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29 mai 2007 2 29 /05 /mai /2007 15:07
(Dépêches)




Pierre Albertini se détache de tout parti politique

ROUEN (AP) - Pierre Albertini, le député-maire UDF de Rouen (Seine-Maritime), qui se ne représentera pas aux prochaines législatives annonce sur son blog sa décision de se détacher de tout parti politique.

"Après mûre réflexion, j'ai décidé de rejoindre le peuple, très largement majoritaire dans notre pays, des Français n'appartenant à aucun parti politique. Une page que je tourne, sans regret ni amertume, à l'issue d'une adhésion exclusive à l'UDF, depuis 1979", explique-t-il.

Elu maire de Rouen en mars 2001, réélu député en juin 2002 dans la 2è circonscription de la Seine-Maritime, Pierre Albertini était partisan de François Bayrou lors de l'élection présidentielle de 2007 et coauteur du programme législatif de l'UDF.

Après s'être rallié au second tour à Nicolas Sarkozy, il avait le 10 mai dernier décliné sa participation à la création du Mouvement démocrate.

"J'ai décidé de remettre ma démission de président départemental de l'UDF. Je ne participerai pas pour autant au PSLE (Parti social libéral européen) animé par Hervé Morin dont les propos et les actes récents ne correspondent pas à ma conception personnelle de la politique", poursuit Pierre Albertini sur son blog.

"Je participerai désormais au débat d'une autre manière, en citoyen indépendant de tout parti. Je ne doute pas d'ailleurs que le paysage politique français continuera de bouger dans les prochains mois".

Mardi 29 mai 2007, 12h53




En Seine-Saint-Denis, l'accord UMP-UDF Mouvement démocrate a volé en éclats

BOBIGNY (AFP) - En dépit des efforts affichés par le député centriste Jean-Christophe Lagarde, l'accord de non-agression UMP-UDF-Modem a fait long feu en Seine-Saint-Denis où la prédominance de la gauche avait dans un premier temps poussé la droite à se rassembler.

Ces derniers mois, l'ancien porte-parole de François Bayrou lors de la présidentielle, investi par le Mouvement démocrate (Modem) dont il s'émancipe jour après jour, avait négocié avec le leader UMP du département Eric Raoult, autre député sortant, des accords sur des candidatures uniques dans plusieurs circonscriptions.

Ainsi, en contradiction complète avec les objectifs d'autonomie affichés par M. Bayrou, désireux de multiplier les candidatures, M. Lagarde devait limiter le nombre de candidats centristes.

En échange, l'UMP s'effaçait dans "trois ou quatre" circonscriptions, dont celle de M. Lagarde, selon M. Raoult.

Pour les deux hommes, interrogés par l'AFP, il s'agissait "d'éviter de partir à la catastrophe" dans des circonscriptions réputées difficiles pour la droite afin d'assurer la présence d'un candidat au second tour, et préserver les quatre sièges (sur treize) occupés par la droite.

Selon M. Lagarde, cette "spécificité" de la Seine-Saint-Denis était "reconnue" par l'état-major centriste parisien.

Or, dans les heures précédant la clôture du dépôt des candidatures, les candidats centristes déclarés ont été plus nombreux que prévu et l'accord a volé en éclats.

Le député UMP dénonce l'attitude "déloyale" et "irresponsable" de M. Lagarde et pointe l'"opacité" de sa stratégie. "A force de jouer sur tous les tableaux, de faire le grand écart, on craque le pantalon", estime-t-il.

M. Lagarde se défend de toute manoeuvre, expliquant que des candidats "à qui l'on n'avait rien demandé et que l'on ne connaissait pas, se sont déclarés sous l'étiquette centriste à la dernière minute", notamment dans la circonscription de M. Raoult.

"Ces gens-là sont des usurpateurs", dit-il.

Si plusieurs candidatures centristes non officielles semblent réellement "spontanées", d'autres pourraient toutefois avoir été discrètement "suscitées" par l'appareil centriste parisien, selon l'entourage du député.

En représailles, l'UMP a brisé le ticket UDF-UMP prévu dans la 3e circonscription (Aubervilliers, Le Bourget, La Courneuve): le centriste Vincent Capo-Canellas sera opposé à l'UMP Kamel Hamza, qui devait être son suppléant.

