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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 21:58

(dépêches)

 

François Fillon demande un gouvernement économique européen

 

http://fr.news.yahoo.com/4/20100511/tts-union-france-fillon-ca02f96.html
Alerte infoL'Assemblée adopte le Grenelle II, la gauche vote contre
François Fillon plaide pour un gouvernement économique européen
il y a 4 heures 51 min

             Buzzer ! Imprimer Les menaces qui ont pesé sur l'euro et la crise grecque confirment "la nécessité absolue" d'un gouvernement économique européen, déclare le Premier ministre François Fillon. Lire la suite l'article
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La France plaide sans relâche pour une gouvernance économique de la zone euro, idée qui rebutait l'Allemagne mais à laquelle la chancelière Angela Merkel s'est ralliée dans une lettre commune avec Nicolas Sarkozy publiée jeudi dernier.

"Ce qui était en cause à la fin de la semaine dernière, c'était l'existence même de l'euro", a souligné François Fillon lors des questions d'actualité à l'Assemblée.

"Je pense que la gravité de cette crise était due pour une part aux atermoiements qui ont présidé à la mise en oeuvre d'une solution au problème de la Grèce", a-t-il poursuivi, désignant à mots couverts les réticences allemandes.

"Au fond, ce que les marchés ont testé à la fin de la semaine dernière, c'est la capacité de la zone euro à s'organiser, à réagir, à articuler une solution, à faire preuve de solidarité", a estimé François Fillon.

L'Union européenne a adopté lundi un plan de 750 milliards d'euros pour empêcher une contagion de la crise grecque à d'autres pays européens. Les marchés ont réagi avec euphorie à cette initiative mais l'euro donnait de nouveau des signes de faiblesse mardi.

Pour le Premier ministre français, la réaction concertée des Européens face aux attaques spéculatives contre l'euro, "c'est la mise en place de ce gouvernement économique que la France réclame de ses voeux depuis des mois et des mois".

"Il faut s'appuyer sur la double expérience de la crise des banques et de la crise de l'euro que nous venons de connaître pour mettre en oeuvre un véritable gouvernement économique européen", a-t-il insisté, jugeant qu'il s'agissait d'une "nécessité absolue".

Sophie Louet, édité par Yves Clarisse



http://www.blog-fillon.com/article-fillon-mettre-en-oeuvre-un-veritable-gouvernement-economique-europeen-50236692.html
Fillon: Mettre en oeuvre un véritable gouvernement économique européen

François Fillon, Premier ministre, répond à Jean François Copé sur la crise traversée par la zone euro à l'occasion des questions d'actualité à l'Assemblée nationale le Mardi 11 mai 2010.

Mesdames et Messieurs les députés,

Monsieur le Président COPÉ,

 

Nous avons vécu une crise extrêmement sérieuse puisque, au fond, ce qui était en cause à la fin de la semaine dernière, c'était l'existence même de l'euro.

Je pense que la gravité de cette crise est due, pour une part, aux atermoiements qui ont présidé à la mise en œuvre d'une solution aux problèmes de la Grèce. Au fond, ce que les marchés ont testé à la fin de la semaine dernière, c'est la capacité de la zone euro à s'organiser, à réagir, à articuler une solution, à faire preuve de solidarité et donc finalement, c'est la mise en place de ce gouvernement économique que la France réclame de ses vœux depuis des mois et des mois.

 

Nous avions déjà, d'une certaine façon, fait naître ce gouvernement économique en réunissant à Paris, au moment de la crise des banques, l'ensemble des chefs d'Etat de la zone euro pour articuler la réaction de l'Union européenne. De la même façon, vendredi dernier, c'est largement à la demande de la France que cette réunion des chefs d'Etat a été organisée et au fond, pour répondre à votre question, Monsieur COPÉ, on voit bien que c'est dans la réunion des chefs d'Etat et de Gouvernement de la zone euro que se situe le gouvernement économique, qui doit être mis en place avec des structures permanentes pour pouvoir réagir à toutes les attaques, à toutes les crises, et impulser une véritable politique économique.

 

Nous avons, vendredi dernier, puis dimanche, et je voudrais en féliciter et en remercier Christine LAGARDE, qui a été notre interprète, obtenu une réponse massive de la part de l'Union européenne, une réponse articulée autour de quatre niveaux. D'abord, 60 milliards d'euros immédiatement disponibles, mis en œuvre par la Commission sur la base d'un article du Traité. Ensuite, 440 milliards d'euros sous la forme de garanties apportées à un Fonds de stabilisation européen pour qu'il puisse, le cas échéant, venir en aide aux pays qui rencontrent des difficultés. Il s'agit d'une garantie et on peut espérer que nous n'aurons pas à la mettre en œuvre. 250 milliards d'euros de la part du Fonds Monétaire International, parce qu'il est normal que le Fonds Monétaire International participe, mais nous ne voulions pas qu'il soit majoritaire et qu'il conduise cette opération contre les spéculateurs, parce que c'est notre responsabilité. Et enfin, et c'est peut-être le plus important, une décision de la Banque centrale européenne d'intervenir pour la première fois sur les marchés de dette publique.

 

Alors oui, Monsieur le Président COPÉ, il faut s'appuyer sur la double expérience de la crise des banques et de la crise de l'euro que nous venons de connaître pour mettre en œuvre un véritable gouvernement économique européen, et j'espère que l'ensemble des forces politiques de notre pays nous aidera à convaincre les Européens de la nécessité absolue de cette politique économique, industrielle, monétaire européenne, pour assurer le développement de notre mode de vie et de la société qui est celle que l'Europe incarne.

 

 

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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 12:42

Dossier à télécharger : les 3 ans du Président Nicolas Sarkozy

 

Fichier .pdf issu de l'Elysée à télécharger :

 

http://www.elysee.fr/president/root/bank_objects/Trois_ans_d_action_1272985764.pdf

 

SR

 

 

 

 

 

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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 12:27

(verbatim)

 

Les trois ans de Nicolas Sarkozy aux affaires : le communiqué officiel de l'Elysée

 

http://www.elysee.fr/president/les-actualites/trois-ans-d-action/trois-ans-d-action.8676.html
Trois ans d'action Trois ans d'action
|
Trois ans d'action

> Sortir la France de la crise
> Combattre la crise et atténuer ses conséquences

> Engager la ré-industrialisation de la France

> Maîtriser les finances publiques

> Imposer une régulation plus ambitieuse du capitalisme

> Vouloir une France plus forte
> Rétablir l'autorité de la loi et protéger les Français

> Rendre une Justice plus humaine

> Défendre l'immigration choisie et préserver notre identité nationale

> Conserver à la France son rôle et sa place dans le monde

> Construire une France moderne
> Faire de la France une démocratie apaisée

> Donner une priorité absolue à l'enseignement supérieur et à la recherche

> Replacer l'Education nationale sur ses fondamentaux

> Ouvrir à tous l'accès à la culture et au patrimoine

> Entrer dans le développement durable grâce au Grenelle de l'environnement

> Préparer la France de demain avec le Grand Emprunt

> Bâtir une France plus juste
> Réhabiliter le travail

> Garantir une véritable sécurité sociale professionnelle à chacun

> Réduire les prélèvements qui pèsent sur les classes moyennes

> Protéger les Français en investissant dans leur santé

> Rendre plus équitable le système français de retraite






Trois ans après l'élection de Nicolas Sarkozy à la Présidence de la République française, l'heure n'est pas au bilan. Face à la crise dont les effets perdurent, le temps demeure résolument à l'action. Le président de la République a été élu pour cinq ans par les Français. Ce n'est qu'au terme de ces cinq années qu'un bilan complet pourra être tiré. Il reste encore près de deux ans de travail au gouvernement et à la majorité pour tenir tous les engagements pris en 2007.

Cependant, après trois années de travail au service des Français, il est utile de détailler, pour chacun des objectifs principaux de l'action du chef de l'État, les réformes engagées, les résultats obtenus, ceux qu'il reste à obtenir et les nouveaux chantiers à venir.

Les Français ont élu Nicolas Sarkozy sur la base d'un programme clair, complet et précis. Pour le chef de l'État, il fallait « tout dire aux Français avant, pour pouvoir tout faire après ». Ce projet de Nicolas Sarkozy s'appuyait sur un diagnostic approfondi des difficultés, des injustices mais aussi des espoirs de la société française. Au terme d'une élection présidentielle marquée par une participation sans équivalent, ce projet a reçu le soutien d'une majorité très nette de nos compatriotes.

Jusqu'à ce que la crise financière éclate à l'été 2008, toute l'énergie du gouvernement et de la majorité a été tournée vers la mise en œuvre des priorités inscrites dans le projet présidentiel: restaurer l'autorité, réhabiliter le travail et replacer la justice au cœur du modèle français. Ce respect de la parole donnée aux Français constitue une rupture très profonde avec les pratiques antérieures: Nicolas Sarkozy est toujours resté fidèle à ses engagements de campagne.

Au second semestre 2008, face à la récession la plus grave que le monde et la France aient connue, l'ordre des priorités a dû être modifié. Naturellement, face aux périls qui nous menaçaient, la priorité a été donnée à la lutte contre la crise et à la limitation de ses effets les plus néfastes pour nos concitoyens. L'action du chef de l'État a d'abord consisté à engager l'État dans un soutien massif, sans précédent et indispensable à l'économie française.

Sur l'initiative de Nicolas Sarkozy, la France a, ensuite, pris la tête d'une vaste mobilisation européenne et internationale au sein du G20. Il était impératif de coordonner les efforts de relance pour consolider la perspective d'un retour de la croissance. Et il était tout aussi crucial de progresser, enfin, vers une véritable régulation du capitalisme financier.

À ce jour encore, sortir notre pays de la crise demeure la priorité absolue de l'action du Président. Pour autant, aucune des réformes annoncées n'a été différée. Dans la crise et malgré elle, les engagements de Nicolas Sarkozy ont continué à être mis en œuvre. Dans la crise, les valeurs de travail, d'autorité, de responsabilité sont demeurées les valeurs essentielles du gouvernement. Dans la crise, certaines réformes ont même été accélérées, notamment les plus nécessaires à l'attractivité de notre territoire et à la préparation de l'avenir. Car c'est lorsque les temps sont les plus durs, qu'il faut travailler le plus ardemment au rebond à venir.

Il ne saurait être question ici de manifester la moindre autosatisfaction. La crise n'est pas terminée. Qui pourrait s'estimer satisfait alors que le chômage ne recule pas encore? Qui pourrait songer à relâcher les efforts, lorsque les conséquences de la crise fragilisent des pans entiers de notre protection sociale comme les retraites? Qui pourrait imaginer revenir au monde d'avant, lorsque les déficits publics creusés par les pertes de recettes menacent de faillite des pays voisins et amis? Partout, le travail à accomplir reste immense.

Mais il ne saurait être question non plus d'ignorer le chemin parcouru depuis trois ans, d'oublier les nombreuses réformes déjà accomplies ou de négliger les progrès déjà obtenus. Ignorer que la France a déjà changé, ce ne serait pas rendre justice aux Français des efforts importants qu'ils ont déjà faits.

Or, la justice est plus que jamais au cœur de l'action du président de la République. C'est elle qui guidera demain les réformes indispensables qui restent à accomplir, à l'instar de la réforme des retraites. C'est la justice, enfin, qui appelle désormais une mobilisation totale du gouvernement, de la majorité et des pouvoirs publics, pour mettre à la disposition des Français, dans les mois à venir, les résultats attendus et partager avec eux le fruit des efforts patiemment engagés depuis trois ans.

 

 

 

 

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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 12:14

(dépêches)

 

Les 3 ans de Nicolas Sarkozy à l'Elysée : entre bilan et perspectives pour 2012

 



http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/05/05/nicolas-sarkozy-vante-son-bilan-et-justifie-ses-difficultes_1346690_823448.html
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-823448,50-1346690,0.html
Nicolas Sarkozy vante son bilan et justifie ses difficultés
LEMONDE.FR | 05.05.10 | 16h33  •  Mis à jour le 06.05.10 | 08h36


rois ans après l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République française, l’heure n’est pas au bilan." C'est ainsi que débute "Trois ans d'action", un document , mis en ligne sur le site de l'Elysée vantant... le bilan du chef de l'Etat, qui fête jeudi 6 mai trois années à ce poste.


 
Sur près de 40 pages, ce texte, destiné aux élus UMP et aux militants plutôt qu'au grand public, revient sur les réformes qui ont marqué ces années-là.

"L'ORDRE DES PRIORITÉS A DÛ ÊTRE MODIFIÉ"

Le document commence par exposer la crise, ses conséquences et son impact : un choix qui n'est pas innocent, car il permet de justifier un bilan en demi-teinte par rapport aux promesses de 2007. Même si "Nicolas Sarkozy est toujours resté fidèle à ses engagements de campagne, (...) au second semestre 2008, face à la récession la plus grave que le monde et la France aient connue, l’ordre des priorités a dû être modifié". Un aperçu, sans doute, d'un futur contre-argument en cas de candidature à un second mandat : c'est à cause de la crise que les promesses n'ont pu être toutes tenues.

Autre élément mis en avant, voire martelé : sans l'action présidentielle, les choses auraient été bien pires. "Sans les mesures prises par le gouvernement, la récession aurait atteint - 4,8 % du PIB", n'hésite pas à affirmer l'Elysée. La précision du chiffre paraît pourtant quelque peu aventureuse, s'agissant d'une situation hypothétique. A l'appui de l'affirmation, un catalogue de mesures diverses et variées sont enrôlées au service de la lutte contre la crise, même lorsqu'elles n'y étaient pas destinées. C'est par exemple le cas de la baisse de la TVA dans la restauration, qui a permis, selon le texte, "de sauver plusieurs milliers d'établissements en difficultés".

"ACTION" ET "CRISE", DEUX TERMES OMNIPRÉSENTS

Le reste du document est à l'envi, insistant sur l'importance des réformes accomplies. Selon Les Echos, cette stratégie est destinée à leur donner plus de lisibilité. Selon des sondages privés ordonnés par l'Elysée, affirme le quotidien, les Français n'ont qu'une vision floue de l'action gouvernementale. Les mesures prises sont donc rappelées de manière flatteuse tout au long du texte, quitte à enjoliver leur action : "Jamais le dialogue social n'a été aussi dense et efficace que depuis mai 2007", est-il par exemple rappelé.



L'image ci-contre, obtenue à partir de Wordle, une application permettant d'afficher les mots les plus employés dans un texte, montre bien les points que l'Elysée veut mettre en avant. Le mot "crise " y est ainsi très présent, moins toutefois que l'"action" entreprise "contre" cette dernière. "Réforme" est également fortement valorisé. Quant aux domaines de celle-ci, on voit ressortir nettement "sécurité ", "emploi " ou "travail".

Plus généralement, c'est le thème de la justice sociale qui émerge. L'Elysée insiste par exemple sur la hausse du pouvoir d'achat "de 2,1 % en 2009". Un chapitre complet est consacré à "bâtir une France plus juste". Il évoque à la fois le RSA, les efforts de législation sur les stock-options et... le bouclier fiscal, pourtant fortement critiqué jusque dans les rangs de la majorité.

"Il ne saurait être question ici de manifester la moindre autosatisfaction. La crise n'est pas terminée, assure le texte. Il reste encore près de deux ans de travail au gouvernement et à la majorité pour tenir tous les engagements pris en 2007." Deux ans, également, pour reconquérir un électorat de moins en moins sensible à cette rhétorique.



Samuel Laurent

http://www.lefigaro.fr/politique/2010/05/05/01002-20100505ARTFIG00676-sarkozyebauche-sa-strategie-pour-2012.php

Sarkozy ébauche sa stratégie pour 2012

Mots clés : députés, UMP, présidentielle, FRANCE, Sarkozy Nicolas

Par Charles Jaigu
05/05/2010 | Mise à jour : 22:39 Réactions (53)

Les députés UMP quittent le palais de l'Élysée après avoir été reçus par le président de la République, ce mercredi à Paris.
Aux députés UMP qu'il recevait ce mercredi, le chef de l'État a confié qu'«on ne fera que de la politique» à partir de la mi-2011.
 
Les parlementaires ont désormais leur rond de serviette dans la salle des fêtes de l'Élysée. Après les sénateurs mardi, ce sont les députés qui étaient conviés pour la rencontre désormais mensuelle avec Nicolas Sarkozy. Ils ont été reçus pendant près de deux heures, dans une ambiance décrite par plusieurs comme «décontractée». Alors que la première rencontre, sous le signe de l'échec des régionales, était très tendue, la deuxième était «totalement dédramatisée», selon un élu. Ils étaient également plus nombreux (276) que lors de la réunion précédente. Le président a notamment frappé les esprits en affirmant qu'à partir du second semestre 2011, une fois les réformes bouclées, «on ne fera que de la politique». Nombre de participants ont cru déceler une intention de se représenter en 2012.

«Mi-2011, on pourra dire qu'on a fait passer tout notre programme de réformes», après celle des retraites en 2010 et celle de la dépendance au 1er trimestre 2011, a affirmé Sarkozy, selon l'un des participants. «Après, fin 2011, on ne fera que de la politique», a-t-il ajouté, selon le même.


«Je ne vais pas seulement m'occuper de sécurité»  

Selon Éric Raoult (Seine-Saint-Denis), le président «n'a pas parlé du tout» d'une nouvelle candidature en 2012. Mais, a ajouté le député maire du Raincy, «ça veut peut-être dire qu'il a une idée en tête». Marie-Anne Montchamp (Val-de-Marne) n'a pas la même interprétation. Selon elle, «Sarkozy a voulu dire qu'il fallait s'occuper des réformes programmées et ensuite se poser des questions». «C'est une approche qui privilégie le court terme», a déploré la députée villepiniste.

Nicolas Sarkozy avait affirmé le mois dernier à Washington qu'il se déterminerait pour 2012 «à la fin de l'été ou au début de l'automne 2011».

Sur les autres sujets, le chef de l'État s'est voulu blagueur et chaleureux. «Vous êtes un grand stratège», lui a dit un député. «Merci de louer mon caractère exceptionnel», a ironisé le président. En revanche, il est resté ouvert sur le mode de scrutin du futur conseiller territorial. «Il nous a dit que c'était à nous de décider. Ou bien un scrutin majoritaire à un tour, et cela voudrait dire la fin de la parité, ou bien le scrutin à deux tours», commente Jérôme Chartier, député UMP du Val-d'Oise. «Il veut nous montrer que la fin des députés godillots, cela implique aussi ce genre de responsabilités.»

Pour Nicolas Sarkozy, le mode de scrutin, pour les territoriales ou les législatives, «n'est pas une préoccupation majeure des Français». Ce qui explique qu'il ne veuille pas se «mettre en première ligne sur cette question». «J'ai été élu sur une ligne politique et pas sur le mode de scrutin», a-t-il affirmé.

Interpellé sur les questions de prévention et de sécurité, il a jugé «stupide» de croire qu'il suffisait de «revenir aux fondamentaux de la droite», comme le préconisaient Jean-François Copé ou d'autres au lendemain des régionales. «Je ne suis plus ministre de l'Intérieur, je ne vais pas seulement m'occuper de sécurité.» Le président en a enfin profité pour soutenir la proposition de suppression des allocations familiales pour les élèves absents de l'école. Et il a assuré que la réforme des retraites serait bouclée en octobre. Un peu moins vite que prévu. Auparavant, le gouvernement évoquait plutôt le mois de septembre.

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 Par Charles Jaigu

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/05/06/97001-20100506FILWWW00447-2012-il-faut-que-sarkozy-soit-candidat.php
2012: "il faut que Sarkozy soit candidat"
AFP
06/05/2010 | Mise à jour : 11:05
La secrétaire d'Etat à la Famille Nadine Morano a jugé que l'on pouvait être "fier du bilan" de Nicolas Sarkozy après trois ans à l'Elysée et selon elle, "ça ne fait aucun doute, il faut qu'il soit candidat en 2012". "Nous sommes aujourd'hui à un bilan d'étape et lorsque je regarde tout ce qui a été fait, nous pouvons être fiers de ce bilan, aux trois ans. C'est une étape importante", a déclaré Mme Morano sur France 2.

"Pour moi, ça ne fait vraiment aucun doute, il faut qu'il soit candidat en 2012 parce que cinq ans c'est trop court, un mandat c'est trop court (...) je pense qu'il serait bien pour la France qu'il fasse deux mandats", a-t-elle ajouté.

La secrétaire d'Etat a souligné "tout ce qui a été adopté" en trois ans : "les heures supplémentaires défiscalisées, ça a été fait, les peines planchers, près de 23.000 peines plancher ont déjà été prononcées pour les multirécidivistes, l'autonomie des universités, il y a plus de 50 universités sur les 84 qui sont maintenant en situation d'autonomie, le service minimum dans les transports et à l'école, le bouclier fiscal..."

Face à la crise "nous avons pris les mesures qui s'imposaient à travers le plan de relance, à travers l'accompagnement des familles les plus exposées", a vanté Mme Morano jugeant également qu'"aujourd'hui la France a retrouvé sa place au niveau international".



http://www.lefigaro.fr/politique/2010/04/13/01002-20100413ARTFIG00747-sarkozy-veut-remettre-l-elysee-en-ordre-de-marche-.php
Sarkozy veut remettre l'Élysée en ordre de marche

Mots clés : présidence, PARIS, Nicolas Sarkozy De Nagy-Bocsa, Claude Guéant, François Fillon, Élysée

Par Charles Jaigu
13/04/2010 | Mise à jour : 22:31 Réactions (227)

Nicolas Sarkozy est conscient qu'il doit retrouver un point d'équilibre entre ce qu'il est et ce que les Français attendent de la fonction présidentielle. Crédits photo : Le Figaro
L'idée d'une promotion ministérielle pour Claude Guéant et d'un maintien de François Fillon à Matignon est souvent évoquée.
 
