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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 08:49

(dépêche)


Radio France - Jean-Paul Cluzel sans langue de bois

28/03/2009

Jean-Paul Cluzel, PDG de Radio France, était l'invité ce vendredi 27 mars du "Grand Journal" de Michel Denisot sur Canal +. Avec une rare franchise, Jean-Paul Cluzel, qui a rencontré récemment Nicolas Sarkozy, a évoqué les sujets qui ont fait polémique ces dernières semaines. Il a également défendu avec beaucoup d'émotion la cause de la lutte contre le SIDA et a expliqué les raisons qui l'ont poussé à poser dans un calendrier.

Alors que son mandat arrive à échéance en mai prochain, Jean-Paul Cluzel, PDG de Radio France, était l'invité ce vendredi 27 mars du "Grand Journal" de Michel Denisot sur Canal +. Candidat à sa propre succesion, Jean-Paul Cluzel a défendu son bilan à la tête de Radio France. "Dans mon cas je trouve qu'il est plutôt bon", a t-il expliqué. Il a souligné les bonnes audience des stations du service public, ainsi que la baisse des journées de grève et sa gestion rigoureuse. Jean-Paul Cluzel a également expliqué qu'il avait rencontré récemment Nicolas Sarkozy. Ce dernier sera chargé de nommer le prochain PDG de Radio France, et des rumeurs font état de la possible nomination de Jean-Luc Hees à la tête de Radio France. "Le Président de la République ne juge pas par rapport à la taille de mes tatouages ou par rapport au rire sur France Inter. Il ne m'a jamais dit qu'il n'allait pas me renouveler (...) Il m'a dit que sa décision n'est pas prise", a expliqué Jean-Paul Cluzel.

Interrogé sur les chroniques de Stéphane Guillon, et en particulier celles consacrées à Dominique Strauss-Kahn et Martine Aubry, et tandis que Le Canard Enchaîné rapportait au début du mois de mars des propos virulents qu'aurait tenu Nicolas Sarkozy à l'encontre de Jean-Paul Cluzel (lire RadioActu du 04/03/2009), ce dernier a précisé sa position. "Sur l'humour, nous avons parlé des qualités respectives de Pierre Desproges et de Stéphane Guillon. Nous avons parlé d'un phénomène qui est évident : quelle est la place de l'humour dans les médias aujourd'hui ? L'humour, qui n'est pas de l'information, a une place très importante dans les médias (...) Pour tout le monde, il y a des limites à l'humour. Il y a des moments où l'humour ne me fait pas rire", a expliqué Jean-Paul Cluzel, ajoutant que Stéphane Guillon est "un garçon formidablement intelligent. Moi je suis gay, pour être plus clair : homosexuel. Et quand on me traite de pédé, je n'aime pas ça. Parfois, il y a la manière dont on fait de l'humour qui peut blesser les gens. Mais je crois que la rubrique de Stéphane Guillon fait beaucoup rire, parce que la France et le monde ont besoin de rire".

Concernant une éventuelle nomination de Jean-Luc Hees au poste de PDG de Radio France, Jean-Paul Cluzel a expliqué que Nicolas Sarkozy "n'a pas cité son nom. Je n'ai pas encore pris le Canard Enchaîné ni même le Monde pour le Journal Officiel. Si la partie n'était pas ouverte, je ne serais pas devant vous aujourd'hui". Répondant à Michel Denisot sur la possibilité d'être nommé pour un second mandat par Nicolas Sarkozy, Jean-Paul Cluzel a expliqué que "prêter des intentions au Président de la République, si c'est une intention gentille comme celle-ci, je la lui prête bien volontiers". Interrogé sur ses opinions politiques, Jean-Paul Cluzel a expliqué que "si j'avais à me définir, je me qualifierais plutôt comme centriste", rappelant qu'il avait été nommé à la tête de l'Opéra de Paris dans les années 90 par François Mitterrand. Enfin, Jean-Paul Cluzel a évoqué le calendrier vendu au profit de la lutte contre le SIDA et dans lequel il a posé torse nu. "Je ne regrette pas une seule seconde, parce que au fond, quel est l'important dans ce calendrier ? C'est le calendrier pour la lutte contre le SIDA. Le SIDA, c'est un mort dans le monde toutes les 16 secondes. En France, c'est deux jeunes de 16 à 24 ans contaminés tous les jours. Si on peut regretter d'avoir posé pour une cause comme ça, alors le monde est à l'envers et la vie ne vaut plus la peine d'être vécue", a expliqué avec beaucoup d'émotion Jean-Paul Cluzel. "Et franchement si c'est sur des choses comme ça qu'on nomme les patrons de l'audiovisuel public, je ne suis pas candidat. On m'a reproché de m'excuser. Je ne suis pas excusé sur ce calendrier. J'ai dit que je n'ai simplement pas réalisé que je posais anonyme et que je pourrais être reconnu. Mais à la réflexion, je n'ai pas le début d'un regret. Ca fait un quart de siècle que le monde vit avec le SIDA, alors si un président peut monter qu'il a des tatouages et que ça fait parler de la cause, qu'est-ce que j'ai à regretter ? Rien !", a expliqué Jean-Paul Cluzel.

Thibault Leroi (thibault.leroi_at_radioactu.com) pour RadioActu

Thibault Leroi pour RadioActu





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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 05:52

Encore une erreur de journaliste sur un sujet important, l'avenir du Palais de la Découverte.

Dans son édition datée du 26 mars 2009, le journal "Le Monde" annonce dans une courte dépêche la nomination de Claudie Haigneré pour la mission de fusion du Palais de la Découverte et de la Cité de la Villette.

Pour développer, il cite alors une lettre écrite par vingt-sept scientifiques de grand renom dont quatre prix Nobel. Il énumère donc Albert Fert, Claude Cohen-Tannoudji et Jean-Marie Lehn, mais se glisse aussi... Jean Jouzel, climatologue et glaciologue de l'Institut Pierre Simon de Laplace au CEA.

Je cite :
« dont les prix Nobel Albert Fert, Claude Cohen-Tannoudji, Jean Jouzel ou encore Jean-Marie Lehn ».

Or Jean Jouzel, médaille d'or du CNRS, n'est pas prix Nobel. Et "Le Monde" a oublié de citer François Jacob, de l'Institut Pasteur, lui prix Nobel.

La cause de l'erreur est assez simple... Sur le document fourni à la presse, dans la liste, Jean Jouzel figurait juste après François Jacob (ordre alphabétique).

Oui, mais "Le Monde" n'a pas tout à fait tort non plus car Jean Jouzel est aussi membre du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental) qui a reçu en 2007 le prix Nobel de la Paix avec Al Gore... mais rien à voir avec un prix Nobel scientifique, même si les qualités scientifiques de Jean Jouzel sont incontestables (médaille d'or du CNRS).


Sur le Palais de la Découverte, voir ici.

Sylvain Rakotoarison (25 mars 2009)



http://www.lepost.fr/article/2009/03/27/1473134_le-climatologue-jean-jouzel-nobelise-par-le-journal-le-monde.html

http://rakotoarison.lesdemocrates.fr/article-22

http://www.centpapiers.com/le-climatologue-jean-jouzel-nobelise-par-le-journal-le-monde/6297/








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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 20:20

(dépêches)


http://www.lepoint.fr/actualites-medias/info-lepoint-fr-pour-radio-france-le-candidat-de-sarkozy-est-jean/1253/0/326339
Publié le 17/03/2009 à 12:00 - Modifié le 18/03/2009 à 08:21 Le Point.fr

INFO LEPOINT.FR - Pour Radio France, le candidat de Sarkozy est Jean-Luc Hees
Par Emmanuel Berretta



Nicolas Sarkozy aurait proposé au journaliste Jean-Luc Hees de postuler à la présidence de Radio France © CAPMAN/SIPA

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L'affaire semble conclue : Nicolas Sarkozy aurait proposé au journaliste Jean-Luc Hees de postuler à la présidence de Radio France. Et celui-ci a accepté. Pour Jean-Paul Cluzel, l'actuel président dont le mandat arrive à terme en mai, le choix du chef de l'État est cruel. Jean-Luc Hees avait été, en 2004, écarté de France Inter par... Jean-Paul Cluzel. À l'époque, pour justifier sa décision, ce dernier avait avancé des résultats d'audience défaillants. Il avait remplacé Jean-Luc Hees par l'un de ses fidèles lieutenants, Gilles Schneider.

Jean-Luc Hees, 57 ans, actuellement à l'antenne de Radio Classique, la radio de Bernard Arnault - pdg de LVMH et ami du Président -, correspond au profil dessiné par Nicolas Sarkozy dans l'avion qui le ramenait du G20 à Rome : "un journaliste ni de droite ni de gauche". Il s'est tenu, en effet, tout au long de sa carrière, entamée en 1972 au sein de l'ORTF, loin de toute chapelle politique. Son terrain de prédilection se situe plutôt aux États-Unis, qu'il connaît bien pour avoir été correspondant de France Inter à Washington. On ne lui connaît qu'un seul ouvrage de politique intérieure : Sarkozy président ! Journal d'une élection (éditions du Rocher), un regard assez neutre sur la présidentielle d'où perce, parfois, une certaine admiration pour l'énergie et le toupet du candidat Sarkozy.

Un parcours du combattant avant d'être nommé

Il sera le premier postulant à se soumettre à la procédure de nomination telle que définie dans la loi audiovisuelle promulguée le samedi 7 mars 2009. Dans un premier temps, il sera entendu par le Conseil supérieur de l'audiovisuel, auquel il présentera un projet pour Radio France. Les Sages voteront ensuite à bulletin secret à la majorité simple sur la candidature de Jean-Luc Hees. Si le vote est négatif, son chemin s'arrête là et Nicolas Sarkozy devra proposer aux Sages un autre candidat. Un scénario toutefois assez improbable...

Si le CSA approuve la candidature de Jean-Luc Hees, celui-ci sera ensuite auditionné par chacune des commissions compétentes de l'Assemblée nationale et du Sénat. Chacune délibérera et procédera à un vote. Si aucune majorité qualifiée (3/5) ne s'oppose à sa nomination, il sera alors nommé par décret lors du conseil des ministres suivant. Le décret sera assorti d'un rapport dans lequel le conseil des ministres justifiera son choix.

Le nom de Jean-Luc Hees ne devrait pas soulever de polémiques à Radio France tant l'héritage de l'ancien patron d'Inter (1997-2004) en fait le contraire d'un apparatchik. C'est grâce à lui que furent mises à l'antenne les voix de Pascale Clark, Stéphane Bern, Frédéric Bonnaud, Philippe Val...

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47 COMMENTAIRE(S)
éric
Sarkozy nomme que des gens de gauche
mercredi 18 mars | 16:41
Si la gauche avait été au pouvoir, elle n'aurait jamais nommé une personne de droite. JL Hees est de gauche mais il est compétant et talentueux. J'espère néanmoins qu'il rééquilibrera Inter qui est très à gauche et ne respecte pas les auditeurs de droite ou de centre droit, alors qu'ils paient aussi leur redevance. Quand il était à Inter, il avait mis beaucoup de journalistes de gauche à l'antenne comme JM Apathi, Hondelatte, JM Blier qui est maintenant à FR3, P. Clarck, F. Bonnaud, Val.

flo
Le problème
mercredi 18 mars | 13:10
... n'est pas tant dans la nomination de M. Hees, dont le CV semble en effet plaider pour lui, il est surtout dans la non reconduction de M. Cluzel dont le bilan est très positif ! Pourquoi le changer alors ? Il est tombé en disgrâce auprès du prince de l'Elysée... A la Cour, les carrières se font et se défont au bon plaisir du Prince... Louis XIV aura trouvé un digne héritier...en 2009 !

