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5 décembre 2008 5 05 /12 /décembre /2008 18:10

(dépêches)



 
Nomination auprès du Premier ministre   
 
Publié le 05-12-08 à 16:06   

Sur la proposition du Premier ministre, le Président de la République a nommé M. Patrick DEVEDJIAN, ministre auprès du Premier ministre, chargé de la mise en œuvre du plan de relance.
 

Patrick Devedjian nommé ministre en charge de la mise en oeuvre du plan de relance

Entreprises  5-12-2008 17:37 

Sur proposition du Premier ministre, le président de la République a nommé, le 5 décembre, M. Patrick Devedjian, ministre auprès du Premier ministre, chargé de la mise en œuvre du plan de relance de l’économie dévoilé la veille à Douai.

Le ministre aura la charge de contrôler la bonne mise en application du plan de relance :
- il devra particulièrement veiller à lever tout blocage éventuel aux investissements prévus ;
- il pourra redéployer les crédits en vue d’optimiser l’effet de levier sur la croissance et l’emploi ; 
- il surveillera la bonne application des plans d’investissement des entreprises publiques.

Une mission budgétaire spécifique sera créée pour une durée maximale de deux ans. Intitulée plan exceptionnel d’investissement pour l’activité et l’emploi, elle permettra de s’assurer que les crédits alloués au plan lui seront bien consacrés. Par ailleurs, un rapport rendu public sera présenté tous les trois mois en Conseil des ministres.



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4 décembre 2008 4 04 /12 /décembre /2008 16:08

(dépêche)

 
Le plan de relance pour l’économie

Croissance  4-12-2008 16:29 

Lors d’un déplacement, le 4 décembre à Douai, le président de la République a détaillé son plan de relance pour l’économie. Le chef de l’Etat a donné la priorité à l’investissement pour "soutenir l’activité d’aujourd’hui et préparer la compétitivité de demain". Montant global du plan : 26 milliards d’euros.

"La crise que nous traversons n’est pas une crise passagère. Cette crise structurelle va transformer pour longtemps l’économie, la société, la politique (...). Parce que la crise est forte, la réponse doit être forte (...). Notre réponse à la crise est un effort d’investissement massif". Axé sur l’investissement et les entreprises, ce plan de relance de l’économie d’un montant de 26 milliards vise à soutenir, sur les deux ans à venir, l’emploi dans les secteurs cruciaux de l’automobile et du logement.

Accélérer les investissements publics.

Quelque 10,5 milliards d’euros d’investissements supplémentaires de l’Etat (4 milliards), des grandes entreprises publiques (4 milliards) et des collectivités locales (2,5 milliards) vont être mobilisés pour accélérer divers programmes d’équipements publics. Sont notamment concernés les équipements de défense, l’université et la recherche, la remise en état du patrimoine de l’Etat et les infrastructures routières, fluviales et ferroviaires.

La réalisation du canal Seine Nord Europe et la construction de quatre lignes de TGV sur la période de 2010-2014 font partie de ces investissements.

Soutenir le secteur de l’automobile.

La prime à la casse fixée à 300 euros pour les particuliers qui mettront à la casse un véhicule de plus de 10 ans pour acheter un véhicule neuf non polluant passera à 1 000 euros. Elle sera étendue aux véhicules utilitaires légers. Coût estimé : 200 millions d’euros. De plus, l’Etat s’engage à ouvrir aux organismes de crédit une ligne de refinancement d’un montant de un milliard d’euros pour accorder des crédits aux acheteurs.

Les constructeurs automobiles et les sous-traitants bénéficieront d’un fonds d’investissement doté de 300 millions d’euros pour les aider à restructurer la filière.

Renforcer les entreprises.

L’Etat remboursera début 2009 par anticipation leurs dettes aux entreprises à hauteur de 11,5 milliards : le crédit impôt recherche normalement remboursable sur trois ans sera reversé en une seule fois début 2009. Il en sera de même pour les crédits de TVA.

Mais le président de la République a précisé qu’"il n’y aura pas de sauvetage" d’entreprise "sans contrepartie", "pas d’aide sans engagement à ne pas délocaliser".

Stimuler l’emploi.

Les entreprises de moins de 10 salariés bénéficieront d’une exonération de cotisations sociales jusqu’à 1,6 fois le Smic pour toute nouvelle embauche en 2009. Le coût estimé de cette mesure est de 700 millions d’euros. Le chef de l’Etat a rappelé que l’Etat financera à hauteur de 500 000 millions d’euros les mesures en faveur de l’emploi annoncées le 25 novembre à Valenciennes. Il s’agit, entre autres, de l’extension des contrats de transition professionnelle de 7 à 25 bassins d’emploi en difficulté. Pour la formation professionnelle, Nicolas Sarkozy a prévenu que faute d’accord entre les partenaires sociaux au 31 décembre, l’Etat prendra ses responsabilité et légiférera dès le début 2009.

Investir pour le logement.

