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13 mars 2010 6 13 /03 /mars /2010 16:04

(dépêches)


Nicolas Sarkozy parle de pause et d'un Parlement qui délégiférerait en fin 2011


http://www.lefigaro.fr/politique/2010/03/11/01002-20100311ARTFIG00638-sarkozy-pas-de-remaniement-avant-la-reforme-des-retraites-.php
Sarkozy : pas de remaniement avant la réforme des retraites

Mots clés : INTERVIEW, REGIONALES, ELYSEE, FRANCE, Nicolas Sarkozy De Nagy-bocsa

Par figaro.fr le
12/03/2010 | Mise à jour : 09:28 Réactions (286)

Crédits photo : Élodie Grégoire pour le Figaro Magazine Crédits photo : ELODIE GREGOIRE
EXCLUSIF - Une «nouvelle étape politique» envisageable après la réforme des retraites, des mesures importantes sur l'identité nationale annoncées en avril : dans une interview au Figaro Magazine, Nicolas Sarkozy confie ce qu'il prépare dans les mois à venir. Extraits.
 
Sur son rôle dans la campagne régionale

Le président de la République se défend de s'être engagé dans cette campagne, y compris pendant ses déplacements en province .«Je n'ai pas donné de consigne de vote et je ne le ferai pas. Mais convenez qu'il serait étrange que je sois le seul à ne pouvoir expliquer l'enjeu des élections régionales !». Quant à la convocation des chefs de file de la campagne en Ile-de-France, le président s'agace de «ces polémiques permanentes qui font perdre un temps précieux à la France» :«Qu'y a t-il d'étonnant à ce que je rencontre des élus d'Ile-de-France alors que je suis moi même un élu de cette région depuis 1977 ?». Préoccupé par le taux record d'abstention annoncé pour ce scrutin, Nicolas Sarkozy demande aux Français d'aller voter : «C'est aussi un devoir civique».

Sur les conséquences du scrutin

« Je serai bien sûr attentif à ce que les Français diront». Mais Nicolas Sarkozy est très clair : «Le scrutin des 14 et 21 mars est un scrutin régional : ses conséquences seront donc régionales». Insistant sur la nécessité d'une certaine stabilité pour l'action gouvernementale, le président cite en exemple le record de longévité de Christine Lagarde - seule ministre à être citée dans l'interview - au ministère des Finances : deux ans et demi. Le président envisage peut-être une «nouvelle étape» mais seulement après la réforme des retraites - un texte devrait etre deposé au parlement en septembre - , même s'il n'exclut pas d'ici là «quelques adaptation gouvernementales».

Sur le débat sur l'identité nationale

Se défendant d'avoir arrêté le débat sur l'identité nationale avant les régionales, Nicolas Sarkozy promet «des mesures importantes» qu'il annoncera en avril. Citant la phrase de Claude Lévi-Strauss «l'identité n'est pas une pathologie», le président estime utile pour le rassemblement du pays de «réfléchir ensemble à la direction vers laquelle doit aller notre nation, à son projet, à ses valeurs».

Sur la politique économique et fiscale

Persuadé que la statégie économique actuellement suivie portera ses fruits dès 2010, notamment en matière d'emploi, le président est en revanche préoccupé par la question des deficits publics. « La vérité, c'est que nous tenons la dépense publique et que c'est la crise qui a fait chuter nos recettes fiscales» analyse-t-il. Mais hors de question d'augmenter les impôts, promet-il une nouvelle fois, «ni aujourd'hui, ni demain». «Je ne crois pas à une politique de rigueur qui n'a jamais fonctionné et qui est contre-productive». Le président n'a cependant pas renoncé à l'idée d'une «TVA sociale» - expression qu'il réprouve - car il faut continuer à réfléchir au moyen de financer la protection sociale autrement qu'en taxant le travail. La taxe carbone verra aussi le jour, après une concertation au niveau national et européen.

Sur la réforme des retraites

A l'issue des concertations avec les syndicats, le gouvernement fera des propositions pour qu'un texte soit déposé au Parlement en septembre. Nicolas Sarkozy rappelle son engagement : la réforme concernera les 21 millions de salariés du privé et les 5 millions du public. Et si allongement de la durée de cotisation il doit y avoir, elle concernerait aussi bien le privé que le public. En revanche, sur le mode de calcul des retraites (sur la base des six derniers mois dans le public et des 25 meilleures années dans le privé), le président rappelle que les primes des fonctionnaires ne sont pas intégrées alors qu'elle le sont dans le privé. «Tous ces éléments doivent être sur la table».

Sur la popularité de François Fillon et un deuxième mandat.

«S'il n'était pas populaire, on me dirait : il faut le changer. S'il l'est, on me dit : c'est un problème pour vous. Tout cela, ce sont des conjectures vaines. Mon seul problème, c'est de mener à bien les réformes qu'attendent les Français. N'essayez pas de créer des problèmes là où il n'y en a pas». Quant à sa décision de se réprésenter en 2012, Nicolas Sarkozy repète que la question est prématurée. «Je prendrai position à la fin de 2011, en tenant compte d'un certain nombre de critères collectifs et personnels».

Avenir des réformes, autres grands chantiers, politique d'ouverture, dossier brûlant du nucléaire... Retrouvez l'intégralité de l'interview de Nicolas Sarkozy dans le Figaro Magazine à paraître vendredi 12 mars.

Par figaro.fr le

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http://www.lemonde.fr/elections-regionales/article/2010/03/11/sarkozy-envisage-une-pause-dans-les-reformes-a-la-fin-2011_1317877_1293905.html
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-1293905,50-1317877,0.html
Sarkozy envisage "une pause" dans les réformes à la fin 2011
LEMONDE.FR | 11.03.10 | 17h21  •  Mis à jour le 12.03.10 | 07h23


ans un entretien publié vendredi dans le "Figaro Magazine", et dont LeFigaro.fr publie des extraits, Nicolas Sarkozy se défend à nouveau de s'être engagé dans la campagne des régionales : "Je n'ai pas donné de consigne de vote et je ne le ferai pas. Mais convenez qu'il serait étrange que je sois le seul à ne pouvoir expliquer l'enjeu des élections régionales !" Le chef de l'Etat a pourtant multiplié les déplacements dans des régions que la droite espère voir basculer le 21 mars : en Franche-Comté, dans la région Centre, en Picardie ou en Corse. (Lire : Les déplacements très stratégiques de Nicolas Sarkozy)

 
Le Figaro Magazine paraît exceptionnellement vendredi, plutôt que samedi, pour publier cet entretien avec le chef de l'Etat à deux jours du scrutin. Une date de publication qui a irrité à gauche : lundi matin, Benoît Hamon, le porte-parole du PS s'est élevé contre un "mélange total des genres", fustigeant "le cadeau de M. Dassault, patron du Figaro, à son ami Nicolas Sarkozy".

S'il répète que "les conséquences seront régionales", le président de la République concède qu'il "sera bien sûr attentif à ce que les Français diront". Le président de la République écarte tout remaniement d'ampleur immédiatement après les élections régionales. Il envisage peut-être une "nouvelle étape" mais seulement après la réforme des retraites – un texte devrait être deposé au Parlement en septembre –, même s'il n'exclut pas d'ici là "quelques adaptation gouvernementales", précise LeFigaro.fr.

Interrogé sur son rôle dans la campagne de Valérie Pécresse – il avait convoqué les têtes de liste de la majorité à l'Elysée – il dit déplorer "ces polémiques permanentes qui font perdre un temps précieux à la France", et interroge à son tour : "Qu'y a-t-il d'étonnant à ce que je rencontre des élus d'Ile-de-France alors que je suis moi-même un élu de cette région depuis 1977 ?" Nicolas Sarkozy a été député et président du conseil général des Hauts-de-Seine.

UNE PAUSE DANS LES RÉFORMES EN 2011


Pour la première fois de son mandat, le président évoque un ralentissement de sa politique de réformes à la fin de l'année 2011, avant la présidentielle de 2012. Une fois les dossiers de la retraite et de la dépendance "bouclés, je proposerai au Parlement de compléter toutes les réformes pour les améliorer", affirme M. Sarkozy. "Ensuite, au second semestre 2011, le gouvernement marquera une pause pour que le Parlement puisse, s'il le souhaite, délégiférer", ajoute-t-il.

Mais le président de la République ne compte pas revenir sur sa politique fiscale "ni aujourd'hui ni demain". Excluant toute "politique de rigueur", il n'écarte pas la possibilité d'une TVA sociale.

