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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 02:30

(dépêche)



Xavier Bertrand prend la direction de l'UMP 

Jean-Baptiste Garat
08/12/2008 | Mise à jour : 12:16 | Commentaires  98 | Ajouter à ma sélection .

Xavier Bertrand cumulera le poste de secrétaire général de l'UMP par intérim et son portefeuille ministériel jusqu'au 24 janvier.

Le ministre du Travail succéde à Patrick Devedjian au poste de secrétaire général par intérim. Brice Hortefeux est pressenti pour une vice-présidence du conseil national.
 
Le successeur de Patrick Devedjian est connu. Depuis l'entrée au gouvernement de Patrick Devedjian et sa démission du secrétariat général de l'UMP vendredi, les prétendants à la direction du parti présidentiel sont entrés dans la dernière ligne droite. Ce week-end, les noms de Xavier Bertrand ou de Brice Hortefeux étaient ceux qui revenaient le plus souvent. «Le président a fait son choix et l'annoncera le moment opportun», expliquait-on posément dans l'entourage de l'un des deux hommes. Mais, dimanche soir, l'horizon se dégageait et la nomination du ministre du Travail était acquise.

«On ne va pas s'emballer», avait pourtant temporisé le ministre du Travail, dimanche matin sur Europe 1. Pour Xavier Bertrand, le calendrier était clair : «Les conditions de l'intérim de Patrick Devedjian vont être précisées dans les jours qui viennent.» En fait, Xavier Bertrand cumulera le poste de secrétaire général de l'UMP par intérim et son portefeuille ministériel. Ce n'est qu'à l'issue de la réunion du conseil national, le parlement du parti, le 24 janvier, qu'il sera confirmé dans ses fonctions au parti. Il quittera alors le gouvernement.

«Moi, c'est très simple, je ne suis candidat à aucune fonction, aucune responsabilité, aucun titre, a expliqué Brice Hortefeux,dimanche sur Canal +. Ma seule ambition, c'est d'aider le président de la République et en l'aidant, servir mon pays.»

«Personne n'a intérêt à ce que cette situation dure trop longtemps », expliquait ces jours-ci un cadre de l'UMP. Le souci de tous était que le renouvellement de la direction de l'UMP ne sombre pas dans une guerre des chefs comparable à celle qui plombe le PS.

Brice Hortefeux sur la route de Matignon ?

«La hache de guerre n'a jamais été sortie», avance un collaborateur. Avant de corriger : «Et si jamais elle a été sortie, elle est aujourd'hui enterrée.» «Le président nous a demandé de nous rapprocher et nous l'avons fait», indique même Brice Hortefeux. «Apparemment, ils ne s'entendaient pas, explique-t-on dans son entourage. Mais en réalité, cela s'est beaucoup réchauffé.» L'un comme l'autre sont d'accord sur au moins un point : pas de cumul possible entre leadership du parti et responsabilités ministérielles. Bertrand a précisé hier que «si on veut remplir complètement ses fonctions de secrétaire général de l'UMP, il faut faire ça à plein-temps».

Xavier Bertrand à la tête de l'UMP, Brice Hortefeux briguerait alors l'une des vice-présidences du conseil national, actuellement détenues par Jean-Pierre Raffarin, Pierre Méhaignerie et Jean-Claude Gaudin. Un poste de poids dans l'appareil qu'Hortefeux pourrait cumuler avec un portefeuille ministériel. Son nom était souvent cité pour l'Intérieur, mais, depuis dimanche, il est davantage question d'un grand ministère des Affaires sociales qui coifferait le Travail, poste laissé vacant par Bertrand. Cet élargissement des compétences de Brice Hortefeux pourrait être une dernière étape sur la route de Matignon. Le nom de Bruno Lemaire, député UMP de l'Eure et ancien directeur de cabinet de Dominique de Villepin à Matignon, est cité pour lui succéder au ministère de l'Immigration.



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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 01:57

(verbatim)


Le discours de Nicolas Sarkozy prononcé le 17 décembre 2008 à l'Ecole Polytechnique (X) à Palaiseau sur le plateau de Saclay sur la diversité et la fracture sociale est disponible sur le site de l'Elysée :

http://www.elysee.fr/download/?mode=press&filename=17.12_Ecole_Polytechnique.pdf



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17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 18:01

(dépêche)



Qui préférez-vous voir entrer au gouvernement ?

Par Rue89
Créé 12/17/2008 - 11:14

Ceux qui arrivent, ceux qui partent, ceux qui changent de poste : Rue89 joue aux pronostics pour le remaniement de janvier.

Il ne souhaitait faire qu'un mini remaniement à la fin janvier, mais Nicolas Sarkozy pourrait être contraint à un jeu de chaises musicales plus important que prévu. Un renouvellement qui n'empêcherait pas un bouleversement gouvernemental plus important en juin, après les élections européennes qui s'annoncent très délicates pour l'UMP. Sans compter l'agitation sociale qui tend à s'amplifier.

Ce premier jeu de chaises musicales a déjà commencé avec les arrivées de Patrick Devedjian au ministère de la Relance et de Bruno Le Maire en remplacement de Jean-Pierre Jouyet au secrétariat d'Etat aux Affaires européennes.