Le chef de l’Etat a annoncé la construction de 70 000 logements sociaux auxquels s’ajoute l’achat à un prix décoté par les bailleurs sociaux de 30 000 logements dont les travaux n’ont pas été lancés faute de certitude sur les ventes. Pour aider les Français à accéder au logement, le prêt à taux zéro sera doublé pour l’achat dans l’immobilier neuf. Au total pour la période 2009-2010, 1,8 milliard d’euros supplémentaires seront dévolus au logement.

Autre mesure : les contraintes liées au droit de l’urbanisme seront "temporairement et considérablement assouplies" avec une prorogation d’un an des permis de construire.

Soutenir les ménages modestes.

Le Président a annoncé une aide spécifique pour les familles les plus modestes. Dans l’attente de la mise en œuvre du revenu de solidarité active, l’Etat versera à la fin mars 2009 une prime de 200 euros à quelque 3,8 millions de ménages modestes. Le coût de la mesure est estimé à 760 millions d’euros.

Alléger les procédures d’appel d’offres.

Le seuil de passation des marchés publics sera réhaussé. Le niveau d’exemption totale de procédure sera remonté de 4 000 à 20 000 euros.

Ce plan de relance de l’économie sera conduit dans un programme dédié avec un budget spécifique, et un ministre sera chargé d’en suivre la mise en œuvre.




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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 00:49

(dépêche)

 

 


MEDEF: Laurence Parisot dément toute future nomination au gouvernement

Jeudi 27 novembre 2008 - 09h07


La présidente du MEDEF Laurence Parisot a démenti jeudi qu'elle pourrait quitter le syndicat patronal pour rejoindre le gouvernement lors d'un remaniement ministériel, et a annoncé sa volonté d'être candidate à un second mandat à la présidence du Mouvement des Entreprises de France en 2010.

 

Interrogée sur RTL sur une rumeur qui voudrait qu'elle quitte le MEDEF au profit d'un remaniement ministériel, Laurence Parisot a affirmé que c'était "totalement faux", estimant qu'elle pouvait encore au sein du syndicat patronal "apporter des choses, pas seulement aux entreprises mais à la société française".

"Je vais vous dire très clairement, dans mon for intérieur, j'ai bien l'intention de présenter ma candidature à un deuxième mandat en 2010 pour la présidence du MEDEF", a-t-elle ajouté. AP

 

 

 

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28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 05:31

(dépêche)

 



Le Qatar, joker diplomatique de Nicolas Sarkozy

Vendredi 28 novembre 2008 - 23h35 - Emmanuel


Libération des infirmières bulgares en Libye, crise libanaise, relations avec la Syrie, conflit du Darfour : depuis l'élection de Nicolas Sarkozy, le Qatar fait figure de joker diplomatique du président français.

 

La situation au Darfour sera ainsi au coeur d'un entretien que Nicolas Sarkozy et l'émir du Qatar auront samedi à Doha avec le président soudanais Omar Hassan al Bachir en marge d'une conférence sur le financement du développement.

La France et le Qatar, dont les armées sont dotées à 80% de matériel français, entretiennent depuis longtemps des relations étroites et sont liés depuis 1994 par un accord de défense.

Un choix stratégique pour cet émirat soucieux de ne pas mettre tous ses oeufs dans le panier américain et coincé entre Irak, Iran (avec lequel il partage un gisement gazier colossal) et Arabie saoudite (avec laquelle il partage l'islam wahhabite).

"Ce qui est nouveau, c'est la volonté du Qatar de jouer un rôle politique et diplomatique en s'appuyant sur sa puissance financière", explique un diplomate français.

Nicolas Sarkozy a trouvé dans les dirigeants qataris, avec lesquels il avait noué des relations dès avant son élection, des partenaires pour sa "diplomatie de la réconciliation", désireux, comme lui, de "parler à tout le monde".

Le Qatar héberge à la fois la principale base américaine de la région, Al-Oudeïd, et la télévision al Djazira, qui a maintes fois été utilisée comme un relais médiatique par la nébuleuse islamiste Al Qaïda et son chef Oussama ben Laden.

RICHESSES NATURELLES

Cet Etat de moins de 12.000 km2 et d'à peine plus d'un million d'habitants, dont un cinquième de Qataris, est le premier producteur mondial de gaz naturel liquéfié (31 millions de tonnes en 2007) et possède près de 16% des réserves mondiales de gaz naturel, au troisième rang après la Russie et l'Iran.

Il produit aussi plus de 800.000 barils de pétrole par jour, puisés dans des réserves estimées à 15 milliards de barils.

De quoi 'fluidifier' les situations diplomatiques les plus rugueuses. Mais limiter la politique étrangère qatarie à une diplomatie du chéquier serait réducteur, fait-on valoir à Paris.

