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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 23:45

(dépêche)


Confidentiel : Barack Obama a écrit à Jacques Chirac

19/03/2009 | Mise à jour : 09:14 | Commentaires  80 | Ajouter à ma sélection
Retrouvez tous les confidentiels de la rédaction du Figaro.
 

Barack Obama a écrit à Jacques Chirac

Le président américain vient d'adresser une lettre «très sympathique » à Jacques Chirac, selon l'expression de ce dernier. «Je suis certain que nous pourrons au cours des quatre années à venir collaborer ensemble dans un esprit de paix et d'amitié afin de construire un monde plus sûr» , écrit le successeur de George W. Bush au prédécesseur de Nicolas Sarkozy. En évoquant le mot de « paix», Obama rend un hommage implicite à l'action de l'ancien président français qui s'était opposé à la guerre en Irak. Une intervention américaine contre laquelle le futur président américain s'était opposé comme sénateur, lors du vote au Congrès.


Le directeur général de Total sera entendu à l'Assemblée nationale

Patrick Ollier a donné son «accord sur le principe» à deux députés communistes de Seine-Maritime, Daniel Paul et Jean-Paul Lecoq, qui avaient demandé que Christophe de Margerie, directeur général de Total, soit auditionné par la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale. «Cette audition portera sur la stratégie économique et sociale du groupe Total dans le contexte actuel de crise et sur l'action menée par l'entreprise par rapport aux objectifs de développement durable, comme du point de vue de la sécurité et de l'indépendance de nos approvisionnements énergétiques», a répondu le président de la commission des Affaires économiques aux deux élus communistes. La date de l'audition n'est pas encore fixée.


Ferry va remettre son rapport sur les défis de l'après-crise

D'ici à une quinzaine de jours, Luc Ferry remettra à François Fillon son rapport sur les défis de l'après-crise, rédigé avec le Conseil d'analyse de la société qu'il préside. Le document, qui lui avait été commandé fin 2008, sera publié en mai chez Odile Jacob. Pour l'ancien ministre de l'Éducation, il s'agit moins de recourir à de nouvelles mesures que de redonner sens à l'action publique au travers de propositions innovantes sur la famille, l'entreprise, l'éducation, la solidarité intergénérationnelle et l'Europe. Une partie de ce rapport est consacrée à l'analyse des transformations récentes de la société.


Hausse des impôts dans les Hauts-de-Seine

Le département des Hauts-de-Seine n'échappe pas à la hausse des impôts locaux, quasi généralisée en France. Patrick Devedjian, qui doit entériner l'augmentation lors d'une réunion de sa majorité UMP aujourd'hui, a décidé de relever la fiscalité départementale de 4 %. Le président du conseil général invoque une forte baisse des recettes sur les droits de mutation et le tassement de la taxe professionnelle. «C'est une hausse assez raisonnable», avance un vice-président, tout en relevant que le fief électoral du chef de l'État n'avait plus augmenté les impôts depuis dix ans.


Les artisans soutiennent Roger Karoutchi

Six présidents de chambre des métiers (Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Yvelines, Val-de-Marne, Essonne) ont décidé d'appeler à voter Roger Karoutchi, candidat contre Valérie Pécresse à l'investiture UMP pour la tête de liste aux régionales en Ile-de-France. Christian Lelann (Paris), qui s'est chargé de fédérer ce soutien, rappelle que «dans les moments difficiles, Roger Karoutchi, homme d'expérience et de terrain, a toujours été à l'écoute des artisans». L'Ile-de-France compte quelque 132 000 entreprises artisanales.


Giraudeau, président des Molières

C'est Bernard Giraudeau qui présidera, le 26 avril, les Molières, cérémonie qui récompense, tous les ans, le théâtre et ses acteurs. La soirée sera retransmise en direct sur France 2.


Flavie Flament revient en force sur TF1

Alexia Laroche-Joubert produira la prochaine émission en direct de Flavie Flament, courant avril sur TF1. La productrice de la «Star Ac» et l'animatrice, absente de l'antenne depuis quelque temps, n'avaient encore jamais travaillé ensemble.




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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 00:28

(vidéo)


Bob Kennedy

BOB KENNEDY L'HOMME QUI VOULAIT CHANGER L'AMERIQUE
Dimanche 22 Mars 2009 - 03:49

Durée : 00:59

Documentaire de 60' réalisé par Patrick Jeudy et coproduit par Point du Jour / Arte / la TSR. Narration : Jean-Pierre Kalfon. 2003.

La ' Nouvelle frontière ', le nom que donnait John Fitzgerald Kennedy à sa vision de l'avenir, aurait dû être l'incarnation de sa présidence. Après sa mort, c'est son frère, Robert, qui incarnera l'espoir de cette Amérique, cinq années durant, jusqu'à sa mort brutale en 1968. C'est Bob qui est le centre véritable de la nouvelle frontière, l'homme de principes et de convictions capable de l'incarner et de la mener à bon port. L'action de Jack ne peut se comprendre sans tenir compte de l'influence primordiale que joua Bob et ce, depuis le fiasco de la baie des cochons en 1961. Il fut non seulement son représentant pour toutes les relations avec les organismes plus ou moins secrets de l'état comme la CIA mais aussi son conseiller principal en matière de politique étrangère et bientôt en matière domestique...