Qui pour remplacer Bertrand et Hortefeux ?

Ces changements devraient se poursuivre avec le départ de Xavier Bertrand du ministère du Travail, des Relations sociales, de la Famille et de la Solidarité. Le conseil national de l'UMP devrait confirmer le 24 janvier sa nomination définitive au poste de secrétaire général du parti. Fonction qu'il lui a été interdite de cumuler avec un maroquin.

Qui pour le remplacer? Un nom circule dans tous les couloirs ministériels: Brice Hortefeux, actuel ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire. L'ami de trente ans de Nicolas Sarkozy préfèrerait l'Intérieur, mais le poste de Michèle Alliot-Marie ne devrait pas être vacant avant le mois de juin.

Qui comme ministre de l'Immigration ?

Si Brice Hortefeux refusait toutefois le maroquin, des outsiders pourraient se saisir du poste. Le secrétaire d'Etat Laurent Wauquiez pourrait monter en grade et cumuler Travail et Emploi. Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire, serait également intéressé (sa secrétaire d'Etat Nathalie Kosciusko-Morizet ou, plus certainement, le socialiste Claude Allègre pourraient alors le remplacer).

Mais comme il semble peu probable que Brice Hortefeux ne s'asseye pas dans le fauteuil de Xavier Bertrand, il lui faudra un remplaçant à l'Immigration. Le secrétaire d'Etat socialiste Eric Besson serait en pôle position. Mais il ne faut pas éliminer trop vite deux autres figures de l'UMP: la déjà secrétaire d'Etat Nadine Morano et le porte-parole du parti Frédéric Lefebvre.

Qui pour remplacer Barnier et Létard ?

Les élections européennes provoqueraient également le départ de deux autres membres du gouvernement. Pas en raison d'éventuels mauvais scores, mais parce qu'à l'inverse, ils postulent pour le Parlement de Strasbourg.

Ministre de l'Agriculture et de la Pêche, Michel Barnier est le premier d'entre eux. Il pourrait également se voir offrir le poste de commissaire européen à Bruxelles que le Français Jacques Barrot laissera vacant à la fin 2009.

Pour le remplacer au gouvernement, Laurent Wauquiez fait figure de grand favori, à moins que Nicolas Sarkozy ne lui préfère une autre jeune pousse de l'UMP (le député Benoist Apparu) ou un représentant de l'ouverture (le sénateur centriste Michel Mercier).

Qui comme secrétaire d'Etat à la Solidarité ?

 

Si Michel Barnier devrait conduire aux élections européennes la liste du Sud-Est, Valérie Létard, secrétaire d'Etat à la Solidarité, espère elle être tête de liste dans le Nord-Ouest. Une femme pourrait continuer à occuper le poste, en la personne de Valérie Rosso-Debord, étoile montante de l'UMP et spécialiste des questions sociales.

La députée serait en concurrence avec Jérôme Chartier, qui donnerait une couleur plus économique au poste, ou encore Rama Yade, qui obtiendrait ainsi un lot de consolation si son poste venait à disparaître.

Dati et Yade, stop ou encore ?

 

Auparavant dans les petits papiers de l'Elysée, Rachida Dati est aujourd'hui dans le viseur du Palais. En témoignent les deux dernières contradictions publiques de Nicolas Sarkozy: sur la remise en liberté à cause d'une erreur matérielle d'un homme accusé de viol, et sur l'arrestation musclée du journaliste de Libération Vittorio de Filippis. A son passif également, la grogne des magistrats de plus en plus forte.

Toutes les raisons sont avancées pour expliquer un départ prochain: l'achèvement de la réforme de la carte judiciaire, les élections européennes, le terme de sa grossesse... Des raisons qui s'accompagnent de noms: ceux de ses successeurs potentiels. Des noms de poids lourds: encore Jean-Louis Borloo, mais aussi Xavier Darcos, qui rêve d'un ministère régalien.

Des hypothèses qui entraîneraient cependant des changements trop importants pour le moment. Rachida Dati pourrait dès lors rester en place. On voit difficilement comment elle pourrait être plus critiquée qu'actuellement, et puis une naissance adoucit les moeurs...

Rama Yade doit-elle partir ?

Ce n'est pas la meilleure amie de Rachida Dati au sein du gouvernement, mais cela n'empêche pas Rama Yade d'être tout autant sur la sellette. Surtout depuis qu'elle a repoussé l'injonction présidentielle de conduire la liste UMP aux élections européennes. Son ministre de tutelle Bernard Kouchner a même estimé que la création de son poste de secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères et aux Droits de l'homme constituait une "erreur".

Du coup, peu de personnes se bousculent pour la remplacer. Ce qui pourrait faire les affaires de Rama Yade, qui conserverait alors son maroquin. Ce dernier est d'ailleurs difficile à faire disparaître l'année du soixantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Mais elle disposerait d'une liberté d'action réduite à néant.

Quels changements plus tard ?
Faut-il changer de Premier ministre ?

D'autres postes pourraient être concernés plus tard (dont celui de Premier ministre). Après les européennes donc, ou peut-être même au moment des régionales de 2010. Histoire d'user les ministres jusqu'à la corde et d'insuffler ensuite un vent nouveau qui puisse pousser la droite jusqu'en 2012.

