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2 juin 2007 6 02 /06 /juin /2007 01:58
(Dépêches)




François Bayrou reconnaît que la bataille législative sera rude

PARIS (Reuters) - Au lendemain de la création d'un parti concurrent par ses anciens amis centristes, François Bayrou a reconnu que le combat des élections législatives ne serait "pas facile" pour le Mouvement démocrate (MoDem) qu'il a lancé il y a vingt jours et préside.

A dix jours du premier tour, l'ancien candidat à la présidentielle a dénoncé sur RTL une loi électorale "absolument injuste", tout en se refusant à tout pronostic chiffré.

Reprenant son idée de défendre les Français face au pouvoir UMP, il a fustigé le Nouveau Centre, courant lancé la veille par le président du groupe UDF à l'Assemblée nationale devenu ministre de la Défense du gouvernement Fillon, Hervé Morin, et qui fera concurrence au MoDem les 10 et 17 juin.

"Il y a dans cette appellation deux abus de langage. Ce n'est pas nouveau parce que se rallier au pouvoir alors qu'il vient d'être élu, alors qu'on le critiquait la veille en des termes extrêmement virulents, c'est très ancien, hélas même un peu archaïque", a estimé François Bayrou.

Malgré un score de 18,6% au premier tour de la présidentielle, le 22 avril, l'élu béarnais n'a pas empêché l'éclatement de son camp et le ralliement à Nicolas Sarkozy des trois-quarts des députés UDF sortants. Ses détracteurs lui ont notamment reproché d'avoir agi avec le seul souci de se présenter à nouveau à la présidentielle en 2012.

Aujourd'hui, les uns et les autres se disputent la paternité du centre véritable.

Le Nouveau Centre "ce n'est pas le centre, parce que la définition du centre c'est qu'il est indépendant et capable de travailler avec des autres grands courants démocratiques du pays. Donc, un centre qui n'est que d'un seul côté, ce n'est pas un centre", a plaidé François Bayrou sur RTL.

"Nous ne sommes pas des dissidents. Nous sommes l'UDF", assurait la veille André Santini, député UDF des Hauts-de-Seine ayant rejoint la candidat de l'UMP avant le premier tour de l'élection présidentielle.

PLUS DE 80 CANIDDATS DU NOUVEAU CENTRE

Le Nouveau Centre présentera plus de 80 candidats aux législatives, avec l'espoir affiché d'obtenir 25 élus au Palais-Bourbon. Certains parlementaires ont incité des proches à se présenter afin d'atteindre la barre des 50 candidats en métropole nécessaire pour l'ouverture des droits au financement public.

Créé le 10 mai, le MoDem a annoncé pour sa part 535 candidats (dont 220 femmes) dans les 577 circonscriptions, un record depuis la création de l'UDF en 1978. En 2002, l'UDF, qui avait des accords avec l'UMP, avait présenté 217 candidats.

Lors d'un meeting au Zénith la semaine dernière, François Bayrou a fait savoir que 73.000 sympathisants avaient adhéré au MoDem, signe à ses yeux du début d'une "longue marche" vers une "démocratie nouvelle".

Pour l'heure, les sondages accordent au MoDem entre 0 et 10 sièges, sous la barre des 20 élus nécessaires pour constituer un groupe à l'Assemblée nationale.

Dans la liste de 2007 figurent une quarantaine de personnes venues des Verts et de Cap 21, le parti écologiste de l'ancienne ministre de l'Environnement Corinne Lepage.

François Bayrou se représente dans les Pyrénées-Atlantiques, où il sera notamment confronté à un autre ex-candidat à la présidentielle, Frédéric Nihous (Chasse, pêche, nature et tradition).

Son ancienne directrice de campagne, la députée européenne Marielle de Sarnez, se présente dans le XIVe arrondissement de Paris, où elle sera notamment confrontée au député Verts sortant Yves Cochet et à l'UMP Nicole Guedj.

L'ancien président de Radio France Jean-Marie Cavada, député européen UDF, défendra les couleurs du Mouvement démocrate à Saint-Maur, dans la première circonscription du Val-de-Marne.

L'ancien ministre Azouz Begag est candidat dans le Rhône et l'ex-judoka Djamel Bouras en Seine-Saint-Denis.

Mercredi 30 mai 2007, 16h21




François Fillon en quête de "légitimité" dans son fief sarthois

LE MANS, Sarthe (Reuters) - "J'ai besoin de votre aide et de votre confiance". Convaincu que la légitimité de l'élection prime celle de la nomination, le Premier ministre, François Fillon, s'engage à plein dans la campagne pour les législatives dans la quatrième circonscription de la Sarthe, où il est candidat avec succès depuis 1981.

