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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 19:43

(dépêche)

 

Nicolas Sarkozy laisse planer le doute sur son éventuelle candidature à l'élection présidentielle de 2012

 


http://www.20minutes.fr/article/397552/France-Nicolas-Sarkozy-se-decidera-a-la-fin-de-l-ete-ou-au-debut-de-l-automne-2011.php

Nicolas Sarkozy se décidera «à la fin de l'été» ou «au début de l'automne 2011»
Créé le 13.04.10 à 08h35
Mis à jour le 13.04.10 à 08h56  | 227 commentaires Agrandir la taille du texte Réduire la taille du texte Imprimer | Recommandez cet article Envoyer par mail | Partager sur Facebook Tweetez cet article Buzzer sur Yahoo! Buzz
Nicolas Sarkozy, le 24 mars 2010, à l'Elysée, à Paris/B.TESSIER / REUTERSA lire aussi
Interview : Michel Brière: «un sommet pour éviter le détournement du nucléaire à des fins malveillantes»
Actu : «Je ne renoncerai pas à l'arme nucléaire», prévient Nicolas Sarkozy
INTERVIEW - Le chef de l'Etat n'a pas esquivé le sujet à la télévision américaine...

Après avoir clairement affirmé sa position et ses convictions en matière d'armement nucléaire, Interrogé sur ses intentions, lors d'une interview à la chaîne de télévision CBS, lundi soir, le président français Nicolas Sarkozy a indiqué qu'il déciderait «à la fin de l'été» ou «au début de l'automne 2011» s'il se représente ou non à un second mandat, lors de l'élection présidentielle de 2012.



«Mais pour les gens, ce n'est pas le problème», a-t-il ajouté. Les gens me demandent une chose et une seule: ‘sortez-nous de la crise dans laquelle nous sommes’. Et c'est ce qui doit motiver chaque minute, chaque instant de mon action. Le reste, c'est du détail pour eux», a-t-il également affirmé. Auparavant, le président français avait clairement affirmé sa position et ses convictions en matière d'armement nucléaire alors que Barack Obama a convié une quarantaine de chefs d'Etat à un sommet consacré à la sécurité nucléaire, lundi et mardi dans la capitale américaine.

«C’est difficile»

Les Français «veulent qu'on les sorte de la crise. Qu'il y ait moins de chômage, plus de croissance, plus de sécurité, plus de pouvoir d'achat (...) Je suis sûr qu'on va y arriver, que l'on est en train de sortir de la crise», a-t-il dit.

«Aux Etats-Unis, cela repart. En Europe, cela repart aussi» mais «c'est difficile» parce que, en raison de «la situation de la Grèce, il y a beaucoup de fébrilité. Et nous les chefs d'Etat et de gouvernement, nous devons amener du calme, du sang-froid, de la sérénité, de la détermination, de la force dans un monde fébrile. C'est ce que j'essaie de faire», a-t-il assuré.

Nicolas Sarkozy a indiqué à plusieurs reprises ces derniers mois qu'il ne prendrait une décision à propos d'une seconde candidature à la présidence française que vers la fin de l'année 2011.



N. B. avec agence

 

 

 

 

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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 00:54

(dépêches)


Martin Hirsch et Eric Besson sont dans un bateau, Martin tombe à l'eau...

http://fr.news.yahoo.com/64/20100323/tpl-martin-hirsch-il-y-avait-un-climat-d-b4551a8.html
http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/03/23/martin-hirsch-il-y-avait-un-climat-dans-lequel-je-ne-me-sentais-pas-a-l-aise_1323042_823448.html#xtor=AL-32280184
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-823448,50-1323042,0.html
Martin Hirsch: "Il y avait un climat dans lequel je ne me sentais pas à l'aise"
LE MONDE | 23.03.10 | 13h28  •  Mis à jour le 23.03.10 | 13h48


artin Hirsch, 46 ans, haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté et à la jeunesse, quitte le gouvernement après avoir réalisé deux de ses ambitions : le revenu de solidarité active (RSA) et le service civique. L'arrivée, en 2007, de l'ancien président d'Emmaüs, classé à gauche, était un symbole de l'ouverture voulue par Nicolas Sarkozy.

 
Quittez-vous le gouvernement de votre plein gré ou parce que vous êtes devenu la victime expiatoire de l'ouverture ?

Je pars de mon plein gré. En me nommant, le président de la République m'avait dit : "Vous resterez le temps nécessaire pour réformer. Si vous y prenez goût, vous resterez, sinon vous serez libre de retrouver votre activité."

Vous n'y avez plus goût ?

J'ai la passion de l'action publique, pas le goût d'avoir les deux pieds dans la politique. Après l'adoption du plan jeunes, fin septembre 2009, j'ai su que je ne prendrais pas d'autre chantier. J'avais lancé le RSA, élaboré une politique globale pour la jeunesse, incluant le service civique, je ne voulais pas courir après un autre sujet. J'ai demandé rendez-vous au président de la République et au premier ministre. Je ne voulais rien faire dans leur dos. Le 24 décembre 2009, j'ai donc dit à Nicolas Sarkozy que je ne voulais pas ternir ce que nous avions fait ensemble par un pas de trop, alors qu'il y avait un climat dans lequel je ne me sentais pas l'aise...

Le climat de l'époque, c'était le débat sur l'identité nationale ?

Oui, je préférais revenir à des fonctions qui me permettaient de prendre un peu de champ sans déranger personne. Faire du vacarme ne m'intéresse pas.

C'est si dur d'être une personnalité d'ouverture ?

L'équilibre est forcément délicat, avec cette manie de vouloir vous coller des étiquettes, alors que je ne me suis jamais considéré comme un pion d'une recomposition politique, ni comme une caution. On vous pousse à vous différencier ou à vous aligner, et je n'ai ni l'esthétique de la dissonance ni le tempérament du reniement.

Mais je considère que la difficulté est plus grande pour le président qui fait l'ouverture et en assume le risque politique que pour celui qui est nommé dans ce cadre et qui doit simplement justifier de la confiance qui lui est faite.

Quel jugement portez-vous sur Nicolas Sarkozy ?

Pas un jugement, mais de la gratitude. Il a respecté ses engagements. Sur le revenu de solidarité active, y compris son ouverture aux jeunes, il ne m'a jamais lâché. Il a pris des risques face à sa majorité.

La droite ne vous aime pas.

Ah bon ? Moi, j'ai trouvé en son sein du soutien et de la compréhension, à commencer par mon successeur, Marc Daubresse.

Au gouvernement, votre activisme irritait vos collègues.

Si vous voulez dire que j'ai utilisé tous les moyens que la morale ne réprouve pas pour faire avancer mes dossiers, je confirme. Mon équipe a la réputation de ne jamais lâcher. Mais je n'ai jamais fait de chantage à la démission.

Vous êtes-vous fait des amis au gouvernement ?

Je n'étais pas là pour m'y faire des copains de classe. On vit déjà tellement en cercle fermé... Cela dit, l'un de mes bons souvenirs reste d'avoir grimpé la vertigineuse aiguille de la République encordé avec Eric Woerth. Comme quoi on peut s'affronter sur le budget et être solidaire en montagne.

Comment être efficace quand on est au pouvoir ?

Il faut être obsessionnel sur un projet, commencer autant que possible par une phase d'expérimentation, travailler autant avec le sommet qu'avec la base et respecter ses interlocuteurs. Je n'ai jamais eu le moindre mépris pour les parlementaires UMP qui ne partageaient pas mes idées ni de ressentiment pour la gauche quand elle a voulu faire croire que je n'étais pas ou plus celui que j'étais.

Y a-t-il un confort du pouvoir ?

Bien sûr. C'est la raison pour laquelle, à mon arrivée, j'avais fait baisser mon salaire pour l'aligner sur celui de haut fonctionnaire que j'avais auparavant. Et il faut savoir ne pas être vissé à son fauteuil.

Vous sortez du gouvernement après un scrutin régional difficile pour la droite et favorable à la gauche. Ne risquez-vous pas d'être taxé d'opportuniste ?

J'ai proposé ce changement quand nul ne connaissait l'issue du scrutin.

N'êtes-vous pas proche de Martine Aubry et de Dominique Strauss-Kahn ?

Je les connais mais je ne suis dans l'écurie de personne.

Qu'est-ce qui ne tourne pas rond en France ?

D'abord, il existe une vraie coupure entre ceux qui détiennent le pouvoir économique, politique, intellectuel, et les autres. Ensuite, il y a une contagion de la méfiance, un manque du goût de l'aventure et de prise de risque. On glorifie ceux qui prétendent prendre des risques mais qui en réalité sont les mieux assurés, quand forte rémunération rime avec recette chapeau. Enfin, on n'est pas capable de démontrer que quand on demande un effort aux mieux lotis, ça bénéficie aux moins bien protégés. Cela pousse au conservatisme.

Sur quoi allez-vous travailler ?

Je vais m'occuper de faire grandir le service civique et poursuivre avec des grandes entreprises des projets de "social business" pour financer des besoins sociaux dans un cadre non lucratif. C'est un des éléments totalement négligés de la lutte contre la pauvreté.

Et si le président de la République en est d'accord, je suivrai les expérimentations lancées notamment pour lutter contre le décrochage scolaire...



Propos recueillis par Françoise Fressoz
Article paru dans l'édition du 24.03.10

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/03/23/97001-20100323FILWWW00644-besson-n-a-jamais-doute-de-son-maintien.php

Besson n'a jamais douté de son maintien

23/03/2010 | Mise à jour : 18:53 Réagir
Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, visé par des rumeurs d'éviction en raison de la défaite de l'UMP aux élections régionales, affirme qu'il n'avait jamais douté de son maintien dans le gouvernement issu du remaniement.

M. Besson avait été reçu hier par le président Nicolas Sarkozy avant l'annonce du remaniement. "C'était un entretien amical, très chaleureux et fraternel", a commenté le ministre. "J'ai dit au président de la République que je souhaitais poursuivre ma mission. Le président a acté", a-t-il ajouté sans préciser si le chef de l'Etat lui avait proposé un autre ministère.

M. Besson, accusé d'avoir favorisé une remontée du Front national avec le débat sur l'identité nationale, a encore revendiqué le soutien de Nicolas Sarkozy.




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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 18:08

(dépêches)


Incertitudes sur le futur remaniement ministériel




http://www.lefigaro.fr/politique/2010/03/22/01002-20100322ARTFIG00631-remaniement-ballet-politique-a-l-elysee-.php#xtor=AL-5

Remaniement : ballet politique à l'Elysée

Mots clés : remaniement, gouvernement, régionales

Par Charlotte Menegaux
22/03/2010 | Mise à jour : 14:55 Réactions (171)

Crédits photo : AP
Nicolas Sarkozy reçoit depuis ce matin plusieurs personnalités en vue d'un remaniement ministériel qui pourrait intervenir dans la journée.
 
Le remaniement ministériel est imminent. Lundi, Nicolas Sarkozy consulte à tout va à l'Elysée. Le ballet a démarré à 9 heures, par un entretien d'une heure et demie avec François Fillon pour «faire le point». Selon des sources proches du gouvernement citées par les agences de presse, les deux hommes ne seraient pas d'accord sur l'ampleur du remaniement, le premier ministre plaidant pour un large mouvement, alors que le chef de l'Etat souhaiterait un «remaniement technique», tel que l'a évoqué le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant sur la-croix.com. Quoi qu'il en soit, François Fillon n'a visiblement pas présenté sa démission, comme il est d'usage après une élection perdue.

Deuxième acte : la visite de François Baroin, qui pourrait entrer au gouvernement. Le député-maire de Troyes, chiraquien et ancien ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire, est resté une heure dans le palais de l'Elysée. Plusieurs sources à l'UMP évoquent plus précisément le poste de ministre du Budget pour François Baroin.

Dans ce jeu de chaises musicales, l'actuel ministre du Budget, Eric Woerth, hériterait du ministère du Travail pour mener à bien la cruciale réforme des retraites. Il remplacerait ainsi Xavier Darcos, sèchement battu dimanche en Aquitaine et donc fragilisé par ce mauvais score (28%). Ce dernier s'est d'ailleurs rendu en catimini à l'Elysée lundi. Selon RTL, il aurait «refusé tout net» le ministère de l'Immigration.

Si rien d'autre ne filtre sur les entrevues du chef de l'Etat, on sait que Jean-François Copé et Eric Besson ont défilé dans son bureau. Martin Hirsch qui lorgne ouvertement sur les affaires sociales, s'est aussi rendu à l'Elysée dans la matinée.


«Continuer l'ouverture»

Les rumeurs vont bon train également sur le ministre de la Relance, Patrick Devedjian qui préparerait déjà ses cartons, selon l'AFP. Fadela Amara (politique de la Ville) ou le président de la Gauche moderne, Jean-Marie Bockel (Justice) seraient aussi menacés, selon les rumeurs recueillies par l'AP. Le président remplacerait ainsi quelques figures de l'«ouverture» par des ministres de droite, pour répondre à la grogne des députés UMP, qui avait démarrée bien avant la campagne, pour s'amplifier après l'échec de la majorité aux régionales. Sur Canal+ lundi matin, Jean-Pierre Raffarin a même exhorté François Fillon à faire un «discours de politique générale» devant le Parlement, suivi d'un «vote de confiance» sur les réformes.

Le président de la République semble bien décidé à resserer les rangs. Un proche de Dominique de Villepin -Hervé Mariton ou Georges Tron- pourrait ainsi être nommé, selon une source gouvernementale. Le nom d'un jeune sarkozyste, Christophe Béchu, tête de liste UMP en Pays-de-Loire, était avancé également comme nouvel entrant, ainsi que celui de Marc-Philippe Daubresse, secrétaire général adjoint de l'UMP en charge de la vie quotidienne et député du Nord. Le nouvelobs.com évoque par ailleurs l'arrivée de David Douillet au secrétariat d'Etat aux Sports.

«Pendant un premier temps, l'idée était d'aller solliciter des gens de gauche acceptables par la droite. Je pense que maintenant c'est bien de solliciter des gens de droite acceptables par la gauche», a renchéri lundi le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale Jean-François Copé, sur Europe 1. «Continuer l'ouverture ne veut pas dire l'élargir», a affirmé Claude Guéant, pour justifier le maintien probable des ex-socialistes Bernard Kouchner (Affaires étrangères) et Eric Besson (Immigration).

L'annonce officielle du remaniement devrait avoir lieu dans la journée, par le biais d'un communiqué de presse uniquement.

 

» Que doit faire le gouvernement après les élections régionales ?

Par Le Figaro

 Par Charlotte Menegaux

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http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/politique/20100322.OBS0682/remaniement_ministeriel__le_point_sur_les_rumeurs.html

L'éviction de Xavier Darcos semble se préciser
NOUVELOBS.COM | 22.03.2010 | 17:39
 133 réactions

Nicolas Sarkozy et François Fillon consultent et finalisent le remaniement du gouvernement. L'entourage du ministre du Travail aurait confirmé que Xavier Darcos a reçu son "congé".