Dans la 5e circonscription, celle de M. Lagarde, M. Raoult, qui ne présente pas de candidat UMP, affirme que sa formation "ne soutiendra pas" le député centriste.

Celui-ci n'a cure de ces menaces, affirmant "avoir le soutien de l'intégralité des élus UMP de la circonscription". M. Lagarde croit en ses chances de réitérer l'exploit de 2002, quand il avait enlevé ce bastion communiste de 22 voix.

Il relativise le score de Ségolène Royal (52,56%) au second tour de la présidentielle à Drancy, sa ville, "le plus mauvais de la gauche dans une présidentielle".

"Les législatives sont devenues 577 élections locales", affirme M. Lagarde qui a finalement décidé de se présenter sans étiquette autre que celle de "Bobigny-Drancy", pour rester un homme "libre".

Par Sylvie Husson, le lundi 28 mai 2007, 12h25



Rhône : Comparini (UDF-MoDem) devra compter sur la gauche pour sauver son siège

LYON (AFP) - La députée UDF-Mouvement démocrate du Rhône, Anne-Marie Comparini, plus que jamais fidèle à François Bayrou, refuse toute alliance avec la gauche pour les législatives, mais elle devra en obtenir les suffrages pour espérer conserver son siège dans la 1ère circonscription.

En 2002, au second tour, Mme Comparini, 59 ans, l'avait largement emporté sur son adversaire socialiste d'alors, Jean-Louis Touraine, avec plus de 55% des voix. Mais elle disposait à ce moment-là du soutien de l'UMP.

Cinq ans plus tard, la situation dans cette circonscription est bien différente et, sur le papier, semble moins favorable à Mme Comparini: Nicolas Sarkozy y a obtenu 52,3% au second tour de la présidentielle et l'UMP a choisi de présenter son secrétaire départemental, Michel Havard.

Cette dernière décision a longtemps été suspendue à l'attitude d'Anne-Marie Comparini, qui a finalement choisi de voter blanc lors du 2e tour de la présidentielle, le 6 mai, et de poursuivre sa route auprès de François Bayrou, prenant ainsi le contre-pied de l'écrasante majorité des députés UDF.

Avec M. Havard, l'adjoint au maire chargé des sports, Thierry Braillard (PRG), complète un casting qui préfigure un match ouvert, chacun des favoris disposant d'un atout majeur: la prime au sortant pour la candidate MoDem, l'action municipale jugée positive pour le radical, et la dynamique née de l'élection de Nicolas Sarkozy pour le candidat UMP.

"Le contexte des législatives est clair, je soutiens l'action de Nicolas Sarkozy et ce message est compris par les électeurs", affirme Michel Havard.

"Il y a un travail d'explication. Dans l'esprit de certains électeurs, il faut donner sa chance au nouveau président", admet Anne-Marie Comparini.

Il paraît toutefois difficile pour cette dernière, ex-présidente de la région Rhône-Alpes (1998-2004), de rogner sur les 32,2% de voix obtenus dans cette circonscription au premier tour de la présidentielle par M. Sarkozy, contre 27% à Ségolène Royal et 22,5% à François Bayrou.

"Il est bon qu'il y ait des contre-pouvoirs", rappelle Mme Comparini dont l'objectif est "d'être dans les deux premiers le 10 juin", de devancer, bien sûr, le candidat PRG et de représenter l'opposition face au candidat UMP.

"Il ne faut pas laisser s'instaurer un Etat UMP partial", clame de son côté Thierry Braillard - également vice-président du PRG - qui, dans cette campagne, emploie les mêmes arguments que Mme Comparini.

Mais "il n'y aura pas d'accord avec la gauche", répète la députée sortante, ce qui lui a valu une réplique cinglante du sénateur-maire PS de Lyon, Gérard Collomb: "le passé devrait l'amener à ne pas insulter l'avenir".

Par Guillaume Klein, le dimanche 27 mai 2007, 14h04



Patrick Devedjian : une "nouvelle cohabitation" constituerait une "incohérence"

PARIS (AP) - "S'il y avait une nouvelle cohabitation" à l'issue des élections législatives de juin prochain, cela constituerait "une incohérence parce que le projet qui a été adopté à l'occasion de l'élection présidentielle ne pourrait pas être mis en oeuvre", a déclaré dimanche soir, Patrick Devedjian, secrétaire général délégué de l'UMP et candidat dans les Hauts-de-Seine.

