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12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 16:26

(dépêches)



PS: Ségolène Royal mercredi soir sur TF1
il y a 2 heures 1 min

Ségolène Royal sera l'invitée mercredi soir du journal de 20h sur TF1, à deux jours de l'ouverture du congrès de PS à Reims, annonce son entourage dans un communiqué.

La présidente de la région Poitou-Charentes, sortie en tête jeudi dernier du vote des militants sur les motions, devrait préciser ses intentions quant à la succession de François Hollande au poste de Premier secrétaire et dévoiler ses propositions pour la nouvelle gouvernance du PS.

Des proches de Ségolène Royal avaient confirmé mardi qu'elle avait décidé de se porter candidate à la succession de François Hollande, comme l'annonçait le même jour "Le Monde".

Ségolène Royal avait mis sa candidature "au frigidaire" le 15 septembre dernier pour favoriser son alliance avec les barons locaux du PS. Le congrès du PS se tient de vendredi à dimanche à Reims (Marne). Le nouveau Premier secrétaire sera élu le 20 novembre par les militants.



Guerre des nerfs au Parti socialiste à l'approche du congrès
il y a 2 heures 59 min

A deux jours du congrès de Reims, où les socialistes français doivent se choisir un nouveau dirigeant à partir de vendredi, les différents courants se sont engagés dans une véritable guerre des nerfs.

Les adversaires de Ségolène Royal ont rejeté a priori les propositions de l'ancienne rivale de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle de 2007 sans lancer pour l'instant de contre-attaque, ce qui rend plus incertaine que jamais l'issue du congrès, dans la grande tradition du PS.

Après avoir promis des annonces sur la "gouvernance" du PS pour mercredi, elle entretient désormais le suspense sur sa candidature au poste de premier secrétaire du parti, qui la mettrait sur orbite pour mener le parti à l'élection de 2012.

Selon son entourage, dont plusieurs membres affirmaient pourtant mardi qu'elle serait bien candidate à la succession de son ex-compagnon, François Hollande, elle "se consacre exclusivement à trouver une ligne politique majoritaire".

Avec un capital d'environ 30% des militants qui la place en tête des quatre courants, la présidente de la région Poitou-Charentes est à la recherche d'une majorité solide.

Mais cette hypothèse est de moins en moins probable, tant le parti est fragmenté et sa personnalité controversée.

"Tout le monde se toise, espérant une annonce de l'autre pour se dévoiler", résume un cadre du parti.

Ségolène Royal a transmis mardi aux autres courants internes un "document de travail ouvert", charge à eux de l'enrichir pour former le socle d'une majorité.

Mais, pour ses rivaux, le compte n'y est pas.

"C'est un texte de façade qui ne lève aucune ambigüité sur les questions économiques et sociales", estime Claude Bartolone, rallié à Martine Aubry, qui a remporté environ 25% des voix.

Pour la maire de Lille, les questions de salaires, de retraites et de fiscalité doivent être des priorités.

"FOURRE-TOUT"

Sur la stratégie d'alliances du PS, "le document ne contient aucune avancée", déplore Razzy Hammadi, proche de Benoît Hamon, candidat de toute l'aile gauche du PS qui a remporté environ 20% des voix et est opposé à toute ouverture vers le centre.

Dans son texte, Ségolène Royal fait du rassemblement de la gauche un préalable indispensable pour remporter la prochaine présidentielle, en 2012, avant une éventuelle ouverture.

Si l'ancienne postulante à l'Elysée se garde bien de citer les centristes de François Bayrou, vers lesquels elle s'était tournée en 2007 dans l'espoir de battre Nicolas Sarkozy, elle évoque, une fois l'union de la gauche réalisée, un rassemblement de "tous ceux qui veulent battre la droite".

Pour Razzy Hammadi, "elle ne renie donc rien et laisse ouverte la possibilité d'un contrat de gouvernement avec le MoDem entre les deux tours" de l'élection présidentielle.

"C'est un texte fourre-tout dont Ségolène Royal fera ce qu'elle voudra", analyse un autre dirigeant du parti. "Elle a prouvé pendant la présidentielle qu'elle était incontrôlable."

Les adversaires de Ségolène Royal sont contraints à un numéro d'équilibristes: pour former un front de refus sans être accusés de vouloir uniquement lui barrer la route, ils doivent trouver une ligne politique commune et discutent entre eux.

Martine Aubry, qui devait rassembler ses troupes dans la journée, et Benoît Hamon se sont rencontrés mercredi à Paris.

Mardi, le jeune député européen s'est longuement entretenu avec Bertrand Delanoë, qui ne s'est exprimé publiquement qu'une fois depuis le vote des militants pour dire qu'il était prêt à "travailler avec tout le monde".

"Si le débat c'est Ségolène ou pas Ségolène, ça ne sert à rien de faire un congrès", se défend Razzy Hammadi.

Laure Bretton, édité par Yves Clarisse



Jean-Luc Mélenchon présente son "Parti de gauche"
il y a 1 heure 9 min

Jean-Luc Mélenchon, en rupture de ban avec le Parti socialiste, a précisé mercredi les contours du "Parti de gauche" qu'il va fonder après son départ du PS.