Les membres du gouvernement dont l'avenir s'inscrit en pointillés sont déjà connus, soit parce qu'ils sont contestés (Michèle Alliot-Marie, Christine Boutin, Hervé Morin, Christine Lagarde, Christine Albanel), soit parce qu'ils visent justement les élections régionales (Valérie Pécresse, Roger Karoutchi), soit parce qu'ils sont transparents (Christian Blanc, Hervé Novelli, Anne-Marie Idrac).

Tout peut toutefois rapidement changer. En politique, le temps reste un critère déterminant du choix. Et Nicolas Sarkozy doit rectifier le tir pour ne pas oublier le triple cap qu'il s'était fixé lors de son élection: parité (13 femmes seulement sur les 39 membres du gouvernement aujourd'hui), diversité et ouverture. Des ajustements de dernière minute, notamment dans les secrétariats d'Etat, ne sont pas à exclure.

Julien Martin et David Servenay





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17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 15:39

(dépêches)




Une politique volontariste pour l’égalité des chances

Solidarité  17-12-2008 18:11 

Lors d’un discours prononcé à l’Ecole polytechnique à Palaiseau, le 17 décembre, le président de la République a détaillé les différentes orientations qui seront prises pour renforcer la présence de toutes les minorités au sein des élites. Il a présenté sa volonté de "construire une République réelle" et de "corriger les inégalités". Yazid Sabeg a été nommé Commissaire à la diversité et à l’égalité des chances.

Au XXIe siècle, la France devra relever "le défi du métissage", a déclaré Nicolas Sarkozy en préambule de son discours.

Parce que la République est "un projet de société", l’égalité des chances doit devenir la priorité : il s’agit de "compenser les handicaps" en traitant "inégalement des situations inégales".

La France doit se "doter d’outils statistiques pour mesurer sa diversité" et "pour identifier précisément ses retards et mesurer ses progrès". La politique en faveur de l’égalité des chances devra passer par l’éducation, d’une part, et être renforcée dans le monde professionnel d’autre part.

Promouvoir l’égalité des chances par l’éducation

Parce que l’égalité des chances passe d’abord par l’éducation, Nicolas Sarkozy a annoncé un certain nombre de mesures pour renforcer l’aide aux élèves issus de milieux modestes. Alors que la suppression de la carte scolaire et la mise en place du Plan Espoir banlieue ont déjà représenté des avancées majeures, le chef de l’Etat a annoncé :

  que 25 % des places en classes préparatoires seront consacrées aux élèves boursiers en 2009, chiffre qui devrait passer à 30 % à la rentrée 2010 : " je souhaite que, dans tous les lycées qui préparent aux concours des grandes écoles [...] des classes préparatoires de mise à niveau soient créées sur le modèle de ce qui a été fait au Lycée Henri IV et que, dès septembre 2009, 25% des places de chaque classe préparatoire aux grandes écoles soient réservées aux meilleurs lycéens boursiers". [...] "A la rentrée 2010, ce taux atteindra 30 %", a-t-il déclaré.

  le développement d’internats d’excellence dans les lycées pour les élèves boursiers afin que ces derniers puissent étudier dans des conditions satisfaisantes : "pour accompagner les boursiers vers ces filières exigeantes, je demande que soient développés des "internats d’excellence" dans les lycées à classes préparatoires aux grandes écoles".

  le développement du tutorat à l’intérieur même de ces internats d’excellence.

Promouvoir l’égalité des chances dans le monde professionnel

Concernant le monde professionnel, Nicolas Sarkozy a annoncé :

  la généralisation des CV anonymes dans "cent grandes entreprises" : "Je veux que le CV anonyme devienne un réflexe pour les employeurs", a affirmé le chef de l’Etat ;

  l’autorisation donnée à la Halde d’effectuer des "contrôles inopinés" dans les entreprises ;

  la mise en place d’un "label diversité" dès le mois de janvier prochain : ce dernier sera attribué aux entreprises, mais aussi aux administrations ou collectivités locales, engagées dans une démarche active de promotion de la diversité" ;

  la possibilité de "conditionner" l’attribution des marchés publics à "la mise en oeuvre par les entreprises d’actions favorables à la diversité" : "je demande que l’on examine comment l’exécution des grands marchés publics de l’Etat pourrait être conditionnée à la mise en oeuvre par les entreprises d’actions favorables à la diversité", a affirmé le président de la République.

Promouvoir la diversité à l’intérieur même de l’Etat

  le développement de classes préparatoires au sein des ministères pour préparer les étudiants issus des milieux défavorisés aux concours administratifs ainsi que le développement de stages au sein des administrations : "En 2009, chaque ministère créera des classes préparatoires intégrées à ses écoles et dotées d’objectifs de réussite.
Ces classes préparatoires devront accueillir un effectif représentant au moins 30% des postes mis au concours", a-t-il souligné ;

  l’instauration de "conventions" entre les chaînes de télévision et le CSA pour améliorer la diversité au sein des personnels de télévision : "chaque chaîne déterminera des objectifs d’amélioration de la diversité à l’écran, mais aussi dans les structures d’encadrement et de décision. Ces engagements seront solennisés dans des conventions passées avec le CSA".

  la mise en place d’une charte de la diversité en politique au sein des partis : ces derniers "s’engageront à dégager des places en faveur des candidats représentatifs de la diversité". Leur financement public "serait conditionné au respect de ce dernier point". Une "commission d’évaluation de la promotion de la diversité dans la vie politique" rendra "chaque année un rapport public".

