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1 juillet 2007 7 01 /07 /juillet /2007 11:00

Paru dans Agoravox du 1er juillet 2008 cet article de Bernard Dugué. J'y inclus aussi les 132 réactions actuellement écrites.

http://www.agoravox.fr/article_tous_commentaires.php3?id_article=41670


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La centrale implosive à électrolyse, solution définitive à la crise de l’énergie ?

La centrale à électrolyse et implosion est une invention originale dont je présente le principe sans préjuger si les calculs la rendent possible, ni si techniquement c’est réalisable voire rentable. La centrale à électrolyse est ainsi nommée pour la différencier de la centrale à hydrogène dont le principe, comme pour celui du moteur à hydrogène, est la combustion de ce gaz qui est utilisé alors comme un combustible ordinaire, à l’instar du gaz naturel. La centrale à électrolyse fait appel à un autre principe que je vais tenter d’exposer en quelques lignes.


Première étape
, l’électrolyse. Lorsqu’on place deux électrodes de charges opposées dans un bac rempli d’eau, il se produit une réaction électrochimique où est libéré un mélange d’hydrogène et d’oxygène. Le bilan de la réaction est le suivant : H2O (liquide) à 2 H2 (gaz) + O2 (gaz). Imaginons qu’on puisse récupérer ce mélange dans sa composition finale, soit une molécule d’oxygène gazeux pour deux molécules d’hydrogène gazeux.

Deuxième étape
, la turbine à « moteur dépressif », qu’on peut nommer aussi moteur à implosion. Le principe d’une centrale électrique est de produire de l’électricité à partir d’une turbine dont le fonctionnement est inverse de celui du moteur électrique. Ce dernier produit de l’énergie mécanique lorsqu’on le branche sur une source d’électricité. C’est devenu tellement courant qu’on oublie le moteur électrique présent dans la tondeuse, le séchoir, le rasoir… sauf quand ça tombe en panne. Cette électricité, il faut la produire par une inversion du processus en utilisant une turbine qui, lorsqu’on lui fournit de l’énergie mécanique, génère un courant. C’est ce qui se passe dans les centrales électriques ou tout simplement un groupe électrogène ; la turbine étant couplée à un ordinaire moteur à explosion comme on en trouve dans tous les véhicules automobiles. Or et c’est cela l’astuce essentielle, la centrale à électrolyse n’utilise pas l’explosion, mais l’implosion.

Il est temps d’utiliser notre mélange d’hydrogène et d’oxygène. Admettons qu’on puisse remplir avec le mélange une sorte de dispositif analogue à un cylindre, mais de taille conséquente. Il suffit de quelques étincelles et la réaction inverse se produit, le mélange redevient liquide et il se crée une dépression. Qui dit dépression dit force mécanique. Le piston au lieu d’être repoussé par l’explosion est aspiré par la dépression. Cela se passe comme dans les vieilles ventouses de grand-mères qu’on appliquait sur le dos pour soigner quelques maux. Un bout de coton imbibé d’alcool qu’on allume et place au fond d’un pot en verre. Il suffit alors d’appliquer le pot sur le dos (attention à la position du corps) et avec l’oxygène consommé par la combustion, une dépression se crée, aspirant la peau pour un effet thérapeutique plus ou moins garanti. Revenons à notre centrale à électrolyse. Imaginons que pratiquement tout l’oxygène et l’hydrogène aient réagi. Cela fait une dépression proche du vide. Il suffit alors de concevoir ce moteur à implosion qui en fonctionnant permettra de générer de l’électricité par la force mécanique. C’est d’ailleurs tout le secret de cette réussite que l’invention du « moteur à implosion ». C’est une innovation car, en effectuant une recherche sur Google, le moteur (précisons, de recherche) donne deux dizaines de liens. Notamment une analyse de la dette publique alimentée sous le gouvernement Jospin, ou alors sur quelques processus spéculatifs ou encore le fédéralisme ; bref, on est très éloigné du sujet et Google de suggérer une requête sur le moteur à explosion. Comme quoi, le moteur à implosion n’existe pas parce que personne ne l’a inventé jusqu’à ce jour exceptionnel où il est présenté en exclusivité sur Agoravox.

Troisième étape
, le bouclage électrique. Le problème c’est que pour électrolyser l’eau, il faut de l’énergie électrique. Mais ça tombe pile poil, la turbine fournit l’électricité nécessaire à l’électrolyse. Il suffit de quelques fils pour alimenter la chambre à électrolyse qui produira le mélange gazeux détonnant et implosif, celui-ci étant alors canalisé vers les moteurs à implosion dans lesquels il sera injecté pour créer de l’électricité dans les turbines.

Bilan final.
Voilà la présentation de la centrale à électrolyse. Maintenant, deux questions se posent dans un ordre évident. D’abord, quel est le bilan énergétique ? On sait qu’il faut réinjecter un pourcentage de l’électricité produite par la force mécanique dépressive pour l’électrolyse qui devra alimenter les turbines. En plus la réaction de formation de l’eau est exothermique. La chaleur peut aussi être récupérée et figurer au bilan énergétique en faisant tourner d’autres turbines (comme dans une centrale nucléaire où c’est la vapeur d’eau qui fait tourner la machine). Si ce pourcentage est de 40 alors c’est gagné, le rendement est de 60. Par exemple, 400 watts sont utilisés pour l’électrolyse et 600 watts sont produits en sortie pour être envoyés sur le réseau électrique. Je n’ai aucune idée du résultat, je laisse les ingénieurs faire le calcul. Mais si le pourcentage est de 110, par exemple, alors autant plier l’affaire. La centrale ne peut pas fonctionner, à moins qu’elle soit alimentée par une source extérieure (le but d’une centrale est pour l’instant de produire et non pas consommer de l’électricité, ce qui n’exclut pas de proposer la centrale consommatrice d’énergie comme une œuvre d’art conceptuelle). En supposant que le bilan soit favorable, l’affaire devient une question purement technique et économique. Sous réserve que la question du refroidissement soit résolue car. Il faudra évaluer le coût de ce dispositif sachant qu’il ne consomme pas de combustible fossile, mais qu’il faut quand même le fabriquer. Tout dépend alors du coût de production du kWh calculé avec les critères classiques, investissement, amortissement, fonctionnement…

Voilà donc ce qui pourrait être l’invention du siècle ou, à défaut, une idée de sketch, genre le gars qui toute sa vie cherche à faire fonctionner le moteur à dépression et qui finit par l’avoir, sa dépression ! Ingénieurs, à vos calculettes ! Quoique cette idée est tellement simple qu’il serait étonnant qu’elle n’ait pas déjà été étudiée. Et puis il existe le mur du second principe interdisant que ça puisse fonctionner, à moins que ce principe ne soit pas applicable dans ce cas de figure. Ce qui, en plus d’être considéré comme inventeur du siècle, me vaudrait un prix Nobel sous réserve que je puisse fournir une théorie nouvelle. Ce n’est pas gagné. Mes neurones ont trop chauffé, mais sait-on, cet été sera frais alors, j’y réfléchirai. Ce serait franchement idiot de passer à côté du Nobel.

