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15 juin 2023 4 15 /06 /juin /2023 05:46

« Pour couronner la démocratie, voter royaliste ! » (slogan de campagne aux élections législatives du 16 mars 1986).




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Le militant royaliste Bertrand Renouvin fête son 80e anniversaire ce jeudi 15 juin 2023. Plus militant intellectuel que militant politique, il est connu pour avoir été candidat à l'élection présidentielle du 5 mai 1974, organisée à la suite du décès du Président Georges Pompidou. À l'époque, il était un jeune homme audacieux de 30 ans, aux allures d'Alain Delon, mais pas le plus jeune de l'histoire des élections présidentielles (Alain Krivine a été candidat le plus jeune le 1er juin 1969 à l'âge de 27 ans), pas même le benjamin de l'élection de 1974 (le candidat Jean-Claude Sebag avait cinq mois de moins).

En revanche, dans l'histoire de la République française, Bertrand Renouvin a été le seul candidat à l'élection présidentielle au suffrage universel direct à se présenter comme royaliste, c'est-à-dire partisan de la monarchie, du retour les rois orléanistes (héritiers de Louis-Philippe).

Sa base argumentaire, en 1974, était le décès soudain de Georges Pompidou et la division de la majorité entre deux candidats, Jacques Chaban-Delmas et Valéry Giscard d'Estaing. Avec l'idée que c'était le désordre politique parce que Georges Pompidou n'avait pas désigné un successeur personnellement ! Car pour Bertrand Renouvin, qui se déclarait gaulliste (j'expliquerai plus loin qu'il a des raisons de l'être), la Cinquième République est de nature monarchique (ce qui est assez banal à dire puisque les politologues expliquent depuis son début qu'elle est une monarchie républicaine), plus particulièrement en raison de l'autorité originelle de De Gaulle. Du reste, De Gaulle, puis François Mitterrand recevaient très régulièrement le comte de Paris (le grand-père de l'actuel prétendant au trône).

Vouloir renverser la République et se présenter à la tête de celle-ci, c'est un peu un oxymore, c'est un peu comme être anti-européen et vouloir être élu député européen !...

Ce qui est politiquement ou plutôt intellectuellement intéressant, dans le débat des idées politiques, ce n'est pas que Bertrand Renouvin n'ait obtenu que 43 722 voix, soit 0,17% des suffrages exprimés (0,14% des inscrits !). Il n'avait aucun trésor de guerre, aucun budget et ne pouvait donc pas se déplacer à travers la France, en avion, en train, en voiture, à la rencontre des électeurs. Il ne pouvait se reposer que sur son temps de parole à la télévision et à la radio. Il a d'ailleurs énergiquement protester contre cette inégalité de fait entre les candidats en raison de la puissance de l'argent (à l'époque, les frais de campagne n'étaient ni plafonnés ni remboursés partiellement par l'État, mais les campagnes n'avaient pas les abus marketing des campagnes présidentielles américaines).

Non, ce qui est intéressant, c'est que Bertrand Renouvin a continué et continue toujours et encore à "militer", dans le sens commenter l'actualité et exposer ses idées politiques, au sein de son mouvement et de sa revue "Royaliste" (depuis 1977), aussi par des vidéos régulières sur Youtube, et au travers de son blog (le dernier billet date du 10 juin 2023, voir plus loin) et d'une vingtaine d'essais qu'il a publiés en cinquante ans (avec des titres comme "La République au bois dormant" en 1985, "L'Amour discret de la patrie" en 1992 ou "Une tragédie bien française : le Front national contre la nation" en 1997).

C'est donc un homme de conviction, authentique penseur politique, même s'il n'a pas eu l'écho médiatique qu'il aurait souhaité. Il n'est cependant pas persona non grata des grands médias puisqu'il est quelquefois invité à la radio, par exemple le 3 mai 2019 sur France Inter (dans "La marche de l'histoire", une émission de Jean Lebrun : « [Bertrand Renouvin] a toujours voulu extraire l’idée royale de l’impasse réactionnaire et nationaliste où les défaites, la nostalgie, les amertumes l’avaient enfermée. Comme le comte de Paris qui avait rompu avec l’Action française de Maurras dès l’avant-guerre, il a créé, avec quelques amis, à partir des années 70, une Nouvelle Action royaliste. C’est un cercle d’affection et de réflexion largement ouvert qui reçoit le mercredi des personnalités diverses, un journal, une présence sur les réseaux sociaux. »).