Nicolas Sarkozy a également écarté toute rivalité avec François Fillon :  "Je travaille très bien avec le premier ministre. Il met en œuvre avec le gouvernement le programme que j'ai défini", affirme le président au "Figaro Magazine". "N'essayez pas de créer des problèmes là où il n'y en a pas", ajoute-t-il, comme en réponse à la "une" du Point paru le 4 mars, qui titrait sur "Le président Fillon". (Lire l'enquête : François Fillon, l'équilibriste)



Le Monde.fr

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Les socialistes dénoncent une "manœuvre"
Le porte-parole du PS, Benoît Hamon, a qualifié de "manoeuvre électorale" l'annonce d'une pause dans les réformes fin 2011. Nicolas Sarkozy "a de plus en plus de difficulté à maintenir le cap d'une politique qui fait du mal aux Français", a souligné M. Hamon. "A trois jours du premier tour des régionales il s'agit d'une manoeuvre électorale pour limiter la portée d'un vote sanction des Français dimanche", a estimé le porte-parole du PS.

http://regionales.blog.lemonde.fr/2010/03/05/les-deplacements-tres-strategiques-de-nicolas-sarkozy/
05 mars 2010
Les déplacements très stratégiques de Nicolas Sarkozy

 Il l’a dit clairement, le 25 janvier, à Laurence Ferrari, puis devant les téléspectateurs de TF1 : Nicolas Sarkozy ne s’engagerait pas dans la campagne des régionales. “Non ! Le rôle du président de la République n’est pas de faire campagne pour les présidents de région”. Pourtant, les déplacements du chef de l’Etat depuis le début de l’année semblent l’amener fréquemment dans les régions où l’UMP place ses espoirs de conquête. Il suffit, pour le constater, de prendre l’agenda du président de la République:

- Le 18 janvier, il se rend à Mayotte, où il apporte “un soutien discret à Didier Robert”, tête de liste UMP en région Réunion, selon La Croix .

-  Le 2 février, le chef de l’Etat se rend en Corse, officiellement “sur le thème du développement durable”. En pratique, il profite du voyage pour tenir une réunion devant 600 militants UMP et les responsables du parti dans l’Ile de Beauté, en évoquant les régionales et la nécessité de se mobiliser. Il est d’ailleurs accompagné du secrétaire général de l’UMP, Xavier Bertrand. L’Express.fr avait interrogé l’Elysée sur ce déplacement. La présidence avait répondu que Nicolas Sarkozy avait eu “un déjeuner privé et une réunion privée” en marge de son voyage officiel, ce qui ne changeait “strictement rien au coût de son déplacement”.

- Le 9 février, Nicolas Sarkozy est en déplacement “sur le thème de l’avenir des territoires ruraux”. Une fois encore, l’agenda officiel n’indique pas le lieu de ce déplacement. Il s’agit du Loir-et-Cher, en région Centre. L’accompagne, entre autres, le secretaire d’Etat au commerce, à l’artisanat et aux PME, Hervé Novelli. Qui se trouve être également tête de liste UMP dans la région, où il faisait figure de favori jusqu’à de récents sondages le plaçant en difficulté.

- Le 18 février, il se rend en Haïti et en Martinique. Mais aussi – l’agenda officiel ne l’indique pas – en Guyane, où Rodolphe Alexandre, maire UMP de Cayenne, a de sérieuses chances de l’emporter.

- Le 1er mars, jour de l’ouverture de la campagne officielle, Nicolas Sarkozy fait un déplacement exceptionnel en Vendée et en Charentes Maritimes après la tempête. Il visite la côte en compagnie du président du conseil général de Vendée, Philippe de Villiers, qui n’est pas candidat, mais reste une figure de la droite. Arrivé à La Rochelle, le chef de l’Etat refuse que la présidente de région, Ségolène Royal assiste à la réunion de travail organisée à la préfecture.

- Le 2 mars, il est à Laon, dans l’Aisne pour un déplacement centré sur “l’avenir de la fonction publique”. L’UMP n’a que peu de chances de l’emporter en région Picardie, où le président socialiste sortant, Claude Gewerc, fait figure de grand favori. La candidate du parti présidentiel, Caroline Cayeux, est tout de même parmi les invités lors du discours du chef de l’Etat. Le matin même, il avait reçu à l’Elysée Valérie Pécresse, candidate UMP en Ile-de-France. Une convocation qui intervient au lendemain de la publication d’une longue interview du chef de l’Etat dans la revue Architecture d’Aujourd’hui, sur le thème… du Grand Paris.

- Le 4 mars, Nicolas Sarkozy part “en province” pour évoquer des “Etats généraux de l’Industrie“. Une fois encore, l’agenda ne précise pas le lieu de ce déplacement. Il s’agit d’une usine Eurocopter de Marignane (Bouches-du-Rhône), en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, où il est accueilli par le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, accompagné du candidat de l’UMP, Thierry Mariani. Un déplacement que M. Gaudin ne peut s’empêcher de justifier auprès de journalistes : “Nicolas Sarkozy fait son métier de président, il fait son boulot, il ne fait pas les élections. Les élections, c’est nous. Et on va vous surprendre parce qu’on va les gagner. Enfin je n’en suis pas si sûr…”

Cette série de coïncidences commence à faire grincer des dents au sein de certains partis. Jeudi 4 mars, un candidat MoDem a choisi d’évoquer franchement le sujet. Christophe Grudler, tête de liste de la formation centriste en région Franche-Comté, dit avoir appris par la presse que le chef de l’Etat viendrait mardi 9 à Morteau et à Pontarlier, deux communes du Haut-Doubs. La Franche-Comté est l’une des régions susceptibles de basculer à droite et la tête de liste de l’UMP n’y est autre qu’Alain Joyandet, secrétaire d’Etat à la Coopération.

Christophe Grudler a donc écrit à l’Elysée une lettre ouverte expliquant que “si, en tant que Francs-Comtois, nous sommes toujours heureux d’accueillir le président de la République, président de tous les Français, nous sommes en revanche choqués de le voir transformé en ‘chef de bande’, venu promouvoir l’un des siens à la veille du scrutin, notamment en visitant deux villes, Morteau et Pontarlier, dont les maires figurent sur la liste régionale”. Un appel qui n’a pas eu beaucoup d’effet. Vendredi 5 mars, le journaliste Jean-Claude Bourdin, de RMC, annonce sur Twitter que Nicolas Sarkozy donnerait une interview au Figaro Magazine, qui sortirait le 13 mars, à la veille du scrutin.

Samuel Laurent

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05 mars 2010 Publié UMP, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Aquitaine, Centre | Lien permanent | Alerter





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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 22:45

(dépêche)


Nicolas Sarkozy et François Fillon présents au 25e dîner annuel du CRIF



http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/02/03/nicolas-sarkozy-fait-une-breve-apparition-au-diner-du-crif_1300795_823448.html#ens_id=1300621&xtor=AL-32280151
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-823448,50-1300795,0.html
Nicolas Sarkozy fait une brève apparition au dîner du CRIF
LEMONDE.FR avec AFP | 03.02.10 | 22h12


e président Nicolas Sarkozy a effectué, mercredi 3 février au soir, un bref passage à la soirée du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) à Paris, où il a salué les principales personnalités religieuses du pays. Le chef de l'Etat, qui est resté sur place une vingtaine de minutes, n'a fait aucune déclaration à la presse.

 
Le premier ministre, François Fillon, invité d'honneur très attendu de cette 25e soirée annuelle du CRIF a quant à lui déclaré que la France allait demander à l'ONU "l'adoption d'une nouvelle résolution" contre l'Iran "comprenant des sanctions fortes". "Alors que nous n'avons pas ménagé nos efforts (...), le régime iranien n'a pas voulu saisir nos offres de dialogue. Il a au contraire poursuivi sa fuite en avant. Le moment est donc venu d'agir", a affirmé M. Fillon.


"Nous allons rechercher aux Nations unies l'adoption d'une nouvelle résolution comprenant des sanctions fortes, et l'Union européenne devra également prendre ses responsabilités", a-t-il ajouté. Selon lui, "il n'est pas trop tard pour empêcher par la voie politique l'Iran d'acquérir une capacité nucléaire militaire. Mais le temps presse", a-t-il également affirmé devant quelque huit cents personnes.

Comme chaque année, de très nombreuses personnalités – religieuses, laïques et politiques, UMP ou PS – ont assisté à cette soirée. Traditionnellement, le Front national n'est pas invité, et cette année, les Verts et le PCF ne l'ont pas été non plus, en raison de leur soutien au boycott des produits israéliens ou de leur participation aux manifestations anti-israéliennes.