Hees poire
Pitié, un manager !
mercredi 18 mars | 11:24
Ce qui est désolant, c'est que contrairement à ce que préconise un de ses gourous (Alain Minc, qui pour une fois sur ce coup là a raison), Sarkozy s'apprête à nommer un journaliste à la tête de Radio France. En cette période de crise et de profonds bouleversements du paysage médiatique, ce qu'il faut à une ENTREPRISE publique c'est un chef d'entreprise : quelqu'un qui saura avoir une vue d'ensemble de la stratégie du groupe et des chantiers à lancer pour la mettre en oeuvre (à commencer par le chantier au sens propre du terme de la maison de la Radio). Jean-Luc Hees ferait peut-être un bon directeur général en charge des programmes à Radio France, pas un PDG. Laissons les créatifs s'occuper de contenus et nommons des vrais patrons pour diriger.

herisson
Excellent
mercredi 18 mars | 10:01
Enfin une bonne nouvelle en cette période de morosité. Enfin une bonne nouvelle ! J'adore JLH !

Dupont de Grenelle
Dix ans en arrière
mercredi 18 mars | 09:09
Retour en 1999 et à la camarilla Cavada. Voilà des gens à qui Michel Boyon avait laissé en héritage un total Radio France à 28,4 points d'audience et France Inter à 12,3 (Médiamétrie Avril et Juillet 99). Six mois plus tard -Grille de Hees - en janvier 2010 : 11,3 : 500.000 auditeurs de perdus. La suite : en dessous de 11, jusqu'à 1 million d'auditeurs envolés. Une réussite !

candide
Pas lui
mercredi 18 mars | 08:44
Oh non pas lui ! le seul avantage à tirer de cette nomination serait de ne plus l'entendre sur radio classique !

lola
De toute façon
mercredi 18 mars | 08:27
Sarkozy nous a tellement donné de raisons de nous méfier systématiquement de tout ce qu'il peut faire que même s'il décidait d'éradiquer la faim dans le monde je trouverais qu'il y a un truc louche... C'est que franchement... les boniments de cet homme depuis 10 ans... je connais par coeur ! Hees peut donc bien être ceci ou cela... à la fin, il sera ce que Sarkozy veut qu'il soit et qu'il fasse.

le Gône
Zut alors....
mercredi 18 mars | 07:57
Jean Luc Hees... mais il est aveugle "not" president... c'est le plus Bobo de tous ... plus à gauche que lui y a pas !! Limite Stalinien... en tout cas bien Striskiste !

avoriaz
Piston
mercredi 18 mars | 07:47
Son émission sur radio classique est un bonheur, malheureusement son éventuelle nomination sera entachée parce qu'il sera considéré comme étant l'homme de Sarkozy, alors JLH, conservez votre classe et refusez.

Hermès
Neutralité politique
mercredi 18 mars | 01:19
Je ne suis pas sûr que ses plus grands titres de gloire aient été de donner un micro à Pascale Clark, Frédéric Bonnaud ou Philippe Val le grand actionnaire honteux de Charlie-Hebdo. Espérons quand même qu'il imposera une vraie neutralité politique à France Inter ; comme on devrait naturellement l'entendre sur une radio de service public !



http://www.electronlibre.info/Claude-Gueant-le-communicant,288
Claude Guéant, le communicant flingeur
 
Jean-Luc Hees devrait être intronisé candidat de l’Elysée pour la présidence de Radio France aujourd’hui. Voici le récit d’une basse manoeuvre visant à écarter l’actuel patron de la maison ronde, Jean-Paul Cluzel.



Il flotte un parfum de règlement de comptes dans les couloirs de l’Elysée. Quelques intrigues de communicant et Claude Guéant n’est plus très loin d’avoir la peau de l’actuel président de Radio France, Jean-Paul Cluzel. La recette à l’arsenic utilisée est imparable. Et il faudrait aujourd’hui un revirement brutal et inattendu du président Nicolas Sarkozy pour priver le conseiller spécial de sa vengeance.
L’entreprise de déstabilisation commence lorsque Le Canard Enchaîné publie des propos, attribués au chef de l’Etat, furieux de la manière dont Jean-Paul Cluzel s’est affiché dans un calendrier, exhibant ses tatouages et ses muscles avec son compagnon à ses côtés. Dans le même article, l’hebdomadaire satirique raconte aussi comment une chronique de l’humoriste Stéphane Guillon a irrité le premier des français. Le message est clair, Jean-Paul Cluzel est un pervers doublé d’un laxiste incapable de tenir sa rédaction. La sentence devrait être inéluctable, et c’est d’ailleurs ainsi que le comprend le président de Radio France, qui réagit aussitôt par un communiqué dans lequel il dit ne pouvoir "apporter aucun crédit" à de pareilles allégations.



L’entretien avec le Président
Quelques jours plus tard, les médias s’en donnent à coeur joie en publiant la liste impressionnante des candidats probables à sa succession. Dans le désordre, sont cités Laurent Joffrin, Denis Jeambar, Jean-Marie Colombani, Emmanuel Hoog, David Kessler, Bruno Patino et enfin Christophe Barbier. Chacun des prétendants peut se prévaloir de qualités et de relations pour l’emporter. Seulement voilà, aucun n’a l’assentiment de Claude Guéant. Ce dernier a son idée. Sort alors, sur Lepoint.fr l’information qui va tout faire basculer. Le candidat de l’Elysée est Jean-Luc Hees. Cet ancien directeur de France Inter se voit même adoubé dans un article suivant dans Le Monde, qui ne laisse guère d’illusion à Jean-Paul Cluzel. Pourtant, la veille, Nicolas Sarkozy avait reçu le président de la radio publique lors d’un entretien de près d’une heure. Pendant lequel, comme le rapporte Le Monde, la discussion fut amicale, et sincère. Mais ce que ne raconte pas le quotidien de la mi-journée, c’est la teneur de cet entretien. Or, la vérité sur cette affaire réside dans quelques phrases. Car le Président de la République, fidèle à lui-même, a pris soin d’expliquer à son interlocuteur que ses frasques sexuelles ou calendaires, ne l’intéressaient guère. Mieux, qu’il avait en préparation des textes importants pour faire avancer les droits des homosexuels ! Claude Guéant assistait à l’entretien. A la lumière de cet échange entre Nicolas Sarkozy et Jean-Paul Cluzel, le doute est aujourd’hui permis concernant la véritable identité de celui qui aurait prononcé les paroles rapportées par le Canard Enchainé. Celles qui ont abattu le président de Radio France, alors qu’il comptait sur le renouvellement de son mandat, fort d’un bilan irréprochable : Radio France, sous sa présidence, est devenu le premier groupe radiophonique du pays, gestion rigoureuse, nombre de journées perdues pour fait de grève tombé de 4500 en 2004 à 150 en 2008... Ce qui est loin d’être le cas de Jean-Luc Hees. Sans présager de son action future, il faut bien dire que le choix de Claude Guéant prête à bien des interrogations. Ainsi, Jean-Luc Hees est celui qui a fait venir à Radio France les animateurs les plus mordants de la chaîne : Pascale Clark, Stéphane Guillon, Didier Porte. Il avait aussi choisi Frédéric Bonnot, depuis parti chez Europe 1, et qui serait à nouveau sur le départ.



Aucune trace de la mise à pieds
Voilà qui ne penche guère en faveur de la nomination de Hees. Oui mais, précise le site du Point, Jean-Luc Hees a de la poigne, il a d’ailleurs mis à pieds Didier Porte. Sauf qu’après vérification, il n’y a aucune trace de cette sanction, comme nous l’a confirmé un haut responsable de la station. Pis, alors que le prochain président de la maison ronde aura comme mission principale de réussir le passage de la radio publique sur Internet, Jean-Luc Hees avait déclaré lors d’un comité de direction, alors qu’il était directeur de France Inter : "l’internet est une bêtise et c’est la mort de la radio". On a fait mieux comme profession de foi dans l’avenir numérique pour un média. Le choix de Jean-Luc Hees ne ressemble guère à une sélection par critère de compétence, serait-on tenté de dire. Alors, quelle est donc l’idée que Claude Guéant poursuit en décidant d’imposer son candidat dans cette affaire ? Elle est terriblement banale. Le conseiller de l’Elysée n’a pas digéré le non-renouvellement de la chronique de Jean-Marc Sylvestre - à la rentrée de la saison 2008/2009 - , un de ses proches, et conserve en travers de la gorge celle de Thomas Legrand, dans laquelle il rapportait des rumeurs selon lesquelles les collaborateurs de Claude Guéant préféraient aller discuter au café, car le Palais de L’Elysée aurait été garni de micros par le conseiller spécial - Thomas Legrand n’a jamais affirmé que l’Elysée était garni de micros, mais c’est en ce sens que son édito a été déformé. Tout cela, sous le règne évidemment de Jean-Paul Cluzel.
Selon nos informations, Jean-Luc Hees devrait être reçu par Nicolas Sarkozy aujourd’hui à l’Elysée et si le candidat plaît au Président, il se pourrait même que ce choix soit annoncé dans la journée. Voilà, comment se décide l’avenir des médias publics aujourd’hui !

20 mars 2009 Emmanuel Torregano
 0 commentaire. Clefs C. guéant JP Cluzel N. Sarkozy radio france
Publications récentes dans

http://www.lexpress.fr/actualite/media-people/media/radio-france-jean-luc-hees-choisi-par-sarkozy_748010.html
Jean-Luc Hees lorsqu'il était à la tête de France Inter le 16 mai 2000.

Radio France : Jean-Luc Hees choisi par Sarkozy
Par LEXPRESS.fr, publié le 19/03/2009 11:59 - mis à jour le 19/03/2009 14:49

Jean-Luc Hees, journaliste sur Radio Classique, serait le favori du président pour prendre la tête de Radio France en mai prochain.

Nicolas Sarkozy aurait demandé au journaliste actuellement sur Radio Classique Jean-Luc Hees de postuler pour prendre la succession de Jean-Paul Cluzel à la tête de Radio France selon une information du site Lepoint.fr. La loi audiovisuelle entrée en vigueur le 7 mars dernier, prévoit que le conseil des ministres valide désormais les nominations des présidents des sociétés de l'audiovisuel public.

Jean-Paul Cluzel dirige le groupe depuis mai 2004, date à laquelle il a pris la place de Jean-Marie Cavada. Son mandat arrive à terme le 12 mai prochain, et les rumeurs courent sur le nom de son successeur. Selon lepoint.fr, le profil de Jean-Luc Hees correspondrait au souhait formulé par le président de la République de voir "un journaliste ni de droite ni de gauche" à la tête de Radio France.

