(dépêches)
Gourbi judiciaire pour le PDG de Radio France
MÉDIAS
Valse / mercredi 4 mars 2009 par Gersande Bignon
Les noms valsent pour remplacer Jean-Paul Cluzel, plus que jamais sur un siège éjectable à Radio France. Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, le patron attend une mise en examen, entre autres douceurs judiciaires.
« Il y en a tout le temps des affaires comme ça ». Le service communication de la maison de la Radio a beau arrondir les angles, les effets de manche ne suffiront a priori pas à sauver Jean-Paul Cluzel. En effet, la juge d’instruction du tribunal de grande instance de Paris, Mme Zimmermann, a décidé de le convoquer pour une première comparution. Elle « envisage sa mise en examen » à l’issue de celle-ci le 25 mars prochain en sa qualité de « personne pénalement responsable de Radio France ». En cause : une affaire d’injures publiques entre salariés du Mouv’, la radio jeune et rock de la maison. Pendant un an, deux animateurs d’une émission dominicale avaient pour habitude d’insulter celui qui prenait l’antenne après eux. Personne au Mouv’ n’aurait stoppé les insultes dégradantes lancées en direct.
Un sale moment à passer pour le PDG de Radio France
Pour solde de tout compte, les malotrus et l’insulté ont été remerciés, l’ancien responsable d’antenne, Vincent Vivien, « promu » à Belfort et l’ancien directeur, Stéphane Ramezi, a été nommé depuis directeur du pôle multimédia, l’un des pôles les plus importants du groupe. « Il n’y avait pas de lézard à l’antenne. C’était un jeu », tempère joliment Christine Berbudeau, la Directrice générale adjointe chargée de la communication.
Un jeu ou une manie ?
Si l’issue de l’audience devant la juge d’instruction est encore incertaine, d’autres actions de justice intentées par d’anciens animateurs du Mouv’ et des techniciens de Radio France sont déjà dans les tuyaux. Deux audiences aux prud’hommes sont d’ores et déjà fixées. Elles auront lieu le 11 mars et le 27 avril prochain. « Un technicien et un animateur » du Mouv’ attaquent Radio France pour « licenciement abusif » et « discrimination ». « Ces audiences au civil sont distinctes des autres affaires pénales qui touchent l’antenne du Mouv’ de Toulouse », assure Me Messant (voir L’inspection du travail fouine dans les CDD du Mouv’ – Bakchich 19 décembre 2008), l’avocat des deux plaignants, ailleurs mandaté par la CGT, constituée partie civile dans l’usage abusif et illégal de CDD de grille. [1]. « Pour l’instant, le dossier est toujours en cours d’enquête. Je n’ai pas encore pris de décision sur le fond. J’ai demandé à la police judiciaire de diligenter une enquête préliminaire du point de vue technique. Si l’infraction est caractérisée, j’engagerais des poursuites pénales », confie le substitut du Procureur de Toulouse, M. Kern.
Une mauvaise gestion des ressources humaines
À Paris, cette enquête préliminaire est prise « très au sérieux ». « Nous avons répondu à toutes les questions », clame Mme Berbudeau. Un moindre mal lorsque l’on sait que le service des Ressources Humaines avait connaissance des risques encourus par le groupe radiophonique depuis… décembre 2007.
En effet, dans une lettre datée du 20 décembre, l’inspectrice du travail de Toulouse avait explicitement demandé la requalification des CDD en CDI au 2 janvier 2008 maximum, sous peine de se voir « contrainte de relever par procès-verbal l’infraction à l’article L 122-1 du code du travail », soit une amende de 3 750 euros par animateur concerné (il y en a sept) et de probables dommages intérêts calculés sur la base des années d’ancienneté et de la fréquence des émissions animées. Le premier animateur à avoir gagné avait touché, en 2007, 75 000 euros de dommages intérêts et de prime de licenciement alors qu’il animait deux émissions hebdomadaires pendant 6 ans. Si ces affaires aboutissent, l’enveloppe sera salée pour Radio France, « un service public censé montrer l’exemple ».
Les délégués du personnel « touchés de plein fouet »
Non sans humour, Christine Berbudeau, admet aussi que si les poursuites pénales étaient engagées et le jugement confirmé, cela pourrait « induire un changement pour toutes les radios » et remettre les compteurs à zéro tant dans le public que dans le privé. En d’autres termes, l’utilisation des « contrats d’usage ou de grille » en radio, ces fameux contrats signés pour une durée déterminée, généralement le temps d’une saison (de septembre à juin) renouvelables à souhait et selon le bon vouloir des directions, serait définitivement exclue. En attendant de voir si les plaignants obtiennent gain de cause, les délégués du personnel paient leur tribut. Une série de tracts édités en février dernier l’atteste. En résumé, « un technicien du Mouv’, élu délégué du personnel, s’est vu signifier au cours d’une simple réunion technique, du jour au lendemain un changement d’affectation arbitraire. Est-ce parce qu’il a dénoncé des dysfonctionnements récurrents, les inégalités flagrantes… que la direction veut l’évincer ? » « Mais non », affirme, laconique, Mme Berbudeau.
