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29 mai 2007 2 29 /05 /mai /2007 12:32
(Dépêches)




Nicolas Sarkozy met ses pas dans ceux de Giscard et Mitterrand

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy invitera mardi soir les électeurs à lui donner une majorité présidentielle lors d'une "grande réunion républicaine" au Havre, dans le cadre de la campagne des élections législatives des 10 et 17 juin.

"C'est normal et cohérent que le président de la République souhaite avoir les moyens de mettre en oeuvre le projet qu'il a réussi à faire adopter pendant sa campagne électorale", a déclaré lundi, lors d'un point de presse, le nouveau secrétaire général délégué de l'UMP, Patrick Devedjian.

Le nouveau chef de l'Etat mettra ainsi ses pas dans ceux des présidents Valéry Giscard d'Estaing et François Mitterrand, qui étaient également intervenus dans des campagnes législatives.

Selon l'UMP, des membres du gouvernement devraient assister à cette réunion au Parc des expositions du Havre, où plusieurs milliers de personnes sont attendues.

Mais Nicolas Sarkozy devrait être le seul orateur avec le maire UMP de cette ville populaire de Seine-Maritime, Antoine Ruffenacht, ex-directeur de campagne du président Jacques Chirac en 2002, précise son entourage.

"Il va dire au pays qu'il a besoin d'une majorité pour appliquer son projet", dit-on de même source.

Une majorité qu'il semble en fait assuré d'obtenir dans la foulée de son élection à l'Elysée, face à une gauche qui peine à surmonter la défaite de sa rivale socialiste Ségolène Royal.

Selon Patrick Devedjian, ce devrait être sa seule participation à une réunion publique de la campagne législative.

Le président socialiste François Mitterrand avait pour sa part animé deux meetings, avant les législatives de 1986, qui s'étaient soldés par la victoire de la droite et deux ans de cohabitation avec un Premier ministre nommé Jacques Chirac.

Le 17 janvier 1986, il s'était efforcé de convaincre les Français de reconduire une "majorité de progrès" lors d'une réunion publique au Grand-Quevilly, en Seine-Maritime, dans le fief de son Premier ministre de l'époque, Laurent Fabius.

GISCARD ET "LE BON CHOIX"

Le 7 février suivant, François Mitterrand s'était posé en "garant de la cohésion sociale" et avait demandé aux électeurs, devant des milliers de personnes rassemblées à Lille, de défendre dans les urnes leurs "acquis sociaux".

Il s'était cependant défendu d'être un chef de parti et avait assuré qu'il était "le président de tous les Français".

Huit ans plus tôt, le 28 janvier 1978, le président UDF Valéry Giscard d'Estaing, à mi-parcours de son septennat, avait exhorté les Français à faire "le bon choix pour la France", lors d'un meeting à Verdun-sur-le-Doubs, en Saône-et-Loire.

Nicolas Sarkozy ne s'affichera pas comme l'homme d'un "clan" mais comme "l'homme d'un projet", assure Patrick Devedjian.

"Tous ceux qui ont soutenu ce projet sont bienvenus (...) au-delà de toute attache partisane", a-t-il ajouté. "C'est bien le sens de ce meeting."

"C'est un meeting républicain et non pas un meeting de l'UMP, même si l'UMP apporte sa contribution", a ajouté l'ancien ministre de l'Industrie. "L'UMP ne va pas mettre ses affiches, ses logos à cette occasion. L'UMP appartient à la majorité présidentielle, l'UMP veut la mise en oeuvre de ce projet mais elle n'est pas la seule."

Selon Patrick Devedjian, Nicolas Sarkozy n'émettra pas un "message partisan" mais défendra son projet, et "l'ouverture" voulue par le chef de l'Etat, notamment au gouvernement, prendra à cette occasion "toute sa dimension".

"Si on gagne les législatives, j'irai encore plus loin (dans l'ouverture)", confiait récemment à des journalistes le président de la République, peu après la nomination de son gouvernement, qui compte quatre membres venus de la gauche, dont le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner.

Avant le meeting du Havre, Nicolas Sarkozy effectuera un déplacement dans le département sur le thème de l'agriculture. Il rencontrera des exploitants agricoles à Saint-Pierre-Le-Viger et visitera un lycée agricole à Yvetot.

Lundi 28 mai 2007, 15h57




Sarkozy et Royal en meeting cette semaine pour les législatives

PARIS (AFP) - La semaine politique sera marquée mardi par deux meetings importants: celui du PS à Paris, avec Ségolène Royal et les "éléphants", et celui de Nicolas Sarkozy au Havre, en campagne lui aussi pour les législatives, initiative très inhabituelle pour un président de la République.

Le chef de l'Etat, qui devait rentrer dimanche après-midi d'un week-end en famille au fort de Brégançon (Var), participera mardi soir au Havre à "une grande réunion républicaine", dans le cadre de la campagne pour les élections législatives, rompant à nouveau avec le style de ses prédécesseurs.

La réunion se tiendra à 18H00 au parc des Expositions de la ville, dont le maire UMP, Antoine Rufenacht, avait été le directeur de campagne de Jacques Chirac en 2002 et s'est depuis rapproché de M. Sarkozy.

Sa rivale malheureuse pour la présidentielle, Ségolène Royal, fera elle sa véritable entrée dans la campagne des législatives des 10 et 17 juin prochains en participant le même soir à un grand meeting du PS, au Zénith de Paris.

Le rendez-vous est fixé à 19H00, et les "éléphants" du parti, dont certains ne ménagent pas leurs critiques contre Mme Royal et le Premier secrétaire du parti François Hollande, seront là, de Dominique Strauss-Kahn à Laurent Fabius.

Mme Royal, qui ne se représente pas à la députation (elle préside la région Poitou-Charentes et est opposée au cumul des mandats), rencontre des militants durant le week-end dans sa région, et multipliera les déplacements cette semaine dans le cadre des législatives, à Lyon, Marseille, outre Paris.

Dominique Strauss-Kahn participera lui aussi à plusieurs réunions à travers la France.

Ce sera le cas du président du Front National Jean-Marie Le Pen qui tiendra une réunion publique samedi dans le 15ème arrondissement de Paris, puis le lendemain à Villepreux (Yvelines), où il prononcera un discours à la fête nationale du Cercle des combattants.

Le centriste François Bayrou a pour sa part prévu des déplacements lundi à Angers, Ancenis et Tours et mardi en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.

Le Premier ministre François Fillon, qui pour les législatives affronte notamment Stéphane le Foll, le directeur de cabinet de François Hollande, dans la 4ème circonscription de la Sarthe, participera lui à une réunion publique mercredi à Loué, ville située dans la même circonscription.

Pour M. Fillon, le lundi de Pentecôte n'est pas un jour férié : il s'entretiendra durant la journée avec pas moins de sept de ses ministres, entretiens qui se poursuivront mardi.

Même choix pour le président Nicolas Sarkozy, qui recevra lundi le chef du gouvernement italien Romano Prodi, avant de se rendre jeudi à Madrid pour rencontrer celui du gouvernement espagnol, José Luis Zapatero.

M. Sarkozy évoquera à nouveau auprès de ses interlocuteurs sa proposition de traité européen simplifié destiné à sortir l'Europe de la crise.

M. Sarkozy, qui a rencontré cette semaine les dirigeants de plusieurs syndicats, poursuivra ses entretiens mardi en recevant le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault. Mercredi, il s'entretiendra avec la présidente du MEDEF, Laurence Parisot.

Le chef de l'Etat s'est engagé durant la campagne électorale sur plusieurs réformes sociales importantes, dont l'instauration d'un service minimum dans les transports et la détaxation des heures supplémentaires.

Par Michel Sailhan, le  lundi 28 mai 2007, 11h13





Devedjian : Sarkozy quittera le conseil général 92 après l'élection d'un président

PARIS (AFP) - Le président de la République Nicolas Sarkozy démissionnera de son mandat de conseiller général des Hauts-de-Seine après l'élection du prochain président de cette assemblée, a annoncé dimanche soir le secrétaire général délégué de l'UMP Patrick Devedjian.