En juillet 2007, un appel téléphonique de l'émir du Qatar, cheikh Hamad bin Khalifa al-Thani, au numéro un libyen Mouammar Kadhafi permet de débloquer les tractations franco-libyennes sur la libération de cinq infirmières bulgares et d'un médecin palestinien, accusés par la Libye d'avoir inoculé le virus du sida à plusieurs centaines d'enfants.

La thèse selon laquelle l'émirat a accepté de prendre en charge les 460 millions de dollars d'indemnités demandées par la Libye pour les familles des enfants contaminés court alors.

Les diplomates familiers de ce dossier estiment aujourd'hui qu'il s'agissait seulement d'aider Mouammar Kadhafi à sauver la face et doutent que ce montant ait jamais été versé. "La Libye n'a pas besoin de 460 millions de dollars", souligne l'un d'eux.

"La Libye a accepté que le Qatar intervienne pour faciliter un accord mais notre rôle a été purement humanitaire", dit pour sa part l'ambassadeur du Qatar à Paris, Mohammed al Kuwari.

MESSAGES

L'intervention du Qatar a également été déterminante dans la conclusion d'un accord interlibanais - l'accord de Doha - en mai, pour débloquer l'élection du président Michel Souleïmane.

De même, les dirigeants qataris ont encouragé Nicolas Sarkozy à renouer en 2007 le dialogue avec le président syrien Bachar al Assad, rompu par le président Jacques Chirac.

"La Syrie est un pays important pour la région. On ne peut pas l'isoler", explique Mohammed al Kuwari. "Nous avons dit aux Français: 'c'est le moment de parler aux Syriens'. Au début, ils étaient un peu hésitants."

L'émir du Qatar participe à la conférence de presse Sarkozy-Assad-Souleïmane, le 12 juillet à Paris, puis au lancement de l'Union pour la Méditerranée, le 13 juillet.

Lors de la visite de Nicolas Sarkozy à Damas, en septembre, il participe au sommet à quatre organisé par Bachar al Assad avec le Premier ministre turc, Tayyip Erdogan.

C'est alors par le truchement du dirigeant du Qatar que Nicolas Sarkozy fait transmettre au mouvement islamiste palestinien Hamas un message du père du soldat franco-israélien Gilad Shalit à son fils, détenu dans la bande de Gaza.

La France compte aussi sur Doha pour convaincre Bachar al Assad d'améliorer la situation des droits de l'homme dans son pays et de libérer des prisonniers politiques. "L'émir du Qatar aura un rôle à jouer", confie l'entourage de Nicolas Sarkozy, en marge de la visite du président français à Damas.

Les messages destinés aux dirigeants politiques arabes ont parfois plus de chances de passer quand ils sont transmis par des pays frères, fait valoir l'Elysée.

Paris compte également sur Doha, parmi d'autres canaux, pour faire passer des messages à l'Iran, en conflit avec les pays occidentaux sur son programme nucléaire.

Avec le Darfour, cette coopération entre les deux pays dépasse aujourd'hui les frontières du Moyen-Orient.

Édité par Gilles Trequesser

 

 

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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 02:43

Voici le décret du retrait du décret qui a créé le fichier Edvige.


Source : Legifrance.


JORF n°0270 du 20 novembre 2008

 

page 17718
texte n° 17

DECRET

Décret n° 2008-1199 du 19 novembre 2008 portant retrait du décret n° 2008-632 du 27 juin 2008 portant création d'un traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé « EDVIGE »

NOR: IOCD0825970D

Le Premier ministre,

Sur le rapport de la ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales,
Vu la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés ;
Vu le décret n° 2007-914 du 15 mai 2007 pris pour l'application du I de l'article 30 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés ;
Vu la lettre du 19 septembre 2008 par laquelle la Commission nationale de l'informatique et des libertés a été informée, dans les conditions prévues par le II de l'article 30 de la même loi, de la suppression du traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé « EDVIGE » ;
Le Conseil d'Etat (section de l'intérieur) entendu,

Décrète :

Article 1


Le décret n° 2008-632 du 27 juin 2008 portant création d'un traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé « EDVIGE » est retiré.

Article 2

L'avant-dernier alinéa (9) de l'article 1er du décret du 15 mai 2007 susvisé est supprimé.

Article 3

La ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales est chargée de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.


Fait à Paris, le 19 novembre 2008.

François Fillon

Par le Premier ministre :

La ministre de l'intérieur,

de l'outre-mer et des collectivités territoriales,

Michèle Alliot-Marie

 

 

 

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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 13:19

(dépêche)

Le fichier Edvige officiellement retiré, ses opposants restent "vigilants"

Jeudi 20 novembre 2008 - 16h21

David ARRODE

 
Le fichier policier Edvige a été officiellement retiré jeudi, ce qui lui ôte toute existence légale, à la satisfaction de ses opposants qui restent toutefois "vigilants" face au "flou" entourant la mise en place de sa future version.

 

Le retrait d'Edvige, qui a remplacé le 1er juillet le fichier des Renseignements généraux (RG), a été décidé mi-septembre par le gouvernement à la suite du tollé provoqué par le type de données "sensibles" collectées (santé, sexualité, personnalités, mineurs dès 13 ans).