C'est l'«effet papillon». Quand un battement d'aile de papillon à Tokyo provoque un cyclone aux Antilles. Il y a d'infimes détails qui finissent par engendrer de grands orages… Ainsi, quand les collaborateurs zélés du chef de l'État dénoncent les rumeurs sur sa vie privée, ils en réactivent artificiellement la portée. Et la semaine suivante, quand Nicolas Sarkozy, en visite à Washington pour parler de sécurité nucléaire, accorde une interview à la chaîne CBS, c'est sur les rumeurs qu'il est interrogé.

Réaction de l'un de ses proches: «Le président répond par courtoisie, et c'est ce qu'il dit sur ce sujet mineur qui est repris par les médias en France, alors qu'il s'est exprimé sur dix autres sujets essentiels, comme la défense de l'indépendance nucléaire de la France, ou l'Iran.» Tout le problème du chef de l'État est là: réussir à concentrer l'attention des Français sur l'essentiel et pas sur l'accessoire. L'essentiel, c'est-à-dire un bilan déjà substantiel -même s'il ressemble plus à un jardin à l'anglaise qu'à un jardin à la française- et, dans les mois qui viennent, une réforme des retraites décisive. L'accessoire? Tout ce qui ramène l'attention de l'opinion vers la personne privée du chef de l'État - sa famille, son style de vie. «La question est de savoir comment nettoyer les parasites qui empêchent les Français d'entendre le message», résume cet hôte régulier des réunions de travail avec le chef de l'État. Cela commence par de nouvelles consignes de silence données aux collaborateurs du président. L'Élysée veut désormais faire tomber le rideau sur la «maison de verre». Désormais, les journalistes doivent s'adresser au seul conseiller chargé de la communication, Franck Louvrier.



Claude Guéant, le secrétaire général de l'Élysée, le 7 avril dernier, sur les marches du palais présidentiel. Crédits photo : Le Figaro
En interne, une réflexion est en cours pour obtenir «une meilleure performance» de l'équipe élyséenne, admet le secrétaire général, Claude Guéant. Une réorganisation pour le moment légère. «Nous avons un problème sérieux qui ne sera pas résolu par la grâce ou la disgrâce d'un collaborateur», tranche d'emblée un intime du chef de l'État. Ainsi, la désormais fameuse réunion de 8h30 existera toujours, mais réduite aux «spécialistes» de la maison, c'est-à-dire les chefs de file thématiques comme le conseiller économique Xavier Musca ou le conseiller social Raymond Soubie. Elle a encore eu lieu mardi matin pour évoquer l'agenda du président. Les «généralistes» n'y seront plus associés -qu'il s'agisse de Pierre Charon, ex-«officier traitant» de Carla Sarkozy, en quarantaine depuis qu'il s'est activé trop publiquement pour tuer les faiseurs de rumeurs- ou de l'ex-journaliste Catherine Pégard, chargée des dossiers culturels et politiques.

Quant à Henri Guaino, autre conseiller transversal, il participera au cas par cas. «Le pouvoir se resserre un peu plus autour de Claude Guéant, analyse un ancien du sérail. Pierre Charon, Henri Guaino et Emmanuelle Mignon résistaient chacun un peu au numéro deux de l'Élysée. Ils ne sont plus là.» Claude Guéant n'est cependant plus à l'abri des critiques. En pleine bronca sur les rumeurs, il a semé le trouble, autant que Pierre Charon, en confirmant… au Canard enchaîné que Rachida Dati n'était plus la bienvenue à l'Élysée, et en se dédisant le lendemain.


Un point d'équilibre

En réalité, le chef de l'État sait bien qu'il doit retrouver un point d'équilibre entre ce qu'il est et ce que les Français attendent de la fonction présidentielle. Un travail au point de croix, où il va s'efforcer de retrouver une forme de recul, sans revenir «au style suranné de ses prédécesseurs», observe l'un des nombreux experts qui sont reçus à l'Élysée les week-ends. «Il n'y aura pas de coup de baguette magique, il faut laisser mijoter, tout est encore en gestation», prévient ce dernier. Des changements d'image, de discours -«être plus clair sur les priorités, ne pas se disperser»-, mais aussi des changements d'équipe.

En hyperprésidence, le coefficient d'usure des hommes est considérable. «Trois ans à l'Élysée au plus haut niveau, c'est épuisant nerveusement», confirme l'ancien directeur de cabinet d'un premier ministre. Le chef de l'État a bien noté que Claude Guéant, qui le sert depuis 2002, aspirait peut-être à autre chose. Le goût très marqué pour la médiatisation de son homme de toute confiance ne lui a pas échappé -d'une double page dans Paris Match à une récente une du Monde 2, où on le voit poser, le regard sombre et inquiétant, en «vice-président». «Guéant est mûr pour le ministère de l'Intérieur, de la Justice, ou le Quai d'Orsay», calcule un connaisseur. Un ministre qui s'est entretenu récemment de tous ces sujets avec le chef de l'État l'a jugé «très lucide sur ce qui n'allait pas, à la fois dans les sujets de fond et sur la méthode». «Sarkozy mesure parfaitement les limites du système, et il a bien l'intention de le remettre d'équerre, après la réforme des retraites.»

Mais il apparaît de plus en plus que ces grands changements ne passeront pas forcément par la nomination d'un nouveau premier ministre. «Ceux qui spéculent là dessus se font beaucoup d'illusions», décrypte un très proche. «Fillon représente quelque chose d'important pour les Français, il ne faut pas le négliger», commente un autre ami du président. «Le refus par Fillon de participer de près ou de loin à la foire aux ambitions présidentielles a été reçu cinq sur cinq par les électeurs de son camp, qui détestent ce genre de dissidences», commente un conseiller extérieur de Sarkozy. Apparemment, elle a été appréciée à l'Élysée.

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Par Le Figaro

 Par Charles Jaigu

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http://www.lefigaro.fr/politique/2010/04/28/01002-20100428ARTFIG00708-coup-d-envoi-de-la-reforme-des-modes-de-scrutin-.php
Coup d'envoi de la réforme des modes de scrutin

Mots clés : élections, modes de scrutin, triangulaire, FRANCE, François Fillon

Par Judith Waintraub
28/04/2010 | Mise à jour : 21:59 Réactions (145)

François Fillon a demandé aux responsables des partis politiques représentés au Parlement la «position officielle» de leur formation sur le mode de scrutin des élections territoriales. Crédits photo : Le Figaro
François Fillon souhaiterait un système à deux tours, sans possibilité de triangulaire, aux élections territoriales ainsi qu'aux législatives.
 
François Fillon a écrit mardi aux responsables des partis politiques représentés au Parlement pour leur demander la «position officielle» de leur formation sur le mode de scrutin des élections territoriales. Les premières sont prévues en 2014. Le chef du gouvernement rappelle qu'un projet de loi visant à instaurer un scrutin mixte (80% d'élus au scrutin uninominal majoritaire à un tour, 20% au scrutin proportionnel) a déjà été adopté en Conseil des ministres. «Suite aux réactions suscitées par ce choix, poursuit-il, le président de la République et le gouvernement se sont déclarés à plusieurs reprises ouverts à toute proposition sur ce sujet.»

En fait, ce projet de scrutin à un tour n'est plus d'actualité. Même ses défenseurs les plus ardents, comme le patron des sénateurs UMP Gérard Longuet, ont changé d'avis. Trop «contraire aux traditions françaises». Et peut-être aussi trop dangereux, étant donné la facilité avec laquelle le PS et les Verts ont constitué leurs listes communes entre les deux tours des régionales. À la place, une autre idée a surgi: un système uninominal majoritaire à deux tours, où le deuxième tour serait réduit à un duel entre les deux candidats arrivés en tête. Et appliquer le même régime aux législatives. Ce qui permettrait de lever l'hypothèque du Front national.

Le tout se ferait par étapes, selon un calendrier qui n'est pas encore arrêté. Certains, à Matignon comme à l'UMP, plaident pour une manœuvre en deux temps. D'abord, on fait voter le scrutin uninominal majoritaire à deux tours à l'occasion du débat sur le projet de réforme des collectivités territoriales qui s'ouvre le 25 mai à l'Assemblée, sans évoquer la question des triangulaires. Ensuite, on adopte un autre texte, qui supprime les triangulaires dans toutes les élections, législatives comprises. Une proposition dans ce sens, déposée après les régionales par le député UMP des Alpes-Maritimes Éric Ciotti, proche de Brice Hortefeux, a déjà été signée par 200 de ses collègues, parmi lesquels des élus du Nouveau Centre.


Esprit d'ouverture

Autre scénario envisagé: la suppression des triangulaires est adoptée pour le scrutin territorial lors du débat sur la réforme des collectivités, grâce à des amendements d'origine soit gouvernementale, soit parlementaire. Et ce n'est que «plus tard, quand un climat favorable aura été créé», dixit un responsable de l'UMP, que les triangulaires seront supprimées aux législatives aussi.

Que fera finalement l'exécutif? Dans son courrier aux chefs de parti, François Fillon ne ferme aucune porte: «Au vu des propositions alternatives qui seront ainsi émises (…), j'indiquerai la solution à laquelle le gouvernement, prenant acte d'une volonté commune, est prêt à se rallier.» Cet esprit d'ouverture n'est pas de pure forme. Le premier ministre n'aurait, semble-t-il, pas arrêté sa position sur les triangulaires. Selon son entourage, «il pèse le pour et le contre». Le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand et le patron des députés Jean-François Copé souhaitent leur disparition. Le secrétaire d'État Alain Marleix, chargé des questions électorales au gouvernement comme à l'UMP, préférerait «à titre personnel qu'on relève de 12,5% à 15% des inscrits le seuil à partir duquel les candidats aux législatives peuvent se maintenir».

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Territoriales : UMP et exécutif cherchent un accord

Par Jean-Baptiste Garat
07/01/2010 | Mise à jour : 08:15 Réactions(3)

François Fillon, Brice Hortefeux et Xavier Bertrand, en 2008 à Royan. Le mode de scrutin territorial retenu par le ministre de l'Intérieur favorise les formations capables de réunir sur leur nom et en un tour le maximum de voix. Crédits photo : AFP
Pour éviter qu'elle ne devienne «sujet de discorde» dans la majorité, l'élection du conseiller territorial à un tour prévue pour 2014 pourrait être remaniée.
 
La rencontre était annoncée sur l'agenda de l'UMP mais pas dans celui de Matignon. François Fillon la souhaitait discrète, Xavier Bertrand, lui, était prêt à en faire la publicité… avant de se raviser à l'issue de la réunion. Le premier ministre a reçu mercredi le secrétaire général de l'UMP pour une heure d'entretien sur l'épineuse question du mode de scrutin des élus territoriaux.

Épineuse car la solution retenue par le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux crée beaucoup d'insatisfaction. «Je sais ce que souhaite le gouvernement, mais, ici, je ne sens pas aujourd'hui, je le dis clairement, de majorité !» Lancée le 17 décembre dernier, la menace du président du Sénat, Gérard Larcher, continue de peser sur la majorité en cette veille de rentrée parlementaire.

Bien que la question du mode de scrutin ne soit pas explicitement à l'ordre du jour du Parlement, elle sera dans toutes les têtes lors du débat sur la réforme des collectivités territoriales, qui sera lancé le 19 janvier au Sénat. Dans les textes présentés, le gouvernement précise la nouvelle organisation des départements et des régions qui doivent être animés par les mêmes élus en 2014. Les conseillers territoriaux de chaque département siégeront également à l'assemblée de leur région, remplaçant du même coup conseillers généraux et conseillers régionaux.

Pour élire ces doubles représentants, le ministère de l'Intérieur a concocté un mode de scrutin panaché inédit en France. Dans chaque département, 80 % des conseillers territoriaux sont élus au scrutin uninominal organisé par canton, comme le sont aujourd'hui les conseillers généraux. Mais au terme d'un seul tour au lieu de deux, le candidat arrivant en tête, même avec une majorité très relative, étant élu. Les voix exprimées en faveur des candidats battus sont reversées dans un pot commun au niveau départemental pour pourvoir aux 20 % des sièges restant, à la proportionnelle, sur la base de liste.


Un sort à la parité

Ce scrutin favorise ainsi très largement les formations capables de réunir sur leur nom et en un tour le maximum de voix, comme l'UMP qui y est parvenue lors des européennes. Pour les partis associés comme le Nouveau Centre ou le PRG, la situation est plus compliquée. Soit ils parviennent à imposer leur candidat dans le cadre d'un accord, soit ils présentent un candidat concurrent pour décrocher des sièges à la proportionnelle, au risque de faire perdre leur camp.

La stratégie qu'impose ce mode de scrutin est loin de faire l'unanimité à droite. À l'UMP, certains s'inquiètent d'un «laminage» des petites formations. Au Nouveau Centre, où l'on réclame depuis longtemps l'introduction de la proportionnelle, on souhaite que la part des élus sur liste soit plus importante. Mais cette prime à la proportionnelle pourrait inciter à multiplier les listes concurrentes…

Ce mode de scrutin fait par ailleurs un sort à la parité qui régnait jusqu'à présent dans les assemblées régionales et réduit la représentation obligatoire des femmes à la moitié des sièges répartis à la proportionnelle, soit 10 % des élus. Il conduit également à une forte politisation des élus cantonaux, puisque chaque candidat devra se revendiquer d'une formation dans le cadre de la représentation de liste. Enfin, il pose plusieurs questions sur sa constitutionnalité ou sa simple mise en pratique dans le cadre de partielles (lire nos éditions du 16 décembre).

Reçu à l'Élysée le 23 décembre, Gérard Larcher a d'ailleurs «senti que Nicolas Sarkozy était prêt à évoluer» sur cette question. Dans l'entourage du président, on fixe les marges de manœuvre : «soit on introduit une part de proportionnelle et le scrutin est à un tour, soit on conserve les deux tours mais il n'y a plus de proportionnelle». Xavier Bertrand, pour sa part, pose que le sujet «n'est pas et ne doit pas devenir un sujet de discorde au sein de notre famille politique» : «Ce n'est de toute façon pas le cœur de la réforme», ajoute-t-il. «Fillon et Bertrand peuvent se rencontrer autant qu'ils le souhaitent, ironise un responsable de la majorité, la partie se joue entre le président et les groupes.» Gérard Larcher avait sonné le tocsin, la majorité est-elle prête à sonner le glas pour le mode de scrutin des territoriales ?

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 Par Jean-Baptiste Garat

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Les députés UMP veulent la fin des triangulaires

Mots clés : Assemblée nationale, FRANCE

Par Jean-Baptiste Garat
08/04/2010 | Mise à jour : 21:23 Réactions (261)

Une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, en septembre dernier. Crédits photo : Le Figaro
Législatives : plus de 200 députés ont déjà signé une proposition de loi prévoyant le maintien des deux seuls candidats en tête.
 
La question est un classique des lendemains de défaite électorale. Et la majorité, après la déroute des régionales, n'y coupe pas. Faut-il modifier les modes de scrutin ? À commencer par celui des prochaines législatives ?

Les premiers concernés, les députés, ont vite fait leurs comptes. Selon les modes de calcul, la prise en compte des résultats au premier ou au second tour des régionales, l'ancien ou le nouveau découpage des circonscriptions, sans oublier leur état d'esprit du moment, les estimations sont au mieux alarmistes ou pire catastrophiques pour l'UMP et ses alliés.

Au groupe, on constate que les listes de la majorité n'ont totalisé plus de 50% au second tour des régionales que dans 28 circonscriptions, après redécoupage. À l'UMP, d'autres estiment qu'un quart des 317 députés du parti présidentiel sont aujourd'hui menacés. Un calcul qui se rapproche de celui de l'Observatoire de la vie politique, qui évalue qu'environ 80 sièges basculeraient à gauche.

La crainte des députés est de voir des triangulaires fatales se multiplier avec le Front national, comme aux législatives de 1997. Aux régionales, le parti de Jean-Marie Le Pen a contraint la majorité à 12  triangulaires. Pas étonnant dès lors que deux députés de l'UMP, élus des régions où le FN a réalisé ses meilleurs scores (Provence-Alpes-Côte d'Azur et Nord - Pas-de-Calais), se préparent à déposer chacun une proposition de loi visant à interdire les triangulaires. Éric Ciotti (Alpes-Maritimes) et Christian Vanneste (Nord) avancent que la légitimité d'un élu doit reposer sur une majorité absolue. Une initiative approuvée par les radicaux qui souhaitent « que seuls les deux candidats ou les deux listes arrivés en tête au premier tour d'une élection puissent participer au second ».

Au gouvernement, ces propositions sont reçues avec circonspection. Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, assure avoir «entendu ceux qui plaident pour une harmonisation des scrutins sur celui de la présidentielle». Le secrétaire d'État à l'Intérieur, Alain Marleix, se dit, «à titre personnel, favorable au scrutin majoritaire à deux tours secs, avec deux candidats seulement au second tour». De toutes façons, explique-t-on Place Beauvau, «si les parlementaires le veulent, ils n'ont pas besoin de nous». Et pour cause : la proposition de loi d'Éric Ciotti aurait d'ailleurs déjà reçu plus de 200 signatures.

Hortefeux et Marleix prennent cependant bien soin de relativiser les estimations qui surgissent çà et là. Selon les calculs de la Place Beauvau à partir des régionales, aucun candidat arrivé troisième ne pourrait se qualifier au second faute de réunir les 12,5% des inscrits nécessaires, en raison du fort taux d'abstention.


« Commençons déjà par le faire pour les territoriales » 

«N'essayons pas une fois encore d'aller trop vite», prévient cependant le président du comité de la majorité, Jean-Claude Gaudin, qui ne souhaite pas que l'on touche au mode de scrutin pour 2012. «Casser un thermomètre pour ne plus sentir la température est une mauvaise idée, explique pour sa part le président du Nouveau Centre, Hervé Morin. On ne lutte pas contre un mouvement en empêchant les triangulaires.»

La question des triangulaires pourrait s'inviter dans l'autre débat électoral : celui qui concerne le mode de scrutin des futurs conseillers territoriaux pour lequel la gouvernement a présenté un système majoritaire à un tour avec une dose de proportionnelle. «Avec ce mode de scrutin, nous aurions gagné une, voire deux régions de plus, mais pas à la Réunion», pointe-t-on à l'UMP. «Les Hauts-de-Seine auraient basculé à gauche, c'est certain», calcule un autre. Le Parlement pourrait préférer à ce mode de scrutin un plus classique : deux tours, comme pour les cantonales aujourd'hui. Avec ou sans triangulaire ? «Je ne sais pas, concède Gaudin, mais si on devait les interdire, commençons déjà par le faire pour les territoriales avant de tirer des plans sur la comète.»

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 Par Jean-Baptiste Garat

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Sarkozy évoque les rumeurs à la télévision américaine

Mots clés : CBS, Nucléaire Iran, Rumeurs, Washington, Sarkozy

Par le figaro.fr
13/04/2010 | Mise à jour : 09:48 Réactions (232)

Le chef de l'Etat français s'exprimait en marge du sommet nucléaire, à Washington. Crédits photo : AFP
Dans une mise au point sur la chaîne CBS, le chef de l'Etat assure que pour lui et son épouse, «tout ce petit clapotis n'a pas d'importance».
 
Dans une interview accordée à la chaîne américaine CBS en marge de sa participation au sommet sur la sécurité nucléaire, à Washington, Nicolas Sarkozy a fait le point sur plusieurs sujets. Ses principales déclarations :

Les rumeurs ne sont qu'un «clapotis». Interrogé sur les rumeurs qui entourent actuellement son couple, le chef de l'Etat a lancé : «Tout ce petit clapotis n'a pas d'importance pour nous. Cela fait partie de la vie moderne, d'un système. C'est comme ça, il n'y a pas lieu d'en faire de commentaires. De toute manière, on n'y peut rien».

Nicolas Sarkozy a assuré que lui et son épouse avaient «une vie très calme. Nous sommes très proches l'un de l'autre et tout ceci est très exagéré. Je dois dire que j'ai été très fier de la façon dont elle s'est exprimée à la radio, avec beaucoup de dignité, beaucoup de calme», a-t-il ajouté. «Je suis toujours désolé quand, autour de nous, à côté de nous, en face de nous, ou à cause de nous, les gens s'excitent trop. En tout cas, nous, on traverse cela en se serrant bien les coudes et en essayant de nous protéger de tout ceci. Cela n'a pas d'importance», a-t-il insisté. Et de conclure : «Il y a tant de souffrances des gens, il y a tant de difficultés dans leur vie quotidienne. Je suis toujours étonné que tout ceci prenne une telle place alors que cela n'en a pas».

Le chef de l'Etat a, semble-t-il, changé d'attitude sur le sujet. Le 12 mars dernier, en Grande-Bretagne, il avait affirmé ne pas avoir «une seconde, même une demi-seconde à perdre avec ces élucubrations». Et c'est sur cette même chaîne, CBS, que le chef de l'Etat, interrogé en novembre 2007 sur sa femme de l'époque, Cécilia, avait écourté une interview avec fracas. Le porte-parole, David Martinon, avait alors essuyé la colère du président.

La candidature à la présidentielle sera décidée l'année prochaine. Comme il l'a indiqué plusieurs fois ces derniers mois, Nicolas Sarkozy se prononcera en 2011 sur son éventuelle candidature à un second mandat. «Quelque part à la fin de l'été, début de l'automne 2011», plus précisément. La date avance donc un peu: dans une interview au Figaro Magazine, en mars dernier, il avait parlé de «fin 2011». «Mais pour les gens, ce n'est pas le problème, a-t-il aussitôt ajouté sur CBS. Les gens me demandent une chose et une seule : ‘sortez-nous de la crise dans laquelle nous sommes'. Et c'est ce qui doit motiver chaque minute, chaque instant de mon action. Le reste, c'est du détail pour eux».