Si sa candidature est confirmée, Jean-Luc Hees devra dans un premier temps présenter un projet pour Radio France soumis au CSA qui votera ou invalidera sa demande. Si le CSA approuve la candidature de Jean-Luc Hees, celui-ci sera ensuite auditionné par chacune les commissions de l'assemblée nationale et du sénat. Si aucune majorité ne s'oppose à sa nomination, il sera alors nommé par décret lors du conseil des ministres suivant.

Si cette information se confirmait, ce serait un revers douloureux pour Jean-Paul Cluzel, candidat à sa propre succession, qui avait écarté Jean-Luc Hees, en 2004 de la direction de France Inter.

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En supplément
Article - Radio France: bilan positif et changements à l'horizon
Article - France Televisions: Patrice Duhamel en ligne de mire
Article - La face cachée de la loi audiovisuelle
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Observateur Radio - 20/03/2009 11:03:54

Il est exact que la période 2000-2004 a été calamiteuse , période conclue par le départ peu glorieux et précipité - c'est le moins qu'on puisse dire - de JM Cavada. La question n'est pas d'être de droite ou de gauche , d'être journaliste ou homme de programmes, haut fonctionnaire-énarque ou chef d'entreprise, l'enjeu est d'avoir la dimension et les épaules pour piloter ce navire imposant qu'est Radio France . Cette candidature ne fait pas avancer le bateau . Il fallait un saut générationnel avec un homme ou une femme de 45-50 ans et même moins pour aborder la période du numérique , du multimédia et naviguer vers 2015. Raté . Mettons de coté l'appartenance politique :voyez le profil et imaginez, une Nathalie Kosciusko-Morizet PDG de Radio France .Là ça bouge !

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cricri 44 - 19/03/2009 19:16:14

Rien que le fait que ce soit Sarko qui nomme le président me fait peur et me fait craindre le pire! Et puis j'ai pas confiance , quel marché conclu par derrière , qui va t'il faire virer Guillon ? Mermet ?.........??? Sarko prépare sa radio pour sa réelection en 2012, la voix de son maître et aprés ? les télés ??? et le contrôle de l'internet? Pour nos libertés c'est foutu je crois bien!

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CHIFFRES TETUS - 19/03/2009 18:04:43

C'est à juste titre que JP Cluzel avait écarté JL Hees pour ...."résultats insuffisants " en sa qualité de directeur de France Inter . Six mois après son arrivée et sa première grille de programmes France Inter avait (Archives Médiamétrie) perdu 1 point d'audience de 12,3 à 11,3 soit..... 500.000 auditeurs . La suite sera pire . Mr Hees n'a pas été un bon directeur d'Inter . Il n'a aucune qualité -hormis le choix de l'éxécutif- pour être Président . A considérer les années difficiles et certainemment tumultueuses qui s'annoncent à Radio France , il fallait une personnalité , un chef d'entreprise d'une autre envergure pour diriger la radio de service public . Tant pis .

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Machiavel - 19/03/2009 16:36:26

Si c'est exact, c'est assez finement joué de la part de NS, car : 1/ JLH étant clairement de gauche, l'opposition pourra difficilement contester ce choix, surtout si c'est pour lui préférer le renouvellement du président en place, qui est censé, lui, être de droite. 2/ Précisément parce que de gauche et aussi parce qu'il est journaliste et homme de radio, JLH aura sur les personnels de Radio France, très engagés à gauche, une autorité bien supérieure à celle que pourrait avoir n'importe quel président de droite. 3/ Ayant, me semble-t-il, une excellente culture générale et un sens aigü du service public, JLH pourra peut-être infléchir enfin la dérive populiste et scandaleusement anti-pluraliste des programmes, notamment de FI. 4/ Belle revanche personnelle, enfin, pour celui qui avait été remercié par celui-là même auquel il serait ainsi appelé à succéder.

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marquis - 19/03/2009 15:38:32

OUF ! Christophe Barbier resterait donc à l'Express, et pourrait toujours nous éduquer sur les différents plateaux de télé, tels "C dans l'air" ? on a eu peur... un fidèle !

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http://www.lepoint.fr/actualites-medias/radio-france-la-revanche-de-hees/1253/0/327115
Publié le 19/03/2009 - Modifié le 19/03/2009 N°1905 Le Point

Focus - Radio France : la revanche de Hees
Emmanuel Berretta

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Comme nous le révélions dès mardi sur lepoint.fr, Jean-Luc Hees (photo) a accepté de postuler à la présidence de Radio France. Après le refus de Denis Jeambar, Nicolas Sarkozy n’a pas eu grand-peine à convaincre l’ancien patron de France Inter de tenter un retour gagnant au sommet de Radio France. Sarkozy inflige, par là même, un cruel retour de bâton à Jean-Paul Cluzel. Hees fut, en effet, démis de ses fonctions par Cluzel de la tête de France Inter en 2004, victime d’un coup de balai qui emportait également Pierre Bouteiller.

A 57 ans, Jean-Luc Hees n’a pas d’étiquette politique marquée. On ne le savait pas proche du président, même si, depuis son éviction d’Inter, il a retrouvé un micro sur Radio Classique, la station de Bernard Arnault (un ami du chef de l’Etat). Mais ce lien est trop ténu pour expliquer le choix du président. Certes, Jean-Luc Hees n’a rédigé qu’un seul ouvrage politique dont le titre-« Sarkozy président ! » (aux Editions du Rocher)-est assez trompeur. Il ne s’agit pas d’un tract à la gloire du candidat UMP. Hees ne passe pas non plus pour être particulièrement « liberticide ». Au contraire, du temps d’Inter, c’est lui qui a mis à l’antenne une brochette de « langues de vipère » : Pascale Clark, Frédéric Bonnaud (viré par Cluzel), Stéphane Bern, Gérard Lefort, Philippe Val ou Michel Polac... Hees sait aussi manier le bâton. Il infligea une mise à pied de trois semaines à Didier Porte à la suite d’une chronique sur Paul-Loup Sulitzer... Stéphane Guillon sera-t-il surveillé de près ?

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3 COMMENTAIRE(S)
Nolan
Passé ou Avenir ?
vendredi 20 mars | 12:06
A l'ére des enjeux vitaux de la convergence des médias comment nommer un individu qui, alors patron de France Inter, déclarait lui même que "Internet était une bétise" et que la radio n'avait pas besoin de "ça" ... ? Mr Sarkozy ne souhaiterait-il pas laisser "mourir" à son rythme la Maison ronde avant de l'achever... en raison de l'incapacité de son nouveau patron à avoir une VRAIE vision d'avenir ? Il serait toujours temps ensuite "d'assainir la situation" pour mieux servir ses amis des groupes privés ? Radio France et principalement France Inter, n'en déplaise à Mr Hees, n'a jamais eu autant d'auditeurs, le bilan de Mr Cluzel est excellent... mais ne dit-on pas de son chien qu'il a rage lorsque l'on veut l'abattre ? Et si le chien est saint alors il ne reste plus qu'à inoculer le virus ...

thierry
Enfin de l'espoir ?
jeudi 19 mars | 17:43
Il ne me choquerait pas que Radio France après avoir été une radio d'opposition redevienne simplement une radio objective. Hess pourquoi pas !

Chiffres Tétus
"Incontestable?"
jeudi 19 mars | 17:10
Selon un grand quotidien du soir rapportant les propos d'un "conseiller" de l'Elysée, Mr Hees serait "iNCONTESTABLE" . A considérer les résultats Médiamétrie 2000-2004 de son passage à la Direction de France Inter (en forte baisse), M. Hees est tout à fait "contestable" en qualité de Président. C'est à juste titre qu'il a été écarté par JP Cluzel pour "résultats insuffisants". Tout le reste est du bavardage et de la com' pure et simple. De toutes façons Radio France est partie pour vivre des années difficiles.




http://www.lepoint.fr/actualites-medias/radio-france-denis-jeambar-serait-le-favori-de-sarkozy/1253/0/321275
Publié le 27/02/2009 à 13:55 - Modifié le 27/02/2009 à 14:01 Le Point.fr

Radio France : Denis Jeambar serait le favori de Sarkozy
Par Emmanuel Berretta



Denis Jeambar © FACELLY/SIPA

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Le nom du journaliste Denis Jeambar, ancien patron de L'Express et bref patron d'Europe 1, revient le plus souvent parmi les successeurs potentiels de Jean-Paul Cluzel, dont le mandat à la tête de Radio France expire en mai. Dans l'avion qui le ramenait de Rome, Nicolas Sarkozy a confié à quelques journalistes qu'il souhaitait nommer un journaliste "apolitique" à la présidence de Radio France. Dans ce jeu de cour, Nicolas Sarkozy aime jouer aux devinettes en lâchant quelques indices. Il a éliminé d'emblée quelques noms, dont celui de Jean-Marie Colombani, souvent présenté comme guignant le poste. Jean-Paul Cluzel ne désespère pas de remonter le courant et présentera à Nicolas Sarkozy, en temps et en heure, un bilan et un projet.

Le chef de l'État en a profité pour condamner les chroniques de Stéphane Guillon, humoriste de France Inter, dont les flèches ont atteint Dominique Strauss-Khan et Martine Aubry (attaquée sur son physique).

La présidence de Radio France est le premier des trois postes de l'audiovisuel public soumis à la nouvelle procédure de nomination issue de la loi audiovisuelle. Si Nicolas Sarkozy est à l'initiative, via le Conseil des ministres, sa proposition doit recevoir l'avis conforme du CSA, puis être présentée aux deux commissions compétentes du Parlement et ne pas être rejetée par une majorité aux 3/5es.

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6 COMMENTAIRE(S)
pessoat
Lisser l'information
mercredi 4 mars | 08:35
Certes il y a les caniches et les bouledogues, mais suivant l'expression méchante de Bourdieu, ce seront "les chiens de garde du pouvoir", payés pour lisser l'information.

Faisons un rêve
Une suggestion...
lundi 2 mars | 10:10
Je ne sais pas encore qui remplacera Cluzel à la Présidence de Radio France, mais ce queje souhaite de tout coeur, c'est le remplacement rapide dans "J'ai mes sources" le matin sur France Inter : - Colombe Schneck remplacée par... n'importe qui, de toutes façons ça ne peut pas être pire. - Renaud Revel pourquoi pas remplacé par Emmanuel Berretta ? On y gagnerait en professionnalisme et en qualité des informations... Même si on y perd un peu en rigolade, à leurs dépends...

Papilo.
Oui pour Laurent Joffrin.
samedi 28 février | 22:13
Laurent Joffrin Président de Radio France ? Je dis bravo. J'apprécie beaucoup Laurent Joffrin. Je lui trouve des qualités que j' aime : l'intelligence, la pondération, l'ouverture d'esprit, l'objectivité et le courage car il ose reconnaître des torts à la Gauche et admet parfois que certaines actions de Doite sont intéressantes et utiles pour notre Pays. S'il est nommé à ce poste de très grandes responsabilités, je lui souhaite bonne chance...