"Lorsque le nouveau conseil général des Hauts-de-Seine aura pourvu à un nouveau président quel qu'il soit, le président de la République démissionnera sans doute de son mandat au conseil général", a déclaré M. Devedjian selon la transcription, fournie par France 3, de ses propos à l'émission France Europe Express.

Cette élection doit avoir lieu vendredi 1er juin à 10H00, selon des informations recueillies dimanche sur le site du conseil général.

Patrick Devedjian n'a pas précisé si le chef de l'Etat participerait au vote.

Nicolas Sarkozy, élu en 2004 conseiller général de Neuilly-Nord, avait alors succédé à Charles Pasqua en tant que président du conseil général. Il a démissionné de cette fonction le 15 mai, à la veille de son entrée à l'Elysée.

M. Devedjian, membre du groupe majoritaire UMP, est candidat à la présidence du conseil général.

Dimanche 27 mai 2007, 22h10





Pas d'amnistie pour les PV à la satisfaction des proches des victimes

PARIS (AFP) - Comme s'y était engagé le candidat Sarkozy, les infractions routières ne bénéficieront pas d'une amnistie présidentielle, à la satisfaction des proches des victimes tandis que les associations d'automobilistes sont résignées.

Il n'y aura "pas d'amnistie pour les infractions au Code de la route", "conformément à ce qu'avait déclaré Nicolas Sarkozy pendant la campagne électorale", a annoncé David Martinon, porte-parole de l'Elysée, dans un communiqué.

"Le président a toujours considéré qu'il n'était pas moralement juste de décider de ne pas appliquer la loi : la loi doit s'appliquer de la même façon pour tous", a fait valoir M. Martinon.

Dans le passé, l'amnistie présidentielle des infractions routières s'est réduite comme peau de chagrin au fil des élections. En 2002, seules les plus légères infractions de stationnement avaient bénéficié d'un pardon.

Cette annonce intervient également alors que la sécurité routière, après une nette amélioration depuis 2002, enregistre de mauvais résultats depuis décembre, culminant en janvier et avril, avec respectivement +13,9% et +8,1% de tués sur les routes par rapport aux mêmes mois de 2006.

A la veille du week-end de la Pentecôte, le porte-parole de l'Elysée a d'ailleurs tenu "à rappeler qu'en 2006, le week-end de la Pentecôte avait causé 845 accidents, 1.027 blessés et 41 morts sur les routes".

Les deux principales associations de victimes des accidents de la route, la Ligue contre la violence routière et l'Association victimes et citoyens (AVEC) se sont déclarées satisfaites.

"C'est la moindre des choses", a affirmé à l'AFP Geneviève Jurgensen, porte-parole de la Ligue, pour qui l'amnistie des PV est "une bizarrerie française, très coûteuse en vies humaines".

"Grâce à notre insistance, depuis presque un quart de siècle, à chaque élection présidentielle, l'ammnistie a été plus restrictive pour ce qui concerne les infractions au code de la route. Il semblerait qu'on va pouvoir tourner la page et parler de choses plus importantes", a-t-elle relevé.

"Ca va dans le bon sens", a déclaré à l'AFP Vincent Julé-Parade, vice-président de l'AVEC, saluant "le respect de la parole donnée".

M. Julé se félicite également que cette décision renforce l'idée qu'à l'avenir il n'y a plus d'amnistie en matière routière. "On n'aura peut-être plus cet effet dramatique qui fait que, six mois avant chaque présidentielle, on a une augmentation du nombre de tués comme on l'a constaté encore en 2007 malgré les prises de position des différents candidats", espère-t-il.

Du côté des associations d'automobilistes, la résignation prévaut devant une décision attendue.

"Comme beaucoup de nos adhérents sont déçus de ne pas être amnistiés, nous sommes déçus pour eux mais nous respectons totalement le fait que l'automobiliste est un citoyen comme les autres et qu'il n'y avait absolument aucune raison pour qu'à l'occasion d'une élection présidentielle, le citoyen automobiliste bénéficie d'une prime aux infractions", a déclaré à l'AFP Robert Palluat de Besset, au nom de la Fédération française des automobiles clubs.

"C'est une grande rupture par rapport à la tradition présidentielle mais c'est une rupture certainement logique par rapport à l'évolution" de la société, a jugé Laurent Hecquet, délégué général de 40 millions d'automobilistes.

Il a cependant "regretté qu'il n'y ait pas d'amnistie pour les petits dépassements de vitesse", soit, moins de 20km/h au-dessus de la vitesse limite, revendication récurrente de son association.

Par Catherine Jouault, le vendredi 25 mai 2007, 17h25




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25 mai 2007 5 25 /05 /mai /2007 11:07
À part la fausse note du yacht à l’île de Malte, Nicolas Sarkozy me paraît avoir fait un sans faute depuis son retour au travail le 10 mai 2007.

Son style est évidemment différent de celui de François Mitterrand et de Jacques Chirac dont l’âge n’est pas comparable. Mais pas si éloigné de celui de Valéry Giscard d’Estaing, la condescendance en moins.

Nicolas Sarkozy est un adepte du marketing médiatique, et à ce titre, s’il a buggé avec le yacht, il a très bien mis en avant sa volonté (affichée) de se mettre au travail très vite, sans réfléchir sur le protocole.

Ainsi, le jogging commun du Président Nicolas Sarkozy avec le Premier Ministre François Fillon au bois de Boulogne est véritablement une aubaine pour donner l’image d’une équipe qui est unie et qui fonce.

Certes, s’installer avant son investiture dans une résidence du Premier Ministre (le bureau de l’ancien Ministre Azouz Begag !), aller à l’Assemblée Nationale et même au Conseil national de l’UMP pourrait paraître cavalier, mais ne surprend pas sur la volonté de Sarkozy à vouloir tout diriger. Jusqu’à refuser l’existence d’une présidence de l’UMP.

La nomination du gouvernement, qui a pris beaucoup de temps, a été aussi une très bonne opération de communication : le refus probable de Hubert Védrine n’a pas caché la bonne volonté de ce dernier en se rendant à son bureau, et les nombreuses consultations auprès de parlementaires parfois de l’opposition, comme Jean-Marie Baylet, semblent promettre une pratique voulue avec dialogue et concertation.

La composition du gouvernement est très habile. La nomination de Hervé Morin à la Défense est une belle récompense, mais plus encore celle de Bernard Kouchner et de Jean-Pierre Jouyet aux Affaires Étrangères et Européennes.

Kouchner n’a jamais été aimé des socialistes ou des radicaux de gauche (à l’origine), critiqué surtout pour son égocentrisme médiatique. Il n’a jamais pu se faire élire, et les quelques tentatives (avortées) de parachutage à Grenoble ou à Metz se sont toujours soldées par un échec (la base militante du PS refusant cet homme décidément trop encombrant bien que populaire). Sarkozy, en fin connaisseur de la vie politique, lui a offert sur un plateau, le Quai d’Orsay, le rêve de sa vie alors que celle-ci, à 67 ans, est déjà bien entamée.

Pouvait-il refuser ? Surtout qu’avec ses déclarations du 15 avril 2007 prônant l’ouverture, Kouchner se montre finalement assez cohérent avec son positionnement politique.

Quant à Jouyet, gros poisson puisque ancien directeur du cabinet de Lionel Jospin à Matignon, et considéré comme un ami personnel du couple Hollande-Royal, il semblerait que ce dernier, n’ayant eu aucun échange avec Ségolène Royal depuis plus d’un an, a été très affecté par cette indifférence.

Dans l’appellation des ministères, l’habileté sarkozyenne est très présente. Ainsi, le ministère de Brice Hortefeux. Au début, et fortement critiqué (par moi notamment), l’appellation ‘Immigration et Identité nationale’ qui laissait augurer des associations douteuses. Puis au fil des consultations, elle est passée à ‘Immigration, Identité nationale et Codéveloppement’ pour finalement sortir en ‘Immigration, Intégration, Identité nationale et Codéveloppement’. Ainsi, Sarkozy ne s’est pas renié, tout en adoucissant l’appellation avec deux mots à fort caractère social (intégration et codéveloppement).