Encore récemment, Jean-Paul Cluzel a averti ses troupes : « surtout on ne fait pas de vague, je suis en campagne ». Pas sûr que les procédures fassent partie se son programme de campagne, ni constituent de bons arguments électoraux. D’autant que désormais, tout dépend du Président de la République. Il ne s’agit plus d’élection, mais de nomination. Or d’après les initiés, l’actuel P-DG ne bénéficierait que de minces appuis politiques.
[1] « Tout syndicat peut s’adjoindre à une procédure pénale lorsque la profession qu’elle représente subit un préjudice, ce qui donne une caution à l’action et surtout oblige le parquet à instruire la plainte », explique Me Bessant
Stéphane Guillon ou le syndrome Coluche
le 3 mars 2009 15h55 | par Renaud Revel
Enfin la reconnaissance du président !
envoyé par franceinter
Il est en train de devenir le premier et principal opposant de Nicolas Sarkozy dans les médias…Stéphane Guillon, dont je ne cesse de vanter le culot et le talent, n’en déplaise aux grincheux, vient de pousser le bouchon un petit peu plus loin, ce matin, sur l’antenne de France Inter où il a sacrément dégoupillé. Retour à l’envoyeur: l’homme qui a eu récemment les honneurs du chef de l’Etat, Nicolas Sarkozy l’ayant vivement critiqué pour l’une de ses dernières chroniques, dédiée à Martine Aubry, s’est allègrement déchaîné.
Le cas Guillon est bigrement intéressant. Car c’est la première fois depuis les années Coluche ou Bedos qu’un saltimbanque sort de son cadre pour embrasser, sans le dire, le statut d’un éditorialiste politique. Car qu’on le veuille ou non Guillon n’est ni Laurent Gerra, ni Nicolas Cantelou, deux bateleurs bien tièdes face au sniper de France Inter que Nicolas Sarkozy a désormais dans sa ligne de mire.
L’hostilité que lui voue le président de la République lui confère ainsi, aujourd’hui, un statut inattendu: en effet, par une alchimie imprévue et un concours de circonstance, qui a pour nom Sarkozy, le clown s’est fait tribun.
Mais en pointant du doigt l’intéressé, comme l’on braque un projecteur sur un animal traqué, (quelle idée ???), le chef de l’Etat risque d’envenimer le débat. Et de crisper une partie de l’opinion qui ne s’en souciait pas jusqu’ici, mais qui au nom de la liberté d’expression ne comprendrait pas aujourd’hui que l’on s’en prenne à un humoriste, aussi rosse soit-il.
Guillon qui l’a compris va désormais s’en donner à cœur joie. Il risque ainsi de devenir tout simplement l’un des enjeux de la prochaine mandature de Radio France. Qui l’eut cru ?
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Voici la liste des liens vers les blogs faisant référence à cette note : Stéphane Guillon ou le syndrome Coluche .
1 commentaires
Par donvega le 3 mars 2009 16h16
Et toujours rien sur Nicolas Canteloup qui a dit chez Drucker il y a 15 jours que DSK s'occupait des tests mamaires au FMI et JJ Bourdin (qui n'est pas un humoriste) sur RMC/BFMTV qui est passé à travers les mailles du politiquement correct lorsqu'il a demandé à Benoït Hamon s'il laisserait sa compagne dîner avec DSK. Pourquoi cette indulgence ??? Guillon n'a pas été plus méchant, seulement plus drôle. N'oublions pas que l'enquête du comité d'éthique du FMI n'est pas encore terminée et pourrait réserver d'autres surprises...Les bien-pensants et autres zélateurs du chef de l'Etat vont-ils longtemps pouvoir empêcher les vrais humoristes et autres caricaturistes de s'exprimer librement ailleurs que dans le canard Enchaîné ou Charlie-Hebdo ???
Le PDG de Radio France "stupéfait" après un article
Tags: Médias, Radio
Jean-Paul Cluzel
Crédits : Radio France
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27/02/09 Sarkozy n'apprécie pas les chroniques de Stéphane Guillon 17/02/09 DSK à Guillon : "Pas de l'humour, de la méchanceté" (vidéo) 16/01/09 Radio France : la photo choc du patron contre le Sida
Fiches :
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Personne Jean-Paul Cluzel
Publié par Julien Lalande
Mercredi 4 Mars 2009 10h14
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Dans son édition du jour, Le Canard Enchaîné consacre un article à Jean-Paul Cluzel, le patron de Radio France (France Inter, France Info, France Bleu, etc.). L'hebdomadaire explique que ses jours seraient comptés à la tête de l'entreprise, s'appuyant sur des propos que Nicolas Sarkozy auraient tenus face à ses conseillers. « A Radio France, ça ne va pas du tout », aurait ainsi indiqué le Chef de l'Etat selon le Canard. « C'est du n'importe quoi. Cluzel n'en fait qu'à sa tête, et il se laisse manipuler par la gauche et les syndicats », précise le journal satirique.