Mais ce n'est que jeudi que le Journal officiel a publié un bref décret du ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie annonçant que "le décret numéro 2008-632 du 27 juin 2008 portant création d'un traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé +Edvige+ est retiré".

Le remplacement d'Edvige, acronyme d'"Exploitation documentaire et valorisation de l'information générale", par un nouveau fichier, annoncé par Matignon le 18 septembre, n'est toujours pas effectif.

Le décret instituant ce nouveau fichier, baptisé EDVIRSP (pour "exploitation documentation et valorisation de l'information relative à la sécurité publique"), est actuellement soumis à l'avis de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), qui délibérait à son sujet jeudi. Il devrait être ensuite présenté au Conseil d'Etat.

Le nouveau fichier ne devrait plus inclure des données sur la santé ou la vie sexuelle ainsi que sur des personnalités exerçant un mandat ou jouant un rôle institutionnel, économique, social ou religieux "significatif".

Juridiquement, le "retrait" d'Edvige, à distinguer d'une "abrogation", a un effet rétroactif.

Cela signifie que ce fichier "n'a jamais existé", a expliqué Hélène Masse-Dessen, avocate du collectif d'associations "Non à Edvige". "Toutes les informations rentrées sont censées disparaître."

Un document interne du ministère de l'Intérieur sur "l'évolution des fichiers de renseignement", daté du 17 octobre et évoqué par l'AFP le 26 octobre, avait anticipé en demandant aux services concernés "de cesser toute alimentation ou consultation du fichier" Edvige et "de retirer de ce fichier les données qui ont pu y être intégrées".

Cette note du directeur de cabinet de Michèle Alliot-Marie précisait aussi que l'ancien fichier des RG ne pouvait "depuis le 1er juillet 2008 faire l'objet d'aucune alimentation nouvelle" et qu'"à partir du 31 décembre 2009, toute consultation de ce fichier sera également impossible".

Dans l'attente du nouveau fichier EDVIRSP, plus aucune donnée du type de celles jusqu'à présent collectées ne peut donc légalement être répertoriée, ce qui laisse dubitatifs les juristes.

L'un d'eux, interrogé jeudi par l'AFP, n'imagine pas les policiers stopper toute collecte en attendant EDVIRSP, soulignant qu'il existe d'autres fichiers comme par exemple Cristina, soeur jumelle d'Edvige classée secret-défense, qui peuvent donner une base légale à ce travail de renseignement.

"On est maintenant dans un flou juridique et ce flou ne profite jamais aux libertés", a commenté Mme Masse-Dessen.

D'où la satisfaction prudente des opposants à Edvige. Le retrait est "une première victoire qui n'altère pas notre vigilance", a commenté le Collectif contre l'homophobie. "La vigilance et la mobilisation restent plus que jamais à l'ordre du jour", a renchéri l'association "Imaginons un réseau internet solidaire" (Iris).

 

 

 

 

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17 novembre 2008 1 17 /11 /novembre /2008 19:25

(dépêches)




Les "chuchotements" relaient la rumeur: Fabienne Keller à la place de Jouyet?       

Lundi, 17 Novembre 2008 06:04 

Dans les "chuchotements" des dna de ce lundi: "Selon des rumeurs insistantes, Fabienne Keller pourrait être appelée au gouvernement, fin 2008 ou début 2009 pour remplacer Jean-Pierre Jouyet, secrétaire d'État aux Affaires européennes, qui devient président de l'Autorité des marchés financiers.

Le nom de la sénatrice strasbourgeoise est cité aussi par "la lettre de l'Expansion", mais pour d'autres raisons : l'Élysée serait à la recherche de femmes pour compenser l'éventuel départ de Rama Yade, Christine Boutin, voire Rachida Dati. L'ex-maire de Strasbourg avait déjà été sollicitée en juin 2007, pour un secrétariat d'État à l'Aménagement du territoire, mais avait refusé pour rester fidèle à ses « engagements à Strasbourg »...

Relatio-Europe reproduit cette information pour ce qu'elle est: une rumeur. En politique, tout est possible:des rumeurs sont lancées soit parce "qu'il n'y a  pas de fumée sans feu", soit parce qu'"on" veut favoriser une décision envisageable, soit parce qu'"on" veut contrarier une ambition. Tout reste donc ouvert. Un aveu: nous ne disposons d'aucune information. Une chose est sûre: si la rumeur devient info, Fabienne Keller aura à boucler le prochain contrat triennal Etat-Ville de Strasbourg . De quoi espérer une excellente défense des intérêts de l'Europe A et De Strasbourg. Mais attendons...

Jean-Pierre JOUYET, invité des jeunes européens ce mercredi 19 novembre 2008 Ã 18H30 dans l'enceinte de l'université Robert Schuman, amphithéâtre Carré de Malberg (1er Étage) se gardera sans doute de toute indiscrétion. mais parions qu'il n'échappera pas à la question, au moins dans le verre de l'amitié qui suivra son "grand oral", le dernier du genre avant son départ du Quai d'Orsay. 

