(dépêches)
Quelque 500 millions d'habitants dans les 27 pays de l'UE, selon des estimations
15 déc 2008 - il y a 1 heure 11 min
Les 27 pays de l'Union européenne compteront 499,7 millions d'habitants au 1er janvier 2009, selon des estimations publiées lundi par Eurostat, l'Office statistique des communautés européennes.
La population dans l'UE27 a augmenté de 4,4 pour 1.000 habitants en 2008, en raison d'un accroissement naturel de la population de +1,1 pour mille d'une migration nette de +3,3 pour mille. Au total, la population de l'UE27 a augmenté selon les estimations de 2,2 millions en 2008.
Le nombre de naissances d'enfants vivants dans l'UE27 est estimé à 5,4 millions en 2008, ce qui correspond à un taux de natalité brut de 10,8 naissances pour 1.000 habitants.
Les taux de natalité les plus élevés devraient être observés en Irlande (18,1 pour mille), au Royaume-Uni (13,0), en France (12,9), en Estonie (12,2), en Suède (11,9) et au Danemark (11,8). L'Allemagne (8,3), Malte et l'Autriche (9,2 chacun), la Bulgarie (9,4) ainsi que l'Italie et le Portugal (9,6 chacun) devraient afficher les taux les plus faibles.
En 2008, le nombre de décès dans l'UE27 est estimé à 4,8 millions, ce qui correspond à un taux de mortalité brut de 9,7 décès pour 1.000 habitants. Les taux de mortalité les plus élevés en 2008 devraient être enregistrés en Bulgarie (14,2), en Lettonie (14,0), en Lituanie (13,2) et en Hongrie (13,0).
L'Irlande (6,1) aurait le taux le plus bas, suivie de Chypre (6,6), du Luxembourg (6,9) et de Malte (7,7). En conséquence, le taux d'accroissement naturel le plus élevé de la population devrait être observé en Irlande (+12,0 pour 1000 habitants), qui serait largement devant la France (+4,5), le Luxembourg (+4,3), Chypre (+3,9) et le Royaume-Uni (+3,6).
En conclusion, la population devrait augmenter dans vingt États membres et baisser dans sept, avec de grandes variations entre les États membres. Les plus fortes hausses relatives se situeraient en Irlande (+26,1), au Luxembourg (+16,2), à Chypre (+15,5), en Slovénie (+13,5) et en Espagne (+12,5), et les baisses les plus marquées en Bulgarie (-5,0), en Lituanie (-4,8) et en Lettonie (-4,3). AP
Monténégro: le Premier ministre présente à Sarkozy la candidature de son pays à l'UE
15 déc 2008 - il y a 1 heure 24 min
Le Premier ministre monténégrin Milo Djukanovic a officiellement présenté lundi à Nicolas Sarkozy, président en exercice du Conseil européen, la candidature de son pays à l'Union européenne (UE).
Lors d'une brève cérémonie organisée sur le perron de l'Elysée, où trônaient les drapeaux français, européen et monténégrin, M. Djukanovic a remis la demande d'adhésion au président français et au commissaire européen en charge de l'élargissement, le Finlandais Olli Rehn.
"C'est un grand jour pour le Monténégro. C'est le plus ancien pays européen mais le plus jeune membre des Nations unies et du Conseil de l'Europe et je pense que c'est un grand jour pour les Balkans et pour tous les pays candidats et candidats potentiels à l'Union européenne", a déclaré M. Djukanovic à l'issue de la cérémonie et d'un bref entretien avec M. Sarkozy.
"C'est un grand jour pour l'Union européenne également, parce qu'elle confirme aujourd'hui son intention d'unifier le continent européen", a poursuivi le chef du gouvernement monténégrin.
M. Djukanovic s'est réjoui d'avoir pu déposer la candidature de son pays "un an seulement après la signature de l'accord de stabilisation et d'association" avec l'Union européenne, qui constitue la première étape sur le long chemin de l'adhésion en tant que membre à part entière de l'UE.
Il s'est déclaré "totalement engagé" sur la voie des réformes à réaliser pour se conformer aux demandes de Bruxelles. "Nous sommes conscients d'aborder une phase qui s'annonce difficile mais nous sommes prêts à coopérer avec nos partenaires européens et à répondre à tous les défis que nous rencontrerons", a assuré le Premier ministre.
Le commissaire Olli Rehn a pour sa part salué la candidature monténégrine qui, a-t-il estimé devant la presse, "marque un engagement européen clair pour les valeurs européennes communes et fondamentales".
"La perspective européenne est un élément très important pour la stabilisation et le progrès social des Balkans occidentaux, qui est une région très importante en Europe", a ajouté le Finlandais. "C'est maintenant à la présidence du Conseil de décider de la marche à suivre, la Commission est prête à rendre un avis sur la candidature du Monténégro", a-t-il conclu.
Le Monténégro est indépendant depuis 2006 à la suite d'un référendum ayant entériné sa rupture avec la Serbie.
Tout en se déclarant favorable au principe d'une entrée du Monténégro dans l'Union, la France avait souligné en juillet que la crise institutionnelle que traverse l'UE devait être résolue au préalable.
Les dirigeants européens ont entériné vendredi un accord ouvrant la voie à un nouveau référendum en Irlande sur le traité de Lisbonne d'ici novembre 2009.