(Programme sous-titré par télétexte pour les sourds et les malentendants) 
 


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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 14:32

À Obamaland, les exécutions des condamnés à mort se poursuivent. Rien d’étonnant, hélas.


Hier, c’était la deuxième journée présidentielle du Président Obama, focalisée sur la paix et contre la torture...


Actions pour la paix et contre la torture

Le 22 janvier 2009, le Président américain Barack Obama a fait sa première conférence de presse au "Ministère des Affaires Étrangères" américain aux côtés de Hillary Clinton, sa Secrétaire d’État (Ministre des Affaires Étrangères), et du Vice-Président Joe Biden. Une photo de famille assez inhabituelle aujourd’hui mais bientôt commune pour trois anciens concurrents aux féroces primaires démocrates d’il y a un an.

L’objectif, c’était d’envoyer des émissaires au Proche-Orient pour trouver une solution de paix au plus vite entre Israéliens et Palestiniens. George Mitchell, l’un d’eux, serait d’ailleurs plutôt apprécié du côté palestinien.

Barack Obama avait choisi la veille Mahmoud Abbas, le Président de l’Autorité palestinienne, comme premier interlocuteur au téléphone, et a considéré que sa priorité numéro un était donc la paix.

Le matin du 22, Barack Obama avait pris sa première décision, une promesse électorale, la fermeture du camp de Guantanamo et a affirmé que les États-Unis refuseraient désormais toute torture.

Dans cette nouvelle Amérique qui s’engage avec Obama, on pourrait donc espérer que des réflexions plus soutenues sur la morale en politique pourraient survenir.

Et pourtant, ceux qui le considéraient autrement qu’un homme politique comme un autre, en seront pour leurs frais.


Une nuit ordinaire mais triste

En effet, dans la nuit du 21 au 22 janvier 2009, soit à peine trente et une heures après l’investiture présidentielle, un condamné à mort, Franck Moore, était exécuté dans la prison de Huntsville au Texas.

Il avait été jugé en 1999 pour le meurtre de deux jeunes hommes : les faits étaient indiscutables, il les avait bien tués, mais il a toujours parlé de légitime défense. Est-ce parce qu’il était noir qu’il n’a pas été écouté ? Étaient-ce à cause d’un casier judiciaire loin d’être vierge au moment des faits ?…


Pas d’uniformité fédérale sur la peine de mort

C’est vrai que mettre les deux faits en parallèle, investiture d’Obama et exécution au Texas, n’a pas grande signification dans la mesure où la justice est essentiellement une prérogative des États et c’est au gouverneur (ici du Texas, État qui a exécuté 422 condamnés à mort depuis son rétablissement effectif en 1982) de décider en dernier recours.

Comme ses prédécesseurs, que ce soient George W. Bush ou Bill Clinton, ou des prétendants, comme John MacCain, Al Gore ou John Kerry, Barack Obama avait, pendant sa campagne électorale, réaffirmé sa position favorable à la peine de mort. En regrettant même une décision de la Cour suprême la limitant trop, selon lui. Une condition manifestement indispensable pour gagner une élection présidentielle dans un pays largement favorable à la loi du talion.


Un mouvement abolitionniste en perte de vitesse ?

On aurait pu croire d’ailleurs qu’un mouvement abolitionniste commençait à se dessiner sérieusement dans ce pays avec le développement de la technologie d’identification par empreintes génétiques qui a permis d’innocenter quelques condamnés à mort.

Exécuter un innocent est effectivement un acte irréparable et impardonnable de la part de la société et peu d’Américains en sont partisans par "principe de précaution" (selon cette horrible préférence de tuer un coupable potentiel plutôt que de faire prendre des risques à des victimes innocentes).

Certains États (parfois républicains) ont même fait un moratoire (mais les exécutions ont repris depuis 2008).

Justement, l’ADN a au contraire favorisé le sentiment que les condamnés à mort seraient maintenant les coupables avérés du meurtre qu’on leur reproche et, dans un tel cas, les exécuter resterait encore dans les mentalités américaines un signe de bonne application de la justice.


Vieux débat et démocraties…

Inutile de reprendre le débat sur la peine de mort. Il en a eu lieu en France de très anciens (depuis 1791), et plus récents, avec débat d’orientation à l’Assemblée Nationale (ne donnant lieu à aucun vote) en juillet 1979 sous Valéry Giscard d’Estaing et avec une conclusion (tardive) le 17 octobre 1981, l’abolition.

