Le Guen, proche de Dominique Strauss-Kahn, de Didier Migaud, porte-parole du groupe sortant pour les questions budgétaires et fabiusien, et de Michel Sapin, ancien ministre de l'Economie et membre de l'équipe de campagne de Ségolène Royal.

Le groupe socialiste, qui rassemble 186 députés sans compter les apparentés, se réunira lundi à partir de 15h30 pour procéder à ces élections internes, la veille de l'ouverture en séance de la XIIIe législature.

Le vote à bulletin secret se joue à la majorité absolue des suffrages exprimés aux deux premiers tours, à la majorité relative au troisième.

Vendredi 22 juin 2007, 18h30
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22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 10:44
(Dépêches)



François Sauvadet prend la tête du groupe du "Nouveau centre" à l'Assemblée


PARIS (AP) - Le député de Côte-d'Or François Sauvadet a été élu mardi président du groupe du "Nouveau centre" à l'Assemblée nationale, au terme de sa première réunion. Le député Charles de Courson sera premier vice-président du groupe.

Agé de 54 ans, François Sauvadet était porte-parole du groupe UDF dans la précédente législature. Il est député de Côte-d'Or depuis 1993, réélu au premier tour en 2002 et le 10 juin 2007. Le 29 mai dernier, il a fondé avec Hervé Morin le "Nouveau centre", qui regroupe les anciens UDF qui ont rejoint la majorité présidentielle de Nicolas Sarkozy.

François Sauvadet avait été pressenti un temps pour entrer au gouvernement Fillon.

Le groupe du "Nouveau centre" compte 22 députés à l'Assemblée nationale, suite à la décision de Jean-Christophe Lagarde de le rejoindre. Le député de Seine-Saint-Denis avait été investi par le MoDem de François Bayrou aux législatives, mais avait affiché son intention de travailler avec la majorité présidentielle.

Les députés du "NC" formeront "un groupe libre" qui "débattra texte par texte" et proposera des amendements aux projets de loi du gouvernement, a averti mardi Maurice Leroy, membre du groupe. "Chaque député a sa liberté de vote", a-t-il souligné.

Mardi 19 juin 2007, 14h29




Jean-Christophe Lagarde rejoindra les centristes de la majorité présidentielle, affirme Maurice Leroy

PARIS (AP) - Le député centriste de Seine-Saint-Denis Jean-Christophe Lagarde "sera avec nous" et pourrait prendre "des responsabilité dans le nouveau parti" centriste rassemblant les anciens de l'UDF ayant rejoint la majorité présidentielle, a affirmé mardi le député Maurice Leroy.

"Jean-Christophe Lagarde sera avec nous ce matin à l'Assemblée nationale", lors d'une réunion des députés du Nouveau centre, a assuré Maurice Leroy sur i>Télé. "Il prendra, j'imagine, d'ailleurs des responsabilités dans le nouveau parti que nous allons créer avec Hervé Morin" le ministre de la Défense.

Jean-Christophe Lagarde avait été investi par le MoDem de François Bayrou mais il s'était présenté sans étiquette et avait affiché son intention de "travailler avec la majorité présidentielle".

Mardi 19 juin 2007, 10h18
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22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 10:43
(Dépêches)




Assemblée nationale : bataille à couteaux tirés entre Ollier et Accoyer pour le perchoir

PARIS (AFP) - Patrick Ollier et Bernard Accoyer, tous deux en lice pour la présidence de l'Assemblée nationale, se livraient mardi à une bataille à couteaux tirés pour tenter de remporter la partie mercredi lors d'une primaire au sein du groupe UMP.

Le combat est d'autant plus vif que le vainqueur de la primaire sera forcément élu le 26 juin en séance publique au "Perchoir", compte tenu du poids de la majorité dans la nouvelle Assemblée.

Mardi, ce sont surtout les soutiens de M. Ollier, président sortant de l'Assemblée nationale après la nomination début mars de Jean-Louis Debré à la tête du Conseil constitutionnel, qui se sont mobilisés pour étriller M. Accoyer.

Les amis de M. Accoyer se faisaient pour leur part plus discrets, de peur de "donner le sentiment de faire pression sur les députés".