Nicolas Sarkozy a profité de son discours pour annoncer la nomination de Yazid Sabeg au poste de Commissaire à la diversité et à l’égalité des chances : "J’ai demandé à Yazid Sabeg de se charger de ce travail de mobilisation de toutes les ressources de l’Etat et de la société en tant que commissaire à la diversité et à l’égalité des chances", a indiqué le chef de l’Etat.

Le plan d’action devra être élaboré d’ici le mois de mars prochain.



Yazid Sabeg nommé "commissaire à l'égalité des chances"

17 déc 2008 - il y a 9 min

Nicolas Sarkozy a annoncé mercredi la nomination de Yazid Sabeg au poste de "commissaire à la diversité et à l'égalité des chances".

Il sera chargé de préparer avec le gouvernement un "plan d'action" sur le sujet "d'ici le mois de mars", a déclaré le chef de l'Etat lors d'un discours à l'Ecole polytechnique à Palaiseau (Essonne).

"Le président de la République a énoncé une feuille de route qui est parfaitement claire. Il veut aller vite et il veut que les résultats soient rapides", a commenté Yazid Sabeg, interrogé peu après par la presse.

"Il y a des ressources, il y a des moyens, des intentions. Maintenant, il faut les concrétiser. Je pense que la tâche de coordination et de mettre du volontarisme là où il en faut, ce sera la composante centrale de la mission", a-t-il estimé. AP


Yazid Sabeg nommé commissaire à la Diversité et à l’Egalité des chances

Solidarité  18-12-2008 17:09 

Dans le cadre de sa politique en faveur de la diversité, le chef de l’Etat a annoncé le 16 décembre la nomination de Yazid Sabeg au poste de commissaire à la Diversité et à l’Egalité des chances.

Dans le cadre de sa nouvelle mission, Yazid Sabeg aura la charge de "mobiliser toutes les ressources de l’Etat et de la société" en faveur du vaste plan d’action qui devra être présenté d’ici au mois de mars. Il devra particulièrement veiller au dialogue et à la concertation avec les différents acteurs concernés.

Né en 1950 en Algérie d’un père fonctionnaire dans l’armée française, installé en France dès l’age de 2 ans, et titulaire d’un doctorat en sciences économiques et sociales, Yazid Sabeg fait carrière dans l’industrie et la finance.

Chargé de mission auprès de la DATAR sur les questions migratoires entre 1975 et 1977, il est actuellement membre du conseil d’administration de l’Iris et de l’Institut Montaigne, un laboratoire d’idées qui réunit chefs d’entreprise, hauts fonctionnaires, universitaires et membres de la société civile.

Reconnu comme expert sur les questions d’intégration et de diversité en France, il a été nommé par Jean-Louis Borloo président du Comité d’évaluation et de suivi de l’Agence pour la rénovation urbaine, l’Anru.

Au lendemain de la victoire de Barack Obama, il a lancé, le 8 novembre 2008, le Manifeste pour l’égalité réelle :

"Nous, acteurs de la vie publique, Français et Françaises de bonne volonté, soucieux de la promesse démocratique de notre pays, désireux de restaurer une conscience civique authentique, demandons la mise en oeuvre effective d’un programme minimal pour l’égalité réelle." Ce texte a été signé par de nombreux internautes.



Sarkozy veut "ouvrir l'élite" aux minorités en passant par l'école

17 déc 2008 - il y a 53 min

Il faut ouvrir aux minorités "les lieux où se forme l'élite" en favorisant leur accès aux grandes écoles, un objectif qui passe par une réhabilitation du statut de boursier hérité de la IIIe République, a déclaré mercredi Nicolas Sarkozy à l'Ecole polytechnique.

"C'est par le critère social qu'il faut prendre le problème parce que les inégalités sociales englobent toutes les autres", a-t-il assuré dans un discours sur l'épineuse question de l'intégration des jeunes issus de l'immigration prononcé devant la crème des étudiants français.

Il a évoqué des "fractures sociales", terme cher à Jacques Chirac.

Pour accompagner ces mesures, il a annoncé la nomination de Yazid Sabeg, grand patron français d'origine berbère, comme "commissaire à la diversité et à l'égalité des chances". Quant au gouvernement, il devra mettre sur pied pour mars un "plan global d'action".

"Je me souviens du charivari que j'avais provoqué en disant que j'étais intéressé par la discrimination positive", a lancé le président. "Comme si le simple fait d'être intéressé par cette idée devenait la preuve que je justifiais le communautarisme. C'est exactement le contraire!"

"L'égalité réelle des chances c'est d'abord par l'école qu'elle passe", a poursuivi M. Sarkozy. "C'est la solution qu'avait choisie la IIIe République en créant le statut de boursier". Statut qui a "permis à tant de fils d'immigrés pauvres de rejoindre en une ou deux générations les élites sociales, intellectuelles et politiques d'une République qui acceptait alors de regarder en face la réalité de ses inégalités".