 

Succéder à Jouyet ?

Article paru dans l'édition du
Lundi 17 Novembre 2008

Mulhouse
FABIENNE KELLER

Selon des rumeurs insistantes, Fabienne Keller pourrait être appelée au gouvernement, fin 2008 ou début 2009 pour remplacer Jean-Pierre Jouyet, secrétaire d'État aux Affaires européennes, qui devient président de l'Autorité des marchés financiers (DNA de samedi). Le nom de la sénatrice strasbourgeoise est cité aussi par "la lettre de l'Expansion", mais pour d'autres raisons : l'Élysée serait à la recherche de femmes pour compenser l'éventuel départ de Rama Yade, Christine Boutin, voire Rachida Dati. ...




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7 novembre 2008 5 07 /11 /novembre /2008 12:26

(dépêche)



Le budget 2009 de l'Elysée voté en commission
il y a 1 heure 28 min

La commission des Finances de l'Assemblée nationale a adopté les crédits "pouvoirs publics" pour 2009, y compris le budget de l'Elysée, dont l'augmentation a fait l'objet d'un débat dans l'opposition.

Roger Karoutchi (UMP), secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement, a précisé que ce budget passait de 110 millions d'euros en 2008 à 112 millions d'euros en 2009 soit une progression de 2% et non pas de 11,5% comme certains l'affirment dans l'opposition.

"En rupture avec la pratique antérieure, le budget de la présidence de la République traduit désormais deux objectifs : transparence et responsabilité", a déclaré devant la commission.

Roger Karoutchi a souligné que "pour la première fois" l'Elysée transmettait au Parlement "un état exhaustif" des personnels en fonction à l'Elysée en précisant à la fois leur origine et leur coût.

Le ministre a également souligné que l'Elysée avait décidé d'engager en 2009 "un vaste mouvement" de rationalisation dans le but "d'optimiser l'efficacité des dépenses".

Il a ajouté que "cette démarche de responsabilisation budgétaire" se doublait d'une "démarche d'éco-responsabilité" dans le cadre du prolongement du Grenelle de l'environnement avec, par exemple, un bilan carbone de la présidence et une réduction de la consommation d'énergie.

Dans son rapport spécial pour la commission, le socialiste Jean Launay s'est félicité d'avoir obtenu cette année "la totalité des éléments d'information" qu'il avait réclamé aux services de la présidence de la République.

INTERPÉTATIONS DIVERGENTES CHEZ LES SOCIALISTES

"Les compléments d'information qu'il a souhaité obtenir lui ont été fournis", écrit dans son rapport Jean Launay qui, comme le gouvernement, affirme que l'augmentation des crédits pour 2009 par rapport à 2008 est de 2%.

Le député socialiste René Dosière qui, au fil des années, est devenu un spécialiste du budget de l'Elysée, a pourtant réaffirmé vendredi que les crédits de la présidence de la République pour 2009 augmentaient non pas de 2% mais de 11,5% par rapport au budget initial voté pour 2008.

Dans un document présenté le 15 octobre dernier, il qualifiait la présentation par l'Elysée de son budget de "tour de passe-passe", expliquant que la présidence dans le budget 2008 intégrait 9,2 millions d'euros de crédits supplémentaires ajoutés en cours d'année.

"C'est un progrès. Je m'en réjouis. Je constate effectivement que les choses avancent un peu", a toutefois reconnu vendredi le député socialiste de l'Aisne à propos du projet de budget pour 2009.

"Progrès oui, transparence oui également", a-t-il poursuivi. "Cela prouve que la présidence de la République est amenée, peut-être un peu contrainte, à apporter des précisions utiles", a-t-il poursuivi. "Ça va dans le bon sens mais nous ne sommes pas arrivés au bout", a-t-il dit.

Les crédits "pouvoirs publics" seront examinés en séance publique le jeudi 13 novembre par les députés.

Emile Picy, édité par Yves Clarisse

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20 octobre 2008 1 20 /10 /octobre /2008 11:00

Pendant qu’on recherche la généalogie sans intérêt d’un futur bébé, le gouvernement poursuit ses réformes…


Petit coup de gueule ce jour contre les détracteurs peu constructifs de la Ministre de la Justice Rachida Dati sur le thème désormais bien connu : qui est le père de son enfant ?

Et j’ai envie de dire : et alors ? En quoi ça vous concerne-t-il ?

La personnalité de Rachida Dati est entière et elle entraîne des réactions très entières : un soutien sans faille ou une opposition irréductible.

Pourtant, sur le papier, elle devrait faire l’unanimité. Car il est patent que Rachida Dati est une femme politique. Personne ne pourra lui ôter cela.