Le départ du ministre du Travail Xavier Darcos se précise (Reuters)


Après défaite de la majorité aux élections régionales, Nicolas Sarkozy prépare le remaniement du gouvernement qui devrait s'ouvrir aux chiraquiens.
Dans la matinée de lundi 22 mars, le président de la République a reçu le Premier ministre pendant une heure et demie "pour faire le point" et parler d'un "remaniement technique", selon le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant.

Le "congé" de Darcos
Le départ de Xavier Darcos semble se vérifier. Selon Le Monde.fr, l'entourage du ministre du Travail aurait en effet confirmé la réception de son "congé". Comme le laissait entendre la rumeur, il serait remplacé par Eric Woerth qui devrait aussi prendre en charge la Fonction publique.

Baroin au Budget
Reçu à l'Elysée à 10h00, François Baroin, député-maire UMP de Troyes (Aube), devrait entrer au gouvernement comme ministre du Budget, a indiqué une source proche de l'UMP à l'AFP. L'entrée de ce chiraquien pourrait calmer ce courant de l'UMP qui, à commencer par François Baroin lui-même, n'a pas ménagé ses critiques à l'endroit du président.
Le patron des députés UMP, Jean-François Copé, a été reçu également à l'Elysée durant une demi-heure, ainsi que Eric Besson (Immigration).

Les rumeurs
Le Premier ministre François Fillon s'est rendu à l'Elysée où il s'est entretenu avec le président Nicolas Sarkozy pour "faire le point" avec le chef de l'Etat au lendemain de la défaite de la majorité aux régionales. Autour de ce rendez-vous, les rumeurs de remaniement vont bon train et des noms circulent dans les rédactions. Selon le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, le chef de l'Etat et son Premier ministre n'ont parlé que d'un "remaniement technique" du gouvernement.

Les sortants
Côté départs, des analystes de la sphère politique prévoient la fin de l'ouverture à gauche, qui "crée des courants d'air à droite", selon le chiraquien François Baroin. Lundi matin, des éditorialistes radio annonçaient ainsi la mise à l'écart de Fadela Amara, secrétaire d'Etat à la ville, ainsi que de Martin Hirsch, Haut commissaire aux Solidarités actives et à la Jeunesse.
Avec seulement 28% des suffrages pour la liste UMP qu'il conduisait en Aquitaine, Xavier Darcos quitterait lui aussi le gouvernement. Le ministre du Travail serait remplacé par Eric Woerth.
Autre menacé de poids, Patrick Devedjian est lui aussi donné partant. Son équipe du ministère chargé de la relance serait déjà en train de préparer les cartons.
Le Monde.fr annonçait en début de matinée le départ de Valérie Létard, la secrétaire d'Etat chargée des économies vertes. Battue dans le Nord-Pas-de-Calais, elle pourrait pourtant conserver son poste.

Les entrants
François Baroin, qui fustigeait la politique d'ouverture, est donné entrant. Il deviendrait ministre du Budget à la place d'Eric Woerth. "Le président Nicolas Sarkozy a proposé le Budget à François Baroin qui l'a accepté", a affirmé une source proche de l'UMP.
Selon Le Monde.fr, le député villepiniste Georges Tron entrerait au gouvernement à la demande de François Fillon qui doit le recevoir ce lundi.
Parmi ceux qui entreraient dans le gouvernement, l'arrivée de David Douillet comme secrétaire d'Etat aux Sports.

Les déplacés
Rama Yade participerait donc elle aussi au jeu des chaises musicales et passant des Sports au secrétariat d'Etat à la Ville.
Avec les cuisantes retombées du débat sur l'Identité nationale, Eric Besson pourrait quitter l'Immigration pour un ministère moins exposé. L'association SOS Racisme réclame d'ailleurs la suppression du ministère de l'Identité nationale.

(Louis Morice - Nouvelobs.com)

http://www.lemonde.fr/elections-regionales/article/2010/03/22/xavier-darcos-principale-victime-du-remaniement-gouvernemental_1322965_1293905.html#ens_id=1306303
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-1293905,50-1322965,0.html
Xavier Darcos principale "victime" du remaniement gouvernemental
LEMONDE.FR | 22.03.10 | 17h11  •  Mis à jour le 22.03.10 | 17h25


e remaniement du gouvernement devrait être annoncé en cette fin d'après-midi.

Principale "victime" : Xavier Darcos. Après sa défaite aux élections régionales dans la région Aquitaine,  il va quitter le ministère du travail. L'entourage du ministre a confirmé, lundi après-midi, que son "congé" lui a été signifié.

 
M. Darcos sera remplacé par Eric Woerth, l'actuel ministre du budget. Ce dernier chapeautera également la fonction publique.

M. Woerth sera remplacé au budget par François Baroin, réputé proche de Jacques Chirac.

Le villepiniste Georges Tron entrera également au gouvernement. Il s'occupera de la fonction publique, sous la tutelle de M. Woerth. M. Tron a accepté la proposition qui lui a été faite ce matin. Il évoque un "geste symbolique" en direction des proches de Dominique de Villepin.

Martin Hirsch, le haut commissaire aux solidarités actives, symbole d'ouverture à gauche, quittera également le gouvernement.

En revanche, Eric Besson, ministre de l'immigration et de l'identité nationale, restera à son poste. Transfuge du Parti socialiste, il était pourtant très contesté dans la majorité pour l'organisation du débat sur l'identité nationale, certains lui reprochant ainsi d'avoir fait le jeu du Front national.





Arnaud Leparmentier





http://www.lemonde.fr/elections-regionales/article/2010/03/21/le-villepiniste-georges-tron-pressenti-au-gouvernement_1322321_1293905.html#ens_id=1306303
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-1293905,50-1322321,0.html
Le villepiniste Georges Tron pressenti au gouvernement
LEMONDE.FR | 21.03.10 | 23h54


es négociations pour le remaniement ministériel ont commencé. Dimanche 21 mars en fin de soirée, François Fillon souhaitait faire entrer le député villepiniste Georges Tron au gouvernement. Il le recevra lundi matin.

M. Tron aura sans doute aussi un contact avec le président de la République. Ce dernier cherche à affaiblir le clan de l'ancien premier ministre de Jacques Chirac qui devrait annoncer, jeudi, la création "d'un mouvement au service des Français", selon certains de ses proches.

 
Le premier ministre souhaite faire sortir du gouvernement Fadela Amara, la secrétaire d'Etat chargée de la politique de la ville, ainsi que Valérie Letard, la secrétaire d'Etat chargée des économies vertes, auprès de Jean-Louis Borloo.

Le ministre des affaires sociales, Xavier Darcos, est aussi sur la sellette, après sa défaite en Aquitaine. Toutefois, M. Darcos est allé à un combat qu'il savait perdu d'avance et des voix jugent que son éviction serait injuste.

Enfin, le ministre de l'identité nationale, Eric Besson, a reconnu sa part de responsabilité dans la défaite. L'idée de le déplacer à un ministère moins exposé est envisagée.

Tel était l'état d'esprit à Matignon avant la rencontre avec M. Sarkozy. Le chef de l'Etat et son premier ministre doivent se voir à l'Elysée lundi à 9 heures. M. Fillon ne devrait pas présenter sa démission, selon l'Elysée. Comme dans les remaniements, tant que tout n'est pas fait, rien n'est fait.



Arnaud Leparmentier


http://www.lepost.fr/article/2010/03/22/1998899_remaniement-un-proche-de-villepin-entre-amara-letard-et-darcos-sortent-besson-deplace.html
Remaniement: Darcos viré, à Woerth la réforme des retraites!
 remaniement ministériel, Nicolas Sarkozy, François Fillon, Eric Besson, Georges Tron, Fadela Amara
Par La rédaction du Post le 22/03/2010 à 17:57, vu 22496 fois, 136  
Après de multiples discussions tout au long de la journée entre Nicolas Sarkozy et François Fillon, les premières décisions du "remaniement technique" commencent à être connues, au lendemain du second tour des régionales, qui a vu la gauche confirmer son bon résultat du premier tour.



1. Ce qui va se passer:

- Xavier Darcos, ministre du travail, va quitter le gouvernement, selon des informations du Monde, confirmées par l'entourage du ministre. Il sera remplacé par Eric Woerth, l'actuel ministre du budget qui sera donc chargé de mener l'épineuse reforme des retraites.

- De son côté, Eric Woerth va voir son portefeuille repris par le chiraquien François Baroin, toujours selon le quotidien.

- Le villepiniste Georges Tron fait son entrée au gouvernement. Une manière d'affaiblir le clan de Dominique de Villepin -qui devrait annoncer, jeudi, la création "d'un mouvement au service des Français"- après avoir déjà recruté son ex-directeur de cabinet Bruno Le Maire au gouvernement.

- Le Haut commissaire aux solidarités actives, Martin Hirsch, en sort, ajoute Le Monde.

- Eric Besson reste à son ministère de l'Immigration, même si on lui a reproché d'avoir fait le jeu du FN aux régionales. Il a d'ailleurs reconnu sa part de responsabilité dans la défaite de la majorité hier.

- De son côté, même s'il a déclaré dimanche soir qu'il allait évoquer lundi avec le chef de l'Etat sa "part de responsabilité" dans la défaite, François Fillon n'a pas présenté sa démission ce matin et il va rester à Matignon.


2. Ce qui se prépare...


Ceux qui pourraient rentrer au gouvernement:

- David Douillet entrerait au gouvernement comme secrétaire d'Etat aux Sports, à la place de Rama Yade, selon Le NouvelObs.com, qui s'appuie sur les analyses des éditorialistes radio.

- Christophe Béchu, président du conseil général du Maine-et-Loire, pourrait remplacer Fadela Amara à la Ville, selon Ouest France.

- Maurice Leroy, député Nouveau centre, pourrait entrer au gouvernement pour renforcer les centristes dans la majorité, selon Le Monde.fr.


Ceux qui pourraient sortir:

- Fadela Amara, la secrétaire d'Etat chargée de la politique de la ville, ainsi que Valérie Létard, la secrétaire d'Etat chargée des économies vertes, pourraient sortir du gouvernement, toujours selon Le Monde.

- Marie-Luce Penchard, ministre déléguée à l'outre-mer, est sur la sellette, selon Le Monde.fr.

- Patrick Devedjian, ministre chargé de la relance, est également donné partant par plusieurs médias.

- Jean-Marie Bockel, secrétaire d'Etat à la justice, pourrait partir, comme l'évoque  Libération.


Ceux qui pourraient être déplacés:

- Rama Yade quitterait son poste pour prendre la Ville à la place de Fadela Amara.



Une faute d'orthographe, de grammaire, une erreur à signaler? Ecrivez à politique@lepost.fr avec votre correction et en indiquant l'url du post.

(Sources: Le Monde.fr, Le Figaro.fr, L'Express.fr, Liberation.fr, NouvelObs.com, Le Monde.fr, Reuters, Ouest France)

A lire sur LePost.fr:
- Baroin au Budget à la place de Woerth?
- Rouste aux régionales: exit Xavier Darcos?
- Sarkozy va-t-il (vraiment) changer quelque chose?
- Remaniement: et si Sarkozy nous collait une bonne droite?
- Remaniement: s'il a lieu, à quoi va-t-il servir?
- NKM à la Santé, Lagarde au Quai d'Orsay? Ça jase sur le remaniement

  
Par La rédaction du Post


http://www.lefigaro.fr/politique/2010/03/22/01002-20100322ARTFIG00025-turbulences-en-vue-a-l-ump-.php#xtor=AL-5

Turbulences en vue à l'UMP

Mots clés : régionales 2010, Xavier Bertrand, Nicolas Sarkozy De Nagy-bocsa

Par Judith Waintraub
22/03/2010 | Mise à jour : 00:40 Réactions (162)

La basede l'UMPen veut à Xavier Bertrand d'avoir fait la part belle sur les listes aux partis alliés, Nouveau Centre en tête. Crédits photo : Le Figaro
Le style et la «gouvernance » de Nicolas Sarkozy concentrent les critiques.
 
Il a fallu du temps, dimanche, à Xavier Bertrand, pour reconnaître que «la gauche a remporté les élections régionales». En revanche, il n'a jamais admis que la droite les avait perdues, sans doute parce qu'il fêtait dimanche ses 45 ans et que sa journée était déjà suffisamment gâchée. C'est tout juste s'il a concédé une «déception», qu'il a tempérée dans la foulée en affirmant : «Nous progressons visiblement, parce que nous avions deux régions, et que nous en aurons certainement trois.» La victoire était acquise en Alsace et à la Réunion, et restait à confirmer en Guyane. Mais qu'importe : deux régions suffisaient pour que Xavier Bertrand puisse se réjouir que Martine Aubry n'ait pas eu son «grand chelem».

Jean-François Copé, qui voulait être le premier à tenir un langage de vérité sur les plateaux télé, n'a même pas eu à brûler la politesse à Xavier Bertrand. Le secrétaire général du parti présidentiel, nommé par Nicolas Sarkozy, n'a de comptes à rendre qu'au chef de l'État. Pas comme le président du groupe UMP à l'Assemblée, élu par les députés,

D'où le zèle avec lequel Bertrand a déroulé l'argumentaire de l'Élysée, où il s'était rendu en fin d'après-midi lors de la réunion restreinte des dirigeants de la majorité. Son message principal : «Les Français n'ont pas dit non aux réformes ni à Nicolas Sarkozy.» Il a également défendu l'«ouverture», affirmant que les électeurs de la majorité «n'ont jamais été sectaires».


«Un nouveau projet» 

Toute la semaine, des voix s'étaient élevées à droite et au centre pour critiquer le «rythme» et la «méthode» des réformes (Alain Juppé), appeler l'exécutif à «marquer une pause dès le lendemain des régionales pour se demander ce qui est important et ce qui l'est moins» (François Baroin), regretter le «style» et le «comportement» du président (Jacques Domergue) ou, encore, exhorter à un «retour aux valeurs d'une droite décomplexée» (Christine Boutin). Toute la majorité, ou presque, avait aussi crié haro contre l'«ouverture», «qui crée de grands courants d'air à droite» (Baroin encore).

Avant, pendant et après la tentative d'explication de vote de Xavier Bertrand, l'offensive a repris de plus belle. «Je dis à l'exécutif qu'il y a des choses qu'il faut remettre en cause», a annoncé Gérard Longuet, le président du groupe UMP au Sénat, en réclamant «un retour aux valeurs de 2007». Jean-Pierre Raffarin s'est jeté dans la mêlée en distribuant ses coups tous azimuts. Il a affirmé sur son blog que «tout est question de mesure, même l'ouverture». Il a réclamé «un nouveau projet pour l'UMP», en énumérant ses paris ratés : «Être en tête au premier tour, réunir les électorats du centre et de la droite, faire partager au pays la politique gouvernementale.»