Michel 800
Ils devaient s'y attendre ?
samedi 28 février | 14:26
Radio France et surtout France Inter paiera "cash" son persiflage contre la droite... et bingo ! On ne s'attaque pas aux physiques des invités... ils le savent pourtant... Guillon ou pas ! Hélène Jouan devrait commencer à chercher un nouveau job : Europe 1, ou LCP ? Le directeur de l'antenne dont j'ai oublié le nom, alors lui direct au pôle Emploi ! Pour le PDG, je ne sais pas. En vérité, je n'en sais rien ! Voilà pour ne pas pourrir votre W.E..

walkmindz
Ne rions plus
vendredi 27 février | 15:51
On ne peut plus rire de tout avec tout le monde, merci de la fermer. Les lois permettent-elles de légiférer sur la fonction cathartique de l'humour ? La morale, les moeurs et l'argent sont-ils devenus le triumvirat de base du rire moderne ? Certains encéphales dépourvus de zygomatiques affirment que oui, car pour eux ce qui est drôle est la matérialisation de la bêtise crasse, d'autres prouvent cette affirmation dans votre salle de spectacle la plus proche. Nous pourrions pleurer tous ensemble avec plus ou moins d'opportunisme la disparition ? le temps d'un éventuel biopic pour César ? de la mémoire de l'humour à la Desproges, à l'heure où il faut avoir sa carte dans un parti ou en créer un. Mais il faudrait encore plus larmoyer sur les restes de Coluche qui a malencontreusement engendré des professionnels de l'engagement, plus proches du politicien que du marionnettiste du quotidien. Aux jeux des tests de paternité et des portraits robots, on justifie toute notre époque uniquement par le passé proche et moins par l'histoire générale. À croire que la peoplelisation est une visée subjectivement déculpabilisante, qui pourrait avoir sa chaire d'Histoire dans le futur.

Antoine
Mettez-vous d'accord
vendredi 27 février | 15:06
Je sais que vous n'êtes pas les meilleurs amis du monde, mais mettez-vous d'accord ! Renaud Revel annonce Laurent Joffrin, Emmanuel Hoog ou Jean Marie Colombani...




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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 10:44

(dépêches)




http://www.lexpress.fr/actualite/indiscret/radio-france-bilan-positif-et-changements-a-l-horizon_735430.html
Radio France: bilan positif et changements à l'horizon
Par LEXPRESS.fr, publié le 24/01/2009 18:00

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Fort de ses bons résultats d'audience (France Inter, France Culture et France Bleu sont à la hausse), le PDG de Radio France, Jean-Paul Cluzel, dont le mandat expire en mars et qui devrait en toute logique être reconduit dans ses fonctions, compte tenu d'un bon bilan, veut engager une réforme du Mouv' et repenser la place de France Info sur Internet. Info est la seule station du groupe à connaître une légère baisse lors du dernier sondage Médiamétrie.

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http://www.lexpress.fr/actualite/politique/la-face-cachee-de-la-loi-audiovisuelle_729596.html
L'actualité vue par les blogueurs
La face cachée de la loi audiovisuelle
Par Samuel Authueil , publié le 05/01/2009 15:45 - mis à jour le 07/01/2009 15:03

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Page : 1 sur 2 » La loi audiviosuelle chère à Nicolas Sarkozy a connu bien des vicissitudes à l'Assemblée: son parcours au Sénat, qui commence ce mercredi, ne sera pas non plus une promenade de santé. D'autant que, derrière les mesures les plus spectaculaires, se cachent des mesures qui vont, elles aussi, changer la donne.

La loi audiovisuelle, examinée par les députés, a fait l'objet de beaucoup de commentaires, quasiment tous autour de quelques mesures emblématiques: la nomination du président de France Télévision, la suppression de la publicité, d'abord progressive puis totale. Il y a pourtant d'autres mesures dans ce texte, tout aussi importantes et dont on ne parle pas assez, à tort.

Le pouvoir du président de France Télévisions renforcé

Contrairement à ce que l'on pouvait penser, le texte ne débute pas par la publicité, mais par la réorganisation générale de France Télévisions. L'article 1 prévoit la fusion des 49 entités juridiques du groupe en une seule. C'est une décision majeure, qui a des conséquences énormes sur le fonctionnement de France Télévisions, en bien ou en mal, suivant ce que les dirigeants feront de l'outil.

Dans le cadre actuel, Patrick de Carolis est le président d'une holding, France Télévisions, chapeautant 49 sociétés dotées de la personnalité juridique, et de leurs propres instances décisionnaires. Chacune a son directeur général, ses propres services de gestion et sa propre "personnalité" décrite dans son cahier des charges. Le président de France Télévisions est plus un coordinateur qu'un dirigeant.

La fusion en une société unique va considérablement renforcer les pouvoirs du président et permettre de dégraisser sérieusement les échelons hiérarchiques juste en dessous. On peut espérer que France Télévisions ressemblera moins à une armée mexicaine. Les cahiers des charges sont également fusionnés, ce qui signifie la fin de la "personnalité" de chaque chaîne. Conséquence directe de tout cela, France Télévisions aura une direction transversale par unité de programme, et c'est au sein de ces directions que la différence par chaîne pourra éventuellement se faire. Cela pourra donner une force de frappe bien plus importante pour la production, avec une mutualisation des budgets. La mise en place risque d'être délicate...

L'audiovisuel extérieur, "vitrine de la France", restructuré

On poursuit sur une autre réorganisation, avec l'article 2 qui refond la structure juridique de l'audiovisuel extérieur de la France, avec un regroupement de France 24, RFI et des parts de la France dans TV5 au sein d'une même entité juridique, comme pour France Télévisions, avec un président unique. Ce n'est qu'un épisode de plus d'un feuilleton assez lamentable, qui pourrait s'intituler "les pieds nickelés font de l'audiovisuel", selon le bon mot d'un député socialiste.

Toute l'histoire avait très mal commencé, avec la création de France 24, par la volonté du prince (à l'époque Jacques Chirac). Dès le départ, France 24 est un monstre technocratique, plus créé pour assurer le prestige de la France et de ses dirigeants que pour faire de l'audiovisuel de qualité.

Le précédent épisode du feuilleton a été assez pitoyable, la France ayant dû reculer devant ses partenaires au sein de TV5, dont elle voulait faire une simple filiale de la nouvelle holding. Bref, une tentative d'annexion pure et simple. Nos "partenaires" ne se sont pas laissés faire et nous avons dû reculer. Dans le projet initial, TV5 devait intégrer complètement la nouvelle entité, permettant ainsi un regroupement complet de tous les outils, ce qui donnait un vrai sens à la réforme. TV5 gardant son autonomie, le projet perd un peu, voire beaucoup, de son sens.

La préparation de cette opération a été menée avec tellement de sérieux que l'on s'est aperçu après coup que le nom choisi, "France Monde", était déjà déposé, et que son propriétaire en demandait plusieurs millions... On s'est alors rabattu sur le peu glamour "Audiovisuel extérieur de la France", en attendant de trouver autre chose.

L'audiovisuel extérieur, c'est censé être la vitrine de la France, et c'est finalement assez fidèle: un vaste bazar affichant sans complexe des rêves de grandeurs sans les moyens, le tout avec arrogance et suffisance.

Publicité déguisée

La réforme majeure est la suppression de la publicité sur France Télévisions. En fait, le projet de loi organise la suppression des spots de publicité, pour le reste, on ouvre plutôt les vannes.

L'article 15 de la loi maintient, en les encadrant un peu, les règles du parrainage des émissions. Un marchand d'électroménager qui vous présente la météo, c'est du parrainage. En fait, de la publicité déguisée! Elle est juste interdite pour l'information et les émissions politiques, pour éviter "le risque d'influence d'un annonceur sur le contenu". En revanche, pour le reste, on peut y aller, on se moque complètement du risque d'influence de l'annonceur! Un décret sorti discrètement au moment des fêtes complète le dispositif sur le parrainage en l'ouvrant partiellement aux entreprises du médicaments et lève complètement les restrictions pour les émissions de télé-achat qui pourront citer toutes les marques qu'elles veulent.

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Samuel Authueil tient un blog politique et institutionnel: http://www.authueil.org/

 
En supplément
Article - Radio France: bilan positif et changements à l'horizon
Article - France Televisions: Patrice Duhamel en ligne de mire
Article - La face cachée de la loi audiovisuelle
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iconoclaste - 08/01/2009 23:50:43

La publicité étant plutôt rare la visibilité des annonceurs sera supérieure donc la pression sera moins forte comme cela est prévu. Le manque d'argent est la réalité de tout entreprise. Je ne vois pas de différence fondamentale des lignes éditoriales entre France2 et France3 au niveau de l'information. Un regroupement des moyens est donc logique.

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khawla - 07/01/2009 16:37:23

notre république et presque finis , justise , logement pouvoir d'achat , hopitaux eduction , en ai mal , sauvée nos instititution , conus par leur eficacité , et competanse autre fois filon et la garde , crise , economique , ou ralentisement international cause de guerre , caise vide ou cicilia sarkozy les avidée , et sarko aréte tout , entout cas ele a une niche fiscal , reforme audiauvisiol ou baise de budjet pour detroué un trous , et interdire l'information , les juge sauf la justise qui apatrtien a dieu de triée , c'est ce que a va voir , des mort dans les prison , mort dans les ecol , mort dans les entreprise , mort dans hopital , notre société et agrésive ; notre gouvernement et dangereux pour la société connus civilisée , posée , etr educatives , en s'enfous du reste du monde , vive notre france bleue, et claire

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patrick44 - 07/01/2009 14:55:40

Merci, pour cette exégèse du projet gouvernemental relatif à la réforme du paysage télévisuel. La suppression de la publicité n'est que le cache sexe d'une entreprise beaucoup plus vaste qui aura des répercussions sur toute la chaine "image-infos". Regretter que cette loi puisse être "votée en catimini" c'est reconnaitre que l'attention du public n'a pas été suffisamment attirée sur des points qui, demain, se révèleront essentiels pour la démocratie. Or il est peudouteux que cette dernière ne puisse être valablement gérée par ordonnances.

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Michel - 07/01/2009 13:59:03

Je suis surpris de la qualité de cet article, enfin de l'actualité non commerciale, non politique et non catastrophique, juste de l'information comme j'aime.

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hippo70 - 07/01/2009 13:22:46

Il paraît que les sénateurs vont proposer l'augmentation de la redevance pour compenser la suppression de la publicité demandée par qui ? Sûrement pas par des gens comme moi qui ont de plus en plus de difficultés à boucler les fins de mois. Réformes à tout va et qui ne concernent en rien le Français lambda. Je leur promets un réveil brutal avant mai.

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tikaol - 07/01/2009 12:51:25

Je vous remercie pour cet article qui nous permet d'élargir notre vision sur la réforme de l'audiovisuel, car jusqu'à aujourd'hui, difficile d'entendre parler d'autre chose que de la suppression de la pub! Entre les politiques qui pensent - peut etre- que nous sommes incapables de comprendre, et certains médias qui ne font plus que de l'info conso, ça fait du bien de lire un article qui nous éclaire!!!