Dans les couloirs de l'Assemblée, l'ancien ministre Renaud Dutreil a été le premier à tirer à vue sur le président du groupe UMP sortant. Il a ainsi accusé Bernard Accoyer d'être "à la fois juge et partie", lui reprochant d'avoir organisé la primaire prévue mercredi de 15 heures à 17 heures au sein du groupe.
Mardi à 17 Heures, à la clôture des candidatures, seuls MM. Ollier et Accoyer étaient candidats.

M. Dutreil, qui a apporté son soutien à M. Ollier, a confié avoir été "terriblement heurté par la conception des libertés" de M. Accoyer, citant son différend avec lui sur l'encadrement des psychanalystes. "Ses propositions étaient liberticides", a-t-il dit.

Il l'a accusé aussi "d'utiliser les moyens du groupe UMP au profit de sa propre candidature".

Peu après, Georges Tron, proche de Dominique de Villepin durant la dernière législature qui s'était fréquemment opposé à M. Accoyer, a réclamé "un débat" entre les deux candidats devant les députés UMP. Comme M. Dutreil, il lui a reproché l'organisation de la primaire et de "verrouiller" le scrutin.

Depuis son élection au perchoir, il y a trois mois, Patrick Ollier a jeté toutes ses forces pour être reconduit, multipliant les déplacements et les réunions de soutien aux candidats UMP aux législatives. Il se targue fièrement d'avoir parcouru "10.000 km en voiture en 6 ou 7 semaines" sans compter les voyages en avion, et d'avoir ainsi rendu visite à quelque 200 candidats.

Réélu député dès le 10 juin, le compagnon de Michèle Alliot-Marie (Intérieur) met en avant son expérience de l'Assemblée, "plus de 30 ans", débutée au côté de Jacques Chaban Delmas.

Egalement réélu dès le premier tour des législatives, Bernard Accoyer a pour lui d'avoir "tenu" le groupe pendant quatre ans, après avoir succédé à Jacques Barrot. Et cela dans des conditions difficiles, compte tenu de la bataille âpre entre sarkozystes et chiraco-villepinistes.

La majorité des élus lui reconnaît d'avoir maintenu la cohésion du groupe cahin caha durant cette période.

Mais surtout, Bernard Accoyer bénéficie du soutien de Nicolas Sarkozy, même s'il ne l'a pas exprimé publiquement, selon des sources parlementaires concordantes.

En outre, François Fillon lui a marqué sa préférence, saluant la semaine dernière son "travail exemplaire" à la tête du groupe, tandis qu'il disait parallèlement son "respect" pour M. Ollier.

La bataille pour le perchoir est souvent animée tant la fonction du 4ème personnage de l'Etat est prisée. En 2002, Jean-Louis Debré l'avait remportée, mais là en séance publique face à Edouard Balladur qui n'avait pas voulu se soumettre à une primaire.

Par Sylvie Maligorne, le mardi 19 juin 2007, 19h20




Bernard Accoyer candidat de l'UMP au "perchoir"

PARIS (Reuters) - Bernard Accoyer, qui dirigeait depuis deux ans le groupe UMP à l'Assemblée, a été désigné comme candidat à la présidence de l'Assemblée nationale par les députés UMP élus ou réélus les 10 et 17 juin.
L'UMP disposant d'une large majorité à la chambre, il est assuré d'être le nouvel occupant du "perchoir". L'élection aura lieu mardi prochain.

Le député de Haute-Savoie, qui a été réélu au premier tour, l'a emporté par 195 voix contre Patrick Ollier (99 voix), qui était au "perchoir" depuis le 7 mars après la nomination de Jean-Louis Debré au Conseil constitutionnel.

"L'élection aura lieu la semaine prochaine, le 26, dans l'hémicycle. Une grande partie du chemin est parcouru. J'en remercie les collègues du groupe UMP et je salue mon ami Patrick Ollier", a dit Bernard Accoyer dans les couloirs de l'Assemblée.

Longtemps considéré comme "chiraquien", Bernard Accoyer, 61 ans, avait rallié l'année dernière les rangs de Nicolas Sarkozy et mené une campagne active en sa faveur pour l'élection présidentielle.

Aussi était-il considéré comme le candidat au "perchoir" soutenu par l'Elysée et par Matignon, ce qu'a contesté jusqu'au bout son rival Patrick Ollier.

Le premier ministre, François Fillon, a salué la semaine dernière "le travail exceptionnel" effectué par Bernard Accoyer à la présidence du groupe.

Le 3 juin, Bernard Accoyer avait exposé à Reuters "quelques pistes" qu'il entendait exploiter, une fois élu au "perchoir", pour moderniser le fonctionnement de l'Assemblée.