La France «ne renoncera pas à l'arme nucléaire». «Je n'abandonnerai pas l'arme nucléaire, garante de la sécurité de mon pays, de façon unilatérale dans un monde aussi dangereux qu'il l'est aujourd'hui», a martelé Nicolas Sarkozy dans l'interview. «Je ne pourrais un jour, renoncer à cette arme que dans la mesure où je serais certain que le monde soit stabilisé et en sécurité», a-t-il insisté, ajoutant que «les Etats-Unis comme la France, nous sommes des démocraties, nous n'utiliserons jamais ces armes pour attaquer qui que ce soit».

Le chef de l'Etat a rappelé que la France avait «renoncé aux essais nucléaires», «ratifié le traité d'interdiction des essais nucléaires» et «réduit du tiers le nombre» de ses armes nucléaires, à «300». «Si j'allais plus loin, je pourrais mettre en cause la sécurité de mon pays», a-t-il plaidé.

Nicolas Sarkozy s'était déjà exprimé sur la dissuasion nucléaire, dans un discours prononcé à Cherbourg en 2008, la qualifiant de «strictement défensive». Il avait été très clair : «Tous ceux qui menaceraient de s'en prendre à nos intérêts vitaux s'exposeraient à une riposte sévère de la France, entraînant des dommages inacceptables pour eux, hors de proportion avec leurs objectifs».

La patience avec l'Iran «a des limites». «L'acquisition par l'Iran de l'arme nucléaire à des fins militaires, couplée aux déclarations multiples des dirigeants iraniens contre la démocratie d'Israël, c'est un danger et c'est inacceptable», a estimé Nicolas Sarkozy dans cette même interview. Le chef de l'Etat français a évoqué une «palette de sanctions possibles» : «ce peut être des sanctions financières sur les comptes d'un certain nombre de dirigeants» ou ce peut être de «ne plus acheter de pétrole à l'Iran».

Et d'asséner : «Je ne voudrais pas que le monde se réveille avec un conflit entre Israël et l'Iran parce que la communauté internationale aurait été incapable d'agir. La question des sanctions, et nous sommes bien d'accord avec le président Obama, c'est une question pour les jours ou les toutes prochaines semaines qui viennent».

L'interview de Nicolas Sarkozy en vidéo :


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» VOS RÉACTIONS - «Vivant à l'étranger, j'en ai marre qu'on parle de la France sous l'angle people»

Par Le Figaro

Par le figaro.fr

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François Fillon repasse dans l'ombre

Mots clés : popularité, réformes, gouvernement, FRANCE, François Fillon, Sarkozy Nicolas

Par Bruno Jeudy
11/04/2010 | Mise à jour : 22:40 Réactions (110)

François Fillon à son arrivée au Conseil des ministres, à l'Élysée le 24 mars dernier. Crédits photo : Le Figaro
En retrait depuis dix jours, le premier ministre «recale» le programme de travail de son gouvernement. Et voit sa popularité pâlir.
 
Que devient François Fillon ? Omniprésent pendant la campagne des régionales, il a retrouvé sa place dans l'ombre du président de la République. Depuis dix jours, le premier ministre a même déserté l'avant-scène médiatique, laissant Nicolas Sarkozy reprendre en main les rênes de la majorité parlementaire.

Il faut dire aussi que François Fillon a préféré rester soigneusement à l'écart de l'affaire de la rumeur. À Matignon, on évite de commenter cette tumultueuse polémique qui a conduit Carla Bruni- Sarkozy à contredire Pierre Charon, un conseiller de l'Élysée, et Thierry Herzog, l'avocat de son mari. Avant d'être elle-même démentie par Bernard Squarcini, le directeur central du renseignement intérieur. «Tout ça est tellement éloigné du monde du premier ministre qu'il vaut mieux ne pas en parler», soupire l'un de ses amis.

À Matignon, le train-train gouvernemental a donc repris son cours. Requinqué par quatre jours de ski pendant le week-end pascal, le premier ministre s'est remis à la tâche. Sans états d'âme et obscurément. À la Fillon quoi.

La semaine dernière, il n'a pratiquement pas quitté son bureau. Il a ainsi reçu sept ministres en tête à tête. Animé une réunion consacrée à l'emploi. Travaillé le dossier des retraites (avec Éric Woerth) et celui de la lutte contre les déficits (avec François Baroin). Rencontré des parlementaires centristes ignorés par l'Élysée. «Le premier ministre est en train de recaler le programme de travail des ministres. Il prépare les annonces en matière d'emploi que fera bientôt le président lors de sa rencontre avec les partenaires sociaux», explique-t-on à Matignon.

Mercredi, il effectuera son retour en province en inaugurant une usine à Chemillé, dans le Maine-et-Loire. Jeudi, il lancera le chantier des retraites avec la remise du rapport très attendu du Comité d'orientation des retraites. Un dossier qu'il connaît trop bien pour avoir mené avec succès la réforme en 2003.

S'il ne s'est pas trop mêlé de politique, François Fillon retrouve ses fondamentaux économiques. Jeudi dernier, pendant que Nicolas Sarkozy tentait de calmer en Haute-Savoie le jeu avec la presse, il a refait entendre sa petite musique rigoriste devant les sénateurs en promettant de plafonner ou de supprimer certains avantages fiscaux. Plus déterminé que jamais, Fillon ne rate plus une occasion d'enfoncer le clou en matière de lutte contre les déficits. «Il est arc-bouté sur son devoir de laisser la France qualifiée dans le giron des grandes nations. Il craint de la voir déqualifiée, mal notée par les agences», assure un député proche de lui.


Nature taiseuse

Ses amis s'accordent à dire qu'il a plutôt bien surmonté la déroute électorale. Bien sûr, il a mal vécu de ne pas pouvoir, après les régionales, présenter, même symboliquement, sa démission. Il n'a pas aimé non plus l'omniprésence du secrétaire général de l'Élysée, Claude Guéant, pendant cette période. De même qu'il a serré les poings quand il a entendu le président affirmé devant les parlementaires : «C'est le premier ministre qui a fait la campagne mais c'est moi qui paie l'addition.» Mais comme toujours, François Fillon a laissé dire. Et laissé faire. Comme lorsque les députés l'ont acclamé debout le mardi suivant la défaite. «On n'a pas organisé la claque. Ça a été spontané. C'était notre manière de dire “on veut que François reste” », confie un élu.

Depuis, les choses sont rentrées dans l'ordre. La nature taiseuse de François Fillon a repris le dessus. Il se garde bien, par exemple, d'évoquer la fin de son bail à Matignon. Premier ministre en sursis, il sait que son temps est compté. Six mois ? Neuf mois ? «Il est sursitaire depuis 2007. On a tellement dit qu'il allait partir. Il y a un côté Rocard chez lui. Cela fait trois ans qu'il est là et cela étonne encore tout le monde», souligne une filloniste.

Longtemps à la hausse, sa cote de popularité baisse maintenant comme celle du président. Fillon chute plus vite que Sarkozy : -8 points (39%) dans le palmarès OpinionWay, publié ce dimanche dans «Métro», contre -7 points (31%) pour Sarkozy. L'amorce d'un retour à la normale ?

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 Par Bruno Jeudy

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Sarkozy remobilise les cadres de l'UMP 

Mots clés : départements, élysée, François Sarkozy De Nagy-Bocsa, UMP

Par Judith Waintraub
09/04/2010 | Mise à jour : 21:28 Réactions (186)

Convoqués vendredi par Xavier Bertrand au siège du parti pour un séminaire sur les régionales, les responsables de l'UMP se sont finalement rendus à l'Élysée.
Le chef de l'État a reçu vendredi les secrétaires départementaux du parti, réunis à Paris pour un séminaire sur les régionales.
 
Les secrétaires départementaux de l'UMP n'en sont pas revenus : convoqués vendredi par Xavier Bertrand au siège du parti pour un séminaire sur les régionales, ils se sont retrouvés à l'Élysée avec Nicolas Sarkozy. Le chef de l'État les a reçus pendant près d'une heure et demie. Cette rencontre, gardée secrète jusqu'à la dernière minute, avait été préparée en cercle ultrarestreint. En début d'après-midi, alors qu'une centaine de cadres du parti arrivaient au siège, rue La Boétie, la rumeur d'une apparition de Nicolas Sarkozy en plein séminaire avait circulé. Finalement, ce sont les secrétaires départementaux qui se sont déplacés. Ils ont parcouru à pied les quelque cinq cents mètres qui séparent l'Élysée du siège de l'UMP.

Le président a toujours revendiqué la liberté de voir sa «famille» quand il le voulait. En le faisant ouvertement, il se targuait de rompre avec l'«hypocrisie» de ses prédécesseurs. Il a participé plusieurs fois à des conseils nationaux, il a tenu d'innombrables réunions militantes sur le terrain, il voit l'état-major de l'UMP au moins une fois par semaine, mais il n'avait encore jamais reçu les cadres locaux à l'Élysée. Le secrétaire départemental, nommé par la direction, est son plus proche représentant sur le terrain. Il est l'avant-dernier dans la hiérarchie partidaire, le dernier étant le délégué de circonscription.


«Confusion des rôles»

L'opposition ne devrait pas manquer de parler une fois de plus de «confusion des rôles». Mais la priorité, pour Nicolas Sarkozy, n'est pas de se voir décerner des certificats de bonne conduite par la gauche. Depuis la défaite aux régionales, il est lancé dans une reprise en main de la majorité à tous les niveaux. Il a reçu les députés et il compte réitérer l'exercice tous les mois. Il a invité les ex-têtes de liste aux régionales à déjeuner, et il leur a promis à elles aussi de les revoir. Il organise aussi des déjeuners, voire des dîners, avec des groupes plus restreints de députés.

Les deux heures de séminaire qui se sont tenues rue La Boétie avant l'intermède élyséen montrent que le malaise des élus s'est largement diffusé dans l'appareil. Xavier Bertrand a souhaité que les secrétaires départementaux s'expriment librement. Comme les parlementaires, ils ont relayé selon un participant la «déception», voire la «colère», de toute une partie de l'électorat que le candidat Sarkozy avait séduit en 2007. Certains ont évoqué « le mal causé dans l'électorat de droite » par les dernières nominations d'ouverture.

De retour de l'Élysée, les secrétaires départementaux ont repris le séminaire. Xavier Bertrand leur a expliqué comment il comptait consolider l'implantation de l'UMP sur le terrain, afin de mieux défendre l'action gouvernementale. En début d'après-midi, le ministre des Affaires sociales Éric Woerth avait planché sur la réforme des retraites. L'UMP, qui tiendra une convention sur le sujet le 19 mai, veut en outre nommer un «correspondant pour le débat sur les retraites» dans chaque fédération.

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Par Le Figaro

 Par Judith Waintraub

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http://www.lefigaro.fr/politique/2010/05/04/01002-20100504ARTFIG00643-sarkozy-2012-en-tete.php
Sarkozy : 2012 en tête

Mots clés : 2012, présidentielle, UMP, Nicolas Sarkozy De Nagy-Bocsa

Par Charles Jaigu
06/05/2010 | Mise à jour : 08:20 Réagir

Depuis le commencement du quinquennat, Nicolas Sarkozy a fait plusieurs fois peau neuve, il a remonté puis redescendu la pentedes sondages. Crédits photo : Abaca
À deux ans de la prochaine élection présidentielle, le chef de l'État veut poursuivre son changement de style. «Je dois être de plus en plus secret», confie-t-il. 
 
Sarkozy, ou l'éternel retour. Désormais serein, après avoir été tourmenté. Depuis le commencement du quinquennat, le chef de l'État a fait plusieurs fois peau neuve, il a remonté puis redescendu la pente des sondages. Trois ans après, ce sont ces alternances de hauts et de bas qui frappent. Plusieurs fois, Sarkozy a voulu tourner la page. Reconnaître les «erreurs» commises pour offrir aux Français de nouveaux gages de sérénité et de sérieux. Du Fouquet's au mariage avec Carla Bruni, premier acte d'une présidence exubérante qui s'est finalement traduite dans les urnes par une défaite de la droite, aux élections municipales de mars 2008. Puis un deuxième acte de rêve, grâce à la providentielle présidence de l'Union européenne. Une période de six mois qui a donné à l'hôte de l'Élysée l'occasion de déployer ses talents. De l'audace - la crise géorgienne garrottée -, des propositions - l'invention du G20 -, et de la conviction européenne - pour rassembler le continent au plus fort d'une crise cataclysmique. À peine sorti de ces corps-à-corps, le chef de l'État retombe dans les ornières qui lui valent de nouvelles baisses dans les sondages, multiplie les annonces tous azimuts, impose aux forceps des lois dont les conditions d'application restent théoriques - Hadopi - ou limitées à quelques zones périurbaines - travail le dimanche. Mais il évite «les émeutes» qu'on lui avait prédites dans l'après-coup de la crise. L'UMP sort même gagnante des européennes, et il réussit son premier discours au Congrès - qui symbolise la réforme de la Constitution, votée un an plus tôt.

Puis le président perd connaissance lors d'un jogging trop ensoleillé. C'est le début d'un troisième acte où sans discontinuer «les emmerdes voleront en escadrilles» , selon une des formules favorites de Jacques Chirac. Des ministres envoyés au feu des régionales, qui se dérobent. Des réformes mal ficelées qui se succèdent trop vite. Ainsi, la taxe carbone, qui n'était même pas prévue au programme du candidat Sarkozy - il avait émis des réserves sur ce point précis. La suppression de la taxe professionnelle, qui finalement sera réécrite par le Parlement. Des fautes politiques lourdes de conséquences, enfin : de la candidature de son fils Jean à la tête de l'Epad, l'établissement public de la Défense, au retour de Dominique de Villepin au cœur de l'actualité politique, jusqu'aux ratés de l'opération antirumeurs à propos de la vie conjugale du couple Sarkozy.


Apaisé et à l'écoute 

Pourtant, depuis son émission de télévision sur TF1 fin janvier, Nicolas Sarkozy cherche à s'afficher apaisé et à l'écoute. Il constate pour le moment son impuissance. «Depuis le temps qu'il participe à la vie politique, le président sait qu'il y a des cycles, et qu'il faut être prêt au moment où le rejet du sarkozysme s'essoufflera. C'est à ce moment-là qu'il tentera d'accélérer ce retournement de cycle» , médite un compagnon de route du chef de l'État. À quand le moment du rebond ? «Il y aura peut-être une fenêtre de tir entre la réforme des retraites et la présidence G20», pronostique un ministre ; autrement dit, à l'automne 2010.

Dans l'intervalle, le chef de l'État a fait le bilan de ses pertes. Il veut avant tout retisser la toile déchirée entre lui et les électeurs de droite : sans relâche, il entend revenir sur quelques thèmes soigneusement choisis : sécurité, agriculture, santé, et lycées. «Cela prendra du temps, et il ne servira à rien de dire “Sarkozy a changé”, il faudra le démontrer dans les faits», nuance ce ministre. Une œuvre de patience qui passe par une cure d'abstinence médiatique - aucune grande intervention télévisée n'est prévue avant l'été. «Désormais, il faut faire avant et s'exprimer après» est la nouvelle maxime. Avec en ligne de mire dans les prochains mois la loi sur l'agriculture, la réforme des retraites qui devra être substantielle aux yeux de son électorat, l'instauration d'un cinquième risque de la Sécurité sociale, la dépendance, et, si les circonstances le permettent, une réforme de l'instruction judiciaire. Dans ce programme déjà chargé interviendra sans doute à l'automne le changement de gouvernement annoncé, et toujours d'actualité selon l'Élysée.


Nouvelle «sérénité» 

Pour illustrer la nouvelle «sérénité» du président, les élus échangent les anecdotes, moitié pour se rassurer, moitié parce qu'il y a sans doute un véritable effort d'apaisement chez le chef de l'État. De retour de Chine, il a assisté à la finale de la Coupe de France, opposant le PSG à Monaco. Cette fois-ci, «il est arrivé très en avance, s'est entretenu avec beaucoup de monde, a pris son temps», note un habitué des rendez-vous sportifs, qui souligne qu'avant il s'enfermait dans son box et filait au coup de sifflet final.

Mais surtout, Sarkozy reçoit à tour de bras. «Il écoute plus, il déploie ses capteurs et il se justifie moins», résume un responsable de l'UMP qui le voit régulièrement en petit comité. «L'un des objectifs de cette deuxième moitié du quinquennat est de reconstruire une relation normale avec la presse», avoue un ami du président, qui ajoute, dans un souffle : «Ce n'est pas gagné.»

Nicolas Sarkozy a confié à un ministre récemment : «Il faut que je sois de plus en plus secret.» À l'Élysée, le président s'exaspère des fuites. Désormais, il a réduit la voilure des réunions stratégiques autour de lui. Le soir, il réunit régulièrement le secrétaire général Claude Guéant, le conseiller spécial Henri Guaino, le conseiller social Raymond Soubie, le conseiller économique Xavier Musca et le conseiller en stratégie et communication, son ami Jean-Michel Goudard. Secret, il doit le rester d'autant plus que, désormais, il a fixé à l'automne 2011 le moment de déclarer s'il sera ou non candidat à un deuxième mandat. Bien sûr, le président continue de dire que ça ne le «fait pas rêver» d'être à l'Élysée. «J'adore prendre des décisions, trouver des solutions. Je n'adore pas cette vie», confiait-il au début de l'année à ses interlocuteurs. «Les campagnes, je n'ai jamais trouvé que c'était l'un des plus grands moments d'épanouissement», ajoutait-il. «Quand j'ai été élu, il y a un poids en moi qui a disparu. Il y a des étapes dans la vie d'un homme, et on peut envisager une nouvelle vie quand on a réussi.» À ceux qui lui objectent qu'en cinq ans il n'aura pas eu le temps de transformer la France, a fortiori après le choc de la crise, il jouait les modestes : «Ce n'est pas un bon argument de terminer le travail. Ou alors vous devenez dictateur à vie  !» En réalité, le président affirme aujourd'hui être «libre», «prisonnier de personne». Il rappelle pour s'expliquer qu'il a souvent pris le contre-pied de ses amis. Ceux - y compris son épouse Cécilia - qui lui conseillaient de ne pas devenir président de l'UMP en 2004. Ceux qui l'adjuraient de quitter le gouvernement dès l'automne 2006 pour se consacrer à la campagne. De là à imaginer une non-candidature du chef de l'État, il y a un pas qu'aucun «proche» ne franchit. Tout est fait, désormais, par l'Élysée pour que le chef de l'État soit «en situation» de se déclarer candidat dans un an et demi. Depuis les élections internes de l'UMP, qui ont été avancées d'un an, en septembre 2010, ou le désendettement du parti qui sera terminé fin 2011, jusqu'à la préparation du G20.


«En face de moi, j'ai Martine et Eva»  

Il y a deux jours, Nicolas Sarkozy recevait à déjeuner une dizaine de députés UMP. Et il ne leur a vraiment pas donné l'impression de vouloir dételer. Il s'est dit convaincu qu'il y aurait bientôt une reprise économique. Et surtout il a paru peu impressionné par l'opposition, dont le programme «à gauche toute» lui ouvre des perspectives. «En face de moi, j'ai Martine (Aubry) et Eva (Joly)», a souri le président, qui a écarté l'hypothèse d'une candidature Strauss-Kahn. «Il n'est pas capable d'endurer une campagne présidentielle» , a-t-il pronostiqué. Mais aussi parce qu'il constate la distance entre «le positionnement central de DSK et la plate-forme proche de l'extrême gauche du Parti socialiste» , décrypte encore un ami du président. En tout cas, Nicolas Sarkozy n'a pas donné le sentiment à ceux qui le voient depuis plusieurs semaines de ne pas préparer 2012. «Qu'on le veuille ou non, on entre dans une période pré-électorale, et le temps de la publicité comparative va commencer», analyse un fidèle, «le côté sérieux et professionnel de Sarkozy va lui ramener les électeurs qu'il avait perdus».

«Il aura forcément un sentiment d'inachevé  », conclut l'un de ceux qui le connaissent le mieux. Et même s'il paraît en position défavorable pour l'emporter fin 2011, il «voudra relever le défi» .«Les cellules des bons politiques se régénèrent à l'approche de l'échéance présidentielle. Il en sera pour lui comme pour son modèle, François Mitterrand», a assuré récemment l'un de ses conseillers de l'extérieur, Alain Minc, à l'hebdomadaire Marianne.

 Par Charles Jaigu

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Face aux députés UMP, Sarkozy «ne cède rien» 

Mots clés : FRANCE, Nicolas Sarkozy De Nagy-Bocsa, Claude Goasguen, Thierry Mariani, UMP

Par Sophie Huet, Bruno Jeudy
01/04/2010 | Mise à jour : 11:59 Réactions (28)

Arrivée des députés UMP à l'Élysée, mercredi, en fin d'après-midi.
Mercredi soir, le chef de l'État a tenté de calmer les élus de la majorité après le choc des régionales.
 
«Ne touchez pas au bouclier fiscal !» D'emblée, Nicolas Sarkozy a mis les points sur les «i» devant les députés UMP qu'il recevait à l'Élysée, pour la première fois depuis le choc des régionales. «Soyez tenaces. Soyez combatifs. Je ne cède rien.» Pas question de revenir sur l'un des dogmes de sa campagne présidentielle. Pendant une heure trente, le chef de l'État a tenté, hier soir, de siffler la fin de la récréation alors que de nombreux parlementaires ont réclamé ces derniers jours la suspension

du bouclier fiscal pour financer la réforme des retraites . «Je ne toucherai pas au bouclier fiscal. Si on scie la quille d'un bateau, on part à la dérive. Mais en période de crise, je comprends qu'il faut demander un petit effort », a-t-il concédé. Façon d'entrouvrir une porte lorsque la discussion sur la réforme des retraites sera sur les rails.

Sur cette réforme emblématique, le chef de l'État a donné un calendrier précis. Il demande au gouvernement de «rendre sa copie » en juin, afin que le Parlement puisse en être saisi, vraisemblablement en septembre.


