« Être Premier Ministre est une tâche difficile, sans doute encore un peu plus difficile en ce moment, mais on ne peut pas être Premier Ministre lorsque les conditions ne sont pas remplies. (…) En ce lundi matin, les conditions n'étaient plus remplies pour que je puisse exercer ces fonctions de Premier Ministre et permettre au gouvernement d'aller devant l'Assemblée Nationale demain. » (Sébastien Lecornu, le 6 octobre 2025 à Matignon).
/image%2F1488922%2F20251007%2Fob_7476d2_yartilecornuvdx01.jpg)
La folle journée du lundi 6 octobre 2025 restera dans les annales de la vie politique française. Même le romancier le plus barjot, le plus original, le plus créatif, le plus loufoque ne réussirait pas à écrire un feuilleton de politique fiction aussi surréaliste que ce qui vient de se passer en France cette journée. Hélas, il n'y a pas à en rire car il s'agit de la France, et moi, j'aime la France. De quoi s'agit-il ? De la démission du gouvernement Lecornu. Le Premier Ministre Sébastien Lecornu a adressé la démission de son gouvernement le 6 octobre 2025 à 9 heures 42 au Président Emmanuel Macron qui l'a immédiatement acceptée. On savait la journée du 6 octobre 2025 importante car était prévue l'après-midi la déclaration de politique générale. Elle l'est, donc, mais pour une autre raison.
Rien que ce fait est particulièrement grave et historique. En tout et pour tout, le gouvernement Lecornu aura vécu 14 heures, à quelques minutes près ! Nous ne sommes plus en mois, ni en semaines, ni en jours, mais en heures ! C'est inédit, sans précédent. De l'histoire de toutes les républiques. Il faut remonter à 1926 et à 1924 pour connaître, non pas une durée aussi courte, mais quand même une durée très courte.
/image%2F1488922%2F20251007%2Fob_f9db5a_yartilecornuvdx04.jpg)
Le deuxième gouvernement d'Édouard Herriot n'a duré que deux jours, du 19 au 21 juillet 1926 car les socialistes ont refusé leur confiance, ne pardonnant pas aux radicaux d'avoir provoqué le 17 juillet 1926 la chute du dixième gouvernement d'Aristide Briand (les radicaux et les socialistes faisaient alors partie du Cartel des gauches qui avait gagné les élections des 11 et 25 mai 1924, mais après cette rupture, les radicaux ont repris leur alliance avec le centre droit républicain et les socialistes sont revenus dans l'opposition).
Quant au gouvernement de Frédéric François-Marsal, qui n'a existé que du 8 au 10 juin 1924, il était l'émanation du Président de la République Alexandre Millerand qui venait de perdre les mêmes élections législatives (des 11 et 25 mai 1924) alors qu'il s'était engagé pendant la campagne électorale contre le Cartel des gauches qui a gagné et qui a renversé immédiatement le gouvernement dans l'objectif de provoquer la démission du Président de la République. Alexandre Millerand avait nommé ce gouvernement minoritaire pour lui permettre d'adresser le 10 juin 1924 un message aux parlementaires (lu par le gouvernement) et initier un débat constitutionnel sur la durée du mandat présidentiel (qui n'est pas sans rapport avec l'actualité immédiate) : « S’il était entendu désormais que l’arbitraire d’une majorité peut obliger le Président de la République à se retirer pour des motifs politiques, le Président de la République ne serait plus qu’un jouet aux mains des partis. ». Mais les députés ont réagi en votant la motion d'Édouard Herriot par 327 voix contre 217 : « La Chambre, résolue à ne pas entrer en relations avec un ministère qui, par sa composition, est la négation même des droits du Parlement, refuse le débat inconstitutionnel et décide d’ajourner toute discussion jusqu’au jour où se présentera devant elle un gouvernement constitué conformément à la volonté du pays. ». Le lendemain, Alexandre Millerand a démissionné.
La très grande différence entre les élections de 1924 et celles de 2024 (un siècle de différence !), c'est qu'en 2024, il n'y a absolument aucune majorité possible, tandis qu'en 1924, même si elle n'a duré que deux ans, il y avait une coalition majoritaire permettant à la France d'être gouvernée.