Certes, Sarkozy a décidé de bien verrouiller sa majorité en écrasant totalement toute possibilité de groupe bayrouiste à l’Assemblée Nationale, fort de l’enseignement de 2002 où les chiraquiens avaient négligé la candidature de Bayrou (qui était le seul risque pour la campagne de Sarkozy ce printemps). Mais c’est une règle du jeu classique, et compréhensible quand on écoute les propos toujours aussi violents contre Sarkozy.

Sur le plan de l’action gouvernementale, Sarkozy a aussi innové en recevant les partenaires sociaux avant même de prendre ses fonctions, leur assurant que la concertation serait de mise à chaque réforme du Travail, prenant note de la très mauvaise gestion du CPE en début 2006.

Certes, Nicolas Sarkozy n’hésite pas à dire que tout est une priorité et je ne suis pas sûr que le fait de vouloir faire toutes les réformes en même temps soit un gage de bonne lisibilité, de paix sociale et de sérénité dans l’action gouvernementale.

Mais ses premières préoccupations sont intéressantes, notamment l’absolue nécessité de relance institutionnelle de l’Union Européenne et des mesures fiscales pour relancer l’économie (l’objectif de Fillon est d’atteindre 3% de croissance).

Aujourd’hui, nous ne sommes plus en campagne, il ne s’agit plus que de juger sur les actes. Et pour l’instant, ils me semblent pertinents. On peut toujours dire que les arrière-pensées ne sont pas absentes, on peut toujours évoquer l’hypocrisie des uns et des autres, la perspectives des législatives...

Il reste que lorsqu’on a le pouvoir, on ne doit être jugé que sur ses actes. À mon sens, ils méritent aujourd’hui un préjugé favorable. Et une vigilance attentive pour les actes futurs.


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24 mai 2007 4 24 /05 /mai /2007 16:19
(Dépêches)



Lagarde (MoDem) juge les débuts de Nicolas Sarkozy "positifs"

PARIS (AFP) - Le député Jean-Christophe Lagarde, investi par le Mouvement Démocrate (MoDem) de François Bayrou en Seine-Saint-Denis pour les législatives, juge les débuts de Nicolas Sarkozy "positifs" et assure que "travailler avec la nouvelle majorité ne lui posera aucun problème".

Dans un entretien à La Croix, le député-maire de Drancy a réaffirmé être "un élu libre, y compris vis-à-vis de son parti" et indiqué qu'il ne participera pas au meeting du MoDem jeudi soir au Zénith, ayant "une réunion de quartier à Drancy".

"Je veux clairement dire aux électeurs que je ne suis pas aux ordres d'un mouvement politique, quel qu'il soit", a-t-il ajouté. Adhérent du MoDem, Jean-Christophe Lagarde se présente toutefois sous l'étiquette "Bobigny-Drancy". Selon M. Lagarde, "le président de la République a donné des signes d'ouverture et ses débuts sont positifs". "Travailler avec la nouvelle majorité ne me posera donc aucun problème", a-t-il ajouté.

Il a déploré "ce nouveau morcellement du centre, avec la guéguerre entre le MoDem et le PSLE" (Parti social libéral européen). "Je plaide, moi, au contraire, pour le rassemblement, au Parlement déjà, et j'espère un jour dans un même mouvement politique, de tous les centristes, des radicaux de gauche aux centristes de la majorité", a-t-il dit.

François Bayrou lance jeudi la campagne législative de son nouveau parti lors d'une réunion publique au Zénith à Paris.

Jeudi 24 mai 2007, 10h28




Un « speed dating » politique pour séduire les jeunes de Bobigny

Cinq candidats aux législatives à Bobigny ont participé à une nouvelle forme de débat participatif

C’est pour les jeunes électeurs comme elle que l’association d’éducation à la citoyenneté « La balle au centre » a organisé, mardi soir à Bobigny, ce premier « speed dating politique », inspiré des rencontres chronométrées entre célibataires à la recherche de l’âme sœur. L’idée est simple : les participants se répartissent en groupes de 15 à 20 personnes qui s’assoient en cercle autour de chaque candidat. Celui-ci a quinze minutes pour répondre aux questions avant de changer de groupe. La séance se termine par une réponse de chacun à des questions collectées sur Internet.

« Avec ce débat modernisé, nous voulons remettre au cœur de la cité la véritable démocratie », explique Rachid, l’un des organisateurs.

Ce concept innovant a attiré des jeunes qui n’ont pas l’habitude des meetings politiques. Mais aussi beaucoup de militants. Ils viennent soutenir les cinq candidats qui ont répondu à l’invitation ou au contraire leur demander des comptes. Photographes et caméramans se bousculent dans la salle trop petite de la Maison des associations. «Pour une fois que les médias sont là pour la bonne cause…», lâche Razik, un autre organisateur.

Une petite table de bistrot

Les journalistes se massent autour des deux poids lourds de la soirée : Jean-Christophe Lagarde, maire UDF de Drancy et député sortant, et Fodé Sylla, candidat du PRG. Dans le brouhaha général, la frêle Myriam Benoudiba, du PS, le candidat des Verts, Franck Contat et celui de la LCR, Dominique Berrou, ont du mal à se faire entendre. Le candidat communiste a décliné l’invitation. Quant au FN, les organisateurs n’ont pas osé l’inviter, craignant des « débordements » dans le public.

Dominique Berrou, appuyé sur une petite table de bistrot, est interpellé par un grand costaud : « Qu’est-ce que vous connaissez à la précarité dans nos quartiers ? On ne vous voit pas sur le terrain ! » C’est sa suppléante qui riposte : « Je suis directrice d’école à la cité Karl-Marx et je milite pour la régularisation des enfants sans papiers, je connais bien les problèmes locaux ! » Le ton est parfois vif, mais l’écoute réelle. Un peu plus loin, une jeune femme demande au candidat des Verts s’il n’y a pas de priorités plus importantes que l’écologie. La question est récurrente. Patiemment, Franck Contat réexplique plusieurs fois au cours de la soirée : « Vous savez, un développement plus écologique peut créer beaucoup d’emplois ! »

Fin du premier chapitre. Les candidats changent de groupe dans une ambiance bon enfant… et désordonnée. « 5, 4, 3, 2, 1, le second temps est lancé ! », annonce Razik dans le micro. Un spectateur abandonne son groupe et rattrape Jean-Christophe Lagarde pour poser « sa » question. Faut-il généraliser la gratuité des cantines scolaires ? Le député et maire explique pourquoi il a adopté ce système à Drancy. Stimulé, il en profite pour réclamer plus de pouvoirs pour les députés. Les candidats sont parfois désarçonnés par la variété des demandes, de la plus vague – « Quel est votre programme ? » – à la plus pointue – « Qu’avez-vous fait pour protéger tel espace vert à Bobigny ? », mais ils font bonne figure face au feu roulant des questions.
"Photo de famille"

Mamadou, 23 ans, repartira satisfait. « On peut les relancer tout de suite. Les candidats nous répondent au lieu de parler tous en même temps ! » Jeannine, 67 ans, n’est qu’à moitié convaincue. « Je suis surprise par la forme. C’est une idée originale. Mais on ne s’entend pas, c’est un peu le bazar ! » Ce type d’initiative peut-il encourager les jeunes à voter ? « Il y en a plus ici que dans un meeting classique », note Didier Courtois, directeur de campagne de Fodé Sylla. « Mais beaucoup de jeunes de banlieue sont découragés par la défaite de Ségolène Royal et ils comprennent mal à quoi servent les députés », déplore Yazid Kherfi, consultant en prévention urbaine, venu en observateur.

La soirée se termine par une « photo de famille » des cinq candidats et des organisateurs. Épuisés mais heureux, ceux-ci n’excluent pas de renouveler l’expérience entre les deux tours de scrutin.«J’aime bien cette idée de “speed dating politique”. On pose nos questions directement aux candidats et on repart avec des réponses. » Chaïma, lycéenne à Bobigny (Seine-Saint-Denis), qui votera pour la première fois le 10 juin aux législatives, est enthousiaste. Elle était venue presque sûre de voter pour la candidate socialiste, Myriam Benoudiba. Elle repart séduite par le charismatique Fodé Sylla, du Parti radical de gauche.

