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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 00:22

(dépêches)

Radio France en programme unique ce 9 novembre 2009



Sarkozy, deux contes de la liberté

Par Daniel Schneidermann le 09/11/2009

Géniale trouvaille, que ce "programme unique", spécial Berlin, sur Radio France. Pour fêter la chute du mur, et la victoire définitive du marché, de la libre concurrence et des pubs en couleur, sur la grisaille communiste, Jean-Luc Hees a donc réinventé le programme unique. Une sorte de Trabant des radios du matin, avec traductions poussives, et anecdote sans intérêt de Nicolas Poincaré, transfuge de France Info, qui a remplacé pour un matin Stéphane Guillon (tiens tiens, le Guillon qui énerve tant Hees. A quelque chose, opération unique est bonne).

Toute aux festivités berlinoises, Radio France n'a pas eu le temps de relever le vilain petit mensonge de Sarkozy, qui prétend sur sa page Facebook avoir été sur place dès le 9 novembre 89, alors que c'était matériellement impossible, comme le relève Alain Auffray, de Libé. Tant pis. L'enquête attendra le trentième anniversaire. Tiens, si vous avez envie de bouder la journée-commémoration, tout en entendant parler du monde d'avant la chute du mur, écoutez donc l'écrivain Jean-Michel Guenassia, d@ns le texte, nous raconter l'époque où la grisaille communiste représentait, pour bien des jeunes écervelés d'ici, un grand espoir.

Tiens, à propos de Sarkozy, un deuxième joli conte de la liberté. Pas Nicolas, pas Jean, non. Pierre. Il manquait à la famille "mon papa est président", celui-là. Nous vous avons raconté dès hier comment Sarkozy Pierre, donc, producteur de rap de son état, a fait appeler un conseiller de l'Elysée de papa, Eric Garandeau, pour décrocher une subvention que la Société Civile des Producteurs Phonographiques lui refusait. Le meilleur n'est pas là. Le meilleur, c'est la défense de Garandeau. «Je suis sollicité en permanence par des producteurs à qui on a refusé une subvention, et je demande systématiquement les raisons du refus» a expliqué Garandeau à l'AFP. Le brave homme ! En voilà un qui ne doit pas chômer. Garandeau a d'ailleurs, explique-t-il toujours à l'AFP, pris deux précautions : préciser, par écrit et par oral, que l'Elysée ne demandait aucun traitement de faveur. Et "ne pas citer le nom de Pierre Sarkozy" dans sa "demande d'explication" sur le refus de la subvention. Garandeau s'est arrêté juste à temps. Encore un peu, il nous expliquait qu'il ne savait même pas intervenir pour Sarkozy, Pierre. En tout cas, le destinataire du message a reçu le coup de fil cinq sur cinq, puisqu'il aurait assuré son interlocuteur du château en faire "une affaire personnelle". Enquête en cours.



Mur de Berlin: Sarko refait l'histoire
 
par Alain Auffray, journaliste à Libération
08/11/2009

Sympa, la page Facebook de Sarkozy. Vous avez vu?

Le président nous raconte son 9 novembre 89, en toute simplicité.  Photo nocturne à l'appui. Marteau en main, il y était,  Sarko, à Berlin.  L'homme qui s'apprête à faire l'Histoire ne pouvait rater ce moment historique. Epatant!

Le problème c'est que l'histoire qu'on nous raconte ne tient pas debout:

"Le 9 novembre au matin, nous nous intéressons aux informations qui arrivent de Berlin, et semblent annoncer du changement dans la capitale divisée de l’Allemagne. Nous décidons de quitter Paris avec Alain Juppé ...pour participer à l’événement qui se profile"

Le matin du  9 novembre, personne à Paris - ni même à Berlin -  ne pouvait soupçonner que le mur allait tomber. les radios et télévisions ouest-allemandes n'ont commencé à évoquer la "libre circulation" qu'à partir de 20h. Et ce n'est qu'après 23 heures que les Berlinois de l'Est, prenant ces informations prématurées pour argent comptant, furent si nombreux à se masser devant le poste frontière de la Bornholmer Strasse que les garde-frontière  est-allemands finirent par lever la barrière. Parole de témoin: jamais "l'événement" ne s'est "profilé".