/image%2F1488922%2F20251007%2Fob_6ffd40_yartilecornuvdx08.jpg)
Le gouvernement Lecornu, lui, n'a existé que 14 heures, du 5 au 6 octobre 2025, et encore, en comptant la nuit ! Pourquoi Sébastien Lecornu a-t-il démissionné aussitôt nommé son gouvernement ? À cause de Bruno Retailleau qui a fait, on ne peut pas dire autrement, un "caca nerveux" en apprenant que parmi ses collègues, siégerait Bruno Le Maire aux Armées.
J'y reviendra juste après, mais insistons sur l'importance du socle commun depuis l'été 2024 et sur son implosion aujourd'hui : le socle commun correspond au bloc central, macroniste (EPR, MoDem et Horizons) avec LR, et s'il s'était constitué dès juin 2022, on n'aurait pas eu de dissolution en 2024 et on n'aurait pas été autant dans la mouise. Depuis septembre 2024, Emmanuel Macron a fait appel à un membre du socle commun pour diriger le gouvernement justement parce qu'arithmétiquement, cette coalition, non majoritaire, est plus importante que la nouvelle farce populaire (NFP). Dès lors que LR se retire de cette coalition, le NFP redevient la plus importante arithmétiquement... à condition que les insoumis acceptent de gouverner (ce qui n'est pas le cas).
Une heure plus tard, vers 10 heures 50, Sébastien Lecornu a prononcé une courte allocution à Matignon pour expliquer sa démission. Ses mots ont été rigoureusement choisis et probablement que ce discours est l'un des meilleurs discours qu'on ait pu entendre depuis plusieurs mois.
Que dit-il ? Un peu comme Jacques Chirac en août 1976, qu'il n'a pas les moyens de continuer à diriger le gouvernement, mais ce n'est pas à cause du Président de la République. Ce n'est pas non plus à cause de l'opposition. Les socialistes ont été pris de court et semblent même gênés par cet acte manqué de la non-censure puisque le gouvernement s'est désagrégé avant même la discussion d'une motion de censure.
Pourquoi n'a-t-il pas les moyens de continuer ? Sébastien a identifié trois raisons principales.
1. Les députés ne sont pas capables de prendre leurs responsabilités : « La première, c'est que précisément les formations politiques ont fait mine parfois de ne pas voir le changement, la rupture profonde que représentait le fait de ne pas se servir de l'article 49 alinéa 3 de la Constitution. C'est-à-dire que, au fond, il n'y avait plus de prétexte pour une censure préalable. En tout cas, il n'y avait plus de prétexte pour faire que les parlementaires refusent de faire leur métier de parlementaire, c'est-à-dire de discuter la loi, de l'amender, et, le cas échéant, de voter ou non un texte. Et c'est rupture (…), elle n'a pas permis ce choc de se dire : on peut faire différemment, et on peut construire les choses différemment. ».
/image%2F1488922%2F20251007%2Fob_44e043_yartilecornuvdx05.jpg)
2. Tous les députés croient avoir gagné les élections : « La deuxième des choses, c'est que les partis politiques continuent d'adopter une posture comme s'ils avaient tous la majorité absolue à l'Assemblée Nationale. Et au fond, je me suis retrouvé dans une situation dans laquelle j'étais prêt à des compromis, mais chaque parti politique veut que l'autre parti politique adopte l'intégralité de son programme (…). Or nous l'avons dit, pas de coalition large, c'est un choix qui a été fait par les différentes formations politiques de l'opposition, de ne pas venir avec le socle commun au gouvernement, mais de permettre les débats et d'organiser ensuite des compromis, sachant que les compromis ne sont pas la compromission. Mais pour cela évidemment, il faut changer d'état d'esprit et ne pas vouloir appliquer l'intégralité de son projet et de son programme. ».
3. La formation du gouvernement, c'est harassant : « La troisième des choses, c'est que la composition du gouvernement au sein du socle commun n'a pas été fluide, et a donné lieu au réveil de quelques appétits partisans, parfois non sans lien, et c'est d'ailleurs très légitime, avec la future élection présidentielle. Je le dis, ou je le redis : si ce moment est le moment le plus parlementaire de la Cinquième République, en aucun cas il faut revoir vivre ici les mauvais moments de la Quatrième République. Et que donc, par définition, la construction d'un gouvernement se fait en fonction de la Constitution, sur proposition du Premier Ministre, nommé par le Président de la République. ».