Frédéric Niel (La Croix), le mercredi 23 mai 2007, 20h45




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24 mai 2007 4 24 /05 /mai /2007 16:03
(Dépêches)




Les radicaux de gauche ouvriront un dialogue avec le Parti radical après les législatives

PARIS (AFP) - Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche (PRG), a obtenu mercredi la confiance de la direction de son parti pour ouvrir un "débat" avec le Parti radical coprésidé par Jean-Louis Borloo après les législatives.

M. Baylet a affirmé à l'AFP que le Bureau national de son parti avait discuté mercredi "pendant trois heures" de son initiative de rencontrer la semaine dernière le président Nicolas Sarkozy et de ses propositions d'ouvrir un dialogue avec le parti radical.

"J'ai demandé un vote de confiance" au bureau national qui l'a donné "à l'unanimité, moins deux contre et six abstentions", a souligné M. Baylet.

"Nous radicaux, nous souhaitons ouvrir le débat, par delà la frontière majorité-opposition, avec nos cousins valoisiens", qui ont "une histoire commune avec nous et sont près de nous", a affirmé M. Baylet, en évoquant le Parti radical associé à l'UMP, dont le siège est rue de Valois et qui est co-présidé par le ministre de l'Economie et des Finances Jean-Louis Borloo.

"Ce débat", selon lui, doit porter "sur des sujets précis, comme l'Europe ou l'urgence sociale", dans le but de voir "si nous constatons un certain nombre de convergences qui pourraient nous amener plus loin politiquement".

"Bien sûr, ce débat ne peut se faire qu'après les législatives", a-t-il précisé.

Quant à une éventuelle fusion avec l'autre parti radical , M. Baylet l'élude pour le moment: "Nous n'en sommes pas là, j'ai parlé d'ouvrir des discussions sur des sujets précis (...) la politique, ce n'est pas la guerre civile, on peut discuter".

Or, la proposition d'ouverture à droite du sénateur de Tarn-et-Garonne avait suscité la semaine dernière la colère de parlementaires et d'élus PRG, dont plusieurs étaient absents à la réunion du BN mercredi.

Le PS, de son côté, avait menacé M. Baylet de rompre l'accord électoral aux termes duquel il a réservé 32 circonscriptions au PRG. Le sénateur avait alors rencontré le Premier secrétaire François Hollande et avait souligné que son pari était toujours "de gauche" et "dans l'opposition".
"Jamais je n'ai proposé de renier nos alliances, ni de rejoindre l'UMP", insiste mercredi encore M. Baylet.

Mais, M. Baylet justifie la stratégie d'ouverture par "l'état de la gauche": "il est important, après cette présidentielle perdue, et quand on voit quel est aujourd'hui l'état de la gauche, que chacun prenne des initiatives". "J'ai considéré que c'était le rôle des radicaux de montrer qu'il pourrait y avoir à gauche des gens d'ouverture", ajoute-t-il.

De son côté, M. Hollande a affirmé mercredi sur LCP-Le Monde-France Info qu'il avait pris "acte" du fait que M. Baylet "ainsi que son mouvement" étaient "totalement dans une stratégie d'union avec le parti socialiste".

"Tous les candidats PRG que nous présentons en commun avec les candidats socialistes nous ont dit qu'ils étaient bien dans cette stratégie de rassemblement avec nous", a précisé le numéro un socialiste.

M. Baylet a prévenu pour sa part que les députés PRG constitueraient "un groupe autonome" à l'Assemblée nationale s'ils sont en nombre suffisant (il faut 20 députés pour constituer un groupe, ndlr). "Si ce n'était pas le cas, nous serons comme toujours apparentés au groupe socialiste", promettait-il toutefois mercredi.

Par Elahe Merel, le mercredi 23 mai 2007, 21h12





Eric Besson pourrait être "intéressé" par un parti radical "refondé"

PARIS (AFP) - Eric Besson, secrétaire d'Etat chargé de la Prospective et transfuge du PS, a affirmé mercredi sur Public Sénat qu'il pourrait "peut-être" être "intéressé" par le fait de rejoindre un parti radical "refondé".

"Je suis avec intérêt ce qu'ont dit à la fois Jean-Louis Borloo et Jean-Michel Baylet", a déclaré M. Besson.

"L'idée que le parti radical, qui est centenaire, qui a porté des valeurs auxquelles je crois - l'humanisme, la laïcité, une certaine conception de la République - un jour se ressoude, se refonde, se ressource, ce serait une bonne nouvelle", a-t-il ajouté.

"Je ne tranche pas, mais peut-être qu'à titre personnel, oui, ça pourrait m'intéresser", a affirmé le secrétaire d'Etat.

Evoquant l'action du président de la République Nicolas Sarkozy, il a estimé que "le plus dur pour la gauche c'est qu'il est en train de (lui) faire ce que Tony Blair a fait à la droite anglaise pendant 10 ans, c'est-à-dire qu'il lui a pris un certain nombre de ses fondamentaux".

"Pour la droite anglaise, c'était l'esprit d'entreprise et la sécurité. Tony Blair s'en est emparé et vous avez vu ce qu'a été la difficulté pour la droite anglaise", a-t-il poursuivi.

"Je pense que la gauche française et singulièrement le PS vont connaître peu ou prou le même type de difficulté", a-t-il assuré.

Selon M. Besson, M. Sarkozy est "une espèce de synthèse à lui tout seul".

Jeudi 24 mai 2007, 0h15


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23 mai 2007 3 23 /05 /mai /2007 10:02
(Dépêche)




Des cabinets composés sous l'oeil de l'Élysée

Nicolas Sarkozy a reconstitué à l'Élysée l'équipe qu'il avait en 2004 à Bercy avec notamment Claude Guéant.

Pour choisir leurs collaborateurs, les ministres ont dû compter avec l'avis de l'équipe de Nicolas Sarkozy.

« Je ne choisis pas les collaborateurs de mes collaborateurs » : cette règle de « management », souvent professée par Nicolas Sarkozy, a souffert quelques variations lors de la composition des cabinets ministériels. Sous l'oeil attentif de Claude Guéant, secrétaire général de l'Élysée, les directeurs de cabinet de tous les ministres ont été passés au crible. Il y a eu ceux dont la proposition n'a pas soulevé d'objections.

Pour le grand ministère de l'Écologie et du Développement durable, Alain Juppé a choisi Christian Frémont, préfet de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, qu'il avait connu lorsque celui-ci était préfet de la Région Aquitaine. Bonne pioche : Nicolas Sarkozy apprécie beaucoup l'homme qui a négocié la fin du conflit chez le personnel naviguant de la SNCM.

Au ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale, Brice Hortefeux a reconduit, sans difficultés, Thierry Couderc, qui était déjà son directeur de cabinet aux Collectivités territoriales.

D'autres ont soulevé des objections ou quelques négociations. Michèle Alliot-Marie a voulu Michel Delpuech, actuel préfet de Corse. Cet ancien préfet des Hauts-de-Seine est, à première vue, Sarko-compatible. En réalité, il n'est pas le premier choix de Claude Guéant, qui se méfie de ce proche de son vieil ennemi, le préfet Philippe Massoni. Mais, pour le moment, MAM a eu gain de cause.

À Bercy, Jean-Louis Borloo souhaitait nommer celui qui fut son directeur de cabinet au ministère de la Cohésion sociale, Jean-François Carenco. Mais l'Élysée, relayant les inquiétudes de Bercy, a poussé la candidature de Stéphane Richard, un ancien inspecteur des Finances que connaissait Borloo, jugé « moins dépensier ».

Bernard Kouchner espérait nommer Jean-Maurice Ripert, ancien conseiller diplomatique de Lionel Jospin. Après la bronca des diplomates du Quai d'Orsay étiquetés à droite, l'Élysée a suggéré Philippe Étienne, plus consensuel. En revanche, Kouchner a pu « placer », en directeur de cabinet adjoint, Serge Telle, un diplomate classé à gauche.