Le sénateur de l'Essonne, qui a claqué la porte vendredi du Parti socialiste au lendemain du vote des adhérents pour le congrès de Reims, a dévoilé le nom et le calendrier de lancement de son nouveau parti lors d'une conférence de presse en compagnie du député du Nord Marc Dolez, démissionnaire comme lui du PS.

Inspiré par le "Die Linke" allemand d'Oskar Lafontaine, la nouvelle formation s'appellera tout simplement "Parti de gauche", a annoncé M. Mélenchon. Elle tiendra son meeting de lancement le 29 novembre en région parisienne, en présence de M. Lafontaine, et son congrès fondateur début février.

L'objectif du sénateur de l'Essonne, qui n'entend pas "faire un PS-bis", est de "rééquilibrer la gauche", face au "glissement du PS vers un parti de centre-gauche" annoncé selon lui par la victoire relative de Ségolène Royal lors du vote des militants socialistes. "Notre objectif est de rassembler l'autre gauche pour qu'elle passe en tête de toute la gauche", a lancé M. Mélenchon.

Celui qui rêve de fédérer la mouvance du "non de gauche" victorieuse lors du référendum du 29 mai 2005 sur la Constitution européenne a renouvelé son appel à la constitution d'un "front de gauche" pour les élections européennes de juin prochain.

Il a précisé avoir pris contact avec le Parti communiste, le Nouveau parti anticapitaliste d'Olivier Besancenot et le Mouvement républicain et citoyen (MRC) de Jean-Pierre Chevènement. Si un rendez-vous est prévu mardi prochain avec les communistes, les discussions s'annoncent plus compliquées avec le NPA. "Je n'ai pas senti d'hostilité", a affirmé toutefois M. Mélenchon.

En attendant, Jean-Luc Mélenchon a présenté deux recrues, Claude Debons, ancien syndicaliste CFDT très impliqué dans l'aventure du "non de gauche", et Eric Coquerel, président du petit mouvement Mars-Gauche républicaine (chevènementistes dissidents).

MM. Mélenchon et Dolez, qui estiment que les tractations en cours au PS valident leur démarche, espèrent surtout attirer des socialistes déçus par les conclusions du congrès de Reims.

Le sénateur de l'Essonne, qui avait signé la motion de Benoît Hamon, a appelé tous ceux qui refusent la mutation "sociale-libérale" du PS à rejoindre le nouveau parti. "J'aimerais bien que Henri Emmanuelli nous rejoigne, de même que Benoît et les autres", a-t-il rêvé. Il a jugé que le front anti-Royal proposé lundi par le député des Landes était "une forfaiture" qui détournait le sens du vote des militants.

Henri Emmanuelli a opposé une fin de non-recevoir à son ancien allié. "C'est formidable s'il m'a appelé. Laissez-le appeler. Moi je suis au Parti socialiste, j'essaie de faire en sorte (...) qu'il reste à gauche, c'est tout. Le reste est sans intérêt", a répondu le député des Landes.





Gérard Collomb préfère une candidature de synthèse mais soutiendra Royal si le rassemblement ne se fait pas
il y a 3 heures 42 min

Le maire socialiste de Lyon Gérard Collomb a plaidé mercredi en faveur d'une "candidature de synthèse" autour de la motion de Ségolène Royal, mais précisé qu'il soutiendrait la candidature personnelle de la présidente de Poitou-Charentes au poste de premier secrétaire du PS, si d'autres "présidentiables" se présentaient.

"Nous avions dit préalablement que le premier secrétaire ne devait pas être un présidentiable", a expliqué sur LCI Gérard Collomb, premier signataire de la motion E portée par Ségolène Royal. "Si effectivement l'ensemble des autres motions nous disent 'on accepte que quelqu'un de la motion E soit premier secrétaire et on est prêt à faire alliance' (...), la candidature de Ségolène Royal ne se pose pas", a-t-il estimé.

"Si au contraire on voit d'autres présidentiables commencer à émerger et présenter leur candidature, à ce moment-là, évidemment Ségolène Royal est déliée de l'engagement qu'elle avait pris et doit présenter sa candidature dans les prochains jours", a-t-il expliqué.

"Si elle doit y aller parce que les motions refusaient un rassemblement autour de la motion qui est arrivée (...) en tête, si il y a ce refus, oui, nous la soutiendrons", a-t-il expliqué sur LCI. "Mais aujourd'hui, notre préférence, c'est encore une candidature de synthèse qui permette de rassembler l'ensemble du parti".

Pour lui, "ce serait un énorme gâchis que d'avoir formé un front tout sauf Ségolène Royal". Il a jugé "naturel" un rapprochement entre cette dernière, Martine Aubry et Bertrand Delanoë, et même intégrant ceux qui ont "porté fort la rénovation" du parti comme Benoît Hamon.



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commentaires

F
C'est cool, d'annoncer sa candidature en direct sur TF1! Ca fait transparent, décidé et important.Pourquoi ai-je le sentiment que si j'étais un militant socialiste, j'aurais vaguement l'imprssion qu'on passe par dessus ma tête?
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