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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 19:37

(dépêches)


François Fillon compte rester à Matignon jusqu'en début 2012



http://fr.news.yahoo.com/63/20100113/ted-l-accord-secret-fillon-sarkozy-pour-07dc05d.html
L'accord secret Fillon-Sarkozy pour 2012: une info bidon?
il y a 1 heure 28 min

 Bruno Roger-Petit - LePost             Buzzer ! Imprimer   Lire la suite l'article
Photos/Vidéos liées L'accord secret Fillon-Sarkozy pour 2012: une info bidon? Puisque tout le monde en parle, y a pas de raison.

Les Editions du Moment sortent ces jours ci un nouveau livre provoc'. Après « Belle Amie » (Dati c'est la Pompadour) , après « PS, Arnaques et trahisons » (Ouh! la menteuse euh! C'est une tricheuse! Euh!), voici que sort « La Carpe et le Lapin », ouvrage signé par la journaliste de France 2 Alix Bouilhaguet et consacré aux relations entretenues par le Premier ministre François Fillon et l'actuel président de la République.

 

Et comme d'hab' dès il s'agit des Editions du Moment, la sortie du livre s'accompagne d'une polémique piquante. Cette fois ci, il s'agit de savoir si Fillon a bel et bien déclaré qu'il avait convenu avec son Maître de quitter Matignon à quelques semaines de l'élection présidentielle.

Cette « information » pose un petit problème, dans la mesure où, par tradition, seul le chef de l'Etat décide de la date du départ du Premier ministre. En dévoilant cet accord, Fillon se moque de son président devant tout le monde. Inconcevable. Impardonnable.

Donc, Fillon dément les propos qui lui sont prêtés dans le livre. Myriam Lévy, son attachée de presse (et ancienne journaliste) affirme même avoir assisté à l'entretien Fillon-Bouilhaguet abordant cette question et dément également les propos qu'Alix Bouilhaguet prête à François Fillon.

De son côté, Alix Bouilhaguet prétend détenir l'arme suprême: l'enregistrement de la conversation.

Qui croire?

Si Fillon a vraiment raconté cela à une journaliste, devant un magnétophone, il faudrait le traîner d'urgence dans un service de psychiatrie lourde. Un Premier ministre qui balance des secrets d'Etat à la première journaliste venue, ça la fiche mal. Si ça n'est pas le cas, on se demandera pourquoi Alix Bouilhaguet s'est risquée à raconter une anecdote pareille tout en proclamant qu'elle en détenait l'enregistrement. Une journaliste qui prétend détenir des preuves imaginaires, ça la fiche mal.

A ce stade, voilà tout ce que nous savons. Passons à l'examen des doutes que suscite cette révélation.

1/ Le doute matériel.

Les auteurs des éditions du Moment nous ont déjà fait le coup du: « On a des preuves et vous allez voir ce que vous allez voir! ». Nous y avons déjà eu droit lors de la sortie du livre sur le PS à l'automne dernier, lorsque la direction du PS contestait certaines affirmations contenues dans le livre. Et on a jamais rien vu. Rien de rien de chez rien de rien du tout. Cela explique que pour le moment, j'éprouve comme une certaine réticence à envisager l'existence de cette bande enregistrée. Et quand bien même elle existerait, je continuerais de douter jusqu'à ce qu'elle soit rendue publique in extenso, sans coupe ni montage, dans sa version originale. Hormis ce cas de figure, fort de l'expérience précédente, je n'y crois pas et n'y croirai pas. Et pourtant! Dieu sait que je ne demande qu'à être démenti, de toutes les forces de mon esprit. Si c'était le cas, j'en serais ravi. Heureux même.

2/ Le doute politique.

Un autre élément offre au sceptique l'occasion de douter de la véracité de l'information. Imagine-t-on un président de la Ve république se mettre d'accord à l'avance avec son Premier ministre sur une date de sortie prévue à l'avance et valable quelles que soient les circonstances? Non. Cela n'a aucun sens. Constitutionnellement, politiquement, médiatiquement et humainement, c'est impossible.

De plus, la date de divorce qui aurait été ainsi fixée, quelques semaines avant l'élection présidentielle, paraît tout aussi fantaisiste. Imagine-t-on un président de la république, de fait en campagne, s'amuser à se séparer d'un chef de gouvernement dans une période pré-électorale ou électorale? Non. Cela n'a aucun sens. Constitutionnellement, politiquement, médiatiquement et humainement, c'est impossible.

Ces deux aspects de l'affaire, matériel et politique, pourraient conduire tout naturellement (et ça n'engage que moi) à conclure que cette information a toutes les apparences de l'info bidon. Ce serait bien dommage. Mais encore une fois, je ne demande qu'à être démenti. Je le souhaite. Je le désire. Je le veux. Et si c'était le cas, je me repentirais d'avoir douté. Haut et fort, comme il se doit.

 


Réagissez à l'info : L'accord secret Fillon-Sarkozy pour 2012: une info bidon?


http://fr.news.yahoo.com/4/20100112/tts-france-gouvernement-fillon-ca02f96.html
Fillon aurait convenu avec Sarkozy de partir peu avant mai 2012
il y a 26 min

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Dans "La Carpe et Le Lapin", dont des extraits sont publiés mardi sur le site internet de L'Express, la journaliste Alix Bouilhaguet, qui suit régulièrement François Fillon pour France 2, relate un entretien avec le chef du gouvernement datant du 28 août 2009 dans lequel il révèle l'engagement présidentiel.

Le pacte aurait été scellé "un jour de mai 2008", lors d'un petit-déjeuner.

"On s'est dit les choses sur les échéances à cette occasion-là", déclare François Fillon.

Son départ de Matignon ? "Ce ne sera pas à mi-quinquennat, mais après, pas très longtemps avant les échéances de 2012", précise-t-il. "Ça correspondait exactement à ce que j'avais toujours estimé être...", explique-t-il.

Selon la journaliste, qui raconte les relations souvent orageuses entre le président et son Premier ministre, ce calendrier suggère "une date de départ de François Fillon au premier semestre 2011, soit un an avant la présidentielle".

Pour la suite, François Fillon n'exclut aucune option - "Je n'ai fait le deuil de rien du tout" - mais affirme qu'il ne se présentera jamais contre Nicolas Sarkozy à la présidentielle. Ce qui paraît exclure une candidature en mai 2012.

"Je ne serai jamais candidat contre le président de la République", dit-il.

"J'ai plein d'idées et il y a plusieurs options et, du coup, je suis sûr de ne pas être malheureux. Je n'ai pas d'inquiétude là-dessus", dit François Fillon.

La journaliste évoque les élections municipales de 2014 à Paris ou l'élection présidentielle de 2017.

Sophie Louet, édité par Yves Clarisse

http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/01/12/fillon-annonce-qu-il-quittera-matignon-en-2012_1290875_823448.html
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-823448,50-1290875,0.html
Fillon aurait annoncé son départ de Matignon pour 2012
LEMONDE.FR avec AFP | 12.01.10 | 18h51  •  Mis à jour le 12.01.10 | 19h29


lors que le monde politique et la presse ne cessent de spéculer sur son avenir, François Fillon affirme qu'il quittera Matignon "pas très longtemps avant les échéances [électorales] de 2012". Dans un livre à paraître jeudi, dont l'express.fr publie mardi des extraits, le premier ministre explique avoir discuté de ce calendrier lors d'un petit déjeuner à l'Elysée avec Nicolas Sarkozy, en mai 2008.


 
"Ce ne sera pas à mi-quinquennat mais après, pas très longtemps avant les échéances de 2012", affirme le premier ministre dans un entretien avec Alix Bouilhaguet, journaliste politique à France 2, qui signe La Carpe et le Lapin, un ouvrage consacré aux relations entre les deux têtes de l'exécutif.

Les services du premier ministre ont aussitôt démenti mardi les propos attribués à François Fillon. "Le premier ministre ne s'est jamais exprimé en ces termes", a déclaré sa conseillère en communication Myriam Lévy, qui avait assisté à l'entretien du 28 août 2009 entre François Fillon et la journaliste Alix Bouilhaguet. Interrogé, l'auteur a confirmé les propos qu'elle cite, précisant avoir enregistré la conversation.

"ON A FRÔLÉ LE CLASH"

Ne cachant pas des relations parfois houleuses avec le chef de l'Etat et son entourage, François Fillon révèle également qu'il a envisagé de démissionner en septembre 2007, quatre mois seulement après sa nomination à Matignon, quand la presse faisait état de fortes divergences entre eux : "Je reconnais qu'à ce moment-là on a frôlé le clash. Vraiment". A l'été 2008, il confirme avoir encore pensé quitter la rue de Varenne, cette fois pour des raisons de santé, lorsqu'il souffrait de sérieux problèmes de dos : "A ce moment-là j'y ai pensé, je me disais que je ne pourrais pas continuer comme ça."