L'éducation a été au centre de son discours: à partir de septembre 2009, 25% des places de chaque lycée à classes préparatoires réservées "aux meilleurs lycéens boursiers". "A la rentrée 2010, ce taux atteindra 30%". Pour ces boursiers, il veut aussi des "internats d'excellence" avec "tutorat assuré par des élèves de grandes écoles", et "suivi personnalisé".

L'objectif de 30% d'élèves boursiers dans les classes préparatoires aux grandes écoles avait été pour la première fois souhaité par Jacques Chirac, en janvier 2006, peu après les émeutes qui avaient embrasé les banlieues françaises. Mais il s'agissait d'un objectif de moyenne nationale, non des effectifs de chaque établissement.

M. Sarkozy veut aussi, pour les "jeunes de condition modeste", des "classes préparatoires" créées par les ministères pour les préparer aux concours de la Fonction publique.

Pour favoriser la diversité à la télévision, les chaînes auront à déterminer en 2009 des "objectifs d'amélioration", qui seront "intégrés dans des conventions signées avec le CSA".

Pour renforcer le poids des minorités dans le monde du travail, cent grandes entreprises expérimenteront en 2009 le CV anonyme.

La Haute Autorité de lutte contre les discriminations (Halde) pourra effectuer des "contrôles inopinés" dans les entreprises.

"La France doit se doter d'outils statistiques permettant de mesurer sa diversité", selon M. Sarkozy. Les scientifiques travailleront sur ce sujet sensible.

Une "commission d'évaluation de la promotion de la diversité dans la vie politique" sera constituée et rendra chaque année un rapport public.

Le matin même, le comité présidé par l'ancienne ministre Simone Veil, chargée par le président de réfléchir à une éventuelle modification du préambule de la Constitution, avait écarté l'idée de "discrimination positive à la française", se prononçant pour une évolution dans "le cadre constitutionnel actuel".



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17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 00:31

(dépêche)


Malek Boutih pressenti pour entrer au gouvernement

17 déc 2008 - il y a 7 min

L'ancien président de SOS Racisme membre du Parti socialiste, Malek Boutih, pourrait entrer au gouvernement, écrit mercredi Le Figaro, une information toutefois démentie par l'intéressé.

"Sauf revirement de dernière minute, l'ancien président de SOS Racisme devrait devenir, à l'occasion d'un prochain remaniement, le nouveau visage de l''ouverture'", écrit le quotidien.

"Il ne serait pas ministre ou secrétaire d'Etat, mais délégué interministériel chargé d'une mission, ce qui lui donnerait une plus grande liberté de parole au sein de la majorité", ajoute Le Figaro.

Interrogé par plusieurs médias, Malek Boutih a démenti.

"L'information du Figaro est fausse, totalement fausse, c'est un bidonnage", a-t-il notamment déclaré à i-Télé.

Malek Boutih faisait partie de la direction sortante du PS dirigée par François Hollande.

Comme tous ceux qui s'étaient engagés aux côtés de l'ancienne candidate à l'élection présidentielle Ségolène Royal, il a décidé de ne pas siéger dans l'équipe de la nouvelle première secrétaire, Martine Aubry.

Elizabeth Pineau et Laure Bretton



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17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 00:17

(dépêche)


Sarkozy veut aller plus loin dans la promotion de la diversité

16 déc 2008 - il y a 4 heures 4 min

Porté par le souffle Obama, Nicolas Sarkozy entend donner une nouvelle impulsion à l'"affirmative action" à la française, mais sa quête de la diversité se heurte immanquablement au principe de l'égalité inscrit dans le marbre de la Constitution.

Soucieux d'ancrer à nouveau son action dans le magma hexagonal après l'épreuve du feu européenne, le chef de l'Etat, qui a affronté les violences urbaines de 2005 au ministère de l'Intérieur, n'ignore pas non plus les risques d'implosion que porte le malaise social actuel.

"Les émeutes en Grèce viennent nous rappeler combien le mécontentement peut rapidement se muer en violences que nul ne peut souhaiter à notre pays", souligne sur son "blog" Patrick Lozès, président du Conseil représentatif des associations noires (CRAN).

Le président français doit prononcer mercredi un discours sur "l'égalité réelle des chances et la promotion de la diversité" à l'Ecole polytechnique, près de Paris - l'"X", symbole de l'élite française qu'il souhaite ouvrir plus largement aux minorités. Il aura reçu auparavant le rapport de Simone Veil sur la Constitution française.

GÉNÉRALISATION DU CV ANONYME

Nicolas Sarkozy devrait notamment annoncer l'obligation pour les classes préparatoires aux grandes écoles d'accueillir 30% d'élèves boursiers, croit savoir le quotidien La Croix à paraître mercredi.

Il devrait aussi fixer une obligation de résultats aux partis politiques, lesquels seront tenus de dresser un bilan annuel au risque, s'ils ne respectent pas cette contrainte, de perdre une partie de leurs subventions publiques.

Dans le domaine de l'entreprise, "le chef de l'Etat souhaite que des efforts soient faits pour généraliser le CV anonyme", ajoute le quotidien.