Le ministre de la Culture, Christine Albanel, avait ficelé son cabinet jusqu'au dernier bouton de guêtre. Elle souhaitait installer son directeur de cabinet à l'établissement de Versailles. Mais ce dernier a été rétoqué par l'Élysée, qui lui a préféré Jean-François Hébert, ex-patron de la Cité des sciences de la Villette, jugé mieux qualifié pour piloter deux dossiers réputés « insolubles » : les droits d'auteurs sur le Net et les intermittents du spectacle.

Enfin, les « bleus » du gouvernement, comme Rachida Dati ou Valérie Pécresse, ont appelé l'Élysée à l'aide. Rachida Dati s'est vu suggérer Michel Dobkine, directeur de l'École nationale de la magistrature. « L'un des meilleurs de sa génération », explique-t-on à l'Élysée. Valérie Pécresse, qui n'avait pas prévu de se retrouver à la Recherche, a pris Philippe Gillet, ex-patron de l'École normale supérieure de Lyon. Sa nomination a été regardée de près par l'Élysée, tant le projet de réforme des universités est jugé « délicat ».

Les rivages de la gauche

Enfin, au niveau de la "technostructure", l'ouverture était aussi de mise : plusieurs "dir cabs" viennent des rivages de la gauche, ou y sont fait un séjour. Christian Frémont est considéré comme un grand préfet de gauche. Stéphane Richard, le nouveau directeur de cabine de Borloo, était conseiller technique de Dominique Strauss-Kahn, dans le gouvernement Cresson. C'est le cas, également, de Thierry Couderc, qui a animé le club des sarkozystes de gauche, « la Diagonale », et a commencé sa carrière en tant que directeur de cabinet de Kofi Yamgnan.

Pour l'ouverture au centre, Hervé Morin, quant à lui, a choisi Patrice Molle, ancien chef de cabinet de François Léotard, dont il était un proche. Enfin si l'inspection des finances et la préfecture restent bien représentées, le Conseil d'État, en revanche, l'est peu : « Au Conseil, ils sont souvent à gauche », remarque-t-on à l'Élysée.

Claire Bommelaer et Charles Jaigu (Le Figaro), le 23 mai 2007, 09h13

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22 mai 2007 2 22 /05 /mai /2007 13:49
Nommé par le nouveau Président de la République Nicolas Sarkozy investi le 16 mai 2007, dirigé le nouveau Premier Ministre François Fillon nommé le 17 mai 2007, et annoncé par Claude Guéant le 18 mai 2007 à 9h49, le nouveau gouvernement est composé ainsi :




















François Fillon, Premier Ministre.

Alain Juppé, Ministre d'État, ministre de l'Écologie, du Développement et de l'Aménagement durables.

Jean-Louis Borloo, Ministre de l'Économie, des Finances et de l'Emploi.

Michèle Alliot-Marie, Ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales.

Bernard Kouchner, Ministre des Affaires Étrangères et Européennes.

Brice Hortefeux, Ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Co-développement.

Rachida Dati, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice.

Xavier Bertrand, Ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité.

Xavier Darcos, Ministre de l'Éducation Nationale.

Valérie Pécresse, Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche.

Hervé Morin, Ministre de la Défense.

Roselyne Bachelot-Narquin, Ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports.

Christine Boutin, Ministre du Logement et de la Ville.

Christine Lagarde, Ministre de l'Agriculture et de la Pêche.

Christine Albanel, Ministre de la Culture et de la Communication, porte-parole du Gouvernement.

Éric Woerth, Ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique.

Roger Karoutchi, Secrétaire d'État auprès du Premier Ministre, chargé des Relations avec le Parlement.

Éric Besson, Secrétaire d'État auprès du Premier Ministre, chargé de la Prospective et de l'Évaluation des politiques publiques.

Dominique Bussereau, Secrétaire d'État auprès du Ministre d'État, Ministre de l'Écologie, du Développement et de l'Aménagement durables, chargé des Transports.

Jean-Pierre Jouyet, Secrétaire d'État auprès du Ministre des Affaires Étrangères et Européennes chargé des Affaires Européennes.

Martin Hirsch, Haut Commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté.














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14 mai 2007 1 14 /05 /mai /2007 01:47
(Dépêches)



François Bayrou annonce 52 000 inscrits au Mouvement démocrate

PARIS (Reuters) - Le Mouvement démocrate, le nouveau parti lancé par François Bayrou, a recueilli 52 000 inscriptions depuis l'annonce de sa création au soir du second tour de la présidentielle, indique le dirigeant centriste.

"Depuis la formation du Mouvement démocrate que j'ai annoncée dimanche soir et confirmé jeudi, savez-vous combien d'inscriptions nous avons eues en sept jours ? 52 000", a déclaré François Bayrou sur Europe I, lors de l'émission hebdomadaire, le Grand rendez-vous.

Il a expliqué qu'il cherchait à construire une formation politique avec des députés "qui ne soient plus des machines à voter".

"Ceux de la majorité votent toujours oui, ceux de l'opposition votent toujours non. Il me semble que ça n'est pas défendre ses électeurs de voter toujours oui ou toujours non", a déclaré François Bayrou.

"Défendre les électeurs, c'est leur donner la garantie qu'il vont avoir des élus qui vont faire le boulot c'est à dire quand un texte est bien, l'approuver, quand un texte est mauvais le désapprouver sans qu'il y ait d'a priori systématique à l'avance selon lequel c'est en fonction de son camp que l'on vote", a-t-il ajouté.

François Bayrou se dit "en situation constructive" par rapport à la nouvelle majorité présidentielle autour de Nicolas Sarkozy.

"Tout ce que le nouveau pouvoir fera de bien, je le soulignerai et je le soutiendrai", a-t-il promis. "Simplement, je suis libre. Au lieu d'être engagé à approuver tout, je suis libre de dire ce qui est bien et ce qui risquerait d'être moins bien", a-t-il fait valoir.

Dimanche 13 mai 2007, 20h17




Hervé Morin souhaite "construire les bases" d'un nouveau "pôle centriste"

PARIS (AP) - Le président du groupe UDF à l'Assemblée nationale, Hervé Morin a souhaité dimanche "construire les bases" d'un nouveau "pôle centriste" sur la forme de celui de l'UDF en 2002.

"Je souhaite qu'il y ait quelque chose qui se fasse rapidement, avant les législatives", a-t-il expliqué lors du "Forum" de Radio-J. "Mais il faut prendre notre temps. Il faut que l'on en discute tous ensemble. On a essayé depuis quinze jours d'avoir une décision collective, sur l'ensemble de notre démarche, donc on va essayer de la maintenir".

Pour les parlementaires UDF, "l'idée est d'avoir une formation politique qui reprenne en quelque sorte le flambeau de feue 'l'UDF', à l'échéance des semaines qui viennent", a ajouté Hervé Morin. Il a expliqué qu'il voulait "construire les bases" de ce nouveau pôle "à partir du groupe UDF qui a été le nôtre en 2002", "nous n'avions pas rejoint l'UMP en 2002".

"Je ne rentre pas dans le Mouvement démocrate, je ne rentre pas dans l'UDF. J'espère pouvoir progressivement mettre en place une force politique avec nos amis qui souhaitent une force politique du centre dans la majorité présidentielle", a affirmé le président du groupe UDF soulignant qu'il faut "une majorité présidentielle beaucoup plus large", avec "un pôle centriste" et "un pôle de gauche".

Interrogé sur les législatives, M. Morin a estimé que le soir du premier tour, le 10 juin, François Bayrou fera très certainement "alliance avec le Parti socialiste (...) puisqu'il a désigné Nicolas Sarkozy (...) comme l'adversaire politique". Cette alliance "sera d'autant plus avec le PS pour une raison simple: dans toutes les circonscriptions où l'UDF peut gagner, l'UDF est devant le PS, jamais devant l'UMP".