Parlant de la visibilité accrue des plus proches conseillers du président, l'une des pommes de discorde entre les deux hommes, François Fillon réaffirme "que c'est une erreur". "Ça n'apporte rien au président de la République. Rien du tout", affirme-t-il.

Sur son avenir politique, François Fillon écarte catégoriquement la possibilité de se présenter à la présidentielle de 2012, une nouvelle candidature de Nicolas Sarkozy ne faisant à ses yeux aucun doute. "Je n'ai fait le deuil de rien du tout. Simplement je ne serai jamais candidat contre le président de la République. La question est assez éclaircie pour la prochaine fois", dit-il, sans toutefois exclure quoi que ce soit concernant l'échéance de 2017.



http://fr.news.yahoo.com/4/20100112/tts-france-sarkozy-fillon-sondage-ca02f96.html
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D'après cette enquête à paraître jeudi dans Paris-Match, le chef de l'Etat recueille 43% d'opinions positives et Premier ministre 52%, son meilleur score depuis juillet 2009 dans ce baromètre, soit neuf points d'avance sur le locataire de l'Elysée.

Selon l'Ifop, François Fillon doit sa remontée aux sympathisants du MoDem (+16), du Front national (+15) et du Parti socialiste (+10).

Le sondage a été réalisé par téléphone les 7 et 8 janvier auprès de 1.019 personnes.

Elizabeth Pineau, édité par Yves Clarisse


http://fr.news.yahoo.com/73/20100112/tpl-dpart-de-matignon-franois-fillon-dme-1198b37.html
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La journaliste Alix Bouilhaguet, auteur de La Carpe et Le Lapin , révèle que la décision a été prise "un jour de mai 2008". Nicolas Sarkozy et le chef du gouvernement ont alors rendez-vous pour parler du "G7", qui "exaspère" François Fillon "depuis plusieurs semaines" : "Le Premier ministre (...) en a gros sur le coeur. D'entrée, il annonce la couleur : Nicolas, ça ne peut plus durer comme ça... Il faut que cela cesse ", écrit Alix Bouilhaguet.

Matignon dément

Le Président aurait alors pris conscience qu'il lui fallait donner des "garanties" à François Fillon. "On s'est dit les choses sur les échéances à cette occasion-là. Et comme ça correspondait exactement à ce que j'avais toujours estimé être...", a confié François Fillon à Alix Bouilhaguet le 28 août 2009. Les deux têtes de l'exécutif seraient convenues d'un départ au premier semestre 2011.

Les services du Premier ministre ont démenti, mardi, ces propos. "Le Premier ministre ne s'est jamais exprimé en ces termes", a déclaré à l'Agence France-Presse(AFP) sa conseillère en communication, Myriam Lévy, qui avait assisté à l'entretien. Interrogée par l'AFP, l'auteur a maintenu les propos qu'elle cite, précisant avoir enregistré la conversation.

* La Carpe et Le Lapin , par Alix Bouilhaguet. Éditions du Moment, 205 pages, 17,95 euros.

http://fr.news.yahoo.com/4/20100112/tts-france-gouvernement-fillon-ca02f96.html
Fillon aurait convenu avec Sarkozy de partir peu avant mai 2012
Hier, 19h07

             Buzzer ! Imprimer François Fillon tient de Nicolas Sarkozy la promesse de rester Premier ministre jusqu'en 2012, selon un livre d'entretiens à paraître jeudi. Lire la suite l'article
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Dans "La Carpe et Le Lapin", dont des extraits sont publiés mardi sur le site internet de L'Express, la journaliste Alix Bouilhaguet, qui suit régulièrement François Fillon pour France 2, relate un entretien avec le chef du gouvernement datant du 28 août 2009 dans lequel il révèle l'engagement présidentiel.

Le pacte aurait été scellé "un jour de mai 2008", lors d'un petit-déjeuner.

"On s'est dit les choses sur les échéances à cette occasion-là", déclare François Fillon.

Son départ de Matignon ? "Ce ne sera pas à mi-quinquennat, mais après, pas très longtemps avant les échéances de 2012", précise-t-il. "Ça correspondait exactement à ce que j'avais toujours estimé être...", explique-t-il.

Selon la journaliste, qui raconte les relations souvent orageuses entre le président et son Premier ministre, ce calendrier suggère "une date de départ de François Fillon au premier semestre 2011, soit un an avant la présidentielle".

Pour la suite, François Fillon n'exclut aucune option - "Je n'ai fait le deuil de rien du tout" - mais affirme qu'il ne se présentera jamais contre Nicolas Sarkozy à la présidentielle. Ce qui paraît exclure une candidature en mai 2012.

"Je ne serai jamais candidat contre le président de la République", dit-il.

"J'ai plein d'idées et il y a plusieurs options et, du coup, je suis sûr de ne pas être malheureux. Je n'ai pas d'inquiétude là-dessus", dit François Fillon.

La journaliste évoque les élections municipales de 2014 à Paris ou l'élection présidentielle de 2017.

Sophie Louet, édité par Yves Clarisse


http://www.20minutes.fr/article/375828/A-la-Une-Fillon-Je-ne-serai-jamais-candidat-contre-le-president-de-la-Republique.php
Fillon: «Je ne serai jamais candidat contre le président de la République»
Créé le 12.01.10 à 21h41
Mis à jour le 12.01.10 à 21h52  | 149 commentaires Agrandir la taille du texte Réduire la taille du texte Imprimer | Recommandez cet article Envoyer par mail | Partager sur Facebook Tweetez cet article Buzzer sur Yahoo! Buzz
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POLITIQUE - Dans un livre qui sort jeudi, le Premier ministre explique aussi qu'il quittera ses fonctions avant la présidentielle de 2012...

Il dit tout. François Fillon quitterait Matignon «pas très longtemps avant les échéances (électorales) de 2012». Il suivrait ainsi un calendrier dont il a discuté avec Nicolas Sarkozy en mai 2008. Ces propos lui sont attribués dans un livre à paraître jeudi, La carpe et le lapin, signé par Alix Bouilhaguet, journaliste politique à France 2, dont l'express.fr publie mardi des extraits.

Selon l'ouvrage, ce calendrier aurait été évoqué lors d'un entretien avec le chef de l’Etat en mai 2008. «On s'est dit les choses sur les échéances à cette occasion-là. Et comme ça correspondait exactement à ce que j'avais toujours estimé être...», déclare aussi le Premier ministre.

«Le Premier ministre ne s’est jamais exprimé en ces termes»

Des propos démentis en fin de journée par Matignon. «Le Premier ministre ne s'est jamais exprimé en ces termes», a déclaré sa conseillère en communication Myriam Lévy, qui avait assisté à l'entretien du 28 août 2009 entre François Fillon et la journaliste auteur du livre. Interrogée par l'AFP, Alix Bouilhaguet a confirmé les propos qu'elle cite, précisant avoir enregistré la conversation.

Dans l'ouvrage, François Fillon révèle également qu'il a envisagé de démissionner en septembre 2007, quatre mois seulement après sa nomination à Matignon, quand la presse faisait état de fortes divergences entre les deux têtes de l'exécutif: «Je reconnais qu'à ce moment-là on a frôlé le clash. Vraiment.»

A l'été 2008, il confirme avoir encore pensé quitter la rue de Varenne, cette fois pour des raisons de santé, lorsqu'il souffrait de sérieux problèmes de dos: «J'y ai pensé, je me disais que je ne pourrais pas continuer comme ça.»

Parlant de la visibilité accrue des plus proches conseillers du président, l'une des pommes de discorde entre les deux hommes, François Fillon réaffirme aussi «que c'est une erreur. Ça n'apporte rien au président de la République. Rien du tout.»

Pas candidat en 2012, mais en 2017...

Sur son avenir politique, le Premier ministre écarte catégoriquement la possibilité de se présenter à la présidentielle de 2012, une nouvelle candidature de Nicolas Sarkozy ne faisant à ses yeux aucun doute. «Je n'ai fait le deuil de rien du tout. Simplement je ne serai jamais candidat contre le président de la République. La question est assez éclaircie pour la prochaine fois.» Ce qui n’exclut rien concernant l'échéance de 2017.

Quant à une candidature à la mairie de Paris en 2014, hypothèse défendue par certains de ses proches, le chef du gouvernement ne se montre pas très enthousiaste: «C'est très loin quand même. Ce n'est pas mon option préférée.»