C’était par exemple visible lors des soirées électorales au soir des deux tours de l’élection présidentielle de 2007. Et si elle maniait excellemment mauvaise foi et langue de bois (mais dans les soirées électorales, qui peut vraiment être sincère ?), elle montrait un dynamisme et une combativité qui déconcertaient ses adversaires politiques.

Sur le papier, une jeune femme d’une quarantaine d’année, d’origine maghrébine (algérienne et marocaine), dans une famille apparemment pas vraiment facile, qui réussit à ce point, c’est suffisamment rare pour la saluer.

Après, on pourra toujours "gloser" sur le sens du verbe "réussir". On peut protester sur sa manière d’ "arriver" ou ses réseaux qu’elle a pu se construire tout au long de son existence (mais alors, pourquoi le lui reprocher, à elle, et pas aux nombreuses autres personnalités politiques qui ont fait de même ?).

Des ministres incompétents, pas à la hauteur, il y en a eu des multitudes dans la République française… et il ne me semble pas que Rachida Dati ne soit pas à la hauteur. Le Président de la République Nicolas Sarkozy lui a donné une "feuille de route" très dense et malgré des maladresses ou des erreurs, elle se débrouille nettement mieux que ce que des pessimistes pouvaient prévoir lors de sa nomination place Vendôme.

Symbole de la société consumériste ? Peut-être. Mais alors, pointez aussi du doigt tous ces jeunes qui veulent acquérir le dernier jeu vidéo ou le dernier téléphone mobile en vogue.


Angle de tirs…

S’il doit y avoir des discussions autour de Rachida Dati, cela doit être au sujet de ses travaux ministériels. De ses nombreuses (trop nombreuses) réformes.

Par exemple, j’avais expliqué pourquoi je n’approuvais pas sa loi sur la rétention de sûreté qui me paraissait aller dans le sens d’une présomption coupable des suspects.

Ni que j'étais enthousiste pour la réforme des institutions qu’elle avait à peine présentée car elle n’en avait pas eu vraiment l’initiative.

Quant à la réforme de la carte judiciaire, elle me semblait nécessaire sur le principe pour s’adapter aux évolutions démographiques mais cette réforme avait peut-être trop suivi un certain clientélisme de parti.


Parler de l’inutile en oubliant l’essentiel

Débattre du père de sa future fille, quel rapport avec la politique ? avec le nécessaire et sain débat politique ?

Les opposants au gouvernement se discréditent complètement en focalisant leurs critiques sur des éléments apolitiques. Sur des gros mots présidentiels, sur des bébés ministériels, sur des comportements privés alors qu’il y aurait tant à critiquer ou à approuver par ailleurs. Sur le fond.

C’est Rachida Dati elle-même qui en aurait parlé, qui aurait voulu en faire de la mousse médiatique ? Et alors ? Pourquoi la suivre dans cette voie ? Elle aurait besoin de revenir à la surface des médias et ses détracteurs lui feraient alors son jeu, comme c’est étrange !

Qu’un bébé naisse au sein d’un gouvernement, ce n’est pas nouveau. Et ce qui est même cocasse, c’est que ceux qui critiquent Rachida Dati et Nicolas Sarkozy ont probablement dû voter pour la concurrente de ce dernier, Ségolène Royal.

Or, Ségolène Royal n’avait pas fait mieux dans le registre vie privée et exposition ministérielle.

Rappelez-vous : son quatrième enfant Flora était née alors qu’elle était Ministre de l’Environnement de Pierre Bérégovoy et elle en avait profité pour montrer son bébé à toutes les caméras. François Hollande en était d’ailleurs vert de rage, mais Ségolène Royal ne lui avait pas vraiment laissé le choix.


Quel rapport entre paternité et collusion ?

Dernier argument pour justifier ce délire d’informations de caniveau, c’est le risque de collusion entre les intérêts particuliers d’un éventuel père et la probité d’une Ministre de la Justice.

Quel rapport ? Aucun. Des collusions entre ministres et intérêts industriels privés, il a dû y en avoir souvent (hélas). Et indépendamment de la couleur politique (on se rappelle les affaires qui ont entre autres entaché Pierre Bérégovoy). Faudrait-il donc faire un bébé avec un associé de mauvaises œuvres ? D’autres liens ne seraient-ils pas plus simples ? Une femme ne pourrait-elle que coucher si elle voulait influer ? Considérations bien étriquées et bien misogynes…


Bonheur et image

Le seul sentiment que je peux avoir face à cette information publique, ce n’est pas de rechercher le père (je m’en moque "royalement", chacun sa vie), mais c’est de féliciter la naissance d’un nouvel être, car une naissance est toujours une joie, un bonheur, quelle qu’elle soit.

Et aussi de me dire que je préfère l’image d’une Rachida Dati, jeune femme fonceuse et volontaire, parfois cassante et maladroite, et mère célibataire à celle de ces femmes qui se cachent derrière une burqa et qui sont interdites d’avoir leur propre vie par leur propre mari.