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Par Bernard Dugué
mardi 1er juillet 2008
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11 juin 2007 1 11 /06 /juin /2007 10:22
(Dépêches)



La navette Atlantis s'est amarrée à l'ISS

CAP CANAVERAL, Floride (Reuters) - La navette spatiale Atlantis s'est amarrée à la station spatiale internationale à 19h38 GMT (21h38 heure de Paris), à 354 km au-dessus de l'océan Pacifique.

Comme il est d'usage depuis la reprise des vols après la catastrophe de Columbia en 2003, la navette a effectué un tour sur elle-même avant de s'amarrer, afin de permettre à l'équipage de l'ISS d'examiner ses tuiles de protection thermique.

Les photos prises à cette occasion devraient permettre à la NASA de déterminer si Atlantis a subi des dégâts à cause de projection de débris lors du décollage.

Pour l'instant, les ingénieurs se concentrent sur une section de 10 cm sur 15, où des morceaux de tuiles semblent s'être détachés.

Atlantis apporte à l'ISS un nouveau jeu de panneaux solaires ainsi qu'un segment supplémentaire dans sa structure.

La navette transportait également l'astronaute Clayton Anderson, qui relèvera à bord de l'ISS Sunita Williams, qui achève un séjour de six mois dans l'espace.

Dimanche 10 juin 2007, 22h05


La navette Atlantis s'amarre à la Station spatiale internationale

WASHINGTON (AFP) - La navette spatiale américaine Atlantis s'est amarrée comme prévu dimanche à 19h36 GMT à la Station spatiale internationale (ISS) pour poursuivre le chantier de l'avant-poste orbital, a indiqué la Nasa.

"ISS et Houston (Centre de contrôle spatial de la Nasa au Texas), amarrage confirmé", a dit le commandant d'Atlantis Rick Sturckow, selon la transmission en direct de cette procédure par la télévision de la Nasa. "L'équipage d'Atlantis arrive", a lancé une heure plus tard l'astronaute Sunita William, membre de l'expédition 15 de l'ISS après l'ouverture des sas séparant les deux vaisseaux spatiaux.

Dès l'entrée des astronautes d'Atlantis dans l'ISS, une cloche a retenti comme celle d'un navire pour marquer l'arrivée à bord de visiteurs. Les nouveaux et anciens occupants de l'ISS se sont chaleureusement serrés la main, ou se sont donnés l'accolade avant d'entamer des conversations. Ils ont ensuite pris des photos puis le commandant de l'ISS, le Russe Fyodor Yurchikhin devait leur faire visiter la station.

La navette avec ses sept astronautes, tous des hommes, ont rejoint l'ISS au terme d'une course poursuite de près de 48 heures dans l'espace. Atlantis avait été lancée de Floride (sud-est) vendredi en fin de journée marquant le premier vol d'une navette en 2007 et le cinquième depuis l'accident de Columbia le 1er février 2003. L'amarrage d'Atlantis et de l'ISS, ayant une masse de respectivement 100 et 260 tonnes et avançant à près de 29.000 km/heure, s'est effectué selon une chorégraphie orbitale de haute précision et très délicate pour maintenir un alignement parfait entre elles. Peu avant l'amarrage, le commandant d'Atlantis avait fait effectuer une pirouette sur lui-même à l'orbiteur avançant perpendiculairement à l'axe de l'ISS. Cette manoeuvre de huit minutes environ a permis aux occupants de l'ISS de prendre plus de 300 photos du ventre d'Atlantis pour détecter d'éventuels dégâts aux tuiles formant son bouclier thermique.

Samedi, au premier jour sur orbite, les astronautes d'Atlantis avaient procédé pendant près de six heures à une inspection détaillée de la protection thermique en carbone renforcé du nez de l'orbiteur ainsi que des bords d'attaque des ailes et d'autres parties du cockpit.

Pour effectuer cette inspection, devenue une routine depuis l'accident de Columbia en février 2003, ils ont utilisé une caméra haute-définition et un laser attachés à l'extrémité d'une rallonge de 15 mètres au bras robotisé de la navette qui se trouve dans la soute. Les images et autres données sont transmises au centre de contrôle de Houston (Texas, sud) où les experts sont en train de les analyser. Le décollement d'un coin d'une couverture thermique sur environ 10 centimètres à l'arrière de l'orbiteur est le seul problème détecté jusqu'à présent mais ne paraît pas inquiéter la Nasa.

John Shannon, directeur adjoint du programme de la navette, a dit dimanche soir à Houston, lors d'un point de presse, que la décision d'envoyer ou pas des astronautes remettre en place la couverture thermique, serait prise lundi.

"Je pencherais peut-être un petit peu pour aller faire la réparation", a-t-il ajouté soulignant que l'espace non protégé pourrait subir des températures élevées durant la rentrée dans l'atmosphère. Mais a insisté M. Shannon, il s'agit d'un dommage mineur facile à réparer rapidement.

Durant cette mission de 11 jours, dont huit amarrés à l'ISS, Atlantis et son équipage poursuivront la construction de l'avant-poste orbital. Ils livreront et installeront un deuxième tronçon métallique dit S3/S4 de plus de 16 tonnes qui étendra l'ossature de l'ISS. Les astronautes apporteront aussi une troisième paire d'antennes solaires et des batteries. Ces tâches d'installation complexes nécessiteront trois sorties dans l'espace de près de 20 heures au total par deux équipes de deux astronautes dont la première est prévue lundi pour attacher le tronçon S3/S4.

Lundi 11 juin 2007, 6h26

 

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11 juin 2007 1 11 /06 /juin /2007 10:21
(Dépêches)




François Fillon a inauguré le TGV Est : "un symbole qui donne confiance en l'avenir"

STRASBOURG (AFP) - François Fillon, qui a effectué samedi matin le voyage inaugural Paris-Strasbourg du TGV Est, a salué dans ce train un "symbole qui donne confiance en l'avenir".

"Strasbourg à, à peu près, deux heures de Paris, c'était un rêve. Il a été réalisé", a déclaré le Premier ministre à son arrivée à Strasbourg, après avoir rendu visite au conducteur de ce train parti de Paris à 07h36.

Saluant le rôle de la SNCF, de Réseau Ferré de France (RFF), des collectivités locales et de l'Etat, partenaires dans cette réalisation, il y a vu "un beau symbole de la capacité de notre pays à innover lorsqu'il se rassemble, un symbole de la France européenne, du savoir-faire des entreprises françaises, un symbole qui donne confiance en l'avenir".

Dans un discours prononcé plus tard dans un parc de Strasbourg, où l'inauguration officielle était organisée, M. Fillon a salué dans l'ensemble du programme TGV "une véritable prouesse".
Il a évoqué "une vision révolutionnaire née dans les années 70, au moment du premier choc pétrolier".