J.C. avec agence



http://www.20minutes.fr/article/376164/Politique-Alix-Bouilhaguet-Je-n-ai-pas-piege-Francois-Fillon.php
Alix Bouilhaguet: «Je n'ai pas piégé François Fillon»
Créé le 13.01.10 à 19h58
Mis à jour le 13.01.10 à 20h00  | 16 commentaires Agrandir la taille du texte Réduire la taille du texte Imprimer | Recommandez cet article Envoyer par mail | Partager sur Facebook Tweetez cet article Buzzer sur Yahoo! Buzz
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Vous racontez dans le détail les rapport entre François Fillon et Nicolas Sarkozy. Quel a été le moment le plus difficile entre les deux hommes?
Pour François Fillon, la première année du quinquennat a été un véritable chemin de croix. Nicolas Sarkozy prenait même un certain plaisir à lui faire sentir que le chef, c'était lui. Il ne laissait pas de place à son Premier ministre. François Fillon l'a d'autant plus mal vécu que les deux hommes s'étaient unis pour mener la campagne présidentielle. Leurs rapports se sont détériorés à leur prise de fonction.

Que s'est-il passé?
Chacun s'est enfermé dans son rôle, l'un à l'Elysée, l'autre à Matignon. Il n'y avait plus de coups de téléphone entre les deux hommes, qui se voyaient seulement lors des tête-à-tête institutionnels.

Pourquoi la situation n'est-elle pas allée jusqu'à la rupture?
Grâce au tempérament de François Fillon. A chaque fois que le Président a menacé d'avoir la tête de son premier ministre, François Fillon lui répondait «si tu veux, je pars». Alors certes, de toute façon on ne sépare pas de son Premier ministre juste parce que l'on ne s'entend pas avec lui, mais cette attitude a beaucoup déstabilisé Nicolas Sarkozy. Ça l'a en quelque sorte bluffé.

Aujourd'hui leurs relations se sont-elles apaisées?
Oui. Il n'y aura jamais d'affect entre les deux hommes. Mais François Fillon a su trouver son périmètre. Le couple est improbable, mais il fonctionne.

François Fillon a évoqué avec vous son départ de Matignon. «Pas très loin avant les échéances de 2012», vous a-t-il dit. Mardi ses services ont démenti...
Et moi je confirme! J'ai enregistré l'entretien, je suis d'ailleurs assez surprise...

Pourquoi?
Je me suis entretenue pendant deux heures avec le Premier ministre. L'interview était très préparée. François Fillon savait très bien que je venais parce que j'écrivais ce livre et que j'allais utiliser ses propos. Il savait que c'était enregistré. Il a vingt-cinq ans de carrière politique derrière lui. Il savait très bien ce qu'il faisait. Je ne l'ai pas piégé!

Propos recueillis par Charlotte Mannevy

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9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 09:53

(dépêche)


Les deux derniers sièges de députés européens français difficiles à désigner


http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/01/09/l-election-des-73e-et-74e-eurodeputes-francais-est-annulee_1289599_823448.html#xtor=EPR-32280229-%5BNL_Titresdujour%5D-20100109-%5Bzonea%5D
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-823448,50-1289599,0.html
L'élection des 73e et 74e eurodéputés français est annulée
LE MONDE | 09.01.10 | 13h20  •  Mis à jour le 09.01.10 | 13h20


n véritable fiasco ! L'élection des deux députés français appelés à siéger à titre d'observateurs au Parlement européen, qui devait avoir lieu mercredi 13 janvier à l'Assemblée nationale (Le Monde des 5 et 28 décembre 2009), est repoussée sine die. En tout cas, elle n'aura pas lieu avant l'été. "On verra d'ici à la fin de l'année", susurre le "M. élections" du gouvernement, Alain Marleix.

 
Le tout, maintenant, est d'habiller la reculade. La faute aux Espagnols - qui ont pris depuis le 1er janvier la présidence, pour six mois, du Conseil européen -, comme le prétend l'exécutif ? Alors que le dernier Conseil européen, réuni les 11 et 12 décembre 2009 à Bruxelles, avait décidé de lancer sous la présidence espagnole la procédure permettant de faire passer le nombre de membres du Parlement européen de 736 à 754, "les Espagnols ne sont plus aussi pressés". "Ils estiment qu'il ne leur sera pas possible de réunir une conférence intergouvernementale pour adopter le nouveau protocole", explique M. Marleix. Zapatero a bon dos.

Mais quid, alors, des mesures transitoires qui avaient été envisagées : envoyer au Parlement européen des représentants "observateurs", dont l'"élection" aurait été entérinée après-coup ? "Le Parlement n'admettra pas la présence d'observateurs en son sein avant l'adoption du protocole", déclare ingénument le secrétaire d'Etat à l'intérieur. Et pour cause ! Les députés européens n'ont pas du tout - mais alors pas du tout - apprécié la manière dont le gouvernement français avait envisagé de pourvoir les deux sièges supplémentaires revenant à la France depuis l'entrée en vigueur, le 1er décembre 2009, du traité de Lisbonne. Celui-ci s'est tout bonnement pris les pieds dans le tapis. D'abord, en n'anticipant pas une situation que le Conseil européen de décembre 2008 avait pourtant prévue. D'autres pays l'ont fait, en appliquant une règle simple, consistant à prendre en considération, pour l'octroi des sièges supplémentaires, le nombre de voix obtenues aux élections européennes. Dans ce cas, la "régularisation" ne pose aucun problème.

"Simulacre de démocratie"

A la veille de l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne, le premier ministre, François Fillon, a demandé par courrier au président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, de désigner deux députés, un de la majorité et un de l'opposition, pour aller au Parlement européen. Quelque peu gêné de la mission qu'on lui avait confiée, M. Accoyer a décidé d'en passer par un vote en séance, qui devait avoir lieu le 13 janvier. Mais cette solution n'offre pas plus de garanties, quoi qu'en dise Nicolas Sarkozy, qui assurait, le 12 décembre 2009, à l'issue du Conseil européen, qu'elle avait eu l'aval de ses partenaires. "C'est ridicule, la polémique n'a pas de sens", balayait le chef de l'Etat, affirmant que la question était "réglée".

De fait, l'opposition, toutes composantes confondues, a indiqué qu'elle refusait de participer à ce "simulacre de démocratie". Les juristes consultés ont fait savoir que, sur le plan juridique, la solution envisagée - "étrange et anachronique" - s'exposait à une contestation qui avait toutes les chances d'être jugée recevable. Et le gouvernement a enclenché la marche arrière, quitte à se passer de deux eurodéputés supplémentaires. Champion !



Patrick Roger
Article paru dans l'édition du 10.01.10



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31 décembre 2009 4 31 /12 /décembre /2009 20:53

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Allocution télévisée de Nicolas Sarkozy du 31 décembre 2009 à 20h00 :

Vœux 2010 de M. le Président de la République

Jeudi 31 décembre 2009

Françaises, Français, mes chers compatriotes,

L’année qui s’achève a été difficile pour tous. Aucun continent, aucun pays, aucun secteur n’a été épargné. La crise économique a imposé de nouvelles peines, de nouvelles souffrances, en France comme ailleurs. Je pense en particulier à ceux qui ont perdu leur emploi. Cependant notre pays a été moins éprouvé que beaucoup d’autres. Nous le devons à notre modèle social qui a amorti le choc, aux mesures énergiques qui ont été prises pour soutenir l’activité et surtout pour que personne ne reste sur le bord du chemin.

Mais c’est à chacun d’entre vous que revient le plus grand mérite. Je veux rendre hommage ce soir au sang-froid et au courage des Français face à la crise. Je veux rendre un hommage particulier aux partenaires sociaux qui ont fait preuve d’un grand sens des responsabilités, aux associations qui ont secouru ceux qui en avaient le plus besoin, aux chefs d’entreprises, ils sont nombreux, qui se sont efforcés de sauver des emplois.

Ensemble nous avons évité le pire. Mais nous avons aussi préparé l’avenir. Au moment où tout laisse à penser que la croissance va revenir, nous voyons qu’au cours de cette année, au milieu des difficultés de toutes sortes, un monde nouveau a commencé à se construire.

Une nouvelle organisation mondiale se dessine à travers le G20. Des problèmes qui soulevaient depuis bien longtemps une grande émotion et qui paraissaient insolubles, comme les bonus extravagants ou les paradis fiscaux, sont en voie d’être résolus. Il n’est pas jusqu’au sommet de Copenhague qui n’ait ouvert une porte sur l’avenir en parvenant à faire prendre par tous les Etats des engagements chiffrés de lutte contre le réchauffement climatique et en posant le principe d’un financement pour les pays pauvres qui sera assuré par la taxation de la spéculation financière. L’Europe s’est enfin dotée des institutions qui vont lui permettre d’agir et la France a continué à se transformer. Elle arrive au terme de cette année avec une fiscalité plus favorable au travail et à l’investissement grâce à la réforme de la taxe professionnelle, un lycée qui prépare mieux à l’enseignement supérieur, des universités enfin autonomes, un service minimum dans les transports publics qui fonctionne, le RSA qui encourage la reprise d’activité pour nos compatriotes les plus démunis, une formation professionnelle davantage tournée vers les jeunes et vers ceux qui cherchent un emploi, un système hospitalier, une carte judiciaire, une organisation de notre Défense qui sont mieux adaptés aux besoins de notre époque, un fonds souverain à la française qui se tient désormais aux côtés de nos entreprises pour les aider à se développer et pour les protéger.