Pourtant, Sébastien Lecornu était parti optimiste de sa courte aventure. Il avait de bonnes raisons d'y croire : « Ces consultations, officielles, parfois plus discrètes, nous ont permis d'avancer sur un certain nombre de sujets. Je l'avais dit vendredi matin. Dans le secret du bureau, les langues se délient et les lignes rouges deviennent oranges, parfois vertes, avec parfois évidemment, quelques lignes qui bougent sur l'assurance-chômage, sur la question de justice fiscale ou encore sur la question des retraites. Avec néanmoins toujours ce sentiment que la ligne se recule à chaque fois que nous avancions. ».
D'où son testament politique de futur ancien Premier Ministre. Il suffirait de peu pour un compromis : « Le dernier message que je veux dire aux Français, c'est qu'au fond, et c'est un message de véritablement d'espoir et d'optimisme, de caractère, je ne le suis pas toujours, mais il suffirait de peu pour que ça fonctionne. J'avais dit ici même : on va y arriver, et je veux le redire, dans le secret des échanges que j'ai pu avoir, il suffirait de peu pour que l'on puisse y arriver. ».
/image%2F1488922%2F20251007%2Fob_8aa6ce_yartilecornuvdx10.jpg)
Mais pour cela, selon l'ancien Ministre des Armées, il faudrait un peu plus d'humilité et un peu plus de considération pour l'intérêt général : « En étant plus désintéressé, pour beaucoup, en sachant aussi faire preuve d'humilité, peut-être aussi un peu parfois, d'effacement de certains egos, et je me suis employé, en tout cas, je l'espère, à le faire. Ensuite, toujours avoir le sens de l'intérêt général et du fond. Ce qui compte, c'est ce qu'on va faire. En ayant l'humilité de considérer que certaines choses peuvent être faites avant 2027, d'autres choses seront faites ensuite, pendant le débat de l'élection présidentielle. Et au fond, il y a beaucoup de lignes rouges, dans la bouche de beaucoup, en tout cas, de certains, pas de tous, pas de tous, il y a rarement des lignes vertes. Or, le principe même de bâtir un compromis entre les formations politiques, c'est être capable justement de conjuguer des lignes vertes et de tenir compte d'un certain nombre de lignes rouges. Mais on ne peut pas être dans les deux extrêmes, et certaines formations politiques de l'opposition l'ont compris et je tiens à les remercier. Désormais, il faut qu'on puisse avancer, en tout cas, que celles et ceux qui veulent trouver un chemin pour le pays puissent avancer. Et le dernier point (…), j'ai du respect pour celles et ceux qui s'engagent, mais il faut toujours préférer son pays à son parti. Et il faut savoir écouter ses militants, mais toujours penser aux Françaises et aux Français. ».
C'est incontestablement le meilleur discours de Sébastien Lecornu, et il restera dans l'histoire politique, à l'évidence. Mais alors, quelle est la suite ? Emmanuel Macron est en pleine exposition.
/image%2F1488922%2F20251007%2Fob_d8025b_yartilecornuvdx02.jpg)
Concrètement, les nouveaux ministres redeviennent des ministres démissionnaires chargés des affaires courantes, pour certains, ils n'ont même pas eu le temps de faire la passation de pouvoirs. Certes, cette composition était très stable, il y a eu peu de changements, si bien que beaucoup de ministres démissionnaires l'étaient en fait déjà depuis le 9 septembre 2025, date de la démission du gouvernement Bayrou.
