"Bon, c’était un débat un peu chaud avec Le Pen dans une ambiance un peu surréaliste. C’était en même temps que la désignation de Ségolène Royal par le parti socialiste.

Ce que j’ai trouvé très fort, c’est qu’il y avait les Français, des Français, choisis, sélectionnés pour les difficultés de leur vie et qu’évidemment la parole de femmes et d’hommes qui expriment les difficultés de leur vie est très lourde, très forte et qu’elles renvoient la politique à des jeux.
C’est pourquoi, j’ai dit que la gauche gagne, que la droite gagne, on s’en fout, ce n'est pas cela la question !
Devant tant de désarroi, il faudrait qu’on réussisse à se rapprocher pour rendre à notre pays, à la France, un minimum de santé, d’optimisme et d’équilibre. Et que le jeu perpétuel « qui va battre la gauche et qui va battre la droite » est ridicule.
Voilà le fond de ce que je pense. Parce que la gravité des choses est telle qu'on ne s'en tirera pas comme cela."
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