Quelques soutiens

En panne dans les sondages (sa popularité dégringole à 28% dans le baromètre TNS Sofres Logica pour Le Figaro Magazine), Nicolas Sarkozy tient à maintenir son cap. Soucieux d'être plus rassembleur, il a beaucoup associé dans son propos liminaire son premier ministre, François Fillon, mais aussi le patron des députés UMP, Jean-François Copé. «François et moi, on travaille tous les jours ensemble et depuis très longtemps. J'ai une totale confiance en lui», a-t-il insisté, sous les applaudissements.


Et quelques piques

En revanche, Nicolas Sarkozy a distribué quelques piques. À Gérard Longuet, le patron des sénateurs UMP : «Je ne comprends pas ce que Gérard a voulu dire. Moi, l'expression “Français traditionnel” (formule utilisée par le sénateur de la Meuse, NDLR), je ne sais pas ce que cela veut dire.» À Brice Hortefeux, le ministre de l'Intérieur : «J'ai entendu le message des Français sur la sécurité. Mais que voulez-vous? J'ai beaucoup d'affection pour le ministère de l'Intérieur, mais je l'ai été pendant cinq ans, et je ne peux plus l'être.» L'intéressé n'a pas entendu la remarque puisque tous les ministres avaient été décommandés dans l'après-midi...

Très en verve, selon les députés UMP, le chef de l'État a accaparé le micro, répondant longuement à ... six questions. Jacqueline Irlès, élue des Pyrénées-Orientales, a carrément évoqué le «désamour» des Français à l'égard de la majorité. «Je prends ma part de responsabilité. Je ne suis pas du style à me cacher. Quand on est dans la difficulté, les Français regardent si on bosse et si on est courageux. Quand on est dans le succès, la lumière aveugle. La seule stratégie, c'est d'être unis», a répondu le président.

Interpellé sur l'ouverture par la députée parisienne Françoise de Panafieu, Sarkozy a rétorqué : « Cela ne ramène pas une voix mais cela permet l'apaisement du pays. Je ne suis pas l'homme d'un clan comme le RPR de jadis.»

Pour Jean Leonetti, député UMP des Alpes-Maritimes, le président «a lancé un appel au calme et au sang-froid». Le président UMP de la commission des affaires économiques, Patrick Ollier, a, lui, été frappé par son côté «très détendu et très à l'écoute».


Boycott

Certains avaient quand même décidé de boycotter cette réunion. Thierry Mariani, sarkozyste historique, qui vient d'être battu aux régionales en Provence-Alpes-Côte d'Azur, a fait sensation en lançant : «Je n'irai pas. Quand on est pris pour un con, il faut savoir terminer les choses !» Quant au député de Paris Philippe Goujon, également absent, il n'a pas supporté l'entrée du villepiniste Georges Tron au gouvernement. Ce proche d'Édouard Balladur l'a fait savoir en haut lieu.

Nicolas Sarkozy s'est efforcé de renouer le fil avec une majorité blessée en donnant du «Vous mes amis députés». A la fin de ce huis clos, il s'est tourné vers le patron des élus UMP : «Il faudrait, Jean-François, que l'on fasse plus souvent ce genre de rendez-vous». L'Élysée voudrait désormais que cette rencontre ait lieu une fois par mois. Une manière pour le président de reprendre le contrôle sur une majorité parlementaire qui s'est rapprochée de Fillon et de Copé.

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 Par Sophie Huet
 Par Bruno Jeudy

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Les députés UMP retrouvent   le moral

Mots clés : UMP, majorité, Nicolas Sarkozy De Nagy-Bocsa

Par Sophie Huet
02/04/2010 | Mise à jour : 11:17 Réactions (63)

Nicolas Sarkozy face aux parlementaires, en janvier, lors de la cérémonie des voeux. Crédits photo : Le Figaro
Alors que la majorité parlementaire grognait depuis la défaite des régionales, nombre de députés semblent avoir été rassurés par le discours tenu mercredi par le chef de l'État.
 

Nicolas Sarkozy a redonné mercredi soir du tonus aux députés UMP, déstabilisés par l'ampleur de l'échec des régionales. «Impressionné par sa lucidité et sa détermination », Dominique Dord (Savoie) témoigne : «On a retrouvé le Sarkozy de 2007, avec une capacité d'entraîner très forte. » Chantal Brunel (Seine-et-Marne) l'a trouvé «très lucide et très combatif» et parle d'une réunion «chaleureuse» .«C'est l'homme Sarkozy qui parlait, avec beaucoup de conviction. Il a mis ses tripes sur la table» , affirme Dominique Perben (Rhône). «La volonté de Sarkozy était de dire : “Nous sommes en famille. On peut tout se dire ”», estime le villepiniste Guy Geoffroy (Seine-et-Marne).

Alors que, dans une tribune publiée dans Le Monde daté de vendredi , treize députés UMP demandent à nouveau la suspension du bouclier fiscal «pour redonner du sens à la politique», les élus reçus mercredi soir à l'Élysée considèrent que le président n'a pas dit non à toute évolution. «Le président ne veut pas aborder le sujet à chaud. Mais la porte n'est pas fermée. On verra le moment venu dans la loi de finances», pense Christian Jacob (Seine-et-Marne), le président UMP de la commission du développement durable. Franck Reynier, le député maire de Montélimar (Drôme), et Yves Bur (Bas-Rhin) croient également que Nicolas Sarkozy «a ouvert des perspectives» pour des aménagements du bouclier fiscal.


Les graines de la réforme

Toujours sur le fond, le député de Paris Claude Goasguen se félicite que le chef de l'État ait «insisté dès le départ sur le message concernant la sécurité et l'immigration» adressé par les électeurs. À ceux qui réclament que la révision des politiques publiques (RGPP) ne concerne pas les effectifs de police, Nicolas Sarkozy a rétorqué qu'il y aurait ensuite des demandes émanant des hôpitaux et de l'éducation nationale. «On est coincés», reconnaît Dominique Dord, qui espère néanmoins que «les moyens existants (en matière de sécurité) seront redéployés».

Résolument optimiste, David Douillet a reconnu jeudi sur RTL que la crise avait retardé les effets des réformes. Mais le député des Yvelines, devenu très sarkozyste, a ajouté : «Ça m'a rassuré de voir un chef de l'État qui est solide, qui écoute, qui entend, qui a semé beaucoup de graines par ses réformes (…). Les résultats, on va les avoir maintenant.»


Une réunion tous les mois

Sur l'idée de réunir les députés UMP tous les mois à l'Élysée, les avis sont partagés. «C'est en fait une proposition de Jean-François Copé», précise Christian Jacob. «Cela veut dire qu'il veut nous voir plus souvent», traduit Claude Goasgen. «Ce serait une évolution majeure de nos institutions, en rupture avec la tradition de la Ve République, mais en cohérence avec la personnalité du président», estime le villepiniste Hervé Mariton. Le centriste Yves Bur réagit négativement : «À mon avis, ce n'est pas indispensable. Il ne faut pas banaliser l'exercice. Et le président ne peut pas tout faire. Il ne peut pas être en même temps le chef du groupe majoritaire.»

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 Par Sophie Huet

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http://www.lefigaro.fr/politique/2010/05/05/01002-20100505ARTFIG00615-barometre-politique-eclaircie-pour-sarkozy.php
Baromètre politique : éclaircie pour Sarkozy

Mots clés : sondage, baromètre, FRANCE, Nicolas Sarkozy De Nagy-Bocsa, François Fillon

C. M.
05/05/2010 | Mise à jour : 19:41 Réactions (78)


Le baromètre Logica- TNS Sofres-Figaro Magazine de ce mois  indique une légère remontée du chef de l'Etat (+ 2), alors même que le contexte économique demeure difficile.
 Plus d'un mois après le second tour des élections régionales, le calme semble revenu à droite. La «calinothérapie» entreprise par l'Elysée commence à porter ses fruits. Moins en pointe sur certains sujets où le Président laisse son Premier ministre voire certains de ses ministres agir, Nicolas Sarkozy veille à donner une nouvelle image de lui. Le voyage en Chine a été une illustration de ce changement. Pour autant, à l'Elysée, on n'a jamais cru à un désamour durable entre le Président et les Français. La baisse dans les sondages, couplée à l'échec électoral du mois de mars, révélait, selon un conseiller, «une inquiétude, pas un désabusement». Le baromètre Logica- TNS Sofres-Figaro Magazine de ce mois conforte cette thèse qui indique une légère remontée du chef de l'Etat (+ 2), alors même que le contexte économique demeure difficile. «Le Président n'est pas usé. Personne ne nous dit qu'il faut le changer. Il n'y a pas d'alternative», veut croire un conseiller de l'Elysée, en regardant le paysage politique. Et, de fait, ceux qui sont sortis du bois ces dernières semaines n'enregistrent pas de percée spectaculaire. La plupart des opposants au chef de l'Etat voient leur cote baisser. L'Elysée profite de cette éclaircie pour éditer un bilan des «trois ans d'action» dans lequel il insiste sur «les nombreuses réformes déjà accomplies» et rend «justice aux Français des efforts importants qu'ils ont déjà faits». Réforme et justice : deux thèmes de la prochaine présidentielle.


Cliquez pour agrandir.
 
La remontée d'Hortefeux
Fortement critiqué par ses adversaires ces dernières semaines, le ministre de l'Intérieur ne sera pas mécontent de voir sa cote progresser (+ 3). Notamment chez les sympathisants de droite, où elle a fait un bond de 10 points en un mois (43 %).

Duflot n'enchante plus
Les lendemains de victoires peuvent être aussi difficiles, voire plus compliqués, à gérer que les lendemains de défaites électorales. La patronne des Verts, qui perd 5 points en un mois et 17 points chez ses propres sympathisants, est en train d'en faire l'expérience, aux prises avec la volonté de Daniel Cohn-Bendit d'englober son parti dans un ensemble plus vaste aux couleurs d'Europe Ecologie.

Les soucis de Royal
+6 points en avril, -4 points en mai : Ségolène Royal a du mal à retrouver les cimes d'antan. Concurrencée par Martine Aubry, Dominique Strauss-Kahn et Bertrand Delanoë, qui monopolisent les trois premières places du classement, la présidente du conseil régional de Poitou-Charentes ne séduit plus aussi facilement les électeurs. La preuve : les sympathisants de gauche lui préfèrent la première secrétaire (71 % contre 55 %).

» Télécharger l'intégralité du sondage (pdf)

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http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/05/05/apres-trois-ans-les-francais-sont-plus-decus-par-nicolas-sarkozy-que-par-ses-predecesseurs_1346794_823448.html
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-823448,50-1346794,0.html
Compte rendu
Après trois ans, les Français sont plus déçus par Nicolas Sarkozy que par ses prédécesseurs
LE MONDE | 05.05.10 | 14h02


près trois ans d'exercice du pouvoir, comment les Français jugent-ils le bilan de Nicolas Sarkozy ? "Il y a une déception qu'on n'a jamais connue avec un autre président de la République", constate Brice Teinturier, directeur adjoint de TNS-Sofres.

Les chiffres sont sans appel : selon un sondage réalisé par l'institut les 7 et 8 avril pour Le Monde auprès de 1 000 personnes, 69 % des personnes interrogées estiment le bilan du président "plutôt négatif", contre 21 % "plutôt positif". Valéry Giscard d'Estaing, en 1977, François Mitterrand, en 1984, et Jacques Chirac, en 1998, étaient tous, à des degrés divers, moins éreintés par les Français que l'actuel pensionnaire de l'Elysée. Même si, concernant M. Chirac, la comparaison est à tempérer : "En 1998, la cohabitation avec Lionel Jospin diluait la perception des responsabilités", note M. Teinturier.


 
M. Sarkozy, dont le bilan est massivement rejeté, à 86 %, par les sympathisants de gauche, n'emporte pas l'adhésion massive de son propre camp. Même parmi les sympathisants de l'UMP, 28 % des sondés jugent son action de manière négative. "C'est ce tiers, au-delà d'un résultat exceptionnellement clivé entre sympathisants de droite et de gauche, qui tire les résultats vers le bas", note M. Teinturier.

En regardant plus en détail, le président de la République pâtit aussi, désormais, de la désaffection des plus âgés, qui ont longtemps composé son dernier soutien inconditionnel : seuls 32 % des personnes de plus de 65 ans jugent le bilan de M. Sarkozy positif. Un résultat qui tombe à... 18 % chez les 50-64 ans. Cette catégorie de la population est particulièrement préoccupée par les problèmes d'emploi et de retraite, au coeur de l'actualité.

Pour M. Teinturier, la sévérité des Français à l'égard du bilan de M. Sarkozy repose sur trois grandes causes, bien identifiées, enquête après enquête. D'abord, "la perception d'une insuffisance de résultats, ou au moins de résultats positifs, alors que ce président avait fait du culte des résultats sa marque de fabrique". Ensuite, sa manière d'exercer le pouvoir ne convainc pas. "Les Français veulent une présidence active, mais concentrée sur l'essentiel, et qui laisse sa place au premier ministre et aux ministres", estime M. Teinturier. Enfin, juge le directeur adjoint de TNS-Sofres, "une partie de l'électorat de droite ne sait pas où le président l'emmène". Elu en 2007 sur la "valeur travail", sur la promesse de réduire le nombre de fonctionnaires, sur les questions de sécurité, M. Sarkozy a brouillé son message. "La crise, bien sûr n'a pas aidé", note M. Teinturier. Pour lui, la séquence politique ouverte après le fiasco des élections régionales, axée sur les thèmes de l'interdiction de la burqa, de la lutte contre l'insécurité, peut cependant "rassurer l'électorat traditionnel" du président.

A la différence de ses prédécesseurs, M. Sarkozy doit affronter cette appréciation négative de son bilan après trois ans de pouvoir alors que, quinquennat oblige, il n'a plus que deux ans, contre quatre, pour inverser la tendance. Et sa conception extensive de sa fonction, qui le place en première ligne, le "prive d'un bouclier" en la personne du premier ministre, observe M. Teinturier.



Pierre Jaxel-Truer
Article paru dans l'édition du 06.05.10





http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/05/05/le-chef-de-l-etat-tente-de-reconquerir-le-coeur-de-ses-elus_1346795_823448.html
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-823448,50-1346795,0.html
Le chef de l'Etat tente de reconquérir le coeur de ses élus
LE MONDE | 05.05.10 | 14h02


es sénateurs de l'UMP reçus, mardi 4 mai, à l'Elysée. Les députés de l'UMP, à leur tour, mercredi, un peu plus d'un mois après leur précédente rencontre avec le président de la République. Nicolas Sarkozy n'en finit pas de soigner les parlementaires de sa majorité. Depuis les élections régionales et les critiques dont il avait fait l'objet - certains allant jusqu'à évoquer le "désamour des Français" -, il a entrepris de "reconquérir leur coeur", selon un de ses proches. Ce que d'aucuns pourraient traduire par une tentative de reprise en main.


 
Depuis le début de son mandat, la relation de M. Sarkozy avec ses parlementaires est son tendon d'Achille. Il n'a pas réussi à établir un lien solide et à contrecarrer l'influence croissante du président du groupe UMP de l'Assemblée nationale, Jean-François Copé. L'Elysée a décidé de renforcer son dispositif en direction des parlementaires. Aux députés de l'UMP, le chef de l'Etat a annoncé son intention d'instaurer un rendez-vous mensuel. Parallèlement, il multiplie, depuis les régionales, les rencontres avec les élus, soit en petits groupes, soit en entretien individuel.

Enfin, sous l'égide d'Olivier Biancarelli, conseiller à l'Elysée, un petit club de "députés sarkozystes" se réunit tous les mardis matins, avant la réunion du groupe. Récemment, s'y est joint, à la surprise de certains des participants, le président de la commission des affaires économiques, Patrick Ollier, membre du Chêne, l'association d'élus gaullistes présidée par Michèle Alliot-Marie. D'aucuns y ont vu une amorce de rapprochement.

Ces contacts de plus en plus réguliers entre le président de la République et ses élus visent à les prévenir de toute tentation de prendre du champ. A les convaincre que, de toute façon, leur sort est lié à sa réélection. Le risque, toutefois, est que le discours ne finisse par tourner en rond et par lasser ses interlocuteurs.

Mardi soir, devant les sénateurs, le chef de l'Etat a quasiment resservi mot à mot les propos qu'il avait tenus un mois plus tôt devant les députés. Le même discours volontariste : "Assumons, défendons nos idées, ne cédons pas..." Le même lamento à propos des régionales, ayant été contraint de ne pas faire ouvertement campagne pour, finalement, "payer l'addition".

En revanche, il s'est montré extrêmement évasif sur les sujets d'actualité. Tout au plus, sur le voile intégral, en réponse à un sénateur qui estimait que ce sujet n'était pas la première préoccupation des Français, a-t-il insisté pour que le problème soit réglé le plus vite possible. "En septembre, il faut que ce soit fait", a-t-il lancé, sans se prononcer pour autant sur la procédure - normale ou accélérée - qui sera choisie par le gouvernement. M. Sarkozy veut rester maître du calendrier.



Patrick Roger
Article paru dans l'édition du 06.05.10


http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/04/22/les-francais-font-plus-confiance-a-villepin-qu-a-sarkozy-pour-l-avenir_1341378_823448.html
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-823448,50-1341378,0.html
Les Français font plus confiance à Villepin qu'à Sarkozy pour l'avenir
LEMONDE.FR avec AFP | 22.04.10 | 19h49  •  Mis à jour le 23.04.10 | 11h07


es Français estiment à 66 % que les "trois années de présidence Sarkozy" ont été un "échec", contre seulement 25 % qui ont un avis contraire, selon un sondage Viavoice à paraître dans Libération vendredi 23 avril. Ils font en outre davantage confiance à Dominique de Villepin (24 %) qu'au chef de l'Etat (20 %) pour les années qui viennent.


 
Depuis son élection, les résultats de Nicolas Sarkozy "n'avaient jamais été aussi désastreux", note l'institut. 62 % (+2 points) ont une opinion négative du chef de l'Etat et seulement 35 % (-2) une opinion positive. Après un an de présidence, 59 % estimaient qu'il était en échec. "En deux ans, le divorce entre Nicolas Sarkozy et l'opinion s'est encore creusé", selon Viavoice.

Les Français lui reprochent "prioritairement et massivement" son "manque de résultats" (70 %). Sa "présence dans les médias" est ensuite mise en cause (61 %), puis ses "orientations politiques" (60 %) et son "style personnel" (57 %).

DELANOË DEVANT DSK

Les Français font davantage confiance à Dominique de Villepin (24 %) qu'à Nicolas Sarkozy (20 %) pour "représenter la droite au cours des années qui viennent". Alain Juppé arrive en troisième position (16 %). Aux yeux des sympathisants UMP, néanmoins, M. Sarkozy (49 %) devance largement MM. Juppé (14 %) et Villepin (12 %).

A gauche, les présidentiables socialistes enregistrent des progressions de popularité. Ainsi Bertrand Delanoë gagne 5 points à 58 %, devant Dominique Strauss-Kahn à 57 % (+2), puis Martine Aubry, qui gagne 4 points à 53 %. La première secrétaire du PS devance François Hollande (42 %, +2) et Ségolène Royal (41 %, +3).




http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/05/05/dans-la-perspective-de-2012-nicolas-sarkozy-fait-profil-bas_1346793_823448.html
http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/05/05/dans-la-perspective-de-2012-nicolas-sarkozy-fait-profil-bas_1346793_823448.html
Dans la perspective de 2012, Nicolas Sarkozy fait profil bas
LE MONDE | 05.05.10 | 14h02  •  Mis à jour le 05.05.10 | 14h02


'est son rocher de Sisyphe. Trois ans après son entrée à l'Elysée, Nicolas Sarkozy veut devenir président. Changer de style, instaurer le secret pour susciter le désir. Comme François Mitterrand. En forçant sa nature.

Le chef de l'Etat n'a guère le choix s'il veut remonter la pente à deux ans de l'élection présidentielle. Alors que les socialistes commencent à dévoiler leur programme, aucun projet n'est encore dans les cartons : il faut traiter les gros sujets les uns après les autres : la réforme des retraites, le changement d'équipe à l'automne, la présidence du G8 et du G20, qui rassemblent les principales puissances de la planète en 2011.


 
De l'Elysée, M. Sarkozy, qui ne se prononcera sur un éventuel deuxième mandat qu'à l'automne 2011, estime pouvoir se permettre pour l'instant une non-campagne, comme François Mitterrand en 1988. L'activisme de la gauche ne l'inquiète pas, au contraire. "Le programme socialiste est un cadeau en or : c'est le retour au 10 mai 1981. La manifestation du 1er mai contre les retraites a été un échec, la crise grecque redonne au président l'initiative", analyse un proche du président de la République.

M. Sarkozy a perdu sa tête chercheuse, l'artisan du programme de 2007, Emmanuelle Mignon. Elle est retournée au Conseil d'Etat, déçue par la faiblesse de la rupture et incapable de s'entendre avec Claude Guéant, le secrétaire général de l'Elysée. Elle n'a pas été remplacée... et ne le sera peut-être pas. "Pourquoi cherchez-vous sans cesse la nouvelle Emmanuelle Mignon. 2 012 n'est pas 2 007. Il n'y a rien qu'on vous cache", peste une ministre active à l'UMP.

Depuis l'affaire Charon, ce conseiller qui avait relancé la polémique sur l'origine des rumeurs visant le couple présidentiel, M. Sarkozy s'est recentré sur un carré de fidèles. Le matin, de chez lui, il appelle M. Guéant puis son conseiller en communication, Franck Louvrier. Les réunions du matin, qui regroupaient une quinzaine de conseillers, ont été annulées pour limiter les indiscrétions. Elles ont lieu le soir, en comité restreint : M. Guéant organise des réunions thématiques à géométrie variable, où l'on retrouve le plus souvent Raymond Soubie (social), mais aussi Xavier Musca (économie) et Olivier Biancarelli (politique), l'étoile montante de l'Elysée.