Le 8 janvier, Nicolas Sarkozy avait annoncé son intention d'amender le préambule de la Constitution de la Ve République pour y intégrer "les nouveaux droits que notre époque appelle", notamment le respect et la promotion de la diversité.

"Si, pour des raisons éthiques, la diversité ne peut se définir sur une base ethnique, elle doit néanmoins refléter la richesse de notre société à tous les niveaux de responsabilité", soulignait le chef de l'Etat.

Fonction publique, grandes administrations centrales, collectivités locales, télévision, Education nationale représentent pour Nicolas Sarkozy les creusets de l'"action positive" qu'il refuse d'assimiler à des quotas.

Dans le domaine de l'éducation, l'institut de Sciences politiques de Paris a montré la voie en réservant des places dans ses filières à des jeunes issus de quartiers difficiles.

"OUI, NOUS POUVONS"

"Bien sûr que Barack Obama a été élu parce qu'il était le meilleur, mais en plus il est porteur de sa propre histoire", justifiait récemment Nicolas Sarkozy.

L'ancienne ministre centriste Simone Veil a mené les travaux d'un comité de réflexion sur la Constitution composé de parlementaires, juristes, intellectuels, scientifiques et membres de la société civile.

Le rapport, attendu initialement fin juin, sera en deçà des attentes de l'Elysée, dit-on de source proche du comité.

Il devrait en effet réaffirmer le caractère intangible du principe constitutionnel d'égalité qui fait obstacle à la "discrimination positive", politique née dans les années 1960 aux Etats-Unis et qui a consisté à rendre obligatoire l'accession des Noirs aux universités et à certains emplois.

Nicolas Sarkozy a brisé le tabou en 2004 en nommant préfet du Jura Aïssa Dermouche, d'origine algérienne.

Récemment, Pierre N'Gahane, d'origine camerounaise, et Nacer Meddah, d'origine algérienne, ont été respectivement nommés préfets des Alpes de Haute-Provence et de Seine-Saint-Denis.

Mais l'aura de Rachida Dati, Fadela Amara et Rama Yade, ministres emblématiques de la diversité, s'estompe. Le "plan banlieues" de la secrétaire d'Etat à la politique de la ville piétine, la ministre de la Justice et la secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme semblent en délicatesse avec l'Elysée.

Dans la perspective des élections européennes de juin 2009 et des éventuelles régionales du printemps 2010, un manifeste intitulé "Oui, nous pouvons!", en référence au slogan de campagne de Barack Obama "Yes we can", réclame notamment "un pacte national de la diversité" pour en finir avec des listes électorales monocolores.

L'UMP est fortement incitée à montrer l'exemple à l'occasion de son conseil national du 24 janvier, quatre jours après l'entrée en fonction de Barack Obama.

"Nicolas Sarkozy aime surprendre", glisse un ministre. "Rama Yade candidate à l'élection présidentielle de 2017, ça aurait de la gueule, non?"

Sophie Louet et Clément Dossin, édité par Gilles Trequesser



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16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 02:13

(dépêche)


Projet intégrant la gendarmerie à l'Intérieur: scepticisme au Sénat

16 déc 2008 - il y a 4 heures 11 min - Suzette BLOCH
 
Les sénateurs ont entamé mardi l'examen du projet de loi qui prévoit l'intégration de la gendarmerie au ministère de l'Intérieur, dès le 1er janvier prochain, ce qui suscite des inquiétudes dans la gendarmerie et la police, mais aussi parmi les élus, la majorité se montrant sceptique.

L'ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin (UMP), avait mis en garde début décembre contre le fait qu'un rapprochement police-gendarmerie n'aboutisse "à terme à une seule force de sécurité", "dangereuse pour la République".

Hubert Haenel (UMP) a évoqué en séance les "craintes de nombreux collègues UMP et élus locaux". "Le Parlement se doit de prévoir les verrous pour empêcher toute dérive ou tout dévoiement", car "le principe de la dualité des forces de police est un rempart contre tout abus", a-t-il lancé.

Les rumeurs de fermeture de brigades territoriales ont également alarmé les élus.

Les commissions des Lois et de la Défense ont ainsi souhaité encadrer le texte pour "préserver le dualisme policier" et présenteront en séance une batterie d'amendements en ce sens.

La gauche est hostile au texte. Didier Boulaud (PS) a regretté l'absence, lors du débat, du ministre de la Défense Hervé Morin qui "abandonne ses gendarmes en rase campagne" tandis que Daniel Reiner a qualifié le projet de "liberticide". Michelle Demessine (PCF) s'est élevée contre une "fusion-confusion".

La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, s'est attachée à rassurer la haute assemblée et, au-delà, gendarmes et policiers.

"La gendarmerie est une force armée, chargée de la sûreté et de la sécurité publique, elle l'est aujourd'hui, elle le restera demain", a-t-elle assuré.

La ministre a assuré que son projet visait à "donner les moyens" à la gendarmerie de "tenir toute sa place dans un grand ministère moderne de la protection des Français". Elle s'est engagée au "respect" des zones de compétence et à la "parité de traitement dans le respect des différences". "Il n'est pas question d'aller vers une fusion de la police et de la gendarmerie", a-t-elle insisté.