Longuement interviewé par César Armand en 2015 dans la "Revue Charles", Bertrand Renouvin a précisé : « La quête des 100 signatures a été facile. Nous en avons même obtenu 170, je crois. Cette campagne nous permettait de nous faire connaître dans l’opinion publique comme le nouveau mouvement royaliste. Une difficulté subsistait néanmoins. On avait prévenu le comte de Paris, qu’on ne connaissait pas encore, lequel nous avait demandé de ne pas faire une campagne royaliste. Nous lui avons obéi, ce qui pour moi était une difficulté dans la mesure où tout écart, toute parole malheureuse, pouvaient entraîner un sévère communiqué de sa part. Nous risquions le désaveu. ». Il n'a commencé à rencontrer le comte de Paris qu'à partir de 1975.

En 1981, il n'a pas pu se présenter car il fallait obtenir 500 signatures et les militants de Lutte ouvrière étaient beaucoup plus efficaces pour avoir le parrainage des maires ruraux au profit de la candidate Arlette Laguiller (d'autres ont fait les frais de ce changement, Jean-Marie Le Pen et Alain Krivine). De plus, Bertrand Renouvin, en 1974, n'était pas du tout soutenu par les rares élus royalistes qui étaient plutôt d'extrême droite et qui le considéraient comme un dissident voire un traître. Pendant sa campagne, le candidat royaliste a même été victime de plusieurs attentats à la bombe à son bureau de la rue des Petits-Champs et la police lui a conseillé de changer de domicile (il était marié et avait une fillette de trois ans).

D'un point de vue politique, Bertrand Renouvin est un OVNI dans le paysage politique français. D'ailleurs, pendant sa campagne présidentielle, il a refusé de donner ses positions politiques car il considère que le roi doit être l'arbitre et la clef de voûte de l'unité nationale, ce que ne sera jamais le Président de la République élu par une moitié de Français contre l'autre (ou par deux tiers contre le troisième).

On peut cependant décrire très grossièrement son positionnement politique : il est un royaliste ...de gauche (comme il y a des "gaullistes de gauche" qui étaient proches aussi de la NAR dans les années 1970 et 1980, comme Frédéric Grendel qui l'a introduit à l'Élysée en 1984). Une étiquette qu'il ne revendique pas du tout, ne sachant pas ce qu'est la gauche. Un journal l'a même qualifié de "mao-maurrassien" alors qu'il n'a jamais eu aucune sympathie pour Mao !

Ce qui en fait encore plus un OVNI. Mais pas tant que ça non plus. Le comte de Paris, comme Bertrand Renouvin, a apporté son soutien à François Mitterrand à l'élection présidentielle (qui l'a nommé le 30 août 1984 membre du Conseil Économique et Social, jusqu'en 1994) et encore aujourd'hui, Bertrand Renouvin s'en prend à la politique du Président Emmanuel Macron, à la réforme des retraites, aux "partis entreprises" ainsi qu'à l'ultra-libéralisme (dont Emmanuel Macron n'est pourtant pas le représentant sauf à inverser le sens du libéralisme). Le comte de Paris avait désavoué l'Action française et ses méthodes brutales dès les années 1930.

Gaulliste, il ne pouvait pas l'être autrement car il y a 80 ans, Bertrand Renouvin est né à la prison de la Santé, à Paris. Un triste lieu de naissance car ses parents, résistants, ont été arrêtés le 29 janvier 1943 par la gestapo à Brive et incarcérés à Paris. Jacques Renouvin, son père, torturé, est mort en déportation à Mauthausen le 24 janvier 1944, tandis que sa mère Mireille en a réchappé et est morte à 79 ans. Par ailleurs, le frère aîné de son père, Pierre Renouvin (1893-1974) a été un historien de grand renom, membre de l'Institut, président de la Société de l'histoire de France, spécialiste des relations internationales contemporaines.