Les États-Unis sont à l’évidence "à la traîne" sur ce sujet. Même la Russie observe officiellement un moratoire sur les exécutions depuis le 28 février 1996 (sans avoir aboli la peine de mort malgré sa promesse pour entrer au Conseil de l’Europe et en repoussant la fin du moratoire à 2010).

Les États-Unis sont hélas parmi les rares démocraties (avec l’Inde, le Japon et Taïwan) à conserver cette sanction capitale et ils se rapprochent des régimes totalitaires qui la promeuvent, comme en Iran ou encore en Chine, pays qui vient de condamner à mort, le 22 janvier 2009, trois personnes (dont une avec sursis) pour leur implication dans la vente de six cents tonnes de lait contaminé à la mélanine ayant tué six enfants et rendu malades trois cents mille personnes.


À quand un véritable débat américain ?

Mon propos est juste de rappeler que ce débat majeur sur la peine de mort devra nécessairement avoir lieu aux États-Unis sur les valeurs et les principes et pas sur des aspects annexes (comme le moyen de confirmer la culpabilité).

Mais il ne semble pas que ce soit dans les intentions de Barack Obama de l’ouvrir.

À moins que…


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (23 janvier 2009)


Pour aller plus loin :

Obama pour la peine de mort.

L’Obama Day.

Discours d’investiture de Barack Obama.

Condamnations à mort en Chine.

Site sur l’abolition de la peine de mort dans le monde.






http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=50521

http://www.lepost.fr/article/2009/01/23/1397695_encore-combien-d-executes-sous-la-presidence-obama.html






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22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 14:01

(dépêches)



Un Noir exécuté au Texas, première exécution depuis l'investiture d'Obama

22 janv 2009 - il y a 5 heures 20 min

Un homme noir de 37 ans, Frank Moore, a été exécuté mercredi soir au Texas (sud) pour un double meurtre, a indiqué le département de la Justice de l'Etat dans un communiqué.

C'est la première exécution aux Etats-Unis depuis l'investiture du premier président noir aux Etats-Unis, Barack Obama, qui s'était dit favorable à la peine de mort dans certains cas, dont les viols d'enfants.

Frank Moore a été déclaré mort à 18h21 locales (00h21 GMT) à la prison de Huntsville, 9 minutes après l'administration de l'injection létale.

Il avait été condamné à mort le 13 juillet 1999 pour le double meurtre en 1994 de Samuel Boyd, 23 ans, et de Patrick Clark, 15 ans, au fusil, à la sortie d'une boîte de nuit.

Selon un communiqué du ministre de la Justice du Texas, "Samuel Boyd et Patrick Clark ont quitté la boîte de nuit, sont retournés à leur voiture et se sont arrêtés à côté de Frank Moore sur le parking. Quelqu'un a tendu un fusil à ce dernier qui a tiré entre six et dix fois dans la voiture".

Frank Moore a toujours assuré avoir agi en légitime défense. Dans sa dernière déclaration, avant son exécution, il a affirmé que "l'auto-défense n'était pas un crime puni par la peine capitale".

C'est la deuxième exécution en 2009 au Texas, Etat qui détient le record du nombre de mises à mort aux Etats-Unis, avec 422 personnes exécutées depuis 1974. Huit autres hommes doivent recevoir l'injection mortelle dans cet Etat d'ici le 12 février, soit un tous les trois jours environ.



Première exécution au Texas sous la présidence Obama

22 janv 2009 - il y a 9 heures 14 min

Un membre présumé de trois gangs de rue violents a été exécuté mercredi au Texas pour le meurtre de deux personnes devant un bar, à la suite d'une bagarre, il y a 15 ans à San Antonio.

Franck Moore, âgé de 47 ans, a clamé jusqu'au bout qu'il avait agit en état de légitime défense. Il a tiré sur ses deux victimes qui s'enfuyaient en voiture, après avoir tenté de le voler et de le tuer, d'après son témoignage.

"Il est libre" a conclu Danielle Rubens Moore, la femme belge qu'il avait épousé par procuration.

C'était la deuxième exécution cette année au Texas, l'Etat le plus répressif des Etats-Unis.




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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 22:53

(verbatim)


Texte du discours d'investiture de Barack Obama

Mardi 20 janvier 2009 - 22h59

Voici la traduction intégrale du texte du discours prononcé mardi par Barack Obama lors de son investiture présidentielle.



"Mes chers compatriotes,

Je me tiens ici aujourd'hui plein d'humilité devant la tâche qui nous attend, reconnaissant de la confiance que vous m'avez accordée, conscient des sacrifices consentis par nos ancêtres. Je remercie le président Bush d'avoir servi notre pays, ainsi que de la générosité et la coopération qu'il a déployées pendant toute cette transition.

Quarante-quatre Américains ont désormais prêté le serment présidentiel. Les mots ont été prononcés alors que gonflaient les eaux de la prospérité et que reposaient les eaux de la paix. Pourtant, de temps à autre, le serment est prononcé alors que les nuages s'amoncellent et que les tempêtes font rage. Dans ces moments, l'Amérique n'a pas simplement continué grâce au talent ou à la vision de ceux qui sont haut placés, mais parce que nous, le peuple, avons gardé la foi dans les idéaux de nos prédécesseurs, et sommes restés fidèles à nos textes fondateurs.