Deux faits précis seraient reprochés à Jean-Paul Cluzel. D'une part, les chroniques matinales de l'humoriste Stéphane Guillon. « C'est injurieux, c'est vulgaire, c'est méchant. Vous vous rendez compte de ce qu'il dit, à l'heure de la plus grande écoute, sur la vie privée de Strauss-Kahn (en savoir plus) ou sur le physique de Martine Aubry (il l'avait comparée à un "pôt de tabac", NDLR) », aurait indiqué Nicolas Sarkozy à ses conseillers selon le Canard.
D'autre part, le Chef de l'Etat reprocherait au PDG de Radio France une photo publiée dans le calendrier Sida Act-Up 2009. Jean-Paul Cluzel y apparaît torse nu, tatouages apparents et le visage masqué de cuir. « Ce n'est pas digne d'un patron de service public. Ce type est fou. Il se croit tout permis », aurait jugé Nicolas Sarkozy.
Dans un bref communiqué, Jean-Paul Cluzel a réagi ce matin en indiquant qu'il avait pris connaissance de cet article avec « stupéfaction ». « Il tient à marquer qu'il ne peut accorder le moindre crédit à des affirmations prétendument rapportées qui porteraient si gravement atteinte à son intégrité, à son honneur et à ceux des personnels de Radio France », ajoute le communiqué.
Rappelons que le mandat de Jean-Paul Cluzel arrive à échéance en mai 2009. Alors que l'actuel PDG de Radio France a d'ores et déjà fait savoir qu'il souhaitait être reconduit dans ses fonctions, plusieurs informations de presse indiquent qu'il n'en sera rien. La presse avance même des noms pour son successeur, dont ceux de Laurent Joffrin et de Bruno Patino.
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Francois Sauvegarde... Francoisle 04 Mars 09 à 10h19Edition Il y a un article de Bruno Roger-Petit sur Lepost, sur ce qui pourrait se passer à Inter. Il pourra être utile de le 'ressortir', cet article, dans quelques mois...
Extrait :
Voici ce qui va advenir. En mai prochain, Jean-Paul Cluzel, président de Radio-France, ne sera pas reconduit dans ses fonctions. L'affaire Guillon a scellé son sort, c'est le chef de l'Etat qui l'a dit dans le même avion le ramenant de Rome. A la place, sera nommée une personnalité venue de la gauche, histoire de faire croire que l'ouverture continue, y compris dans les medias. Et cela ne sera pas Laurent Joffrin, contrairement à ce que l'on dit ici et là. Pourquoi? Parce qu'on le dit trop et que cela ne constituerait plus une surprise, or le chef de l'Etat se pique de surprendre, donc, ce sera une personnalité dont le nom n'aura jamais été évoqué... Logique... De plus, faut-il le rappeler, c'est lui tout seul qui nomme les présidents de l'audiovisuel public maintenant et il ne va pas se priver de faire joujou avec les rumeurs d'ici mai prochain...
Une fois nommée, cette personnalité dira le plus grand bien du bilan Cluzel. Nécessairement, elle sera interrogée sur le cas Guillon... Et là, royale, indépendante, elle dira tout le bien qu'elle pense de ce "talent formidable", de ce "bel esprit français, quel grand humoriste..." Et Guillon se dira, "Je suis trop fort les mecs...J'ai niqué Sarko!"
Et puis viendra l'été. Le nouveau président de Radio France (et ses directeurs divers et variés) travailleront à la grille de rentrée d'Inter... Il y aura des "inflexions de ligne éditoriale", "des réaménagements de grille", "des orientations stratégiques rénovées", "le choix de privilégier de nouvelles formes d'impertinence", etc...
Et à la mi-aout, c'est tellement plus romantique, Stéphane Guillon apprendra, par la grâce d'un écho de Renaud Revel, Emmanuel Beretta ou Guy Dutheil, qu'il ne figure plus dans cette grille de rentrée. Il ne sera pas viré, non, surtout pas! Simplement, les nouveaux choix éditoriaux auront imposé son départ, départ vécu comme "douloureux" par le nouveau président de Radio France. ryo18saeba Sauvegarde... ryo18saebale 04 Mars 09 à 10h37Edition Je retiens et je m'en souviendrai merci ;) Furious Angel Sauvegarde... Furious Angelle 04 Mars 09 à 10h49Edition Aaah que c'est beau la censure... youpeka Sauvegarde... youpekale 04 Mars 09 à 10h53Edition Cluzel ne serait-il pas candidat à la direction de Public Sénat en remplacement d'Elkabbach...? Pas encore sorti, qu'une seconde porte est déjà entrouverte :-) fantomette Sauvegarde... fantomettele 04 Mars 09 à 10h58Edition (partie censurée par Ozap)
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mais le commentaire de sarko, marié à une dame à la vertu contestée et contestable, et qui pose à poil partout, c'est pas digne non plus
Message edité le 04/03/2009 à 11:05 supspe Sauvegarde... supspele 04 Mars 09 à 11h06Edition Ce type est fou. Il se croit tout permis », aurait jugé Nicolas Sarkozy.