Grâce à un plan d’investissement sans précédent nous allons pouvoir accomplir la révolution numérique, donner à tous l’accès au haut débit, numériser nos livres pour que notre langue, notre culture puissent continuer à rayonner, mais aussi créer 20 000 places d’internats d’excellence pour rétablir une réelle égalité des chances, et doter notre enseignement supérieur et notre recherche de moyens considérables pour réussir le pari de l’intelligence.

Grâce à la loi Hadopi qui sera mise en œuvre en 2010, nos créateurs et nos artistes vont être protégés.

Grâce au Grenelle de l’Environnement nous allons pouvoir relever le défi de la protection de notre environnement. C’est un domaine où il est bien difficile de faire évoluer les mentalités et les comportements. Mais je ne suis pas un homme qui renonce à la première difficulté, et la fiscalité écologique qui permet de taxer la pollution et d’exonérer le travail est un enjeu majeur. Dès le 20 janvier, le gouvernement présentera un nouveau dispositif afin que les consommateurs soient incités à consommer mieux et les producteurs à produire propre.

Beaucoup de réformes ont été accomplies. Je sais qu’elles ont bouleversé des habitudes et qu’avant de produire leurs effets elles ont pu provoquer des inquiétudes. Mais qui peut croire que dans ce monde qui bouge l’immobilisme soit une alternative ? Il nous reste encore bien du travail. Je le conduirai avec le Premier Ministre et le Gouvernement dans le dialogue et avec un esprit de justice. En 2010, il va nous falloir : faire reculer le chômage et l’exclusion, réduire nos dépenses courantes pour nous permettre d’accroître nos dépenses d’avenir, simplifier notre organisation territoriale trop lourde, trop compliquée, trop onéreuse, consolider notre système de retraites dont j’ai le devoir d’assurer la pérennité financière, relever le défi de la dépendance qui sera dans les décennies à venir l’un des problèmes les plus douloureux auxquels nos familles seront confrontées. En 2010, nous réformerons notre Justice pour qu’elle protège davantage les libertés et qu’elle soit plus attentive aux victimes.

Mes chers compatriotes, même si les épreuves ne sont pas terminées, 2010 sera une année de renouveau. Les efforts que nous faisons depuis deux ans et demi vont porter leurs fruits.

Dans ce moment si crucial nous devons rester unis comme nous avons su l’être au plus fort de la crise. C’est cette unité qui nous a permis de prendre l’initiative d’entraîner les autres. Les idées que la France défend vont pouvoir s’imposer dans la recherche d’un nouvel ordre mondial : plus d’équilibre, plus de régulation, davantage de justice et de paix. Ces idées nous imposent un devoir d’exemplarité.

Respectons-nous les uns les autres, faisons l’effort de nous comprendre, évitons les mots et les attitudes qui blessent. Soyons capables de débattre sans nous déchirer, sans nous insulter, sans nous désunir.

Une France rassemblée, ayant confiance en elle, regardant l’avenir comme la promesse d’un accomplissement, voilà le vœu que je forme pour notre pays.

A chacun d’entre vous, mes chers compatriotes, j’adresse tous mes vœux de bonheur pour l’année qui vient, avec une pensée particulière pour nos soldats, séparés de leur famille, qui risquent leur vie pour défendre nos valeurs et garantir notre sécurité. A nos compatriotes d’outre-mer je veux dire ma détermination à ce que la République tienne à leur égard cette promesse d’égalité et de dignité qu’elle n’a pas suffisamment tenue par le passé.

Et aux plus vulnérables d’entre nous, à ceux que l’âge a affaiblis, à ceux que les accidents de la vie ont durement éprouvés, je veux dire ce soir qu’ils ne seront pas abandonnés. Face à l’isolement, face à la solitude, si répandus dans nos sociétés modernes, je souhaite que 2010 soit l’année où nous redonnerons un sens au beau mot de fraternité qui est inscrit dans notre devise républicaine.

Mes chers compatriotes, Vive la République et vive la France.


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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 22:20

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Dossier à télécharger sur le grand emprunt.
http://www.elysee.fr/download/?mode=press&filename=091214dossier_de_presse_Emprunt_national.pdf




http://www.elysee.fr/actualites/index.php?mode=agenda&lang=fr&month=12&year=2009&day=14&cyear=2009&cmonth=12
14 décembre  
  
  11h00 
Intervention de M. le Président de la République pour présenter les décisions prises sur le grand emprunt et les priorités d’avenir
 
 Publié le 14-12-09 à 12:39  
 
  Dossier de presse présentant les priorités financées par l'emprunt national  
 
 LE FINANCEMENT ET LA GOUVERNANCE
DE L’EMPRUNT NATIONAL


1. Le financement de l’emprunt

Le montant de l’emprunt est de 35 Mds€, soit 1,8% du PIB estimé pour 2010 dans le projet de loi de finances pour 2010.

Ces 35 Mds€ sont financés de deux manières :

•    Le remboursement des 13 Mds€ de fonds propres prêtés par l’Etat aux banques au moment de la crise financière. Ce montant a été sanctuarisé au sein du compte du Trésor à la Banque de France et sera disponible pour le financement des investissements de l’emprunt national ; il n’augmentera donc pas la dette des administrations publiques ;

•    Un appel au marché à hauteur de 22 Mds€ par l’Agence France Trésor dans le cadre du programme normal d’emprunt à moyen et long terme, et en fonction des besoins de décaissements.[...]

 

 


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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 22:13

(dépêche)


Le détail du grand emprunt d'Etat par Nicolas Sarkozy le 14 décembre 2009


Grand emprunt : les choix de M. Sarkozy

LE MONDE | 14.12.09 | 11h11  •  Mis à jour le 14.12.09 | 12h37

Nicolas Sarkozy dévoile, lundi en fin de matinée, ses décisions sur le grand emprunt. Le chef de l'Etat a choisi de suivre, pour l'essentiel, les recommandations de la commission Juppé-Rocard sur le "grand emprunt". Il a choisi, aussi, de donner aux marchés, aux agences de notation et à la commission européenne des signes de sa volonté de redresser les finances publiques françaises.

Quel montant ? Le "grand emprunt" représentera 35 milliards d'euros au total. Mais l'Etat n'aura en réalité qu'à emprunter 22 milliards d'euros. Soit le bas de la fourchette évoquée par le chef de l'Etat.

La différence - 13 milliards d'euros - provient des sommes remboursées par les banques à l'Etat.

Le président de la République a donné raison à ceux qui s'inquiétaient de l'état des finances publiques françaises et plaidaient pour une opération d'ampleur bien plus limitée que les 100 milliards un temps rêvés par son conseiller Henri Guaino.

Par effet de levier vis-à-vis des financements privés, locaux et européens, le président espère 60 milliards d'euros d'investissements au total. Soit un montant global supérieur à celui du plan de relance qui a représenté 39,1 milliards d'euros d'efforts budgétaires cette année et en représentera encore 7,1 milliards en 2010.

Qui souscrira ? L'emprunt sera levé exclusivement auprès des marchés financiers. Il ne sera pas fait appel aux particuliers.

L'Agence France-Trésor étant en train d'effectuer des rachats de titres arrivant à échéance en 2010 pour une dizaine de milliards, ce sont en réalité un peu moins de dix milliards supplémentaires qui devront être levés sur les marchés.

Quels projets prioritaires ? Le chef de l'Etat fixe cinq priorités d'avenir.

- Enseignement supérieur et formation : 11 milliards d'euros, dont 8 milliards serviront à "faire émerger 5 à 10 campus d'excellence ayant les moyens, la taille critique et les liens avec les entreprises qui leur permettront de rivaliser avec les meilleurs universités mondiales". Un système de dotation permettra aussi aux universités de disposer de ressources pérennes, non soumises aux aléas des arbitrages budgétaires.

L'Etat investira aussi 500 millions d'euros dans la rénovation des centres de formation, le développement de l'apprentissage et la création d'internats d'excellence.

- Recherche : 8 milliards d'euros. Deux priorités mises en avant : une politique de valorisation visant à "amener les travaux de nos laboratoires vers les applications industrielles" (3,5 milliards) et la santé et les biotechnologies (2,5 milliards).

