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5 juin 2007 2 05 /06 /juin /2007 20:16
(Dépêches)



Le bouclier de Washington contre les missiles de Moscou

Cela faisait longtemps que les relations entre Washington et Moscou n'avaient pas été aussi mauvaises

Vladimir Poutine dénonce la relance de la course aux armements, les Etats-Unis déplorent l'escalade dans les discours. C'est le projet de bouclier antimissile américain, 10 missiles intercepteurs en Pologne et un radar en République tchèque, qui est à l'origine de cette crise au parfum de guerre froide. Un projet qui inquiète aussi ici, en République tchèque. Une partie de la population manifeste son opposition.

Selon George Bush le bouclier est destiné à protèger l'Europe contre les missiles des Etats voyous, comme l'Iran et la Corée du nord. Pour Moscou, c'est une menace, un bouclier qui "risque de transformer l'Europe en poudrière". La Russie promet donc de pointer de nouveaux missiles vers des bases en Europe qu'elle jugera dangereuses.

Euronews, le mardi 5 juin 2007, 14h24




Bush estime que la Russie a fait "dérailler" des réformes démocratiques prometteuses

PRAGUE (AP) - Au risque d'envenimer le différend avec Moscou sur sur le projet américain de bouclier antimissile en Europe centrale, George W. Bush a estimé mardi à Prague que la Russie avait fait "dérailler" des réformes démocratiques prometteuses.

"En Russie, on a fait dérailler des réformes qui promettaient autrefois de donner le pouvoir aux citoyens, avec des conséquences perturbantes pour le développement démocratique", a déclaré le président américain lors d'une conférence sur la démocratie organisée par d'anciens dissidents.

Dans son discours célébrant les progrès de la démocratie dans le monde, George W. Bush a estimé que les sociétés libres et démocratiques émergent "à des vitesses différentes en différents endroits" et doivent refléter la culture et les usages locaux. Mais il a souligné que certaines valeurs sont universelles pour toutes les démocraties, et fustigé plusieurs pays accusés de ne pas les respecter.

M. Bush a assuré toutefois que cette discussion sur le recul démocratique de la Russie sous la présidence de Vladimir Poutine n'était qu'un aspect d'une relation forte entre Moscou et Washington. "L'Amérique peut maintenir une amitié et pousser en même temps une nation vers la démocratie", a-t-il expliqué.

Mais ces critiques, aussi prudentes soit-elles, risquent de ne pas être très bien accueillies par le président Poutine, déjà fortement agacé par ce qu'il perçoit comme une intrusion des Etats-Unis dans la traditionnelle sphère d'influence de Moscou. La Russie est notamment de plus en plus remontée contre le projet américain de bouclier antimissile dans l'est de l'Europe.

Mardi 5 juin 2007, 16h34




George Bush cherche à convaincre les Russes de ses intentions "purement défensives"

A Prague, le président américain a cherché à calmer le jeu après les déclarations belliqueuses de Vladimir Poutine. George Bush invite même les Russes à collaborer avec son pays sur le système de défense antimissile.
Le projet américain de bouclier antimissile est une mesure "purement défensive", a cherché à rassurer ce mardi à Prague le président George Bush. Le président américain s'exprimait en République tchèque, l'un des deux pays européens avec la Pologne qui devraient accueillir des éléments de ce dispositif d'interception de missiles hostiles.

"Mon attitude sur la défense antimissile est qu'il s'agit d'une mesure purement défensive, qui ne vise pas la Russie", a déclaré George Bush lors d'une conférence de presse. "Mon message (au président russe Vladimir Poutine) sera... vous ne devriez pas craindre le système de défense antimissile, pourquoi ne coopéreriez-vous pas au système de défense antimissile ? Pourquoi ne collaboreriez-vous pas avec les Etats-Unis ? Envoyez vos généraux pour qu'ils voient comment le système fonctionne, envoyez vos scientifiques."

La Russie s'oppose violemment au projet américain d'installer dix rampes de lancement en Pologne et une station radar en République tchèque, et considère le système de défense antimissiles comme une menace à sa sécurité nationale. Dans une interview à plusieurs journaux de différents pays du G 8, dont le Figaro ce lundi, le président russe, Vladimir Poutine, n'a pas hésité à brandir la menace d'une réplique de son pays face au bouclier antimissile américain, qui pourrait passer par des missiles russes pointés sur l'Europe.