"BERNARD ABOYER"

Bernard Accoyer est né le 12 août 1945 à Lyon. Marié, père de trois enfants, il est médecin ORL.

Maire d'Annecy-le-Vieux depuis 1989, il est député de la première circonscription de la Haute-Savoie depuis juin 1995. Il a été constamment réélu depuis.

Il a occupé des fonctions importantes à partir de 1996 au sein du RPR, notamment comme secrétaire général chargé des élections. Il co-préside la commission des investitures de l'UMP depuis sa création en 2002.

Depuis son arrivée à l'Assemblée, Bernard Accoyer est membre de la commission des Affaires sociales. Il fut l'un des opposants les plus critiques aux ministres socialistes des Affaires sociales, Martine Aubry puis Elisabeth Guigou, sous la XIe législature. L'une d'elles le surnommera "Bernard 'aboyer'".

Au printemps 2004, il avait joué un rôle clef pour trouver un compromis entre le gouvernement et le groupe UMP sur le projet de loi solidarité et autonomie des personnes âgées et handicapées qui prévoit notamment la création d'un "jour de solidarité" pour financer ces mesures.

Le 3 mai 2004, Bernard Accoyer jusqu'alors premier vice-président, avait été élu président du groupe UMP de l'Assemblée, succédant à Jacques Barrot, nommé commissaire européen en remplacement de Michel Barnier, devenu ministre des Affaires étrangères. Soutenu par Jacques Barrot et par l'Elysée, il était le seul candidat à ce poste.

En avril 2006, il avait joué un rôle dans les négociations engagées par le gouvernement de Dominique de Villepin et sa majorité avec les syndicats afin de sortir de la crise du contrat première embauche (CPE)

Pendant trois ans à la tête du groupe UMP, il a su ménager "chiraquiens", "villepinistes" et "sarkozystes", ces derniers étant devenus au fur et à mesure les plus nombreux.

Entretenant des relations distantes avec Dominique de Villepin, il a à diverses reprises su calmer les ardeurs de certains de ses députés, notamment les "sarkozystes", qui réclamaient une pause dans les réformes à l'approche des échéances électorales.

Tous les mardis à mi-journée, lors de son point de presse, Bernard Accoyer a exprimé fidèlement le point de vue officiel du groupe largement inspiré par l'Elysée et par Matignon.

Certains l'ont accusé de trop utiliser la "langue de bois", sauf lorsqu'il s'agissait de lancer quelques piques contre les socialistes et les centristes de François Bayrou.

Mercredi 20 juin 2007, 18h27



Jean-François Copé élu président du groupe UMP à l'Assemblée

PARIS (Reuters) - L'ancien ministre Jean-François Copé a été élu président du groupe UMP de l'Assemblée nationale, où il détient la majorité absolue.

Il l'a emporté avec 256 voix, contre 44 à Alain Joyandet, député de la Haute-Saône.

Jean-François Copé, 43 ans, succède à Bernard Accoyer, qui avait présidé le groupe UMP depuis 2004 et brigue la présidence de l'Assemblée nationale. Il a été désigné mercredi comme le candidat de l'UMP à ce poste, qu'il est assuré d'obtenir.

"Je suis très heureux de cette élection. Vous imaginez ce que cela peut représenter d'avoir été choisi par l'ensemble de ses amis députés pour présider un groupe comme celui-là", a déclaré Jean-François Copé dans les couloirs de l'Assemblée.

"Un groupe qui (...) a vocation à accompagner ce grand programme de réformes pour lequel les Français ont élu Nicolas Sarkozy président de la République", a-t-il ajouté.

"Je mesure que c'est une lourde responsabilité parce que ça veut dire des années de travail durant lesquels nous allons sans cesse nous efforcer de convaincre les Français de les associer à notre travail", a poursuivi l'ancien ministre du Budget.

Le nouveau président du groupe UMP a annoncé que sa première initiative sera de constituer un groupe de travail "avec ceux de (ses) amis députés qui le souhaiteront pour réfléchir à ce quoi doit être la mandat de député pour ces années 2007-2012".

"Par exemple, renforcer le pouvoir de contrôle des députés français sur l'efficacité gouvernementale comme ça se fait dans toutes les grandes démocraties", a-t-il dit.