Avocat et colonel, Jacques Renouvin, qui a fait de la résistance aux côtés d'Henri Frenay, était un militant royaliste de l'Action française, capable le 11 novembre 1938 de gifler Pierre-Étienne Flandin, ancien Président du Conseil (qui allait participé au gouvernement de Vichy), pour avoir félicité personnellement les signataires des Accords de Munich : « Précisément parce que je suis un patriote cent pour cent, j'ai estimé qu'en portant des fleurs sur le tombeau de l'Inconnu après avoir eu le front d'envoyer ses félicitations scandaleuses à Hitler, M. Flandin méritait une correction. Je l'ai donc giflé, espérant que cette leçon servirait aux Français égarés qui seraient tentés de se livrer aux mêmes bassesses. ».

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Diplômé de l'IEP de Paris en 1968, d'un DEA en philosophie et auteur d'une thèse de doctorat en histoire du droit soutenue à l'Université d'Aix-en-Provence en 1972 sur "l'Action française et la question sociale", Bertrand Renouvin est aussi, comme son père, un militant royaliste. Royaliste et gaulliste. Néanmoins, l'Action française, dirigée par Charles Maurras, Léon Daudet et Maurice Pujo, qui avait été dissoute avant la guerre (le 13 février 1936), a été collaborationniste et pétainiste pendant la guerre, et son influence a été rejetée après l'indépendance de l'Algérie.

C'est la raison de la création du mouvement Nouvelle Action française (NAF) le 31 mars 1971, par les dissidents du mouvement Restauration nationale (héritier de l'Action française à partir du 27 novembre 1955 après la mort de Charles Maurras et Maurice Pujo), en particulier Bertrand Renouvin (et George-Paul Wagner qui allait devenir député FN en 1986). La NAF a présenté un candidat à l'élection présidentielle, Bertrand Renouvin, membre du comité directeur, et huit candidats aux élections législatives de mars 1978 (dont Bertrand Renouvin).

C'est dès 1972 que Bertrand Renouvin a compris (avec sa thèse) qu'il fallait sortir le royalisme du maurrassisme, empêtré dans ses fautes historiques. Cette démaurrassisation s'est faite également sur le nom du mouvement pour enlever la référence historique à l'Action française.

Le mouvement a pris ainsi, le 15 octobre 1978, une nouvelle appellation, Nouvelle Action royaliste (NAR) qui a pris des positions plutôt à gauche (souverainisme de gauche), en particulier en soutenant François Mitterrand en 1981 et 1988, personne en 1995, Jean-Pierre Chevènement en 2002, personne en 2007, Nicolas Dupont-Aignan au premier tour des élections présidentielles de 2012 et 2017 (et François Hollande au second tour de 2012). Pourtant, Nicolas Dupont-Aignan avait créé le 23 novembre 2008 un mouvement très peu royaliste par son appellation : Debout la République, devenu le 5 octobre 2013 Debout la France.