Par La Tribune, le mardi 05 juin, 15h19




Bush cherche à apaiser Moscou à la veille du sommet du G8

BERLIN/PRAGUE (Reuters) - Le président George Bush s'est employé mardi à rassurer son homologue russe Vladimir Poutine en affirmant, à la veille d'un sommet du G8 sur lequel devrait planer une certaine tension, que le projet américain de bouclier antimissile ne vise nullement la Russie.

"La Russie n'est pas notre ennemie", a déclaré Bush en République tchèque, l'un des deux pays européens avec la Pologne qui devraient accueillir des éléments de ce dispositif d'interception de missiles hostiles.

"Mon attitude sur la défense antimissile est qu'il s'agit d'une mesure purement défensive, qui ne vise pas la Russie", a déclaré Bush lors d'une conférence de presse, à Prague.

"Mon message (au président russe Vladimir Poutine) sera (...) vous ne devriez pas craindre le système de défense antimissile, pourquoi ne coopéreriez-vous pas au système de défense antimissile? Pourquoi ne collaboreriez-vous pas avec les Etats-Unis? Envoyez vos généraux pour qu'ils voient comment le système fonctionne, envoyez vos scientifiques."

Répondant à Poutine, pour lequel le bouclier antimissiles risque de relancer la course aux armements et la guerre froide, Bush a assuré que "La Guerre froide est terminée. C'est fini. Les Tchèques n'ont plus à choisir entre être l'ami des Américains ou l'ami des Russes. Ils peuvent être les deux".

Devant d'anciens dissidents comme le Tchèque Vaclav Havel et l'ex-Soviétique Natan Charansky, devenu israélien, il devait prononcer dans la journée à Prague un discours mettant l'accent sur la nécessité de réformes démocratiques tant en Chine qu'en Russie, a fait savoir la Maison blanche. On ignore encore dans quelle mesure il compte s'en prendre aux mesures adoptées par Poutine pour limiter la liberté d'expression et de rassemblement, mais ce discours pourrait faire monter un peu plus la tension avec Moscou.

DIVERGENCES SUR L'ENVIRONNEMENT, L'AIDE A L'AFRIQUE...

La Russie s'oppose vivement au projet américain d'installer dix rampes de lancement en Pologne et une station radar en République tchèque, et considère le système de défense antimissiles comme une menace à sa sécurité nationale.

S'exprimant en Corée du Sud, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov a estimé qu'au lieu de déployer ce bouclier antimissiles, Washington ferait mieux de se concentrer sur les véritables menaces.

"Ce que nous devons tous faire, c'est joindre nos efforts pour combattre les menaces réelles, pas les menaces hypothétiques", a dit Lavrov à Reuters.

Les échanges verbaux entre Russes et Américains sur le projet de bouclier laissent craindre un G8 tendu à Heiligendamm au bord de la mer Baltique, même si la tradition de ces sommets est de ne pas faire publiquement étalage des divergences mais d'afficher les points de concordance.

La chancelière allemande Angela Merkel, hôte du sommet d'Heiligendamm, accueillera mercredi les dirigeants britannique, français, canadien, italien, japonais, russe et américain au Kempinski Grand Hotel, qui donne sur la mer.

Les divergences entre grandes puissances ne portent pas que sur le projet de bouclier. Angela Merkel espérait obtenir un consensus au sommet sur un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre, afin de limiter l'impact du réchauffement climatique.

Mais la stratégie américaine en matière d'environnement, présentée par Bush la semaine dernière, a modifié la donne, et certains craignent que le président américain ne fasse échouer les efforts pour trouver sous les auspices de l'Onu un accord qui prolongerait le protocole de Kyoto après son expiration en 2012.

L'Allemagne compte aussi obtenir du G8 de nouveaux engagements en matière d'aide au développement et de financement de la lutte contre le sida en Afrique, mais là aussi, les divergences apparaissaient au grand jour avant même l'ouverture du sommet.

Mardi 5 juin 2007, 15h12

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