Elle a évoqué l'abandon de la procédure de réquisition prévue par le texte. Actuellement, les préfets sont tenus de demander, sous forme de réquisition au ministère de la Défense, les moyens dont ils ont besoin pour le maintien de l'ordre ou la sécurité publique. La commission de la Défense du Sénat a souhaité maintenir une procédure d'autorisation.

La ministre a précisé qu'"un dispositif réglementaire permettra d'encadrer les recours à des moyens spécifiques et l'usage des armes".

Le projet de loi, inscrit en urgence (une lecture par assemblée) place à partir de début 2009 "organiquement la gendarmerie sous l'autorité du ministre de l'Intérieur". La gendarmerie figurera dans l'organigramme du ministère de l'Intérieur, au même titre que la police, et une partie de sa direction générale s'installera Place Beauvau.

Le statut militaire des gendarmes n'est pas remis en cause. Leur obligation de vivre en casernement demeure, avec une compensation financière.

Les commandants de groupements départementaux et ceux des unités qui leur sont subordonnées sont placés sous l'autorité des préfets comme les directeurs départementaux de la Sécurité publique de la police.

Dès 2002, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, avait décidé du "rapprochement" police-gendarmerie. Candidat à l'élection présidentielle, il avait ensuite affiché sa volonté d'aller plus loin, avec un rattachement.




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14 décembre 2008 7 14 /12 /décembre /2008 13:12

(dépêche)


L'arrivée de Bruno Le Maire, nouveau mini-remaniement

Vendredi 12 décembre 2008 - 17h27 - Emmanuel Jarry

La nomination vendredi par Nicolas Sarkozy d'un nouveau secrétaire d'Etat aux Affaires européennes est le deuxième d'une série de remaniements au sein du gouvernement français, dont l'essentiel est encore à venir.

Le député UMP Bruno Le Maire, qui fut directeur de cabinet de l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, remplace Jean-Pierre Jouyet, qui quitte ses fonctions pour prendre la tête de l'Autorité des marchés financiers (AMF).

La semaine dernière, le président de la République avait nommé Patrick Devedjian au poste de ministre de la Relance, spécialement créé pour lui permettre de quitter par le haut ses fonctions de secrétaire général de l'UMP.

"On a fait le choix d'un homme jeune, talentueux, compétent, profondément européen", a déclaré le président français à propos de Bruno Le maire, lors d'une conférence de presse à l'issue du Conseil européen de Bruxelles.

Nicolas Sarkozy a adressé au passage un clin d'oeil aux derniers partisans de Dominique de Villepin et de l'ancien président Jacques Chirac, très critiques à son égard.

"J'espère que chacun comprend que, dans mon esprit, c'est aussi une façon de dire à la majorité que (quiconque) veut apporter sa pierre à l'oeuvre de réforme que nous engageons en France est le bienvenu", a-t-il dit.

"Je ne peux pas être un homme d'ouverture vis-à-vis d'une partie de la gauche et ne pas être d'une même ouverture vis-à-vis de l'ensemble des sensibilités de ma propre famille politique, personne ne le comprendrait", a-t-il ajouté.

Une ouverture que contestent les "chiraco-villepinistes", qui revendiquent une vingtaine de députés mais ne considèrent plus depuis longtemps Bruno Le Maire comme un des leurs.

Cette nomination ne change ni "notre appréciation de la situation politique" ni "l'équilibre politique du gouvernement", dit l'un de ces députés. "Ce n'est pas un message d'ouverture."

Jean-Pierre Jouyet, personnalité venue de la mouvance socialiste, a pour sa part été au cours des 18 derniers mois un des symboles de l'ouverture à gauche affichée par Nicolas Sarkozy après son élection en mai 2007.

BAPTÊME DU FEU

"Je veux dire (...) combien on va regretter Jean-Pierre Jouyet", a dit le chef de l'Etat. "Même s'il va prendre des responsabilités, on continuera de travailler ensemble."

Le nouveau président de l'AMF, qui prendra ses fonctions lundi, expliquait ces temps-ci qu'il ne souhaitait pas rester au gouvernement dans la phase plus politique qui va s'ouvre.

"Il fallait s'engager dans la campagne électorale pour les élections européennes (de juin 2009) et cela ne m'intéresse pas", confiait-il en privé. "Je n'ai pas l'âme d'un tribun, je ne suis pas un politique, je suis un technicien."

Jean-Pierre Jouyet aurait été intéressé par le poste de secrétaire général d'une présidence européenne stable, si la mise en place des nouvelles institutions européennes n'avait pas été retardée par le "non" irlandais au traité de Lisbonne.

"Je n'ai pas renoncé aux engagements et aux responsabilités européennes", déclarait-il cependant récemment.

Bruno Le Maire prendra pour sa part ses fonctions samedi à 10h30, indique-t-on de source gouvernementale française.

Il connaîtra son baptême du feu dès la semaine prochaine au Parlement européen à Strasbourg, où il accompagnera mardi Nicolas Sarkozy et assistera au débat et au vote du paquet "énergie-climat" adopté vendredi par le Conseil européen.