Ainsi en a-t-il été. Ainsi doit-il en être pour cette génération d'Américains.

Il est entendu maintenant que nous nous nous trouvons au beau milieu d'une crise. Notre pays est en guerre, contre un vaste réseau de violence et de haine. Notre économie est sérieusement affaiblie, conséquence de l'avidité et de l'irresponsabilité de certains, mais aussi de notre échec collectif à opérer des choix difficiles et à préparer le pays pour une nouvelle ère. On a perdu des logements; détruit des emplois; fermé des entreprises. Notre couverture de santé est trop coûteuse; nos écoles laissent de côté trop de gens; et chaque jours apporte une nouvelle preuve de ce que la façon dont nous utilisons l'énergie renforce nos adversaires et menace notre planète.

Voilà pour les signes de la crise, tels que les reflètent données et statistiques. Moins mesurable mais non moins profond est le minage de la confiance dans tout notre pays -la peur tenace de ce que le déclin de l'Amérique est inévitable, de ce que la prochaine génération doit viser moins haut.

Aujourd'hui, je vous dis que les défis qui nous attendent sont réels. Ils sont graves et ils sont nombreux. Ils ne seront pas facilement ni rapidement relevés. Mais sache-le, ô Amérique: ils seront relevés.

En ce jour, nous nous rassemblons parce que nous avons choisi l'espoir plutôt que la peur, l'unité tendue vers un but commun plutôt que le conflit et la discorde.

En ce jour, nous proclamons la fin des rancunes mesquines et des promesses non tenues, des récriminations et des dogmes éculés qui ont trop longtemps étranglé notre politique.

Nous restons une nation jeune, mais pour citer les Ecritures, il est temps de "faire disparaître ce qui était de l'enfant". Il est temps de réaffirmer notre force de caractère; de choisir une histoire meilleure; de porter ce cadeau précieux, cette noble idée transmise de génération en génération: la promesse obtenue de Dieu que nous sommes tous égaux, tous libres et méritons tous une chance d'aspirer à la plénitude du bonheur.

En réaffirmant la grandeur de notre nation, nous comprenons que la grandeur n'est jamais donnée. Elle doit être gagnée. Notre cheminement n'a jamais fait de raccourcis et de résignation. Cela n'a pas été le chemin des timorés, de ceux qui préfère l'oisiveté au travail ou ne recherchent que les plaisirs des richesses et de la gloire. Non, cela a été le chemin de ceux qui prennent des risques, qui agissent, qui font des choses -certains que l'on a célébrés mais le plus souvent des hommes et des femmes ayant oeuvré dans l'obscurité, qui nous ont guidés sur les chemins accidentés de la prospérité et de la liberté.

Pour nous, ils ont rassemblé leurs maigres possessions et traversé les océans en quête d'une vie nouvelle.

Pour nous, ils ont sué sang et eau et conquis l'Ouest; enduré la morsure du fouet et labouré la terre dure.

Pour nous, ils se sont battus et sont morts, dans des endroits comme Concord et Gettysburg; en Normandie et à Khê Sahn.

Encore et encore, ces hommes et femmes ont lutté, se sont sacrifiés et se sont usé les mains au travail pour que nous puissions vivre une vie meilleure. Ils ont vu dans l'Amérique plus que la somme de nos ambitions individuelles; plus que toutes les distinctions de naissance, de richesse ou de clan.

C'est le cheminement qui nous continuons aujourd'hui. Nous demeurons le pays le plus prospère, le plus puissant sur Terre. Nos travailleurs ne sont pas moins productifs qu'au début de la crise. Nos esprits ne sont pas moins inventifs, nos biens et nos services pas moins demandés qu'ils ne l'étaient il y a une semaine, un mois ou un an. Nos capacités demeurent intactes. Mais le temps où nous résistions au changement, où nous protégions des intérêts étriqués et repoussions les décisions déplaisantes, ce temps est assurément fini. Dès aujourd'hui nous devons nous reprendre, nous secouer et nous remettre à construire l'Amérique.

Car où que nous regardions, il y a du travail à abattre. L'état de l'économie appelle une action audacieuse et rapide, et nous agirons, non seulement pour créer de nouveaux emplois, mais pour jeter les bases d'une nouvelle croissance. Nous construirons les routes et les ponts, les réseaux électriques et numériques qui irriguent notre commerce et nous relient. Nous rendrons sa place à la science et exploiterons les merveilles de la technologie pour améliorer la qualité des soins de santé et abaisser leur coût. Nous maîtriserons le soleil, le vent et la terre pour alimenter nos voitures et faire tourner nos entreprises. Et nous transformerons nos écoles, lycées et universités pour répondre aux exigences d'une nouvelle ère. Tout cela, nous pouvons le faire. Et tout cela, nous le ferons.