"L'accord électoral possible pour François Bayrou et les parlementaires ne peut être qu'avec le Parti socialiste. Il y a 61 circonscriptions dans lesquelles l'ordre c'est: UMP, UDF puis PS. Il n'y a que deux circonscriptions dans lesquelles l'UDF est devant l'UMP. Ce sont les circonscriptions de Pyrénées-Atlantiques, celle de François Bayrou et celle de Jean Lassalle", a conclu Hervé Morin.

Dimanche 13 mai 2007, 17h49



Le président du groupe UDF à l'Assemblée veut une nouvelle formation centriste d'ici les législatives

PARIS (AFP) - Le président du groupe UDF à l'Assemblée Hervé Morin, en rupture avec François Bayrou, a souhaité dimanche qu'une nouvelle "formation politique" centriste ancrée dans la majorité présidentielle puisse voir le jour d'ici aux législatives.

"J'espère pouvoir progressivement mettre en place une force politique avec nos amis, qui soit une force politique du centre dans la majorité présidentielle", a expliqué M. Morin au micro de Radio J.

"Je souhaite qu'il y ait quelque chose qui se fasse rapidement avant les législatives, mais il faut prendre notre temps, il faut qu'on en discute tous ensemble", a également déclaré M. Morin.

Nicolas Sarkozy souhaite "la constitution d'une majorité beaucoup plus large que la majorité du premier tour" de la présidentielle avec "l'UMP, un pôle de gauche, et un pôle centriste", a déclaré M. Morin.

"L'idée est qu'il y ait une formation politique qui reprenne le flambeau de l'ex-UDF", a-t-il dit.

Cette formation serait "totalement autonome", c'est-à-dire qu'elle ne ferait pas partie des partis associés à l'UMP. Mais elle serait dans la majorité "dans le cadre du contrat de législature classique", a-t-il expliqué.

Nicolas Sarkozy a indiqué "qu'il n'était pas question" que les centristes de la majorité ait "à signer un papier", estimant que "(notre) parole suffisait", a-t-il dit.

Dimanche 13 mai 2007, 17h56

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13 mai 2007 7 13 /05 /mai /2007 00:25
(Dépêches)



Ségolène Royal veut désigner très vite le candidat PS pour 2012

PARIS (Reuters) - Ségolène Royal se prononce pour une réforme du calendrier interne du Parti socialiste afin que le candidat à la présidentielle de 2012 soit désigné rapidement après les élections législatives, dès le prochain congrès du PS.

Moins d'une semaine après sa défaite face à Nicolas Sarkozy, l'ex-candidate a déclaré à sa sortie du Conseil national que la solution "la plus cohérente" serait que le futur premier secrétaire du PS soit également le candidat socialiste à l'Elysée.

"Il ne faut pas forcément le même qui est candidat et à la tête du parti mais c'est plus cohérent (...) En tous cas, il faut de la clarté au moment de la désignation, au moment du congrès", a déclaré la présidente de Poitou-Charentes.

"Je ne ferme jamais la porte. Il faut toujours être créatif, imaginatif. Chaque époque nécessite de nouvelles règles", a-t-elle fait valoir en quittant La Mutualité juste après le discours de François Hollande.

Ségolène Royal, désignée par les militants socialistes en novembre dernier à l'issue d'une primaire interne de plus d'un an - un "processus épuisant" dont elle dit être sortie "affaiblie" - n'a pas donné de date précise pour ces échéances internes.

Cela doit se faire "après les élections législatives, oui bien sûr. Dès le prochain congrès, quand la date sera fixée", a-t-elle expliqué.

"La question du calendrier n'est pas arrêtée (mais) il faudra qu'on ait un congrès qui ne tarde pas trop", a précisé aux journalistes son co-directeur de campagne, Jean-Louis Bianco, évoquant le mois de septembre prochain ou une date ultérieure, après les municipales qui sont pour l'instant fixées à mars 2008.

"A titre personnel", l'ancien secrétaire général de l'Elysée "pense qu'il faut que le leader du parti soit le candidat ou la candidate".

Il faut de la "clarté, de la cohérence et de la discipline", a martelé Ségolène Royal, livrant en creux un diagnostic de sa campagne présidentielle dont elle rend responsables pour partie les "éléphants".

Il y a eu "sans arrêt des flottements, des trahisons, des prises de distance, des commentaires, ce que l'UMP n'a pas eu", a-t-elle commenté.

"Pour empêcher cela par rapport à la discipline dont a fait preuve l'UMP, à toute épreuve, il faudra réformer le calendrier et donc ça veut dire que la désignation du candidat ou de la candidate se fasse rapidement et qu'ensuite que le projet soit fait avec le candidat ou la candidate et que le parti fasse totalement bloc derrière", a-t-elle insisté.

Samedi 12 mai 2007, 12h55



Ségolène Royal bouscule les échéances avec 2012 en ligne de mire

PARIS (Reuters) - Ségolène Royal a de nouveau pris les socialistes par surprise en transformant le Conseil national consacré aux législatives en débat sur la désignation, qu'elle souhaite très rapide, du prochain candidat à la présidentielle.

Une initiative sévèrement jugée par la plupart des "éléphants", et retoquée par le premier secrétaire, François Hollande, pour qui le PS décidera après les scrutins de juin - et de façon collective - "des rythmes (et) des procédures" sur la route de 2012.

Au terme d'une réunion de moins de quatre heures alors qu'elle devait durer toute la journée, les délégués au Conseil national - le Parlement du parti - ont validé son programme pour les législatives placé sous le slogan "La gauche qui agit, la gauche qui protège" et ses listes électorales.

Au total, les socialistes ont offert 14 circonscriptions aux Verts - une "ultime proposition", a prévenu François Hollande à la veille d'un Conseil national interrégional du parti écologiste à Paris -, dix au Mouvement républicain et citoyen de Jean-Pierre Chevènement et 33 au Parti radical de gauche.

"Les socialistes sont en ordre de bataille (...) rassemblés dans un dispositif ordonné et coordonné", a assuré François Hollande lors de sa conférence de presse finale alors que sa compagne venait de repartir à l'attaque en quittant La Mutualité.

"Il faut que le candidat ou la candidate soit désigné beaucoup plus tôt, qu'il ne soit pas épuisé dans des querelles et conflits internes", a plaidé la candidate malheureuse à la présidentielle, moins d'une semaine après sa défaite face à Nicolas Sarkozy.

"ARRIERE-PENSEES"

"Vraiment, c'est une question qui me paraît sans intérêt (...) Le temps des présidentiables pour le moment est terminé", a lâché Dominique Strauss-Kahn à sa sortie.

Même ton courroucé pour Laurent Fabius, troisième candidat lors de la primaire de novembre dernier. "Pour le moment ce sont les législatives et c'est à cela qu'il faut se consacrer et pas à des arrière-pensées", a déclaré à Reuters l'ancien Premier ministre.

Pour Razzye Hammadi, président du Mouvement des jeunes socialistes, "l'exercice de démocratie participative se déroulait à l'intérieur, pas sur le trottoir". "Tout ce qui s'est passé à l'extérieur n'est qu'acte de division", a-t-il déclaré.

Sur le fond, l'ex-candidate n'a rien renié même si elle a prononcé à la tribune le mot "défaite" pour la première fois depuis dimanche dernier. Une "non victoire", a-t-elle corrigé dans un sourire en sortant de la salle juste après le discours de François Hollande.

L'ordre juste ? "Essentiel, les Français ont besoin de règles". La lutte contre l'assistanat ? "Je l'avais compris depuis longtemps". L'encadrement militaire des jeunes délinquants ? "C'était un message fort que les Français avaient bien compris".

"Les fondamentaux de la société française telle que je l'avais comprise depuis longtemps ont été contestés même à l'intérieur du PS donc ça a déséquilibré la campagne", a-t-elle affirmé, soulignant : "J'ai toujours eu, subi des critiques si ce n'est des trahisons".

A la tribune, Dominique Strauss-Kahn a estimé que le PS avait perdu dimanche parce qu'il s'était "éloigné du réel" et qu'il n'avait pas été "audible" sur de nombreuses questions essentielles pour les Français, dont les retraites et le nucléaire.