Raffarin veut que la majorité travaille à «un nouveau projet, plus démocratique, davantage pluraliste, plus libre vis-à-vis du gouvernement…». Il a préconisé de «choisir la logique du “bas”, l'élection, plutôt que la logique du “haut”, la nomination», sans préciser s'il visait la direction de l'UMP. Au passage, l'ex-premier ministre s'est aussi offert une petite revanche contre François Fillon, qui lui avait imputé la défaite aux régionales de 2004 en parlant d'un «21 avril à l'envers». «Les accusés de 2004 reçoivent en 2010 leur non-lieu !», lui a renvoyé Raffarin, tout en précisant : «Je ne dirai pas, ce soir, que nous vivons“un 6 mai 2007 à l'envers”, tant l'élection présidentielle n'a rien à voir avec les régionales…» Fillon et Sarkozy apprécieront.

Le président du Nouveau Centre, Hervé Morin, lui, n'a pas attendu l'appel de Jean-Pierre Raffarin pour souhaiter que «l'on recrée les conditions du débat» au sein de la majorité. Une majorité qu'il voudrait voir «organisée pour que la famille centriste soit plus entendue», tout en reconnaissant qu'il lui revenait de «mieux s'exprimer».

Pour l'aile gauche de la majorité, «le doute et l'inquiétude» exprimés par les Français confirment l'attente de la «réforme juste» que défend la Gauche moderne de Jean-Marie Bockel. Selon la présidente du Parti chrétien-démocrate, Christine Boutin, les résultats confirment au contraire la nécessité du retour aux «valeurs d'une droite décomplexée» auquel elle avait appelé dès le soir du premier tour. Quant à Dominique de Villepin, qui a aussi son opinion, il attendra que le brouhaha s'apaise pour la faire connaître et lancer, jeudi, la création d'un «mouvement au service des Français».

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http://www.lefigaro.fr/politique/2010/03/22/01002-20100322ARTFIG00017-avant-la-pause-de-2011-quatre-reformes-sensibles-.php#xtor=AL-5
Avant la «pause» de 2011, quatre réformes sensibles 

Mots clés : Nicolas Sarkozy De Nagy-bocsa, François Fillon

Par Anne Rovan
22/03/2010 | Mise à jour : 00:09 Réactions (13)

François Fillon a assumé dimanche soir sa « part de responsabilité »dans la défaite mais estimé qu'il fallait « garder le cap fixé par les élections nationales ». Crédits photo : AFP
Le président de la République souhaite poursuivre les réformes jusqu'en 2011. L'année s'annonce chargée.
 
Les retraites : le dossier à risques de l'après-régionales

La réforme des retraites sera le grand chantier de l'après-régionales. C'est un des préalables au redressement des finances publiques ! Les concertations officielles doivent débuter mi-avril. Et Nicolas Sarkozy a esquissé en février, lors d'un sommet social qui s'est tenu à l'Élysée, le calendrier de la réforme. Il propose le dépôt d'un projet de loi «début septembre» et l'examen du texte à l'automne. Deux ministres sont en charge du dossier : Xavier Darcos pour le régime général et Éric Woerth pour celui des fonctionnaires. Le chef de l'État, qui a fait campagne en 2007 sur le pouvoir d'achat et la revalorisation des «petites retraites», a exclu d'emblée de baisser le niveau des pensions. L'allongement de la durée de cotisation et la remise en cause de l'âge légal de départ en retraite sont privilégiés. De leur côté, les syndicats proposent de dégager des ressources supplémentaires, en taxant notamment les stock-options.

La réforme territoriale : plus que jamais d'actualité

Durant la campagne pour les régionales, la réforme territoriale s'est invitée dans beaucoup des meetings des candidats UMP. Selon le premier ministre François Fillon, l'abstention record du premier tour s'expliquerait notamment par la complexité du mille-feuille administratif dans lequel les Français peinent à se retrouver. L'exécutif n'a pas, semble-t-il, l'intention de lever le pied sur le sujet. Le texte institutionnel qui crée entre autres le conseiller territorial, les métropoles et achève la carte des intercommunalités a été adopté en première lecture par le Sénat. Il devrait être examiné par l'Assemblée en mai, sans qu'il soit possible de préjuger aujourd'hui de ce qu'il deviendra. Deux grandes incertitudes demeurent : le mode de scrutin des conseillers territoriaux et la nouvelle répartition des compétences entre collectivités.

Taxe carbone : la grande inconnue

La taxe carbone verra-t-elle finalement le jour ? Pour l'heure, elle a surtout connu un cheminement chaotique. Lancée à la fin de l'été 2009 puis votée à l'automne, elle a ensuite été censurée par le Conseil constitutionnel. Cette taxe, très critiquée par une partie de la majorité, devait être mise en œuvre à compter du 1er juillet, selon les vœux du chef de l'État. Mais Nicolas Sarkozy ne l'a pas évoquée dans l'interview qu'il a accordée au Figaro Magazine, à la veille du premier tour. Officiellement, Bercy et le ministère de l'Écologie planchent toujours sur le sujet.

Suppression du juge d'instruction : la concertation se poursuit

Ce chantier, lancé par Nicolas Sarkozy en personne en janvier 2009, est éminemment sensible, puisqu'il touche à l'indépendance des magistrats. Comme pour la taxe carbone, le président n'a pas évoqué cette réforme dans son interview au Figaro Magazine. La concertation sur l'avant-projet de texte, engagée il y a quinze jours par la garde des Sceaux, Michèle Alliot-Marie, se poursuit. Celle-ci souhaite que la version finale du texte soit bouclée avant l'été et examinée au Parlement à l'automne.

 Par Anne Rovan

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http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/03/22/97001-20100322FILWWW00483-sondage-sarkozy-doit-changer.php
Sondage: Sarkozy doit changer
AFP
22/03/2010 | Mise à jour : 08:32 Réactions (12)
Une majorité de Français (54%) souhaite que Nicolas Sarkozy adopte "un style plus présidentiel" après le net succès de la gauche aux régionales et un tiers des sondés voudrait qu'il "ralentisse le rythme des réformes", selon un sondage CSA pour le Parisien de ce matin.

Selon cette enquête, à côté des 54% qui estiment que le chef de l'Etat "doit adopter un style plus présidentiel", 30% des personnes interrogées considèrent qu'il "doit rester lui-même dans sa manière de communiquer". Alors que 33% veulent "qu'il ralentisse le rythme des réformes", 28% souhaitent "qu'il conserve le rythme actuel" et 27% "qu'il accélère".

François Fillon toujours populaire

Concernant l'avenir du gouvernement, une grosse majorité (61%) souhaitent que Nicolas Sarkozy conserve François Fillon comme premier ministre : avec le même gouvernement pour 31% et une équipe ministérielle remaniée "en profondeur" pour 30%. Seuls 21% réclament un changement de tête à Matignon. Dans le même temps, six Français sur dix (60%) se prononcent pour un élargissement du gouvernement "à des personnalités non politiques" et 47% "à de nouvelles personnalités venues de la gauche". 58% souhaitent que les réformes annoncées se poursuivent.

Au baromètre des personnalités préférées pour concourir à la présidentielle de 2012, Dominique Strauss-Kahn se détache à gauche (28%), devant Martine Aubry (13%), Ségolène Royal (12%) et, plus loin, Bertrand Delanoë (5%), François Hollande (4%) et un trio à 3% formé de Laurent Fabius, Benoît Hamon et Manuel Valls.

A droite, Dominique de Villepin (16%) devance Nicolas Sarkozy (14%), François Fillon (13%) et, plus loin, Michèle Alliot-Marie et Alain Juppé (7%), Jean-François Copé (4%) et Xavier Bertrand (3%).







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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 01:19

(dépêches)


Supputations sur le prochain remaniement ministériel



http://fr.news.yahoo.com/4/20100322/tts-france-sarkozy-fillon-ca02f96.html
François Fillon à l'Elysée pour préparer un remaniement
il y a 30 min

             Buzzer ! Imprimer Le président Nicolas Sarkozy a reçu lundi matin son Premier ministre François Fillon pendant plus d'une heure pour tirer les leçons des élections régionales et préparer un remaniement dont l'ampleur est incertaine. Lire la suite l'article
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Selon des sources gouvernementales, le ministre du Travail Xavier Darcos, battu lourdement en Aquitaine, paraît l'un des ministres les plus menacés, alors qu'il est censé conduire la réforme des retraites dans les prochaines semaines.

François Fillon est arrivé à 9h00 au Palais de l'Elysée. Selon son entourage, il n'était pas prévu qu'il présente sa démission, même pour la forme.

Une heure plus tard, alors qu'il était toujours là, c'est le député UMP François Baroin, un proche de l'ancien président Jacques Chirac, qui est arrivé au palais présidentiel. A 10h25, François Fillon était de retour à Matignon.

Le nom de l'actuel ministre du Budget, Eric Woerth, est cité pour remplacer, le cas échéant, Xavier Darcos afin de mener la mission à haut risque que constitue la réforme des retraites, à moins qu'un poste soit créé spécifiquement pour ce dossier.

Dans l'éventualité où Eric Woerth serait promu, François Baroin pourrait le remplacer au budget, dit-on de source gouvernementale.

Si cela se confirmait, le remaniement serait plus que l'ajustement "modeste" et "technique" annoncé ce week-end par le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant. D'autant plus que d'autres têtes pourraient tomber, comme celles de Fadela Amara (politique de la ville) ou d'Hubert Falco (anciens combattants).

Le second tour des élections régionales s'est soldé dimanche par une défaite de la droite, qui ne préside plus qu'une région métropolitaine, l'Alsace, à laquelle s'ajoutent, outre-mer, la Guyane, grâce à un transfuge de la gauche, et La Réunion.

Emmanuel Jarry et Yann Le Guernigou, avec Sophie Louet, édité par Yves Clarisse


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/03/22/97001-20100322FILWWW00551-francois-fillon-a-ete-recu-a-l-elysee.php
François Fillon a été reçu à l'Elysée
AP
22/03/2010 | Mise à jour : 11:03 Réagir
Nicolas Sarkozy a reçu ce matin François Fillon pendant une heure et quart pour préparer le remaniement ministériel, au lendemain de la défaite de la droite lors des élections régionales.

Le chef de l'Etat a raccompagné le Premier ministre sur le perron de l'Elysée à 10h20, alors que 20 minutes plus tôt, le député UMP François Baroin, proche de Jacques Chirac, était à son tour arrivé sur place pour rencontrer le président.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/03/22/97001-20100322FILWWW00554-raffarin-veut-un-vote-de-confiance.php
Raffarin veut "un vote de confiance"
AFP
22/03/2010 | Mise à jour : 11:07 Réactions (8)
Jean-Pierre Raffarin (UMP) a demandé aujourd'hui, après la défaite de la majorité aux régionales, que le Premier ministre François Fillon vienne faire "un discours de politique générale" devant le Parlement et qu'il y ait "un vote de confiance" sur les réformes.

Le gouvernement a "des leçons à tirer" du scrutin, a déclaré l'ancien Premier ministre sur Canal+ estimant qu'"il faut faire en sorte maintenant qu'on écoute les Français".
Selon lui, "le discours de la réforme globale est insuffisant" et "il faut des changements concrets pour la vie quotidienne des Françaises et des Français" qui "sont très inquiets" face à la crise. "Il faut leur redonner confiance et pour cela il faut montrer qu'on sait les écouter", a-t-il insisté.

Le sénateur de la Vienne a appelé à "un pacte majoritaire entre le gouvernement et le Parlement, c'est-à-dire le groupe UMP de l'Assemblée et le groupe UMP du Sénat". Il s'agit de décider des réformes "que nous voulons mener dans les 18 mois utiles qui restent avant la prochaine élection présidentielle", a-t-il dit.

"Avec un discours de politique générale du Premier ministre, avec un vote de confiance, il nous faut nous engager sur quelque chose de précis, sur quelque chose de très clair, pas quarante réformes, trois ou quatre grandes réformes pour lesquelles nous sommes soudés" et avec lesquelles "nous voulons des changements concrets pour les Français", a expliqué Jean-Pierre Raffarin.

http://info.france2.fr/elections/regionales-2010/le-feuilleton-d-un-eventuel-remaniement--61988759.html
Le feuilleton d'un éventuel remaniement
 L'Elysée
François Fillon et François Baroin ont été successivement reçus à l'Elysée ce matin
Heure par heure, les informations sur les tractations au lendemain de la défaite de la droite aux régionales.

Les rumeurs se multiplient sur d'éventuels changements dans le gouvernement: François Baroin pourrait remplacer l'actuel ministre du Budget Eric Woerth, cité pour remplacer le ministre du Travail Xavier Darcos battu en Aquitaine.

12h25: Eric Besson, actuel ministre de l'Immigration, a été reçu à l'Elysée, tout comme Martin Hirsch, Haut commissaire aux Solidarités actives.

12h22: Dans certains ministères, comme celui de Patrick Devedjian (Relance), les locataires faisaient leurs cartons, affirme l'AFP.

12h17 : Le président UMP du Sénat, Gérard Larcher, est arrivé à Matignon peu avant midi pour un entretien. Devaient suivre dans l'après-midi Bernard Accoyer, président UMP de l'Assemblée nationale, Jean-François Copé, patron des députés UMP, Gérard Longuet, chef de groupe des sénateurs UMP, et Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP.


11h47: Le président de la République aurait aussi reçu Jean-François Copé.

11h44: Nicolas Sarkozy aurait décidé de se séparer du ministre du Travail Xavier Darcos, lourdement battu aux élections régionales en Aquitaine, déclarent lundi des sources gouvernementales et parlementaires citées par Reuters.

11h26: François Baroin, député-maire UMP de Troyes (Aube), devrait entrer au gouvernement comme ministre du Budget, un poste actuellement occupé par Eric Woerth, a indiqué une source proche de l'UMP, lundi à l'AFP.

10h47: Jean-Pierre Raffarin demande un vote de confiance: l'ancien premier ministre souhaite que François Fillon fasse un discours de politique générale devant l'Assemblée et demande un vote de confiance sur les réformes.

10h20: François Fillon est de retour à Matignon

10h00: François Baroin est reçu à l'Elysée

9h00: François Fillon est reçu à l'Elysée


 

 

 

Le point sur les rumeurs
Convoqué à l'Elysée lundi matin, le Premier ministre François Fillon ne devait pas, selon son entourage, présenter sa démission, et le remaniement ne sera que "technique", a répété dimanche soir Claude Guéant , secrétaire général de l'Elysée, assurant que Nicolas Sarkozy était "décidé à entendre" le message du  scrutin.

Xavier Darcos devrait être le premier membre du gouvernement à faire les frais de la défaite de la majorité aux élections régionales en cédant son poste au ministère du Travail, annonce lundi la radio RTL. Il est censé conduire la réforme des retraites dans les prochaines semaines et c'est Eric Woerth, actuel ministre du Budget, qui le remplacerait pour cette mission à haut risque à moins qu'un poste soit créé spécifiquement pour conduire la réforme des retraites.

C'est François Baroin, maire UMP de Troyes, ancien ministre de l'Intérieur et de l'outre-mer de Chirac, qui reprendrait le Budget.

Ni Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP, ni Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée, n'ont cependant confirmé cette information en début de matinée.