Bertrand Renouvin s'est présenté aux élections législatives en 1978 à Nantes puis en 1986 à Angers. Il ne pouvait pas recommencer souvent car cela coûtait cher et n'avait pas de soutien financier : « La dernière campagne électorale de la NAR, c’était en 1993 en Vendée contre Philippe de Villiers. On a présenté un candidat, le seul de nos dirigeants qui avait une particule. Je crois d’ailleurs qu’il n’était même pas noble… Enfin, je n’ai jamais vraiment compris s’il l’était ou pas. En tout cas, Luc de Goustine, c’est son nom, a accepté et il a même écrit un livre assez dur contre De Villiers qui s’appelle "Coup de gueule contre un valet de pique à l’usage de ceux qui l’aiment et ceux qui le détestent". Nous sommes allés faire campagne avec lui et nous avons dépensé une somme assez rondelette. Cinquante militants de Nantes sont venus sur le terrain car nous étions peu implantés dans ce département, avec un seul délégué sur place. La Vendée est une terre hostile. Jamais nous n’avons été aussi mal accueillis. Même dans la Lorraine industrielle, nous étions mieux acceptés. Dans la Vendée militaire, sur les terres de De Villiers, la population nous tournait le dos et faisait la gueule à nos jeunes qui tractaient dans la rue car on attaquait Monsieur le Comte ! C’est la campagne la plus drôle de ma vie : on se moquait ouvertement de lui avec des centristes et des socialistes dissidents qui n’avaient pas pu se présenter. On avait par exemple occupé un champ en jachère avec la Confédération paysanne pour protester contre les subventions inutiles de l’Union Européenne. J’ai aussi posé la dernière pierre de la digue de Montaigu. On était arrivés, sous un air de trompette, et j’avais fait un discours sur la politique pénitentiaire de la monarchie qui était assez sympathique, dans la mesure où ceux qui partaient au bagne pouvaient se reposer avec des femmes accueillantes, sur cette même digue. On avait ouvert une barrique de vin. La population était invitée à boire avec nous, mais elle ne se marrait pas du tout, alors que nous, on riait aux éclats. Les riverains n’aimaient pas ce genre de plaisanteries surtout quand on avait des paroles désagréables pour De Villiers. On a finalement fait un score misérable, mais on s’est bien amusés ! » ("Revue Charles").

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Lorsqu'on écoute les arguments développés par Bertrand Renouvin lors de sa campagne présidentielle de 1974 (voir les vidéos ci-dessous), on se dit qu'on pourrait les exposer encore en 2023. Alors, visionnaire ? Ou plutôt démagogique ? Car des propos passe-partout (contre les divisions, pour l'unité nationale, c'était-mieux-avant, etc.) qui peuvent s'entendre à n'importe quelle époque (sur un demi-siècle !) sont nécessairement des propos démagogiques. C'est le cas aussi du discours de l'extrême droite (que n'est pas du tout NAR), qui ne varie pas de 1972 à 2023 (lire cet article). Ce sont des discours hors-sol.

Cela n'empêche pas, bien sûr, Bertrand Renouvin de développer une pensée politique originale et subtile, avec assiduité et profondeur tout au long de sa longue carrière de militant royaliste.

Ainsi, sur les institutions, il a fortement milité auprès de François Mitterrand, qu'il visitait régulièrement de 1984 à 1992, contre l'instauration du quinquennat : « J’ai toujours été partisan de la Ve République. C’est une monarchie élective, que le quinquennat dégrade. Le Président n’est plus un arbitre. Regardez Sarkozy et Hollande, ce sont des chefs de gouvernement. C’est un inconvénient qui déstabilise complètement le système institutionnel. Il n’y a plus de Président ! Où est-il ? Le 14 janvier 2014, Hollande a fait un discours de Premier Ministre en parlant des impôts et des entreprises. Mais c’est le Premier Ministre qui détermine et conduit la politique de la nation ! Par ailleurs, il est surprenant que le Président ait l’initiative de la loi, car c’est ce qu’on reprochait aux monarques absolus ! Il s’agit en réalité d’une pente extrêmement dangereuse. (…) [Mitterrand] incarnait la Ve et il m’a expliqué, comme à d’autres, que "ces institutions étaient mauvaises avant lui, et qu’elles le resteraient après lui". Là résidait l’une de ses ambiguïtés. On parlait de tout sauf d’économie. » (2015).

Bertrand Renouvin aurait souhaité voir Philippe Séguin Président de la République : « Vers 1982-1983, à la NAR, on a cherché collectivement des hommes d’État de l’avenir, et on en a trouvé deux : Philippe Séguin que je suis allé rencontrer à Épinal en 1983, et François Hollande. ». Il a rencontré François Hollande par l'intermédiaire de Luc de Goustine : « Nous avons passé cinq heures ensemble. Nous en avons tous gardé un bon souvenir, mais nous ne l’avons jamais revu. Il était sympa, drôle et aimable. Je me rappelle qu’il voulait que je rencontre Lionel Jospin. Avec Luc de Goustine, ils se revoient régulièrement et se tutoient, à tel point que Luc a raconté à un journal catholique le rapport de Hollande à la religion : "Tous les faits religieux sont extérieurs à lui". On peut être athée ou agnostique, mais nier l’importance des religions, c’est quand même embêtant ! Ces trouvailles n’étaient quand même pas si mal. Philippe Séguin était alors au début de son ascension, et François Hollande n’avait pas encore vraiment commencé. On a continué à chercher mais malheureusement, on n’a trouvé personne. Sauf Chevènement. On a toujours eu des relations proches sur le plan politique (…) et la même amitié pour Régis Debray. » ("Revue Charles").