"MASCARADE"

"Je ne fais pas comme s'il ne s'était rien passé (mais) je suggère que cet exercice-là soit reporté" à après les législatives, a déclaré François Hollande tout en esquissant un début d'analyse sur les causes de la défaite.

Selon le premier secrétaire, le projet "n'est pas apparu suffisamment cohérent et clair donc les priorités ne se sont pas forcément dégagées". De plus, le PS reste "ambigu sur l'immigration, l'énergie et la fiscalité (...) Il faudra là aussi clarifier".

Un discours qui a déclenché l'ire de Vincent Peillon. "On ne commence pas à se mettre des cendres sur la tête, on n'ouvre pas un débat, on est en campagne et on se rassemble", a-t-il intimé dans une très brève intervention qui a été huée lorsqu'il a estimé que la campagne présidentielle avait "manqué de pêche".

"Il y a un impératif : silence. Et on peut faire beaucoup plus court : chut !", a insisté le député européen.

Une fois dehors, l'ancien porte-parole de Ségolène Royal a accusé la direction du PS de "malveillance" dans l'organisation du Conseil national qui aurait dû être un débat sur les législatives et s'est transformé en bilan de la présidentielle.

"Une mascarade" qui s'est jouée devant "apparatchik-land", a-t-il dénoncé, s'en prenant nommément à François Hollande.

Premier secrétaire depuis 1997, ce dernier avait déclaré l'été dernier qu'il quitterait ses fonctions après la présidentielle. Samedi, il s'est laissé toutes les portes ouvertes, refusant de préciser son futur rôle avant les législatives.

A la question "Allez-vous aider Ségolène Royal à prendre la tête du PS", son compagnon a répondu par un éclat de rire.

A leur arrivée, les "éléphants" ont découvert une mini-manifestation de soutien à Ségolène Royal. Sur des draps blancs imprimés de petites fleurs roses, des membres de la Ségosphère et de Désirs d'avenir avaient inscrit "Gloire à nos dirigeants qui font bloc avec Ségolène".

Des méthodes à mi-chemin entre le "parti communiste chinois et le Pentecôtisme", a estimé Razzye Hammadi.

Samedi 12 mai 2007, 19h17




"Le moment n'est pas venu" de parler de 2012, répond Hollande à Royal

PARIS (AP) - "Le moment n'est pas venu" de parler de la désignation du candidat du PS pour la présidentielle de 2012, a répondu samedi François Hollande à la proposition de Ségolène Royal de l'avancer au prochain congrès. Il a annoncé que le parti réunirait un nouveau conseil national au lendemain des législatives pour fixer son calendrier interne.

"Nous définirons au lendemain des élections législatives, ensemble, et de manière tout aussi maîtrisée qu'aujourd'hui, nos calendriers, nos démarches, nos méthodes", a temporisé le Premier secrétaire au terme de la réunion du conseil national du PS à la Mutualité, à Paris. Un nouveau conseil national sera alors convoqué, "mais pour le moment, rien n'a été fixé".

"Nous sommes entièrement mobilisés sur les élections législatives", a-t-il affirmé.

François Hollande a admis que Ségolène Royal avait eu "raison" de dire que la primaire de novembre 2006 avait été trop tardive. Il a aussi reconnu que le parti devait être "discipliné". Mais pour la suite "rien n'est établi, on en décidera, on verra à quel moment nous désignerons notre candidat ou notre candidate. Nous n'en sommes pas là", a-t-il tranché. "Travaillons aussi sur notre rénovation politique, la refondation de la gauche et de nos idées, et trouvons le bon calendrier le moment venu".

Le patron du PS a toutefois laissé entendre que le prochain candidat du PS pour l'Elysée pourrait ne pas être désigné dans le cadre d'une primaire, mais plutôt d'un congrès, et pas nécessairement celui programmé pour l'heure en "2008". "Ce sera sans doute sous la forme d'un congrès plutôt que d'une primaire", a-t-il glissé, sans plus de précision.

Il a également semblé se laisser toutes les portes ouvertes, y compris celle de rester Premier secrétaire après juin, alors qu'il avait annoncé qu'il quitterait son poste après les scrutins du printemps 2007. "Je vous répondrai au lendemain des élections législatives", a-t-il simplement indiqué. Alors qu'on lui demandait s'il pourrait aider sa compagne Ségolène Royal à accéder au poste de patron du PS, François Hollande n'a pas répondu, accueillant la question d'un grand rire.

Samedi 12 mai 2007, 16h06



Les dissidents des législatives seront exclus, prévient Hollande

PARIS (Reuters) - François Hollande a déclaré que les membres du Parti socialiste qui se présenteraient aux élections législatives contre l'avis du parti en seraient exclus.

Il a également déclaré que les socialistes proposaient aux Verts un accord pour une circonscription supplémentaire, dans l'Essonne, portant à 14 le nombre de circonscriptions négociées avec les écologistes.

A l'issue du Conseil national du PS, à Paris, le premier secrétaire a évoqué devant la presse les "candidats qui voulaient se porter contre les choix que nous avons fait en matière de parité ou de diversité", sans citer de nom.

"Ma position est ferme et implacable : ceux qui se comporteront ainsi seront exclus du Parti socialiste et ne pourrons pas avoir la moindre investiture locale pendant la période qui suivra", a-t-il ajouté.

Plusieurs élus socialistes ont provoqué une polémique sur ce sujet comme Dominique Bertinotti, maire PS du IVe arrondissement de Paris, qui a annoncé qu'elle se présenterait dans la circonscription représentée par la député des Verts Martine Billard.

Dans un communiqué diffusé samedi, Dominique Bertinotti a assuré qu'elle "prenait acte" de la liste des candidats socialistes aux législatives et affirmé : "Je respecterai ces décisions".

Michel Charzat, député-maire du XXe arrondissement, a déclaré de son côté qu'il se présenterait contre l'avis du PS qui soutient George Pau-Langevin.

"Je considère que ce type de méthode, d'égoïsme et de comportement, n'est plus compatible avec la conception que j'ai d'un parti organisé et structuré", a déclaré François Hollande.

Prié de commenter les visites des anciens ministres socialistes Hubert Védrine et Claude Alègre à Nicolas Sarkozy, il a refusé de parler des personnes mais s'est demandé "comment voulez-vous que des hommes qui serviraient celui qui a été leur adversaire puissent rester membres du Parti socialiste ?".

Le premier secrétaire du PS a qualifié le nouvel accord fait aux Verts d'"ultime proposition" et précisé que "si les Verts acceptaient la proposition qu'on leur fait, nous ne pourrons pas accepter la moindre candidature dissidente".

Dans tous les cas, a-t-il précisé, le PS soutiendra la candidature des trois députés verts sortants, Martine Billard, Noël Mamère et Yves Cochet.

Interrogé sur l'attitude du PS envers les communistes, il a répondu : "Nous ne ferons qu'un choix, ce sera de retirer nos candidats là où il y a un risque d'élimination de la gauche au soir du premier tour".

Quant à François Bayrou, François Hollande a déclaré que "nous avons toujours dit que sur la base d'un accord législatif, d'un accord de gouvernement, nous sommes prêts à nous rassembler avec ceux qui le voudront" mais il a souligné que l'ex-candidat de l'UDF avait déjà répondu "en disant qu'il n'y avait pas d'alliance ni avec l'UMP ni avec le PS".

Samedi 12 mai 2007, 18h10





DSK impute la défaite de Ségolène Royal à l'éloignement du réel

PARIS (Reuters) - Dominique Strauss-Kahn impute la défaite de Ségolène Royal à l'élection présidentielle à un discours "éloigné du réel" sur un grand nombre de sujets, dont les retraites et le nucléaire.

"Cette défaite a des racines profondes, c'est que nous nous sommes éloignés du réel", a déclaré l'ancien prétendant à l'investiture présidentielle du PS lors du Conseil national du parti au palais de la Mutualité, dans le centre de Paris.