M. Fillon a noté au passage que le TGV Est confortait la place de Strasbourg comme centre européen, une position qui lui est contestée par la Commission européenne.
Le nouveau train, a-t-il relevé, "s'impose comme un trait d'union ferroviaire entre la France et ses partenaires allemands, luxembourgeois et suisses, entre les institutions européennes et la capitale".

Le TGV Est inaugural a rallié la capitale alsacienne en 2 heures et 46 minutes à une vitesse atteignant 320 km/h sur la ligne nouvelle. Il entre en service commercial dimanche.

Le TGV Est inaugural qui avait quitté samedi à 07h36 la gare de l'Est à Paris, avec à son bord le Premier ministre François Fillon et de nombreux invités, est arrivé à 10h22 en gare de Strasbourg.

Le chef du gouvernement et son ministre de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durables Alain Juppé, chargé des Transports au sein du gouvernement, ont été accueillis sur le quai par la maire UMP de Strasbourg, Fabienne Keller.

En compagnie de Mme Anne-Marie Idrac, présidente de la SNCF, les deux hommes ont ensuite rejoint la cabine du conducteur et M. Fillon est brièvement apparu à la fenêtre.

Après une visite de la rame TGV détentrice du record du monde de vitesse sur rail (574,8 km/h le 3 avril), M. Fillon inaugurera officiellement le TGV Est en fin de matinée au jardin des Deux Rives. Plusieurs milliers d'invités sont attendus dans ce parc adossé au Rhin où les festivités dureront jusqu'au soir.

Le trajet aura ainsi duré plus que son horaire normal de 2 heures et vingt minutes, le train s'étant exceptionnellement arrêtée dans diverses gares pour prendre à bord des personnalités conviées à Strasbourg.

Le TGV Est qui effectuera ses premières navettes commerciales dimanche place Reims à 45 minutes de Paris, contre 1h40 actuellement, Metz et Nancy à 1h30 (2h45 actuellement), et Strasbourg à 2h20 (4h00 actuellement). Il réduit aussi considérablement le temps de voyage avec Mannheim, Francfort, Karlsruhe, Stuttgart et Munich ainsi que Luxembourg, Bâle et Zürich.

Sur 300 km de ligne à grande vitesse construits en cinq ans entre Paris et Baudrecourt (Moselle) pour un coût total de quatre milliards d'euros, la SNCF fera circuler chaque jour sur la nouvelle liaison 118 rames TGV de dernière génération. Elle espère augmenter de 65% sa fréquentation vers l'Est qui devrait passer de huit millions de voyageurs actuellement à 11,5 millions d'ici à 2010.

Samedi 9 juin 2007, 13h15




TGV Est : François Fillon salue un "rêve réalisé"

STRASBOURG (AP) - Le Premier ministre François Fillon a inauguré samedi à Strasbourg le TGV Est, dont l'exploitation commerciale débutera dimanche après vingt ans d'études et cinq de travaux. S'enthousiasmant pour ce projet enfin concrétisé, il a noté: "Strasbourg à à peu près deux heures de Paris, c'était un rêve. Il a été réalisé".

Ce trajet qui doit théoriquement s'accomplir en 2h20 l'a été en 2h46 samedi, le TGV inaugural transportant depuis Paris M. Fillon et son ministre du Développement durable Alain Juppé ayant été retardé en raison du trafic. Le chef du gouvernement a en tout cas salué dans ce train "un beau symbole de la capacité de notre pays à innover lorsqu'il se rassemble, un symbole de la France européenne, du savoir-faire des entreprises françaises, un symbole qui donne confiance en l'avenir".

Dans un discours prononcé dans un parc de la capitale alsacienne où l'inauguration officielle était organisée, M. Fillon a salué dans l'ensemble du programme TGV et jugé que le TGV Est "s'impose comme un trait d'union ferroviaire entre la France et ses partenaires allemands, luxembourgeois et suisses, entre les institutions européennes et la capitale".

Le Premier ministre a également quelque peu égratigné la SNCF en l'appelant à améliorer le "service rendu au client" en matière de trajets quotidiens domicile-travail et de fret. Pour lui, "des progrès restent encore à accomplir" dans ces domaines et "l'amélioration de certains services ne doit pas se faire au détriment des autres".

"La performance du TGV nous oblige", a-t-il affirmé: "Il ne faut pas oublier que des millions de Français utilisent quotidiennement le chemin de fer pour se rendre à leur travail et en revenir. Ils sont nombreux, ceux qui s'estiment délaissés parce qu'ils sont confrontés à l'inconfort ordinaire de certains trains. Il ne faut pas les oublier et mépriser leurs exigences." Pour le fret, "un effort en faveur d'infrastructures sera nécessaire mais ne saurait suffire", a estimé M. Fillon en ajoutant: "La baisse du trafic du fret au cours des dernières années démontre qu'un véritable effort de rentabilité et surtout d'amélioration du service rendu au client doit être réalisé".

Enfin, la France sera "exemplaire" dans sa volonté d'allier le dynamisme économique à la préservation de l'environnement, a promis François Fillon. "Notre dynamisme économique intégrera complètement les questions de climat, de pollution et de prévention des risques, de biodiversité et de paysage", a-t-il déclaré en ajoutant que "le défi du développement durable ne sera pas relevé si la question des transports de personnes et des marchandises ne trouve pas de solution socialement, écologiquement et économiquement acceptable".

Samedi 9 juin 2007, 17h36



Fillon a inauguré le TGV Est : entousiasme et critiques envers la SNCF

STRASBOURG (AFP) - Le TGV-Est a été inauguré officiellement samedi, 24 heures avant sa mise en service commercial, par le Premier ministre, François Fillon, qui s'est enthousiasmé pour ce "rêve réalisé", mais a égratigné les performances de la SNCF sur le fret et les trajets domicile-travail.

"Des progrès restent encore à accomplir" dans ces domaines et "l'amélioration de certains services ne doit pas se faire au détriment des autres", a déclaré le Premier ministre lors de la fête d'inauguration organisée dans un parc de Strasbourg.

M. Fillon a réclamé à la SNCF "l'amélioration du service rendu à tous les clients".

"Il ne faut pas oublier", a-t-il affirmé, "que des millions de Français utilisent quotidiennement le chemin de fer pour se rendre à leur travail et en revenir. Ils sont nombreux, ceux qui s'estiment délaissés parce qu'ils sont confrontés à l'inconfort ordinaire de certains trains. Il ne faut pas les oublier et mépriser leurs exigences."

Pour le fret, il a estimé qu'un effort en faveur d'infrastructures sera nécessaire, mais ne saurait suffire. Pour François Fillon, un véritable effort de rentabilité et surtout d'amélioration du service rendu au client doit être réalisé."

La présidente de la SNCF, Anne-Marie Idrac, a jugé peu après ces critiques "encourageantes", en expliquant que son ambition était de porter tous les services de la SNCF à la hauteur du TGV.

Mme Idrac, en réponse à une question, n'en a pas moins lancé une pique au Premier ministre en soulignant qu'il avait effectué en avion une partie du trajet vers Strasbourg, avant de monter dans le train inaugural à la gare "Lorraine TGV".