- Soutien à l'industrie et aux PME : 6,5 milliards d'euros qui serviront à aider les "filières d'excellence à préparer l'avenir" - en particulier l'aéronautique, le spatial, l'automobile, mais aussi le ferroviaire et la construction navale - ou à aider à l'émergence d'une nouvelle politique industrielle.

- Développement durable : 5 milliards d'euros en plus de ce qui est déjà prévu dans le cadre du Grenelle de l'environnement.

- Passage à l'économie numérique : 4,5 milliards d'euros, avec un plan "comparable à l'effort que fit notre pays dans les années 1970 pour le téléphone", et qui sera présenté par le gouvernement "dans les prochains jours".

Le volet industriel du plan d'investissements a été musclé et sera articulé avec les Etats généraux de l'industrie.

Pour respecter l'engagement du gouvernement d'une "parité absolue des efforts de recherche entre le nucléaire et les énergies renouvelables", le CEA va se transformer en Commissariat à l'Energie Atomique et aux Energies Alternatives.

Quel impact sur les comptes publics ? Pour Nicolas Sarkozy, les intérêts de l'emprunt devont être "immédiatement gagés" par des économies supplémentaires sur les dépenses courantes de l'Etat.

Quel suivi ? Le suivi du dispositif est confié à un commissaire général à l'investissement placé sous l'autorité du premier ministre. Ce poste a été proposé à René Ricol, qui fut le premier médiateur du crédit.

Article paru dans l'édition du 15.12.09


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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 21:54

(dépêches)


Nicolas Sarkozy et Michel Rocard sont dans un bateau...


Michel Rocard nous répond

Chronique
LE MONDE | 12.12.09 | 13h36  •  Mis à jour le 12.12.09 | 13h51

Cela ne va toujours pas bien à Dubaï, que le riche cousin Abou Dhabi tarde à renflouer. Cela ne va pas non plus très fort en Espagne, où le chômage approche les 20 % et dont la dette préoccupe beaucoup Standard & Poor's, ce qui n'augure jamais rien de bon. Au Royaume-Uni, Gordon Brown, à quelques mois d'élections qui s'annoncent aussi périlleuses pour son parti que le financement du déficit budgétaire, fait preuve d'une grande créativité fiscalo-démago-morale, en taxant les bonus des traders et en baissant les salaires de ses hauts fonctionnaires.

La Grèce se trouve quant à elle carrément au bord de la banqueroute, la seule question étant de savoir si c'est le Fonds monétaire international (FMI) ou Bruxelles qui va sortir le carnet de chèques et diriger, de fait, la politique économique du pays, à la place de M. Papandréou.

Tous ces événements confirment qu'on est bien en train de passer d'une crise de la dette privée à une crise de la dette publique, de Lehman Brothers à la Grèce, que le virus des subprimes a voyagé de Wall Street jusqu'à l'Acropole.

Dieu merci, la France est à l'abri de ces vents mauvais qui soufflent sur les marchés d'emprunts d'Etat. Pour preuve, Nicolas Sarkozy dévoilera lundi 14 décembre tous les détails de son grand emprunt. Jusqu'à lui donner un nom ? Nul n'ose sérieusement imaginer un seul instant qu'il puisse en porter un autre que le sien. A propos de l'"emprunt Sarkozy", donc, nous avons reçu de Michel Rocard la lettre suivante :

"L'article que vous avez publié sous le titre "J'emprunte donc je suis" appelle de ma part trois remarques. La première concerne l'objet même de l'emprunt. Il est symptomatique que vous ne citiez qu'une seule fois les mots mêmes du président de la République : "financer l'avenir de la France", au début de l'article, pour n'y plus revenir ensuite, comme s'il n'y avait aucun problème à cet égard et s'il s'agissait là d'un mauvais alibi.

On eût souhaité lire sous votre plume votre avis sur le retard des universités françaises dans les classements mondiaux, sur les conséquences prévisibles de la baisse significative et constante du pourcentage d'étudiants s'orientant vers les sciences exactes, et sur le blocage faute de financements de programmes de recherche majeurs dans les sciences du vivant, dans les nanotechnologies, dans les énergies renouvelables ou dans la préparation d'objets moins énergivores pour nos déplacements urbains, notre chauffage ou nos activités maritimes, aériennes et spatiales. C'est de ce diagnostic que dépend la possibilité pour la France de maintenir ou de reconquérir de fortes positions mondiales, ou d'être suiviste et importatrice (d'où la dette de demain, monsieur) dans ces domaines dont dépend notre avenir.

La seconde concerne la dette. C'est le monde entier que la crise bancaire financière et économique en cours a affecté d'une augmentation spectaculaire et dangereuse de l'endettement. Quelques pays sont en faillite pure et simple, Hongrie, Lettonie, Islande. Les Etats-Unis portent une dette ahurissante (37 trillions de dollars) mais c'est moins grave pour eux que pour d'autres, aussi longtemps que le dollar restera la monnaie du monde, à cela près que justement leur dette met en cause ce règne du dollar.

Aux limites de l'étranglement sont aussi l'Angleterre, l'Irlande, l'Espagne, l'Italie et la Belgique et quelques autres. Les deux pays qui ont le moins mal résisté sont la France et l'Allemagne, même si leur dette à toutes deux est en train d'approcher 80 % du PNB, ce qui est énorme, dangereux, mais moins que la moyenne. Nos deux Trésors publics restent notés AAA, sans annonce de modification prochaine comme ce vient d'être le cas pour l'Angleterre. C'est justement cette situation comparative qui laisse à la France la marge de liberté de se poser la question de savoir s'il n'y a pas encore plus d'urgence à renforcer nos positions pour l'avenir, du moment que l'augmentation annuelle de notre dette est acceptable par les marchés. L'emprunt en représente 12 % ; les opérateurs considèrent ce niveau comme acceptable, précisément. Pour en discuter, il eût fallu relativiser et comparer. Votre papier eût été plus convaincant si vous l'aviez fait.

Ma troisième remarque me concerne personnellement. Vous écrivez :"Deux anciens premiers ministres, Rocard à gauche, Juppé à droite, qui il est vrai avaient pratiqué avec brio l'art du déficit quand ils occupaient leur poste..." Je ne peux ni ne cherche à parler au nom d'Alain Juppé. Pour ce qui me concerne, il me faut rappeler quelques faits.

Je suis nommé le 10 mai 1988. Le budget de cette année a été arrêté par le gouvernement et la majorité précédente avec un déficit de 135 milliards de francs. Je l'exécute au milliard près. Je fais adopter pour 1989 un budget au déficit de 115 milliards, puis pour 1990 un budget au déficit de 100 milliards, tous deux exécutés au milliard près. Je fais adopter le budget pour 1991 avec un déficit de 90 milliards. Je quitte mes fonctions en mai, ce dernier budget sera exécuté avec un déficit majoré de près de 4 milliards. La récession de 1992 commençait en effet à se faire sentir fin 1991. Est-ce ce type de gestion que vous appelez "pratiquer avec brio l'art du déficit" ? Une meilleure mémoire vous aurait évité ce que, compte tenu justement de l'idée que je me fais des finances publiques et de la dette, je ne peux considérer que comme une insulte."

Courriel : delhommais@lemonde.fr

Pierre-Antoine Delhommais
Article paru dans l'édition du 13.12.09



Le volontarisme de Nicolas Sarkozy à l'épreuve du temps et de l'action, par Michel Feher

Point de vue
LE MONDE | 12.12.09 | 13h53

Le volontarisme est le maître mot de la présidence de Nicolas Sarkozy. Selon lui, en effet, le discrédit dont souffre le personnel politique procède de sa passivité et de son fatalisme. Depuis le "On a tout essayé" de François Mitterrand à propos du chômage jusqu'au "l'Etat ne peut pas tout" de Lionel Jospin concernant les délocalisations, en passant par les nombreuses réformes abandonnées par Jacques Chirac, le président de la République impute aux renoncements contrits des dirigeants qui l'ont précédé la propension de la population à désespérer de la politique.

Soucieux de rompre avec cette pratique du pouvoir irresponsable, son premier engagement va donc consister à s'interdire toute déclaration qui pourrait ressembler à un aveu d'impuissance. Bien plus, ce sera avant tout à la double exhibition de sa propre volonté et des résultats produits en l'exerçant qu'il va confier le soin de réhabiliter la fonction présidentielle. Sans doute le chef de l'Etat n'ignore-t-il pas que la résistance des faits menace de compromettre la valeur démonstrative de son volontarisme. Toutefois, pour conjurer cet aléa, il dispose de deux procédés.