C'est marrant, pour l'agité de l'élysée, c'est la même chose! elodie Sauvegarde... elodiele 04 Mars 09 à 11h11Edition Coluche, Desproges et cie, dans ces conditions auraient été responsables de plusieurs dirigeants tv et radio, sans parler des chansonniers du théatre des 2 anes. Liberté quand tu nous quittes ... ckankonvaou Sauvegarde... ckankonvaoule 04 Mars 09 à 11h11Edition je veux bien être nommé à la tête de RADIO FRANCE ;-) Je suis inconnu du grand public, partiellement connu dans le monde de la radio...
Bref si un conseiller du président lit ce message, qu'il m'écrive!
Alex kalel0 Sauvegarde... kalel0le 04 Mars 09 à 11h12Edition La photo fait vraiment folle tordue sado-maso et est de mauvais goût et guillon, on l'aime ou pas mais c'est façon qu'à notre kaiser sarkoco de vouloir contrôler le contenu même des programmes c'est le retour de l'ortf sous de gaulle mais multiplier par un nombre de chaines et radio mille fois supérieur ! Qu'il s'occupe de la dépression économique, c'est plus urgent, dans ses attributions, enfin s'il en est capable ! (Forcément, c'est plus dur que virer les gens des médias et mettre ses copains !).
Guillon/Sarkozy : ça va mal finir pour France Inter
Nicolas Sarkozy, stéphane guillon, france inter, radio-france, Jean-Paul Cluzel, laurent joffrin
Par Bruno Roger-Petit le 02/03/2009, vu 30149 fois, 368
Les voyages en avion sont souvent funestes pour les hommes de pouvoir. C'est en avion que Lionel Jospin a perdu la présidentielle 2002 (pour mémoire: "Chirac est vieux, usé, fatigué") et c'est en avion que l'actuel chef de l'Etat vient de déclencher une bataille qui va lui coûter cher...
Ainsi a-t-on appris que le sixième président de la Ve République vient de se dénicher un adversaire à sa mesure: l'humoriste d'Inter Stéphane Guillon. Dans l'aeronef qui le ramenait de voyage en Italie, le chef de l'Etat, comme il est de coutume, a papoté avec les journalistes. De cette convsersation sur les grands problèmes du monde, de ces propos tenus "off", il a été retenu et porté à la connaissance du grand public que le chef de l'Etat n'apprécie pas l'humour de Stéphane Guillon dispensé sur France Inter, notamment les blagues relatives aux pulsions sexuelles de DSK et le côté "pot à tabac" de Martine Aubry.
Pourquoi tant de haine s'interroge-t-on ici et là? Penchez vous donc sur les deux thèmes relevés ici (sexualité et beauté) et vous découvrirez la réponse... Cela n'est surtout pas pour défendre Aubry et DSK que le président de la République se manifeste ainsi, c'est juste, parce qu'à l'instar de Joffre, il estime que la meilleure défense, c'est l'attaque, surtout lorsque l'on peut pratiquer l'attaque préventive...
Voici ce qui va advenir. En mai prochain, Jean-Paul Cluzel, président de Radio-France, ne sera pas reconduit dans ses fonctions. L'affaire Guillon a scellé son sort, c'est le chef de l'Etat qui l'a dit dans le même avion le ramenant de Rome. A la place, sera nommée une personnalité venue de la gauche, histoire de faire croire que l'ouverture continue, y compris dans les medias. Et cela ne sera pas Laurent Joffrin, contrairement à ce que l'on dit ici et là. Pourquoi? Parce qu'on le dit trop et que cela ne constituerait plus une surprise, or le chef de l'Etat se pique de surprendre, donc, ce sera une personnalité dont le nom n'aura jamais été évoqué... Logique... De plus, faut-il le rappeler, c'est lui tout seul qui nomme les présidents de l'audiovisuel public maintenant et il ne va pas se priver de faire joujou avec les rumeurs d'ici mai prochain...
Une fois nommée, cette personnalité dira le plus grand bien du bilan Cluzel. Nécessairement, elle sera interrogée sur le cas Guillon... Et là, royale, indépendante, elle dira tout le bien qu'elle pense de ce "talent formidable", de ce "bel esprit français, quel grand humoriste..." Et Guillon se dira, "Je suis trop fort les mecs...J'ai niqué Sarko!"