"Réfléchir aussi à ce que pourrait être un statut de l'opposition et puis, en même temps, un statut de la majorité dans sa relation avec le gouvernement, une sorte de catalogue de bonnes pratiques, réfléchir aussi sur des études d'impact des lois", a-t-il ajouté.

Mercredi 20 juin 2007, 18h30


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22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 10:42
(Dépêches)




Juppé reste maire de Bordeaux


PARIS (AP) - Alain Juppé, contraint de quitter le gouvernement Fillon après sa défaite aux législatives dans sa ville, a annoncé mardi qu'il avait décidé de rester maire de Bordeaux.

"Si, comme je le pense, vous êtes prêts à m'accompagner, je me remettrai au travail", a déclaré l'ancien Premier ministre sous les acclamations de ses administrés bordelais.

"Ce que je ne pourrai pas faire dans les mois qui viennent au niveau national, européen, mondial, eh bien je vous invite à le faire avec moi à Bordeaux", a ajouté Alain Juppé. La chaîne LCI a diffusé les images de cette déclaration.

"Bordeaux est si belle, Bordeaux est si aimable -au sens le plus fort du terme- que nous n'allons pas laisser au milieu du gué la tâche que nous avons, vous et moi, entreprise", a encore dit le maire UMP.

Dimanche soir, après sa défaite aux législatives dans sa circonscription de Bordeaux, M. Juppé avait annoncé sa démission du gouvernement de François Fillon, conformément à la règle fixée par le président Nicolas Sarkozy et le Premier ministre avant le scrutin. Sur les 11 ministres candidats aux législatives, tous ont été élus, excepté Alain Juppé.

Mais il avait également laissé planer le doute sur son avenir à la tête de la mairie de Bordeaux, son dernier mandat retrouvé à l'automne dernier. Alain Juppé avait ainsi annoncé dimanche soir qu'il "réunirait dans les prochains jours" sa majorité municipale pour décider "ce qu'il convient de faire".

Mardi 19 juin 2007, 23h35
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19 juin 2007 2 19 /06 /juin /2007 09:38


"Je vais retourner
dans le coma, moi !"

 
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19 juin 2007 2 19 /06 /juin /2007 09:37
(Dépêche)


L'UMP aurait obtenu la majorité quel que soit le mode de scrutin

Si le mode de scrutin est un paramètre non négligeable dans le résultat d'une élection, la liberté de choix des électeurs reste l'élément décisif. Les Français viennent d'en administrer la preuve en atténuant fortement, dimanche 17 juin, l'effet amplificateur du scrutin majoritaire tel qu'il se dessinait au vu des résultats du premier tour des élections législatives.

Si la vague bleue n'est pas la déferlante attendue, et si l'opposition a finalement obtenu des effectifs décents au Palais-Bourbon, le résultat de ces élections ne mettra pas un terme, il s'en faut, au débat sur le mode de scrutin. Fervent partisan de la proportionnelle, François Bayrou - qui n'a pu faire élire que quatre députés sous l'étiquette du MoDem - a affirmé, dimanche soir, que son parti "gagnera d'autant mieux quand les scrutins seront plus justes" ; allusion aux élections municipales, qui introduisent une dose de proportionnelle dans les communes de plus de 3 500 habitants.

Pour contribuer à éclairer ce débat sur le mode de scrutin, Le Monde a réalisé plusieurs simulations, en transposant les résultats du premier tour des législatives à différents modes de scrutin : la proportionnelle départementale, appliquée en France en 1986 ; l'instauration de deux doses de proportionnelle nationale, sans ajout de sièges : l'une appliquée à 15 % des 577 sièges, l'autre à 50 % d'entre eux ; les modes de scrutin allemand (proportionnelle nationale pour les partis obtenant plus de 5 % des voix) et anglais (majoritaire à un tour).

Le principal biais de ces simulations est que l'offre et la demande électorales s'adaptent au mode de scrutin en vigueur. On peut notamment imaginer que, si la proportionnelle était de nouveau instaurée en France, l'argument du "vote utile" perdrait de son efficacité : les "petites" listes obtiendraient sans doute davantage de suffrages que n'en ont effectivement gagnés les "petits" candidats le 10 juin.