Dans un excès de zèle, le conseiller élyséen chargé du blog présidentiel aura bricolé un récit censé démontrer que le chef de l'Etat, à l'époque secrétaire général adjoint du RPR, était à Berlin le jour J. Pour rendre la chose possible,  il invente des informations semblant "annoncer du changement".

Et pour faire bonne mesure, il ajoute cette scène totalement fantaisiste:

Arrivés à Berlin ouest, nous filons vers la porte de Brandebourg où une foule enthousiaste s’est déjà amassée à l’annonce de l’ouverture probable du mur"

A aucun moment l'annonce d'une "ouverture probable" n'a provoqué le moindre rassemblement à l'Ouest. La foule était massée à l'Est. Et beaucoup plus au Nord, dans le quartier de Prenzlauer Berg. Les Berlinois de l'Ouest n'ont commencé à s'attaquer au mur que le lendemain 10 novembre. Ils ont été rejoints par des visiteurs venus du monde entier. Parmi lesquels,  Nicolas Sarkozy et Alain Juppé.

Mais alors, s'il n'était pas à Berlin, où donc se trouvait le futur président de la république ce fameux  9 novembre 1989?

Nous avons une petite idée: ce  9 novembre, comme tous les 9 novembre, Nicolas Sarkozy commémorait à Colombey-les-deux-églises le 19e anniversaire de la mort du Général de Gaulle. Ce n'est qu'une hypothèse.

Les blogueurs pressés de l'Elysée auront sans doute à coeur de vérifier.

Rédigé le 08/11/2009 à 20:42 | Lien permanent


 http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=6133

13h46 flash
Chute mur : un témoin nous confirme la version Sarkozy
Par Sophie Gindensperger le 09/11/2009 Nicolas Sarkozy était bien à Berlin la nuit du 9 au 10 novembre 1989 : c'est ce qu'assure Philippe Martel, ancien collaborateur du RPR, qui a donné à VSD les clichés publiés il y a deux semaines par l'hebdomadaire.
C'est VSD, qui, dès le 28 octobre, a publié la photo de Nicolas Sarkozy en train de donner des coups de marteau au mur de Berlin, la nuit du 9 au 10 novembre 1989.
Philippe Martel dirige aujourd'hui le domaine national de Chambord.
Il assure à @si avoir été la nuit du 9 novembre à Berlin avec Alain Juppé et Nicolas Sarkozy. Il était alors le responsable des affaires internationales du RPR. "Un de mes camarades de promotion qui était au Sénat de Berlin (la municipalité), m'a appelé pour me dire que ça bougeait de plus en plus, et qu'il se demandait même si les Allemands de l'est n'allaient pas ouvrir le mur. J'en ai parlé à Juppé, qui a décidé d'y aller en emmenant Sarkozy. On est partis l'après-midi avec un avion privé. Quand on est arrivés, il faisait presque nuit, on a rencontré le maire de Berlin, qui lui-même ne savait pas trop à quoi s'en tenir. Plus tard, on est allés à la porte de Brandebourg, et à Checkpoint Charlie où on a croisé François Fillon."

 

 
Martel assure avoir même avoir ressorti ses agendas de l'époque pour vérifier la date. Mais comment ces photos se sont-elles retrouvées dans VSD ? "Olivia Elkaim, chef des informations à VSD, a écrit un livre sur Chambord. C'est comme ça que nous avons fait connaissance. Elle a vu ces photos chez moi, et il y a trois semaines m'a demandé de les publier".
Sur ce sujet, lire la chronique de Daniel Schneidermann de ce matin.

http://textes.droit.org/JORF/2005/07/22/0169/0081/

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/sarkozy-a-berlin-lors-de-la-chute-64689
Accueil du site > Tribune Libre > Sarkozy à Berlin lors de la chute du mur : menteur ! par Olivier Bonnet (son site)
lundi 9 novembre 2009 - 58 réactions
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Sarkozy à Berlin lors de la chute du mur : menteur !
 