Et puis viendra l'été. Le nouveau président de Radio France (et ses directeurs divers et variés) travailleront à la grille de rentrée d'Inter... Il y aura des "inflexions de ligne éditoriale", "des réaménagements de grille", "des orientations stratégiques rénovées", "le choix de privilégier de nouvelles formes d'impertinence", etc...
Et à la mi-aout, c'est tellement plus romantique, Stéphane Guillon apprendra, par la grâce d'un écho de Renaud Revel, Emmanuel Beretta ou Guy Dutheil, qu'il ne figure plus dans cette grille de rentrée. Il ne sera pas viré, non, surtout pas! Simplement, les nouveaux choix éditoriaux auront imposé son départ, départ vécu comme "douloureux" par le nouveau président de Radio France. C'est ce qu'il dira, en tout cas, à la conférence de presse consacrée à la présentation des nouveaux programmes d'Inter. Il s'y montrera même rassurant, car il y déclarera: "Nous recherchons avec Stéphane, qui a bien compris qu'on ne pouvait pas faire autrement, tous les moyens de prolonger notre collaboration le plus rapidement possible..." Enfin, le nouveau président rappellera à l'ensemble de la presse qu'il a été nommé alors qu'il était de "gauche", qu'il l'ont tous écrit, et que par conséquent, il ne peut être "suspect de complaisance à l'égard du pouvoir" et que tout cela n'a rien à voir avec le cas Guillon...
Lorsque nous en serons là, nous méditerons tous. Nous méditerons sur le fait que France Inter, son président, son équipe de direction, ses animateurs, ses journalistes, ses techniciens, ses salariés, ses collaborateurs plus ou moins réguliers, qui tous présentent un bon bilan alliant audience et qualité des programmes, soient ainsi sanctionnés, car il s'agira bien d'une sanction, tout simplement parce que le chef de l'Etat, chef suprême des medias de ce pays, redoutait une blague de Guillon sur ses moeurs et son physique...
Nous méditerons alors sur la psychologie si particulière de notre président de la République. Pas trop longtemps quand même... Sinon, ça nous foutera trop les jetons...
Pour en savoir plus :
- Le blog de Renaud Revel, journaliste de L'Express, revient sur cette "affaire"
Par Bruno Roger-Petit (1361 )
jeannot211 (14 ) à 09h41
Qu'il reste ou non à France Inter j'écouterai Stéphane Guillon sur le web et
lorsque j'en aurai l'envie et le temps » Répondre à jeannot211 Alerter les modérateurs | Rejeter
Sylvain77450 (13 ) à 07h13
Tres franchement Mr SARKOZY à part lui ! ! il aime qui dans la vie ? surement pas sa femme car tout le monde sait que le fameu texto, "j'annule tout si tu reviens " et bel et bien non pas une imagination d'un hournaliste qui a du verifier son nfo surtout dans un journal aussi serieux que celui là.
Il a pris à ses cotes une femmes qui me fait penser au Prince charles et Lady DIANA...soit belle et taie toi et quand elle aura plus de charisme chez les journaliste et les Français il s'en debarassera comme le font les plus grands pour rester justement les plus grands et c'est un paradoxe pour l'homme le plus petit du gouvernement de la 5eme republique;
Pour ce qui est de l'humour d'un artiste, il n'y a rien à dire, il fait son metier point à la ligne? Comme son meillur Ami BIGARD qui déclare dans ses tournées que les femmes sont comparables à un laché de grosse SALOPE d'ELVAGE et cela n'a pas l'air de faire sursauter ce Mon le president de la REPUBLIQUE FRANCAISE ! ! donc deux point deux mesures sauf qu'il y a un artiste de GAUCHE et l'autre de DROITE et je crois que la difference se fait sur ces deux seuls criteres et rien d'autre.
Un politicien peut parler de RACAILLE pour ds jeunes ou de les nettoyer au KARCHER ect ect mais un comique n'a pas le droit de parler de la vie politique ! ! c'est le monde à l'envers ! ! A quand Mr Sarkozy au STADE DE FRANCE et les comiques à l'Elysés aors ? Quoi que des fois on se demande qui est comique et qui fait de la politique;
Moi j'ai adoré les deux ou trois blague des deux hommes à la tête de l'etat FRANCAIS " JE SUIS L HOMME DU POUVOIR D ACHAT " pour l'autre c'est "LA FRANCE EST EN FAILLITE " et l'autre blague " LES CAISSES SONT VIDES " et resultat pour la 1ere citation de Mr SARKOZY il auguement son salaire de 218%, pour la seconde citation de MR le premier sinistre de la FRANCE, Nous debloquon 500 milliards pour les BANQUES et enfin pour la derniere ciation toujours de MR SARKOZY passe 77% de son temps de temps en voyage. » Répondre à Sylvain77450 Alerter les modérateurs | Rejeter
Justin à 07h03
Le scénario avancé là est en effet probable ou quelque chose d'autre approchant, avec une issue comme celle d'autres personnes ayant été considérées comme offensantes.