Certes, certains s'interrogent sur l'étendue de nos ambitions, laissent entendre que notre système ne peut pas supporter trop de grands projets. Ils ont la mémoire courte. Car ils ont oublié en effet ce que ce pays a déjà accompli; ce que des hommes et des femmes libres peuvent accomplir lorsque l'imagination rejoint le bien commun, et la nécessité, le courage.

Ce qui échappe aux cyniques est que le sol s'est dérobé sous eux, que les vieilles querelles politiques qui nous consument depuis si longtemps sont dépassées. La question que nous posons aujourd'hui n'est pas de savoir si notre gouvernement est trop large ou trop resserré, mais s'il fonctionne, s'il aide les familles à trouver des emplois décemment rémunérés, des soins à leur portée, une retraite digne. Si la réponse est oui, nous avons l'intention de continuer. Si la réponse est non, ce sera la fin de ces programmes. Et ceux d'entre nous qui gèrent les dollars publics devront rendre des comptes, pour dépenser sagement, changer les mauvaises habitudes et travailler au grand jour, parce que ce n'est qu'ainsi que nous pouvons restaurer la confiance cruciale entre un peuple et son gouvernement.

La question n'est pas non plus de savoir si le marché est une force bonne ou mauvaise. Sa capacité à générer de la richesse et étendre la liberté est sans égale, mais cette crise nous a rappelé que sans un oeil attentif, le marché peut échapper à tout contrôle et que la nation ne peut pas prospérer quand elle ne donne qu'à ceux qui sont prospères. Le succès de notre économie a toujours a toujours dépendu, non seulement de l'importance de notre produit intérieur brut mais aussi de l'étendue de notre prospérité, de notre capacité à offrir une chance à toute bonne volonté, pas par charité, mais parce que c'est la plus sûre voie de notre bien commun.

Pour ce qui est de notre défense commune, nous refusons de faire un mauvais choix entre notre sécurité et nos idéaux. Nos pères fondateurs, confrontés à des périls que nous pouvons à peine imaginer, ont élaboré une charte pour établir l'état de droit et les droits de l'homme, une charte qui se poursuit dans le sang des générations.

Ces idéaux éclairent toujours le monde et nous n'y renoncerons pas par opportunisme. Aussi, à tous les autres peuples et gouvernements qui nous regardent aujourd'hui, des plus grandes capitales au petit village où naquit mon père: sachez que l'Amérique est l'amie de chaque nation et de chaque homme, femme et enfant qui aspire à un avenir de paix et de dignité, et que nous sommes prêts une fois encore à ouvrir le chemin.

Rappelez-vous que les générations précédentes ont tenu tête au fascisme et au communisme non par les seuls missiles et chars, mais grâce à de solides alliances et de fortes convictions. Ils ont compris que notre puissance ne nous protège pas seule, ni ne nous donne le droit d'agir à notre guise. Ils savaient que notre puissance grandit de son usage prudent; que notre sécurité émane de la justesse de notre cause, de la force de notre exemple, des qualités pondérantes d'humilité et de retenue.

Nous sommes les gardiens de cet héritage. Guidés une nouvelle fois par ces principes, nous pouvons affronter ces nouvelles menaces qui exigent un effort encore plus important, davantage de coopération et de compréhension entre les nations. Nous commencerons par laisser l'Irak à son peuple de façon responsable et forger une paix durement méritée en Afghanistan. Avec nos vieux amis et nos anciens ennemis, nous travaillerons inlassablement à réduire la menace nucléaire, repousser le spectre du réchauffement de la planète. Nous ne présenterons pas d'excuses pour notre mode de vie, ni n'hésiterons à le défendre, et à ceux qui tentent d'atteindre leurs buts en semant la terreur et en massacrant des innocents, nous disons aujourd'hui que notre détermination est plus forte et ne peut être brisée; vous ne pouvez pas nous vaincre et nous vous battrons.

Car nous savons que le patchwork de notre héritage est une force et non une faiblesse. Nous sommes une nation de chrétiens et musulmans, juifs et hindous et non-croyants. Nous sommes issus de chaque langue et chaque culture venue de chaque coin de cette Terre; et parce que nous avons goûté à l'amertume de la guerre civile et de la ségrégation, et que nous sommes sortis plus forts et plus unis de cette épreuve, nous ne pouvons pas nous empêcher de croire que les vieilles haines finiront par disparaître; que les frontières tribales seront bientôt dissoutes; qu'à mesure que le monde devient plus petit, notre humanité commune se révélera, et que l'Amérique doit jouer son rôle en ouvrant la voie à une nouvelle ère de paix.