/image%2F1488922%2F20251007%2Fob_a5ad83_yartilecornuvdx06.jpg)
Petite perle quand même à signaler dans la journée, l'après-midi, Bruno Le Maire, qui n'avait pas du tout eu envie de revenir au gouvernement et qui s'était laissé convaincre par Emmanuel Macron d'occuper le Ministère des Armées, a annoncé qu'il démissionnait de son poste de ministre démissionnaire ! Mais alors, qui tiendra les rênes des Armées jusqu'au nouveau gouvernement ? Dans son tweet du 6 octobre 2025 à 16 heures 25, Bruno Le Maire y a répondu : « Ma décision de rejoindre le gouvernement a été prise uniquement par esprit de mission, dans des circonstances géopolitiques graves, pour servir la France et les Français. Je constate que ma décision provoque chez certains des réactions incompréhensibles, fausses et disproportionnées. Aucune situation individuelle ne doit bloquer le bon fonctionnement du pays et de nos institutions. Dans ces conditions, j’ai proposé en fin de matinée au Président de la République de me retirer du gouvernement sans délai et de transférer mes responsabilités de Ministre des Armées au Premier Ministre. Le Président de la République a accepté ma proposition. Je souhaite que cette décision permette la reprise des discussions en vue de former un nouveau gouvernement, dont la France a besoin. Mon engagement au service de la France et des Français restera toujours animé par le souci de l’intérêt général et de l'État. ».
/image%2F1488922%2F20251007%2Fob_f91dd6_yartilecornuvdx07.jpg)
Dans le journal de TF1 de 13 heurs, ce 6 octobre 2025, le président de LR et Ministre de l'Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau a lâché son venin, considérant que Bruno Le Maire ne devait pas être au gouvernement. En fait, ses propos sont totalement incompréhensibles, surtout provenant d'un supposé gaulliste mais apparemment un gaulliste qui considérerait que ce sont les chefs de partis qui doivent dire qui nommer pour gouverner la France, sans légitimité au contraire de celle du Président de la République, justement ce qu'avait combattu De Gaulle pendant toute sa vie, le régime des partis et que Sébastien Lecornu a rappelé avec raison et justesse (nous ne sommes pas sous la Quatrième République).
Et c'est d'autant plus incompréhensible que le gouvernement Lecornu proposé était sensiblement le même que celui de François Bayrou à deux ou trois ministères près, et que Bruno Retailleau, Sébastien Lecornu et Bruno Le Maire faisaient partie, tous les trois, du même parti il y a encore dix ans, même neuf ans ; Bruno Le Maire a même été candidat à la primaire LR de novembre 2016. Ce sont des querelles de chapelles sinon d'egos, et ça a peu à voir avec l'intérêt du pays. Alors que Bruno Retailleau avait une image de sérieux et de responsabilité, sa sortie de lundi va nourrir une incompréhension logique de l'électorat ; je ne doute pas que LR va s'écrouler dans les sondages d'intentions de vote car ils sont la cause de cette nouvelle crise politique (qui a déjà fait chuter la bourse).
/image%2F1488922%2F20251007%2Fob_fcde84_yartilecornuvdx09.jpg)
Dans l'après-midi, Emmanuel Macron a chargé Sébastien Lecornu de recommencer les consultations pendant deux jours pour tenter une dernière chance de compromis : « Le Président de la République a confié à M. Sébastien Lecornu, Premier Ministre démissionnaire en charge des affaires courantes, la responsabilité de mener, d’ici mercredi soir, d’ultimes négociations afin de définir une plateforme d’action et de stabilité pour le pays. » (communiqué de l'Élysée).
Sébastien Lecornu a accepté mais a prévenu qu'il quitterait dans tous les cas Matignon à cette issue : « J’ai accepté à la demande du Président de la République de mener d’ultimes discussions avec les forces politiques pour la stabilité du pays. Je dirai au chef de l'État mercredi soir si cela est possible ou non, pour qu’il puisse en tirer toutes les conclusions qui s’imposent. » (sur Twitter le 6 octobre 2025 à 17 heures 10).
De quoi interroger jusqu'au chef du parti présidentiel, l'ancien Premier Ministre Gabriel Attal sur TF1 dans le journal de 20 heures du 6 octobre 2025 : « Comme beaucoup de Français, je ne comprends plus les décisions du Président de la République (…) qui donnent le sentiment d'une forme d'acharnement à vouloir garder la main. ».