"Sur un ensemble de sujets, on n'a pas apporté aux Français une réponse qui était audible, on peut prendre mille exemples", a ajouté l'ancien ministre des Finances.

Selon Dominique Strauss-Kahn, "sur les retraites, on se retrouve avec un programme du parti d'un côté et une candidate de l'autre incapables de dire '37,5 années ce serait souhaitable, malheureusement dans la société qui est devant nous ce n'est pas possible'".

"Si on n'assume pas ça, on a un discours qui n'est absolument pas audible", a-t-il estimé.

Sur le nucléaire, "ou l'on dit : 'pour des raisons qui sont liées à l'effet de serre, on pense que le nucléaire est une bonne solution même s'il faut développer autant que faire se peut les énergies renouvelables' ou l'on dit le contraire".

"Quand on est entre-deux sur trop de sujets, on s'éloigne de la réalité", a encore expliqué le député du Val-d'Oise.

Samedi 12 mai 2007, 12h58



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12 mai 2007 6 12 /05 /mai /2007 11:44
"Vous avez, ces dernières heures, déposé une pré-adhésion au Mouvement Démocrate.

Cette démarche me touche beaucoup et m’encourage. Je l’ai reçue avec un réel bonheur. Je dois vous faire la confidence que je ne m’attendais pas à un tel nombre d’adhésions. Aujourd’hui, à 14 heures, nous avons passé la barre de 40 000 demandes ! C’est une vraie révolution qui est en marche.

Cette vague d’adhésion est d’autant plus impressionnante qu’elle n’est le résultat d’aucune campagne publicitaire spectaculaire, simplement de la volonté individuelle de citoyens libres, décidés à s’engager pour changer la vie politique de leur pays, dans une période cruciale.

Et cette mobilisation est d’autant plus encourageante que vous êtes par définition des citoyens internet, donc capables d’animer des réseaux. C’est une force nouvelle, qu’il faut maintenant mobiliser pour les élections législatives et organiser pour l’avenir.

Cela va nous demander un peu de réflexion, pour donner à cette organisation la forme novatrice qu’elle mérite.

Le calendrier que j’ai à l’esprit est celui-ci : je vous adresserai dès la semaine prochaine un calendrier précis de notre action et un document pour mieux savoir qui vous êtes et vos attentes. En même temps, je vous donnerai les détails de l’adhésion proprement dite. J’envisage dès la semaine suivante une première rencontre publique avec ces nouveaux adhérents, sans doute à Paris.

Notre premier rendez-vous, bien sûr, ce sont les élections législatives.

Je veux vous dire combien votre soutien m’est précieux, ma gratitude, et ma confiance dans l’avenir.

Très cordialement,

François Bayrou, 11 mai 2007"
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11 mai 2007 5 11 /05 /mai /2007 08:30
Le Modem, c'est le nouveau Mouvement Démocraté créé par le conseil national de l'UDF du 10 mai 2007 à la Mutualité à Paris devant 2 500 personnes.

En quatre jours de possibilité d'inscription à ce nouveau parti, 33 000 personnes ont déjà répondu à cet appel, sans publicité, uniquement par bouche à oreille.

Le lien :

http://www.mouvementdemocrate.org/




Bayrou annonce "33 000 inscriptions spontanées" au Mouvement démocrate

PARIS (AFP) - François Bayrou a indiqué vendredi que depuis dimanche soir, son site internet avait reçu "33.000 inscriptions spontanées" au Mouvement démocrate qu'il vient de lancer.

"On a commencé à parler du Mouvement démocrate dimanche soir (...) Il se trouve que, depuis dimanche soir, les adhésions arrivent sur le site bayrou.fr sans interruption", a-t-il dit sur RTL.

Il a précisé avoir atteint "à 22H30" jeudi soir "33.000 inscriptions spontanées, sans campagne, sans appel". "Le chiffre me surprend moi-même", a-t-il confié.

François Bayrou, qui a obtenu 6,8 millions de suffrages le 22 avril, a indiqué qu'au Parlement, le Mouvement démocrate - ou Modem - "pourra voter tout ce qui est bien". "Je pourrai voter des projets présentés par le gouvernement de Nicolas Sarkozy", a-t-il dit.

Interrogé sur son voté le 6 mai, François Bayrou a refusé de dire s'il avait voté blanc ou Ségolène Royal.

"Si je me suis borné à dire que je ne votais pas pour Nicolas Sarkozy, c'était précisément pour ne pas rendre mon vote public", s'est-il justifié.

François Bayrou a mis sur orbite jeudi son Mouvement démocrate, "force politique nouvelle, indépendante", en affirmant sa volonté de "résister" aux "pressions" qui expliquent selon lui les ralliements de la plupart des députés centristes à Nicolas Sarkozy.

Lors d'un conseil national de l'UDF à la Mutualité à Paris, une résolution proposant le lancement de ce parti a été approuvée à l'unanimité des présents (plus de 2.500, selon l'UDF), moins 4 votes contre et 4 abstentions, lors d'un vote à main levée.

"Rien n'est plus important que de bâtir en France un contre-pouvoir libre", a déclaré M. Bayrou, "troisième homme" de la présidentielle, qui ambitionne de prolonger aux législatives de juin son élan du premier tour (18,57%).

Le Mouvement démocrate, dont la création sera formalisée lors d'un congrès "à l'automne", doit présenter des candidats sous cette étiquette dans toutes les circonscriptions. Les cas des députés UDF ayant rallié Nicolas Sarkozy après avoir soutenu M. Bayrou au premier tour restent à régler.

Le leader centriste était entouré de nombreux sénateurs et députés européens, mais seulement d'une poignée de députés nationaux (Jean Lassalle, Anne-Marie Comparini, Gérard Vignoble et Gilles Artigues).

Dans une ambiance chargée d'émotion, sous des huées et quelques applaudissements, le député européen Jean-Louis Bourlanges est venu dire "au revoir" à ses amis bayrouistes, leur reprochant de "s'enfermer dans la plus sympathique mais la plus tragique des impasses stratégiques".

A peu près au même moment, l'un des anciens lieutenants de M. Bayrou, le député Hervé Morin, était ostensiblement auprès du président élu, qui souhaite la création d'un "pôle centriste" au sein de la majorité présidentielle.

De nombreux députés UDF dépendent d'accords avec l'UMP pour leur réélection et le parti de M. Sarkozy a annoncé qu'il investirait des candidats contre les sortants UDF ne rejoignant pas la majorité présidentielle, et notamment contre M. Bayrou.

"Nous ne sommes pas l'opposition, nous ne sommes pas la majorité présidentielle, le doigt sur la couture du pantalon", a insisté la vice-présidente de l'UDF Marielle de Sarnez, revendiquant "liberté de jugement et de conscience".

"Je sais quelle va être la difficulté extrême du combat électoral", a toutefois reconnu M. Bayrou, alors que, selon un sondage BVA, le Mouvement démocrate n'obtiendrait que 8 à 13 députés, contre 29 aujourd'hui pour l'UDF.

M. Bayrou, objet de toutes les attentions de la candidate socialiste Ségolène Royal entre les deux tours de la présidentielle, a tenu à démentir toute alliance à gauche pour les législatives, qualifiée de "sornette".

"Je n'ai pas quitté l'allégeance d'un côté pour aller m'enfermer dans l'allégeance de l'autre", a-t-il assuré, sous les encouragements.

S'il n'a pas voulu condamner les députés qui l'ont lâché, il a affirmé sa "conviction profonde" qu'"il est plus juste, plus loyal, plus prometteur, plus important de résister" quand "on subit des pressions".

Et, prenant date pour la suite, il a prédit que le "rassemblement" annoncé par Nicolas Sarkozy "n'aura pas de légitimité", car "si on a vendu l'affrontement, on ne peut pas faire le rassemblement".

L'UDF sera "une force constitutive" du Mouvement démocrate et accueillera notamment le parti écologiste de Corinne Lepage Cap 21, et Jean-Luc Bennahmias, ancien secrétaire national des Verts.

Vendredi 11 mai 2007, 9h21


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