En 2002, les électeurs avaient voté à 55,21% au premier tour en faveur de François Fillon. Mais la quatrième circonscription de la Sarthe n'a accordé que 50,4% des suffrages à Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle.

Le Premier ministre y affrontera cette année le directeur de cabinet du premier secrétaire du Parti socialiste François Hollande, Stéphane le Foll, un enfant du pays, dans l'un des duels emblématiques des législatives des 10 et 17 juin.

S'il est élu, François Fillon, qui a prévenu que tout ministre battu serait contraint de quitter le gouvernement, confiera les tâches parlementaires à son suppléant Marc Joulaud.

"Nous formons une équipe unie", explique-t-il à ceux qui lui reprochent de se présenter alors qu'il ne pourra assumer son rôle de député.

Au fil des réunions, dans cette circonscription partagée entre Maine rural et cantons du Mans, il répète aussi ce credo : "J'ai besoin de votre aide et de votre confiance". Tout en rappelant que la Sarthe est "la terre où je suis né" et où vit sa famille.

Jeudi, François Fillon s'est rendu au Mans à l'occasion de l'assemblée générale des fermiers de Loué, qui regroupe plus de 1.000 éleveurs de volailles de la région.

Saluant une "filière exemplaire" qui a renouvelé "ses objectifs, ses méthodes" sans "renoncer à ses ambitions", il a rendu hommage à des éleveurs qui "rejettent le fatalisme et l'impuissance".

"Ce que vous avez fait tous les jours, c'est ce que je veux faire pour la France", a-t-il dit, avant de serrer brièvement la main de son rival Stéphane Le Foll.

Quasiment assuré de la victoire, le Premier ministre peut s'appuyer sur le dynamisme économique du canton de Sablé-sur-Sarthe et des communes alentour devenues "pôle d'excellence rurale" et percevant à ce titre des subventions européennes.

"TOUT EST JOUABLE"

Dans un département où prédominent les industries automobile et agroalimentaire, Sablé-sur-Sarthe, avec l'implantation de la fromagerie Bel ou de la société d'abattage Sabim, est devenu le second centre économique du département après Le Mans.

"Il y a à Sablé 11.000 emplois privés pour 12.000 habitants", précise Pierre Molager, conseiller du Premier ministre pour les affaires locales, qui estime que cette circonscription est la plus dynamique de la Sarthe - qu'il s'agisse d'économie, de démographie ou d'équipements.

Dans les vertes campagnes du sud-ouest du département, on trouve aussi bien un fabricant de fenêtres à Brulon que des équipementiers du secteur automobile à La Suze-sur-Sarthe.

A Loué, 2.000 habitants, qui a donné son nom à la coopérative d'élevage de poulets fermiers, se mélangent des emplois liés à l'industrie automobile comme à la filière avicole.

Face à ce dynamisme et à la popularité locale de François Fillon, la principale question de ces législatives reste la capacité du Premier ministre à renouveler sa performance de 2002, au vu du score de Nicolas Sarkozy le 6 mai.

Envers saisissant de la ruralité sarthoise de cette quatrième circonscription, les zones urbanisées de Le Mans-Ouest ou d'Allonnes, vaste cité-dortoir qui affiche le plus fort taux de chômage du département (environ 15%), ont largement accordé leur préférence à Ségolène Royal au second tour de la présidentielle.

Les habitants du Mans s'éloignant du centre-ville pour la périphérie, la ville de la Suze-sur-Sarthe, en voie d'urbanisation galopante, a elle aussi porté ses voix (55,4%) sur la candidate socialiste.

Ces scores peuvent laisser prévoir un rééquilibrage des forces en présence.

"Je n'ai pas de doute, ni d'angoisse particulière, au second tour, tout est jouable", veut croire Stéphane Le Foll, qui se dit "entêté" et fait sa campagne "sans états d'âme".

Après encore quelques rendez-vous locaux, le Premier ministre tiendra sa dernière réunion publique avant le premier tour des législatives le 6 juin au Parc des expositions du Mans avec les autres candidats de la majorité présidentielle du département.

Jeudi 31 mai 2007, 15h35




Onze ministres-candidats mettent en jeu leur portefeuille

PARIS (AFP) - Onze ministres, François Fillon en tête, se présentent aux législatives, mettant en jeu leur portefeuille selon la règle édictée par le chef du gouvernement, mais pour la grande majorité, le risque est faible.

Alain Juppé est le seul à se présenter dans une circonscription qui, le 6 mai, a préféré, et largement, Ségolène Royal à Nicolas Sarkozy.

Le 22 mai, le Premier ministre a prévenu que tout membre de son gouvernement, lui-même compris, battu aux législatives devrait abandonner son poste. Du coup, l'enjeu devient crucial pour les ministres-candidats. Mais la plupart ont une implantation telle qu'ils peuvent aborder l'épreuve avec sérénité.