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http://www.lepoint.fr/actualites-medias/exclusif-selon-le-projet-de-loi-audiovisuelle-patrick-de-carolis/1253/0/275211
Publié le 18/09/2008 à 16:28 - Modifié le 19/09/2008 à 13:19 Le Point.fr

EXCLUSIF : Selon le projet de loi audiovisuelle, Patrick de Carolis est éliminé !
Par Emmanuel Berretta



Nicolas Sarkozy et Patrick de Carolis © BELZIT JEAN-PIERRE / SIPA

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Une bombe a été lâchée en coulisse ! Le Point s'est procuré la mouture définitive du projet de loi audiovisuelle (en date du 12 septembre), avant examen par le CSA et le Conseil d'État pour avis. Les articles 5 et 6 du projet éliminent tout simplement Patrick de Carolis de la présidence de France Télévisions. Le tour de passe-passe est habile : il est écrit que "les présidents des sociétés France Télévisions, Radio France et de la société en charge de l'audiovisuel extérieur de la France sont nommés par décret pour cinq ans parmi les représentants de l'État (...)". Or, ni Patrick de Carolis, ancien journaliste, ni Jean-Paul Cluzel, patron de Radio France, n'entrent dans cette catégorie. Ce sont des "personnalités qualifiées" désignées par le CSA. La nuance est subtile, mais très nette pour les juristes qui ont rédigé la loi. L'article 6 se contente d'abroger l'article 47-3 qui donnait jusqu'ici le pouvoir de nomination au CSA.

Si le Parlement ne modifie pas l'article 5 du projet de loi, cela signifie que, dès l'entrée en vigueur de la loi, les nouveaux organes de direction doivent être désignés selon la nouvelle loi. Dès lors, Carolis n'est plus habilité à diriger France Télévisions. "Faux !", s'insurge un conseiller au ministère de la Culture, interrogé par Le Point . "Je reconnais que le maintien de Carolis et Cluzel n'est pas explicite dans le projet, mais il résulte, en creux, des dispositions de l'article 22."

À France Télévisions, on doute beaucoup de cette interprétation... D'autant que la précédente version du texte (celle du 3 septembre) était nettement plus claire. Le gouvernement prévoyait expressément de prolonger les mandats de Carolis (jusqu'en 2010) et Cluzel (jusqu'en juin 2009). Sa rédaction ne laissait aucun doute : "Les présidents des sociétés nationales de programmes (...), dont le mandat est en cours à l'entrée en vigueur de la présente loi, exercent les fonctions de président-directeur général de ces sociétés, et ce, jusqu'au terme de leur mandat." Cette version, simple et compréhensible, a disparu. "Rassurez-vous, Carolis restera. Simplement, on s'est rangé à des arguments juridiques du secrétariat général de la présidence", explique-t-on au ministère.

Afin que chacun se forge son opinion en toute connaissance de cause, voici la combinaison des deux articles 5 et 22.

Article 5 : "Les présidents des sociétés France Télévisions, Radio France et de la société en charge de l'audiovisuel extérieur de la France sont nommés par décret pour cinq ans parmi les représentants de l'État, après avis conforme du Conseil supérieur de l'audiovisuel et après avis public des commissions permanentes en charge des affaires culturelles de chaque assemblée parlementaire. Il ne peut être procédé à une nomination lorsque l'addition des votes négatifs dans chaque commission représente au moins trois cinquièmes des suffrages exprimés au sein des deux commissions."

Article 22 : "Pour l'adaptation du conseil d'administration des sociétés mentionnées à l'article 44 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication aux règles de la présente loi, le Conseil supérieur de l'audiovisuel complète dans le mois suivant sa promulgation le collège des personnalités qu'il lui revient de nommer."

NDLR : L'article 44 fait référence aux sociétés France Télévisions et Radio France.


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55 COMMENTAIRE(S)
Pour la neutralité
Désigner les journalistes par le parlement
vendredi 19 septembre | 22:46
[...] Moi je souhaite que les journalistes soient désignés par des commissions du parlement pour refléter la diversité politique de l'assemblée. Ça se fait comme cela dans certains pays étrangers. Comme cela, il y aura des journalistes de droite et de gauche. Et peut être un semblant d'information objective.

gaetanfo
Vu de l'étranger
vendredi 19 septembre | 14:57
Monique estime que l'indépendance n'existe pas. En effet. TV5 a présenté ici (Montréal) quelques émissions politiques, ainsi, évidemment, que les interviews diffusées dans le journal de France 2. Ce qui frappe, c'est le manque de pugnacité des présentateurs - que l'invité soit de gauche ou de droite. J'ai souvenir d'une rencontre entre Sarkozy, candidat à la présidentielle, et des citoyens originaires des banlieues. On leur coupait constamment la parole pour la donner au candidat - qui ne cessait d'aligner d'interminables «anecdotes», sans que jamais on ne l'interrompe. La présentatrice était un cadre de la télévision publique. Je reconnais qu'ultérieurement elle a fait plus équilibré.

Citoyen libre
Un marché de dupes
vendredi 19 septembre | 14:11
Les grandes manoeuvres de 2012 ont déjà commencé. La droite finalise sa machine à gagner et occupe les points stratégiques, pendant que la gauche fignole sa machine à perdre, avec ses représentants people qui viennent faire marrer le bon peuple sur les plateaux de télé. Et puis quand on voit les privilèges financiers scandaleux des députés, notamment des députés européens, on comprend que le plus important est d'accéder, de participer à cette magnifique gabegie nationale, et surtout ensuite d'y rester. Alors la droite, la gauche, franchement, qu'importe.

SIL54
Mais que veut-on ?
vendredi 19 septembre | 13:58
Le service public plus culturel moin gnan-gnan avec des émissions moins dirigées vers des amis du présentateur. Culturel certes, mais les chroniqueurs tuent le culturel, ce ne sont pas des gens impliqués, ce ne sont que des présentateurs d'origine journalistique qui se prennent pour des culturels. Ils ne présentent que des produits faits par d'autres, comme dans les supermarchés pour les promos. Ce n'est pas le fruit de leur travail et il s'en f... royalement, le but c'est de faire de l'audience, et de prendre des parts de marché et de se faire payer plus. Les Courbet, Drucker, les Thomas, tous ces gens ne font pas ce que l'on croit, ils ne font que présenter. En fait ils sont payés des fortunes pour présenter et produire, car ils produisent avec des subventions que nous payons par la redevance.

Pas dupe
@ Caignaert
vendredi 19 septembre | 11:11
Pourquoi les artistes ne sont pas contents de la suppression de la pub, parce qu'ils jouent souvent dedans avec émoluments très élevés à la clé. Et non pour défendre la tv, qu'ils ne regardent pas souvent...

caignaert
Carnot
vendredi 19 septembre | 10:48
[...] je me permets de signaler à Carnot que le projet est soumis pour avis au Conseil d'Etat qui va signaler ce qui ne correspondrait éventuellement pas à la démocratie, ensuite il y aura les députés, les sénateurs et bien sûr et ce sera le cas, le Conseil constitutionnel, il n'est pas interdit de cultiver la sagesse... Je voudrais dire qu'Internet existe... nous avons la possibilité de suivre en direct les débats à l'assemblée nationale . Nous pouvons comparer ces débats avec ce qui en est dit et écrit ensuite , le débat en commission de l'affaire Tapie a été réduit ici et là à "j'ai 65 ans", un peu réducteur alors quand je vois des artistes protester contre la suppression de la publicité je suis bien obligé de penser qu'ils accordent aux téléspectateurs bien peu d'intérêt.

Max
@ Monique
vendredi 19 septembre | 10:28
Tout à fait d'accord avec vous. Les émissions politiques avec Yves Calvi sont toujours très intéressantes, car il ne pratique pas la langue de bois. Et n'hésite pas à contredire intelligemment ses interlocuteurs. J'espère qu'il prendra du galon.

Max
@ Renata
vendredi 19 septembre | 10:03
Oui, on est en démocratie, et on a même droit de n'être pas d'accord avec vous. Et même de considérer que France 2 n'appartient pas à P. de Carolis... mais à l'Etat. Et c'est à eux de décider avec des professionnels l'orientation de la nouvelle tv publique.

Monique
@Pierre 60, l'indépendance ?
vendredi 19 septembre | 09:31
Elle n'existe pas [...] ils le font savoir (lors d'un interview), par des remarques, réflexions, moues vis à vis de leurs invités selon que ceux-ci sont de droite ou de gauche ! J'ai cessé de regarder, par exemple, le soir3 de 19 h 30 tant il était visible que la journaliste, lorsqu'elle interrogeait S. Royal par ex. buvait du petit lait sans l'interrompre une seule fois, mais lorsqu'elle posait ses questions à un personnage de droite, là nous avions droit aux coupures de la parole à tel point qu'on ne suivait pas les réponses de l'invité ! Je ne voudrais pas faire de pub à qui que ce soit puisque tout cela n'engage que moi mais le meilleur journaliste c'est Yves Calvi, je suis ses émissions régulièrement et pas une seule fois j'ai pu remarquer qu'il était ou de gauche ou de droite, laissant ainsi au téléspectateur son entière liberté de penser ! J'ai connu des journalistes qui faisaient rien que leur métier, comme Jacques Sallebert ou Joseph Pasteur (et bien d'autres) mais c'était un autre temps !

renata
Patrick de Carolis éliminé
vendredi 19 septembre | 08:42
Attention ! Journalistes de tous bords, armez-vous contre le pouvoir en place qui veut vous museler, vous interdire de dire ce que les citoyens ne doivent pas savoir : certes il y a eu de tout temps, des dérives, mais là ! trop, c'est trop ! quant aux Hauts Fonctionnaires, ils sont, par leurs statuts mêmes, aux ordres de l'Etat ! laissons les gens de métier faire leur métier. Sommes-nous encore en démocratie ?



http://www.lepoint.fr/actualites-medias/stephane-guillon-plombe-le-patron-de-radio-france/1253/0/322781
Publié le 05/03/2009 à 12:37 - Modifié le 05/03/2009 à 19:54 Le Point.fr

Stéphane Guillon plombe le patron de Radio France
Par Emmanuel Berretta



Stéphane Guillon (France Inter) © LARTIGE CHRISTOPH/SIPA

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Le palais de l'Élysée tousse, la Maison ronde s'enrhume. C'est en résumé la chronique radio du moment, depuis que, dans l'avion qui le ramenait de Rome, Nicolas Sarkozy a confié au journaliste Bruno Jeudy, du Figaro , son agacement vis-à-vis des chroniques de Stéphane Guillon sur France Inter. L'humoriste a eu le malheur de brocarder le comportement de Dominique Strauss-Kahn envers la gent féminine et a traité Martine Aubry de "buffle". Paradoxe : deux flèches sur des leaders de gauche ont fendu le coeur d'un président de droite...

L'affaire tombe au plus mal pour Jean-Paul Cluzel, patron de Radio France, qui espère être renouvelé dans ses fonctions en mai. En fait, Cluzel traîne, depuis des mois, France Inter, "radio d'opposition", comme un boulet : non seulement Guillon irrite le Château, mais la journaliste politique Françoise Degois (qui suit la gauche), auteure d'un livre d'entretiens avec Ségolène Royal, est devenue la cible de... Martine Aubry ! Un front trop large pour Cluzel, dont les bons résultats ne semblent pas pouvoir changer le sort. Le président de Radio France a rendez-vous avec Christine Albanel demain. "Un rendez-vous qu'il a sollicité il y a une bonne quinzaine de jours, précise-t-on dans l'entourage d'Albanel. La ministre écoutera ce qu'il a à dire."