Cela étant, plusieurs constats s'imposent, qui vont souvent à l'encontre de certaines idées reçues : primo, la proportionnelle ne conduit pas forcément à l'instabilité, l'UMP conservant largement la majorité absolue des sièges dans tous les cas de figure. Secundo, les formations qui réclament à cor et à cri l'instauration de la proportionnelle ne trouveraient pas leur salut dans le seul changement du mode de scrutin. Sur la base des résultats du premier tour, le MoDem ne disposerait que de 32 sièges si la règle du jeu était celle préconisée par M. Bayrou (50 % de proportionnelle). C'est le mode de scrutin proportionnel allemand qui serait le plus favorable au MoDem, en lui attribuant 61 sièges.

Enfin - l'élection de dimanche en est l'illustration -, le scrutin à deux tours permet aux électeurs de moduler leur premier choix en se mobilisant plus ou moins en fonction du résultat du premier tour.

Professeur à l'Institut d'études politiques de Paris, Dominique Reynié a lui-même fait des simulations de ce genre, à partir des résultats enregistrés aux législatives de 1988, 1993, 1997 et 2002. Se situant "plutôt dans le camp des partisans du scrutin majoritaire", M. Reynié juge que la proportionnelle est adaptée "aux sociétés pacifiées et bien régulées". "Elle ferait réellement courir certains risques dans un pays comme la France, qui peut connaître des moments de fièvre", prévient-il, en évoquant le spectre d'"Assemblées ingouvernables". On en est loin aujourd'hui.

Jean-Baptiste de Montvalon et Vincent Truffy (Le Monde), le 18 juin 2007, 19h20









(tirés du journal Le Monde)

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18 juin 2007 1 18 /06 /juin /2007 21:48
(Dépêches)


Les groupes se mettent progressivement en place à l'Assemblée

PARIS (Reuters) - Au lendemain du second tour des élections législatives, les groupes à l'Assemblée ont commencé dès lundi à se mettre en place et les manoeuvres ont repris de plus belle pour occuper les postes les plus convoités du Palais-Bourbon.

577 sièges étaient à pourvoir. 110 l'ont été dès le premier tour, le 10 juin. La nouvelle Assemblée compte 107 femmes soit 18,54 % des effectifs contre 71 en 2002 (12,3%).

Le groupe socialiste et le groupe Nouveau centre se réunissent dès mardi.

Le groupe socialiste se réunit à partir de 11h30 mais, a-t-on précisé, il ne procédera pas à l'élection de son président, celle-ci étant prévue pour le lundi 25 jour, veille de la rentrée parlementaire.

Le groupe rassemblait lundi soir 206 députés dont vingt apparentés. Il n'est pas exclu que d'autres divers gauche ou radicaux de gauche rejoignent le groupe socialiste.

Plusieurs candidats brigueraient la présidence du groupe : le président sortant Jean-Marc Ayrault -qui l'a annoncé lundi matin sur RTL- ou bien encore Jean Glavany.

Le groupe Nouveau Centre, qui réunit 22 députés, se réunit également mardi matin. Le président du groupe devrait être élu durant cette réunion. Deux députés seraient candidats à sa présidence, François Sauvadet et Charles de Courson.

Le groupe communiste et républicain (PCR) se réunira mercredi matin. Selon son secrétariat, il rassemblerait d'ores et déjà 18 députés. Il faut vingt députés pour former un groupe au Palais-Bourbon.

Lundi en fin d'après-midi des négociations étaient en cours avec les quatre élus Verts et plusieurs divers gauche dont le MRC Christian Hutin, élu dimanche dans le Nord.

Enfin, le groupe UMP, qui détient à lui seul la majorité absolue, se réunira mercredi après-midi. Il comptait lundi soir 316 membres dont deux apparentés. Les effectifs devraient s'accroitre avec le ralliement ou l'apparentement d'élus divers droite.

Le groupe procédera à l'élection de son président. Trois candidats sont en lice : Jean-François Copé, Christian Estrosi et Alain Joyandet. Puis il désignera son candidat au "perchoir".

Deux candidats briguent ce poste éminent : Patrick Ollier, président de l'Assemblée depuis le 7 mars dernier après la nomination de Jean-Louis Debré au Conseil constitutionnel, et Bernard Accoyer, le président du groupe UMP sortant.

Enfin, les élus UDF-MoDem, qui serait finalement quatre voire cinq, devraient se réunir prochainement autour de leur chef de file, François Bayrou.

La XIIIe législature s'ouvrira officiellement le mardi 26 juin à 15h00 avec l'élection du président de l'Assemblée.

Lundi 18 juin 2007, 19h32
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