Ah il est fort, quand même notre président. "Souvenirs de la chute du Mur de Berlin, le 9 novembre 1989, peut-on lire sur sa page Facebook, le texte suivant illustrant la jolie photo ci-contre : J’étais alors secrétaire général adjoint du RPR. Le 9 novembre au matin, nous nous intéressons aux informations qui arrivent de Berlin, et semblent annoncer du changement dans la capitale divisée de l’Allemagne. Nous décidons de quitter Paris avec Alain Juppé pour participer à l’événement qui se profile. Arrivés à Berlin ouest, nous filons vers la porte de Brandebourg où une foule enthousiaste s’est déjà amassée à l’annonce de l’ouverture probable du mur." Le journaliste de Libération Alain Auffray se gausse sur son blog : "Marteau en main, il y était, Sarko, à Berlin. L’homme qui s’apprête à faire l’Histoire ne pouvait rater ce moment historique. Epatant !" Suit une réfutation en règle des propos présidentiels : "Le problème c’est que l’histoire qu’on nous raconte ne tient pas debout (...) Le matin du 9 novembre, personne à Paris - ni même à Berlin - ne pouvait soupçonner que le mur allait tomber. les radios et télévisions ouest-allemandes n’ont commencé à évoquer la "libre circulation" qu’à partir de 20h. Et ce n’est qu’après 23 heures que les Berlinois de l’Est, prenant ces informations prématurées pour argent comptant, furent si nombreux à se masser devant le poste frontière de la Bornholmer Strasse que les garde-frontière est-allemands finirent par lever la barrière. Parole de témoin : jamais "l’événement" ne s’est "profilé". Témoin, Alain Auffray l’est assurément : il était alors en poste à Berlin, correspondant de plusieurs journaux français. "Et pour faire bonne mesure, poursuit le journaliste, il ajoute cette scène totalement fantaisiste : "Arrivés à Berlin ouest, nous filons vers la porte de Brandebourg où une foule enthousiaste s’est déjà amassée à l’annonce de l’ouverture probable du mur". A aucun moment l’annonce d’une "ouverture probable" n’a provoqué le moindre rassemblement à l’Ouest. La foule était massée à l’Est. Et beaucoup plus au Nord, dans le quartier de Prenzlauer Berg. Les Berlinois de l’Ouest n’ont commencé à s’attaquer au mur que le lendemain 10 novembre. Ils ont été rejoints par des visiteurs venus du monde entier. Parmi lesquels, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé." L’invraisemblance totale du récit discrédite sans appel le menteur. Mais était-il même à Berlin le lendemain, comme l’avance Auffray ?
Benjamin Ferran a mené l’enquête pour Offnotes  : "Voici un extrait du livre Le Joker, de Céline Edwards-Vuillet. Il s’agit d’une biographie “non autorisée” de 2001 consacrée à Alain Juppé et trouvée grâce à Google Books. J’en ai assemblé de brefs extraits pour obtenir plusieurs phrases complètes. "Lorsqu’il retourne à Berlin six mois plus tard, le 16 novembre, avec François Léotard et Alain Madelin, Alain Juppé découvre un autre univers. Là, il touche les quelques pans de mur encore debout, passe de « l’autre côté », tandis que des Allemands de l’Est accélèrent à coups de pioche la désagrégation de quarante années de honte." (...) Confirmant cette chronologie, voici comment Claude Sarraute parlait dans Le Monde du 21 novembre 1989 de tous ces politiques qui se sont rués vers Berlin avec plusieurs jours de retard. Il y est fait mention d’Alain Juppé et d’Alain Madelin. "Il y a qu’à voir la ruée de nos politiciens et de nos intellos en mal de pub, amenés là par charters entiers, qui se pavanent en travelling arrière devant les caméras. Juppé, Madelin, Mur de Berlin. Une, première. Silence. Moteur. Et encore, je vous parle que des retardataires. Il y a huit jours, on les a pas vus à la télé because raté." De fait, le 10 novembre 1989, Alain Juppé réagissait à la télévision sans la moindre mention d’un voyage éclair. Qu’en conclure ? Que cet Alain Juppé, que l’on voit sur la photo à côté de Nicolas Sarkozy, a fait son premier voyage à Berlin avec d’autres élus du RPR le 16 novembre d’après un livre qui lui est consacré et n’était pas à Berlin le soir-même selon Claude Sarraute (il n’est pas fait mention nommément de Nicolas Sarkozy, mais le message Facebook indique qu’ils ont fait le voyage ensemble). (...) Dans un entretien à TV5, Alain Juppé évoque sa venue le “10 ou 11 novembre”. Mais plus le 9 novembre". Ce qui contredit ce qu’il affirme sur cette vidéo, dans laquelle il reprend la fable de sa présence à Berlin le 9, le jour de la chute du mur. A présent que le mensonge est établi, lisons la fin du texte de Sarkozy, "racontant" les événements berlinois : "Nous filons ensuite vers Check Point Charlie pour passer du côté est de la ville, et enfin confronter ce mur dans lequel nous avons pu donner quelques coups de pioche. Autour de nous, des familles se rassemblaient pour abattre le béton. Certaines venaient nous parler pour nous expliquer leurs sentiments, leurs ambitions nouvelles, et partager leurs émotions après des décennies de séparation. La nuit s’est poursuivie dans l’enthousiasme général : les retrouvailles du peuple allemand sonnaient la fin de la guerre froide et le début d’une période de grande liberté en Europe." Voyez avec quel aplomb il s’invente un rôle. Cet homme ne connaît décidément aucune limite. Et c’est encore Internet qui stoppe la désinformation.