Evoquant par ailleurs les députés UDF qui ont rejoint Nicolas Sarkozy, Patrick Devedjian a affirmé lors de l'émission France Europe Express diffusée sur France Info et France 3 que "dans toutes les circonstances, le MoDem (Mouvement démocrate de François Bayrou, NDLR) est bienvenu à venir rejoindre la majorité présidentielle".

" Vive les ralliements, qu'ils soient encore plus nombreux", a-t-il déclaré, "mais sur une base claire, c'est-à-dire les idées que nous avons développées pendant la campagne".

L'UMP avait "posé le principe d'une majorité présidentielle", a rappelé Patrick Devedjian. "Et donc ceux qui ont soutenu Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle, ceux qui soutiennent ce projet ont évidemment droit au soutien de l'ensemble de cette majorité", a-t-il ajouté.

Lundi 28 mai 2007, 4h25



Hervé Morin espère "trente députés" pour le nouveau parti du centre

PARIS (AP) - Le nouveau parti du centre qui sera fondé par les représentants de l'UDF ayant rallié la majorité présidentielle espère faire élire "trente députés", affirme Hervé Morin dans un entretien publié mardi par "20 Minutes".

Le ministre de la Défense affirme que les fondateurs du nouveau parti du centre comptent "lui donner l'espace qu'occupait l'UDF, c'est-à-dire un espace du centre dans la majorité présidentielle. Nous espérons trente députés".

"Nous allons avoir un groupe politique qui portera notre message", "notre parole sera libre" et le nouveau parti sera "autonome" et aura accès au financement public, se réjouit Hervé Morin.

L'ancien député proche de François Bayrou assure désormais que "le divorce est certain" avec son ancien ami. Il juge que le MoDem fondé par Bayrou "deviendra progressivement une forme d'opposition en concurrence avec le PS", avec qui il devra "passer des accords".

Mardi 29 mai 2007, 9h55




Les parlementaires ex-UDF créent le parti du Nouveau centre

PARIS (Reuters) - Les anciens parlementaires de l'UDF qui ont rallié Nicolas Sarkozy annoncent la création du parti Le Nouveau centre qui entend s'inscrire de plain-pied dans la majorité présidentielle.

"Notre démarche est une démarche constructive et une démarche dans laquelle nous souhaitons entrer non pas pour quelques mois mais pour la durée de la législature qui s'engage", a déclaré Hervé Morin, président du groupe UDF sortant, lors d'une conférence de presse.

Le nouveau ministre de la Défense, qui était entouré d'une dizaine de parlementaires, dont les députés André Santini, qui s'était rallié avant le premier tour, et François Sauvadet, a qualifié de "démarche d'opposition" celle conduite par François Bayrou, candidat de l'UDF à l'élection présidentielle.

François Bayrou et les parlementaires UDF qui lui sont restés fidèles ont créé le 10 mai le Mouvement démocrate (MoDem) qui présente des candidats dans toutes les circonscriptions aux élections législatives des 10 et 17 juin.

Le dirigeant centriste avait obtenu 18,6% des voix lors du premier tour du scrutin présidentiel le 22 avril.

"Nous, nous pensons qu'il faut être dans être dans une démarche de construction compte tenu de l'état du pays", a dit Hervé Morin en rappelant que les candidats du nouveau "pôle centriste" allaient à la bataille des législatives sous l'étiquette "Parti social libéral européen".

Il a dit compter sur environ 25 députés du Nouveau centre élus aux législatives. "Nous aurons une expression politique à l'Assemblée qui nous permettra de défendre les idées qui sont les nôtres dans le cadre de cette majorité", a-t-il dit.

Vingt-deux des 29 députés UDF sortants, dont Hervé Morin, qui présidait le groupe centriste du Palais-Bourbon, ont rejoint le camp du président de la République, et plusieurs sénateurs.

Toutefois, seuls 18 députés ont signé le document portant création du Nouveau centre. Ainsi, Jean Dionis du Séjour et Philippe Folliot ont fait savoir qu'ils ne s'y associaient pas.