La photo de la discorde

En outre, Sarkozy n'a guère apprécié la photo du président de Radio France (déguisé en catcheur masqué) parue dans un calendrier pour Act Up. Mercredi 4 mars, en plein conseil des ministres, le chef de l'État a, de nouveau, éructé contre le président de Radio France. Tout le monde était dans ses petits souliers... Le pire, c'est que Cluzel a été piégé. Il pensait faire une photo pour AIDS et s'aperçoit, le jour de la parution, que le calendrier finance Act Up, une association dont il désapprouve les méthodes. Pour dissiper cet orage, Cluzel a sollicité un rendez-vous à Nicolas Sarkozy il y a plusieurs semaines. Il attend toujours une date...

Nicolas Sarkozy a, semble-t-il, déjà un successeur en tête : "un journaliste apolitique". Ni Joffrin, ni Colombani, ni Arlette Chabot... On parle de Bruno Patino, l'un des protégés d'Alain Minc, recruté il y a peu par Cluzel pour diriger France Culture. Naturellement, cette nomination serait vécue comme une trahison... "Je peux vous assurer que Bruno Patino n'a fait aucune démarche en ce sens, affirme l'un de ses proches. Il est d'une fidélité indéfectible à Jean-Paul Cluzel." En "bouffon du roi" prospère (9.000 euros chaque semaine dans Salut les Terriens , sur Canal+), Guillon, lui, est ravi : sa chronique, mise en ligne sur le site de France Inter, enregistre depuis le début de la polémique des scores en croissance exponentielle. Celle consacrée à DSK a été visionnée plus de 453.000 fois, et celle sur Martine Aubry plus de 115.000 fois... La Maison ronde n'a pas fini de tousser.

http://www.lepoint.fr/actualites-medias/radio-france-guillon-plombe-cluzel/1253/0/322910
Publié le 05/03/2009 N°1903 Le Point

Focus - Radio France : Guillon plombe Cluzel
Emmanuel Berretta

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Le palais de l'Elysée tousse, la maison ronde s'enrhume. C'est en résumé la chronique radio du moment, depuis que, dans l'avion qui le ramenait de Rome, Nicolas Sarkozy a confié au journaliste Bruno Jeudy, du Figaro, son agacement vis-à-vis des chroniques de Stéphane Guillon (en médaillon) sur France Inter. L'humoriste a eu le malheur de brocarder le comportement de Dominique Strauss-Kahn vis-à-vis de la gent féminine et a traité Martine Aubry de « buffle ». Paradoxe : deux flèches sur des leaders de gauche ont fendu le coeur d'un président de droite... L'affaire tombe au plus mal pour Jean-Paul Cluzel, le patron de Radio France, qui espère être renouvelé dans ses fonctions en mai. En fait, Cluzel traîne, depuis des mois, France Inter, la « radio d'opposition », comme un boulet : non seulement Guillon irrite le Château, mais la journaliste politique Françoise Degois (qui suit la gauche), auteur d'un livre d'entretien avec Ségolène Royal, est devenue la cible de... Martine Aubry ! Un front trop large pour Cluzel dont les bons résultats ne semblent pas pouvoir changer le sort. En outre, Sarkozy n'a guère apprécié la photo du président de Radio France (déguisé en catcheur masqué) paru dans un calendrier pour Act Up. Cluzel a été piégé. Il pensait faire une photo pour AIDS et s'aperçoit, le jour de la parution, que le calendrier finance Act Up, une association dont il désapprouve les méthodes !... Sarkozy a déjà un successeur en tête : « Un journaliste apolitique. » Ni Joffrin, ni Colombani, ni Arlette Chabot...



http://www.lexpress.fr/actualite/media-people/media/france-televisions-patrice-duhamel-en-ligne-de-mire_744641.html
France Televisions: Patrice Duhamel en ligne de mire
Par Renaud Revel, publié le 04/03/2009 16:57 - mis à jour le 04/03/2009 17:58

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Tout-puissant patron des programmes de France Télévisions, Patrice Duhamel subit les attaques de Nicolas Sarkozy. Pourra-t-il résister longtemps?

Peut-on tenir longtemps face aux assauts répétés d'un président de la République? Est-il possible de résister indéfiniment aux oukases de Nicolas Sarkozy? C'est la question que doit se poser le patron des programmes de France Télévisions, Patrice Duhamel, que le locataire de l'Elysée a pris en grippe. Et le mot est faible. Voilà des mois, en effet, que le bras droit de Patrick de Carolis encaisse les coups, essuie les remontrances du chef de l'Etat, dont les interventions ont pris, depuis quelque temps, un tour particulièrement musclé.


AFP/POOL REMY DE LA MAUVINIERE

Les relations entre le président et Patrice Duhamel (à gauche) n'ont cessé de se dégrader. Ici à l'Elysée; le 19 février 2008.

Tout a démarré le 17 juin 2008, à l'Elysée, lors d'une banale remise de Légion d'honneur, en l'occurrence au photographe Yann Arthus-Bertrand, à laquelle était conviée une poignée de personnalités du monde de l'audiovisuel. Son discours à peine terminé, Nicolas Sarkozy harponne Patrice Duhamel, à qui il administre une volée de bois vert devant une assistance médusée. Tout y passe: l'incurie des chaînes publiques, l'embauche de l'animateur Julien Courbet (l'une des bêtes noires cathodiques du chef de l'Etat), l'absence de clause d'audience dans les contrats d'animateurs... Remonté comme une pendule, Nicolas Sarkozy va même, ce jour-là, jusqu'à reprocher à Duhamel de ne pas avoir diffusé, sur France 2, un match de l'équipe de France de football, dont la chaîne publique n'avait pourtant pas les droits...

"Homme à abattre"

Depuis cet épisode, le climat s'est dégradé et les incidents n'ont cessé de se multiplier. Au point que ce journaliste, dont beaucoup découvrent et saluent la témérité au fil des semaines, à France Télévisions, semble avoir remplacé Patrick de Carolis dans le rôle de l'"homme à abattre". Si, à l'Elysée, on loue la manière avec laquelle l'ancien producteur des Racines et des ailes a pris à bras-le-corps la réforme audiovisuelle du chef de l'Etat, on brocarde, en revanche, le "mauvais esprit" d'un Duhamel qui ne jouerait pas le jeu.

Du coup, pas un mois sans que cela ne tangue. Un jour, c'est la carrière de Patrick Sabatier qui fait débat et mobilise Nicolas Sarkozy. Un autre, c'est le projet d'émission d'un autre de ses protégés, produc-teur de son métier, qui incite le président de la République à pourchasser Duhamel au téléphone, jusqu'à Vienne où il est alors en week-end... Et, quand il ne parvient pas à ses fins, le chef de l'Etat confie à l'un de ses collaborateurs la tâche de réfléchir à l'avenir des émissions littéraires sur France Télévisions, court-circuitant par là même l'homme fort des programmes.

Ce bras de fer peut-il tourner à l'avantage de Nicolas Sarkozy? Décidés à écarter Patrice Duhamel de la position qu'il occupe, l'Elysée et le ministère de la Culture ont dépêché, il y a peu, des émissaires, afin de proposer au journaliste un poste au CSA, en lui faisant même miroiter l'éventuelle présidence de l'institution: flairant le piège, l'intéressé a poliment repoussé cette promotion en forme de porte de sortie...

Mais là ne devrait pas s'arrêter l'offensive. Dans les difficiles négociations sociales et budgétaires qui s'annoncent entre l'Etat et France Télévisions, Patrice Duhamel pourrait devenir un enjeu. Patrick de Carolis sera-t-il contraint d'écarter son plus fidèle compagnon de route, au nom des intérêts de l'entreprise qu'il pilote? Sur la sellette, en juin 1996, alors qu'il était PDG de France Télévisions, Jean-Pierre Elkabbach avait cru opportun de se séparer de sa garde rapprochée, pensant ainsi sauver sa tête: ce geste, peu reluisant, ne l'avait pas empêché de démissionner quelques jours plus tard, après que Jacques Chirac et Alain Juppé l'eurent lâché.

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En supplément
Article - Radio France: bilan positif et changements à l'horizon
Article - France Televisions: Patrice Duhamel en ligne de mire
Article - La face cachée de la loi audiovisuelle
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un pôv con de français - 06/03/2009 22:36:59

On dirait un gamin qui fait de la provoc pour voir jusqu'où il peut aller, avant que la Mère( patrie ) ,éxédée, ne finisse par lui retourner une calotte!!! Prudence Monsieur le président,la gifle pourrait se révéler fort brutale!

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jagui - 06/03/2009 10:39:04

Il est partout, il veut tout contrôler (justice, médias, finances, logement, entreprises etc...), transformer les français en boeufs décervelés! sa soif de pouvoir(s) n'a d'égale que sa boulimie de voyages aux frais du contribuable; il vocifère, sautille, distribue pèle-mèle les distinctions et les punitions, décide de tout, qui doit payer, ne pas payer, protège les forts et les copains, méprise les cochons de payants; si tu n'es pas d'accord, casse toi pauv.c...! Tenez bon M. DUHAMEL, tôt ou tard la facture lui sera présentée, et elle sera salée!!

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cloclo12 - 05/03/2009 16:14:31

A craindre que notre président ne se mêle de la programmation car vu son niveau au point de vue culture, on nous imposera Clavier, Bigard, Mireille Mathieu, Barbelivien, Gilbert Montagné etc........... Et la rediffusion en boucle des Bronzés et de Jaquouille et n'oublions pas la Carlita....... tellement elle est belle, tellement elle est chanteuse, tellement elle est ma femme.............

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Pierre95560 - 05/03/2009 10:51:45

Petit mot à Patrice, ancien camarade de terminale dans un lycée bien connu près d'une certaine gare St Lazare: Courbe le dos, peut-être, mais tiens bon ! celui que l'on a envoyé à l'Élysée commence à nous casser singulièrement les pieds, et je reste poli, il a son avis sur tout mais n'a de compétence en rien, et puis deux ans c'est finalement vite passé, et au train où cela va il se pourrait même que ce soit plus court.

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gerardclermont - 05/03/2009 09:42:05

Beaucoup ont la mémoire courte car, le patron de la TV publique c'est l'état à 100%. Rappelez vous que Mrs Robert Chapatte et Roger couderc ainsi que Drucker ont été viré de la Tv par le président, que Mme Danielle gilbert a été viré par M.Miterrand parce qu'elle était de chamalieres(ville de Giscard) etc... etc ... Alors, un employé de l'état se doit à certains devoir envers sa hiérarchie. C'est ainsi dans toutes les entreprises et à la TV c'est pareil à droite ou à gauche

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yvon louvain - 05/03/2009 08:33:32

C'est une pratique qui a toujours existé de la part du pouvoir, mais plus discrète, plus cachée aux yeux du grand public. Pour autant, ce n'est pas une raison pour que cela continue. Personnellement, pour éviter ce genre d'interventions, je ne vois qu'une solution: supprimer les chaines publiques. D'autant que celles-ci n'offrent aucune garantie de programmes de qualité. En tout cas pas pour l'instant. Et au moins les Français n'auraient plus à payer de redevance. Solution radicale, je le concède.

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Artémus - 05/03/2009 08:29:27

Le président n'a donc rien de mieux à faire ? La télévision n'est ni un caprice, ni un hobby, c'est un métier dont - à priori - Nicolas Sarkozy ignore tout, à moins qu'il n'ait fait une longue carrière secrète dans ce milieu, parce que le fait d'avoir une télé chez soi & de la regarder ne suffit pas à faire de vous un professionnel de ce média...Jusqu'à preuve du contraire, qu'il s'occupe du reste, cela fera déjà beaucoup.