 
Mots-clés
Présidence Sarkozy

Lire aussi :
Le Monde et Sarkozy : l’intox ?

Un président menteur peut-il dire la vérité après une année désastreuse ?

Sarkozy sur Clearstream : deux phrases, trente secondes, quatre erreurs...

Besson : un menteur qui déshonore la France. Mais où va t-on l’expulser ?


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 36 votes  Par lama-du-tibet (xxx.xxx.xxx.4) 9 novembre 16:05
Ma "Petite chronologie révisée" par les Editions "55 rue du Fg-St-Honoré"

25 27 nov 2007 : Nicolas Sarkozy libère la Chine
21 juil 1969 - 02:56 : Nicolas Sarkozy accueille Neil Armstrong sur la lune
28 jan 1955 : Nicolas Sarkozy daigne s’incarner pour sauver l’humanité ( "Au nom de moi, de mon fils Jean et du St-Esprit, amen".)
1915 : Nicolas Sarkozy présente la relativité à Albert Einstein.
1900 : Nicolas Sarkozy enseigne le pilotage aux frères Wright
1885 : Nicolas Sarkozy teste un vacccin contre la rage, assisté d’un apprenti infirmier, Louis Pasteur.
1543 : Nicolas Sarkozy démontre l’héliocentrisme à Nicolas Copernic.
1503 1506 : Nicolas Sarkozy apprend le dessin à Léonard de Vinci.
12 oct 1492 : Nicolas Sarkozy fait son footing sur une plage des Caraïbes lorsqu’il aperçoit un navire à l’horizon.
- 428/-346 : Nicolas Sarkozy corrige Platon.
- 2573/- 2454 : Nicolas Sarkozy bâtit seul les trois pyramides de Gizeh
+ 1656 après Adam : Nicolay Sarkozy confie à Noé les plans d’une arche
- 3300 : Nicolas Sarkozy découvre l’écriture et l’apprend à Henri Guaino
- 3500 : Nicolas Sarkozy invente la roue
- 18 000 : Nicolas Sarkozy chef d’atelier dans la grotte de Lascaux
- 500 000 : Nicolas Sarkozy domestique le feu
- 2,5 millions : Nicolas Sarkozy apprend l’outil à Homo Habilis
- 200 millions : Nicolas Sarkozy fissure la Pangée et amorce la dérive des continents
- 4 milliards : Nicolas Sarkozy pond le premier oeuf
- 6 milliards : Nicolas Sarkozy active la biosynthèse
- 14 millards : Nicolas Sarkozy éternue

Et, à paraitre, aux Editions "55 rue du Fg-St-Honoré", 2010 : Nicolas Sarkozy prix Nobel de la paix, littérature, chimie, médecine, physique, capitalisme, d’identité nationale, narcissisme, manipulation, travail du dimanche, ploutocratie, népostime, fumisterie, démentellement des acquis sociaux, sabotage de l’état (justice, santé, enseignement, etc...) et censure des contre-pouvoirs (liste, hélas, non exhaustive).