/image%2F1488922%2F20251007%2Fob_14aef2_yartilecornuvdx03.jpg)
Les oppositions, du moins celles qui ne pensent qu'à leurs intérêts électoraux, se frottent les mains, les autres sont tristes pour le pays. Les électeurs du 7 juillet 2024, en élisant une Assemblée impossible, ont lancé un défi au consensus à la classe politique. Nous sommes une grande Nation, nous avons besoin d'un gouvernement, d'un budget, de rassurer les acteurs économiques. Nous avons déjà connu pire dans notre histoire. La classe politique doit surpasser ses divisions pour enfin penser à l'intérêt national et être à la hauteur des enjeux. Mais je ne doute pas de l'existence de prochains soubresauts à cette crise politique inédite.
Aussi sur le blog.
Sylvain Rakotoarison (06 octobre 2025)
http://www.rakotoarison.eu
Pour aller plus loin :
Un gouvernement de 14 heures...
Le gouvernement Lecornu sera-t-il éphémère ?
Composition du Gouvernement Sébastien Lecornu I nommé le 5 octobre 2025.
Le retour de Michel Barnier.
Nicolas Sarkozy bientôt en prison : choc septique pour nos institutions !
Les 25 ans du quinquennat.
La France reconnaît l'État de Palestine aux Nations-Unies.
Fitch : ne pas surinterpréter la rétrogradation de la note de la France.
Jordan Bardella a-t-il l'étoffe d'un Premier Ministre ?
Du Tohu-bohu à Sébastien Lecornu.
Sébastien Lecornu après François Bayrou.
Matignon : qui succédera à François Bayrou ?
François Bayrou et la victoire du tohu-bohu.
Déclaration de politique générale du Premier Ministre François Bayrou le 8 septembre 2025 à l'Assemblée Nationale (texte intégral et vidéo).
Journée critique pour Bayrou... et la France !
Interview du Premier Ministre François Bayrou le 7 septembre 2025 pour Brut (vidéo).
Interview du Premier Ministre François Bayrou le 5 septembre 2025 sur RTL (texte intégral et vidéo).
Interview du Premier Ministre François Bayrou le 4 septembre 2025 dans le journal de 20 heures sur France 2 (texte intégral et vidéo).
Interview du Premier Ministre François Bayrou le 3 septembre 2025 dans "Paris Match" (texte intégral).
Démission, destitution... Emmanuel Macron peut-il écourter son second mandat présidentiel ?
François Bayrou tend la main à toutes les forces politiques.
Interview du Premier Ministre François Bayrou le 3 septembre 2025 sur BFMTV (vidéo et texte intégral).
François Bayrou le combatif !
Interview du Premier Ministre François Bayrou le 31 août 2025 à la télévision (vidéo et texte intégral).
Déclarations du Premier Ministre François Bayrou le 29 août 2025 à Châlons-en-Champagne (vidéo).
4 conditions pour gagner la nouvelle bataille industrielle selon Bayrou.
Discours du Premier Ministre François Bayrou au Medef le 28 août 2025 à Paris (vidéo et texte intégral).
La question de François Bayrou.
Interview de François Bayrou au journal télévisé de 20 heures le 27 août 2025 sur TF1 (vidéo et texte intégral).
Requiem pour Bayrou : courageux ou suicidaire ?
Conférence de presse du Premier Ministre François Bayrou le 25 août 2025 (vidéo et texte intégral).
La Bataille de Paris.
Loi Duplomb amputée mais promulguée.
L'engagement total d'Emmanuel Macron.
La femme du Président.
Reconnaissance de l'État palestinien : a-t-on le droit de bousculer ses amis ?
Du grand Bayrou !
Conférence de presse du Premier Ministre François Bayrou le 15 juillet 2025 (vidéo et texte intégral).
Emmanuel Macron veut une France militairement puissante.
Accord de Bougival : les félicitations d'Emmanuel Macron.
Tu as voulu voir la dissolution, et on a vu Bayrou !
François Bayrou, le début du commencement.
La quadrature du cercle de Michel Barnier.
https://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20251006-lecornu.html
https://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/un-gouvernement-de-14-heures-263645
http://rakotoarison.hautetfort.com/archive/2025/10/06/article-sr-20251006-lecornu.html
.