Le député villepiniste Georges Tron pourrait faire son entrée au gouvernement, selon une information du monde.fr. Il doit être reçu par le Premier ministre, François Fillon, affirme le site.

Eric Besson, qui a dit dimanche soir avoir sa "part de responsabilité" dans l'échec de la majorité lors des élections régionales, avait déclaré la semaine dernière qu'il souhaitait conserver le ministère de l'Immigration. Mais des rumeurs faisaient état de l'intérêt de Rachida Dati, ancienne Garde Sceaux, pour ce poste.

Le Premier ministre a reconnu dès dimanche que les régionales étaient un "succès pour la gauche" tout en déclarant : "J'assume ma part de responsabilité". "Ce vote, nous devons le respecter", a ajouté François Fillon. Il a ajouté que "le combat pour la croissance et l'emploi" restaient la "priorité absolue du gouvernement". Il a également estimé qu'il "fallait garder le cap pour les élections nationales" et a rappelé les chantiers fixés par le gouvernement", notamment la réforme des retraites.


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http://www.lefigaro.fr/politique/2010/03/22/01002-20100322ARTFIG00015-sarkozy-maintient-fillon-et-garde-le-cap-.php#xtor=AL-5

Sarkozy maintient Fillon et prépare un remaniement

Mots clés : UMP, régionales 2010, Nicolas Sarkozy De Nagy-bocsa, François Fillon, Jean-françois Copé

Par Charles Jaigu
22/03/2010 | Mise à jour : 08:38 Réactions (227)

Nicolas Sarkozya voté, dimanche,dans le XVIe arrondissement de Paris. Crédits photo : REUTERS
Le chef de l'État va passer toute la journée à consulter les responsables de la majorité pour préparer,très rapidement, un remaniement technique.
 
Que faire ? Dimanche soir, Nicolas Sarkozy a sans aucun doute connu la soirée électorale la plus difficile depuis le début de son quinquennat. Le sauvetage de l'Alsace et la victoire inespérée à la Réunion - la région d'outre-mer la plus peuplée -, auxquels il faut ajouter le basculement possible de la Guyane ont donné un peu d'oxygène au chef de l'État. Néanmoins, le bilan de cette élection reste sombre pour le président, qui doit donc reprendre l'initiative. Il a reçu François Fillon en tête à tête en fin d'après-midi dimanche, puis Xavier Bertrand et Brice Hortefeux. Il a ensuite passé la soirée avec ses collaborateurs. Ce lundi matin, il reçoit le premier ministre à 9 heures «pour faire le point sur le message des Français».

François Fillon ne présentera pas sa démission, comme il est d'usage après une élection perdue. Le chef de l'État juge excessif de «dramatiser» ainsi la défaite de la droite. Dans la journée, il aura un rendez-vous avec les présidents des deux Assemblées et des deux groupes majoritaires - dont Jean-François Copé -, afin d'encadrer au mieux la bronca prévisible des élus inquiets.

«Il s'attendait à ces résultats qui sont décevants. Il avait dit avant les régionales qu'une élection a toujours une signification, un message. Il est décidé à entendre le message», a assuré Claude Guéant, le secrétaire général de l'Élysée.

Quel message ? Pas celui de lever le pied sur les réformes. «Nous n'avons pas entendu dans ce vote que les gens demandaient moins de réformes», insiste l'Élysée, en citant à l'appui un sondage BVA pour Les Échos qui indique qu'une majorité de Français souhaitent le maintien des réformes. Ni celui de mettre fin à l'ouverture. «L'ouverture à gauche, ça ne veut pas dire la fermeture à droite», fait savoir l'entourage présidentiel. Un «remaniement technique» devrait d'ailleurs intervenir dès ce lundi qui marquera le renforcement de la droite au gouvernement. Tout au long de la semaine qui a précédé le premier tour, le chef de l'État a voulu évacuer l'hypothèse d'un remaniement lourd. «Il faut arrêter avec cette instabilité ministérielle où on change les ministres tout le temps», avait-il affirmé le 9 mars dernier.

À l'Élysée, certains ont plaidé ardemment pour une grande lessive de printemps, avec départ de Fillon à la clé. Ils ne voient pas d'autre moyen d'éviter le battage médiatique qui risque de l'affaiblir encore plus dans l'opinion. «Quel que soit le cas de figure, il n'y aura pas de grand remaniement», avait déjà rétorqué samedi à La Croix le secrétaire général de l'Élysée, Claude Guéant, très mécontent des rumeurs qui donnaient François Fillon partant pendant le week-end.


«Les six mois les plus durs du quinquennat» 

Tout au long de la journée, l'Élysée va s'efforcer de doser au mieux ce «petit remaniement», qui devrait être dominé par une ouverture… au centre - dont les voix ont fait défaut à la droite dans ces élections -, et à la droite. «Ce sera un réaménagement peut-être plus important que prévu, mais sans toucher aux ministres régaliens», croyait savoir dimanche une source proche de l'Élysée. «Sarkozy veut toujours  laisser ce gouvernement réformer les retraites, quitte à se carboniser, et, ensuite, faire un grand remaniement, avec du sang neuf, pour aborder 2011  », traduit l'un de ses fidèles. Ce proche prévient déjà que François Fillon devrait recevoir une lettre de mission très précise pour copiloter la réforme des retraites avec Xavier Darcos, ou son successeur, si Nicolas Sarkozy décidait de changer son ministre du Travail pour cause de résultat trop faible en Aquitaine. Une hypothèse qu'écartaient malgré tout plusieurs élus, qui jugeaient «injuste» de sortir des ministres qui sont allés au combat électoral. Un point de vue que le chef de l'État a repris en Conseil des ministres le 10 mars.

Une chose est sûre : l'Élysée se prépare à une conjoncture politique et sociale explosive. «On va connaître les six mois les plus durs du quinquennat  », résume un intime, qui ajoute : «S'il réussit la réforme les retraites, et oublie la ­Rolex et l'Epad, il remontera. Sinon, ce sera une autre histoire.»

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Par Le Figaro

 Par Charles Jaigu

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http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/03/22/97001-20100322FILWWW00596-cboutin-veut-un-large-remaniement.php
C.Boutin veut un large remaniement
AFP
22/03/2010 | Mise à jour : 12:10 Réagir
Christine Boutin, présidente du Parti chrétien-démocrate (PCD) allié à l'UMP, a souhaité aujourd'hui un large remaniement du gouvernement qui montrerait que "l'alerte" lancée par les électeurs aux régionales a été entendue.

"Il faut répondre rapidement à l'alerte envoyée par les Français et le remaniement du gouvernement fait partie des symboles forts. Il ne faut pas se contenter d'un remaniement technique", affirme Christine Boutin alors que le président Nicolas Sarkozy a entamé ce matin des consultations en vue de modifier le gouvernement.

"Ce sera une manière de montrer très rapidement que le message des Français a été entendu", ajoute l'ancienne ministre du Logement qui affirme incarner "une partie des électeurs de droite qui se sont abstenus".

Selon un responsable de la majorité, Christine Boutin a rendez-vous avec le chef de l'Etat en début de semaine, à la demande de ce dernier.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/03/22/97001-20100322FILWWW00565-baroin-devrait-etre-ministre-du-budget.php
Baroin pressenti au Budget
AFP
22/03/2010 | Mise à jour : 11:25 Réactions (7)
François Baroin, député-maire UMP de Troyes (Aube), devrait entrer au gouvernement comme ministre du Budget, a indiqué une source proche de l'UMP.

"Le président Nicolas Sarkozy a proposé le Budget à François Baroin qui l'a accepté", a affirmé cette source. L'entrée de ce chiraquien au gouvernement pourrait être de nature à calmer ce courant de l'UMP qui, à commencer par François Baroin lui-même, n'a pas ménagé ses critiques à l'endroit du président Sarkozy.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/03/22/97001-20100322FILWWW00583-woerth-pourrait-remplacer-darcos.php
Woerth pourrait remplacer Darcos
AFP/AP
22/03/2010 | Mise à jour : 11:53 Réactions (2)
Après la sévère défaite de la majorité aux régionales, Nicolas Sarkozy a rencontré François Fillon pour préparer un remaniement, tout en excluant un changement de cap dans les réformes réclamé par la première secrétaire du PS Martine Aubry, qui sort renforcée du scrutin.

Selon le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, le chef de l'Etat et son Premier ministre devaient parler du "remaniement technique" du gouvernement. Selon des sources concordantes, L'Elysée et matignon ne seraient pas d'accord sur l'ampleur du remaniement, François Fillon plaidant pour un large mouvement.

A 10h00, François Baroin, député-maire de Troyes, est lui aussi arrivé à l'Elysée pour en repartir une heure plus tard. Ce chiraquien pourrait entrer au gouvernement. Plusieurs sources à l'UMP ont évoqué le poste de ministre du Budget, actuellement détenu par Eric Woerth, qui changerait donc de portefeuille. Eric Woerth remplacerait dans ce cas Xavier Darcos, au Travail.

Dans certains ministères, comme celui de Patrick Devedjian (Relance), les locataires faisaient leur cartons.

Pour le reste, le remaniement concernerait essentiellement des postes de secrétaires d'Etat: parmi les noms fréquemment cités figurent Fadela Amara (politique de la Ville) ou le président de la Gauche moderne, Jean-Marie Bockel (Justice). Le président remplacerait ainsi quelques figures de l'"ouverture" par des ministres de droite, dans l'optique d'apaiser la grogne qui commence à pointer parmi les parlementaires UMP, remontés par l'échec aux élections régionales.

En revanche, selon Claude Guéant, le chef de l'Etat ne reviendra pas sur le principe de sa politique d'ouverture à la gauche, et donc sur la nomination des ex-socialistes Bernard Kouchner (Affaires étrangères) et Eric Besson (Immigration).

http://www.lepost.fr/article/2010/03/22/1998899_remaniement-un-proche-de-villepin-entre-amara-letard-et-darcos-sortent-besson-deplace.html
Remaniement: un villepiniste entre, Amara et Darcos sortent, Besson déplacé?
 remaniement ministériel, Nicolas Sarkozy, François Fillon, Eric Besson, Georges Tron, Fadela Amara
Par La rédaction du Post le 22/03/2010 à 10:56, vu 6135 fois, 26  
Nicolas Sarkozy et François Fillon ont fait "le point" sur le "remaniement technique"ce matin à l'Elysée. Voici ce qui se prépare...


 
Francois Fillon et Nicolas Sarkozy, à Bruxelles, le 11 décembre 2008.
MAXPPP

Que va faire Nicolas Sarkozy? Va-t-il changer quelque chose à l'issue de ce second tour des régionales, qui a vu la gauche confirmer son bon résultat du premier tour puisqu'elle détient désormais 21 régions sur 22 en métropole. De son côté, la droite a sauvé la face, puisque si elle perd la Corse, elle garde l'Alsace et prend La Réunion et la Guyane.

En tout cas, la majorité a changé de ton dimanche soir par rapport au soir du premier tour, reconnaissant cette fois-ci la défaite.

1. Renforcement de la droite au gouvernement?

"Nicolas Sarkozy est décidé à entendre le message des Français", selon le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant. Le même assurait samedi à La Croix qu'il y aura un remaniement... mais à minima. "Ce sera un remaniement modeste, technique". Ce "remaniement technique", qui devrait d'ailleurs intervenir dès ce lundi, marquera le renforcement de la droite au gouvernement, avec une ouverture au centre, selon Le Figaro.

Nicolas Sarkozy a reçu François Fillon ce lundi à 9h pour "faire le point" sur le "remaniement technique". La discussion entre les deux hommes a duré environ une heure vingt. Le Premier ministre est revenu à Matignon lundi en milieu de matinée.

Dimanche, Nicolas Sarkozy avait déjà reçu François Fillon en tête à tête en fin d'après-midi, puis Xavier Bertrand et Brice Hortefeux. Avant de passer la soirée avec ses collaborateurs, indique Le Figaro.


2. Ce qui se prépare...

Georges Tron pressenti
Selon Le Monde, les négociations pour le remaniement ont déjà commencé. Le quotidien affirme que dimanche en fin de soirée, François Fillon souhaitait faire entrer le député villepiniste Georges Tron au gouvernement. Une manière d'affaiblir le clan de Dominique de Villepin -qui devrait annoncer, jeudi, la création "d'un mouvement au service des Français"- après avoir déjà recruté son ex-directeur de cabinet Bruno Le Maire au gouvernement.

Fadela Amara, Valérie Létard et Xavier Darcos out?
François Fillon souhaiterait faire sortir du gouvernement Fadela Amara, la secrétaire d'Etat chargée de la politique de la ville, ainsi que Valérie Létard, la secrétaire d'Etat chargée des économies vertes, auprès de Jean-Louis Borloo, toujours selon Le Monde. Après sa lourde défaite en Aquitaine, le ministre des affaires sociales, Xavier Darcos, est aussi "sur la sellette", d'après le quotidien. Il pourrait être remplacé par Eric Woerth, actuellement ministre du Budget.

Eric Besson déplacé?
Le ministre de l'identité nationale, à qui on a reproché d'avoir fait le jeu du FN aux régionales, a reconnu sa part de responsabilité dans la défaite de la majorité hier. "L'idée de le déplacer à un ministère moins exposé est envisagée", selon Le Monde.

Fillon reste en place
De son côté, même s'il a déclaré dimanche soir qu'il allait évoquer lundi avec le chef de l'Etat sa "part de responsabilité" dans la défaite, François Fillon ne devrait pas présenter sa démission, selon l'Elysée.
 



3. "Sarkozy veut laisser ce gouvernement réformer les retraites"

Comme Nicolas Sarkozy ne souhaiterait pas lever le pied sur les réformes, le chef de l'Etat pourrait être tenté de garder son gouvernement pour mener à bien la réforme des retraites, avant de le changer pour préparer l'élection de 2012.

"Sarkozy veut toujours laisser ce gouvernement réformer les retraites, quitte à se carboniser, et, ensuite, faire un grand remaniement, avec du sang neuf, pour aborder 2011", a confié l'un de ses fidèles au Figaro.

Pourtant, selon un sondage CSA publié dans la nuit de dimanche à lundi, un tiers des Français voudrait que le chef de l'Etat "ralentisse le rythme des réformes" et une majorité (54%) qu'il adopte "un style plus présidentiel".


Une faute d'orthographe, de grammaire, une erreur à signaler? Ecrivez à politique@lepost.fr avec votre correction et en indiquant l'url du post.