Le premier consiste à multiplier les annonces, en variant sans cesse les sujets mais en érigeant chacun d'eux en priorité absolue : parmi les intentions affichées par Nicolas Sarkozy au cours de la première moitié de son mandat figuraient notamment celles d'augmenter le taux de croissance à la force des maxillaires, d'entraîner la France et l'Europe dans une politique de civilisation, de soutenir le pouvoir d'achat de ses compatriotes, de donner un coup d'arrêt aux persécutions subies par les femmes, d'unir les deux rives de la Méditerranée et de moraliser le capitalisme. L'étourdissement produit par le déferlement des proclamations a une double vocation : il contraint les observateurs à suivre le mouvement au lieu de demander des comptes sur les engagements antérieurs et permet à Nicolas Sarkozy d'escompter une certaine indulgence à son endroit. D'un homme impliqué dans autant de tâches prioritaires, il serait excessif d'attendre des résultats tous les jours.

Quant au second moyen de conjurer l'érosion de son crédit, le président le trouve dans la définition d'un domaine où son pouvoir sur le monde est susceptible de s'exercer sans rencontrer de résistances trop importantes. Car pour autant que l'opinion puisse être persuadée du caractère prioritaire que revêt son action dans ce domaine, il disposera alors d'un registre où la culture du résultat ne sera pas un vain mot. Ainsi s'explique notamment l'importance accordée à la lutte contre l'immigration dite "subie". Dans la mesure où les expulsions d'étrangers en situation irrégulière ne présentent pas de difficultés techniques insurmontables, elles deviennent en quelque sorte "bonnes à vouloir". La principale raison d'être des chiffres d'éloignement programmés par le ministère de l'immigration, notait à ce propos le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, réside dans "la capacité de l'administration à les atteindre".

Plus généralement, comme Nicolas Sarkozy le rappelait récemment aux parlementaires de l'UMP, rien ne doit retenir davantage l'attention d'une majorité présidentielle volontariste que "les trois i", à savoir l'immigration, l'insécurité et les impôts - tant il est vrai qu'en ces trois domaines, on peut escompter des résultats qui, faute d'avoir un impact positif sur la société française, présentent au moins l'avantage de correspondre à des objectifs préalablement fixés.

En martelant sans cesse la formule "quand on veut, on peut", ce n'est donc pas seulement sa psychologie personnelle que manifeste le président français : ce qu'il dessine n'est rien de moins que l'épure de sa politique, laquelle consiste à montrer que la volonté du chef de l'Etat se traduit par des actes qui affectent le monde. A ses yeux, en effet, c'est d'une pareille "monstration" que dépendent la foi du peuple dans la réalité de sa propre souveraineté et, partant, la confiance qu'il accorde à ses mandataires.

Il reste qu'une fois érigé en art de gouverner, le volontarisme cesse aussitôt de ressembler au trait de caractère qu'il mime : car si l'individu qui se répète "quand on veut, on peut" cherche en le faisant à se donner le courage d'entreprendre une action hasardeuse, pour sa part, le gouvernement, dont la préoccupation principale est l'exhibition des effets de sa volonté, veille plutôt à se soustraire aux entreprises dont le succès n'est pas assuré. Autrement dit, les dirigeants dont le principal souci consiste à assurer la représentation de leur pouvoir d'accomplir ce qu'ils veulent sont enclins à ne déclarer vouloir que ce qu'ils peuvent obtenir sans trop de peine. Le mot d'ordre auquel ils se soumettent réellement serait donc : "Quand on peut, on veut."

Relativement performant en temps normal, tout au moins à l'aune de la popularité qu'il poursuit, le volontarisme pratiqué par Nicolas Sarkozy est cependant soumis à plus rude épreuve depuis le déclenchement de la crise économique. La conjoncture accuse en effet l'incompatibilité entre les engagements du président - promouvoir une relance qui n'oublie pas l'emploi, favoriser une "croissance verte", contraindre les banques à amender leurs pratiques - et sa détermination à financer le surcroît de dépenses publiques requis par la récession en empruntant sur les marchés financiers plutôt qu'en augmentant les recettes fiscales. Dans ce nouveau contexte, son aptitude à éviter l'évaluation de sa politique en multipliant et en diversifiant les effets d'annonce tend à produire plus d'agacement que de vertige.

Confronté à la crédibilité décroissante de ses proclamations ambitieuses, on sait que Nicolas Sarkozy a tenté de repousser la mélancolie en intégrant un nouveau territoire dans l'orbe de son volontarisme : à défaut d'être en état de montrer que le pouvoir de sa volonté infléchissait le cours du monde, il a projeté de signifier qu'il était au moins libre d'en user pour servir ses propres intérêts. Toutefois, les protestations soulevées par la promotion de son fils à la tête de l'EPAD l'ont contraint de renoncer à arborer son impudence comme un attribut de sa lutte contre l'immobilisme.

Désormais replié sur un pré carré fait d'identité nationale, de charters pour les demandeurs d'asile et de couvre-feu pour les moins de 13 ans, le président de la République peine à trouver les conditions d'entretien de son mode de gouvernement. Cependant, loin de présager un quelconque changement de cap, le champ de ruines qui lui tient lieu d'opposition rend ce risque d'essoufflement inquiétant : car dans un régime dont le principal enjeu est la projection de l'efficacité du chef, rien n'est plus dangereux que de priver celui-ci d'autre adversité que son propre reflet.

Michel Feher est philosophe, président de l'associaiton Cette France-là.

Article paru dans l'édition du 13.12.09




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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 14:21

(vidéo)


Vidéo : Robert Badinter contre la castration


Le 13 novembre 2009 sur France Inter (1) :




Le 13 novembre 2009 sur France Inter (2) :



Le 26 octobre 2009 sur ITV :




Le 26 octobre 2009 sur Europe 1 :






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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 03:43

(dépêches)


Les autorités indépendantes coûtent-elles trop cher ?


http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-823448,50-1264519,0.html
Les députés veulent amputer les crédits des autorités indépendantes
LE MONDE | 09.11.09 | 10h53  •  Mis à jour le 09.11.09 | 11h05


es députés se préparent à rogner le budget de fonctionnement des autorités administratives indépendantes de 2,5 millions d'euros en 2010. L'initiative provoque des grincements chez ces institutions chargées de la protection des droits et des libertés, pour qui ces économies hypothèquent leurs missions. Jean-Luc Warsmann, le président UMP de la commission des lois à l'Assemblée, a déposé une série d'amendements qui devraient être examinés à partir de jeudi 12 novembre dans le cadre du projet de loi de finances.

 
Deux députés UMP ont déjà prévu de réduire de 20 % (1 million d'euros) le budget de fonctionnement de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) en dénonçant son "train de vie". "Il s'agit d'appeler à la modestie ces autorités administratives au moment où notre pays traverse de réelles difficultés, explique M. Warsmann. La progression des dépenses de fonctionnement ne doit pas dépasser 1 %, le taux de l'inflation, ou 9 % lorsqu'elles ont de nouvelles missions."

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) est le plus durement touché : le gouvernement lui avait accordé une hausse de 18,1 %, M. Warsmann entend la limiter à 9 % : le CSA perd ainsi 141 4107 euros. "C'est catastrophique, indique le Conseil. Sans ces crédits, il n'y aura simplement pas d'extension de la TNT à l'outre-mer comme nous l'a ordonné le gouvernement."

Vient ensuite la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), qui comptait sur une progression de 15,6 % et qui perd 307 843 euros. Son budget de fonctionnement s'élève à 6 millions d'euros, dont la moitié est consacrée au loyer, le reste aux contrôles des entreprises et des collectivités. "Nous faisions 300 contrôles par an jusqu'en 2001, explique Yann Padova, le secrétaire général de la CNIL, nous en avons fait 3 000 l'an dernier. Depuis que la loi de 2004 nous a confié de nouvelles missions, le droit d'accès des particuliers aux fichiers de police a augmenté de 300 %, les délibérations de la commission de 864 %, les contrôles de 1 500 %. C'est la demande qui explose, pas les frais."

"ON EST DÉJÀ TRÈS SERRÉ"

L'Assemblée nationale entend économiser 270 384 autres euros sur trois plus petites autorités, la Commission d'accès aux documents administratifs (CADA), le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) et la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH).

"Nous avons déjà perdu 25 % du budget de fonctionnement l'an dernier, se désole Anne Josso, secrétaire générale adjointe de la CADA. On fonctionne déjà avec rien."

Enfin, 11 607 euros vont être prélevés sur les budgets de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS), qui contrôle les écoutes administratives, la Commission consultative du secret de la défense nationale et la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS), chargée de surveiller les abus policiers.

"On était déjà très serré, constate Roger Beauvois, le président de la CNDS, notre budget total est très faible, l'instruction des affaires risque d'être retardée." L'amendement ne laisse guère d'illusions à la CNDS, qui doit être dissoute dans le futur Défenseur des droits.

Franck Johannès
Article paru dans l'édition du 10.11.09






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