Au monde musulman: nous cherchons une nouvelle façon d'avancer fondée sur notre intérêt mutuel et notre respect mutuel. Aux dirigeants à travers le monde qui veulent semer le conflit ou imputent les maux de leur société à l'Occident: sachez que votre peuple vous jugera sur ce que vous pouvez construire, et non sur ce que vous détruisez. A ceux qui s'accrochent au pouvoir par la corruption, la tromperie et en réduisant la contestation au silence, sachez que vous êtes du mauvais côté de l'histoire. Mais que nous tendrons la main si vous voulez desserrer votre étau.

Aux peuples des pays pauvres: nous promettons de travailler à vos côtés pour que vos fermes s'épanouissent et que coulent des eaux propres; d'alimenter les corps affamés et de nourrir les esprits assoiffés. Et aux nations comme la notre qui jouissent d'une relative abondance, nous disons que nous ne pouvons plus nous permettre de rester indifférents à la souffrance au-delà de nos frontières; que nous ne pouvons pas non plus consumer toutes les ressources du monde sans nous soucier des conséquences. Car le monde a changé et nous devons évoluer avec lui.

Quand nous regardons le chemin qui nous attend, nous pensons avec gratitude et humilité à ces courageux Américains qui, en ce moment même, patrouillent dans les déserts et montagnes reculés. Ils ont quelque chose à nous dire aujourd'hui, tout comme les héros qui reposent à Arlington et murmurent à travers les âges. Nous leur rendons hommage non seulement parce qu'ils sont les gardiens de notre liberté mais parce qu'ils incarnent l'esprit du service public; la volonté de trouver un sens dans quelque chose de plus grand qu'eux. Et en ce moment même, un moment qui définira une génération, c'est précisément cet esprit qui doit tous nous habiter.

Car quoi qu'un gouvernement puisse et doive faire, en fin de compte c'est sur la foi et la détermination du peuple américain que repose cette nation. C'est la bonté d'accueillir un étranger chez soi quand les digues cèdent, le désintéressement des travailleurs qui préfèrent travailler moins que voir un ami perdre son emploi, qui nous permet de surmonter nos heures les plus sombres. C'est le courage du pompier qui se précipite dans un escalier enfumé, mais aussi la volonté d'un parent d'élever un enfant, qui en définitive décide de notre sort.

Les défis qui nous attendent sont peut-être nouveaux. Les instruments avec lesquels nous les affrontons sont peut-être nouveaux. Mais ces valeurs dont dépend notre succès, l'ardeur au travail et l'honnêteté, le courage et le respect des règles, la tolérance et la curiosité, la loyauté et le patriotisme, tout cela est ancien. Tout cela est vrai. C'est ce qui a fait la force tranquille du progrès au fil de notre histoire. Ce qu'il faut, c'est revenir à ces vérités. Ce qu'il nous faut aujourd'hui, c'est une nouvelle ère de responsabilité, la reconnaissance, chez chaque Américain, des devoirs que nous avons envers nous-mêmes, notre pays et le monde, des devoirs que nous n'acceptons pas à reculons mais que nous saisissons volontiers, sachant bien qu'i n'y a rien qui satisfait plus l'esprit, qui forge plus la personnalité, que de nous donner complètement à une tâche difficile.

C'est le prix et la promesse de la citoyenneté.

C'est la source de notre confiance, savoir que Dieu nous demande de définir un destin incertain.

C'est la signification de notre liberté et de notre foi, c'est la raison pour laquelle les hommes, femmes et enfants de toutes les races et toutes les religions peuvent partager les célébrations sur cette magnifique esplanade, et pour laquelle un homme dont le père il y a moins de 60 ans n'aurait peut-être pas pu être servi dans un restaurant peut aujourd'hui se tenir devant vous pour prononcer un serment des plus sacrés.

Marquons donc ce jour du souvenir, de qui nous sommes et de tout le chemin que nous avons parcouru. Dans l'année de la naissance de l'Amérique, dans les mois les plus froids, un petit groupe de patriotes se serrait près de feux de camps mourants sur les berges d'une rivière gelée. La capitale était abandonnée. L'ennemi avançait. La neige était teintée de sang. Au moment où le sort de notre révolution était le plus douteux, le père de notre nation a ordonné que l'on lise ces mots au peuple:

"Que l'on dise au monde à venir (....) qu'au coeur de l'hiver, quand seuls l'espoir et la vertu avaient survécu (...), la ville et le pays, confrontés à un danger commun, y ont fait face".

Amérique, face à nos dangers communs, dans cet hiver de difficultés, bravons une fois encore les courants glacés, et affrontons les tempêtes qui surgiront. Que les enfants de nos enfants puissent dire que quand nous avons été éprouvés nous avons refusé que le chemin s'arrête, que nous n'avons pas rebroussé chemin ni faibli; et qu'avec les yeux fixés sur l'horizon et par la grâce de Dieu, nous avons continué à porter ce formidable cadeau de la liberté pour le remettre aux générations futures."

Barack H. Obama, Washington le 20 janvier 2009.




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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 20:00

C’est ce 20 janvier 2009 que le 44e Président des États-Unis, Barack Hussein Obama, prête serment devant le Capitole, à Washington.