C'est le cas du Premier ministre dans la quatrième circonscription de la Sarthe, toujours à droite depuis 1958. En 2002, elle l'avait réélu au premier tour (55,21%), laissant à distance Stéphane Le Foll (PS), collaborateur de François Hollande et de nouveau son adversaire en 2007. Cependant, au deuxième tour présidentiel, Nicolas Sarkozy n'y a réuni que 50,34%, presque trois points sous son score national.

Le ministre d'Etat Alain Juppé (Ecologie), qui veut retrouver son siège girondin après sa parenthèse québecoise, est dans une situation plus compliquée. Au second tour de 2002, dans la 2ème circonscription de Gironde, qui est traditionnellement celle des maires de Bordeaux, il avait obtenu 55,49%. Deux ans plus tard, son successeur, Hugues Martin, avait, lors d'une législative partielle, enregistré quatre points de moins.

Surtout, la candidate socialiste à l'Elysée est arrivée première dans cette circonscription, au premier tour (32,92%) comme au second (54,66%). Un écart que relativisent des politologues, en relevant, comme Gérard Le Gall ou Jean-Luc Parodi, la prime dont bénéficient les personnalités implantées. Ainsi, à l'automne 2006, la liste conduite par Alain Juppé pour la mairie de Bordeaux, l'avait emporté largement.

Les neuf autres ministres-candidats peuvent être optimistes.

La benjamine Valérie Pécresse (Enseignement supérieur), n'a rien à craindre dans la deuxième des Yvelines, qui lui a donné 65,11% de ses suffrages en 2002, et 61,62% à M. Sarkozy le 6 mai.

Idem pour Eric Woerth (Budget) dans la quatrième de l'Oise: 64,14% pour lui en 2002, 64,91% pour Sarkozy au deuxième tour présidentiel. Ou pour Dominique Bussereau (Transports) dans la quatrième des Charentes-Maritimes (62,31% en 2002) et Christine Boutin (Logement) dans la 10ème des Yvelines.

Jean-Louis Borloo (Economie), élu depuis 1993 dans la 21ème du Nord, y a obtenu en 2002 63,88%.

Aux dernières législatives, Michèle Alliot-Marie (Intérieur) avait failli être élue au premier tour dans la 6ème des Pyrénées-Atlantiques, pour rafler au second 60,88% des suffrages. Cependant dans cette circonscription, la domination de Nicolas Sarkozy le 6 mai a été moins large: 52,88%.

Seul ministre centriste, Hervé Morin (Défense) ne craint rien a priori dans la troisième de l'Eure (61,85% aux dernières élections, 56,83% à Sarkozy).

Roselyne Bachelot (Santé) n'est pas sortante dans la première du Maine-et-Loire, ayant choisi le Parlement européen en 2004. Mais elle espère retrouver le siège qui fut aussi celui de son père, forte de ses 58,27% de 2002 (52,39% pour Sarkozy le 6 mai).

Enfin, Xavier Bertrand (Travail) élu pour la première fois en 2002 avec 56,96% dans la deuxième de l'Aisne, peut être serein (57% pour Sarkozy le 6 mai).

Le score des candidats aspirant à faire partie du gouvernement sera aussi déterminant (comme Arno Klarsfeld à Paris ou André Santini à Issy).

Par Eric Bassi et Corinne Delpuech, le jeudi 31 mai 2007, 12h26



François Fillon à Nice pour soutenir les candidats UMP

NICE, Alpes-Maritimes (Reuters) - François Fillon, venu à Nice soutenir les candidats de l'UMP aux législatives dans les Alpes-Maritimes, a développé l'un des grands thèmes de Nicolas Sarkozy durant la campagne présidentielle, la continuité du service public en cas de grève.

"La majorité silencieuse exige que l'intérêt général ne soit plus l'otage des intérêts corporatistes", a dit le Premier ministre devant 1.500 à 2.000 personnes, dans ce département où Nicolas Sarkozy a réalisé ses meilleurs scores les 22 avril et 6 mai derniers.

"Elle demande que le droit légitime de faire grève n'ignore pas le droit tout aussi légitime de bénéficier de la continuité du service public. Les députés qui seront élus dans quelques jours voteront au mois de juillet une loi cadre sur le service minimum, en particulier dans les transports", a-t-il ajouté.

Le Premier ministre a par ailleurs confirmé qu'il voulait dès cet été permettre la déduction des intérêts d'emprunts immobiliers, et que cette déduction s'applique même aux emprunts en cours.

"Nous supprimerons aussi les droits de succession", a-t-il précisé, "parce qu'il est moral que chaque famille au seuil de sa vie puisse transmettre le fruit de ses efforts sans être lourdement taxée".