"Nous nous situons au sein de la majorité présidentielle", lit-on dans le document constitutif de la formation. "Nous y conservons et conserverons toute notre liberté et notre autonomie. Ce choix n'est pas un reniement, ni un ralliement à l'UMP", est-il souligné.

"Le centre sera capable de peser, à l'intérieur, sur une majorité présidentielle à dominante UMP : nous serons une force de proposition dans cette nouvelle majorité", est-il encore dit.

Hervé Morin, qui a annoncé l'ouverture d'un site internet et l'envoi d'un document à tous les candidats soutenus par Le nouveau centre pour les législatives, a précisé que la nouvelle formation serait dirigée de façon collégiale jusqu'à l'automne, date à laquelle se tiendra un congrès constitutif.

"Nous élirons alors un président, des vice-présidents, un secrétariat général", a-t-il dit, soulignant que le Nouveau centre aura pour trésorier le député Charles de Courson.

Mardi 29 mai 2007, 12h55




Création du parti "Le Nouveau centre" par les UDF ralliés à Sarkozy

PARIS (AFP) - Le ministre de la Défense Hervé Morin et plusieurs parlementaires UDF ralliés à Nicolas Sarkozy ont confirmé mardi la création du "Nouveau centre", parti de centre droit membre de la majorité présidentielle.

Ce parti, qui lance ce mardi une campagne d'adhésions et dont le Congrès constitutif aura lieu à l'automne, veut se situer dans "une démarche constructive", a déclaré l'ex-chef de file des députés UDF, lors d'une conférence de presse dans les locaux de l'Assemblée nationale.

"Quand la maison brûle, on ne regarde pas les pompiers agir, on essaie de prendre en charge une partie du fardeau", a-t-il dit, dans une critique implicite du Mouvement démocrate (MoDem) "indépendant" lancé par François Bayrou.

Le Nouveau centre, qui présente plus de 80 candidats aux élections législatives des 10 et 17 juin, devrait avoir "autour de 25 députés" élus, si l'on en croit les sondages, a ajouté M. Morin.
La plupart seront issus de l'ancien groupe UDF, qui comptait 29 membres, a-t-il pronostiqué.

"Nous aurons a priori accès au financement public qui est la clé de l'organisation et du développement d'une famille politique", a-t-il assuré, balayant les critiques sur la présence de plusieurs membres de sa famille et collaborateurs parmi les candidats du Nouveau centre.

Après les élections législatives, le Nouveau centre constituera un groupe parlementaire. Il tiendra à la rentrée des journées parlementaires, avec un futur groupe sénatorial, a-t-il prévu.

Le Congrès constitutif à l'automne décidera notamment de son organigramme.

D'ici là, il sera doté d'une "organisation collective, où les décisions seront prises collectivement", a ajouté M. Morin, alors que les UDF ralliés à Nicolas Sarkozy accusent M. Bayrou de ne pas avoir suffisamment consulté ses troupes entre les deux tours de la présidentielle.

"Nous ne sommes pas des dissidents, nous sommes l'UDF", a affirmé le député-maire d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) André Santini. "C'est François Bayrou qui a décidé, pour des raisons de stratégie personnelle, d'aller sur une trajectoire individuelle".

"L'attitude de François Bayrou entre les deux tours, en décidant de se rallier à Ségolène Royal et en conduisant à un renversement des alliances, a rompu avec les valeurs du centre. Nous entendons les incarner", affirment les fondateurs du Nouveau centre dans un texte distribué à la presse, signé par 18 députés.

M. Bayrou avait indiqué entre les deux tours de la présidentielle qu'il ne voterait pas pour Nicolas Sarkozy.

Mardi 29 mai 2007, 13h07



Peillon (PS) : que François Bayrou dise "où il est"

PARIS (AFP) - Le député PS européen Vincent Peillon a appelé lundi François Bayrou à dire "où il est", faisant valoir au "Franc Parler" (France Inter/ I-Télé/Le Monde) que "s'il veut travailler avec la gauche, il n'y a pas de difficulté à travailler avec lui".

Pour M. Peillon, le positionnement du candidat centriste à la présidentielle qui a dit "je ne me reconnais plus à droite" ou "je ne voterai pas Nicolas Sarkozy" a constitué "une vraie nouveauté".