Réforme du Code pénal

Alors, si vous voulez vous opposer à Rachida Dati, regardez attentivement la réforme du Code pénal, approfondissez les différents enjeux. Il s’agit avant tout de rendre moins opaques les lois que nul n’est censé ignorer et aussi de les rendre plus cohérentes.

C’est un travail de titans. Pour cela, un Comité de réflexion a été mis en place et installé par la Ministre de la Justice ce 14 octobre 2008.


Avec quatre axes pour cette réforme :

1. Plus grande cohérence et meilleure lisibilité du droit pénal.

2. Renforcer la lutte contre la récidive et la délinquance.

3. Renforcer les droits de la défense.

4. Mieux prendre en compte les droits des victimes.


Je souscris aux points 1, 3 et 4 mais je suppose qu’il faudra bien regarder comment le point 2 sera décliné par ce comité puis par le gouvernement.

Les conclusions seront adressées à Rachida Dati le 1er juillet 2009.

D’ici là, ce n’est pas du bébé qu’il faudrait débattre, mais bien des procédures proposées pour rénover notre Code pénal. Et il y a là sujet à de nombreuses discussions.

J’espère que l’opposition s’emparera, elle aussi, du sujet pour faire avancer les débats.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (20 octobre 2008)


Pour aller plus loin :

La rétention de sûreté.

La réforme des institutions.

La réforme de la carte judiciaire.

La réforme du Code pénal.





http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=46043




http://www.lepost.fr/article/2008/10/30/1302080_laissez-tranquille-la-vie-privee-de-rachida-dati.html

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16 octobre 2008 4 16 /10 /octobre /2008 10:36

L’Europe vagabonde semble se ressaisir. À qui le mérite ? Qu’importe ! Ce qu’il restera, c’est que lorsque l’Europe parle d’une seule voix, elle est puissante et peut compter dans le monde.


Le SAMU est venu le 12 octobre 2008 au sommet de l’Eurozone et se traduit par un Conseil des Ministres le 13 octobre, par un vote important à l’Assemblée Nationale le 14 octobre, par un Conseil européen les 15 et 16 octobre et par une rencontre à Camp David entre les dirigeants européens et George W. Bush le 17 octobre.

Le plan pour aider les banques qui a été adopté par l’Assemblée Nationale a nourri beaucoup de polémiques, d’incompréhensions et de rancœur.

En clair, on reproche à ce plan de faire financer par les contribuables (l’État) tout un système qui s’est lui-même mis en crise après en avoir faire profiter un très petit nombre. Et avec des sommes énormes alors que le millième est déjà difficile à débloquer pour des causes nettement plus morales comme l’aide aux plus défavorisés, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.

Peut-être le plan Paulson a-t-il causé beaucoup de confusion dans les esprits, car ce que proposent les Européens est très différent de la réaction de l’État américain de vouloir racheter des actifs sans valeur.


Que dit le plan adopté mardi par les députés français ?

Il dit que l’État se porte garant des crédits interbancaires à hauteur de 360 milliards d’euros jusqu’au 31 décembre 2009.

C’est-à-dire que ces 360 milliards sont plutôt dans le virtuel pour l’instant.

La recapitalisation, c’est une renationalisation du système bancaire. Mesure cocasse prise dans l’urgence (c’est encore plus cocasse aux États-Unis). L’État achète des actions aujourd’hui (sans droit de vote mais avec capacité d’en changer les dirigeants) et compte les revendre dans quelques temps une fois la crise passée. À moins que la banque dans laquelle l’État a investi n’existe plus…

La garantie se réalisera avec contrôle (reste à savoir comment s’opérera concrètement ce contrôle). De plus, cette garantie est payante. Et si l’établissement bancaire (au bord de la faillite alors) devait faire jouer cette garantie, alors l’État serait rémunéré en intérêts élevés pour son intervention financière (temporaire) et émettrait un emprunt afin de pouvoir accéder aux montants garantis.

En contrepartie, l’État s’assurerait que les fonds éventuellement débloqués seraient « orientés vers les prêts à l’économie française » (c’est-à-dire pour les entreprises, les particuliers et les collectivités locales) et se conformeraient à « des principes éthiques ».

Cette construction est certainement bancale, mais elle est néanmoins nécessaire à condition que les autres pays européens le fassent aussi. Ce qui est le cas avec près de 2 000 milliards d’euros qui seraient ainsi impliqués "virtuellement", soit quatre fois plus que le plan Paulson (dont 480 milliards d’euros pour l’Allemagne, 382 milliards d'euros pour la Grande-Bretagne).

Pour le Premier Ministre François Fillon, « la simple existence de ces outils devrait suffire à ramener la confiance dans le système interbancaire ».