(Sources: Le Monde.fr, Le Figaro.fr, L'Express.fr, Liberation.fr)

A lire sur LePost.fr:
- Rouste aux régionales: exit Xavier Darcos?
- Sarkozy va-t-il (vraiment) changer quelque chose?
- Remaniement: et si Sarkozy nous collait une bonne droite?
- Remaniement: s'il a lieu, à quoi va-t-il servir?
- NKM à la Santé, Lagarde au Quai d'Orsay? Ça jase sur le remaniement

  
Par La rédaction du Post

http://www.lepost.fr/article/2010/03/18/1993481_nkm-a-la-sante-lagarde-au-quai-d-orsay-ca-jase-sur-le-remaniement.html
NKM à la Santé, Lagarde au Quai d'Orsay? Ça jase sur le remaniement
 remaniement ministériel, élections régionales, Christine Lagarde, Nathalie Kosciusko-Morizet, Frédéric Lefebvre, Fadela Amara
Par Aude Baron de La rédaction du Post le 18/03/2010 à 12:56, vu 8128 fois, 14  

Va-t-on assister à un jeu de chaises musicales après le second tour des régionales ? Dans les couloirs de l'Elysée et des ministères, il se murmure que Nicolas Sarkozy pourrait opérer à "quelques adaptations gouvernementales", comme le souligne LeMonde.fr.

Le chef de l'Etat sera obligé de s'y coller "si la pression est trop forte", estime un responsable de l'IFOP cité par LeMonde.fr.

Même son de cloche dans les coulisses de l'UMP. "Je connais mon Sarko. Il n'écoute rien quand il est dans le combat, mais il entend", confie au Nouvel Obs un "hiérarque de l'UMP".

Kouchner viré, Lagarde aux Affaires étrangères ?

Bernard Kouchner "pourrait faire les frais d'une Bérézina électorale et céder les Affaires étrangères à sa collègue de l'Economie", selon l'agence de presse Reuters, citée par LeMonde.fr.

 De son côté, Christine Lagarde rêverait de gérer les Affaires étrangères, selon la même source.

Toutefois, il convient de prendre cette rumeur avec des pincettes, car elle "serait alimentée par des diplomates qui ne supportent plus leur ministre" d'un côté, et par l'envie de Lagarde de déménager au Quai d'Orsay, précise encore Reuters.





NKM à la Santé ou La Défense ?

Autre victime potentielle d'un éventuel remaniement, Roselyne Bachelot. L'actuelle ministre de la Santé pourrait faire les frais de sa gestion de la grippe A.

Elle "devrait rester au gouvernement, mais changer d'affectation", selon LeFigaro.fr. Et le site du quotidien d'ajouter que l'actuelle secrétaire d'Etat à l'Economie numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet, pourrait la remplacer.

Une information confirmée par Le Point, en témoigne ce message publié sur Twitter par Charlotte Chaffanjon, journaliste à l'hebdo :





Interpellée par des internautes, la journaliste insiste : "C'est sérieux... Mais fort de son expérience, Lefebvre l'a invitée à attendre le remaniement."

La Santé n'est pas complètement étrangère à la "geekette" du gouvernement puisque NKM a été présidente du groupe parlementaire santé et environnement en 2002.





Toutefois, d'autres bruits de couloir la pressentent au ministère de la Défense. La secrétaire d'Etat "s'intéresse de près à ce portefeuille", affirmait début mars le bon blog Secret Défense.

Fadela Amara éjectée ?

Tout comme Roselyne Bachelot, la secrétaire d'Etat à la Ville serait "dans le collimateur", croit savoir Reuters, citée par LeMonde.fr.

Fadela Amara pourrait tout bonnement être exclue du gouvernement, selon Le Canard Enchaîné. Elle pourrait atterrir à la tête de la Halde, poursuit l'hebdo satirique. Une information également relayée par l'agence de presse Reuters.


Rappelons que l'ancien socialiste Malek Boutih est lui aussi en bonne position pour s'emparer du poste.

Ouverture : stop ou encore ?

Fadela Amara et Bernard Kouchner seraient sur la sellette, mais selon un responsable de l'UMP, les virer serait une très mauvaise idée, soulignant que ça n'aurait "aucun sens".

Dans les rangs de l'UMP, ça grogne contre la politique d'ouverture de Nicolas Sarkozy, qui serait allé trop loin.



Rendez-vous la semaine prochaine pour lever le suspense.


Une information, un témoignage sur cette histoire ? Une faute d'orthographe, une erreur à signaler? Ecrivez à web@lepost.fr avec votre info ou votre correction et en indiquant l'url du post


(Sources: LeMonde.fr, LeFigaro.fr, Wikipédia NKM, Secret Défense, Le Canard Enchaîné)

A lire sur LePost.fr:
- Mauvais scores de l'UMP: des ministres sur un siège éjectable?
- Vous espériez du changement après les régionales? C'est mort!
- Fillon: "Ma démission? Ce sera pas très longtemps avant les échéances de 2012"


A lire sur le web :
- Benoit Hamon sceptique sur l'efficacité d'un remaniement (LeFigaro.fr)

  
Par Aude Baron de La rédaction du Post (1523

http://www.lemonde.fr/depeches/?seq_id=3208&cont_dep_id=37&dep_id=41968954#

La pression des régionales s'accumule sur Nicolas Sarkozy
Reuters | 17.03.10 | 22h40

par Emmanuel Jarry et Yann Le Guernigou

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy ne pourra pas faire comme s'il ne s'était rien passé, après le second tour des élections régionales dimanche, mais un remaniement ministériel risque de ne pas suffire, estiment des analystes politiques.

Officiellement, l'Elysée renvoie à l'interview que le président de la République a accordée la semaine dernière, trois jours avant le premier tour, qui s'est soldé par une abstention record et une poussée de la gauche au détriment de l'UMP.

Le chef de l'Etat avait alors de nouveau exclu un impact national de ce scrutin régional et écarté un fort remaniement ministériel, à "quelques adaptations gouvernementales" près.

Mais pour Frédéric Dabi, directeur du département opinion publique de l'institut Ifop, "si la pression est trop forte, si la sanction est trop écrasante, le président ne pourra pas ne pas en tenir compte" et un remaniement important s'imposera.

Il cite le précédent de François Mitterrand, qui avait sacrifié son Premier ministre Edith Cresson après une déroute de la gauche en 1992, bien qu'il lui ait renouvelé sa confiance.

Pour François Miquet-Marty, directeur de l'institut Viavoice, cependant, si un remaniement peut être souhaitable, "il ne suffira pas, surtout s'il est superficiel".

Même un remaniement plus profond ne répondrait pas à la question posée, estime cet analyste, car c'est l'image même de Nicolas Sarkozy qui est selon lui atteinte.

"C'est moins un remodelage de l'exécutif qu'une vision nouvelle qui s'impose, c'est ce qu'attendent les électeurs UMP", souligne François Miquet-Marty.

En attendant, le jeu des pronostics postélectoraux agite de nouveau le petit monde médiatico-politique.

Tout y est propice: que Nicolas Sarkozy reçoive mercredi le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, avec qui il n'a pas la réputation de s'entendre, et voilà lancée l'idée qu'il a offert un maroquin à Jean-François Copé - lequel ne paraît pourtant pas pressé de renoncer à sa liberté de parole.

Il se murmure que Bernard Kouchner, icône du "strabisme à gauche" reproché à Nicolas Sarkozy par des élus UMP, pourrait faire les frais d'une Bérézina électorale et céder les Affaires étrangères à sa collègue de l'Economie, Christine Lagarde.

Mais cette rumeur serait alimentée par des diplomates qui ne supportent plus leur ministre et par le fait que la locataire de Bercy n'a jamais caché que le Quai d'Orsay la faisait rêver, dit-on de source gouvernementale.

TÊTE-À-TÊTE AVEC BERTRAND

"Si à l'issue d'élections régionales, la conclusion de Nicolas Sarkozy c'est de virer les ministres d'ouverture, ça n'a aucun sens", estime pour sa part un responsable de l'UMP.

D'autres ministres sont, dit-on sans le moindre début de confirmation, dans le collimateur, comme Roselyne Bachelot, pour cause de gestion erratique de la grippe A, ou la secrétaire d'Etat Fadela Amara, qui pourrait être recasée à la tête de la Haute autorité pour la lutte contre les discriminations (Halde).

A l'UMP, c'est le secrétaire général, Xavier Bertrand, homme de confiance de Nicolas Sarkozy, qui est la cible des critiques.

Le chef de l'Etat l'a invité mercredi à déjeuner en tête-à-tête pour lui manifester son "amitié" et son "soutien", dit-on de source proche de la direction de l'UMP.

Il s'apprêterait cependant à l'encadrer plus étroitement en renforçant le rôle de deux de ses proches à la direction du parti, le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux et le secrétaire d'Etat aux Collectivités territoriales Alain Marleix.

"L'idée est de bétonner la commission des investitures de l'UMP pour calmer les ardeurs et les frondeurs", explique un responsable de la majorité.

Selon une source gouvernementale, Xavier Bertrand ferait pour sa part campagne pour tenter de revenir au gouvernement.

Mais remanier en profondeur le gouvernement après les régionales, en se reniant au passage, reviendrait pour Nicolas Sarkozy à griller prématurément une de ses principales cartouches à deux ans de la présidentielle de 2012.

Il suffirait au demeurant que la catastrophe ne soit pas dimanche celle annoncée par la gauche et les sondages - par exemple que l'UMP garde l'Alsace et gagne la Guyane - pour que la pression se fasse moins forte.

"Le président de la République pourrait alors rester sur sa ligne (pas de conséquences nationales)", explique un cadre UMP.

Un espoir tempéré par une autre source proche de la direction du parti présidentiel. "Ce n'est pas le nombre de régions qu'il faut regarder mais le score gauche-droite", explique cette source. "A 60-40 pour la gauche, les élus UMP commencent vraiment à se poser des questions."

Avec Sophie Louet et Service France, édité par Yves Clarisse



http://www.lemonde.fr/depeches/?seq_id=3208&cont_dep_id=38&dep_id=42000130#top

François Fillon à l'Elysée pour préparer un remaniement
Reuters | 22.03.10 | 09h50

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a reçu lundi matin le chef du gouvernement, François Fillon, pour tirer les leçons des élections régionales et préparer un remaniement.

Xavier Darcos, battu lourdement mais sans surprise en Aquitaine, paraît l'un des ministres les plus menacés, alors qu'il est censé conduire la réforme des retraites dans les prochaines semaines, selon des sources gouvernementales.

Le nom de l'actuel ministre du Budget, Eric Woerth, est cité pour remplacer, le cas échéant, son collègue chargé du Travail dans cette mission à haut risque. A moins qu'un poste soit créé spécifiquement pour la réforme des retraites.

Si cela se confirmait, le remaniement serait plus que l'ajustement "modeste" et "technique" annoncé ce week-end par le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant.

Le chef du gouvernement est arrivé à 9h00 au Palais de l'Elysée. Selon son entourage, il n'était pas prévu qu'il présente sa démission, même pour la forme.

Le second tour des élections régionales s'est soldé dimanche par une défaite de la droite, qui ne préside plus qu'une région métropolitaine, l'Alsace, à laquelle s'ajoutent, outre-mer, la Guyane, grâce à un transfuge de la gauche, et La Réunion.

Emmanuel Jarry et Yann Le Guernigou, édité par Yves Clarisse





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13 mars 2010 6 13 /03 /mars /2010 16:04

(dépêches)


Nicolas Sarkozy parle de pause et d'un Parlement qui délégiférerait en fin 2011


http://www.lefigaro.fr/politique/2010/03/11/01002-20100311ARTFIG00638-sarkozy-pas-de-remaniement-avant-la-reforme-des-retraites-.php
Sarkozy : pas de remaniement avant la réforme des retraites

Mots clés : INTERVIEW, REGIONALES, ELYSEE, FRANCE, Nicolas Sarkozy De Nagy-bocsa

Par figaro.fr le
12/03/2010 | Mise à jour : 09:28 Réactions (286)

Crédits photo : Élodie Grégoire pour le Figaro Magazine Crédits photo : ELODIE GREGOIRE
EXCLUSIF - Une «nouvelle étape politique» envisageable après la réforme des retraites, des mesures importantes sur l'identité nationale annoncées en avril : dans une interview au Figaro Magazine, Nicolas Sarkozy confie ce qu'il prépare dans les mois à venir. Extraits.
 
Sur son rôle dans la campagne régionale

Le président de la République se défend de s'être engagé dans cette campagne, y compris pendant ses déplacements en province .«Je n'ai pas donné de consigne de vote et je ne le ferai pas. Mais convenez qu'il serait étrange que je sois le seul à ne pouvoir expliquer l'enjeu des élections régionales !». Quant à la convocation des chefs de file de la campagne en Ile-de-France, le président s'agace de «ces polémiques permanentes qui font perdre un temps précieux à la France» :«Qu'y a t-il d'étonnant à ce que je rencontre des élus d'Ile-de-France alors que je suis moi même un élu de cette région depuis 1977 ?». Préoccupé par le taux record d'abstention annoncé pour ce scrutin, Nicolas Sarkozy demande aux Français d'aller voter : «C'est aussi un devoir civique».

Sur les conséquences du scrutin

« Je serai bien sûr attentif à ce que les Français diront». Mais Nicolas Sarkozy est très clair : «Le scrutin des 14 et 21 mars est un scrutin régional : ses conséquences seront donc régionales». Insistant sur la nécessité d'une certaine stabilité pour l'action gouvernementale, le président cite en exemple le record de longévité de Christine Lagarde - seule ministre à être citée dans l'interview - au ministère des Finances : deux ans et demi. Le président envisage peut-être une «nouvelle étape» mais seulement après la réforme des retraites - un texte devrait etre deposé au parlement en septembre - , même s'il n'exclut pas d'ici là «quelques adaptation gouvernementales».

Sur le débat sur l'identité nationale

Se défendant d'avoir arrêté le débat sur l'identité nationale avant les régionales, Nicolas Sarkozy promet «des mesures importantes» qu'il annoncera en avril. Citant la phrase de Claude Lévi-Strauss «l'identité n'est pas une pathologie», le président estime utile pour le rassemblement du pays de «réfléchir ensemble à la direction vers laquelle doit aller notre nation, à son projet, à ses valeurs».

Sur la politique économique et fiscale

Persuadé que la statégie économique actuellement suivie portera ses fruits dès 2010, notamment en matière d'emploi, le président est en revanche préoccupé par la question des deficits publics. « La vérité, c'est que nous tenons la dépense publique et que c'est la crise qui a fait chuter nos recettes fiscales» analyse-t-il. Mais hors de question d'augmenter les impôts, promet-il une nouvelle fois, «ni aujourd'hui, ni demain». «Je ne crois pas à une politique de rigueur qui n'a jamais fonctionné et qui est contre-productive». Le président n'a cependant pas renoncé à l'idée d'une «TVA sociale» - expression qu'il réprouve - car il faut continuer à réfléchir au moyen de financer la protection sociale autrement qu'en taxant le travail. La taxe carbone verra aussi le jour, après une concertation au niveau national et européen.

Sur la réforme des retraites

A l'issue des concertations avec les syndicats, le gouvernement fera des propositions pour qu'un texte soit déposé au Parlement en septembre. Nicolas Sarkozy rappelle son engagement : la réforme concernera les 21 millions de salariés du privé et les 5 millions du public. Et si allongement de la durée de cotisation il doit y avoir, elle concernerait aussi bien le privé que le public. En revanche, sur le mode de calcul des retraites (sur la base des six derniers mois dans le public et des 25 meilleures années dans le privé), le président rappelle que les primes des fonctionnaires ne sont pas intégrées alors qu'elle le sont dans le privé. «Tous ces éléments doivent être sur la table».