La SNCF n'a pas confirmé une information de bonne source selon laquelle Mme Idrac aurait elle-même pris l'avion jusqu'à Luxembourg.

Le chef du gouvernement a décrit dans son discours le programme TGV comme "une véritable prouesse".

Devant Fabienne Keller, maire UMP de Strasbourg, il a aussi noté que le TGV Est confortait la place de la ville comme centre européen.
Il avait salué, dès sa descente du train, "un symbole qui donne confiance en l'avenir".

"Strasbourg à à peu près deux heures de Paris, c'était un rêve. Il a été réalisé", s'était-il exclamé après avoir rendu visite au conducteur de la rame dans sa cabine. Il avait alors félicité la SNCF, Réseau Ferré de France (RFF), les collectivités locales et l'Etat, partenaires dans cette réalisation.

François Fillon, qui était accompagné du ministre de l'Ecologie et du développement durable Alain Juppé, a enfin promis que la France serait "exemplaire" dans sa volonté d'allier le dynamisme économique à la préservation de l'environnement, assignant un rôle essentiel au rail dans cette perspective.

Le TGV Est entre en service commercial dimanche, plaçant notamment Strasbourg à 2h20 de Paris (4h00 jusqu'à présent) grace à sa vitesse atteignant 320 km/h sur la ligne nouvelle.

Samedi 9 juin 2007, 16h42



Inauguration officielle du TGV-Est, fêté dans 23 villes

STRASBOURG (AFP) - Le TGV-Est, Paris-Strasbourg, qui ouvre un corridor vers l'Europe élargie, a été inauguré officiellement samedi par le Premier ministre, François Fillon, 24 heures avant sa mise en service commercial, tandis que pour les 23 villes desservies, c'était jour de fête.

Lors de l'inauguration à Strasbourg, François Fillon a souligné son rôle de "trait d'union ferroviaire entre la France et ses partenaires allemands, luxembourgeois et suisses, entre les institutions européennes et la capitale".

Le TGV Est place Reims à 45 minutes de Paris, contre 1H40 précédemment, Metz et Nancy à 1h30 (2h45) et Strasbourg à 2h20 (4h00). Il réduit aussi considérablement le temps de voyage vers Mannheim, Francfort, Karlsruhe, Stuttgart et Munich ainsi que vers Luxembourg, Bâle et Zurich.

Le Premier ministre a aussi noté que le TGV Est confortait la place de Strasbourg comme centre européen, mais il a provoqué un certain froid en égratignant les performances de la SNCF sur le fret et les trajets domicile-travail. "L'amélioration de certains services ne doit pas se faire au détriment des autres", a-t-il déclaré.

La présidente de la SNCF, Anne-Marie Idrac, a jugé "encourageantes" les critiques de M. Fillon.

"Mon ambition est que l'on tire toutes nos activités et tous nos produits vers le TGV en terme de performance économique, en terme de qualité de service", a-t-elle réagi. "Nous inaugurons le meilleur de l'Europe, celle qui crée des liens", avait-elle dit en se félicitant que "37 millions d'Européens se rapprochent", ajoutant : "Nous inaugurons aussi le meilleur pour les régions car le TGV a prouvé qu'il contribue à leur développement".

Dans l'après-midi à Strasbourg, le Jardin des Deux-Rives, sur la rive française du Rhin reliée à l'Allemagne par une passerelle, a connu une affluence populaire énorme avec plusieurs milliers de personnes, dont de nombreux Allemands.

Vers 17h30 plus de 300 personnes faisaient la queue pour voir un simulateur permettant de tester la grande vitesse et visiter la cabine de pilotage du TGV V152 qui a établi le 3 avril le record du monde de vitesse sur rail, à 574,8 km/h. Les tee-shirts marqués en rouge de ce chiffre symbolique "574.8" se vendaient comme des petits pains.

Outre de nombreuses animations, le "village TGV" proposait aussi un "voyage culinaire" représentant les régions traversées par le TGV, du bretzel alsacien au jambon des Ardennes sans oublier les bergamotes de Nancy.

A Mulhouse, l'Harmonie nationale des cheminots devait animer un grand bal populaire. A Metz, l'opération "Arrivée du temps" devait être marquée par une "parade à grande vitesse" du plasticien Thomas Dalle autour du "quartier impérial" de la gare, dont le classement au patrimoine mondial de l'Unesco a été proposé par la municipalité. Un concert de Michael Nyman a été programmé sur le parvis de la gare ainsi qu'un spectacle pyrotechnique de Pierre-Alain Hubert.

L'Orchestre national de Lorraine, les Swingle Singers et Faudel devaient se produire, et Sanseverino à Nancy. En Meuse, le campanile de la nouvelle gare TGV Meuse-Voie Sacrée était le point de ralliement, avec la présence d'Eric Pieczak qui a pulvérisé le record du monde de vitesse sur rail. A Reims, La Banda de Santiago de Cuba devait conduire 25 fanfares venues de toute la France.

Dimanche, les premiers TGV sur cette nouvelle ligne Est européenne seront bien remplis, avec des taux de réservation situés entre 85 et 95% au moins, a indiqué la SNCF.

Par Gilles Laffon, le samedi 9 juin 2007, 18h34




François Fillon célèbre le TGV Est, lien entre les Européens

STRASBOURG (Reuters) - François Fillon a inauguré samedi à Strasbourg le TGV Est Européen, qu'il voit comme "un rêve réalisé" et le symbole d'une nouvelle ouverture de la France sur l'Europe.

"Ce TGV s'impose comme un trait d'union ferroviaire entre la France et ses partenaires allemands, luxembourgeois et suisses, entre les institutions européennes et la capitale", a déclaré le Premier ministre dans un discours.

François Fillon a vu dans la réalisation de cette nouvelle ligne, sur laquelle a été battu en avril le record du monde de vitesse sur rail, à 574,8 km/h, le "symbole de la capacité de notre pays à innover lorsqu'il se rassemble".

Le Premier ministre est arrivé sous la pluie par un TGV spécial parti de Paris dans la matinée, en compagnie du ministre de l'Ecologie et des Transports Alain Juppé.

Il s'est rendu au jardin des Deux rives, un parc situé au bord du Rhin, à la frontière franco-allemande, pour la cérémonie officielle à laquelle avaient été conviées 5.000 personnes.

La SNCF avait affrété pour l'occasion onze TGV en provenance des villes de France mais aussi d'Allemagne, de Suisse et du Luxembourg qui seront desservies par le TGV Est Européen.

La nouvelle ligne qui transportera ses premiers passagers dimanche met Strasbourg à 2h20 de Paris, Nancy et Metz à une heure et demie et Reims à 45 minutes. Stuttgart et Francfort seront à moins de quatre heures de la capitale française, Luxembourg à 2h05 et Zurich à 4h35.

Elle sera la première à faire circuler tant les TGV français d'Alstom que les ICE allemands construits par Siemens, et la première en Europe à offrir une vitesse commerciale de 320 km/h.