"Il lui reste, après, à dire, s'il n'est plus de droite, où il est. S'il se reconnaît dans les valeurs qui sont les nôtres, s'il veut travailler avec la gauche, il n'y a pas de difficulté à travailler avec lui, mais il faut qu'il dise, à un moment donné, où il est", a déclaré l'ancien porte-parole de Ségolène Royal.

"Si effectivement François Bayrou considère que l'ultra libéralisme, les connivences avec les grands patrons, s'il considère que les déclarations sur la génétique, s'il considère que le ministère de l'identité nationale et de l'immigration, tout ça fait qu'il ne peut pas travailler avec Nicolas Sarkozy, eh bien, il faut bien qu'il travaille avec d'autres, il ne va pas faire tout seul", a-t-il ajouté.

"Notre attitude, elle sera déterminée par la sienne. Nous n'allons pas aller au centre, quand même", a insisté M. Peillon qui, à la question d'un vote PS-MoDem "pour battre Sarkozy", a répondu: "on verra quand la question se posera".

"Il y a un moment où la clarté vaut pour M. Bayrou comme pour les autres", a estimé le député européen, jugeant toutefois "intuitivement" que le leader centriste "va rester ni gauche ni droite".

"Il ne fera pas de majorité tout seul. Il ne veut plus en faire avec la droite. Avec qui il va en faire une?", a-t-il demandé.

Lundi 28 mai 2007, 21h19



La fille de Jack Lang a rejoint le MoDem de Bayrou

PARIS (AFP) - Valérie Lang, l'une des filles du socialiste Jack Lang, a annoncé mardi sur RTL qu'elle avait rejoint le MoDem, le nouveau parti de François Bayrou, tout en se présentant comme "une fille de gauche".

"Ce qui est magnifique dans ce parti, c'est la liberté de penser autrement. Ce n'est pas un appareil lourd, il n'y a pas d'éléphant, donc je suis venue en disant : +j'ai envie de travailler avec vous, prenez-moi, je suis d'accord pour être suppléante ou même candidate pour votre parti+", a-t-elle raconté.

Valérie Lang, comédienne, a été investie par le MoDem comme suppléante de Jean-Louis Ragot, dans la 3ème circonscription des Hauts-de-Seine.

"J'ai 40 ans, je fais ce que je veux. Mon père sait que je suis une fille de gauche et que je ne renie pas mes convictions, jamais. Mais je n'ai jamais été totalement adhérente du Parti socialiste, moi j'étais même plus à gauche que le Parti socialiste, j'ai souvent voté dans ma vie communiste", a-t-elle dit.

Selon elle, s'engager auprès de François Bayrou n'est pas "une trahison" par rapport à son père, l'un des ténors du PS.

"Je ne suis pas allée chez Sarkozy, je suis chez François Bayrou qui se dit un homme du centre et je lui fais confiance", a ajouté Valérie Lang.

Mardi 29 mai 2007, 11h10



La fille de Jack Lang investie par le MoDem comme suppléante dans les Hauts-de-Seine

PARIS (AP) - La fille de l'ancien ministre socialiste Jack Lang, Valérie, a été investie par le Mouvement démocrate (MoDem) comme suppléante de Jean-Louis Ragot dans la troisième circonscription des Hauts-de-Seine.

"J'ai 40 ans, je fais ce que je veux", a-t-elle déclaré mardi sur RTL. "Mon père sait que je suis une fille de gauche et que je ne renie pas mes convictions, jamais". "Mais je n'ai jamais été totalement adhérente du Parti socialiste. Moi, j'étais même plus à gauche que le Parti socialiste, j'ai souvent voté dans ma vie communiste".

"Et si demain, je dois m'engager pour un certain nombre de cause et que François Bayrou me dit 'Je n'y tiens pas', eh bien, je partirai", a affirmé Valérie Lang. "Ce qui est magnifique dans ce parti, c'est la liberté de penser autrement. Ce n'est pas un appareil lourd, il n'y a pas d'éléphant, donc je suis venue en disant 'voilà, j'ai envie de travailler avec vous, prenez-moi, je suis d'accord pour être suppléante ou même candidate pour votre parti".

Selon elle, cet engagement n'est pas "une trahison". "Je ne suis pas allée chez Sarkozy, je suis chez François Bayrou qui se dit un homme du centre et je lui fais confiance".

Mardi 29 mai 2007, 8h40

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