Sur la popularité de François Fillon et un deuxième mandat.

«S'il n'était pas populaire, on me dirait : il faut le changer. S'il l'est, on me dit : c'est un problème pour vous. Tout cela, ce sont des conjectures vaines. Mon seul problème, c'est de mener à bien les réformes qu'attendent les Français. N'essayez pas de créer des problèmes là où il n'y en a pas». Quant à sa décision de se réprésenter en 2012, Nicolas Sarkozy repète que la question est prématurée. «Je prendrai position à la fin de 2011, en tenant compte d'un certain nombre de critères collectifs et personnels».

Avenir des réformes, autres grands chantiers, politique d'ouverture, dossier brûlant du nucléaire... Retrouvez l'intégralité de l'interview de Nicolas Sarkozy dans le Figaro Magazine à paraître vendredi 12 mars.

Par figaro.fr le

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http://www.lemonde.fr/elections-regionales/article/2010/03/11/sarkozy-envisage-une-pause-dans-les-reformes-a-la-fin-2011_1317877_1293905.html
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-1293905,50-1317877,0.html
Sarkozy envisage "une pause" dans les réformes à la fin 2011
LEMONDE.FR | 11.03.10 | 17h21  •  Mis à jour le 12.03.10 | 07h23


ans un entretien publié vendredi dans le "Figaro Magazine", et dont LeFigaro.fr publie des extraits, Nicolas Sarkozy se défend à nouveau de s'être engagé dans la campagne des régionales : "Je n'ai pas donné de consigne de vote et je ne le ferai pas. Mais convenez qu'il serait étrange que je sois le seul à ne pouvoir expliquer l'enjeu des élections régionales !" Le chef de l'Etat a pourtant multiplié les déplacements dans des régions que la droite espère voir basculer le 21 mars : en Franche-Comté, dans la région Centre, en Picardie ou en Corse. (Lire : Les déplacements très stratégiques de Nicolas Sarkozy)

 
Le Figaro Magazine paraît exceptionnellement vendredi, plutôt que samedi, pour publier cet entretien avec le chef de l'Etat à deux jours du scrutin. Une date de publication qui a irrité à gauche : lundi matin, Benoît Hamon, le porte-parole du PS s'est élevé contre un "mélange total des genres", fustigeant "le cadeau de M. Dassault, patron du Figaro, à son ami Nicolas Sarkozy".

S'il répète que "les conséquences seront régionales", le président de la République concède qu'il "sera bien sûr attentif à ce que les Français diront". Le président de la République écarte tout remaniement d'ampleur immédiatement après les élections régionales. Il envisage peut-être une "nouvelle étape" mais seulement après la réforme des retraites – un texte devrait être deposé au Parlement en septembre –, même s'il n'exclut pas d'ici là "quelques adaptation gouvernementales", précise LeFigaro.fr.

Interrogé sur son rôle dans la campagne de Valérie Pécresse – il avait convoqué les têtes de liste de la majorité à l'Elysée – il dit déplorer "ces polémiques permanentes qui font perdre un temps précieux à la France", et interroge à son tour : "Qu'y a-t-il d'étonnant à ce que je rencontre des élus d'Ile-de-France alors que je suis moi-même un élu de cette région depuis 1977 ?" Nicolas Sarkozy a été député et président du conseil général des Hauts-de-Seine.

UNE PAUSE DANS LES RÉFORMES EN 2011


Pour la première fois de son mandat, le président évoque un ralentissement de sa politique de réformes à la fin de l'année 2011, avant la présidentielle de 2012. Une fois les dossiers de la retraite et de la dépendance "bouclés, je proposerai au Parlement de compléter toutes les réformes pour les améliorer", affirme M. Sarkozy. "Ensuite, au second semestre 2011, le gouvernement marquera une pause pour que le Parlement puisse, s'il le souhaite, délégiférer", ajoute-t-il.

Mais le président de la République ne compte pas revenir sur sa politique fiscale "ni aujourd'hui ni demain". Excluant toute "politique de rigueur", il n'écarte pas la possibilité d'une TVA sociale.

Nicolas Sarkozy a également écarté toute rivalité avec François Fillon :  "Je travaille très bien avec le premier ministre. Il met en œuvre avec le gouvernement le programme que j'ai défini", affirme le président au "Figaro Magazine". "N'essayez pas de créer des problèmes là où il n'y en a pas", ajoute-t-il, comme en réponse à la "une" du Point paru le 4 mars, qui titrait sur "Le président Fillon". (Lire l'enquête : François Fillon, l'équilibriste)



Le Monde.fr

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Les socialistes dénoncent une "manœuvre"
Le porte-parole du PS, Benoît Hamon, a qualifié de "manoeuvre électorale" l'annonce d'une pause dans les réformes fin 2011. Nicolas Sarkozy "a de plus en plus de difficulté à maintenir le cap d'une politique qui fait du mal aux Français", a souligné M. Hamon. "A trois jours du premier tour des régionales il s'agit d'une manoeuvre électorale pour limiter la portée d'un vote sanction des Français dimanche", a estimé le porte-parole du PS.

http://regionales.blog.lemonde.fr/2010/03/05/les-deplacements-tres-strategiques-de-nicolas-sarkozy/
05 mars 2010
Les déplacements très stratégiques de Nicolas Sarkozy

 Il l’a dit clairement, le 25 janvier, à Laurence Ferrari, puis devant les téléspectateurs de TF1 : Nicolas Sarkozy ne s’engagerait pas dans la campagne des régionales. “Non ! Le rôle du président de la République n’est pas de faire campagne pour les présidents de région”. Pourtant, les déplacements du chef de l’Etat depuis le début de l’année semblent l’amener fréquemment dans les régions où l’UMP place ses espoirs de conquête. Il suffit, pour le constater, de prendre l’agenda du président de la République:

- Le 18 janvier, il se rend à Mayotte, où il apporte “un soutien discret à Didier Robert”, tête de liste UMP en région Réunion, selon La Croix .

-  Le 2 février, le chef de l’Etat se rend en Corse, officiellement “sur le thème du développement durable”. En pratique, il profite du voyage pour tenir une réunion devant 600 militants UMP et les responsables du parti dans l’Ile de Beauté, en évoquant les régionales et la nécessité de se mobiliser. Il est d’ailleurs accompagné du secrétaire général de l’UMP, Xavier Bertrand. L’Express.fr avait interrogé l’Elysée sur ce déplacement. La présidence avait répondu que Nicolas Sarkozy avait eu “un déjeuner privé et une réunion privée” en marge de son voyage officiel, ce qui ne changeait “strictement rien au coût de son déplacement”.

- Le 9 février, Nicolas Sarkozy est en déplacement “sur le thème de l’avenir des territoires ruraux”. Une fois encore, l’agenda officiel n’indique pas le lieu de ce déplacement. Il s’agit du Loir-et-Cher, en région Centre. L’accompagne, entre autres, le secretaire d’Etat au commerce, à l’artisanat et aux PME, Hervé Novelli. Qui se trouve être également tête de liste UMP dans la région, où il faisait figure de favori jusqu’à de récents sondages le plaçant en difficulté.

- Le 18 février, il se rend en Haïti et en Martinique. Mais aussi – l’agenda officiel ne l’indique pas – en Guyane, où Rodolphe Alexandre, maire UMP de Cayenne, a de sérieuses chances de l’emporter.

- Le 1er mars, jour de l’ouverture de la campagne officielle, Nicolas Sarkozy fait un déplacement exceptionnel en Vendée et en Charentes Maritimes après la tempête. Il visite la côte en compagnie du président du conseil général de Vendée, Philippe de Villiers, qui n’est pas candidat, mais reste une figure de la droite. Arrivé à La Rochelle, le chef de l’Etat refuse que la présidente de région, Ségolène Royal assiste à la réunion de travail organisée à la préfecture.

- Le 2 mars, il est à Laon, dans l’Aisne pour un déplacement centré sur “l’avenir de la fonction publique”. L’UMP n’a que peu de chances de l’emporter en région Picardie, où le président socialiste sortant, Claude Gewerc, fait figure de grand favori. La candidate du parti présidentiel, Caroline Cayeux, est tout de même parmi les invités lors du discours du chef de l’Etat. Le matin même, il avait reçu à l’Elysée Valérie Pécresse, candidate UMP en Ile-de-France. Une convocation qui intervient au lendemain de la publication d’une longue interview du chef de l’Etat dans la revue Architecture d’Aujourd’hui, sur le thème… du Grand Paris.

- Le 4 mars, Nicolas Sarkozy part “en province” pour évoquer des “Etats généraux de l’Industrie“. Une fois encore, l’agenda ne précise pas le lieu de ce déplacement. Il s’agit d’une usine Eurocopter de Marignane (Bouches-du-Rhône), en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, où il est accueilli par le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, accompagné du candidat de l’UMP, Thierry Mariani. Un déplacement que M. Gaudin ne peut s’empêcher de justifier auprès de journalistes : “Nicolas Sarkozy fait son métier de président, il fait son boulot, il ne fait pas les élections. Les élections, c’est nous. Et on va vous surprendre parce qu’on va les gagner. Enfin je n’en suis pas si sûr…”

Cette série de coïncidences commence à faire grincer des dents au sein de certains partis. Jeudi 4 mars, un candidat MoDem a choisi d’évoquer franchement le sujet. Christophe Grudler, tête de liste de la formation centriste en région Franche-Comté, dit avoir appris par la presse que le chef de l’Etat viendrait mardi 9 à Morteau et à Pontarlier, deux communes du Haut-Doubs. La Franche-Comté est l’une des régions susceptibles de basculer à droite et la tête de liste de l’UMP n’y est autre qu’Alain Joyandet, secrétaire d’Etat à la Coopération.

Christophe Grudler a donc écrit à l’Elysée une lettre ouverte expliquant que “si, en tant que Francs-Comtois, nous sommes toujours heureux d’accueillir le président de la République, président de tous les Français, nous sommes en revanche choqués de le voir transformé en ‘chef de bande’, venu promouvoir l’un des siens à la veille du scrutin, notamment en visitant deux villes, Morteau et Pontarlier, dont les maires figurent sur la liste régionale”. Un appel qui n’a pas eu beaucoup d’effet. Vendredi 5 mars, le journaliste Jean-Claude Bourdin, de RMC, annonce sur Twitter que Nicolas Sarkozy donnerait une interview au Figaro Magazine, qui sortirait le 13 mars, à la veille du scrutin.

Samuel Laurent

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05 mars 2010 Publié UMP, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Aquitaine, Centre | Lien permanent | Alerter





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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 22:45

(dépêche)


Nicolas Sarkozy et François Fillon présents au 25e dîner annuel du CRIF



http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/02/03/nicolas-sarkozy-fait-une-breve-apparition-au-diner-du-crif_1300795_823448.html#ens_id=1300621&xtor=AL-32280151
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-823448,50-1300795,0.html
Nicolas Sarkozy fait une brève apparition au dîner du CRIF
LEMONDE.FR avec AFP | 03.02.10 | 22h12


e président Nicolas Sarkozy a effectué, mercredi 3 février au soir, un bref passage à la soirée du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) à Paris, où il a salué les principales personnalités religieuses du pays. Le chef de l'Etat, qui est resté sur place une vingtaine de minutes, n'a fait aucune déclaration à la presse.

 
Le premier ministre, François Fillon, invité d'honneur très attendu de cette 25e soirée annuelle du CRIF a quant à lui déclaré que la France allait demander à l'ONU "l'adoption d'une nouvelle résolution" contre l'Iran "comprenant des sanctions fortes". "Alors que nous n'avons pas ménagé nos efforts (...), le régime iranien n'a pas voulu saisir nos offres de dialogue. Il a au contraire poursuivi sa fuite en avant. Le moment est donc venu d'agir", a affirmé M. Fillon.


"Nous allons rechercher aux Nations unies l'adoption d'une nouvelle résolution comprenant des sanctions fortes, et l'Union européenne devra également prendre ses responsabilités", a-t-il ajouté. Selon lui, "il n'est pas trop tard pour empêcher par la voie politique l'Iran d'acquérir une capacité nucléaire militaire. Mais le temps presse", a-t-il également affirmé devant quelque huit cents personnes.

Comme chaque année, de très nombreuses personnalités – religieuses, laïques et politiques, UMP ou PS – ont assisté à cette soirée. Traditionnellement, le Front national n'est pas invité, et cette année, les Verts et le PCF ne l'ont pas été non plus, en raison de leur soutien au boycott des produits israéliens ou de leur participation aux manifestations anti-israéliennes.






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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 19:37

(dépêches)


François Fillon compte rester à Matignon jusqu'en début 2012



http://fr.news.yahoo.com/63/20100113/ted-l-accord-secret-fillon-sarkozy-pour-07dc05d.html
L'accord secret Fillon-Sarkozy pour 2012: une info bidon?
il y a 1 heure 28 min

 Bruno Roger-Petit - LePost             Buzzer ! Imprimer   Lire la suite l'article
Photos/Vidéos liées L'accord secret Fillon-Sarkozy pour 2012: une info bidon? Puisque tout le monde en parle, y a pas de raison.

Les Editions du Moment sortent ces jours ci un nouveau livre provoc'. Après « Belle Amie » (Dati c'est la Pompadour) , après « PS, Arnaques et trahisons » (Ouh! la menteuse euh! C'est une tricheuse! Euh!), voici que sort « La Carpe et le Lapin », ouvrage signé par la journaliste de France 2 Alix Bouilhaguet et consacré aux relations entretenues par le Premier ministre François Fillon et l'actuel président de la République.

 

Et comme d'hab' dès il s'agit des Editions du Moment, la sortie du livre s'accompagne d'une polémique piquante. Cette fois ci, il s'agit de savoir si Fillon a bel et bien déclaré qu'il avait convenu avec son Maître de quitter Matignon à quelques semaines de l'élection présidentielle.

Cette « information » pose un petit problème, dans la mesure où, par tradition, seul le chef de l'Etat décide de la date du départ du Premier ministre. En dévoilant cet accord, Fillon se moque de son président devant tout le monde. Inconcevable. Impardonnable.

Donc, Fillon dément les propos qui lui sont prêtés dans le livre. Myriam Lévy, son attachée de presse (et ancienne journaliste) affirme même avoir assisté à l'entretien Fillon-Bouilhaguet abordant cette question et dément également les propos qu'Alix Bouilhaguet prête à François Fillon.

De son côté, Alix Bouilhaguet prétend détenir l'arme suprême: l'enregistrement de la conversation.

Qui croire?

Si Fillon a vraiment raconté cela à une journaliste, devant un magnétophone, il faudrait le traîner d'urgence dans un service de psychiatrie lourde. Un Premier ministre qui balance des secrets d'Etat à la première journaliste venue, ça la fiche mal. Si ça n'est pas le cas, on se demandera pourquoi Alix Bouilhaguet s'est risquée à raconter une anecdote pareille tout en proclamant qu'elle en détenait l'enregistrement. Une journaliste qui prétend détenir des preuves imaginaires, ça la fiche mal.