Sur le thème de la rupture cher à Nicolas Sarkozy, François Fillon a dit être à la tête d'un gouvernement dont le style et les méthodes de travail sont radicalement nouveaux.

"Il n'y a plus d'un côté un président de la République qui ne s'exprime que le 14 juillet et le 31 décembre et un Premier ministre qui gouverne au jour le jour", a-t-il dit. "Il y a désormais un patron qui, avec son Premier ministre, s'engage et assume la direction du pays."

"Entre Nicolas Sarkozy et moi-même, la complicité est totale", a-t-il poursuivi, "nous ne courons pas seulement ensemble, nous agissons ensemble avec la volonté de transformer le pays. C'est un nouveau style, et les huissiers de la présidence de la République, quand ils m'ont vu arriver en short la semaine dernière, ne s'en sont pas encore remis".

Mardi 29 mai 2007, 23h32




En campagne sur ses terres, François Bayrou va chercher les voix une par une

PAU (AFP) - En campagne dans sa circonscription des Pyrénées-Atlantiques, François Bayrou va, de village en village, chercher les voix une par une, même s'il est arrivé largement en tête dans la plupart de ces communes au premier tour de la présidentielle.

"Une élection, c'est une élection. Les voix, il faut aller les chercher", explique le "troisième homme" de la présidentielle qui, ce jeudi matin, a inscrit à son agenda sept communes rurales de l'est de Pau.

D'ici au 10 juin, le fondateur du Mouvement démocrate (MoDem) se sera ainsi rendu dans les 92 communes de sa circonscription pour défendre son siège de député, "clocher par clocher, village par village, mairie par mairie".

"Ce périple, c'est une manière de rendre hommage aux gens, d'aller les voir chez eux, même si, comme ce sont des heures pas pratiques, ils viennent pas aux réunions", ajoute M. Bayrou. "Mais ils savent qu'on est là, le maire est là, l'adjoint est là, et on peut ainsi faire le point de la réalité de leurs vies".

La tournée a commencé peu après 8H00 par la mairie d'Espoey, 900 habitants: devant six personnes, M. Bayrou explique le besoin de ne pas laisser tous les pouvoirs à un seul parti après l'élection de Nicolas Sarkozy.

Il exprime ses inquiétudes concernant la franchise médicale future et la déduction des intérêts d'emprunts immobiliers, qui "selon les experts va faire monter les prix et constituera en fait un avantage pour les vendeurs".

Puis, la conversation porte sur des sujets locaux.

Souvent, seul le maire ou ses adjoints ont répondu à l'invitation.

"On est agriculteurs. Il faut ensiler quand le temps le permet", déclare, à Aast, Edmonde Pucheu-Hourcade, première adjointe, avant de servir café et gâteau béarnais.

Après une rapide visite de l'église, le "périple" continue sur les petites routes du Béarn pour M. Bayrou et son suppléant, Pierre Menjucq.

A Ponson-Dessus, 247 habitants, le maire, Bernard Lacabanne, et son premier adjoint Jean-Jacques Lalanne reviennent sur la présidentielle. "Vous avez pas fait une erreur d'avoir ce débat avec Ségolène Royal?", demande le premier.

"J'ai pas trop compris votre position entre les deux tours", renchérit le second.

Certaines communes ont également reçu la visite de la candidate socialiste, Marie-Pierre Cabanne.

Le candidat UMP, Jean-Pierre Mariné, lui, "ne fait que les chefs-lieu. Il ne va pas dans la France profonde", remarque M. Menjucq.

Car M. Bayrou aura cette fois à affronter un candidat UMP. Rançon de "l'indépendance" qu'il revendique, face aux députés UDF qui, dans leur grande majorité, se sont ralliés à Nicolas Sarkozy.

"Je sais depuis longtemps ce qu'est la faiblesse de la nature humaine, je l'ai déjà vécue", souligne M. Bayrou en allusion à 2002 où le gros des élus UDF avait rejoint l'UMP.

Il compare l'attrait du pouvoir à "une de ces lampes autour desquelles viennent voleter les papillons, pour se brûler les ailes".

"Je sais que les citoyens ont besoin d'avoir des élus fiables, des élus qui ont un cap, et c'est à cela que je me tiens", dit-il.

Face à la "volonté (de l'UMP) de liquider tout ce qui est différent", il affirme, bravache: "ils essaieront, et ils n'y arriveront pas. Les citoyens imposeront sans aucun doute le pluralisme".

Vers 15H00 chaque jour, le député retrouve sa casquette de chef de parti, sautant dans un avion pour aller soutenir les candidats du MoDem dans le reste de la France. Ce jeudi, il rejoignait à Saint-Etienne pour une réunion publique l'un des rares députés qui lui soient restés fidèles, Gilles Artigues (Loire).

Par Pascale Juilliard, le jeudi 31 mai 2007, 19h04
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