"Nous inaugurons ensemble le meilleur de l'Europe, celle qui crée des liens. Trente-sept millions d'européens se rapprochent ainsi pour longtemps", a souligné la présidente de la SNCF Anne-Marie Idrac, en référence aux bassins de population desservis.

"Nous inaugurons surtout le meilleur pour la planète" a-t-elle ajouté. François Fillon, qui avait été accueilli en gare sur un tapis vert a lui-même consacré la moitié de son discours au thème du développement durable, "un enjeu décisif qui dépasse les clivages politiques".

"DEVELOPPEMENT DURABLE"

"Le défi du développement durable ne sera pas relevé si la question des transports des personnes et des marchandises ne trouve pas de solution socialement, écologiquement et économiquement acceptable", a-t-il assuré.

"A cet égard, des progrès restent à accomplir", a estimé le Premier ministre. "Il ne faut pas oublier que des millions de français utilisent quotidiennement le chemin de fer pour se rendre à leur travail. Ils sont nombreux ceux qui s'estiment délaissés".

La cérémonie était également l'occasion de donner la parole aux 22 co-financeurs, dont 17 collectivités locales et territoriales. Tous, des élus alsaciens à ceux de l'Ile de France, ont exprimé, dans un film, leur satisfaction et leurs attentes en termes d'attractivité pour leur territoire.

A l'issue de la projection, les uns et les autres sont sortis de l'écran sur lequel un TGV de synthèse venait de marquer l'arrêt en gare, avant qu'un véritable "nez" de motrice n'apparaisse sur la scène.

Envisagé depuis plus de vingt ans, le TGV Est a nécessité un investissement de 5,5 milliards d'euros : 4,2 milliards pour l'infrastructure et 1,3 milliard pour le matériel roulant, la création de trois gares nouvelles et la rénovation de 21 gares dans les centres des villes.

Pour la première fois, les collectivités territoriales ont participé, avec l'Etat, au financement, la ligne étant jugée peu rentable par la SNCF. Le Luxembourg et l'Union européenne, se sont associés au tour de table.

L'entreprise publique prévoit une fréquentation de 11,5 millions de voyageurs par an dès le démarrage, soit une hausse de 65% de la fréquentation sur les destinations desservies. Elle attend un premier bénéfice sur la ligne au mieux d'ici trois ans.

Pour des raisons de coût, le TGV Est Européen ne parcourt encore que 300 kilomètres sur voie nouvelle entre Vaires-sur-Marne en région parisienne et Baudrecourt en Moselle.

Il faudra trouver 1,7 milliard d'euros pour réaliser les 106 kilomètres supplémentaires qui mettront Paris à 1h50 de Strasbourg et ouvriront les voies de la grande vitesse vers l'Allemagne et l'Europe centrale jusqu'à Bratislava, Vienne et Budapest.

Des études préparatoires sont en cours et on évoque 2015 pour l'achèvement de cette liaison. Aucune date ne pourra être confirmée tant que les financements n'aurons pas été trouvés. "Nous voulons tous voir la deuxième phase dans un délai raisonnable", a dit François Fillon, sans fixer de date.

Samedi 9 juin 2007, 14h37



Fillon et Juppé sont allés inaugurer le TGV... en avion

STRASBOURG (Reuters) - François Fillon et Alain Juppé, qui ont présidé la cérémonie de lancement du TGV Est Européen samedi à Strasbourg, n'étaient pas au départ à Paris du train inaugural, qu'ils ont rejoint par avion spécial.

Le Premier ministre avait passé la soirée dans son fief de la Sarthe où il était retenu par la fin de la campagne électorale. Il a rejoint par avion spécial la ville de Nancy, où le TGV s'arrêtait pour embarquer des élus locaux, a déclaré à la presse Anne-Marie Idrac, présidente de la SNCF.

A Strasbourg, dans son discours, il a insisté l'inauguration sur les mérites du train à grande vitesse en matière de développement durable - le train est notoirement moins polluant que l'avion.

Selon Les Dernières Nouvelles d'Alsace, Alain Juppé, son ministre de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durables, a aussi embarqué dans le TGV à Nancy, qu'il avait rallié par avion de Bordeaux, ville dont il est maire.

Le quotidien strasbourgeois ajoute que les deux hommes ont quitté Strasbourg séparément à l'issue de la cérémonie, toujours en avion.

Quant à Anne-Marie Idrac, elle s'était rendue à Luxembourg par les airs pour prendre place à bord d'un TGV spécial à destination de Strasbourg.

Dimanche 10 juin 2007, 12h50



Le TGV Est transporte ses premiers passagers vers Strasbourg

STRASBOURG (Reuters) - Le TGV Est Européen a transporté ses premiers passagers commerciaux dimanche vers Strasbourg, où le maire UMP Fabienne Keller et Guillaume Pépy, directeur général de la SNCF, ont salué les voyageurs partis de Paris deux heures et vingt minutes plus tôt.

Une fanfare et une distribution de Bretzel, le célèbre gâteau salé alsacien, ont marqué l'arrivée du train que la région attendait depuis une vingtaine d'années et qui met fin à son relatif enclavement. Il fallait auparavant 3h50 pour effectuer le trajet, dans le meilleur des cas.

Dans la rame bondée, la plupart des voyageurs n'avait effectué le voyage que pour participer à cette "première".

"On s'est réveillés à 4h30 du matin pour faire l'aller-retour dans la journée. Notre fils Paul n'a jamais pris le TGV et on ne connaît pas Strasbourg", a confié à Reuters Fabienne Rollet, qui habite avec son époux près de Chantilly, au nord de Paris.

"C'est époustouflant, indescriptible, quelque-chose qu'on attendait depuis très longtemps", s'enthousiasme Lucas Gheddab, vendeur de prêt-à-porter strasbourgeois qui a pris le dernier train Corail samedi pour rentrer à Strasbourg dans ce premier TGV.

Pour Eric Gourlin et Emmanuelle Kehr, des parisiens, c'est "un double clin d'oeil". Il est conducteur d'essai à la SNCF, elle est hôtesse de l'air et d'origine alsacienne.

"Je ne prendrai plus l'avion ni la voiture pour aller à Strasbourg", pense-t-elle. Lui s'étonne qu'il ait fallu 17 ans après le lancement du TGV Atlantique pour réaliser le TGV Est.

Les voyageurs ont rejoint la ville en traversant le nouveau hall, encore en chantier, de la gare : une verrière de 150 mètres de long et 23 mètres de haut qui recouvre comme une bulle ovoïde la façade de l'édifice classé, inauguré en 1883 sous Guillaume II, le dernier empereur d'Allemagne.

EQUILIBRE DANS QUATRE ANS ?

Fabienne Keller et Guillaume Pépy avaient entre-temps embarqué dans ce premier TGV qui poursuivait sa route vers l'Allemagne.

Ils devaient être accueillis à Stuttgart, le terminus du train, par le maire de la ville, Wolfgang Schuster, et par Günther Oettinger, ministre-président du Bade-Wurtemberg.