Pour éviter les fuites, l'agenda personnel du président est plus protégé que jamais. "Il fait très attention à qui il parle", renchérit un responsable politique.

L'hyperprésident qui voulait tout faire cherche désormais à se protéger. Un nouveau mot a fait son entrée dans le vocabulaire : déléguer. Ainsi, en Chine, a-t-il refusé d'entrer dans les détails de la loi sur la burqa : "Quand je délègue, je délègue". De même, fait-il mine de refuser de s'intéresser à la cuisine des modes de scrutin "Voyez avec Fillon", a lancé le président, qui dit vouloir se concentrer "sur les sujets prioritaires pour les Français, la sortie de crise et la sécurité".

Après avoir tant étouffé ses ministres, il souhaite valoriser les personnalités politiques du gouvernement pour construire une "dream team", comparable à l'équipe de Lionel Jospin en 1997. Au rang des bons élèves, Jean-Louis Borloo, Christine Lagarde, Michèle Alliot-Marie sont invités à faire encore mieux. Le ministre de l'environnement reste trop intermittent.

Mme Lagarde, très bonne à l'international, n'a pas suffisamment valorisé l'amélioration des chiffres de l'emploi. Les jeunes promus en juin 2009 après les élections européennes sont invités à s'affirmer : Luc Chatel à l'éducation et Bruno Le Maire à l'agriculture. Le remaniement annoncé à l'automne pourrait ne pas concerner les grands ministres ; " Je suis scotché avec mon portefeuille jusqu'à la fin du quinquennat", en déduit un ministre. "Je ne crois pas au grand chambardement", prédit un autre.

L'ami du président, Brice Hortefeux, est pressé de devenir un vrai ministre de l'intérieur. "J'ai tué le job pour dix ans", avait déclaré M. Sarkozy devant les parlementaires UMP, avant de corriger le tir en louant son ami devant la presse à Pékin.

M. Hortefeux a entendu le message. Il multiplie depuis quelques semaines, les initiatives tous azimuts, en première ligne dans la polémique contre le mari de l'automobiliste en burqa. "Brice est attaqué dans la presse. Un bon ministre de l'intérieur est toujours très attaqué dans la presse", a soutenu M. Sarkozy lundi dans une réunion restreinte. "Dans cette séquence, je suis le maillon fort" assure très sérieusement M. Hortefeux.

Trop populaire - 20 points le séparent de Nicolas Sarkozy dans les sondages -, François Fillon risque fort, en revanche, de devenir le maillon faible. Ce premier ministre fait trop d'ombre au chef de l'Etat, révélant en creux ses défauts de tempérament. Dépossédé du dossier des retraites, M. Fillon sait ses jours comptés.

Déjà le printemps amène son nouveau lot de premier ministrable : Eric Woerth, Jean-Louis Borloo.



Sophie Landrin et Arnaud Leparmentier
Article paru dans l'édition du 06.05.10

 

 

 

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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 12:09

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La réforme de la procédure pénale et la suppression du juge d'instruction abandonnées ?

 

http://www.liberation.fr/societe/0101633790-la-reforme-de-la-procedure-penale-plus-si-urgente?y=1
Société 05/05/2010 à 19h06
La réforme de la procédure pénale plus si urgente
Nicolas Sarkozy a expliqué aux députés UMP qu'il serait difficile de mener la réforme en entier d'ici à la fin du quinquennat et a laissé entendre qu'il y avait d'autres priorités.

65 réactions

       Nicolas Sarkozy a affirmé mercredi, devant les députés UMP, qu’il n’était pas possible de faire la réforme de la procédure pénale «dans son intégralité» d’ici à la fin du quinquennat, selon des sources parlementaires. «Pour moi, l’essentiel, c’est la sécurité, l’emploi, la crise, l’agriculture, la gestion des déficits et l’international», a-t-il déclaré en recevant les députés UMP à l’Elysée, sans citer dans ses priorités la réforme de la ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie.

«La procédure pénale, c’est une réforme qui est importante» mais «c’est un monument». «On ne pourra pas la faire passer dans son intégralité d’ici à la fin du quinquennat», a déclaré le chef de l’Etat en ajoutant: «dites à la garde des Sceaux ce que vous considérez comme prioritaire». Avant de lâcher qu’il serait «difficile de faire passer un bout» de réforme qui «déséquilibrerait» l’ensemble. «Il faut voir», a-t-il poursuivi.

Plusieurs députés UMP ont vu dans les propos présidentiels un abandon pur et simple de cette réforme qui prévoit, entre autres, la suppression très contestée du juge d'instruction. «Il en a parlé un peu pour souligner que c’était un sujet important, qu’il ne fallait pas là-dessus concevoir quelque chose de trop monumental», a pour sa part rapporté à la presse le député de Seine-Saint-Denis Eric Raoult.

«Il a dit qu’il fallait prendre le temps de dialoguer et de concerter (…) j’ai compris que la réforme serait faite, mais en prenant son temps», a indiqué son collègue du Val-de-Marne Michel Herbillon, précisant toutefois que le président n’avait pas évoqué la fin du juge d’instruction, le point le plus marquant et controversé de la réforme.

(Source AFP)


 

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4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 09:34

(dépêche)

 

Rumeurs sur le départ de Claude Guéant à l'Intérieur...

 


http://www.slate.fr/story/20549/claude-gueant-fusible-hortefeux-sarkozy?page=0,0
http://www.slate.fr/print/20549?page=0%2C0
Par Philippe Boggio
Ancien grand reporter au Monde, est l'auteur de nombreux ouvrages parmi lesquels les biographies de Coluche (Flammarion, 1991 et 2006), de Bernard-Henri Lévy (La Table Ronde, 2005) et de Johnny Hallyday (Flammarion 2009).
DU MÊME AUTEUR

Claude Guéant sera-t-il un fusible?

surtitre:
attelage
Titre d'appel:
Guéant, fusible idéal
Son improbable attelage avec Nicolas Sarkozy, celui du feu et de la glace, de l'impatient et du placide, pourrait bien avoir vécu.
Philippe Boggio [1]
Tuesday, 4 May 2010
Le voyage en Chine du président de la République serait-il trompeur? Il est habituel de considérer que si le chef de l'Etat se rend à l'étranger, en plus, si son séjour officiel est précédé, comme c'est le cas, d'une parenthèse privée, en compagnie de son épouse, c'est que le pays qu'il laisse derrière lui est à peu près calme. Non soumis, en tout cas, à plus que le train-train des embarras. Rien qui ne puisse attendre.

Pourtant, l'absence de Nicolas Sarkozy ne parvient pas à contenir une rumeur. Ou plutôt la précipitation de celle-ci: donné partant, ces dernières semaines, à plus ou moins long terme, Claude Guéant [2] pourrait quitter ses fonctions de secrétaire général de l'Elysée bien plus tôt que prévu. La raison? La difficulté pour le président à soutenir son ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux [3], dans sa croisade outrancière [4] contre un commerçant nantais soupçonné de polygamie. Et plus largement, à continuer à le défendre, de paraître sans cesse l'approuver, malgré les maladresses, sur le thème de l'ultra-sécuritaire, dont son plus vieux compagnon a fait preuve durant toute la campagne des élections régionales.

Haro sur Hortefeux
Brice Hortefeux estime sûrement qu'il ne fait qu'appliquer une demande constante du chef de l'Etat sur le terrain de l'ordre [5]. Mieux: qu'il reproduit, presqu'à l'identique, le style que Nicolas Sarkozy avait lui-même imprimé à cette politique, lors de son passage place Beauvau. En cela aussi, il se montre le plus loyal. Mais il y a la manière. Et celle de Brice Hortefeux est devenue dérangeante. Des préfets, des responsables policiers se plaignent. Même les juristes du gouvernement assurent que le ministre aurait pu mieux se renseigner avant de réclamer que le présumé polygame de Nantes soit déchu de sa nationalité française [6]. Dix fois, ces derniers mois, Michèle Alliot-Marie, la Garde des Sceaux, a dû expliquer à son collègue qu'il ne pouvait pas, à tout bout de champ, promettre oralement de légiférer à propos de faits de sécurité publique, par voie de presse, alors que la révision de la loi n'est pas dans ses prérogatives [7]. Ou que ladite législation existe déjà...

La liste des protestataires est désormais impressionnante. Ministres de l'ouverture ou représentantes symboliques de minorités (Amara, Yade, Dati) estimant que, de burqa en polygamie, de débat identitaire en flirts avec l'idéologie du Front national, la coupe est pleine, surtout après le succès que l'on sait aux élections régionales, pour la majorité. Centristes, surtout, hors du gouvernement ou membres de celui-ci, qui supportent de moins en moins de tels dérapages volontaires, de telles exagérations, propres à maintenir l'opinion publique sous trop de tensions, et qui le font savoir, maintenant qu'ils savent leur poids plus important, dans l'hypothèse d'une nouvelle candidature du président, en 2012. Comme les uns et les autres ne peuvent pas reprocher l'errance sécuritaire et l'équivoque sur l'islam au chef de l'Etat lui-même, ils visent son messager. Ajoutons encore à la liste les concurrents potentiels de Nicolas Sarkozy dans son propre camp (Juppé [8], Villepin [9]), la gauche, les intellectuels que le président avait cherché à séduire, en 2007, et les médias, revenus à une promptitude d'opposition, on voit que les détracteurs du ministre de l'Intérieur sont désormais innombrables.

Quel rapport avec Guéant?
Soit: imaginons, même si comme beaucoup de rumeurs parisiennes, celle du départ rapide de Brice Hortefeux peut être pur fantasme, que le ministère de l'Intérieur se retrouve vacant à court terme, mais pourquoi évoquer, sur cette seule base, le cas de Claude Guéant? Parce qu'on prêtait au chef de l'Etat le besoin de modifier en profondeur son organisation rapprochée de l'Elysée [10]. Et de remplacer dans cette perspective jusqu'à son premier collaborateur.

Dans un tel cas, la rumeur, recoupée, cette fois, et émanant de plusieurs organes de presse, envoyait, ces dernières semaines, Claude Guéant... au ministère de l'intérieur. Toutefois, si un tel projet se réalisait, il ne devait se concrétiser qu'à la fin de l'été prochain, une fois la réforme des retraites avalisée.

La fin de l'été, c'est le cap de toutes les perspectives élyséennes, si l'on en croit certaines sources proches de l'Elysée et de Matignon. Alors, François Fillon pourrait céder sa place de Premier ministre; un cabinet plus resserré, de combat électoral, serait formé; il serait mis fin à la période de «l'ouverture», philosophie qui agace trop les élus de la majorité, et quelques transfuges de poids (Kouchner) seraient remplacés par des hommes de droite; enfin, qu'il soit ou non candidat à sa propre succession, en 2012, le président remanierait en profondeur son cercle de conseillers. Dès lors, puisqu'il est dit que depuis 2007, c'est l'Elysée qui gouverne et non Matignon, il deviendrait logique que «le fusible» présidentiel [11], le vrai, c'est à dire le secrétaire général, soit remplacé.

Claude Guéant au ministère de l'Intérieur, personne ne s'insurgerait.

L'homme va comme un gant à la fonction. Ou l'inverse. En tout cas, à une large part de celle-ci. A ce qu'il y faut de fermeté mais aussi de courtoisie. De sens de la négociation interne (apaisement des préfets, pacification de la guerre police/gendarmerie, meilleur rapport avec l'islam de France, plutôt perplexe actuellement). Le secrétaire général de l'Elysée a les habitudes et le tempérament d'un haut-fonctionnaire discret. Il est préfet lui-même, et cela rassurerait la place Beauvau, gourmande d'orthodoxie. Et même s'il s'est parfois abandonné à des mêlées médiatiques, ce que le président a fini par lui reprocher... après l'y avoir encouragé, il demeure, dans le brouhaha élyséen de ces derniers mois, celui qu'on entend le moins [12]. [12]

«Puni» sans avoir «péché»
«Fusible»: l'expression d'usage pour les Premiers ministres est cependant adéquate. Claude Guéant n'a pas péché lui-même. Ou s'il a commis des fautes, aucune n'a eu la gravité qui mériterait désaveu de la part du chef de l'Etat. Il n'est même pas sûr que Nicolas Sarkozy se soit lassé de son premier collaborateur, ou que celui-ci ait exprimé sa propre fatigue de leur lien. Mais feu et glace mêlés, impatient et placide allant de concert, cette autre version de l'aveugle et du paralytique, leur improbable attelage pour la conquête et la gestion du pouvoir s'est forcément distendu avec les années, après leur passage commun à l'Intérieur, à Bercy et à l'Elysée.

Nulle erreur personnelle, si ce n'est quelques mois d'errance dans la politique africaine de la France, au début du quinquennat. Surtout aucune trahison. Claude Guéant «colle» à Nicolas Sarkozy comme peu de secrétaires généraux ont collé à leur souverain. Comparable peut-être au couple Mitterrand-Védrine [13], dans le degré de solidarité. Simplement, la part prise par Claude Guéant, grandissante, désormais peut-être exagérée, et ce, par la faute de personne, découle de sa connaissance acérée du fonctionnement élyséen, sous sa majesté Sarkozy.

S'il devait partir, l'actuel secrétaire général paierait d'abord sa compétence de point central. Sa capacité à tenir ensemble les envies contradictoires du chef de l'Etat et son goût pour les nominations incongrues, voire incompatibles. Conseillers, ministres, épouses, compagnonnage patronal et sympathies syndicales, emballements et détestations (Villepin), intuitions réformistes et, tout de même, réflexes autoritaires, Nicolas Sarkozy a mis tous et tout, hommes et projets, à peu près sur un pied d'égalité.

La fête est finie?
Il a fait campagne avec une bande plus disparate qu'il n'y a alors paru. Il a géré de même, à l'amitié -et il aime beaucoup de gens, c'est sa première qualité-, au coup de foudre (pour les femmes), au compagnonnage (pour les vieux amis). Soucieux de moderniser le vieux palais national, hanté encore par l'atmosphère de maison vide laissée par la fin du quinquennat chiraquien, il a fait du «château» une sorte de dancing. Ou de maison de jeunes. Transparente. Démocratique. Affable, comme son locataire. Il a distribué les rôles à l'humeur; incité son équipe à la médiatisation; organisé lui-même la concurrence avec les gouvernements successifs de François Fillon.

Tout cela, bien sûr, ne pouvait tenir longtemps. Ils se sont amusés. Mais la musique du dancing s'est brusquement arrêtée. Deux ans et demi. Pas si mal. Cette forme d'exploit est due pour une large part à la présence en ces murs de Claude Guéant. La méthode, disons, naturelle, assez instinctive, brouillonne, souvent, de Nicolas Sarkozy semble avoir trouvé sa limite. Il ne serait pas impensable que le régulateur en chef paie de sa personne la clôture d'une époque, au moment d'en changer.

Déjà, le président a dit son agacement de la réunion dite de 8h30, qu'il a d'abord supervisée, avant de confier ce soin à son secrétaire général [14]. La réunion était devenue forum et salon mondain. Henri Guaino [15], par exemple, qui supporte mal le poids du secrétaire général, la boudait ostensiblement. La réunion est supprimée, depuis les régionales. Claude Guéant a pour mission de diriger des réunions plus ciblées sur certains sujets, auxquelles ne participent plus que les conseillers concernés. Certains en déduiront que la sanction des conseillers vaut aussi pour le premier d'entre eux.

Philippe Boggio

Photo: à l'Elysée en 2008. REUTERS/Charles Platiau


SI VOUS AVEZ AIMÉ CET ARTICLE, VOUS APPRÉCIEREZ PEUT-ÊTRE: Hortefeux, le boulet de Sarkozy [3] ; Maris volages et violents, méfiez-vous de l'Intérieur [4] ; Peut-on m'enlever ma nationalité française? [6] et La Balladur connexion [16]

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Hortefeux, le boulet de Sarkozy [3]
Nicolas Sarkozy, la sécurité, encore et toujours [5]
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Links:
[1] http://www.slate.fr/source/philippe-boggio
[2] http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Guéant
[3] http://www.slate.fr/story/20495/hortefeux-sarkozy-boulet-ministre-securite-interieur-derapages
[4] http://www.slate.fr/story/20523/lies-hebbadj-acharnement-hortefeux-voile-place-publique
[5] http://www.slate.fr/story/20301/sarkozy-securite-delinquance-police-justice
[6] http://www.slate.fr/story/20425/explication-enlever-nationalite-francaise
[7] http://www.liberation.fr/societe/0101616626-hortefeux-degaine-des-operations-tranquilite-seniors
[8] http://www.leparisien.fr/politique/presidentielle-juppe-candidat-28-03-2010-866473.php
[9] http://www.slate.fr/story/19179/villepin-trouver-un-nom-son-parti-aidez
[10] http://www.parismatch.com/Actu-Match/Politique/Actu/A-l-Elysee-une-seule-consigne-silence-!-180820/
[11] http://www.lenouveleconomiste.fr/2010/03/25/le-fusible-ou-le-recours/
[12] http://www.lexpress.fr/actualite/politique/gueant-ma-voix-devrait-faire-plaisir-a-la-majorite_470159.html
[13] http://www.evene.fr/livres/livre/hubert-vedrine-francois-mitterrand-un-dessein-un-destin-17741.php
[14] http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/04/13/nicolas-sarkozy-recadre-le-travail-de-ses-conseillers-a-l-elysee_1332796_823448.html
[15] http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Guaino
[16] http://www.slate.fr/story/20547/balladur-sarkozy-commissions-entourage-pakistan-connexion

 

 

 

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 19:43

(dépêche)

 

Nicolas Sarkozy laisse planer le doute sur son éventuelle candidature à l'élection présidentielle de 2012

 


http://www.20minutes.fr/article/397552/France-Nicolas-Sarkozy-se-decidera-a-la-fin-de-l-ete-ou-au-debut-de-l-automne-2011.php

Nicolas Sarkozy se décidera «à la fin de l'été» ou «au début de l'automne 2011»
Créé le 13.04.10 à 08h35
Mis à jour le 13.04.10 à 08h56  | 227 commentaires Agrandir la taille du texte Réduire la taille du texte Imprimer | Recommandez cet article Envoyer par mail | Partager sur Facebook Tweetez cet article Buzzer sur Yahoo! Buzz
Nicolas Sarkozy, le 24 mars 2010, à l'Elysée, à Paris/B.TESSIER / REUTERSA lire aussi
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Après avoir clairement affirmé sa position et ses convictions en matière d'armement nucléaire, Interrogé sur ses intentions, lors d'une interview à la chaîne de télévision CBS, lundi soir, le président français Nicolas Sarkozy a indiqué qu'il déciderait «à la fin de l'été» ou «au début de l'automne 2011» s'il se représente ou non à un second mandat, lors de l'élection présidentielle de 2012.



«Mais pour les gens, ce n'est pas le problème», a-t-il ajouté. Les gens me demandent une chose et une seule: ‘sortez-nous de la crise dans laquelle nous sommes’. Et c'est ce qui doit motiver chaque minute, chaque instant de mon action. Le reste, c'est du détail pour eux», a-t-il également affirmé. Auparavant, le président français avait clairement affirmé sa position et ses convictions en matière d'armement nucléaire alors que Barack Obama a convié une quarantaine de chefs d'Etat à un sommet consacré à la sécurité nucléaire, lundi et mardi dans la capitale américaine.

«C’est difficile»

Les Français «veulent qu'on les sorte de la crise. Qu'il y ait moins de chômage, plus de croissance, plus de sécurité, plus de pouvoir d'achat (...) Je suis sûr qu'on va y arriver, que l'on est en train de sortir de la crise», a-t-il dit.

«Aux Etats-Unis, cela repart. En Europe, cela repart aussi» mais «c'est difficile» parce que, en raison de «la situation de la Grèce, il y a beaucoup de fébrilité. Et nous les chefs d'Etat et de gouvernement, nous devons amener du calme, du sang-froid, de la sérénité, de la détermination, de la force dans un monde fébrile. C'est ce que j'essaie de faire», a-t-il assuré.

Nicolas Sarkozy a indiqué à plusieurs reprises ces derniers mois qu'il ne prendrait une décision à propos d'une seconde candidature à la présidence française que vers la fin de l'année 2011.



N. B. avec agence

 

 

 

 

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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 00:54

(dépêches)


Martin Hirsch et Eric Besson sont dans un bateau, Martin tombe à l'eau...

http://fr.news.yahoo.com/64/20100323/tpl-martin-hirsch-il-y-avait-un-climat-d-b4551a8.html
http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/03/23/martin-hirsch-il-y-avait-un-climat-dans-lequel-je-ne-me-sentais-pas-a-l-aise_1323042_823448.html#xtor=AL-32280184
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-823448,50-1323042,0.html
Martin Hirsch: "Il y avait un climat dans lequel je ne me sentais pas à l'aise"
LE MONDE | 23.03.10 | 13h28  •  Mis à jour le 23.03.10 | 13h48


artin Hirsch, 46 ans, haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté et à la jeunesse, quitte le gouvernement après avoir réalisé deux de ses ambitions : le revenu de solidarité active (RSA) et le service civique. L'arrivée, en 2007, de l'ancien président d'Emmaüs, classé à gauche, était un symbole de l'ouverture voulue par Nicolas Sarkozy.

 
Quittez-vous le gouvernement de votre plein gré ou parce que vous êtes devenu la victime expiatoire de l'ouverture ?

Je pars de mon plein gré. En me nommant, le président de la République m'avait dit : "Vous resterez le temps nécessaire pour réformer. Si vous y prenez goût, vous resterez, sinon vous serez libre de retrouver votre activité."

Vous n'y avez plus goût ?