Quant à Nicolas Dupont-Aignan : « [Il] a réussi ce que d’autres dirigeants gaullistes ne sont jamais parvenus à faire : intervenir dans le débat politique en tant que groupe constitué et être candidat, ce qui est désormais un exploit, à l’élection présidentielle. ».

Dans le dernier billet de son blog (consacré à la lecture de Bernard Bourdin), daté du 10 juin 2023, qui commence ainsi : « Alors que le déclinisme et le catastrophisme écologisant font plus que jamais recette... », Bertrand Renouvin, souverainiste, opposant à l'intégration européenne, reste plutôt optimiste mais ne se retrouve pas dans l'offre politique : « Comme le pire n’est pas certain dans tous les domaines à la fois, nous constatons que nous sommes en train d’échapper au couple pervers formé par la mondialisation néolibérale et les pulsions identitaires. En cours depuis dix ans, la démondialisation s’accélère et les divers mouvements identitaires connaissent des échecs, l’islamisme radical aussi bien que l’extrémisme zemmourien, ou se coulent lentement dans le moule libéral-conservateur. Face aux violences de l’époque et aux religiosités délirantes, il existe cependant une forte tendance au retour au bon vieux temps. La nostalgie des Trente Glorieuses bat son plein et, plus profondément, beaucoup rêvent à un retour aux “vraies valeurs” de notre vieille civilisation, selon notre belle et classique conception de l’universel. C’est là un rêve, que dément l’histoire de la civilisation européenne. ».

Bertrand Renouvin reste toujours un OVNI de la classe politique, un discret mais toujours bien présent OVNI dans la pensée politique du monde d'aujourd'hui.


Aussi sur le blog.


Sylvain Rakotoarison (10 juin 2023)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Interview de Bertrand Renouvin accordée à César Armand, "Royal au bar !" dans "Revue Charles",‎ 2015, p. 127-138.
Louis XVI.a
Henri VI, comte de Paris, ou l’impossible retour du roi.
Henri VII : le roi de France est mort un 21 janvier.
Louis XIV.
François Ier.
Philippe V.
Bertrand Renouvin.
Jean Lassalle.
José Bové.
Pierre Juquin.

Arlette Laguiller.
Alain Krivine.
Nathalie Arthaud.
Philippe Poutou.
Corinne Lepage.
Jean Royer.
Philippe de Villiers.

Christine Boutin.
Jean-Frédéric Poisson.

Nicolas Dupont-Aignan.
Éric Zemmour.
Bruno Mégret.
Florian Philippot.
François Asselineau.













https://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20230615-bertrand-renouvin.html

https://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/bertrand-renouvin-et-son-royalisme-248685

http://rakotoarison.canalblog.com/archives/2023/06/12/39939412.html






 

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commentaires

G
Bravo pour ce travail minutieux et qui se veut objectif au maximum. Jeune militant depuis quelques années à la NAR et connaissant personnellement Bertrand Renouvin, je dois dire que c'est fidèle à ce que j'ai pu entendre et lire (de la part du principal intéressé comme de différents camarades). Toutes mes félicitations.
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C
Félicitations pour votre juste analyse du parcours politique et intellectuel de Bertrand Renouvin. Pour l'adhérent à la Naf-Nar depuis décembre 1976 que je suis j'y retrouve bien tout. Votre travail est une référence.
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D
De la part d'un adhérent (1976 - 21 ans) de la NAR, un très grand merci et d'intenses félicitations pour ce remarquable, rigoureux et objectif travail de recherches. J'enregistre votre blog dans mon navigateur afin d'y trouver une très belle matière pour ma rubrique régulière et pour d'autres articles dans Royaliste. Encore merci.
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