La capitale de ce Land allemand n'est plus désormais qu'à 3h40 de Paris, contre six heures précédemment.

La nouvelle ligne met Strasbourg à 2h20 de Paris, Nancy et Metz à une heure et demie et Reims à 45 minutes. Stuttgart et Francfort seront à moins de quatre heures de la capitale française, Luxembourg à 2h05 et Zurich à 4h35.

Elle est la première à faire circuler tant les TGV français d'Alstom que les ICE allemands construits par Siemens, et la première en Europe à offrir une vitesse commerciale de 320 km/h.

Le TGV Est a nécessité un investissement de 5,5 milliards d'euros : 4,2 milliards pour l'infrastructure et 1,3 milliard pour le matériel roulant, la création de trois gares nouvelles et la rénovation de 21 gares dans les centres des villes.

Pour la première fois, les collectivités territoriales ont participé, avec l'Etat, au financement, la ligne étant jugée peu rentable par la SNCF. Le Luxembourg et l'Union européenne, se sont associés au tour de table.

L'entreprise publique prévoit une fréquentation de 11,5 millions de voyageurs par an dès le démarrage, soit une hausse de 65% de la fréquentation sur les destinations desservies. La SNCF prévoit un premier bénéfice d'ici quatre ou cinq ans.

Dimanche 10 juin 2007, 11h23

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8 juin 2007 5 08 /06 /juin /2007 18:38
(Dépêches)



Paris et Strasbourg enfin reliées par le TGV

PARIS (AP) - Après vingt ans de projet et cinq ans de travaux, le TGV-Est entre en circulation dimanche et entend bien révolutionner la géographie des transports: il met Strasbourg à seulement 2h20 de Paris et ambitionne d'en faire profiter plus de 10 millions de voyageurs chaque année.

Le nouveau train circulera à 320km/h, soit 20km/h plus vite que les autres TGV, et la SNCF prévoit de transporter "à terme" 11,5 millions de voyageurs par an, soit une hausse de 65%. La moitié d'entre eux devraient être d'anciens utilisateurs de l'avion séduits par le gain de temps et le confort du train, selon les prévisions de la SNCF. La Deutsche Bahn, son homologue allemande, espère que les voyages en train représenteront à moyen terme 40% des déplacements entre Paris et Francfort, assurés à 90% par l'avion aujourd'hui.

Au total, 22 villes françaises, dont Metz, Nancy et Reims, ainsi que neuf autres en Allemagne, au Luxembourg et en Suisse seront desservies presque deux fois plus rapidement et attendent l'ouverture de la ligne avec impatience, dans l'espoir de retombées économiques.

Il faut dire que les collectivités locales françaises ont apporté plus d'un milliard d'euros au projet, soit 18% du coût total de plus de 5,5 milliards (trains compris). Tout l'Est attend maintenant le retour sur investissement.

Reims, qui a déboursé 45 millions d'euros pour le TGV, a ajouté à cette dépense une campagne de communication pour favoriser l'implantation d'entreprises en centre-ville et autour de la nouvelle gare Champagne-Ardennes-TGV, à 5km de la ville. Là, 90 hectares doivent accueillir des activités tertiaires. Même la nouvelle gare de Meuse-TGV, située en pleine campagne à une trentaine de kilomètres de Bar-le-Duc et de Verdun, espère voir de nouvelles activités transformer les champs environnants en une petite agglomération.

"On espère que le dynamisme économique va relayer les investissements considérables de la ville de Strasbourg et que les investissements privés prennent le relais", appuie Fabienne Keller, la maire de Strasbourg, dans un entretien à l'Associated Press.

Dans la capitale alsacienne, la cinquantaine de trains quotidiens devrait se traduire par un plus pour l'économie, un afflux de touristes et, peut-être, par un boom de l'immobilier, même si les professionnels n'ont pas encore enregistré de hausse spectaculaire, selon l'agent immobilier Florent Fischer.

Le remplacement des vieux trains Corail par les nouveaux TGV va en tout cas entraîner une nette hausse des prix des places. Un Paris-Strasbourg en seconde classe coûtait jusqu'alors entre 46 et 51 euros au tarif normal. Il sera désormais facturé entre 63 et 79 euros. La SNCF met en avant ses offres promotionnelles, mais, jeudi, il fallait réserver un billet pour le 28 août pour bénéficier du tarif plancher de 25 euros, sans possibilité d'échange ni de remboursement.

La nouvelle ligne fait partie intégrante d'un projet beaucoup plus vaste qui placera Strasbourg au centre d'un vaste réseau à grande vitesse qui reliera d'ouest en est Paris, Munich, Vienne et Budapest à l'horizon 2015 et du nord au sud Hambourg, Francfort, Lyon et Barcelone.

Pour la partie française, la prochaine étape sera l'achèvement de la ligne à grande vitesse, qui s'arrête aujourd'hui en Moselle. Les 106km de la deuxième phase, entre Baudrecourt et Vendenheim (Bas-Rhin), près de Strasbourg, permettront de gagner encore une demi-heure sur le trajet depuis Paris. Les études archéologiques devraient débuter l'an prochain, mais les premiers travaux ne sont programmés que d'ici à 2010.

Vendredi 8 juin 2007, 14h30



Le TGV-Est, un projet lancé il y a plus de vingt ans

PARIS (AP) - La mise en circulation commerciale dimanche du TGV-Est marque l'aboutissement d'un projet initié il y a plus de vingt ans:

- 1985: lancement des premières études préliminaires à la construction d'une ligne à grande vitesse (LGV) vers Strasbourg

- 1992: signature d'un protocole d'accord entre la France et l'Allemagne et entre la France et le Luxembourg

- 1996: signature du décret d'utilité publique le 14 mai

- 2000: le 7 novembre, signature d'un accord sur le financement des travaux entre l'Etat français, Réseau Ferré de France (RFF), la SNCF et 17 collectivités territoriales

- 2002: lancement des premiers travaux de génie civil

- 2004: pose du premier rail, dans la Marne, le 19 octobre

- 2005: fin des travaux de génie civil

- 2006: début de l'électrification de la ligne le 30 mai, pose du dernier rail le 20 septembre et, en novembre, début de la campagne d'essais

- 2007: une rame de TGV spéciale bat le record du monde de vitesse sur rails à 574,8km/h le 3 avril; le 10 juin, c'est le lancement de l'exploitation commerciale du TGV-Est.

Vendredi 8 juin 2007, 14h30



Le TGV-Est montre en main

PARIS (AP) - L'entrée en service du TGV-Est sur la nouvelle ligne à grande vitesse va considérablement réduire les temps de parcours entre les grandes villes de l'est de la France et Paris ou les autres métropoles de province.

Strasbourg sera désormais à 2h20 de Paris ou de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, alors que, dans le meilleur des cas, les trains Corail mettaient pratiquement quatre heures à rejoindre la gare de l'Est.

