
Pour le choix de son Premier ministre, la candidate PS répète : "je l'ai déjà dit: par définition, je ne m'interdis rien".
Si elle est élue dimanche prochain à la présidence de la République, qui sera le Premier ministre ? Tout le monde parie sur un membre de son équipe, Ségolène Royal, elle, prend un malin plaisir à brouiller les pistes. Et surtout à montrer aux électeurs centristes qu'elle pourrait choisir l'un de leurs chouchous.
Ainis, ce lundi, dans une interview au Monde, elle affirme à propos de Dominique Strauss-Kahn dit DSK, son ex concurrent comme candidat PS à la présidentielle : "Dominique est présent à mes côtés, à sa demande, et je m'en félicite, c'est un homme talentueux et imaginatif, il pourrait être un très bon Premier ministre si tel est mon choix".

Evoquant les législatives de juin, elle précise que "si une majorité présidentielle se constitue, ainsi qu'un gouvernement, il faudra un accord entre organisations pour constituer une majorité parlementaire, capable de mettre en oeuvre le pacte présidentiel". De sorte que des accords entre le PS et l'UDF pourraient intervenir à ces élections législatives en cas de présence de François Bayrou à Matignon, ce qui serait un coup de tonnerre dans le monde politique français.
La Tribune.fr - 30/04/07 à 13:03
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