L'histoire des différentes "évictions" très médiatiques de personnes "médiatiques" qui ont déjà eu lieu, dans des circonstances où le personnage s'est senti attaqué, humilié montre que les choses se passeront autour d'un scénario qui aboutira à l'éviction de celui qui a pêché.
C'est l'issu classique des adversaires et c'est pour cela que beaucoup d'autres ont choisi de se taire par crainte et par peur.
Quoi qu'on dise et quels que soient les commentaires des uns et des autres, c'est bien d'une pratique autocratique dont nous parlons aujourd'hui et c'est bien ce système là qui tente d'être mis en place.
Les propos de ceux qui nieront cela, ne seront pas des propos de bonne foi mais des propos complaisants, partisans ou flatteurs, exactement comme à la cour.
La recherche de "Autocratie" avec n'importe quel moteur de recherche sur le net apportera à ceux qui ne le savent pas quelques éléments de réflexions sur les ressemblances entre ce système et ce qui se met en place tout doucement, tout tranquillement, dans notre beau pays.
Continuez à dormir braves gens ...
Sarkozy met du zèle à débarquer Cluzel
Médias 05/03/2009 à 06h52
Audiovisuel. L’Elysée empile les reproches envers le patron de Radio France, dont le mandat arrive à échéance en mai.
5 réactions
RAPHAËL GARRIGOS et ISABELLE ROBERTS
C’est le premier poste sur lequel Nicolas Sarkozy va pouvoir tester ses nouveaux superpouvoirs de nomination des patrons de l’audiovisuel public : la présidence de Radio France, dont le mandat du vacataire, Jean-Paul Cluzel, arrive à échéance en mai prochain. Et l’affaire s’annonce déjà croquignolette.
Hier, c’est un étrange communiqué qu’a publié Jean-Paul Cluzel à l’attention de ses salariés et de la presse. Il écrit avoir «pris connaissance avec stupéfaction de l’article du Canard enchaîné daté du 4 mars le concernant . [Et] il tient à marquer qu’il ne peut accorder le moindre crédit à des a ffirmations prétendument rapportées qui porteraient si gravement atteinte à son intégrité, à son honneur et à ceux des personnels de Radio France». Quel crime a donc commis le volatile du mercredi ?
Calendrier. Selon le Canard, Cluzel, étiqueté chiraquien et proche d’Alain Juppé, n’est pas du tout dans les petits papiers du président de la République et doit déjà s’attendre à chercher du boulot. Sarkozy se serait en effet indigné «devant ses conseillers» des chroniques de l’humoriste Stéphane Guillon, notamment celle brocardant le goût prononcé pour la bagatelle de Dominique Strauss-Kahn, ainsi qu’une autre sur le physique de Martine Aubry. Mais ce n’est pas tout : toujours selon l’hebdo satirique, Sarkozy reprocherait à Jean-Paul Cluzel, qui revendique son homosexualité, d’avoir posé pour un calendrier réalisé au bénéfice d’Act Up. C’est pour le mois de mars que Cluzel - qui n’est pas crédité sur les photos, sinon en tant qu’«anonymous model» - apparaît, torse nu et tatoué, un masque de catcheur sur la tête. Ce cliché, relevé par Canal + en janvier, est totalement assumé par Cluzel, qui s’en explique alors sans aucune gêne auprès des salariés de Radio France et notamment des syndicats.
A l’Elysée, on dément. «Il [le président de la République, ndlr] n’a rien dit du tout, ni en public, ni en privé. Nous n’avons pas encore étudié la succession éventuelle de Jean-Paul Cluzel.» Et pourtant, selon nos informations, le 24 février, s’en revenant de Rome en avion, Sarkozy s’est laissé aller à quelques confidences, devant des journalistes cette fois. Cluzel ne sera pas renouvelé, a-t-il annoncé, évoquant effectivement le cas de Stéphane Guillon, mais pas le calendrier d’Act Up. Et Sarkozy a déjà son candidat, qu’il garde encore secret mais dont il a défini le profil devant l’aréopage de journalistes : ce sera un journaliste «ni de droite, ni de gauche».
Depuis, les noms circulent vitesse grand V : le directeur de France Culture, Bruno Patino, le conseiller de Radio France David Kessler, voire Laurent Joffrin, de Libération («Je ne suis pas au courant» , nous déclare-t-il).