J'ai la passion de l'action publique, pas le goût d'avoir les deux pieds dans la politique. Après l'adoption du plan jeunes, fin septembre 2009, j'ai su que je ne prendrais pas d'autre chantier. J'avais lancé le RSA, élaboré une politique globale pour la jeunesse, incluant le service civique, je ne voulais pas courir après un autre sujet. J'ai demandé rendez-vous au président de la République et au premier ministre. Je ne voulais rien faire dans leur dos. Le 24 décembre 2009, j'ai donc dit à Nicolas Sarkozy que je ne voulais pas ternir ce que nous avions fait ensemble par un pas de trop, alors qu'il y avait un climat dans lequel je ne me sentais pas l'aise...

Le climat de l'époque, c'était le débat sur l'identité nationale ?

Oui, je préférais revenir à des fonctions qui me permettaient de prendre un peu de champ sans déranger personne. Faire du vacarme ne m'intéresse pas.

C'est si dur d'être une personnalité d'ouverture ?

L'équilibre est forcément délicat, avec cette manie de vouloir vous coller des étiquettes, alors que je ne me suis jamais considéré comme un pion d'une recomposition politique, ni comme une caution. On vous pousse à vous différencier ou à vous aligner, et je n'ai ni l'esthétique de la dissonance ni le tempérament du reniement.

Mais je considère que la difficulté est plus grande pour le président qui fait l'ouverture et en assume le risque politique que pour celui qui est nommé dans ce cadre et qui doit simplement justifier de la confiance qui lui est faite.

Quel jugement portez-vous sur Nicolas Sarkozy ?

Pas un jugement, mais de la gratitude. Il a respecté ses engagements. Sur le revenu de solidarité active, y compris son ouverture aux jeunes, il ne m'a jamais lâché. Il a pris des risques face à sa majorité.

La droite ne vous aime pas.

Ah bon ? Moi, j'ai trouvé en son sein du soutien et de la compréhension, à commencer par mon successeur, Marc Daubresse.

Au gouvernement, votre activisme irritait vos collègues.

Si vous voulez dire que j'ai utilisé tous les moyens que la morale ne réprouve pas pour faire avancer mes dossiers, je confirme. Mon équipe a la réputation de ne jamais lâcher. Mais je n'ai jamais fait de chantage à la démission.

Vous êtes-vous fait des amis au gouvernement ?

Je n'étais pas là pour m'y faire des copains de classe. On vit déjà tellement en cercle fermé... Cela dit, l'un de mes bons souvenirs reste d'avoir grimpé la vertigineuse aiguille de la République encordé avec Eric Woerth. Comme quoi on peut s'affronter sur le budget et être solidaire en montagne.

Comment être efficace quand on est au pouvoir ?

Il faut être obsessionnel sur un projet, commencer autant que possible par une phase d'expérimentation, travailler autant avec le sommet qu'avec la base et respecter ses interlocuteurs. Je n'ai jamais eu le moindre mépris pour les parlementaires UMP qui ne partageaient pas mes idées ni de ressentiment pour la gauche quand elle a voulu faire croire que je n'étais pas ou plus celui que j'étais.

Y a-t-il un confort du pouvoir ?

Bien sûr. C'est la raison pour laquelle, à mon arrivée, j'avais fait baisser mon salaire pour l'aligner sur celui de haut fonctionnaire que j'avais auparavant. Et il faut savoir ne pas être vissé à son fauteuil.

Vous sortez du gouvernement après un scrutin régional difficile pour la droite et favorable à la gauche. Ne risquez-vous pas d'être taxé d'opportuniste ?

J'ai proposé ce changement quand nul ne connaissait l'issue du scrutin.

N'êtes-vous pas proche de Martine Aubry et de Dominique Strauss-Kahn ?

Je les connais mais je ne suis dans l'écurie de personne.

Qu'est-ce qui ne tourne pas rond en France ?

D'abord, il existe une vraie coupure entre ceux qui détiennent le pouvoir économique, politique, intellectuel, et les autres. Ensuite, il y a une contagion de la méfiance, un manque du goût de l'aventure et de prise de risque. On glorifie ceux qui prétendent prendre des risques mais qui en réalité sont les mieux assurés, quand forte rémunération rime avec recette chapeau. Enfin, on n'est pas capable de démontrer que quand on demande un effort aux mieux lotis, ça bénéficie aux moins bien protégés. Cela pousse au conservatisme.

Sur quoi allez-vous travailler ?

Je vais m'occuper de faire grandir le service civique et poursuivre avec des grandes entreprises des projets de "social business" pour financer des besoins sociaux dans un cadre non lucratif. C'est un des éléments totalement négligés de la lutte contre la pauvreté.

Et si le président de la République en est d'accord, je suivrai les expérimentations lancées notamment pour lutter contre le décrochage scolaire...



Propos recueillis par Françoise Fressoz
Article paru dans l'édition du 24.03.10

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/03/23/97001-20100323FILWWW00644-besson-n-a-jamais-doute-de-son-maintien.php

Besson n'a jamais douté de son maintien

23/03/2010 | Mise à jour : 18:53 Réagir
Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, visé par des rumeurs d'éviction en raison de la défaite de l'UMP aux élections régionales, affirme qu'il n'avait jamais douté de son maintien dans le gouvernement issu du remaniement.

M. Besson avait été reçu hier par le président Nicolas Sarkozy avant l'annonce du remaniement. "C'était un entretien amical, très chaleureux et fraternel", a commenté le ministre. "J'ai dit au président de la République que je souhaitais poursuivre ma mission. Le président a acté", a-t-il ajouté sans préciser si le chef de l'Etat lui avait proposé un autre ministère.

M. Besson, accusé d'avoir favorisé une remontée du Front national avec le débat sur l'identité nationale, a encore revendiqué le soutien de Nicolas Sarkozy.




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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 18:08

(dépêches)


Incertitudes sur le futur remaniement ministériel




http://www.lefigaro.fr/politique/2010/03/22/01002-20100322ARTFIG00631-remaniement-ballet-politique-a-l-elysee-.php#xtor=AL-5

Remaniement : ballet politique à l'Elysée

Mots clés : remaniement, gouvernement, régionales

Par Charlotte Menegaux
22/03/2010 | Mise à jour : 14:55 Réactions (171)

Crédits photo : AP
Nicolas Sarkozy reçoit depuis ce matin plusieurs personnalités en vue d'un remaniement ministériel qui pourrait intervenir dans la journée.
 
Le remaniement ministériel est imminent. Lundi, Nicolas Sarkozy consulte à tout va à l'Elysée. Le ballet a démarré à 9 heures, par un entretien d'une heure et demie avec François Fillon pour «faire le point». Selon des sources proches du gouvernement citées par les agences de presse, les deux hommes ne seraient pas d'accord sur l'ampleur du remaniement, le premier ministre plaidant pour un large mouvement, alors que le chef de l'Etat souhaiterait un «remaniement technique», tel que l'a évoqué le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant sur la-croix.com. Quoi qu'il en soit, François Fillon n'a visiblement pas présenté sa démission, comme il est d'usage après une élection perdue.

Deuxième acte : la visite de François Baroin, qui pourrait entrer au gouvernement. Le député-maire de Troyes, chiraquien et ancien ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire, est resté une heure dans le palais de l'Elysée. Plusieurs sources à l'UMP évoquent plus précisément le poste de ministre du Budget pour François Baroin.

Dans ce jeu de chaises musicales, l'actuel ministre du Budget, Eric Woerth, hériterait du ministère du Travail pour mener à bien la cruciale réforme des retraites. Il remplacerait ainsi Xavier Darcos, sèchement battu dimanche en Aquitaine et donc fragilisé par ce mauvais score (28%). Ce dernier s'est d'ailleurs rendu en catimini à l'Elysée lundi. Selon RTL, il aurait «refusé tout net» le ministère de l'Immigration.

Si rien d'autre ne filtre sur les entrevues du chef de l'Etat, on sait que Jean-François Copé et Eric Besson ont défilé dans son bureau. Martin Hirsch qui lorgne ouvertement sur les affaires sociales, s'est aussi rendu à l'Elysée dans la matinée.


«Continuer l'ouverture»

Les rumeurs vont bon train également sur le ministre de la Relance, Patrick Devedjian qui préparerait déjà ses cartons, selon l'AFP. Fadela Amara (politique de la Ville) ou le président de la Gauche moderne, Jean-Marie Bockel (Justice) seraient aussi menacés, selon les rumeurs recueillies par l'AP. Le président remplacerait ainsi quelques figures de l'«ouverture» par des ministres de droite, pour répondre à la grogne des députés UMP, qui avait démarrée bien avant la campagne, pour s'amplifier après l'échec de la majorité aux régionales. Sur Canal+ lundi matin, Jean-Pierre Raffarin a même exhorté François Fillon à faire un «discours de politique générale» devant le Parlement, suivi d'un «vote de confiance» sur les réformes.

Le président de la République semble bien décidé à resserer les rangs. Un proche de Dominique de Villepin -Hervé Mariton ou Georges Tron- pourrait ainsi être nommé, selon une source gouvernementale. Le nom d'un jeune sarkozyste, Christophe Béchu, tête de liste UMP en Pays-de-Loire, était avancé également comme nouvel entrant, ainsi que celui de Marc-Philippe Daubresse, secrétaire général adjoint de l'UMP en charge de la vie quotidienne et député du Nord. Le nouvelobs.com évoque par ailleurs l'arrivée de David Douillet au secrétariat d'Etat aux Sports.

«Pendant un premier temps, l'idée était d'aller solliciter des gens de gauche acceptables par la droite. Je pense que maintenant c'est bien de solliciter des gens de droite acceptables par la gauche», a renchéri lundi le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale Jean-François Copé, sur Europe 1. «Continuer l'ouverture ne veut pas dire l'élargir», a affirmé Claude Guéant, pour justifier le maintien probable des ex-socialistes Bernard Kouchner (Affaires étrangères) et Eric Besson (Immigration).

L'annonce officielle du remaniement devrait avoir lieu dans la journée, par le biais d'un communiqué de presse uniquement.

 

» Que doit faire le gouvernement après les élections régionales ?

Par Le Figaro

 Par Charlotte Menegaux

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http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/politique/20100322.OBS0682/remaniement_ministeriel__le_point_sur_les_rumeurs.html

L'éviction de Xavier Darcos semble se préciser
NOUVELOBS.COM | 22.03.2010 | 17:39
 133 réactions

Nicolas Sarkozy et François Fillon consultent et finalisent le remaniement du gouvernement. L'entourage du ministre du Travail aurait confirmé que Xavier Darcos a reçu son "congé".



Le départ du ministre du Travail Xavier Darcos se précise (Reuters)


Après défaite de la majorité aux élections régionales, Nicolas Sarkozy prépare le remaniement du gouvernement qui devrait s'ouvrir aux chiraquiens.
Dans la matinée de lundi 22 mars, le président de la République a reçu le Premier ministre pendant une heure et demie "pour faire le point" et parler d'un "remaniement technique", selon le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant.

Le "congé" de Darcos
Le départ de Xavier Darcos semble se vérifier. Selon Le Monde.fr, l'entourage du ministre du Travail aurait en effet confirmé la réception de son "congé". Comme le laissait entendre la rumeur, il serait remplacé par Eric Woerth qui devrait aussi prendre en charge la Fonction publique.

Baroin au Budget
Reçu à l'Elysée à 10h00, François Baroin, député-maire UMP de Troyes (Aube), devrait entrer au gouvernement comme ministre du Budget, a indiqué une source proche de l'UMP à l'AFP. L'entrée de ce chiraquien pourrait calmer ce courant de l'UMP qui, à commencer par François Baroin lui-même, n'a pas ménagé ses critiques à l'endroit du président.
Le patron des députés UMP, Jean-François Copé, a été reçu également à l'Elysée durant une demi-heure, ainsi que Eric Besson (Immigration).

Les rumeurs
Le Premier ministre François Fillon s'est rendu à l'Elysée où il s'est entretenu avec le président Nicolas Sarkozy pour "faire le point" avec le chef de l'Etat au lendemain de la défaite de la majorité aux régionales. Autour de ce rendez-vous, les rumeurs de remaniement vont bon train et des noms circulent dans les rédactions. Selon le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, le chef de l'Etat et son Premier ministre n'ont parlé que d'un "remaniement technique" du gouvernement.

Les sortants
Côté départs, des analystes de la sphère politique prévoient la fin de l'ouverture à gauche, qui "crée des courants d'air à droite", selon le chiraquien François Baroin. Lundi matin, des éditorialistes radio annonçaient ainsi la mise à l'écart de Fadela Amara, secrétaire d'Etat à la ville, ainsi que de Martin Hirsch, Haut commissaire aux Solidarités actives et à la Jeunesse.
Avec seulement 28% des suffrages pour la liste UMP qu'il conduisait en Aquitaine, Xavier Darcos quitterait lui aussi le gouvernement. Le ministre du Travail serait remplacé par Eric Woerth.
Autre menacé de poids, Patrick Devedjian est lui aussi donné partant. Son équipe du ministère chargé de la relance serait déjà en train de préparer les cartons.
Le Monde.fr annonçait en début de matinée le départ de Valérie Létard, la secrétaire d'Etat chargée des économies vertes. Battue dans le Nord-Pas-de-Calais, elle pourrait pourtant conserver son poste.

Les entrants
François Baroin, qui fustigeait la politique d'ouverture, est donné entrant. Il deviendrait ministre du Budget à la place d'Eric Woerth. "Le président Nicolas Sarkozy a proposé le Budget à François Baroin qui l'a accepté", a affirmé une source proche de l'UMP.
Selon Le Monde.fr, le député villepiniste Georges Tron entrerait au gouvernement à la demande de François Fillon qui doit le recevoir ce lundi.
Parmi ceux qui entreraient dans le gouvernement, l'arrivée de David Douillet comme secrétaire d'Etat aux Sports.

Les déplacés
Rama Yade participerait donc elle aussi au jeu des chaises musicales et passant des Sports au secrétariat d'Etat à la Ville.
Avec les cuisantes retombées du débat sur l'Identité nationale, Eric Besson pourrait quitter l'Immigration pour un ministère moins exposé. L'association SOS Racisme réclame d'ailleurs la suppression du ministère de l'Identité nationale.

(Louis Morice - Nouvelobs.com)

http://www.lemonde.fr/elections-regionales/article/2010/03/22/xavier-darcos-principale-victime-du-remaniement-gouvernemental_1322965_1293905.html#ens_id=1306303
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-1293905,50-1322965,0.html
Xavier Darcos principale "victime" du remaniement gouvernemental
LEMONDE.FR | 22.03.10 | 17h11  •  Mis à jour le 22.03.10 | 17h25


e remaniement du gouvernement devrait être annoncé en cette fin d'après-midi.

Principale "victime" : Xavier Darcos. Après sa défaite aux élections régionales dans la région Aquitaine,  il va quitter le ministère du travail. L'entourage du ministre a confirmé, lundi après-midi, que son "congé" lui a été signifié.

 
M. Darcos sera remplacé par Eric Woerth, l'actuel ministre du budget. Ce dernier chapeautera également la fonction publique.

M. Woerth sera remplacé au budget par François Baroin, réputé proche de Jacques Chirac.

Le villepiniste Georges Tron entrera également au gouvernement. Il s'occupera de la fonction publique, sous la tutelle de M. Woerth. M. Tron a accepté la proposition qui lui a été faite ce matin. Il évoque un "geste symbolique" en direction des proches de Dominique de Villepin.

Martin Hirsch, le haut commissaire aux solidarités actives, symbole d'ouverture à gauche, quittera également le gouvernement.

En revanche, Eric Besson, ministre de l'immigration et de l'identité nationale, restera à son poste. Transfuge du Parti socialiste, il était pourtant très contesté dans la majorité pour l'organisation du débat sur l'identité nationale, certains lui reprochant ainsi d'avoir fait le jeu du Front national.





Arnaud Leparmentier





http://www.lemonde.fr/elections-regionales/article/2010/03/21/le-villepiniste-georges-tron-pressenti-au-gouvernement_1322321_1293905.html#ens_id=1306303
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-1293905,50-1322321,0.html
Le villepiniste Georges Tron pressenti au gouvernement
LEMONDE.FR | 21.03.10 | 23h54


es négociations pour le remaniement ministériel ont commencé. Dimanche 21 mars en fin de soirée, François Fillon souhaitait faire entrer le député villepiniste Georges Tron au gouvernement. Il le recevra lundi matin.

M. Tron aura sans doute aussi un contact avec le président de la République. Ce dernier cherche à affaiblir le clan de l'ancien premier ministre de Jacques Chirac qui devrait annoncer, jeudi, la création "d'un mouvement au service des Français", selon certains de ses proches.

 
Le premier ministre souhaite faire sortir du gouvernement Fadela Amara, la secrétaire d'Etat chargée de la politique de la ville, ainsi que Valérie Letard, la secrétaire d'Etat chargée des économies vertes, auprès de Jean-Louis Borloo.

Le ministre des affaires sociales, Xavier Darcos, est aussi sur la sellette, après sa défaite en Aquitaine. Toutefois, M. Darcos est allé à un combat qu'il savait perdu d'avance et des voix jugent que son éviction serait injuste.

Enfin, le ministre de l'identité nationale, Eric Besson, a reconnu sa part de responsabilité dans la défaite. L'idée de le déplacer à un ministère moins exposé est envisagée.

Tel était l'état d'esprit à Matignon avant la rencontre avec M. Sarkozy. Le chef de l'Etat et son premier ministre doivent se voir à l'Elysée lundi à 9 heures. M. Fillon ne devrait pas présenter sa démission, selon l'Elysée. Comme dans les remaniements, tant que tout n'est pas fait, rien n'est fait.



Arnaud Leparmentier


http://www.lepost.fr/article/2010/03/22/1998899_remaniement-un-proche-de-villepin-entre-amara-letard-et-darcos-sortent-besson-deplace.html
Remaniement: Darcos viré, à Woerth la réforme des retraites!
 remaniement ministériel, Nicolas Sarkozy, François Fillon, Eric Besson, Georges Tron, Fadela Amara
Par La rédaction du Post le 22/03/2010 à 17:57, vu 22496 fois, 136  
Après de multiples discussions tout au long de la journée entre Nicolas Sarkozy et François Fillon, les premières décisions du "remaniement technique" commencent à être connues, au lendemain du second tour des régionales, qui a vu la gauche confirmer son bon résultat du premier tour.



1. Ce qui va se passer:

- Xavier Darcos, ministre du travail, va quitter le gouvernement, selon des informations du Monde, confirmées par l'entourage du ministre. Il sera remplacé par Eric Woerth, l'actuel ministre du budget qui sera donc chargé de mener l'épineuse reforme des retraites.

- De son côté, Eric Woerth va voir son portefeuille repris par le chiraquien François Baroin, toujours selon le quotidien.

- Le villepiniste Georges Tron fait son entrée au gouvernement. Une manière d'affaiblir le clan de Dominique de Villepin -qui devrait annoncer, jeudi, la création "d'un mouvement au service des Français"- après avoir déjà recruté son ex-directeur de cabinet Bruno Le Maire au gouvernement.

- Le Haut commissaire aux solidarités actives, Martin Hirsch, en sort, ajoute Le Monde.

- Eric Besson reste à son ministère de l'Immigration, même si on lui a reproché d'avoir fait le jeu du FN aux régionales. Il a d'ailleurs reconnu sa part de responsabilité dans la défaite de la majorité hier.

- De son côté, même s'il a déclaré dimanche soir qu'il allait évoquer lundi avec le chef de l'Etat sa "part de responsabilité" dans la défaite, François Fillon n'a pas présenté sa démission ce matin et il va rester à Matignon.


2. Ce qui se prépare...


Ceux qui pourraient rentrer au gouvernement:

- David Douillet entrerait au gouvernement comme secrétaire d'Etat aux Sports, à la place de Rama Yade, selon Le NouvelObs.com, qui s'appuie sur les analyses des éditorialistes radio.

- Christophe Béchu, président du conseil général du Maine-et-Loire, pourrait remplacer Fadela Amara à la Ville, selon Ouest France.

- Maurice Leroy, député Nouveau centre, pourrait entrer au gouvernement pour renforcer les centristes dans la majorité, selon Le Monde.fr.


Ceux qui pourraient sortir:

- Fadela Amara, la secrétaire d'Etat chargée de la politique de la ville, ainsi que Valérie Létard, la secrétaire d'Etat chargée des économies vertes, pourraient sortir du gouvernement, toujours selon Le Monde.

- Marie-Luce Penchard, ministre déléguée à l'outre-mer, est sur la sellette, selon Le Monde.fr.

- Patrick Devedjian, ministre chargé de la relance, est également donné partant par plusieurs médias.

- Jean-Marie Bockel, secrétaire d'Etat à la justice, pourrait partir, comme l'évoque  Libération.


Ceux qui pourraient être déplacés:

- Rama Yade quitterait son poste pour prendre la Ville à la place de Fadela Amara.



Une faute d'orthographe, de grammaire, une erreur à signaler? Ecrivez à politique@lepost.fr avec votre correction et en indiquant l'url du post.

(Sources: Le Monde.fr, Le Figaro.fr, L'Express.fr, Liberation.fr, NouvelObs.com, Le Monde.fr, Reuters, Ouest France)

A lire sur LePost.fr:
- Baroin au Budget à la place de Woerth?
- Rouste aux régionales: exit Xavier Darcos?
- Sarkozy va-t-il (vraiment) changer quelque chose?
- Remaniement: et si Sarkozy nous collait une bonne droite?
- Remaniement: s'il a lieu, à quoi va-t-il servir?
- NKM à la Santé, Lagarde au Quai d'Orsay? Ça jase sur le remaniement

  
Par La rédaction du Post


http://www.lefigaro.fr/politique/2010/03/22/01002-20100322ARTFIG00025-turbulences-en-vue-a-l-ump-.php#xtor=AL-5

Turbulences en vue à l'UMP

Mots clés : régionales 2010, Xavier Bertrand, Nicolas Sarkozy De Nagy-bocsa

Par Judith Waintraub
22/03/2010 | Mise à jour : 00:40 Réactions (162)

La basede l'UMPen veut à Xavier Bertrand d'avoir fait la part belle sur les listes aux partis alliés, Nouveau Centre en tête. Crédits photo : Le Figaro
Le style et la «gouvernance » de Nicolas Sarkozy concentrent les critiques.
 