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charlie - 04/03/2009 22:32:07

ENCOURAGER P DUHAMEL ..........pour le principe .........et qq soit l opinion, o combien parcellaire, que l on peut avoir sur la pertinence de son action ............................................ .les medias , que je critique tant, (cf le nombre de "moderationS"!!) se DOIVENT D ETRE INEDPENDANTS des manies d une puce sauteuse . .......................................................... . le gout , le style ,les scoop , la recherche de l audience sont a apprecier par le lecteur.... . un journal n avait il pas pris pour devise une phrase sur la liberte ......

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lamipe - 04/03/2009 21:26:49

c'est un vrai moulin à vent ,ce president,il brasse ,remue,tonitrue ,cause,bavarde,critique ...mais tout cela l'empêche de réflechir, on va tous dans le mur et ...il remue,ilcause,il cause pour rien,pour rien!!!

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gaivir - 04/03/2009 19:25:33

intox ou info??

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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 11:35

Le mandat du président de Radio France, Jean-Paul Cluzel, se termine le 12 mai 2009. Candidat à son renouvellement, avec un bilan très positif et une vision d’avenir très élaborée, il devra faire face à des impondérables politiques.


Au milieu du mois de janvier 2009, les employés de Radio France avaient la drôle de surprise de découvrir que leur patron venait de poser torse nu en tenue de catcheur pour un calendrier dont les bénéfices iront à l’association Act’Up. Précisément pour le mois de mars 2009.


Ses engagements personnels

Certes, Jean-Paul Cluzel, président de Radio France depuis le 12 mai 2004, est libre de ses initiatives et sa participation dans ce calendrier avait été anonyme (son visage étant caché) et surtout à titre personnel, pas en tant que l’un des principaux responsables de l’audiovisuel public français.

Oui mais le "secret" a été vite dévoilé, ce qui ne le gênait pas outre mesure puisqu’il a toujours assumé ses actes, mais cela pouvait mettre mal à l’aise ses collaborateurs à un moment crucial pour Radio France puisque son mandat se termine et qu’il en désirerait le renouvellement, cette fois-ci directement décidé par l’Élysée et le Conseil des ministres en raison de la réforme de l’audiovisuel public promulguée le 5 mars 2009. Une première pour son application.

Le 11 mars 2009, il a cependant reconnu que son implication dans ce calendrier était une « erreur d’appréciation », surtout parce qu’il n’avait pas besoin de cela pour assumer sa propre identité qu’il résume en trois mots : « gay, catholique et libéral ».

Jean-Paul Cluzel n’a en effet jamais caché son homosexualité et a toujours souhaité aider ceux qui luttaient contre l’homophobie et aussi ceux qui aidaient à prévenir le sida. Il a par ailleurs été très attentif à la diversité, jusqu’à instaurer une "fête de la diversité" le 20 janvier dernier au sein même de son entreprise. Sans doute une conviction très ancienne qu’il s’est forgée au cours de ses deux années d’études aux États-Unis.


Un grand commis de l’État

Jean-Paul Cluzel, 62 ans, fils de quincaillier, est entré major à l’ENA. Parmi ses camarades de la même promotion, il y a l’ancien Premier Ministre Alain Juppé et l’ancien Ministre de la Justice Dominique Perben mais aussi Jérôme Clément (président de Arte), Louis Gallois (président de EADS) et Jean-Cyril Spinetta (président d’Air France). Jean-Paul Cluzel est généralement considéré comme un chiraquien proche d’Alain Juppé (la première fille d’Alain Juppé est même sa filleule).

Il a travaillé auprès de Jean François-Poncet lorsque ce dernier était Ministre des Affaires Étrangères de Valéry Giscard d’Estaing, puis a dirigé le cabinet de Bernard Bosson, Ministre délégué aux Affaires Européennes lors de la première cohabitation. Par la suite, il a dirigé l’Opéra de Paris pendant trois ans avant d’assumer trois mandats de la présidence de Radio France Internationale (de décembre 1995 à mai 2004), ne finissant pas son dernier mandat car appelé à diriger Radio France par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) à la suite de la démission de son prédécesseur, Jean-Marie Cavada, car devenu candidat UDF aux élections européennes du 13 juin 2004.


Un bilan flatteur

Le bilan du mandat de Jean-Paul Cluzel à Radio France est plus que flatteur : il a réussi à donner à France Inter une audience en hausse en concurrence directe avec RTL en baisse sensible depuis quelques années. De 13 à 14 millions d’auditeurs écoutent chaque jour l’une des nombreuses stations de Radio France (notamment France Inter, France Info, France Culture, France Musique, le réseau des radios locales avec France Bleue et ses radios thématiques).

Mais son meilleur bilan est sans doute un meilleur climat social : le nombre de jours de grève est passé de 4 500 en 2004 à 150 en 2008. Un bilan étonnant quand on sait que par ailleurs, avec clarté et courage, il a voulu réformer cette entreprise gérée alors de manière très archaïque, où les syndicats faisaient la loi (jusqu’à inscrire dans des accords d’entreprise la non-suppression de poste dans tel ou tel service).

D’ailleurs, c’est même ce 17 mars 2009 que Radio France a annoncé une initiative qui va  dénoncer la convention collective de l’audiovisuel public, une convention qui allait de toute façon perdre de son intérêt technique avec la fusion des sociétés de France Télévisions dans sa holding.

Cette modernisation nécessaire de l’administration d’une société de droit privée qui est essentiellement financée de la redevance (donc par les contribuables) a été en partie réussie grâce à la nomination d’une direction efficace et à la politique d’une véritable direction des ressources humaines qui a défini sa propre vision indépendamment des corporatismes internes tout en maintenant une certaine souplesse dans les relations avec les syndicats. Un dosage bien délicat qui est une véritable performance et un succès pour Jean-Paul Cluzel.

Autre succès à mettre à l’actif de la mandature de Jean-Paul Cluzel, c’est la mise en place d’une véritable synergie tant entre tous les services qu’entre les différentes entités de Radio France, ce qui renforce l’efficacité et la motivation des ressources humaines et améliore la qualité du service public.


Une vision claire de l’avenir

Depuis plusieurs semaines, Jean-Paul Cluzel travaille d’ailleurs sur la société Radio France de la prochaine décennie et a déjà pointé deux enjeux cruciaux dans le développement de l’entreprise :

1. la radio numérique, qui va être nécessaire pour maintenir la concurrence avec les radios privées (RTL, Europe 1 etc.) même si le mode numérique se fera beaucoup plus douloureusement que pour la télévision (car il faudra remplacer tous les postes de radios et d’autoradios, ce qui va être coûteux pour l’auditeur qui ne verra pas beaucoup d’avantages par rapport à l’analogique) ;

2. et le développement des applications sur Internet (radio en direct etc.) avec des problèmes liés à la propriété intellectuelle pour les rediffusions.



Des attaques bien maigres face aux enjeux actuels

Alors, évidemment, quand on s’aperçoit de ce qui vient d’être dit et qu’on observe parallèlement la mousse médiatique qui entoure la première application de la réforme de l’audiovisuel public, on peut s’en étonner. La Ministre de la Culture Christine Albanel a même reconnu le 9 mars 2009 sur France Culture la nécessité d’avoir de bons arguments contre Jean-Paul Cluzel.

Car on reprocherait à Jean-Paul Cluzel deux ou trois choses assez futiles comparées aux réussites dont il est à l'origine, et en particulier :

1. Ce fameux calendrier dont il reconnaît aujourd’hui que c’était sans doute une erreur (cela montre au moins qu’il est un homme indépendant et courageux pour l’avoir fait mais qu’il sait aussi reconnaître ses erreurs).

2. Les chroniques impertinentes de Stéphane Guillon (en particulier sur Dominique Strauss-Kahn, sur Martine Aubry, et sur le voyage présidentiel au Mexique), un chroniqueur dont il s’est récemment démarqué, considérant la préservation de la vie privée des hommes politiques comme une valeur sacrée.

3. Et aussi quelques problèmes judiciaires avec deux audiences aux prud’hommes prévues les 11 mars et 27 avril 2009 pour des licenciements et une comparution le 25 mars 2009 devant une juge d’instruction du tribunal de grande instance de Paris pour une affaire très mineure de chahut entre animateurs d'une radio thématique.


Absence de contrat adapté à l’audiovisuel

L’un des enjeux de ces audiences, d’ailleurs, concerne le type de contrat que peuvent avoir des chroniqueurs ou animateurs maison. Ce sont en principe des CDD (contrats à durée déterminée) pour la saison (des "contrats de grille"), reconductibles en fonction de la reconduction de la grille pour l’année suivante.

Or, souvent, au bout de plusieurs années, en cas de non-reconduction (ou de départ à la retraite), ces personnes demandent (et obtiennent) la requalification de leurs CDD en CDI (contrat à durée indéterminée), ce qui, en principe, est normal dans un emploi classique mais moins évident pour des emplois dans l’audiovisuel.

Ce problème récurrent, qui touche autant l’audiovisuel public que privé, pourrait être résolu par la mise en place de contrats sur le même modèle que le "contrat de projet" mis en place par François Fillon dans sa loi de modernisation de l’économie du 4 août 2008 (loi 2008-776).



La nécessité d’un grand manager non politisé

La gestion d’une entreprise comme Radio France, qui compte 4 000 collaborateurs pour un budget de 600 millions d’euros, deux orchestres et un chœur, est loin d’être un job pour un journaliste. Michèle Cotta nommée par François Mitterrand en 1981 l’avait reconnu et Jean-Marie Cavada l’avait aussi compris (il n’a pas laissé un souvenir impérissable aux employés sinon la grève record des journalistes de 18 jours en début 2004, au contraire de Jean-Noël Jeanneney, futur ministre, très apprécié encore des salariés de Radio France). C’est d’abord le job d’un grand commis de l’État suffisamment sûr de lui pour savoir mener la barque selon sa propre vision.

Alors, il est sûr que les procès d’influence politique sont un peu absurdes.

D’une part, considérer Jean-Paul Cluzel comme se laissant influencer par les "gauchistes" est un peu drôle : il suffit de regarder les tracts des syndicats pour s’apercevoir que Jean-Paul Cluzel est la cible privilégiée de ces "gauchistes" qui dénoncent en permanence son "libéralisme" même si, étrangement, la CGT commence à se rendre compte que Jean-Paul Cluzel serait finalement un meilleur président de Radio France qu’un homme trop partisan qui pourrait lui succéder.


D’autre part, le considérer comme "de droite", ce qui, culturellement, est sans doute vrai, c’est oublier que les journalistes, les éditorialistes et les animateurs ont tous de forte personnalité et se laissent rarement dicter leur propre conduite (et Stéphane Guillon en premier lieu).


Qui pour 2009-2014 ?

Alors, qui va être nommé pour les cinq prochaines années ? Un gestionnaire ou un journaliste ? Un homme de radio ou un homme alibi ?