Par RilaX (xxx.xxx.xxx.29) 9 novembre 15:49 
d’après le site d’arretsurimages, Sarkozy aurait bien été a Berlin le jour dit : http://www.arretsurimages.net/vite....

Bref, nous n’avons malheureusement pas de preuve probante qu’il ment. Bien que nous sachions que c’est, chez lui, une habitude (de mentir)

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 2 votes  Par Imhotep (xxx.xxx.xxx.113) 9 novembre 19:48 
Le gus qui dit que tout est écrit sur son agenda est maintenant contredit de tous les côtés (qu’il nous montre son agenda et qu’on le fasse expertisé). Cette affaire est la Bérézina du mensonge. Fillon qui disait être à Berlin les 7, 8 et 9 novembre ment. On a retrouvé une intervention de lui à l’Assemblée Nationale le 8 novembre. Juppé a été interrogé à la TV par Leymergie le 10 novembre. Il est en cravate devant un rideau (pas de fer) et ne parle pas de sa folle nuit (INA), Perreti fait encore mieux, le voyage aurait été organise 48 heures à l’avance (vive madame Irma) et en train départ le matin du 9 (12 heures de train) et cependant l’AM ils étaient tous à Colombey les 2 Eglises. Même le Figaro a retrouvé dans leur journaux des articles qui démentent tout ces menteurs. Idem les journalistes du Monde ont cherché. Fillon parle d’Ulyse Gosset qui aurait été là, en fait il était à Moscou. Le responsable de presse du maire de Berlin dément lui aussi les affirmations du clan des super-mentei-urs.



Le plus c’est gros plus ça passe était possible avec une presse aux ordres et les arrangements entre amis (presse et politiques dans le même lit), mais avec Internet c’est fini. Ils sont obligés, même avec retard, à chercher un peu mieux et trouver la vérité. Sarko historien en chef, veut réécrire le conte de sa vie.


Ils nous lancent maintenant un nouvel argument : quelle importance que ce soit le 9, le 10, le 11 ou le 16 (date sans doute de ce voyage) ? Effectivement cela ne changerait rien si cela n’avait pas été dit pour faire croire avoir été contemporain de l’Histoire, en d’autres mots d’avoir participé à la création de l’Histoire, alors qu’en fait cela n’a été que, 7 jours plus tard, une sorte d’autographe demandé au mur pour mettre dans sa collection. Mais le 9 est symbolique tous les autres ne sont qu’incidents.
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 1 vote  Par Olivier Bonnet (xxx.xxx.xxx.93) 9 novembre 20:33 
J’allais dire que le témoin, directeur d’un domaine national donc sous l’autorité du président, au sommet de l’édifice républicain, n’était de ce fait pas crédible. Mais votre réfutation est parfaite, Imhotep, merci !

Par Gourmet (xxx.xxx.xxx.201) 9 novembre 16:01
Et moi j’étais sur la lune le 21 juillet 1969.
Je me promenais tranquillement lorsque ... soudain ... un machin à 4 pattes vînt perturber ma sérénité.

Tous le monde s’en fiche ?
Comment ça je mens ?
Prouvez-le !
Non mais !

db

Par Fergus (xxx.xxx.xxx.185) 9 novembre 16:21  
Comme disait naguère Geneviève Tabouis, attendez vous à savoir, en lisant les futures Mémoires de notre génie (inter)planétaire que non seulement il était à Berlin le 9 novembre, mais que c’est lui, Sarkozy, qui a donné le premier coup de pioche dans le mur après que lui, Sarkozy, ait convaincu par téléphone Gorbatchev de décider les autorités Est-Allemandes à ordonner l’ouverture des check-points.

Un grand bravo et un grand merci à celui, Sarkzoy, sans qui rien de tout cela n’aurait été possible !!!

http://www.lefigaro.fr/international/mur-de-berlin.php
Par Calmos (xxx.xxx.xxx.214) 9 novembre 17:38 
Tenez Bonnet ...de la lecture  :

Vingt ans après la chute du Mur, le centre de Berlin est de nouveau divisé. Dressée à l’endroit exact où s’élevait le mur de la honte, une barrière de dominos sépare la capitale allemande. Hautes de 2,50 mètres, les 1000 stèles multicolores, toutes décorées de motifs différents, sont alignées le long des édifices les plus symboliques de Berlin : la porte de Brandebourg, le Mémorial de l’Holocauste et le Reichstag, où siège le Parlement allemand.