Il a fallu du temps, dimanche, à Xavier Bertrand, pour reconnaître que «la gauche a remporté les élections régionales». En revanche, il n'a jamais admis que la droite les avait perdues, sans doute parce qu'il fêtait dimanche ses 45 ans et que sa journée était déjà suffisamment gâchée. C'est tout juste s'il a concédé une «déception», qu'il a tempérée dans la foulée en affirmant : «Nous progressons visiblement, parce que nous avions deux régions, et que nous en aurons certainement trois.» La victoire était acquise en Alsace et à la Réunion, et restait à confirmer en Guyane. Mais qu'importe : deux régions suffisaient pour que Xavier Bertrand puisse se réjouir que Martine Aubry n'ait pas eu son «grand chelem».

Jean-François Copé, qui voulait être le premier à tenir un langage de vérité sur les plateaux télé, n'a même pas eu à brûler la politesse à Xavier Bertrand. Le secrétaire général du parti présidentiel, nommé par Nicolas Sarkozy, n'a de comptes à rendre qu'au chef de l'État. Pas comme le président du groupe UMP à l'Assemblée, élu par les députés,

D'où le zèle avec lequel Bertrand a déroulé l'argumentaire de l'Élysée, où il s'était rendu en fin d'après-midi lors de la réunion restreinte des dirigeants de la majorité. Son message principal : «Les Français n'ont pas dit non aux réformes ni à Nicolas Sarkozy.» Il a également défendu l'«ouverture», affirmant que les électeurs de la majorité «n'ont jamais été sectaires».


«Un nouveau projet» 

Toute la semaine, des voix s'étaient élevées à droite et au centre pour critiquer le «rythme» et la «méthode» des réformes (Alain Juppé), appeler l'exécutif à «marquer une pause dès le lendemain des régionales pour se demander ce qui est important et ce qui l'est moins» (François Baroin), regretter le «style» et le «comportement» du président (Jacques Domergue) ou, encore, exhorter à un «retour aux valeurs d'une droite décomplexée» (Christine Boutin). Toute la majorité, ou presque, avait aussi crié haro contre l'«ouverture», «qui crée de grands courants d'air à droite» (Baroin encore).

Avant, pendant et après la tentative d'explication de vote de Xavier Bertrand, l'offensive a repris de plus belle. «Je dis à l'exécutif qu'il y a des choses qu'il faut remettre en cause», a annoncé Gérard Longuet, le président du groupe UMP au Sénat, en réclamant «un retour aux valeurs de 2007». Jean-Pierre Raffarin s'est jeté dans la mêlée en distribuant ses coups tous azimuts. Il a affirmé sur son blog que «tout est question de mesure, même l'ouverture». Il a réclamé «un nouveau projet pour l'UMP», en énumérant ses paris ratés : «Être en tête au premier tour, réunir les électorats du centre et de la droite, faire partager au pays la politique gouvernementale.»

Raffarin veut que la majorité travaille à «un nouveau projet, plus démocratique, davantage pluraliste, plus libre vis-à-vis du gouvernement…». Il a préconisé de «choisir la logique du “bas”, l'élection, plutôt que la logique du “haut”, la nomination», sans préciser s'il visait la direction de l'UMP. Au passage, l'ex-premier ministre s'est aussi offert une petite revanche contre François Fillon, qui lui avait imputé la défaite aux régionales de 2004 en parlant d'un «21 avril à l'envers». «Les accusés de 2004 reçoivent en 2010 leur non-lieu !», lui a renvoyé Raffarin, tout en précisant : «Je ne dirai pas, ce soir, que nous vivons“un 6 mai 2007 à l'envers”, tant l'élection présidentielle n'a rien à voir avec les régionales…» Fillon et Sarkozy apprécieront.

Le président du Nouveau Centre, Hervé Morin, lui, n'a pas attendu l'appel de Jean-Pierre Raffarin pour souhaiter que «l'on recrée les conditions du débat» au sein de la majorité. Une majorité qu'il voudrait voir «organisée pour que la famille centriste soit plus entendue», tout en reconnaissant qu'il lui revenait de «mieux s'exprimer».

Pour l'aile gauche de la majorité, «le doute et l'inquiétude» exprimés par les Français confirment l'attente de la «réforme juste» que défend la Gauche moderne de Jean-Marie Bockel. Selon la présidente du Parti chrétien-démocrate, Christine Boutin, les résultats confirment au contraire la nécessité du retour aux «valeurs d'une droite décomplexée» auquel elle avait appelé dès le soir du premier tour. Quant à Dominique de Villepin, qui a aussi son opinion, il attendra que le brouhaha s'apaise pour la faire connaître et lancer, jeudi, la création d'un «mouvement au service des Français».

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http://www.lefigaro.fr/politique/2010/03/22/01002-20100322ARTFIG00017-avant-la-pause-de-2011-quatre-reformes-sensibles-.php#xtor=AL-5
Avant la «pause» de 2011, quatre réformes sensibles 

Mots clés : Nicolas Sarkozy De Nagy-bocsa, François Fillon

Par Anne Rovan
22/03/2010 | Mise à jour : 00:09 Réactions (13)

François Fillon a assumé dimanche soir sa « part de responsabilité »dans la défaite mais estimé qu'il fallait « garder le cap fixé par les élections nationales ». Crédits photo : AFP
Le président de la République souhaite poursuivre les réformes jusqu'en 2011. L'année s'annonce chargée.
 
Les retraites : le dossier à risques de l'après-régionales

La réforme des retraites sera le grand chantier de l'après-régionales. C'est un des préalables au redressement des finances publiques ! Les concertations officielles doivent débuter mi-avril. Et Nicolas Sarkozy a esquissé en février, lors d'un sommet social qui s'est tenu à l'Élysée, le calendrier de la réforme. Il propose le dépôt d'un projet de loi «début septembre» et l'examen du texte à l'automne. Deux ministres sont en charge du dossier : Xavier Darcos pour le régime général et Éric Woerth pour celui des fonctionnaires. Le chef de l'État, qui a fait campagne en 2007 sur le pouvoir d'achat et la revalorisation des «petites retraites», a exclu d'emblée de baisser le niveau des pensions. L'allongement de la durée de cotisation et la remise en cause de l'âge légal de départ en retraite sont privilégiés. De leur côté, les syndicats proposent de dégager des ressources supplémentaires, en taxant notamment les stock-options.

La réforme territoriale : plus que jamais d'actualité

Durant la campagne pour les régionales, la réforme territoriale s'est invitée dans beaucoup des meetings des candidats UMP. Selon le premier ministre François Fillon, l'abstention record du premier tour s'expliquerait notamment par la complexité du mille-feuille administratif dans lequel les Français peinent à se retrouver. L'exécutif n'a pas, semble-t-il, l'intention de lever le pied sur le sujet. Le texte institutionnel qui crée entre autres le conseiller territorial, les métropoles et achève la carte des intercommunalités a été adopté en première lecture par le Sénat. Il devrait être examiné par l'Assemblée en mai, sans qu'il soit possible de préjuger aujourd'hui de ce qu'il deviendra. Deux grandes incertitudes demeurent : le mode de scrutin des conseillers territoriaux et la nouvelle répartition des compétences entre collectivités.

Taxe carbone : la grande inconnue

La taxe carbone verra-t-elle finalement le jour ? Pour l'heure, elle a surtout connu un cheminement chaotique. Lancée à la fin de l'été 2009 puis votée à l'automne, elle a ensuite été censurée par le Conseil constitutionnel. Cette taxe, très critiquée par une partie de la majorité, devait être mise en œuvre à compter du 1er juillet, selon les vœux du chef de l'État. Mais Nicolas Sarkozy ne l'a pas évoquée dans l'interview qu'il a accordée au Figaro Magazine, à la veille du premier tour. Officiellement, Bercy et le ministère de l'Écologie planchent toujours sur le sujet.

Suppression du juge d'instruction : la concertation se poursuit

Ce chantier, lancé par Nicolas Sarkozy en personne en janvier 2009, est éminemment sensible, puisqu'il touche à l'indépendance des magistrats. Comme pour la taxe carbone, le président n'a pas évoqué cette réforme dans son interview au Figaro Magazine. La concertation sur l'avant-projet de texte, engagée il y a quinze jours par la garde des Sceaux, Michèle Alliot-Marie, se poursuit. Celle-ci souhaite que la version finale du texte soit bouclée avant l'été et examinée au Parlement à l'automne.

 Par Anne Rovan

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http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/03/22/97001-20100322FILWWW00483-sondage-sarkozy-doit-changer.php
Sondage: Sarkozy doit changer
AFP
22/03/2010 | Mise à jour : 08:32 Réactions (12)
Une majorité de Français (54%) souhaite que Nicolas Sarkozy adopte "un style plus présidentiel" après le net succès de la gauche aux régionales et un tiers des sondés voudrait qu'il "ralentisse le rythme des réformes", selon un sondage CSA pour le Parisien de ce matin.

Selon cette enquête, à côté des 54% qui estiment que le chef de l'Etat "doit adopter un style plus présidentiel", 30% des personnes interrogées considèrent qu'il "doit rester lui-même dans sa manière de communiquer". Alors que 33% veulent "qu'il ralentisse le rythme des réformes", 28% souhaitent "qu'il conserve le rythme actuel" et 27% "qu'il accélère".

François Fillon toujours populaire

Concernant l'avenir du gouvernement, une grosse majorité (61%) souhaitent que Nicolas Sarkozy conserve François Fillon comme premier ministre : avec le même gouvernement pour 31% et une équipe ministérielle remaniée "en profondeur" pour 30%. Seuls 21% réclament un changement de tête à Matignon. Dans le même temps, six Français sur dix (60%) se prononcent pour un élargissement du gouvernement "à des personnalités non politiques" et 47% "à de nouvelles personnalités venues de la gauche". 58% souhaitent que les réformes annoncées se poursuivent.

Au baromètre des personnalités préférées pour concourir à la présidentielle de 2012, Dominique Strauss-Kahn se détache à gauche (28%), devant Martine Aubry (13%), Ségolène Royal (12%) et, plus loin, Bertrand Delanoë (5%), François Hollande (4%) et un trio à 3% formé de Laurent Fabius, Benoît Hamon et Manuel Valls.

A droite, Dominique de Villepin (16%) devance Nicolas Sarkozy (14%), François Fillon (13%) et, plus loin, Michèle Alliot-Marie et Alain Juppé (7%), Jean-François Copé (4%) et Xavier Bertrand (3%).







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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 01:19

(dépêches)


Supputations sur le prochain remaniement ministériel



http://fr.news.yahoo.com/4/20100322/tts-france-sarkozy-fillon-ca02f96.html
François Fillon à l'Elysée pour préparer un remaniement
il y a 30 min

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Discussion: Régionales 2010
Selon des sources gouvernementales, le ministre du Travail Xavier Darcos, battu lourdement en Aquitaine, paraît l'un des ministres les plus menacés, alors qu'il est censé conduire la réforme des retraites dans les prochaines semaines.

François Fillon est arrivé à 9h00 au Palais de l'Elysée. Selon son entourage, il n'était pas prévu qu'il présente sa démission, même pour la forme.

Une heure plus tard, alors qu'il était toujours là, c'est le député UMP François Baroin, un proche de l'ancien président Jacques Chirac, qui est arrivé au palais présidentiel. A 10h25, François Fillon était de retour à Matignon.

Le nom de l'actuel ministre du Budget, Eric Woerth, est cité pour remplacer, le cas échéant, Xavier Darcos afin de mener la mission à haut risque que constitue la réforme des retraites, à moins qu'un poste soit créé spécifiquement pour ce dossier.

Dans l'éventualité où Eric Woerth serait promu, François Baroin pourrait le remplacer au budget, dit-on de source gouvernementale.

Si cela se confirmait, le remaniement serait plus que l'ajustement "modeste" et "technique" annoncé ce week-end par le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant. D'autant plus que d'autres têtes pourraient tomber, comme celles de Fadela Amara (politique de la ville) ou d'Hubert Falco (anciens combattants).

Le second tour des élections régionales s'est soldé dimanche par une défaite de la droite, qui ne préside plus qu'une région métropolitaine, l'Alsace, à laquelle s'ajoutent, outre-mer, la Guyane, grâce à un transfuge de la gauche, et La Réunion.

Emmanuel Jarry et Yann Le Guernigou, avec Sophie Louet, édité par Yves Clarisse


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/03/22/97001-20100322FILWWW00551-francois-fillon-a-ete-recu-a-l-elysee.php
François Fillon a été reçu à l'Elysée
AP
22/03/2010 | Mise à jour : 11:03 Réagir
Nicolas Sarkozy a reçu ce matin François Fillon pendant une heure et quart pour préparer le remaniement ministériel, au lendemain de la défaite de la droite lors des élections régionales.

Le chef de l'Etat a raccompagné le Premier ministre sur le perron de l'Elysée à 10h20, alors que 20 minutes plus tôt, le député UMP François Baroin, proche de Jacques Chirac, était à son tour arrivé sur place pour rencontrer le président.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/03/22/97001-20100322FILWWW00554-raffarin-veut-un-vote-de-confiance.php
Raffarin veut "un vote de confiance"
AFP
22/03/2010 | Mise à jour : 11:07 Réactions (8)
Jean-Pierre Raffarin (UMP) a demandé aujourd'hui, après la défaite de la majorité aux régionales, que le Premier ministre François Fillon vienne faire "un discours de politique générale" devant le Parlement et qu'il y ait "un vote de confiance" sur les réformes.

Le gouvernement a "des leçons à tirer" du scrutin, a déclaré l'ancien Premier ministre sur Canal+ estimant qu'"il faut faire en sorte maintenant qu'on écoute les Français".
Selon lui, "le discours de la réforme globale est insuffisant" et "il faut des changements concrets pour la vie quotidienne des Françaises et des Français" qui "sont très inquiets" face à la crise. "Il faut leur redonner confiance et pour cela il faut montrer qu'on sait les écouter", a-t-il insisté.

Le sénateur de la Vienne a appelé à "un pacte majoritaire entre le gouvernement et le Parlement, c'est-à-dire le groupe UMP de l'Assemblée et le groupe UMP du Sénat". Il s'agit de décider des réformes "que nous voulons mener dans les 18 mois utiles qui restent avant la prochaine élection présidentielle", a-t-il dit.

"Avec un discours de politique générale du Premier ministre, avec un vote de confiance, il nous faut nous engager sur quelque chose de précis, sur quelque chose de très clair, pas quarante réformes, trois ou quatre grandes réformes pour lesquelles nous sommes soudés" et avec lesquelles "nous voulons des changements concrets pour les Français", a expliqué Jean-Pierre Raffarin.

http://info.france2.fr/elections/regionales-2010/le-feuilleton-d-un-eventuel-remaniement--61988759.html
Le feuilleton d'un éventuel remaniement
 L'Elysée
François Fillon et François Baroin ont été successivement reçus à l'Elysée ce matin
Heure par heure, les informations sur les tractations au lendemain de la défaite de la droite aux régionales.

Les rumeurs se multiplient sur d'éventuels changements dans le gouvernement: François Baroin pourrait remplacer l'actuel ministre du Budget Eric Woerth, cité pour remplacer le ministre du Travail Xavier Darcos battu en Aquitaine.

12h25: Eric Besson, actuel ministre de l'Immigration, a été reçu à l'Elysée, tout comme Martin Hirsch, Haut commissaire aux Solidarités actives.

12h22: Dans certains ministères, comme celui de Patrick Devedjian (Relance), les locataires faisaient leurs cartons, affirme l'AFP.

12h17 : Le président UMP du Sénat, Gérard Larcher, est arrivé à Matignon peu avant midi pour un entretien. Devaient suivre dans l'après-midi Bernard Accoyer, président UMP de l'Assemblée nationale, Jean-François Copé, patron des députés UMP, Gérard Longuet, chef de groupe des sénateurs UMP, et Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP.


11h47: Le président de la République aurait aussi reçu Jean-François Copé.

11h44: Nicolas Sarkozy aurait décidé de se séparer du ministre du Travail Xavier Darcos, lourdement battu aux élections régionales en Aquitaine, déclarent lundi des sources gouvernementales et parlementaires citées par Reuters.

11h26: François Baroin, député-maire UMP de Troyes (Aube), devrait entrer au gouvernement comme ministre du Budget, un poste actuellement occupé par Eric Woerth, a indiqué une source proche de l'UMP, lundi à l'AFP.

10h47: Jean-Pierre Raffarin demande un vote de confiance: l'ancien premier ministre souhaite que François Fillon fasse un discours de politique générale devant l'Assemblée et demande un vote de confiance sur les réformes.

10h20: François Fillon est de retour à Matignon

10h00: François Baroin est reçu à l'Elysée

9h00: François Fillon est reçu à l'Elysée


 

 

 

Le point sur les rumeurs
Convoqué à l'Elysée lundi matin, le Premier ministre François Fillon ne devait pas, selon son entourage, présenter sa démission, et le remaniement ne sera que "technique", a répété dimanche soir Claude Guéant , secrétaire général de l'Elysée, assurant que Nicolas Sarkozy était "décidé à entendre" le message du  scrutin.

Xavier Darcos devrait être le premier membre du gouvernement à faire les frais de la défaite de la majorité aux élections régionales en cédant son poste au ministère du Travail, annonce lundi la radio RTL. Il est censé conduire la réforme des retraites dans les prochaines semaines et c'est Eric Woerth, actuel ministre du Budget, qui le remplacerait pour cette mission à haut risque à moins qu'un poste soit créé spécifiquement pour conduire la réforme des retraites.

C'est François Baroin, maire UMP de Troyes, ancien ministre de l'Intérieur et de l'outre-mer de Chirac, qui reprendrait le Budget.

Ni Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP, ni Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée, n'ont cependant confirmé cette information en début de matinée.

Le député villepiniste Georges Tron pourrait faire son entrée au gouvernement, selon une information du monde.fr. Il doit être reçu par le Premier ministre, François Fillon, affirme le site.

Eric Besson, qui a dit dimanche soir avoir sa "part de responsabilité" dans l'échec de la majorité lors des élections régionales, avait déclaré la semaine dernière qu'il souhaitait conserver le ministère de l'Immigration. Mais des rumeurs faisaient état de l'intérêt de Rachida Dati, ancienne Garde Sceaux, pour ce poste.

Le Premier ministre a reconnu dès dimanche que les régionales étaient un "succès pour la gauche" tout en déclarant : "J'assume ma part de responsabilité". "Ce vote, nous devons le respecter", a ajouté François Fillon. Il a ajouté que "le combat pour la croissance et l'emploi" restaient la "priorité absolue du gouvernement". Il a également estimé qu'il "fallait garder le cap pour les élections nationales" et a rappelé les chantiers fixés par le gouvernement", notamment la réforme des retraites.


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http://www.lefigaro.fr/politique/2010/03/22/01002-20100322ARTFIG00015-sarkozy-maintient-fillon-et-garde-le-cap-.php#xtor=AL-5

Sarkozy maintient Fillon et prépare un remaniement

Mots clés : UMP, régionales 2010, Nicolas Sarkozy De Nagy-bocsa, François Fillon, Jean-françois Copé

Par Charles Jaigu
22/03/2010 | Mise à jour : 08:38 Réactions (227)

Nicolas Sarkozya voté, dimanche,dans le XVIe arrondissement de Paris. Crédits photo : REUTERS
Le chef de l'État va passer toute la journée à consulter les responsables de la majorité pour préparer,très rapidement, un remaniement technique.
 
Que faire ? Dimanche soir, Nicolas Sarkozy a sans aucun doute connu la soirée électorale la plus difficile depuis le début de son quinquennat. Le sauvetage de l'Alsace et la victoire inespérée à la Réunion - la région d'outre-mer la plus peuplée -, auxquels il faut ajouter le basculement possible de la Guyane ont donné un peu d'oxygène au chef de l'État. Néanmoins, le bilan de cette élection reste sombre pour le président, qui doit donc reprendre l'initiative. Il a reçu François Fillon en tête à tête en fin d'après-midi dimanche, puis Xavier Bertrand et Brice Hortefeux. Il a ensuite passé la soirée avec ses collaborateurs. Ce lundi matin, il reçoit le premier ministre à 9 heures «pour faire le point sur le message des Français».

François Fillon ne présentera pas sa démission, comme il est d'usage après une élection perdue. Le chef de l'État juge excessif de «dramatiser» ainsi la défaite de la droite. Dans la journée, il aura un rendez-vous avec les présidents des deux Assemblées et des deux groupes majoritaires - dont Jean-François Copé -, afin d'encadrer au mieux la bronca prévisible des élus inquiets.

«Il s'attendait à ces résultats qui sont décevants. Il avait dit avant les régionales qu'une élection a toujours une signification, un message. Il est décidé à entendre le message», a assuré Claude Guéant, le secrétaire général de l'Élysée.

Quel message ? Pas celui de lever le pied sur les réformes. «Nous n'avons pas entendu dans ce vote que les gens demandaient moins de réformes», insiste l'Élysée, en citant à l'appui un sondage BVA pour Les Échos qui indique qu'une majorité de Français souhaitent le maintien des réformes. Ni celui de mettre fin à l'ouverture. «L'ouverture à gauche, ça ne veut pas dire la fermeture à droite», fait savoir l'entourage présidentiel. Un «remaniement technique» devrait d'ailleurs intervenir dès ce lundi qui marquera le renforcement de la droite au gouvernement. Tout au long de la semaine qui a précédé le premier tour, le chef de l'État a voulu évacuer l'hypothèse d'un remaniement lourd. «Il faut arrêter avec cette instabilité ministérielle où on change les ministres tout le temps», avait-il affirmé le 9 mars dernier.