A ce stade, voilà tout ce que nous savons. Passons à l'examen des doutes que suscite cette révélation.

1/ Le doute matériel.

Les auteurs des éditions du Moment nous ont déjà fait le coup du: « On a des preuves et vous allez voir ce que vous allez voir! ». Nous y avons déjà eu droit lors de la sortie du livre sur le PS à l'automne dernier, lorsque la direction du PS contestait certaines affirmations contenues dans le livre. Et on a jamais rien vu. Rien de rien de chez rien de rien du tout. Cela explique que pour le moment, j'éprouve comme une certaine réticence à envisager l'existence de cette bande enregistrée. Et quand bien même elle existerait, je continuerais de douter jusqu'à ce qu'elle soit rendue publique in extenso, sans coupe ni montage, dans sa version originale. Hormis ce cas de figure, fort de l'expérience précédente, je n'y crois pas et n'y croirai pas. Et pourtant! Dieu sait que je ne demande qu'à être démenti, de toutes les forces de mon esprit. Si c'était le cas, j'en serais ravi. Heureux même.

2/ Le doute politique.

Un autre élément offre au sceptique l'occasion de douter de la véracité de l'information. Imagine-t-on un président de la Ve république se mettre d'accord à l'avance avec son Premier ministre sur une date de sortie prévue à l'avance et valable quelles que soient les circonstances? Non. Cela n'a aucun sens. Constitutionnellement, politiquement, médiatiquement et humainement, c'est impossible.

De plus, la date de divorce qui aurait été ainsi fixée, quelques semaines avant l'élection présidentielle, paraît tout aussi fantaisiste. Imagine-t-on un président de la république, de fait en campagne, s'amuser à se séparer d'un chef de gouvernement dans une période pré-électorale ou électorale? Non. Cela n'a aucun sens. Constitutionnellement, politiquement, médiatiquement et humainement, c'est impossible.

Ces deux aspects de l'affaire, matériel et politique, pourraient conduire tout naturellement (et ça n'engage que moi) à conclure que cette information a toutes les apparences de l'info bidon. Ce serait bien dommage. Mais encore une fois, je ne demande qu'à être démenti. Je le souhaite. Je le désire. Je le veux. Et si c'était le cas, je me repentirais d'avoir douté. Haut et fort, comme il se doit.

 


Réagissez à l'info : L'accord secret Fillon-Sarkozy pour 2012: une info bidon?


http://fr.news.yahoo.com/4/20100112/tts-france-gouvernement-fillon-ca02f96.html
Fillon aurait convenu avec Sarkozy de partir peu avant mai 2012
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Dans "La Carpe et Le Lapin", dont des extraits sont publiés mardi sur le site internet de L'Express, la journaliste Alix Bouilhaguet, qui suit régulièrement François Fillon pour France 2, relate un entretien avec le chef du gouvernement datant du 28 août 2009 dans lequel il révèle l'engagement présidentiel.

Le pacte aurait été scellé "un jour de mai 2008", lors d'un petit-déjeuner.

"On s'est dit les choses sur les échéances à cette occasion-là", déclare François Fillon.

Son départ de Matignon ? "Ce ne sera pas à mi-quinquennat, mais après, pas très longtemps avant les échéances de 2012", précise-t-il. "Ça correspondait exactement à ce que j'avais toujours estimé être...", explique-t-il.

Selon la journaliste, qui raconte les relations souvent orageuses entre le président et son Premier ministre, ce calendrier suggère "une date de départ de François Fillon au premier semestre 2011, soit un an avant la présidentielle".

Pour la suite, François Fillon n'exclut aucune option - "Je n'ai fait le deuil de rien du tout" - mais affirme qu'il ne se présentera jamais contre Nicolas Sarkozy à la présidentielle. Ce qui paraît exclure une candidature en mai 2012.

"Je ne serai jamais candidat contre le président de la République", dit-il.

"J'ai plein d'idées et il y a plusieurs options et, du coup, je suis sûr de ne pas être malheureux. Je n'ai pas d'inquiétude là-dessus", dit François Fillon.

La journaliste évoque les élections municipales de 2014 à Paris ou l'élection présidentielle de 2017.

Sophie Louet, édité par Yves Clarisse

http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/01/12/fillon-annonce-qu-il-quittera-matignon-en-2012_1290875_823448.html
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-823448,50-1290875,0.html
Fillon aurait annoncé son départ de Matignon pour 2012
LEMONDE.FR avec AFP | 12.01.10 | 18h51  •  Mis à jour le 12.01.10 | 19h29


lors que le monde politique et la presse ne cessent de spéculer sur son avenir, François Fillon affirme qu'il quittera Matignon "pas très longtemps avant les échéances [électorales] de 2012". Dans un livre à paraître jeudi, dont l'express.fr publie mardi des extraits, le premier ministre explique avoir discuté de ce calendrier lors d'un petit déjeuner à l'Elysée avec Nicolas Sarkozy, en mai 2008.


 
"Ce ne sera pas à mi-quinquennat mais après, pas très longtemps avant les échéances de 2012", affirme le premier ministre dans un entretien avec Alix Bouilhaguet, journaliste politique à France 2, qui signe La Carpe et le Lapin, un ouvrage consacré aux relations entre les deux têtes de l'exécutif.

Les services du premier ministre ont aussitôt démenti mardi les propos attribués à François Fillon. "Le premier ministre ne s'est jamais exprimé en ces termes", a déclaré sa conseillère en communication Myriam Lévy, qui avait assisté à l'entretien du 28 août 2009 entre François Fillon et la journaliste Alix Bouilhaguet. Interrogé, l'auteur a confirmé les propos qu'elle cite, précisant avoir enregistré la conversation.

"ON A FRÔLÉ LE CLASH"

Ne cachant pas des relations parfois houleuses avec le chef de l'Etat et son entourage, François Fillon révèle également qu'il a envisagé de démissionner en septembre 2007, quatre mois seulement après sa nomination à Matignon, quand la presse faisait état de fortes divergences entre eux : "Je reconnais qu'à ce moment-là on a frôlé le clash. Vraiment". A l'été 2008, il confirme avoir encore pensé quitter la rue de Varenne, cette fois pour des raisons de santé, lorsqu'il souffrait de sérieux problèmes de dos : "A ce moment-là j'y ai pensé, je me disais que je ne pourrais pas continuer comme ça."

Parlant de la visibilité accrue des plus proches conseillers du président, l'une des pommes de discorde entre les deux hommes, François Fillon réaffirme "que c'est une erreur". "Ça n'apporte rien au président de la République. Rien du tout", affirme-t-il.

Sur son avenir politique, François Fillon écarte catégoriquement la possibilité de se présenter à la présidentielle de 2012, une nouvelle candidature de Nicolas Sarkozy ne faisant à ses yeux aucun doute. "Je n'ai fait le deuil de rien du tout. Simplement je ne serai jamais candidat contre le président de la République. La question est assez éclaircie pour la prochaine fois", dit-il, sans toutefois exclure quoi que ce soit concernant l'échéance de 2017.



http://fr.news.yahoo.com/4/20100112/tts-france-sarkozy-fillon-sondage-ca02f96.html
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D'après cette enquête à paraître jeudi dans Paris-Match, le chef de l'Etat recueille 43% d'opinions positives et Premier ministre 52%, son meilleur score depuis juillet 2009 dans ce baromètre, soit neuf points d'avance sur le locataire de l'Elysée.

Selon l'Ifop, François Fillon doit sa remontée aux sympathisants du MoDem (+16), du Front national (+15) et du Parti socialiste (+10).

Le sondage a été réalisé par téléphone les 7 et 8 janvier auprès de 1.019 personnes.

Elizabeth Pineau, édité par Yves Clarisse


http://fr.news.yahoo.com/73/20100112/tpl-dpart-de-matignon-franois-fillon-dme-1198b37.html
Départ de Matignon : François Fillon dément avoir convenu d'une date avec Nicolas Sarkozy
il y a 11 heures 35 min

 LePoint.fr             Buzzer ! Imprimer Nicolas Sarkozy et François Fillon auraient, semble-t-il, tout planifié de longue date. Dans un livre à paraître jeudi * et dont lexpress.fr publie les bonnes feuilles mardi, le Premier ministre confie qu'il devrait quitter Matignon "pas très longtemps avant les échéances de 2012". Lire la suite l'article
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La journaliste Alix Bouilhaguet, auteur de La Carpe et Le Lapin , révèle que la décision a été prise "un jour de mai 2008". Nicolas Sarkozy et le chef du gouvernement ont alors rendez-vous pour parler du "G7", qui "exaspère" François Fillon "depuis plusieurs semaines" : "Le Premier ministre (...) en a gros sur le coeur. D'entrée, il annonce la couleur : Nicolas, ça ne peut plus durer comme ça... Il faut que cela cesse ", écrit Alix Bouilhaguet.

Matignon dément

Le Président aurait alors pris conscience qu'il lui fallait donner des "garanties" à François Fillon. "On s'est dit les choses sur les échéances à cette occasion-là. Et comme ça correspondait exactement à ce que j'avais toujours estimé être...", a confié François Fillon à Alix Bouilhaguet le 28 août 2009. Les deux têtes de l'exécutif seraient convenues d'un départ au premier semestre 2011.

Les services du Premier ministre ont démenti, mardi, ces propos. "Le Premier ministre ne s'est jamais exprimé en ces termes", a déclaré à l'Agence France-Presse(AFP) sa conseillère en communication, Myriam Lévy, qui avait assisté à l'entretien. Interrogée par l'AFP, l'auteur a maintenu les propos qu'elle cite, précisant avoir enregistré la conversation.

* La Carpe et Le Lapin , par Alix Bouilhaguet. Éditions du Moment, 205 pages, 17,95 euros.

http://fr.news.yahoo.com/4/20100112/tts-france-gouvernement-fillon-ca02f96.html
Fillon aurait convenu avec Sarkozy de partir peu avant mai 2012
Hier, 19h07

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Le pacte aurait été scellé "un jour de mai 2008", lors d'un petit-déjeuner.

"On s'est dit les choses sur les échéances à cette occasion-là", déclare François Fillon.

Son départ de Matignon ? "Ce ne sera pas à mi-quinquennat, mais après, pas très longtemps avant les échéances de 2012", précise-t-il. "Ça correspondait exactement à ce que j'avais toujours estimé être...", explique-t-il.

Selon la journaliste, qui raconte les relations souvent orageuses entre le président et son Premier ministre, ce calendrier suggère "une date de départ de François Fillon au premier semestre 2011, soit un an avant la présidentielle".

Pour la suite, François Fillon n'exclut aucune option - "Je n'ai fait le deuil de rien du tout" - mais affirme qu'il ne se présentera jamais contre Nicolas Sarkozy à la présidentielle. Ce qui paraît exclure une candidature en mai 2012.

"Je ne serai jamais candidat contre le président de la République", dit-il.

"J'ai plein d'idées et il y a plusieurs options et, du coup, je suis sûr de ne pas être malheureux. Je n'ai pas d'inquiétude là-dessus", dit François Fillon.

La journaliste évoque les élections municipales de 2014 à Paris ou l'élection présidentielle de 2017.

Sophie Louet, édité par Yves Clarisse


http://www.20minutes.fr/article/375828/A-la-Une-Fillon-Je-ne-serai-jamais-candidat-contre-le-president-de-la-Republique.php
Fillon: «Je ne serai jamais candidat contre le président de la République»
Créé le 12.01.10 à 21h41
Mis à jour le 12.01.10 à 21h52  | 149 commentaires Agrandir la taille du texte Réduire la taille du texte Imprimer | Recommandez cet article Envoyer par mail | Partager sur Facebook Tweetez cet article Buzzer sur Yahoo! Buzz
François Fillon lors d'une conférence de presse à Moroni, aux Comores/AFP / Tony KarumbaA lire aussi
Article : Alix Bouilhaguet: «Je n'ai pas piégé François Fillon»
POLITIQUE - Dans un livre qui sort jeudi, le Premier ministre explique aussi qu'il quittera ses fonctions avant la présidentielle de 2012...

Il dit tout. François Fillon quitterait Matignon «pas très longtemps avant les échéances (électorales) de 2012». Il suivrait ainsi un calendrier dont il a discuté avec Nicolas Sarkozy en mai 2008. Ces propos lui sont attribués dans un livre à paraître jeudi, La carpe et le lapin, signé par Alix Bouilhaguet, journaliste politique à France 2, dont l'express.fr publie mardi des extraits.

Selon l'ouvrage, ce calendrier aurait été évoqué lors d'un entretien avec le chef de l’Etat en mai 2008. «On s'est dit les choses sur les échéances à cette occasion-là. Et comme ça correspondait exactement à ce que j'avais toujours estimé être...», déclare aussi le Premier ministre.

«Le Premier ministre ne s’est jamais exprimé en ces termes»

Des propos démentis en fin de journée par Matignon. «Le Premier ministre ne s'est jamais exprimé en ces termes», a déclaré sa conseillère en communication Myriam Lévy, qui avait assisté à l'entretien du 28 août 2009 entre François Fillon et la journaliste auteur du livre. Interrogée par l'AFP, Alix Bouilhaguet a confirmé les propos qu'elle cite, précisant avoir enregistré la conversation.

Dans l'ouvrage, François Fillon révèle également qu'il a envisagé de démissionner en septembre 2007, quatre mois seulement après sa nomination à Matignon, quand la presse faisait état de fortes divergences entre les deux têtes de l'exécutif: «Je reconnais qu'à ce moment-là on a frôlé le clash. Vraiment.»

A l'été 2008, il confirme avoir encore pensé quitter la rue de Varenne, cette fois pour des raisons de santé, lorsqu'il souffrait de sérieux problèmes de dos: «J'y ai pensé, je me disais que je ne pourrais pas continuer comme ça.»

Parlant de la visibilité accrue des plus proches conseillers du président, l'une des pommes de discorde entre les deux hommes, François Fillon réaffirme aussi «que c'est une erreur. Ça n'apporte rien au président de la République. Rien du tout.»

Pas candidat en 2012, mais en 2017...

Sur son avenir politique, le Premier ministre écarte catégoriquement la possibilité de se présenter à la présidentielle de 2012, une nouvelle candidature de Nicolas Sarkozy ne faisant à ses yeux aucun doute. «Je n'ai fait le deuil de rien du tout. Simplement je ne serai jamais candidat contre le président de la République. La question est assez éclaircie pour la prochaine fois.» Ce qui n’exclut rien concernant l'échéance de 2017.

Quant à une candidature à la mairie de Paris en 2014, hypothèse défendue par certains de ses proches, le chef du gouvernement ne se montre pas très enthousiaste: «C'est très loin quand même. Ce n'est pas mon option préférée.»