Lille sera reliée directement en 3h10 à la capitale alsacienne alors qu'il fallait jusqu'à maintenant six heures et un changement à Paris faire le voyage. De même, Rennes ou Nantes seront à 4h55 de Strasbourg.

Metz ou Nancy seront à 90 minutes de Paris, contre respectivement 2h45 et 2h40 aujourd'hui, et Reims à 45mn, alors qu'il fallait le double avant le TGV.

Quand les travaux d'aménagement prévus en Allemagne et en Suisse seront terminés, Francfort sera à 3h45 de Paris, Stuttgart à 3h50 et Zurich à 4h30. Pour rejoindre Luxembourg, il faudra 2h15 depuis Paris et 2h10 depuis Strasbourg (le même temps qu'aujourd'hui).

Vendredi 8 juin 2007, 14h30



Retombées du TGV : Strasbourg attend beaucoup

PARIS (AP) - La capitale alsacienne fêtera dimanche le départ du premier TGV commercial à destination de Paris. Pour les Strasbourgeois, ce train représente à la fois l'aboutissement d'un projet qui a déjà beaucoup changé la ville et l'espoir d'un développement accéléré.

"C'est historique", se félicite Fabienne Keller, maire de Strasbourg, dans un entretien à l'Associated Press. "Le TGV, ça fait 25 ans qu'on l'attend et nous en attendons également un développement économique".

L'Alsace n'a pas attendu les bras croisés, observe Jean-Luc Heimburger, vice-président de la Chambre de commerce et d'industrie de Strasbourg, notant que "la préparation s'est fait très en amont". La ville et la communauté urbaine ont ajouté aux 35 millions qu'elles avaient dépensés pour le financement de la ligne TGV plus de 50 millions d'euros de travaux, notamment pour le réaménagement de la gare, située en centre-ville, et de ses alentours.

Strasbourg a aussi engagé la réhabilitation d'une vaste zone du port pour permettre la création de 500.000m2 de bureaux, de commerces et de logements supplémentaires en ville, précise Fabienne Keller. De grands parkings pour les voitures et les vélos ont fait leur apparition.

"On a mis toutes les chances de notre côté. On est très, très optimistes", résume M. Heimburger, "on va avoir un bon retour sur investissement (...) et d'autant plus qu'on s'est bien préparés".

Il souligne que, déjà, le Bas-Rhin est "le numéro 1 en terme de développement et de création d'entreprise". Grâce notamment au TGV, les créateurs d'entreprise "ont plus confiance" et "il y a un vent favorable", assure-t-il: sur les quatre premiers mois de l'année, les créations d'entreprises sont en hausse de 11% et "ça devrait continuer".

Dans le secteur touristique, "il y a énormément d'hôtels qui investissent et qui font des travaux", observe aussi Catherine Lehmann, de l'Agence de développement touristique du Bas-Rhin. "On va avoir beaucoup de monde pour des courts séjours" et des week-ends, prévoit-elle. "Nous espérons que tous les Parisiens stressés viendront se détendre un peu sur les bords du Rhin", ajoute Fabienne Keller...

Les professionnels s'organisent aussi pour l'arrivée des nouveaux touristes "TGV", venus sans leur voiture. Un défi pour les gîtes, les chambres d'hôtes et les autres sites installés à la campagne à l'écart des quatre gares alsaciennes desservies par la nouvelle ligne (Strasbourg, Saverne, Mulhouse et Colmar).

Mais pour l'heure, "il y a pas une hausse notable des réservations", constate Mme Lehmann. "Les gens ne réservent plus qu'au dernier moment et on a encore du mal à apprécier les retombées du TGV", précise-t-elle. Comme dans les autres secteurs, il faudra attendre plusieurs mois pour mesurer l'impact du train.

Vendredi 8 juin 2007, 14h31

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6 juin 2007 3 06 /06 /juin /2007 15:02
(Repris de l'excellent site Stainless Steel).


Architecture

L’immunité à la corrosion atmosphérique, la haute résistence et la légèreté du titane en font un métal idéal pour l’architecture. Les applications incluent maintenant le revêtement intérieur et extérieur, la toiture, les fascias, la boiserie, le revêtement protecteur pour les quais et les colonnes, les œuvres d'art, la sculpture, les panonceaux et les monuments.

L’innovation et le design à prix compétitif ont été les clefs du succès. Près de 2000 tonnes de titane ont été utilisées dans des applications architecturales dans le monde entier, ce qui représente plus d’un million de mètres carrés de toiture et de revêtement. Le musée Guggenheim de Bilbao a attiré l’attention des designers et architectes européens qui travaillent avec le titane, et il y a maintenant plusieurs édifices prestigieux incluant le Glasgow Museum of Science, ainsi le théâtre IMAX qui lui est adjacent, le musée Maritime et le muse Van Gogh d’Amsterdam, qui ont fait un usage intensif du titane pour la toiture et le revêtement.

Le musée Guggenheim est revêtu de 32 000 mètres carrés de feuilles de titane Grade 1 fabriquées selon les spécifications des architectes avec une ondulation introduite de manière délibérée et un finissage à la texture douce. L’épaisseur des feuilles pour la toiture et pour le revêtement est typiquement de 0.3-0.4mm (0.12-0.16 inch), pesant 1.35 - 1.8kg/m2. (.28-.37lb/sq.ft.). Ce bas poids indique que même de larges zones de toiture peuvent être portées des membres structuraux moins massifs, avec les économies d’argent correspondantes.

Le titane a un très bas coefficient d’expansion thermique, la moitié de celui de l’acier inoxydable et du cuivre, et un tiers de celui de l’aluminium. Il est virtuellement égal à celui du verre et du granite, et proche de celui du béton. Donc, l’effort thermique sur le titane est très faible. Des feuilles de toiture de plus grande longueur peuvent être posées en titane plutôt qu’en d’autres métaux, réduisant ainsi le coût d’installation.

Le titane, avec un point de fusion de 1660ºC, (3000ºF), a été certifié être une matière ‘non combustible’ pour la toiture et le revêtement par le ministère japonais de la construction. Le titane non isolé peut soutenir des tests thermiques où la température du métal est maintenue à 1100ºC, (2012ºF).

L’excellente résistance à la corrosion du titane résulte de la formation d’un film d'oxyde stable, continu, hautement adhérent et protecteur sur la surface du métal. Si ce film d’oxyde est rayé ou quelque peu endommagé, il se régénère instantanément, et aucune corrosion n’a lieu. La corrosion par piqûres ou la corrosion générale causée par la pluie acide n’est pas un problème pour le titane. L’utilisation dans des conditions inhabituelles et aggressive telles que la déposition de cendres volcaniques, de même que les environnements spa géothermaux de haute humidité ont échoué de manière similaire à endommager le coriace et tenace film d’oxyde du titane. Le film est dépourvu de couleur peut produire une variété de spectaculaires couleurs réfringentes dont l’attrait peut être amélioré en traitant prélablement la surface du métal. Des effets allant d’un ton mat et doux à une vive réflectivité , presque luisante, sont possibles.