À l'Élysée, certains ont plaidé ardemment pour une grande lessive de printemps, avec départ de Fillon à la clé. Ils ne voient pas d'autre moyen d'éviter le battage médiatique qui risque de l'affaiblir encore plus dans l'opinion. «Quel que soit le cas de figure, il n'y aura pas de grand remaniement», avait déjà rétorqué samedi à La Croix le secrétaire général de l'Élysée, Claude Guéant, très mécontent des rumeurs qui donnaient François Fillon partant pendant le week-end.


«Les six mois les plus durs du quinquennat» 

Tout au long de la journée, l'Élysée va s'efforcer de doser au mieux ce «petit remaniement», qui devrait être dominé par une ouverture… au centre - dont les voix ont fait défaut à la droite dans ces élections -, et à la droite. «Ce sera un réaménagement peut-être plus important que prévu, mais sans toucher aux ministres régaliens», croyait savoir dimanche une source proche de l'Élysée. «Sarkozy veut toujours  laisser ce gouvernement réformer les retraites, quitte à se carboniser, et, ensuite, faire un grand remaniement, avec du sang neuf, pour aborder 2011  », traduit l'un de ses fidèles. Ce proche prévient déjà que François Fillon devrait recevoir une lettre de mission très précise pour copiloter la réforme des retraites avec Xavier Darcos, ou son successeur, si Nicolas Sarkozy décidait de changer son ministre du Travail pour cause de résultat trop faible en Aquitaine. Une hypothèse qu'écartaient malgré tout plusieurs élus, qui jugeaient «injuste» de sortir des ministres qui sont allés au combat électoral. Un point de vue que le chef de l'État a repris en Conseil des ministres le 10 mars.

Une chose est sûre : l'Élysée se prépare à une conjoncture politique et sociale explosive. «On va connaître les six mois les plus durs du quinquennat  », résume un intime, qui ajoute : «S'il réussit la réforme les retraites, et oublie la ­Rolex et l'Epad, il remontera. Sinon, ce sera une autre histoire.»

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Par Le Figaro

 Par Charles Jaigu

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http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/03/22/97001-20100322FILWWW00596-cboutin-veut-un-large-remaniement.php
C.Boutin veut un large remaniement
AFP
22/03/2010 | Mise à jour : 12:10 Réagir
Christine Boutin, présidente du Parti chrétien-démocrate (PCD) allié à l'UMP, a souhaité aujourd'hui un large remaniement du gouvernement qui montrerait que "l'alerte" lancée par les électeurs aux régionales a été entendue.

"Il faut répondre rapidement à l'alerte envoyée par les Français et le remaniement du gouvernement fait partie des symboles forts. Il ne faut pas se contenter d'un remaniement technique", affirme Christine Boutin alors que le président Nicolas Sarkozy a entamé ce matin des consultations en vue de modifier le gouvernement.

"Ce sera une manière de montrer très rapidement que le message des Français a été entendu", ajoute l'ancienne ministre du Logement qui affirme incarner "une partie des électeurs de droite qui se sont abstenus".

Selon un responsable de la majorité, Christine Boutin a rendez-vous avec le chef de l'Etat en début de semaine, à la demande de ce dernier.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/03/22/97001-20100322FILWWW00565-baroin-devrait-etre-ministre-du-budget.php
Baroin pressenti au Budget
AFP
22/03/2010 | Mise à jour : 11:25 Réactions (7)
François Baroin, député-maire UMP de Troyes (Aube), devrait entrer au gouvernement comme ministre du Budget, a indiqué une source proche de l'UMP.

"Le président Nicolas Sarkozy a proposé le Budget à François Baroin qui l'a accepté", a affirmé cette source. L'entrée de ce chiraquien au gouvernement pourrait être de nature à calmer ce courant de l'UMP qui, à commencer par François Baroin lui-même, n'a pas ménagé ses critiques à l'endroit du président Sarkozy.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/03/22/97001-20100322FILWWW00583-woerth-pourrait-remplacer-darcos.php
Woerth pourrait remplacer Darcos
AFP/AP
22/03/2010 | Mise à jour : 11:53 Réactions (2)
Après la sévère défaite de la majorité aux régionales, Nicolas Sarkozy a rencontré François Fillon pour préparer un remaniement, tout en excluant un changement de cap dans les réformes réclamé par la première secrétaire du PS Martine Aubry, qui sort renforcée du scrutin.

Selon le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, le chef de l'Etat et son Premier ministre devaient parler du "remaniement technique" du gouvernement. Selon des sources concordantes, L'Elysée et matignon ne seraient pas d'accord sur l'ampleur du remaniement, François Fillon plaidant pour un large mouvement.

A 10h00, François Baroin, député-maire de Troyes, est lui aussi arrivé à l'Elysée pour en repartir une heure plus tard. Ce chiraquien pourrait entrer au gouvernement. Plusieurs sources à l'UMP ont évoqué le poste de ministre du Budget, actuellement détenu par Eric Woerth, qui changerait donc de portefeuille. Eric Woerth remplacerait dans ce cas Xavier Darcos, au Travail.

Dans certains ministères, comme celui de Patrick Devedjian (Relance), les locataires faisaient leur cartons.

Pour le reste, le remaniement concernerait essentiellement des postes de secrétaires d'Etat: parmi les noms fréquemment cités figurent Fadela Amara (politique de la Ville) ou le président de la Gauche moderne, Jean-Marie Bockel (Justice). Le président remplacerait ainsi quelques figures de l'"ouverture" par des ministres de droite, dans l'optique d'apaiser la grogne qui commence à pointer parmi les parlementaires UMP, remontés par l'échec aux élections régionales.

En revanche, selon Claude Guéant, le chef de l'Etat ne reviendra pas sur le principe de sa politique d'ouverture à la gauche, et donc sur la nomination des ex-socialistes Bernard Kouchner (Affaires étrangères) et Eric Besson (Immigration).

http://www.lepost.fr/article/2010/03/22/1998899_remaniement-un-proche-de-villepin-entre-amara-letard-et-darcos-sortent-besson-deplace.html
Remaniement: un villepiniste entre, Amara et Darcos sortent, Besson déplacé?
 remaniement ministériel, Nicolas Sarkozy, François Fillon, Eric Besson, Georges Tron, Fadela Amara
Par La rédaction du Post le 22/03/2010 à 10:56, vu 6135 fois, 26  
Nicolas Sarkozy et François Fillon ont fait "le point" sur le "remaniement technique"ce matin à l'Elysée. Voici ce qui se prépare...


 
Francois Fillon et Nicolas Sarkozy, à Bruxelles, le 11 décembre 2008.
MAXPPP

Que va faire Nicolas Sarkozy? Va-t-il changer quelque chose à l'issue de ce second tour des régionales, qui a vu la gauche confirmer son bon résultat du premier tour puisqu'elle détient désormais 21 régions sur 22 en métropole. De son côté, la droite a sauvé la face, puisque si elle perd la Corse, elle garde l'Alsace et prend La Réunion et la Guyane.

En tout cas, la majorité a changé de ton dimanche soir par rapport au soir du premier tour, reconnaissant cette fois-ci la défaite.

1. Renforcement de la droite au gouvernement?

"Nicolas Sarkozy est décidé à entendre le message des Français", selon le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant. Le même assurait samedi à La Croix qu'il y aura un remaniement... mais à minima. "Ce sera un remaniement modeste, technique". Ce "remaniement technique", qui devrait d'ailleurs intervenir dès ce lundi, marquera le renforcement de la droite au gouvernement, avec une ouverture au centre, selon Le Figaro.

Nicolas Sarkozy a reçu François Fillon ce lundi à 9h pour "faire le point" sur le "remaniement technique". La discussion entre les deux hommes a duré environ une heure vingt. Le Premier ministre est revenu à Matignon lundi en milieu de matinée.

Dimanche, Nicolas Sarkozy avait déjà reçu François Fillon en tête à tête en fin d'après-midi, puis Xavier Bertrand et Brice Hortefeux. Avant de passer la soirée avec ses collaborateurs, indique Le Figaro.


2. Ce qui se prépare...

Georges Tron pressenti
Selon Le Monde, les négociations pour le remaniement ont déjà commencé. Le quotidien affirme que dimanche en fin de soirée, François Fillon souhaitait faire entrer le député villepiniste Georges Tron au gouvernement. Une manière d'affaiblir le clan de Dominique de Villepin -qui devrait annoncer, jeudi, la création "d'un mouvement au service des Français"- après avoir déjà recruté son ex-directeur de cabinet Bruno Le Maire au gouvernement.

Fadela Amara, Valérie Létard et Xavier Darcos out?
François Fillon souhaiterait faire sortir du gouvernement Fadela Amara, la secrétaire d'Etat chargée de la politique de la ville, ainsi que Valérie Létard, la secrétaire d'Etat chargée des économies vertes, auprès de Jean-Louis Borloo, toujours selon Le Monde. Après sa lourde défaite en Aquitaine, le ministre des affaires sociales, Xavier Darcos, est aussi "sur la sellette", d'après le quotidien. Il pourrait être remplacé par Eric Woerth, actuellement ministre du Budget.

Eric Besson déplacé?
Le ministre de l'identité nationale, à qui on a reproché d'avoir fait le jeu du FN aux régionales, a reconnu sa part de responsabilité dans la défaite de la majorité hier. "L'idée de le déplacer à un ministère moins exposé est envisagée", selon Le Monde.

Fillon reste en place
De son côté, même s'il a déclaré dimanche soir qu'il allait évoquer lundi avec le chef de l'Etat sa "part de responsabilité" dans la défaite, François Fillon ne devrait pas présenter sa démission, selon l'Elysée.
 



3. "Sarkozy veut laisser ce gouvernement réformer les retraites"

Comme Nicolas Sarkozy ne souhaiterait pas lever le pied sur les réformes, le chef de l'Etat pourrait être tenté de garder son gouvernement pour mener à bien la réforme des retraites, avant de le changer pour préparer l'élection de 2012.

"Sarkozy veut toujours laisser ce gouvernement réformer les retraites, quitte à se carboniser, et, ensuite, faire un grand remaniement, avec du sang neuf, pour aborder 2011", a confié l'un de ses fidèles au Figaro.

Pourtant, selon un sondage CSA publié dans la nuit de dimanche à lundi, un tiers des Français voudrait que le chef de l'Etat "ralentisse le rythme des réformes" et une majorité (54%) qu'il adopte "un style plus présidentiel".


Une faute d'orthographe, de grammaire, une erreur à signaler? Ecrivez à politique@lepost.fr avec votre correction et en indiquant l'url du post.

(Sources: Le Monde.fr, Le Figaro.fr, L'Express.fr, Liberation.fr)

A lire sur LePost.fr:
- Rouste aux régionales: exit Xavier Darcos?
- Sarkozy va-t-il (vraiment) changer quelque chose?
- Remaniement: et si Sarkozy nous collait une bonne droite?
- Remaniement: s'il a lieu, à quoi va-t-il servir?
- NKM à la Santé, Lagarde au Quai d'Orsay? Ça jase sur le remaniement

  
Par La rédaction du Post

http://www.lepost.fr/article/2010/03/18/1993481_nkm-a-la-sante-lagarde-au-quai-d-orsay-ca-jase-sur-le-remaniement.html
NKM à la Santé, Lagarde au Quai d'Orsay? Ça jase sur le remaniement
 remaniement ministériel, élections régionales, Christine Lagarde, Nathalie Kosciusko-Morizet, Frédéric Lefebvre, Fadela Amara
Par Aude Baron de La rédaction du Post le 18/03/2010 à 12:56, vu 8128 fois, 14  

Va-t-on assister à un jeu de chaises musicales après le second tour des régionales ? Dans les couloirs de l'Elysée et des ministères, il se murmure que Nicolas Sarkozy pourrait opérer à "quelques adaptations gouvernementales", comme le souligne LeMonde.fr.

Le chef de l'Etat sera obligé de s'y coller "si la pression est trop forte", estime un responsable de l'IFOP cité par LeMonde.fr.

Même son de cloche dans les coulisses de l'UMP. "Je connais mon Sarko. Il n'écoute rien quand il est dans le combat, mais il entend", confie au Nouvel Obs un "hiérarque de l'UMP".

Kouchner viré, Lagarde aux Affaires étrangères ?

Bernard Kouchner "pourrait faire les frais d'une Bérézina électorale et céder les Affaires étrangères à sa collègue de l'Economie", selon l'agence de presse Reuters, citée par LeMonde.fr.

 De son côté, Christine Lagarde rêverait de gérer les Affaires étrangères, selon la même source.

Toutefois, il convient de prendre cette rumeur avec des pincettes, car elle "serait alimentée par des diplomates qui ne supportent plus leur ministre" d'un côté, et par l'envie de Lagarde de déménager au Quai d'Orsay, précise encore Reuters.





NKM à la Santé ou La Défense ?

Autre victime potentielle d'un éventuel remaniement, Roselyne Bachelot. L'actuelle ministre de la Santé pourrait faire les frais de sa gestion de la grippe A.

Elle "devrait rester au gouvernement, mais changer d'affectation", selon LeFigaro.fr. Et le site du quotidien d'ajouter que l'actuelle secrétaire d'Etat à l'Economie numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet, pourrait la remplacer.

Une information confirmée par Le Point, en témoigne ce message publié sur Twitter par Charlotte Chaffanjon, journaliste à l'hebdo :





Interpellée par des internautes, la journaliste insiste : "C'est sérieux... Mais fort de son expérience, Lefebvre l'a invitée à attendre le remaniement."

La Santé n'est pas complètement étrangère à la "geekette" du gouvernement puisque NKM a été présidente du groupe parlementaire santé et environnement en 2002.





Toutefois, d'autres bruits de couloir la pressentent au ministère de la Défense. La secrétaire d'Etat "s'intéresse de près à ce portefeuille", affirmait début mars le bon blog Secret Défense.

Fadela Amara éjectée ?

Tout comme Roselyne Bachelot, la secrétaire d'Etat à la Ville serait "dans le collimateur", croit savoir Reuters, citée par LeMonde.fr.

Fadela Amara pourrait tout bonnement être exclue du gouvernement, selon Le Canard Enchaîné. Elle pourrait atterrir à la tête de la Halde, poursuit l'hebdo satirique. Une information également relayée par l'agence de presse Reuters.


Rappelons que l'ancien socialiste Malek Boutih est lui aussi en bonne position pour s'emparer du poste.

Ouverture : stop ou encore ?

Fadela Amara et Bernard Kouchner seraient sur la sellette, mais selon un responsable de l'UMP, les virer serait une très mauvaise idée, soulignant que ça n'aurait "aucun sens".

Dans les rangs de l'UMP, ça grogne contre la politique d'ouverture de Nicolas Sarkozy, qui serait allé trop loin.



Rendez-vous la semaine prochaine pour lever le suspense.


Une information, un témoignage sur cette histoire ? Une faute d'orthographe, une erreur à signaler? Ecrivez à web@lepost.fr avec votre info ou votre correction et en indiquant l'url du post


(Sources: LeMonde.fr, LeFigaro.fr, Wikipédia NKM, Secret Défense, Le Canard Enchaîné)

A lire sur LePost.fr:
- Mauvais scores de l'UMP: des ministres sur un siège éjectable?
- Vous espériez du changement après les régionales? C'est mort!
- Fillon: "Ma démission? Ce sera pas très longtemps avant les échéances de 2012"


A lire sur le web :
- Benoit Hamon sceptique sur l'efficacité d'un remaniement (LeFigaro.fr)

  
Par Aude Baron de La rédaction du Post (1523

http://www.lemonde.fr/depeches/?seq_id=3208&cont_dep_id=37&dep_id=41968954#

La pression des régionales s'accumule sur Nicolas Sarkozy
Reuters | 17.03.10 | 22h40

par Emmanuel Jarry et Yann Le Guernigou

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy ne pourra pas faire comme s'il ne s'était rien passé, après le second tour des élections régionales dimanche, mais un remaniement ministériel risque de ne pas suffire, estiment des analystes politiques.

Officiellement, l'Elysée renvoie à l'interview que le président de la République a accordée la semaine dernière, trois jours avant le premier tour, qui s'est soldé par une abstention record et une poussée de la gauche au détriment de l'UMP.

Le chef de l'Etat avait alors de nouveau exclu un impact national de ce scrutin régional et écarté un fort remaniement ministériel, à "quelques adaptations gouvernementales" près.

Mais pour Frédéric Dabi, directeur du département opinion publique de l'institut Ifop, "si la pression est trop forte, si la sanction est trop écrasante, le président ne pourra pas ne pas en tenir compte" et un remaniement important s'imposera.

Il cite le précédent de François Mitterrand, qui avait sacrifié son Premier ministre Edith Cresson après une déroute de la gauche en 1992, bien qu'il lui ait renouvelé sa confiance.

Pour François Miquet-Marty, directeur de l'institut Viavoice, cependant, si un remaniement peut être souhaitable, "il ne suffira pas, surtout s'il est superficiel".

Même un remaniement plus profond ne répondrait pas à la question posée, estime cet analyste, car c'est l'image même de Nicolas Sarkozy qui est selon lui atteinte.

"C'est moins un remodelage de l'exécutif qu'une vision nouvelle qui s'impose, c'est ce qu'attendent les électeurs UMP", souligne François Miquet-Marty.

En attendant, le jeu des pronostics postélectoraux agite de nouveau le petit monde médiatico-politique.

Tout y est propice: que Nicolas Sarkozy reçoive mercredi le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, avec qui il n'a pas la réputation de s'entendre, et voilà lancée l'idée qu'il a offert un maroquin à Jean-François Copé - lequel ne paraît pourtant pas pressé de renoncer à sa liberté de parole.

Il se murmure que Bernard Kouchner, icône du "strabisme à gauche" reproché à Nicolas Sarkozy par des élus UMP, pourrait faire les frais d'une Bérézina électorale et céder les Affaires étrangères à sa collègue de l'Economie, Christine Lagarde.

Mais cette rumeur serait alimentée par des diplomates qui ne supportent plus leur ministre et par le fait que la locataire de Bercy n'a jamais caché que le Quai d'Orsay la faisait rêver, dit-on de source gouvernementale.

TÊTE-À-TÊTE AVEC BERTRAND

"Si à l'issue d'élections régionales, la conclusion de Nicolas Sarkozy c'est de virer les ministres d'ouverture, ça n'a aucun sens", estime pour sa part un responsable de l'UMP.

D'autres ministres sont, dit-on sans le moindre début de confirmation, dans le collimateur, comme Roselyne Bachelot, pour cause de gestion erratique de la grippe A, ou la secrétaire d'Etat Fadela Amara, qui pourrait être recasée à la tête de la Haute autorité pour la lutte contre les discriminations (Halde).

A l'UMP, c'est le secrétaire général, Xavier Bertrand, homme de confiance de Nicolas Sarkozy, qui est la cible des critiques.

Le chef de l'Etat l'a invité mercredi à déjeuner en tête-à-tête pour lui manifester son "amitié" et son "soutien", dit-on de source proche de la direction de l'UMP.

Il s'apprêterait cependant à l'encadrer plus étroitement en renforçant le rôle de deux de ses proches à la direction du parti, le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux et le secrétaire d'Etat aux Collectivités territoriales Alain Marleix.

"L'idée est de bétonner la commission des investitures de l'UMP pour calmer les ardeurs et les frondeurs", explique un responsable de la majorité.

Selon une source gouvernementale, Xavier Bertrand ferait pour sa part campagne pour tenter de revenir au gouvernement.

Mais remanier en profondeur le gouvernement après les régionales, en se reniant au passage, reviendrait pour Nicolas Sarkozy à griller prématurément une de ses principales cartouches à deux ans de la présidentielle de 2012.

Il suffirait au demeurant que la catastrophe ne soit pas dimanche celle annoncée par la gauche et les sondages - par exemple que l'UMP garde l'Alsace et gagne la Guyane - pour que la pression se fasse moins forte.

"Le président de la République pourrait alors rester sur sa ligne (pas de conséquences nationales)", explique un cadre UMP.

Un espoir tempéré par une autre source proche de la direction du parti présidentiel. "Ce n'est pas le nombre de régions qu'il faut regarder mais le score gauche-droite", explique cette source. "A 60-40 pour la gauche, les élus UMP commencent vraiment à se poser des questions."

Avec Sophie Louet et Service France, édité par Yves Clarisse



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François Fillon à l'Elysée pour préparer un remaniement
Reuters | 22.03.10 | 09h50

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a reçu lundi matin le chef du gouvernement, François Fillon, pour tirer les leçons des élections régionales et préparer un remaniement.

Xavier Darcos, battu lourdement mais sans surprise en Aquitaine, paraît l'un des ministres les plus menacés, alors qu'il est censé conduire la réforme des retraites dans les prochaines semaines, selon des sources gouvernementales.

Le nom de l'actuel ministre du Budget, Eric Woerth, est cité pour remplacer, le cas échéant, son collègue chargé du Travail dans cette mission à haut risque. A moins qu'un poste soit créé spécifiquement pour la réforme des retraites.

Si cela se confirmait, le remaniement serait plus que l'ajustement "modeste" et "technique" annoncé ce week-end par le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant.

Le chef du gouvernement est arrivé à 9h00 au Palais de l'Elysée. Selon son entourage, il n'était pas prévu qu'il présente sa démission, même pour la forme.

Le second tour des élections régionales s'est soldé dimanche par une défaite de la droite, qui ne préside plus qu'une région métropolitaine, l'Alsace, à laquelle s'ajoutent, outre-mer, la Guyane, grâce à un transfuge de la gauche, et La Réunion.

Emmanuel Jarry et Yann Le Guernigou, édité par Yves Clarisse





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