J.C. avec agence



http://www.20minutes.fr/article/376164/Politique-Alix-Bouilhaguet-Je-n-ai-pas-piege-Francois-Fillon.php
Alix Bouilhaguet: «Je n'ai pas piégé François Fillon»
Créé le 13.01.10 à 19h58
Mis à jour le 13.01.10 à 20h00  | 16 commentaires Agrandir la taille du texte Réduire la taille du texte Imprimer | Recommandez cet article Envoyer par mail | Partager sur Facebook Tweetez cet article Buzzer sur Yahoo! Buzz
François Fillon s'exprime à Seignosse, lors du dernier jour du campus des Jeunes Populaires, le 6 septembre 2009/P. ANDRIEU / AFPA lire aussi
Bonnes feuilles : Fillon: «Je ne serai jamais candidat contre le président de la République»
INTERVIEW - Dans «La carpe et le lapin», la journaliste décrypte les relations de François Fillon et Nicolas Sarkozy...

Vous racontez dans le détail les rapport entre François Fillon et Nicolas Sarkozy. Quel a été le moment le plus difficile entre les deux hommes?
Pour François Fillon, la première année du quinquennat a été un véritable chemin de croix. Nicolas Sarkozy prenait même un certain plaisir à lui faire sentir que le chef, c'était lui. Il ne laissait pas de place à son Premier ministre. François Fillon l'a d'autant plus mal vécu que les deux hommes s'étaient unis pour mener la campagne présidentielle. Leurs rapports se sont détériorés à leur prise de fonction.

Que s'est-il passé?
Chacun s'est enfermé dans son rôle, l'un à l'Elysée, l'autre à Matignon. Il n'y avait plus de coups de téléphone entre les deux hommes, qui se voyaient seulement lors des tête-à-tête institutionnels.

Pourquoi la situation n'est-elle pas allée jusqu'à la rupture?
Grâce au tempérament de François Fillon. A chaque fois que le Président a menacé d'avoir la tête de son premier ministre, François Fillon lui répondait «si tu veux, je pars». Alors certes, de toute façon on ne sépare pas de son Premier ministre juste parce que l'on ne s'entend pas avec lui, mais cette attitude a beaucoup déstabilisé Nicolas Sarkozy. Ça l'a en quelque sorte bluffé.

Aujourd'hui leurs relations se sont-elles apaisées?
Oui. Il n'y aura jamais d'affect entre les deux hommes. Mais François Fillon a su trouver son périmètre. Le couple est improbable, mais il fonctionne.

François Fillon a évoqué avec vous son départ de Matignon. «Pas très loin avant les échéances de 2012», vous a-t-il dit. Mardi ses services ont démenti...
Et moi je confirme! J'ai enregistré l'entretien, je suis d'ailleurs assez surprise...

Pourquoi?
Je me suis entretenue pendant deux heures avec le Premier ministre. L'interview était très préparée. François Fillon savait très bien que je venais parce que j'écrivais ce livre et que j'allais utiliser ses propos. Il savait que c'était enregistré. Il a vingt-cinq ans de carrière politique derrière lui. Il savait très bien ce qu'il faisait. Je ne l'ai pas piégé!

Propos recueillis par Charlotte Mannevy

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9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 09:53

(dépêche)


Les deux derniers sièges de députés européens français difficiles à désigner


http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/01/09/l-election-des-73e-et-74e-eurodeputes-francais-est-annulee_1289599_823448.html#xtor=EPR-32280229-%5BNL_Titresdujour%5D-20100109-%5Bzonea%5D
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-823448,50-1289599,0.html
L'élection des 73e et 74e eurodéputés français est annulée
LE MONDE | 09.01.10 | 13h20  •  Mis à jour le 09.01.10 | 13h20


n véritable fiasco ! L'élection des deux députés français appelés à siéger à titre d'observateurs au Parlement européen, qui devait avoir lieu mercredi 13 janvier à l'Assemblée nationale (Le Monde des 5 et 28 décembre 2009), est repoussée sine die. En tout cas, elle n'aura pas lieu avant l'été. "On verra d'ici à la fin de l'année", susurre le "M. élections" du gouvernement, Alain Marleix.

 
Le tout, maintenant, est d'habiller la reculade. La faute aux Espagnols - qui ont pris depuis le 1er janvier la présidence, pour six mois, du Conseil européen -, comme le prétend l'exécutif ? Alors que le dernier Conseil européen, réuni les 11 et 12 décembre 2009 à Bruxelles, avait décidé de lancer sous la présidence espagnole la procédure permettant de faire passer le nombre de membres du Parlement européen de 736 à 754, "les Espagnols ne sont plus aussi pressés". "Ils estiment qu'il ne leur sera pas possible de réunir une conférence intergouvernementale pour adopter le nouveau protocole", explique M. Marleix. Zapatero a bon dos.

Mais quid, alors, des mesures transitoires qui avaient été envisagées : envoyer au Parlement européen des représentants "observateurs", dont l'"élection" aurait été entérinée après-coup ? "Le Parlement n'admettra pas la présence d'observateurs en son sein avant l'adoption du protocole", déclare ingénument le secrétaire d'Etat à l'intérieur. Et pour cause ! Les députés européens n'ont pas du tout - mais alors pas du tout - apprécié la manière dont le gouvernement français avait envisagé de pourvoir les deux sièges supplémentaires revenant à la France depuis l'entrée en vigueur, le 1er décembre 2009, du traité de Lisbonne. Celui-ci s'est tout bonnement pris les pieds dans le tapis. D'abord, en n'anticipant pas une situation que le Conseil européen de décembre 2008 avait pourtant prévue. D'autres pays l'ont fait, en appliquant une règle simple, consistant à prendre en considération, pour l'octroi des sièges supplémentaires, le nombre de voix obtenues aux élections européennes. Dans ce cas, la "régularisation" ne pose aucun problème.

"Simulacre de démocratie"

A la veille de l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne, le premier ministre, François Fillon, a demandé par courrier au président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, de désigner deux députés, un de la majorité et un de l'opposition, pour aller au Parlement européen. Quelque peu gêné de la mission qu'on lui avait confiée, M. Accoyer a décidé d'en passer par un vote en séance, qui devait avoir lieu le 13 janvier. Mais cette solution n'offre pas plus de garanties, quoi qu'en dise Nicolas Sarkozy, qui assurait, le 12 décembre 2009, à l'issue du Conseil européen, qu'elle avait eu l'aval de ses partenaires. "C'est ridicule, la polémique n'a pas de sens", balayait le chef de l'Etat, affirmant que la question était "réglée".

De fait, l'opposition, toutes composantes confondues, a indiqué qu'elle refusait de participer à ce "simulacre de démocratie". Les juristes consultés ont fait savoir que, sur le plan juridique, la solution envisagée - "étrange et anachronique" - s'exposait à une contestation qui avait toutes les chances d'être jugée recevable. Et le gouvernement a enclenché la marche arrière, quitte à se passer de deux eurodéputés supplémentaires. Champion !



Patrick Roger
Article paru dans l'édition du 10.01.10



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31 décembre 2009 4 31 /12 /décembre /2009 20:53

(verbatim)



Allocution télévisée de Nicolas Sarkozy du 31 décembre 2009 à 20h00 :

Vœux 2010 de M. le Président de la République

Jeudi 31 décembre 2009

Françaises, Français, mes chers compatriotes,

L’année qui s’achève a été difficile pour tous. Aucun continent, aucun pays, aucun secteur n’a été épargné. La crise économique a imposé de nouvelles peines, de nouvelles souffrances, en France comme ailleurs. Je pense en particulier à ceux qui ont perdu leur emploi. Cependant notre pays a été moins éprouvé que beaucoup d’autres. Nous le devons à notre modèle social qui a amorti le choc, aux mesures énergiques qui ont été prises pour soutenir l’activité et surtout pour que personne ne reste sur le bord du chemin.

Mais c’est à chacun d’entre vous que revient le plus grand mérite. Je veux rendre hommage ce soir au sang-froid et au courage des Français face à la crise. Je veux rendre un hommage particulier aux partenaires sociaux qui ont fait preuve d’un grand sens des responsabilités, aux associations qui ont secouru ceux qui en avaient le plus besoin, aux chefs d’entreprises, ils sont nombreux, qui se sont efforcés de sauver des emplois.

Ensemble nous avons évité le pire. Mais nous avons aussi préparé l’avenir. Au moment où tout laisse à penser que la croissance va revenir, nous voyons qu’au cours de cette année, au milieu des difficultés de toutes sortes, un monde nouveau a commencé à se construire.

Une nouvelle organisation mondiale se dessine à travers le G20. Des problèmes qui soulevaient depuis bien longtemps une grande émotion et qui paraissaient insolubles, comme les bonus extravagants ou les paradis fiscaux, sont en voie d’être résolus. Il n’est pas jusqu’au sommet de Copenhague qui n’ait ouvert une porte sur l’avenir en parvenant à faire prendre par tous les Etats des engagements chiffrés de lutte contre le réchauffement climatique et en posant le principe d’un financement pour les pays pauvres qui sera assuré par la taxation de la spéculation financière. L’Europe s’est enfin dotée des institutions qui vont lui permettre d’agir et la France a continué à se transformer. Elle arrive au terme de cette année avec une fiscalité plus favorable au travail et à l’investissement grâce à la réforme de la taxe professionnelle, un lycée qui prépare mieux à l’enseignement supérieur, des universités enfin autonomes, un service minimum dans les transports publics qui fonctionne, le RSA qui encourage la reprise d’activité pour nos compatriotes les plus démunis, une formation professionnelle davantage tournée vers les jeunes et vers ceux qui cherchent un emploi, un système hospitalier, une carte judiciaire, une organisation de notre Défense qui sont mieux adaptés aux besoins de notre époque, un fonds souverain à la française qui se tient désormais aux côtés de nos entreprises pour les aider à se développer et pour les protéger.

Grâce à un plan d’investissement sans précédent nous allons pouvoir accomplir la révolution numérique, donner à tous l’accès au haut débit, numériser nos livres pour que notre langue, notre culture puissent continuer à rayonner, mais aussi créer 20 000 places d’internats d’excellence pour rétablir une réelle égalité des chances, et doter notre enseignement supérieur et notre recherche de moyens considérables pour réussir le pari de l’intelligence.

Grâce à la loi Hadopi qui sera mise en œuvre en 2010, nos créateurs et nos artistes vont être protégés.

Grâce au Grenelle de l’Environnement nous allons pouvoir relever le défi de la protection de notre environnement. C’est un domaine où il est bien difficile de faire évoluer les mentalités et les comportements. Mais je ne suis pas un homme qui renonce à la première difficulté, et la fiscalité écologique qui permet de taxer la pollution et d’exonérer le travail est un enjeu majeur. Dès le 20 janvier, le gouvernement présentera un nouveau dispositif afin que les consommateurs soient incités à consommer mieux et les producteurs à produire propre.

Beaucoup de réformes ont été accomplies. Je sais qu’elles ont bouleversé des habitudes et qu’avant de produire leurs effets elles ont pu provoquer des inquiétudes. Mais qui peut croire que dans ce monde qui bouge l’immobilisme soit une alternative ? Il nous reste encore bien du travail. Je le conduirai avec le Premier Ministre et le Gouvernement dans le dialogue et avec un esprit de justice. En 2010, il va nous falloir : faire reculer le chômage et l’exclusion, réduire nos dépenses courantes pour nous permettre d’accroître nos dépenses d’avenir, simplifier notre organisation territoriale trop lourde, trop compliquée, trop onéreuse, consolider notre système de retraites dont j’ai le devoir d’assurer la pérennité financière, relever le défi de la dépendance qui sera dans les décennies à venir l’un des problèmes les plus douloureux auxquels nos familles seront confrontées. En 2010, nous réformerons notre Justice pour qu’elle protège davantage les libertés et qu’elle soit plus attentive aux victimes.

Mes chers compatriotes, même si les épreuves ne sont pas terminées, 2010 sera une année de renouveau. Les efforts que nous faisons depuis deux ans et demi vont porter leurs fruits.

Dans ce moment si crucial nous devons rester unis comme nous avons su l’être au plus fort de la crise. C’est cette unité qui nous a permis de prendre l’initiative d’entraîner les autres. Les idées que la France défend vont pouvoir s’imposer dans la recherche d’un nouvel ordre mondial : plus d’équilibre, plus de régulation, davantage de justice et de paix. Ces idées nous imposent un devoir d’exemplarité.

Respectons-nous les uns les autres, faisons l’effort de nous comprendre, évitons les mots et les attitudes qui blessent. Soyons capables de débattre sans nous déchirer, sans nous insulter, sans nous désunir.

Une France rassemblée, ayant confiance en elle, regardant l’avenir comme la promesse d’un accomplissement, voilà le vœu que je forme pour notre pays.

A chacun d’entre vous, mes chers compatriotes, j’adresse tous mes vœux de bonheur pour l’année qui vient, avec une pensée particulière pour nos soldats, séparés de leur famille, qui risquent leur vie pour défendre nos valeurs et garantir notre sécurité. A nos compatriotes d’outre-mer je veux dire ma détermination à ce que la République tienne à leur égard cette promesse d’égalité et de dignité qu’elle n’a pas suffisamment tenue par le passé.

Et aux plus vulnérables d’entre nous, à ceux que l’âge a affaiblis, à ceux que les accidents de la vie ont durement éprouvés, je veux dire ce soir qu’ils ne seront pas abandonnés. Face à l’isolement, face à la solitude, si répandus dans nos sociétés modernes, je souhaite que 2010 soit l’année où nous redonnerons un sens au beau mot de fraternité qui est inscrit dans notre devise républicaine.

Mes chers compatriotes, Vive la République et vive la France.


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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 22:20

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Dossier à télécharger sur le grand emprunt.
http://www.elysee.fr/download/?mode=press&filename=091214dossier_de_presse_Emprunt_national.pdf




http://www.elysee.fr/actualites/index.php?mode=agenda&lang=fr&month=12&year=2009&day=14&cyear=2009&cmonth=12
14 décembre  
  
  11h00 
Intervention de M. le Président de la République pour présenter les décisions prises sur le grand emprunt et les priorités d’avenir
 
 Publié le 14-12-09 à 12:39  
 
  Dossier de presse présentant les priorités financées par l'emprunt national  
 
 LE FINANCEMENT ET LA GOUVERNANCE
DE L’EMPRUNT NATIONAL


1. Le financement de l’emprunt

Le montant de l’emprunt est de 35 Mds€, soit 1,8% du PIB estimé pour 2010 dans le projet de loi de finances pour 2010.

Ces 35 Mds€ sont financés de deux manières :

•    Le remboursement des 13 Mds€ de fonds propres prêtés par l’Etat aux banques au moment de la crise financière. Ce montant a été sanctuarisé au sein du compte du Trésor à la Banque de France et sera disponible pour le financement des investissements de l’emprunt national ; il n’augmentera donc pas la dette des administrations publiques ;

•    Un appel au marché à hauteur de 22 Mds€ par l’Agence France Trésor dans le cadre du programme normal d’emprunt à moyen et long terme, et en fonction des besoins de décaissements.[...]

 

 


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