D'autres "ajustements techniques", selon la formule de l'Elysée, sont attendus en janvier, notamment pour tenir compte du remplacement de Patrick Devedjian par le ministre du Travail Xavier Bertrand à la tête de l'UMP et, éventuellement, de la maternité de la ministre de la Justice Rachida Dati.

D'autres ministres, désireux d'être candidats aux élections européennes - on parle notamment du ministre de l'Agriculture Michel Barnier, que Nicolas Sarkozy veut envoyer à la Commission européenne pour y prendre le portefeuille du Marché intérieur - devront également être remplacés.

Ces ajustements interviendraient cependant plus tard, selon un ministre proche du président. "Pour le reste, l'intention de Nicolas Sarkozy est plutôt d'attendre les européennes pour un mouvement plus important qui pourrait concerner le Premier ministre", a déclaré ce ministre à Reuters.

Le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, a confirmé mercredi que, pour Nicolas Sarkozy, un remaniement devait correspondre à un "nouveau temps politique" et que janvier serait consacré à la réorganisation de l'UMP.

Avec Julien Toyer et Yann Le Guernigou, édité par Yves Clarisse


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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 15:24

(dépêche)



Qui sera le prochain secrétaire d’État aux affaires européennes ?

07/12/2008

Le jeu des pronostics est lancé, dans les couloirs du gouvernement, depuis l’annonce du départ de  Jean-Pierre Jouyet pour la présidence de l’Autorité des marchés financiers qui sera effectif le 15 décembre. Il semble désormais acquis que le poste n’ira pas à une personnalité d’ouverture, mais à un encarté de l’UMP, Nicolas Sarkozy ne voulant pas courir le risque d’une mauvaise communication dans un domaine devenu central dans son agenda.

Actuellement, quatre candidats tiennent la corde, dont trois femmes. La première est Rama Yade, 32 ans, l’actuelle secrétaire d’État aux droits de l’homme, qui a eu des difficultés à trouver ses marques. Comme elle refuse de se présenter aux élections européennes, ainsi que le lui demande le chef de l’État, elle pourrait être maintenue au gouvernement, mais à un poste plus valorisant. La seconde est Nadine Morano, 45 ans, secrétaire d’État à la famille, mais surtout très proche de Sarkozy qui apprécie sa grande gueule. C’est la femme qui monte, mais dont les compétences sur l’Europe sont proches de zéro… La troisième est une revenante, l’ancienne maire de Strasbourg, la sénatrice Fabienne Keller, 49 ans, X (polytechnique), capitaine de corvette de réserve, qui présente l’avantage de connaître un peu mieux que ses deux rivales les affaires européennes. Enfin, un outsider, le député UMP Bruno Lemaire, 39 ans, énarque, mais aussi agrégé de lettres : il fut le directeur de cabinet de Dominique de Villepin et à écrit un livre sur ses années à Matignon (Des hommes d’État) dont on m’a dit le plus grand bien (je ne l’ai pas lu). Sur ces quatre candidats, trois parlent allemand: Yade, Keller et Lemaire.

Rédigé le 07/12/2008 à 18:46 dans France | Lien permanent



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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 12:07

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Nouvel hommage appuyé de Nicolas Sarkozy à Claude Allègre

politique
PARIS (AFP) - 09/12/08 19:59

Nicolas Sarkozy a rendu mardi un nouvel hommage appuyé à Claude Allègre, fréquemment cité pour entrer au gouvernement, en avouant son "admiration" pour l'ex-ministre socialiste, à qui il a confié l'organisation des Assises européennes de l'innovation.

"J'ai demandé à Claude Allègre, un homme pour qui j'ai de l'admiration, un homme en qui j'ai confiance, de travailler dans le cadre de la présidence française au renouvellement de la politique européenne de l'innovation", a déclaré M. Sarkozy en clôturant à Paris ces premières Assises.

"Si au nom de cette présidence française, on était pas capable de travailler avec des femmes ou des hommes venant d'autres sensibilités politiques au service de l'Europe, de l'avenir et de l'innovation, quand le ferait-on ?", s'est-il interrogé.

"Claude Allègre a appartenu à un gouvernement, je crois me souvenir qu'il était socialiste, enfin le gouvernement... On ne peut quand même pas réduire Claude Allègre à la seule appartenance à un gouvernement", a insisté Nicolas Sarkozy, confiant qu'il se réjouissait "tous les jours de compter (l'ex-socialiste secrétaire d'Etat) Eric Besson parmi nous".

Avant ces Assises de l'innovation, l'ancien ministre de Lionel Jospin a été invité en novembre à s'exprimer devant le conseil des ministres franco-allemand organisé à l'Elysée puis a accompagné M. Sarkozy lundi à Londres.

Lors d'un entretien avec des lecteurs du Parisien en février, le chef de l'Etat avait confié sa volonté de poursuivre sa politique "d'ouverture" et de faire appel à lui.

Dans un livre publié après la victoire de Nicolas Sarkozy à la présidentielle en mai 2007, Claude Allègre avait sévèrement critiqué le Parti socialiste, et notamment sa candidate Ségolène Royal et son Premier secrétaire et ex-compagnon, François Hollande.

Il y avait également confié son admiration pour Nicolas Sarkozy, affirmant que "personne", à gauche, n'a son "calibre intellectuel et politique".



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