A Radio France, le communiqué de Cluzel a déclenché l’étonnement : «C’est la première fois qu’on le voit réagir comme ça», raconte un journaliste. Un autre analyse : «Ce qu’il dit dans ce communiqué, c’est qu’il est blessé dans sa personne et qu’il ne peut pas croire qu’un personnage aussi haut placé que Sarkozy puisse dire des choses aussi basses.»
«Chien». Du côté des syndicats, la CGT de Radio France a aussitôt réagi : «Où est l’obscénité ? Militer pour la défense des libertés individuelles et démocratiques en soutenant une association, ou annoncer 300 000 nouveaux licenciements en 2009 ? Où est la manipulation ? Défendre le service public de l’audiovisuel et la libre information, ou nommer et révoquer autoritairement et unilatéralement les présidents de France Télévisions et de Radio France ?» Quant au SNJ, joint par Libération, il souligne le bilan de Cluzel : «Le sarkozysme, c’est la culture du résultat, et du point de vue du résultat, Cluzel est loin d’être le plus mauvais président de Radio France, son bilan est globalement positif.Et puis, si Sarkozy a le droit légal de tuer son chien, qu’il le tue ; il n’a pas besoin de sortir des histoires pareilles.»
Mutisme
Politiques 28/02/2009 à 06h51
14 réactions
par Laurent Joffrin
Mais que fait donc Martine Aubry ? On attendait de cette femme de caractère l’ouverture d’un chapitre radicalement nouveau au Parti socialiste. On attendait surtout que l’opposition, jusque-là empêtrée dans ses affaires internes et ligotée par Nicolas Sarkozy dans les rets de l’ouverture, traduise de manière éclatante les impatiences ou les colères de l’opinion.
Mais pour être franc, on attend toujours. L’étrange stratégie de Martine Aubry - briller d’abord par son absence, s’occuper de Lille et laisser les autres s’occuper de la France - suscite une déception chez tous ceux qui espèrent un meilleur équilibre d’expression entre droite et gauche. La première secrétaire du PS aurait dû prendre son envol. Elle voyage en sous-marin.
Certes, elle travaille pour remettre son parti en état de marche, tâche nécessaire mais obscure. Certes, le plan de relance pondu par les socialistes n’était pas si mal ficelé. Aussi bien, il est habile de ramener au bercail le troupeau ségolénien, d’autant plus que cette union nouvelle désunit les partisans de la madone imprévisible, quelque peu fatigués des improvisations de l’ancienne candidate à la présidence.
Mais à force de laisser le champ libre à un président décidément impopulaire, à force de ne pas livrer un combat qui lasse faute de combattante, la trop discrète figure de proue des socialistes n’exerce pas son rôle de contre-pouvoir. Par définition, l’opposition détient le ministère de la parole. Elle ouvre un vide béant si elle change cette fonction déjà frustrante en ministère du silence.
Sarkozy, consultant du Monde ? Colombani allié de Sarkozy ? Edwy Plenel accuse...
Publié le 24 mars 2006
Les consultations réciproques et intéressées entre responsables politiques et responsables médiatiques ne sont pas nouvelles. L’une des dernières en date - Elkabbach consultant Sarkozy - a provoqué quelques vaguelettes (Voir notre article : « Sarkozy, conseiller en recrutement d’Elkabbach : de quoi enflammer les rédactions ? »).
« Si vous saviez. Il n’y a pas qu’Elkabbach qui fait cela... », aurait précisé Sarkozy. Mais qui d’autre ?
Si l’on en croyait un « encadré » paru Marianne du 11 mars - « Le Monde : le coach des médiacrates », une variante des services rendus par Sarkozy aurait impliqué Jean-Marie Colombani, Edwy Plenel et Alain Minc :
« [...] C’est dans son bureau [de Sarkozy] de la place Beauvau - il était alors ministre de l’Intérieur - que les trois dirigeants du quotidien auraient préparé l’émission "Campus" de Guillaume Durand. Selon une source très proche du dossier, Sarkozy aurait, en effet, entraîné Jean-Marie Colombani, Edwy Plenel et Alain Minc en imaginant toutes les questions vachardes auxquelles ils pouvaient être exposés. F.D. »
Cette « révélation » n’a été relayée alors par aucun média [1]. En raison de l’absence de précision ? Parce que la méfiance sur des informations de source anonyme qui peuvent relever de la malveillance est de rigueur ? On voudrait le croire. Mais l’ « encadré » de Marianne n’a fait l’objet ni de vérifications, ni de démentis, ni de menaces de procès... Etonnant, non ?
Jusqu’à ce que, la semaine suivante, Marianne publie un « courrier » d’Edwy Plenel, titré « Un intrus chez Sarkozy » qui oppose un démenti aux allégations de l’hebdomadaire, suivi d’une confirmation partielle qui étaye un acte d’accusation.