L’immunité à la corrosion fait du titane un métal beaucoup plus amical pour l'environnement, il n’y a ni corrosion ni écoulements dangereux pour contaminer l’eau de pluie . Le titane ne se dégrade pas lors de son usage et est 100% recyclable. L’un des principaux fournisseurs de titane fournit une garantie de 100 ans contre la corrosion pour le titane utilisé dans des applications architecturales.

Le design, la fabrication, les procédures d’installation et de maintenance et la pratique du titane sont fortement établis et documentés. Les méthodes de profilage, de coupe et d’assemblage ainsi que d’imperméabilisation, quelque peu différentes de celles des autres métaux architecturaux, sont utilisées pour le titane. Le soudage par résistance et le soudage TIG sont décrits dans TIG Design Guide 'Welding Titanium'.

La combinaison du coût réduit de matériel et de la réduction de la masse structurelle lorsque le titane est utilisé peut, avec le design approprié, donner un coût général bien moindre de l’édifice. En compétition avec l’acier inoxydable et le cuivre, le titane a occasionnellement été choisi comme la première option pour le coût le plus bas. La longue vie d’usage sans problèmes des toits, revêtements et autres applications architecturales de titane tend à réduire les coûts de maintenance et de possesion, ce qui veut dire que, sur la base de la durée de vie, le titane sera le plus compétitif des matériaux architecturaux.

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5 juin 2007 2 05 /06 /juin /2007 20:23
(Dépêche)




Sarkozy veut honorer l'héritage de Pierre-Gilles de Gennes

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a renouvelé sa promesse de donner davantage de moyens à l'université et aux chercheurs lors d'un hommage au prix Nobel Pierre-Gilles de Gennes, dont le président a dit vouloir faire fructifier l'héritage.

"En tant que président de la République, je me sens un double devoir envers Pierre-Gilles de Gennes", a déclaré le chef de l'Etat devant des centaines de scientifiques réunis au Palais de la découverte, à Paris.

"Celui de tenir les engagements pris pour redynamiser notre système d'enseignement supérieur et de recherche et le hisser aux meilleurs standards internationaux; celui de faire fructifier l'héritage immense que nous laisse le plus populaire de nos prix Nobel", a poursuivi Nicolas Sarkozy en présence des ministres de la Recherche et de la Culture, Valérie Pécresse et Christine Albanel. L'universitaire et ancien ministre de l'Education socialiste Claude Allègre était également présent.

Pierre-Gilles de Gennes, prix Nobel de physique 1991, est décédé le 18 mai dernier à l'âge de 74 ans.

"Oui, je donnerai à l'enseignement supérieur et à la recherche les moyens qui leur font actuellement défaut. Oui, je mènerai à bien les profondes réformes que nous avons trop tardé à engager", a dit Nicolas Sarkozy, citant notamment l'autonomie des universités, la rénovation des financements de la recherche et la rémunération des chercheurs.

Reprenant un thème de sa campagne électorale, le président a aussi appelé de ses voeux "plus de financements sur projets, plus d'évaluation et plus de résultats".

CAMPUS À SACLAY

Nicolas Sarkozy veut notamment valoriser le plateau de Saclay, importante zone scientifique et industrielle située dans l'Essonne où il s'était rendu durant la campagne électorale. Un campus universitaire "de dimension au moins européenne" et baptisé Pierre-Gilles de Gennes y sera construit, a-t-il annoncé.

Prenant exemple sur le prix Nobel disparu, "qui tenait son génie de son âme d'enfant", Nicolas Sarkozy a rappelé son intention de favoriser la science à l'école.

"Dans le projet éducatif que je proposerai bientôt à la France, je mettrai à la première place l'éveil à la science, à son esprit, au sentiment de sa grandeur et de sa beauté", a-t-il dit.

Reprenant un autre thème cher à Pierre-Gilles de Gennes, le président a prôné un renforcement du lien entre recherche et applications industrielles.

"Trop souvent, nous nous sommes contentés de faire des découvertes majeures, laissant aux autres le soin d'en tirer les bénéfices en matière de création d'activités, de richesses et d'emplois, voire de nous imposer des normes", a-t-il déploré, invitant à "une révolution culturelle" et à "faire preuve d'un peu moins de naïveté" en la matière.

Nicolas Sarkozy avait auparavant inauguré rue Vauquelin, dans le Ve arrondissement, une plaque en l'honneur de Pierre-Gilles de Gennes à l'Ecole supérieure de physique et chimie industrielle de la Ville de Paris, dont le physicien fut le directeur.

A cette occasion, des responsables de l'école ont dit au président qu'ils avaient besoin de moyens financiers pour retenir les chercheurs en France.

Mardi 5 juin 2007, 18h45



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10 février 2007 6 10 /02 /février /2007 16:22
Scène de vie : l’horrible prédateur.

Quand j’étais petit, j’adorais les documentaires animaliers. La vie des animaux est très intéressante, même si souvent, elle se résume aux trois activités classiques : la chasse, la nourriture et la reproduction.

Quand j’ai le temps, j’en regarde encore avec intérêt, d’autant plus que les technologies audiovisuelles actuelles permettent de nombreuses nouveautés (infrarouge en pleine nuit, etc.).

Mais en ce qui concerne maintenant, il s’agit d’une scène assez horrible qui a duré deux années : la mort d’une étoile.

Avalée par un trou noir.

Cette lente agonie vue et filmée par le satellite américain Galex et ça n’a lieu qu’une fois tous les dix mille ans par galaxie (en revanche, vous savez qu’il y a des milliards de galaxies !).

Cela s’est passé dans la constellation du Bouvier, à quatre milliards d’années-lumière (autant dire que nous faisons plutôt de l’archéologie stellaire).

Les scientifiques ont ainsi pu visionner le trou noir supermassif (dix millions plus lourd que notre soleil) présent au centre de cette galaxie lointaine et comprendre comment il a goulûment avalé (comme une mante religieuse) la pauvre étoile qui, à la fin, s’est brisée en mille morceaux (selon Suvi Gezari, astrophysicienne du Laboratoire d’Astrophysique de Marseille).

L’étoile, d’abord aplatie comme un crêpe, a subi les irrémédiables forces gravitationnelles du trou noir, et avant que même sa lumière soit attirée par ce dernier, elle a pu émettre quelques cris en ondes ultraviolettes, sortes de malheureux SOS dans l’espoir d’être entendue à temps.

Hélas, nous, les Terriens, l’avons entendue quatre milliards d’années trop tard.



http://fr.news.yahoo.com/20122006/202/des-astronomes-assistent-en-direct-l-agonie-d-une-etoile.html
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1 janvier 1970 4 01 /01 /janvier /1970 01:00

Le 1er février 2003, la navette spatiale améraine Columbia explosait dans l'atmosphère lors de son retour sur Terre, des suites de la destruction d'une partie de la protection thermique d'une aile.

Je mets en lien les différents rapports d'enquête (en anglais) rédigé par le Columbia Accident Investigation Board (CAIB) mis en place après l'explosion.

The CAIB Report - volume 1

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