Le jour était attendu depuis plusieurs années. Les hôtels ont tous été réservés depuis très longtemps dans la capitale américaine. Pourtant, peu d’observateurs politiques pouvaient en toute bonne foi imaginer que le nouveau Président des États-Unis allait s’appeler Barack Hussein Obama. Il y a quatorze mois, tout le monde tablait encore sur un duel entre Hillary Clinton et Rudolph Giuliani.


Micro-trottoirs

Ce matin du 20 janvier 2009 sur France Inter, les micro-trottoirs étaient de rigueur (mais son principe, lui, est loin d’être rigoureux puisqu’il s’agit de ne donner la parole qu’à quelques piétons qui ne représentent qu’eux-mêmes).

Aux États-Unis, l’obamania est encore très vivante : certains parlent de Dieu. Qu’il y avait Jésus-Christ et maintenant Obama. Qu’il va résoudre tous leurs problèmes, ceux des Américains, bien sûr.

En France, l’obamania semble s’être dégonflée et même, une pointe d’obascepticisme commence à voir le jour : certains passants français sont en effet maintenant… déçus. Déçus de quoi ? alors qu’Obama n’a pas encore eu le pouvoir ? On ne le saura pas.

Ségolène Royal, elle, assiste aux premières loges avec fierté à l’investiture. Selon elle, Obama aurait copié sur sa campagne tous ses succès de communication. Il a dû faire quand même mieux qu'elle, puisque elle, elle n'a pas été élue...

Bizarrement, ceux qui, en France, critiquaient le plus George W. Bush et étaient a priori contents de l’élection de Barack Obama se mettent à le critiquer avant même qu’il n’ait réellement commencé son boulot (genre : prisonnier des lobbies, etc.). Et les rares partisans des Républicains (en France) commencent à l’apprécier parce qu’il sera sans doute un Président comme un autre.


Obafocalisation des esprits

Mais qui a donc dit qu’Obama était un magicien, un surhomme, un nouveau Messie ? Qu’il allait résoudre tous les problèmes, tous les conflits ?

Obama semble surtout être un catalyseur d’opinions, une sorte de miroir où les projections de chacun sont possibles, quelles qu’elles soient.

Sa campagne très messianique est assez étrange car il n’a pas non plus un discours très enthousiaste. Un ou deux bons slogans, certes, mais surtout une analyse plutôt dépassionnée, rationnelle et finalement assez "centriste" dans le sens "mitigé" du terme. Il se situe volontiers dans le vortex des problèmes, quitte à sombrer ensuite dans l’œil du cyclone à force de trop ménager la chèvre et le chou…

Dans la bataille des primaires, j’avais vu en lui le meilleur candidat, non pas pour battre le candidat républicain car j’imagine que n’importe quel candidat démocrate aurait pu gagner (voire plus facilement qu’Obama) après le bilan désastreux des deux mandats de George W. Bush, mais selon mes repères intellectuels : candidat modéré, intelligence vive, et puis, par une force de la nature qu’il a lui-même du mal à expliquer, capacité à mobiliser les foules par ses seuls discours (on appelle ça charisme).

Il suffit d’ailleurs de revoir l’excellent documentaire de Robert Drew "Primary" qui filmait en live la fin de la campagne des primaires démocrates du 5 avril 1960 dans le Wisconsin, la différence frappante entre un sénateur bonhomme, artisan, mais d’un autre temps, Hubert Humphrey, et un jeune sénateur aguerri aux meilleures méthodes de la communication moderne, John F. Kennedy. Le charisme distingue toujours.

Néanmoins, j’expliquais aussi que je ne serais jamais déçu par Obama parce que je n’avais aucune attente particulière en tant que citoyen français.


Noir ? vous avez dit noir ?

Le point le plus intéressant de sa personnalité, c’est justement qu’il n’est pas noir. Quand je dis ça, ce n’est pas pour dire qu’il est métis (ce qu’il est effectivement), mais pour dire surtout qu’il n’a pas été élu parce qu’il a été noir : celui qui voulait l’être, c’était le pasteur Jesse Jackson en 1984. Obama l’a évoqué le 18 mars 2008 dans son discours de Philadelphie qui fera date.

Un article intéressant d’un journal américain explique justement que Barack Obama n’est pas le premier Président noir. Car il ne se considère pas comme tel.

Pour bien comprendre son itinéraire, il faut lire son autobiographie sans complaisance ("Les rêves de mon père" de Barack Obama) écrite avant même d’avoir commencé sa vie politique locale et à une période où il pensait se consacrer à l’écrire (son style est assez complexe avec des phrases longues et tortueuses).

On y apprend notamment qu’il s’est aperçu qu’il n’était pas blanc vers l’âge de dix ans et que pendant son adolescence un peu tumultueuse, il s’est trouvé confronté à devoir choisir son identité, Blanc ou Noir, alors qu’il était les deux. Il a préféré se sentir noir et pour mieux s’insérer dans la "communauté noire", il en a même fait un peu trop.