Le mur de dominos, qui s’étire sur un 1,5 km de la Potsdamer Platz jusqu’à la rivière Spree, doit s’écrouler lundi soir, symbolisant ainsi l’effondrement de la dictature communiste, l’ouverture démocratique et la liberté. L’ancien président polonais Lech Walesa renversera le premier domino. « J’ai le mandat de le faire, la Pologne a ce mandat, car c’est en 1980, à Gdansk, que le premier mur était tombé, au cours des grèves des chantiers navals qui ont donné naissance à Solidarité, le premier syndicat indépendant du bloc communiste, a-t-il souligné. Nous avons vaincu le communisme, et les gens en Allemagne de l’Est ont commencé à fuir via les ambassades d’autres pays. Le mur de Berlin est tombé grâce aux fugitifs. Je m’inquiétais que le leader soviétique Mikhaïl Gorbatchev décide de stopper la fuite des masses et détruise ainsi notre victoire. Le jeu était dangereux. Il est bon que Gorbatchev ait été un homme politique faible et que tout se soit bien passé. »

Les dominos en polystyrène ont été peints par des écoliers à travers le monde, notamment là où des murs divisent toujours des peuples, comme en Israël et dans les Territoires palestiniens ou à Chypre. Mais aussi par des personnalités symbolisant le combat pour la liberté et la réconciliation, comme le Sud-Africain Nelson Mandela ou le chef d’orchestre israélo-argentin, Daniel Barenboïm.

Des dizaines de milliers de Berlinois et de touristes étrangers, venus assister à la « fête de la liberté », se photographient le long de ce mur symbolique et admirent les fresques.

Lundi soir, les organisateurs attendent des centaines de milliers de spectateurs le long du parcours. Daniel Barenboïm, qui avait donné un concert pour les Allemands de l’Est il y a vingt ans à la Philharmonie de Berlin, dirigera l’ouverture des festivités à la tête de la Staatskapelle.

 Par BA (xxx.xxx.xxx.99) 9 novembre 20:10
Plusieurs témoignages et anciens articles de presse font planer un doute sur la date de la visite à Berlin de Nicolas Sarkozy, qui a écrit dimanche sur Facebook avoir assisté dès le 9 novembre 1989 à la chute du Mur.

Le chef de l’Etat a décrit sur sa page du réseau social sa version de cette journée particulière dans l’Histoire.

"Le 9 novembre au matin, nous nous intéressons aux informations qui arrivent de Berlin, et semblent annoncer du changement dans la capitale divisée de l’Allemagne. Nous décidons de quitter Paris avec Alain Juppé pour participer à l’événement qui se profile", peut-on y lire.

Or, le même jour, la présence d’Alain Juppé aux cérémonies du 19ème anniversaire de la mort du général De Gaulle, à Colombey-les-Deux-Eglises, est attestée par un article du Figaro du 10 novembre 1989, reproduit sur le site internet du journal (www.lefigaro.fr).

Joint par Reuters, l’Elysée a maintenu la version relatée par Nicolas Sarkozy, précisant sa journée du 9 novembre 1989.

"Dans l’après-midi, ils avaient rencontré le maire de Berlin. Ils ont dormi deux heures dans un hôtel de Berlin dans la nuit du 9 au 10", a dit la présidence de la République.

http://www.lexpress.fr/actualites/2/cor-nicolas-sarkozy-etait-il-a-berlin-le-9-novembre-1989_827320.html

Comme d’habitude, Nicolas Sarkozy ment.

Comme d’habitude, Nicolas Sarkozy s’enferme dans ses mensonges.


Samedi 18 novembre 1989, le journal Le Figaro écrivait qu’Alain Juppé s’était rendu à Berlin dans la nuit de jeudi 16 novembre à vendredi 17 novembre 1989  !  !  !

«  Alain Juppé, qui s’est rendu à Berlin dans la nuit de jeudi à vendredi, a annoncé hier la création d’une association … »


http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/juppe_fig_1989.pdf


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