Le risque, dans l’hypothèse la plus noire, c’est que la crise continue (les bourses asiatiques se sont effondrées ce matin d’une dizaine de pourcents) et que les 2 500 milliards d’euros des plans américain et européen ne soient pas suffisants…

Il y a eu cependant une efficacité immédiate de ces mesures : les indices boursiers du monde entier ont grimpé pendant deux jours. La baisse après le rebond ne doit pas masquer deux choses : d’une part, ce plan destiné en urgence à redonner mutuellement confiance aux établissements bancaires a bien fonctionné (l’objectif d’urgence est atteint) ; d’autre part, c’est l’Europe qui a su "reprendre" le leadership de l’économie mondiale (pour combien de temps encore ?).

Cette "européanisation" de l’économie mondiale se déroule parallèlement à la création pour janvier 2009 d’un groupe de réflexion sur l’avenir de l’Union qui sera présidé par l’ancien Premier Ministre espagnol socialiste Felipe Gonzalez et dont le but sera de réfléchir « sur le sens, le contenu et l’identité du projet européen pour le XXIe siècle ».


Quelle est la paternité de ce plan de réactivation du marché interbancaire ?

Nicolas Sarkozy, Angela Merkel, Gordon Brown, Jean-Claude Juncker… ? Sans doute que chacun dans son pays se l’accaparera, cette paternité (ou maternité). Et pourquoi pas ? Chaque dirigeant européen en a été l’acteur sinon l’initiateur.

Laissons Nicolas Sarkozy de côté. Il est évident qu’en présidant le Conseil européen dans une période doublement trouble (Géorgie et crise financière), il n’a pas eu un semestre de tout repos et voudra évidemment le valoriser politiquement alors que les sondages ne sont pas au beau fixe. Ce qui est naturel et humain.

En fait, ce n’est pas le plus important. En tous temps, il y a toujours eu des "récupérateurs" professionnels des idées des autres. L’essentiel, c’est que ce plan redonne confiance aux acteurs financiers, ce qui est loin d’être durablement acquis.


Qui a voté ces mesures à l’Assemblée Nationale ?

Fidèlement, les députés UMP ont voté en faveur du projet du gouvernement, mais qui s’en étonnera ?

Fidèle également à ses convictions européennes et économiques, François Bayrou a apporté son soutien au gouvernement, sans pour autant lui donner un chèque en blanc. Sa position est d’autant plus courageuse qu’il veut être le premier opposant au Président Nicolas Sarkozy. Le fait d’avoir su faire la différence entre l’intérêt du pays et son propre intérêt électoral est tout à son honneur et je pense que son positionnement le soir du 14 octobre 2008 est en quelques sortes "fondateur" de sa stature d’homme d’État.

Les communistes aussi sont restés fidèles à leurs convictions en refusant de soutenir le gouvernement. Redevenant anticapitalistes à outrance (après avoir participé à un gouvernement socialiste qui a mis en œuvre la monnaie unique européenne, j’aime bien le rappeler !), le PCF se cherche une nouvelle virginité pour contrer la rude concurrence d’Olivier Besancenot.

Et les socialistes ? Comme pour le Traité de Lisbonne, comme pour plein de décisions essentielles sur l’avenir du pays : les députés socialistes ont décidé de s’abstenir. De ne pas avoir d’opinion sur ce sujet crucial !

Ils prétendent vouloir un plan social à côté du plan financier. Ils n’osent pas reconnaître qu’ils sont favorables aux mesures gouvernementales. Mais pas tous, et les profondes divisions idéologiques au sein du Parti socialiste vont lui donner une bien mauvaise image lors son Congrès dans moins d'un mois à Reims.

Divisions idéologiques et surenchères des écuries présidentielles, cela feraient un bien noir tableau dans un monde au proie au doute, dans une atmosphère de crise financière internationale et de fin de règne aux États-Unis.


Heureusement, pas d’élection à l’horizon

Le Président de la République Nicolas Sarkozy et le gouvernement de François Fillon bénéficient d’une chance inestimable : ils n’auront pas à affronter une élection nationale avant trois ans et demi. Cela leur laisse un peu de temps pour éviter de traduire la panique financière en panique électorale.

Avantage que n’ont pas les Américains, qui votent dans trois semaines et dont le plan Paulson, valable il y a trois semaines, ne paraît plus vraiment d’actualité : les État-Unis devront-ils alors imiter pour une fois cette vieille Europe qu’ils ont tant moquée ?


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (16 octobre 2008)


Pour aller plus loin :

Communications sur la crise financière au Conseil des Ministres du 13 octobre 2008.

Discours du Premier Ministre François Fillon le 14 octobre 2008 à l’Assemblée Nationale.

Audition parlementaire sur la crise financière (2 octobre 2008).

Première journée du sommet européen de Bruxelles (15 octobre 2008).



http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=45873

http://fr.news.yahoo.com/13/20081016/tot-le-plan-europeen-contre-la-crise-mon-89f340e.html


http://www.lepost.fr/article/2008/10/16/1289794_le-plan-europeen-contre-la-crise-mondiale.html


http://www.kydiz.com/article/1812-Le-plan-europeen-contre-la-crise-mondiale.htm



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