Démenti : « [...] en 2003, durant la tempête provoquée par la parution de la Face cachée du Monde, je serais allé me préparer pour l’émission « Campus » de Guillaume Durand dans le bureau du ministre de l’Intérieur, en compagnie de Jean-Marie Colombani et d’Alain Minc. Sarkozy coach de Plenel ! On aura tout lu. Comme toutes les rumeurs, cette plaisanterie part d’un petit fait vrai déformé jusqu’au délire. »
Quel est donc ce « petit fait vrai », selon l’expression qu’Edwy Plenel affectionne ? Celui-ci va-t-il, après plusieurs années de silence, « porter le fer dans la plaie », pour reprendre l’expression d’Albert Londres qu’il cite régulièrement ? La réponse suit...
Confirmation : Jean-Marie Colombani aurait sollicité le soutien de Nicolas Sarkozy. Mais pas exactement pour préparer « Campus ». Edwy Plenel :
« Un jour de 2003, en effet, Jean-Marie Colombani m’a entraîné à un rendez-vous qu’il avait pris avec Nicolas Sarkozy. C’était un samedi après-midi, Cécilia Sarkozy était présente, ainsi que le chien du couple qui, un instant, se fit remarquer en vomissant sur la moquette. Pas d’Alain Minc à l’horizon, encore moins de Guillaume Durand - l’invitation à « Campus » ne m’avait pas été annoncée. Convaincu que les attaques contre le Monde étaient en partie inspirées par l’entourage de Jacques Chirac, Jean-Marie Colombani cherchait auprès de Nicolas Sarkozy des informations pouvant étayer cette hypothèse à laquelle, pour ma part, je n’ai jamais cru. »
Il est vrai qu’Edwy Plenel avait alors, officiellement et officieusement, découvert d’autres sources au « complot » : en vrac, les auteurs eux-mêmes, L’Express, PLPL et Acrimed, ainsi que, quelques temps après, les auteurs d’autres livres consacrés au Monde : Bernard Poulet et Alain Rollat !
Quoi qu’il en soit, « entraîné » dans le bureau de Sarkozy, Edwy Plenel aurait assisté à une scène très compromettante.
Accusation : la proximité entre Jean-Marie Colombani et Nicolas Sarkozy. Edwy Plenel la décrit ainsi :
« Ce fut ma première et ma dernière rencontre avec Nicolas Sarkozy, place Beauvau, dans ses fonctions de ministre de l’intérieur. J’ai assisté plus que participé à une conversation qui, pour l’essentiel, se tenait entre Sarkozy et Colombani qui se tutoyaient et dont j’ai découvert, à cette occasion, l’amicale proximité. Il y eut notamment un monologue du ministre, expliquant comment lui-même avait su psychologiquement résister aux attaques des chiraquiens après l’échec présidentiel d’Edouard Balladur. Je suis ressorti de ce rendez-vous avec le sentiment d’avoir été un intrus. Ce malaise et bien d’autres choses ont ensuite cheminé dans mon esprit jusqu’aux ruptures que vous savez. »
On savait déjà que, en soutenant ardemment la perspective d’un passage du Monde en Bourse, Edwy Plenel ignorait qu’il œuvrait à la soumission du quotidien aux financiers, une soumission qu’il découvre au moment de rédiger son dernier livre, Procès. On apprend désormais que, en fréquentant Nicolas Sarkozy, en dehors de tout motif proprement journalistique, lors d’une entrevue destinée à lui demander son soutien, Edwy Plenel n’était qu’un « intrus ». Mais peut-être qu’un peu de lucidité tardive vaut mieux que pas de lucidité du tout...
Donc, Jean-Marie Colombani serait un allié de Sarkozy ? C’est ce que soutient encore plus explicitement l’ancien directeur de la rédaction du Monde, en confiant dans un entretien à la lettre électronique Presse News, que, selon lui, les dirigeants actuels du journal ont « des liens forts » avec Nicolas Sarkozy, que démontrerait notamment un éditorial du 9 novembre publié pendant les révoltes dans les quartiers populaires dans lequel on pouvait lire que « Dominique de Villepin n’a pas encore les nerfs d’un homme d’Etat » et que « le couple fermeté-justice énoncé par Nicolas Sarkozy (...) est de nature à rassembler le pays ». « Maladresses d’expression », se serait défendu Jean-Marie Colombani face aux critiques de journalistes du Monde.
Le témoignage d’Edwy Plenel a pour effet (et pour but ?) de propager des soupçons. En guise de journalisme d’investigation, il nous offre, malgré lui, une brève description des mœurs d’un microcosme livré aux jeux de pouvoir, aux connivences consternantes et aux rodomontades pittoresques.
Comment s’abstraire de ces jeux de pouvoir qui charrient souvent plus de rumeurs que d’indices ? En préférant au règne des soupçons l’arme de la critique.
Notes
[1] A l’exception, sauf erreur, d’une "brève" parue dans Stratégies