Parmi les noms qui circulent, il y a Bruno Patino (44 ans, IEP, ESSEC, actuel directeur de France Culture depuis le 16 septembre 2008 et ancien président du "Monde Interactif" et de "Télérama"), David Kessler (50 ans, normalien, énarque au Conseil d’État, son prédécesseur à France Culture et actuel directeur général délégué de Radio France pour la stratégie et les contenus), Jean-Marie Colombani (60 ans, IEP, ancien directeur du "Monde"), Laurent Joffrin (56 ans, IEP, directeur de "Libération" et ancien directeur du "Nouvel Observateur"), Denis Olivennes (48 ans, normalien, énarque de la Cour des Comptes, directeur du "Nouvel Observateur", ancien président de la FNAC et ancien collaborateur de Pierre Bérégovoy, il a fait partie des "Gracques" qui soutenaient une alliance entre François Bayrou et Ségolène Royal), Chrisophe Barbier (42 ans, normalien, directeur de "L’Express"), Denis Jeambar (61 ans, directeur des Éditions du Seuil, ancien président du groupe Express-Expansion, ancien directeur d’Europe 1 et du "Point"), Jean-Luc Hees (57 ans, ancien directeur de France Inter)…

…ou finalement Jean-Paul Cluzel devenu au fil des derniers jours le symbole de l’indépendance de la radio publique et dont le bilan aurait été reconnu à sa juste valeur ? 

On pourrait en effet supposer que les besoins de la continuité dans la modernisation de la gestion passeraient avant des considérations purement politiques. C’est en tout cas ce qu’il a tenté de plaider auprès de l’Élysée hier soir.


Après tout, parmi les camarades de promotion de Jean-Paul Cluzel à l’ENA se trouve aussi Christian Frémont, qui n’est autre que le directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy à la Présidence de la République… et le retour d’Alain Juppé sur le plan national pourrait aussi favoriser son maintien.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (18 mars 2009)


Pour aller plus loin :

Une erreur de Nicolas Sarkozy.

La photo qui dérange.

Rude journée pour Jean-Paul Cluzel (17 mars 2009).

Pour approfondir et préciser le sujet de cet article.

L’avenir de Radio France par ses auditeurs.

L'avenir de Radio France selon Jean-Paul Cluzel.





http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=53188

http://fr.news.yahoo.com/13/20090318/tot-radio-france-et-jean-paul-cluzel-nou-89f340e_2.html

http://www.lepost.fr/article/2009/03/20/1464204_radio-france-et-jean-paul-cluzel-nouveau-symbole-de-l-independance.html

http://rakotoarison.lesdemocrates.fr/article-18

http://www.centpapiers.com/radio-france-et-jean-paul-cluzel-nouveau-symbole-de-l%e2%80%99independance/5951/

http://www.kydiz.com/article/2195-Radio-France-et-Jean-Paul-Cluzel-nouveau-symbole-de-l-independance.htm











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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 08:26

(dépêche)



Jean-Luc Hees, candidat de l'Elysée pour Radio France

LE MONDE | 18.03.09 | 15h42  •  Mis à jour le 18.03.09 | 15h42

Après la valse des rumeurs, le vrai candidat de l'Elysée. Nicolas Sarkozy a proposé au journaliste Jean-Luc Hees, 57 ans, le poste de président de Radio France, qu'il a accepté. Cette information, révélée sur le site Le Point. fr, a été confirmée au Monde par l'Elysée.

Jean-Paul Cluzel, ancien élève de l'Ecole nationale d'administration (ENA), ne devrait donc pas être renouvelé pour un second mandat. Il a néanmoins été reçu, mardi 17 mars, "pour un oral de rattrapage", selon l'expression d'un conseiller de M. Sarkozy. "Le président a écouté son programme. Cela s'est passé courtoisement comme il se doit", tandis que "les choses ont été laissées en suspens" concernant son éventuel renouvellement.

"UN TYPE INCONTESTABLE"

A l'Elysée, on qualifie M. Hees de professionnel "au-dessus de tout soupçon". "Jean-Luc Hees a une bonne image", affirme un conseiller de Nicolas Sarkozy. "Sa nomination couperait court à toutes les critiques. C'est un type incontestable qui avait été viré", poursuit un second.

Ironie de l'histoire, M. Hees avait été évincé en 2004 par M. Cluzel, lors son arrivée à la présidence de Radio France pour "résultats défaillants". M. Hees est un fin connaisseur de Radio France, et surtout de France Inter, où il est entré en 1972. Longtemps correspondant aux Etats-Unis, il anima ensuite plusieurs émissions culturelles sur la radio publique avant d'être nommé directeur de France Inter entre 1997 et 2004. Actuellement, M. Hees anime une émission sur Radio Classique, propriété de Bernard Arnault, PDG de LVMH.

Pour être nommé, M. Hees devra passer plusieurs obstacles, comme le prévoit la nouvelle loi sur l'audiovisuel public. Il sera d'abord entendu par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), auquel il présentera un projet pour Radio France. Les Sages voteront ensuite à bulletin secret à la majorité simple sur sa candidature. Si le vote est négatif, M. Hees n'aura aucun recours et M. Sarkozy devra proposer un autre candidat. Si le CSA approuve la candidature de M. Hees, celui-ci sera ensuite auditionné par chacune des commissions compétentes de l'Assemblée nationale et du Sénat qui délibéreront et procéderont à un vote. Si aucune majorité qualifiée (trois cinquièmes) ne s'oppose à sa nomination, il sera alors nommé lors du conseil des ministres suivant. "Ce n'est pas décidé tant que CSA n'est pas saisi. Et il ne le sera pas tout de suite", explique-t-on à l'Elysée.

Depuis plusieurs semaines, le sort de M. Cluzel semblait scellé. M. Sarkozy a critiqué les chroniques matinales au vitriol de Stéphane Guillon sur France Inter. Il a aussi reproché, selon Le Canard Enchaîné, à M. Cluzel d'avoir posé torse nu et masqué pour un calendrier édité par Act Up. Dans un entretien au Figaro du 11 mars, M. Cluzel reconnaissait avoir "commis une erreur d'appréciation" pour le calendrier mais affirmait avoir "du mal à penser que Nicolas Sarkozy (...) puisse attacher de l'importance à cela".

Arnaud Leparmentier et Daniel Psenny
Article paru dans l'édition du 19.03.09





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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 23:58
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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 22:51

Rude journée que ce mardi 17 mars 2009 pour Jean-Paul Cluzel, président sortant de Radio France dont le mandat s'achève le 12 mai 2009.

En ouverture du comité centrale d'entreprise de Radio France, il a fait une annonce qui risque de faire entrer sa société dans une zone de turbulences sociales importantes (une « attaque frontale » dit le SNJ, syndicat des journalistes), à savoir pour début avril 2009, la dissolution inéluctable de l'Association des Employeurs de l'Audiovisuel Public (AESPA) en raison du départ des sociétés de France Télévisions (France 2, France 3 et RFO) qui vont fusionner avec la holding de France Télévisions (comme le stipule la réforme de l'audiovisuel public).

Concrètement, cela signifie que Radio France va donc mécaniquement dénoncer les deux conventions collectives qui régissent les rapports sociaux au sein de l'entreprise : « Il faudra définir un nouveau cadre conventionnel pour les collaborateurs de Radio France. » a déclaré Jean-Paul Cluzel aux représentants du personnel.

Une décision qui montre clarté et courage de la part de Jean-Paul Cluzel qui aurait pu éviter de prendre des décisions impopulaires à la fin de son mandat qu'il souhaite voir renouveler. C'était le sujet de sa visite ce soir à l'Elysée.


Sylvain Rakotoarison (17 mars 2009)



http://www.lepost.fr/article/2009/03/20/1464086_rude-journee-pour-jpc.html

http://rakotoarison.lesdemocrates.fr/article-7

http://www.centpapiers.com/rude-journee-pour-jpc/5932/

http://www.kydiz.com/article/2188-Rude-journee-pour-JPC.htm






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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 11:42

Le 14 mars 2009, un nouveau soldat français meurt d'un tir de roquette antichar (voir ici).

On disait à la télévision que c'était le 26e mort français depuis 2002. Beaucoup de sites reprennent cette information.

Ben non, en fait, c'est le 27e mort. Il y en avait 26 avant, voir le site officiel :

http://www.defense.gouv.fr/ema/operations_exterieures/afghanistan/in_memoriam/in_memoriam

Encore une fois, les journalistes sont dans l'à-peu-près : on leur dit un truc et ils ne vérifient pas...

Un exemple parmi d'autres pour dire que les infos ne sont jamais vraiment fiables...


SR (16 mars 2009)




http://www.lepost.fr/article/2009/04/24/1508366_les-journalistes-et-leur-exactitude.html

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14 mars 2009 6 14 /03 /mars /2009 09:46

(dépêche)




Stéphane Guillon, le clown censeur

Chronique
Par Raphaël Enthoven, publié le 13/03/2009 11:30 - mis à jour le 13/03/2009 11:39
 |  | Voter (34)| Commentaires (61)

On peut rire de tout, bien sûr. Mais il y a une différence entre rire de tout et se moquer de quelqu'un. Ceux qui l'oublient fabriquent de la censure en croyant célébrer la liberté. Quand l'humoriste Stéphane Guillon, sur France Inter, tout à l'unisson d'une opinion cannibale, s'éclate sur la "braguette rapide" de Dominique Strauss-Kahn, le "physique de petit pot à tabac" de Martine Aubry ou le "balai dans le cul" de Jean-Michel Aphatie, il parle non pas en homme libre, mais en censeur.

Le fait de brandir la "liberté d'expression" pour justifier les sketchs de Guillon n'a aucun sens; autant invoquer la liberté de mouvement pour se donner le droit de taper sur son voisin. On dit, à juste titre, que la liberté d'un individu s'arrête où commence celle de l'autre. Mais ce qui est vrai de la liberté d'entreprendre ne l'est pas moins de la liberté d'expression: de même qu'un libéralisme sans limite ressemble à la liberté du renard dans le poulailler, l'outrance de Guillon ressemble à la liberté du sniper à l'abri derrière sa meurtrière.

Dans L'Enracinement, la philosophe Simone Weil écrit: "La liberté d'expression totale, illimitée, pour toute opinion quelle qu'elle soit, sans aucune restriction ni réserve, est un besoin absolu pour l'intelligence." Elle ajoute un peu plus loin (et sans se contredire en rien) que "les publications destinées à influer sur ce qu'on nomme l'opinion ne doivent porter aucun préjudice illégitime à aucun être humain". En d'autres termes, il n'y a pas davantage de liberté sans loi qu'il n'y a de liberté d'expression sans respect. A force d'oublier ces distinctions essentielles, on en vient à confondre l'audace et la haine, l'insolence et les mauvaises manières, et c'est la loi de la jungle.

Pis, c'est le retour de la morale. Si, pour ne citer que lui, le directeur du FMI avait été mis en cause pour abus de pouvoir ou harcèlement sexuel, l'ironie serait légitime. Mais, en l'absence avérée de toute confusion des genres, de la part de DSK, entre la sphère publique et la sphère privée, la chronique de Guillon relève du jugement de valeur sur un adultère. L'Amérique avait le procureur Kenneth Starr, au temps de l'affaire Clinton-Lewinsky. La France a désormais Stéphane Guillon. Ce sont deux versions de la censure: l'une est officielle et inquisitoriale ; l'autre, plus sournoise, plus drôle, moins identifiable et donc plus dangereuse, porte le masque grimaçant d'un clown.





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