Quand il écrit ce livre, il en est revenu et trouve même absurde cette volonté de communautariser, d’étiqueter et de différencier.

Car Barack Obama est justement le mélange de plusieurs origines, génétiques ou même culturelles : une mère baroudeuse américaine avec des parents plutôt "racistes", un père kenyan quasi-inconnu, lui aussi baroudeur mais d’une très grande faculté intellectuelle, plusieurs années vécues en Indonésie auprès de sa mère et de son beau-père indonésien… puis des années à Hawaï chez ses grands-parents pour faire les meilleures études possibles.

Comme vient de le dire sur BFM-TV Fadela Amara, Barack Obama n'a pas vraiment innové : en disant et en montrant qu'il est d'abord un Américain avant d'être un Noir ou un métis, il reprend à son compte le modèle républicain français.

Même sur le plan des ressemblances physiques, il est frappant de voir à quel point Obama ressemble avant tout à son grand-père maternel (donc blanc). Et un sosie, dont la ressemblance est frappante, s’est même fait connaître récemment, et il n’est pas kenyan mais indonésien étrangement ! (Un autre sosie déclaré est cubain, mais moins ressemblant).


La force de la parole

Dans son autobiographie, Barack Obama racontait également qu’il avait été impressionné par la force d’adhésion de ses propres discours. Le livre date de 1996, donc, bien avant 2004, or, c’est en prononçant le discours de présentation de John Kerry à l’investiture de ce dernier pour la candidature démocrate en août 2004 que Barack Obama a véritablement commencé sa carrière nationale : en conquérant un siège de sénateur dès novembre 2004, puis en s’attaquant au leadership naturel de Hillary Clinton dès le début de l’année 2007.

Cela dit, ses discours sont assez robotisés, et son principal défaut psychologique risque d’être sa qualité de recul et de distanciation qui pourrait le faire passer pour quelqu’un de froid, désincarné, sans émotion. Pourtant, son choix de la Bible de Lincoln sur laquelle prêter serment n’est pas anodin et montre une véritable sensibilité.


Vite prendre des décisions

On critique souvent Obama sur sa capacité à décider lentement, prenant le temps de s’éclairer le mieux possible avant de trancher.

Contrairement à ses prédécesseurs, Barack Obama a été toutefois rapide dans ses premières nominations puisque quasiment tous ses futurs collaborateurs sont connus au moment de son investiture officielle. En tranchant ainsi dans les nominations, il a d’ailleurs pris le risque, avant d’avoir le pouvoir, d’entamer son état de grâce.


Monsieur Obama,
Bienvenu dans le monde réel, et bon courage !


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (20 janvier 2009)


Pour aller plus loin :

Quelques liens sur Obama, sa campagne, son élection et son investiture.





http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=50343

http://www.lepost.fr/article/2009/01/20/1393505_l-obama-day.html

http://www.kydiz.com/article/2107-L-Obama-Day.htm







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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 17:19
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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 12:54
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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 00:18
 



Pourquoi je préfère Obama ? (6 mai 2008).

http://rakotoarison.over-blog.com/article-19306332.html


Pour comprendre l’élection d’Obama.

http://rakotoarison.over-blog.com/article-24418549.html


Obama au plus haut des dieux (28 novembre 2008).

http://rakotoarison.over-blog.com/article-24680362.html


Obamaphobie en France (1er décembre 2008).

http://rakotoarison.over-blog.com/article-24760171.html


La vraie élection d’Obama (17 décembre 2008).

http://rakotoarison.over-blog.com/article-25864249.html


C’est ton boulot maintenant !

http://rakotoarison.over-blog.com/article-26970858.html


Obama n’est pas le premier Président noir des États-Unis.

http://rakotoarison.over-blog.com/article-26970313.html


Discours de Philadelphie (en anglais).

http://rakotoarison.over-blog.com/article-24792822.html


Discours de Philadelphie (traduit en français).

http://rakotoarison.over-blog.com/article-19306178.html


Communion mondiale (6 novembre 2008).

http://rakotoarison.over-blog.com/article-24470592.html


Portrait craché du grand-père maternel.

http://rakotoarison.over-blog.com/article-25037108.html


Un très bon sosie indonésien d’Obama.

http://rakotoarison.over-blog.com/article-26974958.html


Sosie cubain d’Obama.

http://rakotoarison.over-blog.com/article-26975200.html


Obama au Mémorial de Lincoln.

http://rakotoarison.over-blog.com/article-26970507.html


Une chance d’être noir ?

http://rakotoarison.over-blog.com/article-26970662.html


Martin Luther King Day.

http://rakotoarison.over-blog.com/article-26970757.html


L’avis du fils de Martin Luther King.

http://rakotoarison.over-blog.com/article-26971222.html


Barack Obama, pâle copie de Ségolène Royal ?

http://rakotoarison.over-blog.com/article-26976299.html




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19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 12:24
(dépêche)














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